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Marché de capitaux

1
Marché de capitaux

Financial Market

Capital Market Money Market


(long terme) (court terme) 2
3
Pourquoi étudier le marché
financier?
 Quel est l’impact d’une hausse du taux directeur de la banque centrale sur les
taux pratiqués sur les financement des achats des voitures? sur le financement
de l’immobilier? Sur les emplois à créer???

 Le marché des capitaux permet le transfert des fonds de ceux qui ont des
excédents de trésorerie à ceux qui ont des besoins en cash;

 Les marchés financiers tels que les marchés obligataires et boursiers sont
cruciaux pour promouvoir une plus grande efficacité économique par la
canalisation des fonds des personnes qui n‘en font pas une utilisation
productive à ceux qui en font;

 Le marché obligataire est particulièrement important pour l'activité


économique car il permet aux entreprises ou aux gouvernements de
financer leurs activités et parce que c'est là où les taux d'intérêt sont
déterminés;

4
Pourquoi étudier le marché
financier?

Figure1: Interest Rates on Selected Bonds, 1950–2002

5
Pourquoi étudier le marché
financier?

 Le marché boursierest un facteur important dans les décisions


d'investissement des entreprises, parce que le prix des actions affecte le
montant des fonds qui peuvent être levés par la vente d'actions
nouvellement émises pour financer les dépenses d'investissement.

 Marché de change: Pour que les fonds soient transférés d'un pays à l'autre,
ils doivent être convertis de la monnaie du pays d'origine (par exemple,
dollars) à la monnaie du pays où ils sont destinés (par exemple, d'euros);

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Pourquoi étudier le marché
financier?

Figure2: Exchange Rate of the U.S. Dollar, 1970–2002

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Pourquoi étudier le marché
financier?
 Les banques sont des institutions financières qui collectent des dépôts et
accordent des crédits. Les banques sont des intermédiaires financiers avec
lesquelles les ménages interagissent le plus souvent.

 Parce que les banques sont les plus grands intermédiaires financiers dans
notre économie, ils méritent une étude plus minutieuse;

 La monnaie peut être définie tout ce qui est généralement accepté pour le
paiement des biens ou des services ou pour le remboursement des dettes.

 La monnaie est liée à l’évolution des variables économiques qui affectent


toutes les composantes de la société et qui sont importantes pour la santé
de l’économie.

8
Pourquoi étudier le marché financier?

9
Pourquoi étudier le marché financier?

10
Pourquoi étudier le marché financier?

11
Transfert des flux financiers

12
LE MARCHÉ
MONÉTAIRE

13
Positionnement du marché monétaire

Économie
d’endettement

Économie
de marché

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Le marché monétaire

Sens strict Sens large

15
Recours au marché monétaire ancien

Avances sous forme de pension


Bank Al Maghreb

Réescompte
avances spéciales
Marché monétaire =
Marché interbancaire
Banques (avances entre banques et
entre banques et OFS)
Avances et
escompte

Entreprises
Modernisation du marché
monétaire
 Dès 1983, le trésor a eu accès au marché monétaire à travers les
émissions des Bons de Trésor (BT) . L’accès à ce marché étant
réservé aux seules banques;

 En 1988 le marché est ouvert aux établissements financiers et aux


entreprises publiques et privées;

 Puis, en 1995, aux personnes physiques et aux non résidents;

 En 1996 à tous les intervenants.


Modernisation du marché
monétaire
 En 1988 introduction de la technique des adjudications

 Modifications des modalités de refinancement des banques par l


institut d émission
 En 1988 : suppression des plafonds de réescompte des créances à
CT
 En 1995 : suppression des plafonds de réescompte des crédits
privilégiés

 Rénovation des modalités d intervention de BAM.

 En 1995 introduction d un deuxième compartiment sur les titres


de créance négociables.
19
Rappel Historique
 1906: Institution de la Banque d’État du Maroc par l’acte de la conférence
d’Algésiras signé, le 7 avril 1906, par les délégués de douze pays européens,
et du Maroc.
 1911: la Banque d’État du Maroc a pris en charge la frappe des pièces de
monnaie en argent de type « hassani »et l’émission des premiers billets de
banque .
 1959: la Banque du Maroc, est créée par le Dahir n° 1.59.233, du 30 juin 1959
. Adoption, en octobre de la même année, d’une nouvelle unité monétaire :
le dirham.
 1967: Promulgation de la loi bancaire du 21 avril 1967 qui a permis de
renforcer le rôle dévolu à la Banque du Maroc par ses statuts, notamment,
en matière de contrôle de la profession bancaire.
 1987 : la Banque adopte, dans toutes les langues, la dénomination« Bank
Al-Maghrib » .
 1993: Adoption d’une nouvelle loi bancaire qui a permis d’instituer un
cadre légal unifié pour l’ensemble des établissements de crédit.
 2004: Les prérogatives de l’institut d’émission ont été élargies, son
autonomie renforcée et ses missions bien définies et mieux précisées .
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Rappel Historique
 2006 : Publication dans l’édition générale du Bulletin Officiel n° 5397 du
21 moharrem 1427 (20 février 2006) de la loi n°76-03 portant statut de
Bank Al Maghrib, promulguée par le dahir n° 1-05-38 du 20 Chaoual
1426(23novembre 2005).

 Cette loi qui abroge le dahir du 30 juin 1959 portant création de Bank Al-
Maghrib, renforce l’autonomie de la Banque centrale en matière de
conduite de la politique monétaire et confère une base légale à sa
mission de surveillance et de sécurisation des systèmes et des moyens
de paiement.

 Elle attribue à Bank Al-Maghrib une forme juridique de personne morale


de droit public, soumise au contrôle d’un Commissaire aux Comptes, du
Commissaire du Gouvernement et de la Cour des Comptes.

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Missions
 Exercer le privilège de l'émission des billets de banque et des pièces de monnaie
ayant cours légal sur le territoire du Royaume.

 Mettre en œuvre les instruments de la politique monétaire pour assurer la stabilité


des prix.

 Veiller à la stabilité de la monnaie et à sa convertibilité.

 Veiller au bon fonctionnement du marché monétaire et à assurer son contrôle.

 Etablir et publier les statistiques sur la monnaie et le crédit.

 Gérer les réserves publiques de change.

 S'assurer du bon fonctionnement du système bancaire et veiller à l'application des


dispositions législatives et réglementaires relatives à l'exercice et au contrôle de
l'activité des établissements de crédit et organismes assimilés.

 Veiller à la surveillance et à la sécurité des systèmes et moyens de paiement et à la


pertinence des normes qui leur sont applicables.
Administration et direction de Bank Al-Maghrib
Le conseil de la banque
 Présidé par le Gouverneur, il comprend outre le Directeur Général de la Banque et le
Directeur du Trésor, six membres désignés pour leurs compétences en matière
monétaire, financière ou économique.
 Le Conseil de la Banque a notamment pour attributions de déterminer les objectifs de
la politique monétaire. A cet effet, il fixe les taux d’intérêt des opérations de la
Banque et peut exiger la constitution de la réserve monétaire obligatoire.
 En vertu de l’article 38 des statuts de Bank Al-Maghrib, le Conseil de la Banque est
composé comme suit :
 le Gouverneur de la Banque, président ;
 le Vice-Gouverneur ou le Directeur Général de la Banque ;
 le Directeur du Trésor et des Finances Extérieures au sein du Ministère chargé
des Finances ;
 six membres désignés par le Premier Ministre, dont trois sur proposition du
Gouverneur, parmi les personnes connues pour leur compétence en matière
monétaire, financière ou économique et n’exerçant aucun mandat électif, aucune
fonction de responsabilité dans les établissements de crédit ou à caractère financier
ou dans l’administration publique.
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Administration et direction de Bank Al-Maghrib

Le Gouverneur
 Le Gouverneur administre et dirige la Banque. Il a
notamment pour attribution de veiller à l’observation des
dispositions statuaires et des règlements de la Banque
et à l’exécution des décisions du Conseil.

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Administration et direction de Bank Al-Maghrib

Le Comité de Direction
 Il assiste le Gouverneur dans la gestion des affaires de
la Banque.

 Le Comité de Direction est composé du Gouverneur, du


Directeur Général et de directeurs désignés par le
Gouverneur.

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Organes de Contrôle
Le Commissaire du Gouvernement

 Sauf en ce qui concerne les opérations de la politique monétaire, le


commissaire du gouvernement contrôle pour le compte de l’Etat et
au nom du ministre chargé des finances, les activités de la Banque
et veille au respect par celle-ci des dispositions législatives
régissant lesdites activités et en particulier les dispositions des
présents statuts.

 Il assiste, avec voix consultative, aux séances du conseil et s’il le


juge opportun aux délibérations des comités restreints émanant du
conseil.

 Il reçoit communication des procès-verbaux de ces séances et


délibérations.

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Organes de Contrôle
Le Commissaire du Gouvernement

 Il peut exiger communication de toutes pièces qu’il estime devoir


consulter et faire toutes propositions ou suggestions qu’il estime utiles.

 La répartition des bénéfices de la Banque n’est définitivement


approuvée par le conseil qu’avec l’agrément du commissaire du
gouvernement.

 Le commissaire du gouvernement adresse, à la fin de chaque


semestre, un rapport au ministre chargé des finances sur l’exercice de
sa mission.

