Cours Ethique Deonthologie
Cours Ethique Deonthologie
Cours Ethique Deonthologie
Développer la sensibilisation des étudiants aux principes éthiques. Les initier aux règles qui
régissent la vie à l’université (leurs droits et obligations vis-à-vis de la communauté
universitaire) et dans le monde du travail. Les sensibiliser au respect et à la
valorisation de la propriété intellectuelle. Leur expliquer les risques des maux moraux
telle que la corruption et à la manière de les combattre.
Sommaire :
"Chacun est citoyen du monde et agit dans un environnement qui conditionne sa pratique
et qu'il influence lui-même par sa pratique ».
I .1. Introduction
L'Université est une institution d'intérêt public qui a pour mission générale le
développement des personnes tant sur le plan individuel que collectif et la promotion
humaine et sociale
elle doit être à l'avant-garde de son milieu au sujet du maintien d'un climat
d'ouverture, de respect, de liberté et de responsabilité favorisant l'exercice et
l'expression de la pensée et du jugement critique.
ce document se veut une invitation à nous engager ensemble à conduire cette institution
au dépassement et au meilleur d'elle-même, et ce dans le respect de la conscience de
chacun et des attentes du milieu par la poursuite d'une démarche éthique engagée
depuis toujours au sein de l'Université que nous soumettons à la responsabilité individuelle
et collective de chacun.
le présent texte permet également à l'observateur externe de connaître les valeurs qui
sous entendent les mécanismes internes de prise de décisions; par le fait même, il permet à
cet observateur d'augmenter sa confiance en l'Université, voire de supporter fermement
l'Université dans la poursuite de sa mission.
2.1. La notion de morale : Etymologie : du latin mores (pluriel de mos), moeurs, conduite,
manière d'agir, genre de vie, habitude
la culture,
les croyances,
les conditions de vie et les besoins de la société. Ils ont souvent pour origine ce qui
est positif pour la survie de l'ethnie, du peuple, de la société.
Si de tels principes sont en outre positifs pour l'ensemble des ethnies, des peuples ou des
sociétés de la Terre, on peut les considérer comme faisant partie de la morale universelle.
Objectiviste. Les lois morales ne dépendent pas de l'homme mais des lois de la nature,
de "commandements divins" ou des lois de la raison. Elles ont un caractère universel,
éternel, absolu, normatif. Elles ne peuvent être ni changées, ni supprimées
Relativiste. Les valeurs morales ont une origine humaine. Elles sont définies par la société
ou par l'individu lui-même et varient donc d'une société à une autre.
• Les philosophes divisent la morale en trois domaines dont les limites ne sont pas toujours
parfaitement fixées :
La déontologie : est l'ensemble des règles ou des devoirs régissant la conduite à tenir pour
les membres d'une profession ou pour les individus chargés d'une fonction dans la société.
Qu'elle soit imposée ou non par la loi, elle constitue la morale d'une profession. C'est le cas
par exemple pour les professions médicales (serment d'Hippocrate), les journalistes (Charte
de Munich), les avocats….
1) .Un code de déontologie :
un ensemble de documents qui régit l'exercice d'une profession. Il est chargé de délimiter
sous l'angle moral et éthique les conditions dans lesquelles doit s'exercer la profession. La
vocation d'un code de déontologie est de régir les relations entre les professionnels d'un
même secteur, ainsi que les relations que ces professionnels entretiennent avec les patients
ou clients. on trouve des codes de déontologie dans différents domaines :
de la police,
des architectes,
des pharmaciens,
L'éthique est la science de la morale et des moeurs. C'est une discipline philosophique qui
réfléchit sur les finalités, sur les valeurs de l'existence, sur les conditions d'une vie heureuse,
sur la notion de "bien" ou sur des questions de moeurs ou de morale.
L'éthique peut également être définie comme une réflexion sur les comportements à
adopter pour rendre le monde humainement habitable. En cela, l'éthique est une recherche
d'idéal de société et de conduite de l'existence
Dans la langue de tous les jours éthique et morale ont un sens voisin. Ce qui les distingue,
c'est l'univers de pensée qui est associé à chaque mot.
• au mot de morale, est associé essentiellement dans l'imaginaire collectif l'idée de loi. D'une
certaine manière, la morale est alors réduite à une activité du genre "rappel à
l'ordre", à l'ordre moral bien sûr.
• Le mot éthique n'a pas l'ancienneté qu'a celui de morale. Il a donc encore pour lui une
certaine connotation de rigueur, de nouveauté mais aussi de distance par rapport à
l'attitude moralisante.
Ethique est souvent associée au monde professionnel et technique : éthique des affaires,
bioéthique, éthique sportive.
2.5 La notion Éthique déontologique :
la théorie éthique qui affirme que chaque action humaine doit être jugée selon sa
conformité (ou sa non-conformité) à certains devoirs. Le terme "déontologie" a été
créé en 1834 par le philosophe anglais Jeremy Bentham[1] dans son livre Deontology
or the Science of Morality.
1.Le déontologisme moniste : fait dériver toutes nos obligations d'un unique principe,
comme l'impératif catégorique dans la doctrine de Kant.
