La Finance Participative Expo ESIF
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Introduction
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Le Maroc est très en retard par rapport à d’ autres pays voisins. Malgré que la finance
islamique est présente dans le jargon de ses autorités monétaires depuis plus de vingt
ans maintenant. Les activités dites islamiques ont fait leur appariation en octobre 2007,
date où le gouverneur de la Banque Centrale du Maroc (Bank Al Maghrib) a autorisé
la commercialisation des produits nommés officiellement « Alternatifs ». Depuis cette
date, ces nouveaux produits n’ ont pas pu convaincre la grande masse des
consommateurs marocains, et leur commercialisation a rencontré certains obstacles :
cherté, manque de sensibilisation, manque de compétences, absence de cadre
réglementaires approprié,…Par conséquent, l’ impact était clair, à peine 111 millions
MAD en 0188. Mais, la contradiction est choquante : 94% des marocains autrement dit
7 marocains sur 10 sont favorables pour des produits et services bancaires conformes à
la Charia! (selon une étude récente menée par le cabinet Islamic Finance Advisory &
Assurance Services).
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L’
économie islamique n’
est pas une science, si l’
on entend par là un système de connaissance
Fondé sur l’
observation et la rationalisation logique des phénomènes réels.
Pour ce faire, et pour souligner le caractère doctrinal de l'Economie islamique, il nous suffisait
donc de dire que «la doctrine est un modèle alors que la science est une interprétation» pour
savoir que l'Economie islamique est une doctrine et non pas une science. Aujourd’
hui on parle
de science économique et surtout dans les pays occidentaux car il s’
agit d’
incorporation des
modèles mathématiques dans l’
économie, mais en réalité l’
économie n’
est pas une science.
L’
économie islamique désigne la pratique de l’
économie en accord avec les principes de la
doctrine islamique.
Il est donc erroné d'appeler la société islamique, une société capitaliste, même lorsqu'elle
autorise la propriété privée d'un certain nombre de capitaux et de moyens de production. De
même il est erroné de l'appeler société socialiste même si elle (la société islamique) se sert du
principe de la propriété publique et de la propriété de l'Etat, pour certaines richesses et
certains capitaux. Et enfin, il est aussi erroné de la considérer comme un mélange de celle-ci
et de celle-là, donc Le modèle économique islamique est différent du capitalisme et du
communisme. L’
argent en Islam est à Dieu et non pas à l’
individu ni à l’
Etat.
L’
économie islamique essaie de créer une harmonie entre l’
intérêt personnel et l’
intérêt social
en changeant les préférences individuelles en fonction des priorités sociales.
L’
Islam a mis en place la zakat comme pilier de l’
Islam pour mieux distribuer les richesses et
subvenir aux besoins des pauvres…
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Elle s’
inscrit ainsi dans le cadre plus général des produits financiers éthiques .elle s’
adresse a
tous ceux qui souhaitent une finance plus responsable et qui intègrent dans leurs décision
investissements un certains nombre de critères extra financiers notamment la bonne foi, la
confiance, la franchise …..
Pour la plupart des musulmans. La finance islamique tire ses racine puise son essence même
dans l’
esprit de justice, de solidarité, en un mot dans l’
équité qui doit régner au sein de la
communauté, entretenant par la même la bonne entente entre les membres de celle-ci.
b- L’
Evolution des banques islamiques.
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Malaisiennes décident d’
investir les ressources collectées auprès d’
un grand nombre de petits
épargnants dans des projets industriels a travers une expériences appelée le Tabung Haddji .
Une 2ème expérience en 1963 en Egypte dite le Mit Ghamr, initiative privée dont l’
objectif
de son fondateur Ahmed al Najjar est d’
assurer l’
intermédiation entre des ressources financière
d’
épargnants et des petits investisseurs locaux (coopérative d’
épargne / investissement) ,
expérience qui a donne naissance a la 1er banque islamique : la Mit Ghamr proposant des
comptes d’
épargne bases sur le partage des bénéfices . Par la suite plusieurs événements s ont
marque le lancement de la finance islamique :
- 1967/1970 : création de l’
organisation de la conférence islamique, qui lança l’
idée de
la finance islamique.
- Fin 1973 : l’
avènement de la banque islamique de développement a Djeddah en Arabie
saoudite : institution de financement de développement fondée a l’
issue de la 1er
conférence des ministres des finances de l’
OCI convoque le 18 décembre 1973. Cette
institution a pour but d’
apporter son aide aux pays en voie de développement et aux
pays moins avances avec des techniques de financement islamique.