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Organes de Contrôle
Le Commissaire aux Comptes

 Les comptes de la Banque sont soumis à un audit annuel réalisé


sous la responsabilité d’un commissaire aux comptes. Ce dernier
certifie que les états de synthèse de la Banque donnent une image
fidèle de son patrimoine, de sa situation financière et de ses
résultats et apprécie son dispositif de contrôle interne.

 Le rapport d’audit est communiqué aux membres du conseil et au


commissaire du gouvernement, au plus tard cinq mois après la
clôture de l’exercice.

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Organes de Contrôle
La Cour des Comptes

 Bank Al-Maghrib produit annuellement à la Cour des comptes ses


propres comptes ainsi que ceux des organismes de prévoyance
sociale de son personnel, dans les formes prévues par la législation
en vigueur.

 Elle communique à la Cour des comptes les extraits des procès-


verbaux du Conseil relatifs au budget de la Banque et à son
patrimoine, accompagnés de copies des rapports des auditeurs.

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Organisation de Bank Al-Maghrib

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31
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

Les principaux acteurs dans le processus de création monétaire

• La banque centrale (BAM) : C’est « l’agence gouvernementale » qui


supervise le système bancaire et est responsable de la conduite de la
politique monétaire;

• Les banques (instituions dépositaires) : les intermédiaires financiers


qui collectent les dépôts de la parts des individus et des institutions et
distribuent des crédits;

• Les déposants : les individus et les institutions qui déposent de l’argent


aux banques;

• Les emprunteurs: les individus et les institutions qui empruntent de


l’argent auprès des institutions dépositaires ainsi que les institutions qui
émettent des obligations achetés par des institutions dépositaires.

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

Le bilan de simplifié de BAM


Les opérations de la banque centrale ainsi que sa politique monétaire
impliquent des actions qui affectent son bilan ses avoirs (actif) et ses
ressources (passif).

Il est proposé de discuter un bilan simplifié qui contient quatre éléments qui
sont indispensables pour comprendre le processus de création monétaire.

Système de la Banque Centrale

Actif Passif

Tires du gouvernement Monnaie en circulation


Prêts à taux réduit Réserves

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

La base monétaire

• La base monétaire (high powered money) est composée des postes


figurant au passif, La base monétaire BM est égale à la monnaie en
circulation C plus le total des réserves dans le système bancaire R

BM = C + R

• La Banque Centrale exerce le contrôle sur la base monétaire à travers


des opérations d’achat et de vente de bons de trésor.

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
Le bilan de simplifié de BAM

Système de la Banque Centrale (passif)

1. La monnaie en circulation:
de par sa mission principale, BAM « exerce le privilège de l'émission des
billets de banque et des pièces de monnaie ayant cours légal sur le
territoire du Royaume ». La monnaie en circulation correspond au
montant de la monnaie détenu entre les mains du public. (la monnaie
détenue par les banques est également une ressource pour la BC mais
elle est incluse parmi les réserve).

2. Les réserves:
Toutes les banques ont des comptes ouverts auprès de BAM dans
lesquels elles conservent leurs dépôts. Les réserves se composent des
dépôts auprès de BAM plus la monnaie qui est physiquement détenue par
les banques; cette dernière (appelée encaisses, car il est stocké dans les
coffres des banques).

36
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

Le bilan de simplifié de BAM

Système de la Banque Centrale (actif)

1. Les titres du gouvernement:


Cette catégorie d’actifs englobe les avoirs en titres émis par le trésor et
détenu par BAM.

2. Les prêts à taux réduit:


BAM peut fournir des réserves au système bancaire en consentant des
prêts à taux réduits aux banques.

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

Open Market : achat auprès d’une banque

Supposons que la BC achète 1 000 Dhs d’obligations auprès d’une banque et


paie en contrepartie par un chèque de 1 000Dhs. La banque peut, soit
déposer le chèque dans son compte ouvert auprès de BAM ou l’encaisser
(transformer en cash). Dans les deux cas, la banque se retrouvera avec
1000 dhs en plus dans ses réserves et 1 000dhs en moins dans la catégorie
titres.

Système bancaire

Actif Passif

Tires - 1 000 dhs


Réserves + 1 000 dhs

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

Open Market : achat auprès d’une banque

Système de la Banque Centrale

Actif Passif

Tires + 1 000 dhs Réserves + 1 000 dhs

Le résultat net d’achat à l’open market est que les réserves ont augmenté de 1000 dhs.
Etant donné que la monnaie en circulation est restée constante, la base monétaire a
également cru de 1 000dhs.

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

Open Market : vente à une banque

Supposons que la BC vend 1 000 Dhs de bons de trésor à une banque. Dans
ce cas, la banque se retrouvera avec 1000 dhs en moins dans ses réserves
et 1 000dhs en plus dans la catégorie titres.

Système bancaire

Actif Passif

Tires + 1 000 dhs

Réserves - 1 000 dhs

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

Open Market : vente à une banque

Supposons que la BC vend 1 000 Dhs de bons de trésor à une banque.

Système de la Banque Centrale

Actif Passif

Tires - 1 000 dhs Réserves - 1 000 dhs

Le résultat net d’une vente à l’open market est que les réserves ont baissé de 1000 dhs.
Etant donné que la monnaie en circulation est restée constante, la base monétaire a
également baissé de 1 000dhs.

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

Opérations à l’initiative de BAM (avance à 7jours)

Supposons que la BC offre pour une banque A une avance de 1 000 dhs.

Système bancaire
Actif Passif
Réserves + 1 000 dhs Emprunt +1 000 dhs

Système de la Banque Centrale

Actif Passif
Prêt + 1 000 dhs Réserves + 1 000 dhs

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
Le modèle du multiplicateur monétaire
Supposons que la BC achète des titres d’une somme de 1000 dhs auprès de la banque A .
Cela entraine une augmentation des réserves de la banque A.

Banque A
Actif Passif
Titres - 1000 dhs
Réserves + 1000 dhs

La banque ne souhaite pas garder les réserves dans son bilan. Elle les prête pour le même
montant. Son bilan sera modifié.
Banque A
Actif Passif
Titres - 1000 dhs Dépôt + 1000 dhs
Réserves + 1000 dhs
Crédit + 1000 dhs

43
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
Le modèle du multiplicateur monétaire

Si le client utilise les fonds mis à sa disposition pour régler un achat à un fournisseur qui un
compte ouvert dans une autre banque, la réserve de la banque A ainsi que le compte de
dépôt seront diminués ( dans notre cas soldés par le même montant).

La situation finale de la banque A peut être résumée comme suit:

Banque A
Actif Passif
Titres - 1000 dhs Dépôt + 1000 dhs
Réserves + 1000 dhs
Crédit + 1000 dhs

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
Le modèle du multiplicateur monétaire

Si le client utilise les fonds mis à sa disposition pour régler un achat à un fournisseur qui un
compte ouvert dans une autre banque, la réserve de la banque A ainsi que le compte de
dépôt seront diminués ( dans notre cas soldés par le même montant).

La situation finale de la banque A peut être résumée comme suit:

Banque A
Actif Passif
Titres - 1000 dhs Dépôt + 1000 dhs
Réserves + 1000 dhs
Crédit + 1000 dhs

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
Le modèle du multiplicateur monétaire

Si le client utilise les fonds mis à sa disposition pour régler un achat à un fournisseur qui un
compte ouvert dans une autre banque, la réserve de la banque A ainsi que le compte de
dépôt seront diminués ( dans notre cas soldés par le même montant).

La situation finale de la banque A peut être résumée comme suit:

Banque A
Actif Passif
Titres - 1000 dhs
Crédit + 1000 dhs

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
Le modèle du multiplicateur monétaire

Dans la même logique, on va supposer que le fournisseur va déposer le montant reçu dans
sa banque B.
Banque B
Actif Passif
Réserves + 1000 dhs Dépôts + 1000 dhs

Si la taux de la réserve monétaire obligatoire est de 10% , la banque B va se retrouver


avec un augmentation de 100 dhs en terme des réserves obligatoires, laissant seulement
900 dhs comme réserves excédentaires.

Comme la banque A, la banque B va convertir l’excédant de réserves (900 dhs) en prêt. La


situation de la banque B sera comme suit:
Banque B
Actif Passif
Réserves + 100 dhs Dépôts + 1000 dhs
Crédit + 900 dhs
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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
Le modèle du multiplicateur monétaire

D’une manière similaire, si le prêt accordé par la banque B est déposé dans une autre
banque C, le bilan de celle-ci se présentera comme suit:

Banque C
Actif Passif
Réserves + 900 dhs Dépôts + 900 dhs

Dans l’ensemble du système bancaire, les dépôts augmentent de 1900 dhs ( 1000 chez la
banque B et 900 chez la banque C).

Banque C
Actif Passif
Réserves + 90 dhs Dépôts + 900 dhs
Crédit + 810 dhs

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
Le modèle du multiplicateur monétaire

Augmentation Augmentation Augmentation


Banques
des dépôts des crédits des réserves

A 0 1 000 0
B 1 000 900 100
C 900 810 90
D 810 729 81
E 729 656 73
F 656 590 66
. . . .
. . . .
. . . .
Ensemble du système
10 000 9 000 1 000
bancaire

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
Le modèle du multiplicateur monétaire

• La banque individuelle ne peut créer des dépôts qu’à la hauteur de ses réserves
excédentaires du fait qu’elle perd la monnaie centrale quand les dépôts créés à
l’occasion des prêts se retrouvent dans d’autres banques;

• Le système bancaire dans sa globalité peut être à l’origine d’une multiplication des
dépôts du fait que lorsqu’une banque perd des réserves excédentaire, une autre banque
les récupère.