2.Le déontologisme pluraliste : refuse un tel réductionnisme et affirme que les actions
humaines sont à juger en fonction de plusieurs principes distincts, comme le devoir
de ne pas faire de mal à autrui inutilement (principe de non-malfaisance), le devoir de
se conformer aux engagements librement donnés (principe de fidélité), le devoir de
remercier ceux et celles qui nous ont aidés (principe de gratitude), le devoir de
compenser les personnes à qui nous avons fait un tort (principe de justice
restaurative), etc.
Comme la déontologie, le droit comporte une part d'éthique, mais n'en recouvre pas toutes
les exigences. Distinguons deux sens du mot:
Parfois le droit (j'entends le droit positif par opposition au droit naturel ) désigne la
réflexion sur le sens et l'élaboration des lois. Il implique la réflexion sur les finalités et
les critères d'élaboration des lois. Il renvoie à diverses théories juridiques. C'est une
question de philosophie du droit.
Le plus souvent, le droit désigne plutôt l'ensemble des règles applicables dans une société
donnée et sanctionnées par l'autorité publique. Il vise à harmoniser les rapports
humains dans une société, concilier les intérêts des uns et des autres, prévenir et régler
les conflits dans le cadre de certaines valeurs fondamentales propres à une société ou à
une culture
Le droit a deux repères :
-Le droit doit tenir compte de l'évolution des mentalités, mais il est heureux qu'il ne
cherche pas trop vite à la consacrer, même si parfois on a raison de le déplorer.
Certains phénomènes sociaux sont importants en raison de leur caractère de
permanence; d'autres relèvent de l'effet de mode et passeront. Le droit doit savoir
distinguer entre les deux et se donner le temps pour ce faire.
- Il doit tenir compte de l'opinion générale et se méfier des groupes de pression qui
ont souvent une publicité plus grande que ce qu'ils représentent réellement.
-Il doit respecter les droits individuels, mais aussi ce qu'on appelle les droits collectifs
tout en sachant que l'équilibre à établir entre les deux est toujours un travail délicat
et sans cesse à recommencer.
-Il doit enfin avoir un rôle éducateur et symbolique. Le législateur doit prendre en
compte les valeurs et arguments d'ordre anthropologique et philosophique, et se
préoccuper des conséquences à long terme sur les gens et sur les mentalités.
- Le doit réserver ses interdictions aux problèmes majeurs. Seuls les actes qui peuvent
nuire de façon notable et directe au bien commun méritent d'être prohibés. Sinon on
banalise son rôle et on instaure une société policière.
-il importe que la loi soit applicable dans la pratique. En effet, il est préjudiciable au bien
commun d'édicter des lois dont l'application est pratiquement impossible. Légiférer est
l'art du possible. Le législateur doit donc savoir prendre le pouls social.
-Enfin, la loi ne doit pas risquer d'engendrer des maux plus grands encore que ceux
qu'elle entend supprimer. Le législateur doit tenir compte des conséquences sociales. Il
doit faire une évaluation serrée des effets à court, moyen et long terme.
2.7 Notion droit et morale :
Le droit n'est donc pas indépendant des valeurs éthiques ou morales. Au minimum, il
reprend les valeurs qui font consensus dans une société ou qui correspondent à celles
d'un parti politique ou de certains groupes de pression.
le droit restera toujours minimaliste et, dans l'ensemble, moins englobant et moins
exigeant que la morale
le droit contrairement à la morale qui concerne l'intériorité et fait appel aux attitudes
personnelles et convictions propres
4. Le respect mutuel: Le respect de l’autre se fonde sur le respect de soi. Tous les
membres de la communauté universitaire doivent s’interdire toute forme de
violence symbolique, physique ou verbale. Ils doivent être traités avec respect et
équité et s’engager à se comporter de la même façon, quel que soit le niveau
hiérarchique des partenaires.
6. L’équité : L’objectivité et l’impartialité sont les exigences essentielles lors des évaluations,
des promotions, des recrutements et des nominations.
-Il doit, dans l’exercice de ses fonctions, agir avec soin, diligence, compétence,
intégrité, indépendance, loyauté et bonne foi au mieux des intérêts de l’institution
universitaire.
S’efforcer de se conformer à des normes aussi élevées que possible dans son activité
professionnelle.
Gérer honnêtement tous les fonds qui lui sont confiés dans le cadre de
l’université, d’activités de recherche ou de toute autre activité professionnelle.
Avoir une appréciation la plus objective possible des performances des étudiants.
-Le programme du cours doit lui être remis dès le début de l’année. Les
supports de cours (références d’ouvrages et polycopiés …) doivent être mis à sa
disposition.
- L’étudiant est dans l’obligation de fournir des informations exactes et précises lors
de son inscription, et de s’acquitter de ses obligations administratives envers
l’établissement.
-L’étudiant doit faire preuve de civisme et de bonnes manières dans l’ensemble de ses
comportements.
-L’étudiant ne doit jamais frauder ou recourir au plagiat.