- 1975 : naissance de : Dubaï islamic Bank, Kuweit finance house, Bahreïn islamique
Bank.
- 1979 : Islamitisation totale des systèmes financiers du soudan, Pakistan, Iran, les
Emirat, Indonésie, Malaisie.
- Les années 2000 : développement de la finance islamique en Europe, au moyen orient
l’
Asie sud est et l’
Afrique du nord, par la multiplication des banques islamiques et les
banques qui développe le créneau c’
est-à-dire les banques classiques qui créent des
filiales et des produits de la FI
- 2004 : le royaume uni devient leader en occident par sa 1er BI d’
Europe ouverte a
Londres : Islamic Bank of Brittan, la France s’
attend a accueillir ses premières BI
prochainement.
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· Le livre Saint de l’
islam, Le Cor an
· La Sunna, les enseignements et les actes du prophète Mohamed (SAW) et les
interprétations de Coran
· L’
Ijma et le Qiyas
L’
interdiction du prêt à intérêt (le riba) ne constitue pas la seule particularité de la finance
islamique.
Celle-ci repose, en effet, sur d’
autres principes aussi importants. Il s’
agit là, bien évidemment,
d’
une liste non limitative de principes dont les uns sont parfois les émanations des autres.
Ø L’
inter diction du pr êt à intérêt (le riba)
L’
usure (le riba) a été expressément interdite dans le Coran. Le Prophète a maudit celui qui
prend, celui qui donne, le rédacteur de l’
acte et le témoin. Il est interdit, de ce fait, d’
exiger un
rendement du simple fait de prêter. L’
intérêt est le prix du prêt alors que fondamentalement, le
prêt ne doit générer aucun profit. Cette interdiction est valable aussi bien pour l’
intérêt
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Ø L’
inter diction du risque excessif (Al Gharar)
Les opérations et les transactions doivent revêtir la transparence et la clarté nécessaires, de
manière à ce que les parties aient une parfaite connaissance des valeurs de leurs échanges. C’
est à ce titre que les opérations dont la contre-valeur n’
est pas connue avec exactitude, celles
engendrant un risque excessif ou celles dont l’
issue dépend essentiellement du hasard, sont
interdites (les jeux de hasard, les contrats d’
assurance classique, etc.)
Ø L’
adossement à des actifs réels
La finance islamique est, dans tous les cas de figures, rattachée à l’
économie réelle. Toutes les
transactions financières doivent être adossées à des actifs réels et échangeables. Ce principe,
conjugué avec celui de l’
interdiction de l’
incertitude excessive fait que, par exemple, les
produits dérivés soient prohibés.
Ø L’
inter diction des activités illicites
La finance islamique est une finance éthique et responsable. Il en découle l’
interdiction de
financer toutes les activités et tous les produits qui sont contraires à la morale islamique :
alcool, drogues, tabac, armement…ainsi que les produits de consommation interdits par les
textes de l’
islam (viandes de porc et dérivées).
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Dans le tableau ci-dessous une synthèse des principale distinctions entre banques islamiques
et banques traditionnelles :
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Compte courant Les dépôts des clients Les dépôts des clients
constituent une infinie partie apportent une manne
des ressources de la banque importante pour la banque
traditionnelle.
islamiques.
Compte d’
épargne Le client, à l’
instar d’un PSIA, Dans un compte d’ épargne
partage les pertes et profits et classique les montants
déposes peuvent être retires à
n’
a aucun droit de regard et
tout moment.
de gestion sur son fond.
Les banques traditionnelle
Dans une banque islamique,
ont avec leurs clients des
Relation client –banquier le déposant est appartenir et relations de créanciers /
non créancier débiteurs.
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1) La Moudar abah :
Cette opération met en relation un investisseur (Rab el Mal) qui fournit le capital
(financier ou autre) et un entrepreneur (Moudarib) qui fournit son expertise .Comme dans
la commandite, la responsabilité de la gestion de l’
activité repose entièrement sur l’
entrepreneur.les fonds sont alors investis dans des transactions conformes à la Charia et
les profits générés sont partagés et distribués entre les investisseurs, suivant une répartition
convenue dés la signature du contrat.