Système bancaire
Actif Passif
Titres - 1000 dhs Dépôt + 10 000 dhs
Réserves + 1000 dhs
Crédit + 10 000 dhs

50
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
Le modèle du multiplicateur monétaire

• La multiplication des dépôts qui est générée par l’accroissement des réserves dans le
système bancaire est appréhendée à travers le multiplicateur simple des dépôts ;

• Dans notre exemple, avec une réserve obligatoire de 10%, Le multiplicateur simple des
dépôts est de 10.

• Globalement, le multiplicateur simple des dépôts est égal à l’inverse du ratio de la


réserve monétaire (10 = 1 / 0,1).

• La multiplication des dépôts peut être exprimée comme suit:

➢ ∆D = La variation des dépôts dans le système bancaire;


➢ r = Le taux de la réserve monétaire;
➢ ∆R = La variation des réserves dans le système bancaire.
BANK AL MAGHREB

Refinancement /Placement Interventions


Contrôles
Information

Marché Monétaire =
Banques
 Marché interbancaire
 Marché repo.
Interventions et Refinancement de
Bank Al Maghreb
Dépôts Refinancement • les opérations hebdomadaire
Placements /appels d’offres.
Crédits • les avances et les facilités de
dépôts à 24 heures
• les opérations de swap de change
Entreprise et • Opération d’open market
 Marché des adjudications de bons de
Personnes physiques Achat et vente de
trésor
titres
C.D.V.M  Marché des titres de créances
Règles d’informations et négociables « TCN».
Informations sur
52 manquements constatés de surveillance
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

1. Les outils de la politique monétaire

Selon l’article 2, de la circulaire N°86/G/11 :« Pour la mise en en œuvre des


instruments de la politique monétaire, Bank Al-Maghrib dispose d’un cadre
opérationnel constitué des catégories d’instruments suivantes:

• Les opérations principales;


• Les opération de réglage de fin;
• Les facilité permanentes;
• Les opérations de long terme;
• et les opérations structurelles. »

53
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

1. Les opérations principales:

Les opérations principales sont effectuée chaque mercredi par voie d’appels
d’offres. Elles comprennent les avances à 7 jours et les reprises de liquidités à 7
jours.

• Les opérations à 7 jours sont réalisées sous forme d’opérations de pension


livrées ou de prêts garantis; ces opérations sont réalisées sous forme de
pensions livrées ou de prêts garantis et sont consenties au taux directeur;

• Les reprises de liquidités à 7 jours sont réalisées sous formes de dépôts à


blanc et sont assorties au taux directeur minoré de 50 points de base.

54
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

2. Les opérations de réglage de fin:

Les opérations de réglage de fin prennent la forme d’opérations de pension


livrée ou le cas échéant, de prêts de garantis.

55
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

3. Les opérations de long terme:

Les opérations de long terme sont conduite sous la forme de :


- Pensions livrées;
- Prêts garantis;
- Swaps de change.

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

4. Les opérations structurelles (opérations d’Open Market):

Les opérations structurelles comprennent :


• Les achats ou les ventes de titres émis par le Trésor sur le marché
secondaire;
• L’émission par Bank Al Maghrib de titres d’emprunt négociables et leur
rachat.

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La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

5. Les facilités permanentes:

Les contreparties aux opérations de la politique monétaire peuvent recourir à


leur initiative aux facilités permanentes suivantes:

• Les avances à 24 heures afin de couvrir leurs besoins temporaires de


liquidité. Ces avances sont réalisées sous forme d’opérations de pensions
livrées ou de prêts garantis et sont consenties au taux directeur majoré de
100 points de base;

• Les facilités de dépôts à 24 heures afin de placer leur excédents au jour le


jour. Ces facilités de dépôts se font sous forme de dépôts à blancs et sont
assorties du taux directeur minoré de 100 points de base.

58
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

2. Les pensions

Une pension est une opération par laquelle :

 Un cédant cède, et livre, en pleine propriété des titres, ou des effets


publics ou privés, à un prix convenu et s’engage irrévocablement à les
reprendre à une date et à un prix convenus;

 Le cessionnaire s’engage respectivement et irrévocablement à


rétrocéder les titres à la date et au prix convenus

59
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
2. Les pensions

Cession de
titres Partie B
Partie A
Jour 1 Prêteur de
Emprunteur de
liquidités
liquidités
Prix convenu

Rétrocession de
Partie A titres Partie B
Emprunteur de Prêteur de
Échéance
liquidités liquidités
Prix + Intérêts courus

Économiquement, ces opérations s’analyse donc comme des opérations


de trésorerie, prêts ou emprunts, garanties par des titres.
60
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

2. Les pensions

Rôle des opérations de pension

❖ Une source de financement commode


 Relations établies par certains prêteurs pour la conservation et
le traitement des titres.
 Intervention d’un contrat standardisé qui précise les droits et les
obligations des deux parties.

❖ L’amélioration de la liquidité
 Ils améliorent la liquidité des marchés financiers en facilitant les
ventes à découvert des titres.
 Ils incitent ceux qui ont des titres « inactifs » en portefeuille à les
prêter.

61
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
2. Les pensions
Pour la Banque Centrale, le pensions permettent de:

Agir sur les liquidités

Politique accommodante Politique restrictive


= =
Injecter des liquidités Éponger des liquidités
= =
Prêter des liquidités contre Emprunter des liquidités et
nantissement de titres prêter des titres

L’action de la banque centrale en matière de repo a un impact sur le taux


d’intérêt à court terme.
62
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire

2. Les pensions : (actifs éligibles)

 Peuvent faire l’objet d’une pension les actifs suivant:


o Les titres tels que définis par la réglementation en vigueur:
actions, obligations, bon de trésor….etc.
o Les effets privés : effets de commerce, billets à ordre….etc.
(seuls les établissements de crédits peuvent prendre ou mettre en
pension les effets privés).

 Les titres mis en pension ne doivent pas être susceptibles, pendant


la durée de la pension, de faire l’objet d’un détachement de droit à
dividende ou à intérêt ouvrant droit à un crédit d’impôt ou à une
retenue à la source.

63
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
2. Les pensions : (actifs éligibles)
Opérations apparentées : Les opérations d’achat - rachat
ACHAT / RACHAT PENSION

Achat et revente à des prix Achat et revente au même prix


différents
Taux implicite Intérêts calculés séparément
Vente et rachat purs et simples Vente avec promesse irrévocable de
rachat
Pas de contrat liant les deux Contrat liant les deux transactions
transactions entre elles
Transfert total du droit de Précise les droits et obligations des
propriété du vendeur de titres à deux parties
l’acheteur
Paiement du coupon sur le sous- Paiement du coupon au propriétaire
jacent à l’acheteur du titre initial
Impossible de réévaluer le sous- Le prêteur de fonds peut exiger une
jacent et de faire au besoin un marge initiale
appel de marge
Absence du mécanisme de Mécanisme de compensation avec
compensation avec exigibilité exigibilité anticipée : défaillance
anticipée faute de d’une partie → résilier l’ensemble
documentation adéquate des opérations de pension en cours

Opérations conclues pour un Opérations peuvent être ouvertes ou


terme fixe renouvelables
64 Substitution des titres Possibilité de substituer les titres
impossible
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
2. Les pensions : Exemple1, Mise En Pension
 Le 15/01 La banque A effectue une mise en pension au jour le jour en
contrepartie des titres dont la valeur est de 5 000 000 dhs au taux de
9,875%
Mise en pension taux 9.875%

6042 intérêts sur


1412 valeurs données en 1418 intérêts valeurs données en
1111 BAM
pension courus à payer pension aux jj aux
EC

15/1 MEP 5.000.000 5000000

15/1 intérêts 1372 1372

16/1 5.001.3
5.000.000 1372
remboursements 72

65
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
2. Les pensions : Exemple1, Prise En Pension
 Le 15/01 La banque A effectue une prise en pension pour une durée
de 6 mois en contrepartie des titres dont la valeur est de 20 000 dhs
au taux de 9,375%
Prise en pension à 6 mois taux 9.375%
7034 intérêts sur
1328 intérêts
1322 valeurs reçues valeurs reçues
1111 BAM courus à
en pension à terme en pension à
recevoir
terme
15/1 prêts 20.000 20.000
31/3 arrêtés 396 396
30/6 arrêtés 474 474
15/7
remboursement 20.000 20.943 943
s
15/7 intérêts
73 73
courus juil

66
2. Les pensions : (détermination du taux)
➢ la détermination du taux nécessite avant toute chose
de savoir si la finalité de la transaction est d’emprunter
des liquidités (mise en pension) ou d’obtenir un titre
en particulier (prise en pension).
Taux de la pension

Taux général Taux spécial


= =
Mise en pension Prise en pension

Taux influencé par: Mise en


- qualité des titres pension
- liquidité des titres:
* taille du marché
* taux de roulement sur marché 2°
- maturité de l’opération de pension
- modalités de livraison Prise en pension
- rareté relative du titre convoité
2. Les pensions : (risques associés)

➢ Le risque de contrepartie
➢ Le risque de réinvestissement
➢ Le risque de liquidité sur le marché du collatéral
➢ Le risque du taux d’intérêt
➢ Le risque de levier
➢ Le risque de fraude
➢ Les risques opérationnels
➢ Le risque de changements dans l’environnement réglementaire
ou législatif
➢ L’exposition et la contribution au risque systémique
Le marché interbancaire
 « le marché monétaire interbancaire est le
marché où s’échangent les capitaux à très court
terme entre les banques et institutions
financières afin d’assurer l’équilibre des
trésoreries des établissements bancaires »

69
Le marché interbancaire

 Arbitrage entre les différentes possibilités de


refinancement;

 Deux possibilités : recours aux marché interbancaire ou


le réescompte auprès de BAM;

 Développement du marché interbancaire, car il offre des


conditions plus avantageuses pour les banques.