-L’étudiant est dûment informé des fautes qui lui sont reprochées. Les sanctions
qu’il encourt sont prévues par la réglementation en vigueur et le règlement intérieur
de l’établissement d’enseignement supérieur. Elles sont du ressort du conseil de
discipline et peuvent aller jusqu’à l’exclusion définitive de l’établissement.
L’enseignant-chercheur et l’étudiant ne sont pas les seuls acteurs de l’Université. Ils sont
étroitement associés au personnel administratif et technique des établissements qui,
tout comme eux, a des droits qu’accompagnent des obligations.
Le travail en équipe est un moyen efficace permettant de faire des apprentissages liés à un
domaine de formation; c'est un moyen d'apprentissage utilisé dans la plupart des
programmes de formation générale ou professionnelle. le professionnel de l'éducation
doivent donc avoir développé, tout au long de leur formation, les habiletés et les attitudes
inhérentes au travail en équipe.
Une équipe peut être définie comme étant un groupe de personnes interagissant afin de se
donner ou d'accomplir une cible commune, laquelle implique une répartition de tâches et la
convergence des efforts des membres de l'équipe. Cette définition fait ressortir trois
caractéristiques essentielles que présente une équipe de travail:
• une tâche à opérationaliser: une opération qui s'appuie sur les moyens, ressources et
outils de chacune ainsi que sur une procédure spécifique à suivre;
La réalisation d'un travail en équipe exige toujours que les membres s'entendent sur la cible
visée et sur la tâche à accomplir. En d'autres mots, il doit y avoir consensus au sein de
l'équipe sur ce que sont, explicitement, la cible et la tâche communes. Avant d'entreprendre
le travail, l'équipe doit donc absolument se donner le temps d'examiner et de clarifier la
perception que chacun des membres de l'équipe a de la cible et de la tâche communes.
La convergence des efforts des membres de l'équipe concerne, de plus, les interactions entre
les membres. En fait, plus il y aura d'interactions entre les membres de l'équipe, plus celle-ci
disposera d'énergie. En ce sens, il est certain que de s'opposer à une idée émise par un
membre, ou simplement d'exprimer des réserves quant à une suggestion formulée par un
membre, ne réduira pas l'énergie dont dispose l'équipe vers la poursuite de la cible
commune. Au contraire, exprimer ouvertement ses idées et ses opinions c'est fournir un
apport à l'équipe; c'est alimenter l'équipe en énergie en créant des interactions entre les
membres.
La constitution d'une équipe peut dépendre du choix du sujet d'un travail. Ainsi, une
personne qui opte pour un sujet donné proposé par la ou le professeur se retrouvera avec
des personnes qui auront elles aussi manifesté un intérêt pour ce sujet
Dans la réalisation d'une activité de groupe pour laquelle la formule du travail en équipe est
privilégiée, chaque membre est responsable de l'atteinte du but commun. et participer
efficacement et activement à la réalisation de la tâche commune pour l'atteinte de la cible
commune. Dans un tel contexte, chaque membre qui compose l'équipe devient aussi une
ressource pour les autres et contribue à animer et à soutenir la motivation nécessaire à la
participation et à l'apprentissage des autres membres. Paradoxalement, les membres d'une
équipe doivent donc garder à l'esprit que la qualité d'un travail réalisé par une équipe
dépend, entre autres choses, de la qualité du travail réalisé individuellement par chaque
membre.
le récepteur doit:
- adopter une attitude intéressée sur le plan non-verbal, ou tout au moins une
attitude ouverte, compréhensive;
-s'assurer de la bonne compréhension des idées émises par l'émetteur en lui posant
des questions ou en reformulant les idées qu'il ou elle a émises;
l'émetteur doit:
Le leadership:
Le leadership d'une personne est le pouvoir que celle-ci a d'influencer les membres
de son équipe. Plusieurs types de leaders, positifs et négatifs, peuvent influencer le
fonctionnement de l'équipe. En fait, toutes les personnes sont susceptibles d'exercer
un certain leadership sur les autres membres
Le leader positif:
Le leader négatif:
Tenir des réunions efficaces: Dans une équipe de travail, le degré de participation
des membres devient la responsabilité de chacune. En ce sens, chacune a la
responsabilité de participer à la tâche, d'exprimer son opinion sur chaque point
de discussion, d'effectuer une recherche et une réflexion personnelle concernant
chaque aspect du travail à réaliser et d'accomplir les tâches spécifiques que lui
aurait confiées le groupe.
Dans une équipe, les membres doivent s'écouter et se comprendre et, pour ce faire,
chacun doit s'exprimer librement. L'expression des idées et des points de vue de
chacun-e permet une bonne circulation des informations intrinsèques à la tâche à
réaliser.
Les conflits:
- Les conflits de valeurs sont des divergences d'opinions amenées par des croyances ou
des goûts opposés,
- Les conflits de besoins surgissent plutôt lorsque des membres d'une équipe éprouvent
des besoins contradictoires ou inconciliables.
- lorsqu'un conflit de besoins survient, tous les membres de l'équipe doivent participer
à la recherche d'une solution satisfaisante; une solution qui favorise la poursuite de la
tâche commune vers l'atteinte de la cible commune.