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2) La Musharaka
Désigne le contrat dans lequel deux ou plusieurs parties associent leur capital financier,
humain et/ ou physique afin de développer un nouveau projet commercialou de participer à
une entreprise existante. Leur participation donne droit à la gestion commune du projet et à
la rémunération de leur investissement définie par un partage des profits ou des pertes
occasionnés par l'élaboration du projet.
Même si l’ application des mécanismes du contrat de dette classique n’ est pas autorisée par l’
islam, il existe, en finance islamique, des instruments dont le fonctionnement se rapproche de
celui des mécanismes de crédit bancaire traditionnels avec quelques différences importantes
.la des instruments de financement islamique prévoit une répartition différente des risques et
exclut l’utilisation d’un taux d’intérêt comme moyen de rémunération.
1) La Mourabaha :
C’est une méthode de financement très populaire. C’est une procédure par laquelle le client
demande a la banque d’ acheter une certaine marchandise et s’
engage a lui racheter avec un
profit convenu d’
avance, en remboursant le financement de la banque a tempérament ou au
comptant.
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2) Al Salam :
C’
est une forme de crédit bail ou le cas échéant de location vente conforme a la charia qui
peut être utilise pour financer toutes sortes d’
actifs mobiliers ou immobiliers ainsi que pour le
financement de projet d’
infrastructure de longue durée.
2) L’
assurance Takaful :
Takaful dérive du verbe arabe kafalah (garantir). C’
est un concept d’
assurance basé sur la
coopération et la protection et sur l’
aide réciproque entre les participants. Il est fondé
également sur la mutualisation des risques, l’
absence d’
intérêt (interdiction du riba), le partage
des profits et des pertes (Moudharaba), la délégation de gestion par contrat d’
agence (Wakala)
et l’
interdiction des investissements illicites (Haram). Dans l’
assurance Takaful, on différencie
les fonds des actionnaires et des sociétaires.
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· 1987 : Création de l’
association marocaine pour la définition de l’
2conomie islamique
· 1988 : Journal Notre Economie : Information sur l’
économie islamique.
· 1989 : Etude sur l’
intérêt de l’
établissement d’
une banque islamique au Maroc.
En 2007 donc, l’
autorité de tutelle a décidé de commencer la commercialisation de quelques
produits bancaires islamiques sous l’
appellation « pr oduits alter natifs »
Ainsi, Attijariwafa Bank, par sa lettre du 09/10/2007, adressée aux différents responsable,
était le premier à avoir mis sur le marché deux formules bien ficelées, qui sont « Miftah Al
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Du coté de la filiale Wafasalaf, qui a visé le segment du crédit auto en lançant « Ijar Al
Wafaa » , il s’
agit d’
une location avec option d’
achat. Pour le principe, le client désigne un
véhicule de son choix que Wafasalaf se charge d’
acheter pour lui.
Par l’
adoption de cette loi, l’
État marocain envoie un signal très fort en direction de ses
partenaires moyen-orientaux et espère attirer ainsi près de 30 milliards d’
euros dans son
économie. Ces capitaux doivent permettre de résoudre le problème de liquidité dont souffre le
secteur financier marocain.
Les décideurs marocains espèrent aussi que le développement de cette finance permettra d’
accroître le taux de bancarisation de la population.
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L’
activité financière islamique est devenue mondiale. Les besoins en financement, de
faiblesse du système actuel, inciteront la plus parts des pays à instaurer ce mode de
financement. A l’
échelle de la politique économique, nous savons que les pays en voie de
développement notamment le Maroc cherchent de plus en plus à enrayer les pressions
inflationnistes. Pour ce faire, la limitation de la politique de crédit semble être la meilleure
solution. Le système bancaire islamique va justement dans ce sens et peut apporter une
réponse concrète à ce problème d’
inflation…
Cependant, dans les faits, il existe deux freins majeurs au développement de la finance
islamique. Premièrement, il semble qu’
elle s’
éloigne de plus en plus de ses principes et à
tendance à « s’
occidentaliser ». Deuxièmement, il y a clairement un manque de soutien et d’
institutions d’
envergure internationale prônant les principes islamiques.
Même si la finance islamique apparait comme quelque chose de moins risqué et plus sain, les
désavantages cités ci-dessus font que ce système peut être bien en dessous de son potentiel.
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· www.lafinacepourtous.com
· www.memoire.com
· www.google.com
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