70
Le marché interbancaire
 Ouvert uniquement aux établissements de crédit.
 Les intervenants sur le marché interbancaire sont les banques,
la Caisse de Dépôt et de Gestion, la Caisse Centrale de
Garantie et Dar-Addamane.
 Formes de transactions :
➢ Les avances en blanc, qui sont des prêts/emprunts de numéraire (ou
espèces) non garantis ( pas de remise de titres en contrepartie) et qui
représentent la plus grande partie des opérations traitées sur le marché
interbancaire,
➢ Les avances garanties : ce sont des opérations de prêt/emprunt garanties
par des titres
➢ Les pensions d'effets : il s'agit d'avances de fonds contre remises d'effets
représentatifs de créances (escompte).
 Durée des transactions : Sur le marché monétaire
interbancaire on distingue des opérations au jour le jour et des
opérations à terme.

71
Le marché interbancaire
 Détermination des taux d'intérêt
Les taux d’intérêt sur le marché monétaire interbancaire marocain (taux
interbancaire) évoluent librement. Les interventions de Bank Al Maghreb,
par injection ou reprise de liquidités excédentaires, visent à maintenir le
taux interbancaire très proche du taux directeur de la banque centrale
(2.25 % en 2017)
Evolution du taux interbancaire
La Banque Centrale et la conduite de la politique monétaire
Les bons de trésor comme
instrument de financement étatique

 Évolution de la dette publique au Maroc

 Caractéristiques de la dette publique interne

 Gestion de la dette publique interne


Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Évolution de la dette publique au Maroc


Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Évolution de la dette publique au Maroc


Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Évolution de la dette publique au Maroc


Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Évolution de la dette publique au Maroc


Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Caractéristiques de la dette interne


Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

▪ La quasi-totalité de la dette publique est constitué de bons de


trésor émis par adjudications.
▪ Les bons de trésor sont libellés en monnaie nationale et sont
assortis de taux fixes.
▪ Les bons à court terme ont été limités à des proportions
moyennes pour éviter les risques d’illiquidité
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

 Les banques et les assurances, communément connues


sont le nom des « institutionnels », sont les principaux
détenteurs de la dette publique interne avec 65% de
détentions par rapport au volume global émis
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

 La dette publique ne constitue pas un risque pour le


système bancaire, les dépôts dont disposent les
banques sont utilisés à hauteur de 80% pour financer le
secteur privé alors que les instruments de la dette
publique représentent environ 20% de leur portefeuille
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique
Volume des transactions fermes sur le marché secondaire des BdT

Les bons de trésor ont considérablement animé le marché


monétaire, cette tendance est due à l’attrait des placements
obligataires en Bdt dans un contexte marqué par des anticipations
baissières sur les taux
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Gestion de la dette interne


Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

L’adoption des adjudications des Bons du Trésor sur le marché monétaire


a pour objectifs :
 Dynamiser le marché monétaire ;

 Stimuler la concurrence entre établissement prêteurs ;

 Réduire, conséquemment, le coût des Bons en pesant sur les taux ;

 Permettre au Trésor d’avoir accès à une source de financement


importante tout en bénéficiant de conditions avantageuses de taux
et de durée ;

 Et plus récemment, encourager les établissements prêteurs à


soumissionner, en rendant, négociables entre eux, les valeurs du
Trésor émises dans le cadre de ces adjudications.
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Les organismes intervenants :

BAM en distingue deux catégories d’établissements admis à


présenter des soumissions
 Ceux qui peuvent formuler les offres pour leur propre compte et
pour celui de leur clientèle (IVT) ;

 Et ceux qui ne sont habilités à soumissionner que pour leur propre


compte.
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Les organismes intervenants :

 Les intermédiaires en Valeurs du Trésor (IVT)


 animer le marché des valeurs du Trésor
 informer et commercialiser les Bons du Trésor auprès de
leur clientèle
 communiquer à la direction du Trésor leurs appréciations
et suggestions relatives aux évolutions de la demande
des Bons.
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Les modalités relatives à l’émission de bons de trésor par voie d’adjudication


sont précisées dans la circulaire N°18/G/2003 de Bank Al-Maghrib du 22/04/2003,
les principaux apports en sont les suivants:

 Toute personne physique ou morale, résidente ou non, peut


soumissionner aux adjudications des bons de trésor (article1) via
des établissements désignés à cet effet, par BAM (article2).

 Les adjudications portent sur des bons qui peuvent être classés par
maturité:
 Les bons à très court terme de 7 à 45 jours;
 Les bons à court terme de 13 semaine 26 semaines et 52 semaines;
 Les bons à moyen terme de 2 ans et 5 ans de durée;
 Les bons à long terme de 10 ans,15 ans, 20 ans et 30 ans.

 Les bons de trésor émis par adjudication sont négociables de gré à


gré sur le marché secondaire (article7) et ils sont inscrits en compte
auprès du dépositaire central au nom des établissements éligibles à
soumissionner en faisant la distinction entre les « avoirs propres » et
les « avoirs clients » (article8).
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

 Hormis les bons à très court terme qui peuvent être émis hors calendrier,
les adjudications des bons du Trésor ont lieu selon la périodicité suivante :
 tous les mardis, dans le cas des bons à 13 semaines, 26 semaines et 52
semaines ;
 le deuxième et le dernier mardi de chaque mois, dans le cas des bons à 2 ans, 5
ans, 10 ans et 15 ans ;
 le dernier mardi de chaque mois, dans le cas des bons à 20 ans et 30ans

 Si le mardi est un jour férié, l’adjudication est reportée au jour ouvrable


suivant.

 Le Ministère des Finances et de la Privatisation se réserve, toutefois, la


possibilité d’annuler des séances prévues au calendrier ou de procéder à
des adjudications supplémentaires. Ces modifications sont annoncées une
semaine à l’avance.
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

 Les soumissions sont reçues par Bank Al-Maghrib qui dresse un tableau
anonyme des offres et le transmet à la Direction du Trésor et des Finances
Extérieures qui fixe le taux ou le prix limite de l’adjudication. Seules les
soumissions faites à un taux inférieur ou égal au taux limite ou à un prix
supérieur ou égal au prix limite sont satisfaites. Les soumissions retenues
sont servies aux taux ou aux prix proposés par les souscripteurs.

 Le règlement des bons souscrits s’effectuera le lundi suivant le jour de


l’adjudication.

 Le Trésor fait connaître ses besoins de financement annuels chaque année


et les fonds qui devront être collectés sur le marché des adjudications,
chaque mois.

 Les résultats des adjudications sont publiés, et le Trésor fait paraître un


rapport annuel sur la gestion de la dette.
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Les modalités et procédures relatives aux soumissions


Les soumissions peuvent être exprimées en taux ou en prix.
 Les soumissions en taux
Pour ces offres, les établissements admis à présenter des soumissions
ont la possibilité de proposer pour chaque catégorie de bons

 Soit un seul montant (avec un seul taux) ;


 Ou encore fractionner leurs propositions en plusieurs
tranches assorties de taux différents.

Les taux doivent ressortir avec deux décimales.


Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Les modalités et procédures relatives aux soumissions

 Les soumissions peuvent être exprimées en taux ou en prix.


 Les soumissions en prix
 C’est le cas lorsque le Ministre des Finances annonces, à
l’avance, son intention d’émettre, en prix, des Bons du Trésor
assimilables.
 Les soumissions sont alors exprimées en prix à deux décimales.

 L’assimilation consiste à rattacher une catégorie de bons à une


ligne d’emprunt présentant les mêmes caractéristiques.
Autrement dit, les nouveaux Bons du Trésor assimilables sont
assorties des mêmes conditions d’échéance et de taux que les
émissions auxquelles ils sont rattachées.
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Exemple « assimilation »
 Le 15 janvier 2007, le trésor a émis des bons à 2 ans de 100 Dh, au
taux nominal de 10% l'an et à échéance du 15 janvier 2009.

 Le 15 juillet 2007, le Trésor peut émettre par assimilation sur cette


ligne des bons à 2 ans, au taux nominal de 10% l'an et à échéance
du 15 janvier 2009.

 Les prix qui seront offerts par les soumissionnaires seront fonction
du taux de rendement escompté. Trois cas de figure peuvent se
présenter:
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Exemple « assimilation »
 Au cas où les taux du marché ne s'écartent pas de 10%,
le soumissionnaire, qui désire placer ses fonds à 10%
par exemple, déterminera son prix comme suit:

10 10  100
  9,09  90,91  100
1  0,10 1  0,102
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Exemple « assimilation »
 Au cas où les taux du marché sont inférieurs au taux de
10%, le soumissionnaire, qui désire placer ses fonds à
8% par exemple, déterminera sont prix comme suit :

10 10  100
  9,26  94,31  103,57
1  0,08 1  0,082
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Exemple « assimilation »
 Au cas où les taux du marché sont supérieurs au taux de
10%, le soumissionnaires, qui désire placer ses fonds à
11% par exemple, déterminera son prix comme suit :

10 10  100
  9,01  89,28  98,29
1  0,11 1  0,112
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Exemple « assimilation »
 La technique d'assimilation permet ainsi de rattacher un titre
nouvellement émis à une ligne d'emprunt initiale présentant les
mêmes caractéristiques (échéance et taux nominal).

 La technique d'assimilation permet d'aligner les conditions des Bons


nouveaux avec celles des anciens. Ces différents titres, en
présentant les mêmes caractéristiques, peuvent favoriser les
transactions sur le marché secondaires et faciliter la gestion de la
dettes publique par le Trésor.
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Procédures de dépôt des soumissions


 Les établissements admis à présenter des soumissions
ou agréés en qualité d’IVT sont tenus de formuler leurs
offres au moyen de bordereaux conformes aux modèles
prévus à cet effet par Bank Al-Maghrib.

 Ces bordereaux établis pour chaque maturité de bons


sont déposés contre récépissé et sous pli cacheté à la
Direction du Crédit de Bank Al Maghrib à Rabat au plus
tard le mardi à 10h30.
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Technique d'adjudication à la Hollandaise


 Ouverture des plis réalisée par BAM, le mardi à 10h30

 BAM récapitulation des offres de souscription dans l’ordre croissant


des taux proposés

 Transmet le tableaux correspondant avec soumissionnaires


anonymes, à la DTFE.

 Le DTFE peut, si les taux lui paraissent excessifs, renoncer à


l’adjudication ou encore fixer un montant supérieur à celui envisagé
lorsque les taux proposés s’avèrent être intéressants.
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Technique d'adjudication à la Hollandaise


 Les différents montants adjugés sont rémunérés au taux proposés par
les souscripteurs et ce, même lorsque ces taux sont inférieurs à celui
retenu par la commission.

 Cette technique correspond à celle dite à la hollandaise dont le


principe consiste à servir les soumissions au prix demandé. Les offres
aux prix les plus élevés seront servies en premier. Celles de niveau
inférieur le sont ensuite, jusqu’à ce que la quantité de titres à émettre
soit atteinte.

 L’adjudication à la hollandaise diffère de la procédure à la française où


les montants adjugés sont rémunérés de manière identique, à hauteur
du taux limite retenu.
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Technique d'adjudication à la Hollandaise


Exemple 1:

Taux d'intérêt 3,50% 3,51% 3,52% 3,53% 3,54%


Banque A 50 50 140 80 30
Banque B 30 80 110 90 20
Banque C 50 90 100 30 50

Sachant que la BC a choisi de distribuer 740 millions MAD, déterminer le


montant de monnaie allouée à chacune des banques ainsi que le taux moyen
de placement de la BC.
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Technique d'adjudication à la Hollandaise


Exemple 1: Corrections

Taux d'intérêt 3,50% 3,51% 3,52% 3,53% 3,54%


Banque A 50 50 140 80 30
Banque B 30 80 110 90 20
Banque C 50 90 100 30 50
TOTAL 130 220 350 200 100
CUMUL 130 350 700 900 1000

La BC ayant décidé d’adjuger 740 millions MAD, elle satisfait entièrement


toutes les offres jusqu’à 3,52%. Le montant cumulé des offres est alors 700.
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Technique d'adjudication à la Hollandaise


Exemple 1: Corrections

Les 40 millions restants seront partagés aux offres à 3,53% dont le montant
total est de 200.

Chaque banque recevra : 40 / 200 = 20% de son offre

• Banque A : 50 + 50 + 140 + (20% × 80) = 256 millions MAD


• Banque B : 30 + 80 + 110 + (20% × 90) = 238 millions MAD
• Banque C : 50 + 90 + 100 + (20% × 30) = 246 millions MAD
740 millions MAD
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Technique d'adjudication à la Hollandaise


Exemple 1: Corrections

Taux d'intérêt 3,50% 3,51% 3,52% 3,53%


Banque A 50 50 140 16
Banque B 30 80 110 18
Banque C 50 90 100 6
TOTAL 130 220 350 40
CUMUL 130 350 700 740

Au Maroc, l’adjudication à la hollandaise s’effectue sur la base de taux


multiples. A cet effet, chaque sera servi par le taux qu’elle a proposé.

Pour la BC, le taux moyen de l’adjudication ) taux multiple est de :


[(130×3,50%) + (220×3,51%)+ (350×3,52%)+ (40×3,53%) ] / 740 = 3,514%.
Les bons de trésor comme instrument de financement étatique

Technique d'adjudication à la Hollandaise


Exemple 1: Corrections

Taux d'intérêt 3,50% 3,51% 3,52% 3,53%


Banque A 50 50 140 16
Banque B 30 80 110 18
Banque C 50 90 100 6
TOTAL 130 220 350 40
CUMUL 130 350 700 740

Si la répartition de la BCE se fait par adjudication « à la française » (à taux


unique) , le taux servi sera le taux marginal de 3,53%.
Le marché des Titres de Créances Négociables

 A coté des Bons du Trésor qui bénéficiaient déjà du


caractère négociable la loi 35-94 a prévu 3 autres titres
de créances négociables à savoir:

 Les certificats de dépôts;


 Les bons des sociétés de financement;
 Et les billets de trésorerie.
Le marché des Titres de Créances Négociables

Caractéristiques générales des TCN

 Les TCN peuvent être définis comme ceux émis sous la forme de
billets ou de bons à échéance, matérialisés par des titres ou
simplement inscrits en compte et qui, sans être cotés en bourse,
confèrent à leur porteur un droit de créance, librement négociable et
portant intérêt.

 La loi 35-94 relative à ces titres a voulu assouplir leur utilisation en


précisant qu'ils doivent faire l'objet d'une inscription en comptes par
l'un des établissements habilités.
Le marché des Titres de Créances Négociables

Caractéristiques générales des TCN

 Pour rendre plus aisées les comparaisons entre les différents titres
de créances négociables et faciliter ainsi l'émergence d'un véritable
marché, les autorités monétaires ont harmonisé les montants
minimums.

 C'est ainsi que le montant minimum a été fixé, par l'arrêté du


Ministère des Finances du 10 juillet 2001 à 100.000 Dh pour les
différentes catégories de titres négociables.
Le marché des Titres de Créances Négociables

Caractéristiques générales des TCN


 La durée des TCN est :

 De 10 jours au moins et de 7 ans au plus pour les certificats de


dépôt;
 De 2 ans au moins et de 7 ans au plus pour les bons de sociétés
de financement;
 De 10 jours au moins et d'un an au plus pour les billets de
trésorerie.
Le marché des Titres de Créances Négociables

Caractéristiques générales des TCN


 La transparence étant l'une des clés qui conditionnent le bon
fonctionnement d'un marché et favorisent sa croissance, c'est dans
ce sens que la loi 35-94 a énoncé dans son article 15 que « les
émetteurs de TCN sont tenus d'établir un dossier d'informations
relatif à leur activité, à leur situation économique et financière et à
leur programme d'émission ».

 Ces informations sont mises à la disposition du public au siège de


l'émetteur et auprès des banques domiciliataires des titres.
Le marché des Titres de Créances Négociables

Les différents TCN


 On peut classer les TCN en 5 catégories principales:

 Les Bons du Trésor négociables « BTN »;


 Les certificats de dépôts négociables « CDN »;
 Les billets de trésorerie;
 Les Bons des sociétés de financement « BSF »;
 Et les titres des créances titrisées.
Le marché des Titres de Créances Négociables

Les Titres de Créances Négociables

Bons de Trésor Autres TCN

Bons de
Billets Certificats Titres de
Sociétés
de trésorerie de dépôts Créances titrisées
de financement
Le marché des Titres de Créances Négociables

1. Les Certificats de dépôt Négociables


La spécificité d'un CDN par rapport à un dépôt à terme classique
réside dans:

 Sa négociabilité : celle-ci, outre l'attrait de liquidité qu'elle


confère, supprime la pénalisation de 2 points qui est
prévue par BKAM en cas d'avance sur Bon de caisse ou
compte à terme.

 Les indications ou précisions portées sur le CDN comme


le montant nominal et le montant augmenté des intérêts à
régler à l'échéance, la date d'émission et d'échéance, et le
taux appliqué peuvent intéresser acheteurs et vendeurs
sur le marché des capitaux.
Le marché des Titres de Créances Négociables

1. Les Certificats de dépôt Négociables


 Émetteurs : établissements bancaires.
 Souscripteurs : toute personne physique ou morale résidente ou
non-résidente.
 Montant unitaire minimum : 100.000 Dh.
 Durée : de 10 jours au moins à 7 ans au plus.
 Taux : librement déterminé, il doit, cependant, être :
 Fixe lorsque la durée des CDN est inférieure ou égale à 1 an, les
intérêts sont alors payables à l'échéance;
 Fixe ou révisable quand la durée des CDN est supérieure à 1
an. Dans ce dernier cas, les intérêts sont payables annuellement
à la date anniversaire du titre ou encore pour la durée restant à
courir lorsqu'elle est inférieure à une année.
Le marché des Titres de Créances Négociables

1. Les Certificats de dépôt Négociables


 Taux :
 La révision du taux s'effectue à la date anniversaire du titre sur
la base des taux moyens mensuels du marché monétaire
interbancaire tels que calculés et publiés par BKAM.

 Négociabilité : sont seules habilités à placer ou à négocier les CDN :


 La CDG;
 Les Banques;
 Et les sociétés de bourse.
Le marché des Titres de Créances Négociables

1. Les Certificats de dépôt Négociables


 Règles d'informations:
Pour les banques émettrices, outre les informations qu'elles doivent
communiquer au CDVM et à BAM avant l'émission ou encore tous
les ans sont en plus tenues de transmettre à la banque centrale,
Direction du crédit et des Marchés des capitaux, hebdomadairement
(tous les mardi) 3 états donnant respectivement :
 Les renseignements relatifs aux souscriptions;

 Les transactions sur le marché secondaire des CDN inscrits


en comptes;
 Les rachats effectués pendant la semaine précédente.
Le marché des Titres de Créances Négociables

1. Les Certificats de dépôt Négociables


 Règles d'informations:

Les informations sur le marché des CDN (volume des transactions,


maturités émises ou négociées, taux de rémunération…) font l'objet
d'un communiqué de BAM qui est largement diffusé aux professionnels
concernés comme aux agences de presse.
Le marché des Titres de Créances Négociables

2. Les billets de trésorerie


La création des billets de trésorerie date de décembre 1986. ils avaient
pour objectifs d'élargir le marché des capitaux et de donner plus de
souplesse au financement des entreprises à travers :

 D'une part, l'atténuation de la pression qui s'exerçait sur les


crédits (alors encadrés) et la mobilisation de l'épargne liquide;

 Et d'autre part, la création des conditions nécessaires à


l'établissement et au développement des relations financières
entre des agents économiques non bancaires.
Le marché des Titres de Créances Négociables

2. Les billets de trésorerie


 Définition
 La loi 35-94 du 26 janvier 1995 les a incorporés et définis en
« titres émis par les personnes morales et les FPCT en
représentation d'un droit de créance portant intérêt pour une
durée déterminée et négociable dans les conditions prévues par
la présente loi ».

 Modalités d'application :
 Entreprises émettrices: toutes personnes morales de droit
marocain à l'exclusion des banques et des sociétés de
financement, ayant 3 ans d'existence au moins et disposant de
fonds propres d'un montant minimal de 5 MDH et appartenant à
l'une des catégories suivantes :
 Les sociétés par actions;

 Les établissement publics à caractère non financier;

 Et les coopératives.
Le marché des Titres de Créances Négociables

2. Les billets de trésorerie

 Souscripteurs : toute personne physique ou morale résidente ou


non résidente.

 Montant unitaire minimum : 100 000 Dh

 Durée : 10 jours au moins à 1 an au plus.

 Taux : librement déterminés mais fixes. Ils peuvent donner lieu à


des intérêts précomptés.

 Domiciliation : obligatoire, auprès des banques, lesquelles doivent


s'assurer préalablement du respect des conditions d'émission.
Le marché des Titres de Créances Négociables

2. Les billets de trésorerie


2.1 Les pratiques de taux sur les opérations à court terme

 Les opérations à court terme dont la durée est inférieure à un an


sont traitées sur la base de taux proportionnel, in fine, 360 jours.
 Les intérêts qui courent sur un nombre Nj de jours (durée de titre),
sont calculés prorata temporis, comme s’ils courraient sur une
fraction T d’années avec T = Nj/ 360; il est à noter que pour le calcul
de Nj , c’est le nombre d’intervalles ou de nuits séparant le jour du
début de celui de la fin de l’opération qui compte (par exemple il y a
1 jour entre le 1et 2 avril);
 Les intérêts peuvent être post comptés ( c’est-à-dire payés à la fin
du terme échu) ou précomptés (c’est-à-dire payés par l’émetteur au
moment de l’émission).
 FT = F0 (1 + rT) avec T = Nj/ 360
Le marché des Titres de Créances Négociables

2. Les billets de trésorerie


 Garantie : les BT peuvent être garantis :
 Soit par des établissement de crédits habilités à délivrer des
garanties;
 Soit par des personnes morales pouvant être admises elles-
mêmes à émettre des BT.

 Négociabilité: sont seuls habilités à placer ou à négocier les BT :


 La caisse de dépôt et de gestion
 Les banques
 Les sociétés de bourse
 Et l'émetteur des BT.
Le marché des Titres de Créances Négociables

2. Les billets de trésorerie

 Règles d'information :
Les émetteurs des BT, outre les informations générales qu'ils
doivent fournir au CDVM et à BKAM, sont tenus de transmettre, tous
les mardi, à l'institut d'émission – Direction du crédit et des marchés
des capitaux – les renseignements relatifs aux souscriptions des BT
effectuées au cours de la semaine précédente.
Le marché des Titres de Créances Négociables

3. Les bons de sociétés de Financement (BSF)

 À l'instar des autres titres de créances négociables, les BSF ont été
créés par la loi 35-94 qui les a défini comme « des titres
négociables, d'une durée déterminée, émis au gré de l'émetteur
en représentation d'un droit de créance, qui portent intérêts ».
Le marché des Titres de Créances Négociables

3. Les bons de sociétés de Financement (BSF)


3.1. Caractéristiques
 Émetteurs : les sociétés de financement dûment autorisées à cet
effet par le Ministre des Finances;

 Souscripteurs: toutes personnes physiques ou morales résidentes


ou non résidentes;

 Montant unitaires minimum: 100 000 Dh;

 Montant maximum des émissions: 50% de l'encours des crédits à


la clientèles que la société émettrice a accordé.

 Durée: de 2 ans au moins à 7 ans au plus;

 Taux: librement déterminés et peuvent être fixes ou révisables.


Le marché des Titres de Créances Négociables

3. Les bons de sociétés de Financement (BSF)


3.1. Caractéristiques
 Les intérêts sont payables annuellement à la date anniversaire du
titre et pour la durée restant à courir jusqu'à l'échéance, lorsque
cette durée est inférieure à une année.

 La révision du taux de rémunération, s'il y a lieu, s'effectue à la date


anniversaire du titre sur la base des taux moyens mensuels du
Marché Monétaire Interbancaire tels que calculés et publiés par
BAM.

 La Domiciliation des BSF est obligatoire auprès des Banques;


celles-ci doivent s'assurer préalablement du respect des conditions
d'émission.
Le marché des Titres de Créances Négociables

3. Les bons de sociétés de Financement (BSF)


3.1. Caractéristiques

 Garantie: les BSF peuvent être garantis par des établissements de


crédit habilités à émettre des TCN et/ou à délivrer de telles sûretés.

 Négociabilité: sont seules autorisées à placer ou à négocier les


BSF:
 La CDG;
 Les banques;
 Les sociétés de financement habilitées à émettre des BSF;
 Et les sociétés de bourse.
Le marché des Titres de Créances Négociables

3. Les bons de sociétés de Financement (BSF)


3.1. Caractéristiques

 Les sociétés de financement, en plus des informations à transmettre


au CDVM et BKAM, elles doivent fournir à BKAM tous les mardi, 3
états donnant respectivement:
 Les renseignements sur les souscriptions effectuées;
 Les rachats des BSF réalisés;
 Ainsi que les transactions sur les BSF opérées sur le marché
secondaire au cours de la semaine précédente.

 Les informations sur le marché des BSF sont ensuite


communiquées par BKAM aux professionnels et associations
concernés ainsi qu'aux agences de presse.
Le marché des Titres de Créances Négociables

Les titres de créances titrisées

 Les besoins en trésorerie des établissements de crédits notamment


pour ceux dont les emplois sont longs et qui trouvent des difficultés
à recueillir des ressources de durées équivalentes et à taux
intéressants ainsi que les nouvelles contraintes des fonds propres
résultant de la mise en œuvre du ratio cooke, ont conduit les
établissements bancaires à une gestion plus dynamique et plus
sélective de leur bilan en transformant une partie de leurs créances
en titres négociables. Cette dernière opération est connue sous le
nome de « titrisation des crédits ».
Le marché des Titres de Créances Négociables

Les titres de créances titrisées


Le marché des Titres de Créances Négociables

Le marché hypothécaire et la titrisation des


crédits

 Titrisation : « l'opération financière qui consiste pour un FPCT à


acquérir des créances d'un ou plusieurs établissements initiateurs
au moyen de l'émission de parts et, le cas échéant, de titres de
créances. »

 Débiteur : le débiteur d'une créance faisant l'objet d'une opération


de titrisation.

 Établissement gestionnaire : toute personne morale chargée de la


gestion d'un FPCT.

 Établissement dépositaire : toute personne morale chargée de la


garde des actifs d'un FPCT.
Le marché des Titres de Créances Négociables

Le marché hypothécaire et la titrisation des


crédits

 Établissement initiateur : personne qui veut se départir de


créances, en tout ou en partie, dans le cadre d'une opération
de titrisation.

 Le FPCT : est une copropriété qui a pour objet exclusif


d'acquérir des créances d'un ou plusieurs établissements
initiateurs, au moyen de l'émission de parts, et le cas
échéant, de titres de créances.

 Le FPCT ne constitue pas une société civile ou commerciale,


ou une société en participation.

 Un FPCT est constitué à l'initiative d'un établissement


gestionnaire et d'un dépositaire.
Le marché des Titres de Créances Négociables

Les titres de créances titrisées


Le marché des Titres de Créances Négociables
FPCT (établissement gestionnaire
dépositaire)
(2)
Cession des Règlement du prix
crédits et des de cession des
Paiement du débiteur garanties reçues créances titrisées
(principal + intérêts) par remise d'un
moyennant une bordereau
commission de
gestion

Établissement de crédit cédant


(initiateur)

(1)
Transfert de la
gestion du
recouvrement Remboursement Prête au débiteur
(après notification Principal + intérêts (crédits)
par simple lettre
au débiteur)

Emprunteur (débiteur)
Le marché des Titres de Créances Négociables
Contrôle des
transactions sur les
Marché secondaire titres de créances
négociables
(4)

Ventes de parts Achats de parts CDVM


BAM

Souscripteurs
(porteurs de parts ou d'obligations)
(3)
Transfert de la CDVM
gestion du
recouvrement Émission de parts Agrément du
Paiement
(après notification ou d'obligations sur FPCT et de son Rating
des titres
par simple lettre créances titrisées règlement
au débiteur)

FPCT (établissement gestionnaire


dépositaire)
Le marché des Titres de Créances Négociables
Les surdimensionnements et les garanties des
émissions de titrisation

Les surdimensionnements et les garanties renforcent, en fait, la


sécurité liée aux parts et obligations émises par le FPCT et peuvent se
présenter sous plusieurs formes :

 La technique des parts subordonnées;


 Les surdimensionnements en volumes;
 Le surdimensionnement en taux ou marge d'intérêt;
 Les garanties spécifiques.
Le marché des Titres de Créances Négociables

La technique des parts subordonnées


Elle consiste à soutenir l'émission par la création de parts spécifiques:

 Les parts « sénior » qui sont destinées aux souscripteurs du


FPCT et qui ont la priorité sur les paiement des échéances et
sur les remboursements anticipés.

 Les parts dites « junior » qui sont acquises par l'établissement


de crédit initiateur lui-même ou par un organisme jouant le rôle
de soutien et dont le remboursement est subordonné au
paiement préalable des parts « senior » prioritaires.
Le marché des Titres de Créances Négociables

Les titres de créances titrisées


Le marché des Titres de Créances Négociables
Exemple
Si le cédant souhaite titriser 200 millions de dirhams, le FPCT de
l'opération peut subdiviser ce montant à sa discrétion et vendre 180
millions senior et 20 millions junior. Plusieurs cas de figure peuvent être
envisagées:
 Les défaillances sont de 6 millions de dirhams : dans ce cas les
parts senior seront servis à 180 millions et les parts junior à 14
millions seulement;
 Les défaillances sont de 20 millions: dans cette situation seules
les parts senior seront remboursées;
 Le non-paiement est de 23 millions, dans ce cas les parts
seniors sont affectées de -3 millions, les parts juniors ayant
supportées l'intégralité de leur montant.
Le marché des Titres de Créances Négociables
Les surdimensionnements en volumes
 Ils peuvent comporter l'obligation pour un établissement de crédit
cédant de remplacer les créances douteuses, litigieuses ou
défaillantes par des créances plus saines;

 Ou encore une cession additionnelle de créances qui correspond à


un surplus de sécurité au profit du FPCT jusqu'au dénouement final
des opérations.
Le marché des Titres de Créances Négociables

Exemple
 Pour une titrisation de créance de 200 millions de dirhams,
l'établissement de crédit va céder 220 millions dont 20 serviront à la
couverture des risques d'impayés.

 Supposons que les défaillances soient de 8 millions, le FPCT prend


ce montant sur les 20 millions de sécurité et restitue au cédant les
12 millions à la fin des opérations.
Le marché des Titres de Créances Négociables
Les surdimensionnements en taux ou en
marge d'intérêts

 Ces surdimensionnements permettent à FPCT de bénéficier


de l'intégralité des marges sur intérêts (déduction faite des
frais de gestion) jusqu'au dénouement final des opérations.
Le marché des Titres de Créances Négociables

Exemple
 Si l'on prend des crédits immobiliers ayant un taux de 14% -
les parts du FPCT sont offertes à 10% - les frais de gestion et
de couverture des risques sont de 1,50%. La marge générée
par cette différence de taux après déduction des frais soit
2,50% demeurera dans le FPCT pour couvrir d'éventuels
impayés et ce, jusqu'au dénouement final des opérations – le
montant éventuel qui reste en reliquat sur cette marge à la
liquidation du FPCT est restitué à l'établissement cédant.

 Sur cette opération de titrisation, le principal avantage de


l ›établissement de crédit cédant réside dans la trésorerie qu'il
obtient à travers la cession d'une partie de ces créances.
Le marché des Titres de Créances Négociables

Les garanties spécifiques


Le FPCT peut aussi :
 Être garanti auprès d'une compagnie d'assurance : il convient de
noter que cette garantie est souvent assortie d'une franchise.

 L'établissement de crédit peut, bien entendu, garantir lui-même


l'émission : ce procédé est contestable car les crédits par
signature sont également assujettis au ratio Cooke
Le marché obligataire

1. Le marché obligataire
 Les obligations sont des titres négociables qui matérialisent une part
d’un emprunt de la société émettrice.

 Une obligation est un titre de créance qui donne lieu à des paiements
d’intérêts (ou coupons) et, quand elle est appelée à remboursement, à
un remboursement du principal.

 Les obligations peuvent être émises par l’Etat, les sociétés par actions
et par d’autres personnes morales telles que les collectivités publiques,
établissements publics…

 L’emprunt obligataire est parfois assorti d’un privilège (ou d’une sûreté)
constitué soit d’une garantie réelle (hypothèque ou nantissement, dite
« collateral » en anglais) soit d’une garantie personnelle (aval ou
caution de la part d’un tiers, par exemple l’Etat).
Le marché obligataire

2. Caractéristiques financières
 La valeur nominale: elle représente le capital emprunté. Elle sert de base pour le
calcul du coupon.
Coupon = i × Vn

 Prix d’émission: C’est le prix que la société va percevoir de la part du souscripteur.


Il peut être égale à la valeur nominale et dans ce cas, on dit que l’emprunt est « émis
au pair »; dans la pratique, il est souvent inférieur « en dessous du pair » la
différence constitue « une prime d’émission ».

 Le taux nominal: appelé également (taux facial), représente le taux utilisé pour le
calcul des intérêts (ou coupons).

 La valeur (ou prix) de remboursement: est le prix payé par l’émetteur au détenteur
du titre, au moment du remboursement du titre. Il peut être égale à la valeur nominale
ou supérieur. La différence constitue une prime de remboursement.

 Date de jouissance: est la date à laquelle les intérêts commencent à courir


Le marché obligataire

La syndication
 La syndication est la méthode utilisée pour tous les émetteurs
autres que l’Etat. Pour émettre un emprunt obligataire, les sociétés
font appel aux banques qui, grâce à leurs réseaux de guichets,
favorisent la diffusion de titres moyennant des commissions.

 La banque de l’entreprise peut être choisie comme chef de file d’un


syndicat d’émission (groupe d’établissement bancaires) qui facilite
le placement des titres.

 Lebanquier chef de file de la syndication doit publier la note de


crédit qui influence fortement les investisseurs
Le marché obligataire

La syndication
Le syndicats d’émission peuvent s’organiser selon les modalités
suivantes :

 Syndicat de placement: les banques assurent le placement des


obligations auprès du public en jouant le rôle d’intermédiaire;

 Syndicat de prise ferme: la banque va souscrire l’ensemble des


titres qu’elle se charge de placer ultérieurement;

 Syndicat de garantie: la banque s’engage à souscrire aux titres


qu’elle n’arrivera pas à placer en tant qu’intermédiaire.
Le marché obligataire

3. Evaluation des obligations

Valeur nominale

Aujourd’hui N

Evaluation
des
t n


Obligations Valeur Nominale
Valeur de l' obligation 
à Coupon (1  r) t
t 1
zéro
Le marché obligataire

3. Evaluation des obligations


Valeur nominale
C C C C C C C

Aujourd’hui N

Evaluation
des t n

 (1  r )
Coupon Valeur Nominale
Obligations Valeur de l' obligation  
t 1
t
(1  r ) n
à Coupon
périodique

Application
Le marché boursier

152
Les premières introductions
Nombre Val, nom.
Date Cours
Valeurs titres en franc
d'introd. d’introd
introd. marocain
Anciens Ets buissons 07/11/29 12000 25 7
Comptoir français au 07/11/29 14000 500 -
Maroc
Vigie marocaine 07/11/29 5000 100 -
Comptoir des mines et 07/11/29 10000 500 -
des grands travaux du
Maroc
Ateliers et magasins du 07/11/29 2400 500 525
Sebou
Cie des tramways et 07/11/29 30000 100 110
autobus de Casa
Sud auto 07/11/29 10000 100 160
Établissements Henri 07/11/29 3600 500 1400
Bernard
Marocaine 07/11/29 10000 100 275
d'automobiles
Cie générale de transport et de tourisme au Maroc 07/11/29 80000 250 1000

153
Historique de la BVC
 La Bourse de Casablanca a initié, le 07 novembre 1929, sa
première séance de cotation. En 80 années d'existence, l'institution
a connu trois importantes réformes.

 La première, en 1948, a attribué à la Bourse de Casablanca la


personnalité morale. La seconde, en 1967, a permis de la
réorganiser, juridiquement et techniquement, et de la définir comme
un établissement public.

 Enfin, en 1993, la promulgation d'un ensemble de textes de loi


portant réforme du marché financier, a doté la Bourse de
Casablanca du cadre réglementaire et technique nécessaire à son
émergence.

154
Historique de la BVC
 SEPTEMBRE 1993
 Promulgation de trois textes de loi sur le marché financier :
 Dahir portant loi n°1-93-211 relatif à la Bourse des Valeurs.
 Dahir portant loi n°1-93-212 relatif au Conseil Déontologique des
Valeurs Mobilières et aux informations exigées des personnes
morales faisant appel public à l'épargne.
 Dahir portant loi n°1-93-213 relatif aux Organismes de Placements
Collectifs en Valeurs Mobilières.
 AOÛT 1995
 Création de la Société de la Bourse des Valeurs de
Casablanca "SBVC".

155
Historique de la BVC
 JANVIER 1997
 Promulgation de la loi n° 34-96 modifiant et complétant le dahir
portant loi n° 1-93-211 relatif à la Bourse de Casablanca.
 Promulgation de la loi n° 35-96 relative à la création d'un dépositaire
central et à l'institution d'un régime général de l'inscription en
compte de certaines valeurs.
 MARS 1997
 Démarrage du Système de Cotation Électronique.
 OCTOBRE 1998
 Démarrage de l'activité du dépositaire central Maroclear.
 NOVEMBRE 1998
 Mise en place du Marché Central et du Marché de Blocs en
remplacement du Marché Officiel et du Marché des Cessions
156
Directes.
Historique de la BVC
 DÉCEMBRE 2000
 La SBVC devient " la Bourse de Casablanca", Société Anonyme à Conseil
de Surveillance et Directoire, conformément à la nouvelle loi sur la S.A, et
obéit à un cahier des charges.
 JANVIER 2001
 Délocalisation de la négociation électronique dans les locaux des sociétés
de bourse.
 MAI 2001
 Réduction du délai de dénouement théorique des opérations réalisées en
bourse de J+5 à J+3.
 JANVIER 2002
 Lancement des nouveaux indices de la Bourse de Casablanca :MASI®,
MADEX®, indices sectoriels, indices de rentabilité et indices en devises.

157
Historique de la BVC
 MARS 2002
 Démarrage du système de garantie de bonne fin des opérations boursières.
 Suppression de la cote de la Bourse de Casablanca du Marché des Pièces
d'Or.
 AVRIL 2004
 Entrée en vigueur de la loi 52-01 amendant le dahir n° 1-93-211 relatif à la
Bourse des Valeurs, simplifiant les conditions d'introduction en bourse et
mettent en place 5 marchés de cotation: 3 marchés actions, le marché des
obligations et le marché des fonds.
 DÉCEMBRE 2004
 Adoption de la capitalisation boursière flottante dans le calcul des indices.
 Amendement du Règlement Général.

158
Historique de la BVC
 JANVIER 2005
 Application de nouveaux critères de séjour à la cote.
 MAI 2007
 Promulgation des nouvelles lois relatives au dahir portant loi n°1-93-211
relative à la Bourse des Valeurs, la loi n°1-93-212 relative au Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières et aux informations exigées des
personnes morales faisant appel public à l’épargne et la loi 26-03 relative
aux offres publiques.
 JUIN 2007
 Promulgation de l'arrêté du ministre de l'Economie et des Finances n°1137-
07 ayant modifié l'article 3.7.8 du Règlement Général de la Bourse des
Valeurs.
 AOÛT 2008
 Publication de l'arrêté du Ministre de l'Economie et des Finances n° 1268-
08 ayant approuvé le Règlement Général de la Bourse de Casablanca.

159
Fonctionnement de la BVC
BVC

Marché central Marché de blocs

1er 2nd 3ème Marché décentralisé et délocalisé


compartiment compartiment compartiment Marché de gré à gré
Fonctionnement de la BVC
 La Bourse de Casablanca dispose de deux marchés ; le
marché central et le marché de blocs.

 Ces deux marchés, avec le système de cotation


électronique, font partie de la nouvelle architecture de la
Bourse et se substituent respectivement au marché de la
criée et à celui des cessions directes.
Marché central
 Marché centralisé, gouverné par les ordres et animé
par les sociétés de bourse. C'est aussi un marché
informatisé, dans lequel certaines valeurs sont cotées au
continu et d'autres au fixing.

 Gouverné par les ordres Marché où les ordres d'achat


et de vente des investisseurs sont directement
confrontés ;
Marché central
 Centralisé : Tous les ordres sont transmis au même
endroit où s'effectuent les échanges (l'ordinateur
central). La centralisation se traduit par l'existence d'un
seul prix de transaction au même moment pour un titre
déterminé : c'est le prix d'équilibre entre offre et
demande de titres ;

 Animé par les sociétés de bourse La loi du 21


Septembre 93 a habilité seules les sociétés de bourse à
exécuter les transactions sur valeurs mobilières

163
Les marchés de cotation
 En vertu des nouvelles dispositions de la
loi 52-01, la Bourse de Casablanca
dispose, depuis le 26 avril 2004, de 5
marchés de cotation à savoir ;
 Trois
Marchés Actions.
 Un Marché Obligataire.
 Un Marché des Fonds.

164
Marché de blocs
ACHAT VENTE
Qté Qté Qté Qté
Prix Prix
Totale montrée montrée Totale
100 100 102 104 10 100
220 220 101 104 23 23
560 60 101 105 102 230
1000 680 100 106 100 100
105 105 99 109 82 82
111 111 98 110 912 1000
85 85 97 111 77 77

La taille de bloc étant de 1000, les ordres d'achat puis de vente sont cumulés pour une
somme totale de 1000 titres, en partant de la meilleure limite d'achat et de vente.

Achat : ((100*102)+(220*101)+(60*101)+(620*100))/1000 = 100,48

Vente : ((10*104)+(23*104)+(102*105)+(100*106)+(82*109)+(605*110))/1000=
100,23
165
Marché de blocs

Les opérations doivent:


 Porter sur un nombre de titres au moins égal à la
taille minimum de blocs (TMB), définie par la bourse
de Casablanca pour chaque valeur par référence au
volume de transactions historiques ;

 Etreconclues à un cours inclus dans la fourchette


moyenne pondérée (FMP) des prix issus de la feuille
de marché.

166
Marché de Blocs
 La FMP de chaque valeur est calculée:
 automatiquement en temps réel pour les valeurs
cotées en continu tout au long de la séance,

 et à l'ouverture pour celles cotée au fixing.

 l’identité des parties au contrat n’est pas


déclinée par opposition à la transparence qui
sévit sur le marché central

167
Conditions d’introduction
1er 2nd 3ème
Désignation
compnt compnt compnt
Min 5 MDH
Minimum Minimum Réaliser une aug de k d’un
Capital social libéré
15 MDH 10 MDH min de 3 MDH

40% du k sl dont 50% au


moins doit provenir de
l’aug du k
Diffusion des titres Au moins Au moins
dans le public Engagement des
20% du k 15% du k
actionnaires à conserver,
5 ans, 60% des A°
détenues.

168
Conditions d’introduction

Désignation 1er compnt 2nd compnt 3ème compnt


Titres de capital Titres de capital
Titres éligibles Titres de capital

Entièrement libéré Entièrement libéré


K social Entièrement libéré

Diffusion des •Titresd’un mtt d’au


•Titresd’un mtt d’au •Titresd’un mtt d’au
titres dans le moins 75 MDH
moins 25 MDH moins 10 MDH
public ou mtt min •Un nbre min de
de titres •Un nbre min de •Un nbre min de 30.000
250.000 titres.
100.000 titres. titres.

169
Conditions d’introduction
Désignation 1er compnt 2nd compnt 3ème compnt

Capitaux Avoir des capitaux Avoir réalisé au Les actionnaires


propres ou d’un min de 50 MDH cours du dernier détenant la majorité
chiffre d’affaire exce , un CA min de des A° doivent les
50 MDH conserver pr 3 ans.
Exercices •3 derniers exces; •2 derniers exces; •dernier exce avt la
certifiés •Les e/ses ayant des •Avoir conclu avec demande d’admission;
filiales doivent une société de • Avoir conclu avec une
présenter des cptes bourse une société de bourse une
consolidés selon la convention d’une convention de 3 ans pr
législation en vigueur année pour la préparation des
ou à défaut selon les l’animation du docts d’info du public
normes inter. marché de ses titres et pr l’animation de
ses titres.

170
Les méthodes de cotation
Sur le Marché Central, les valeurs mobilières sont
négociées en fonction de leur liquidité :
 Les valeurs moins liquides sont cotées au fixing ;

 Lesvaleurs moyennement liquides sont cotées


au continu.

La répartition des valeurs entre chaque mode de cotation est


déterminée par la Bourse de Casablanca.

171
La séance de cotation au fixing

 La pré-ouverture :
 Pendant cette phase, les ordres introduits, par les sociétés de
bourse, sur le système de cotation électronique sont
automatiquement enregistrés dans la feuille de marché sans
provoquer de transactions.

 L’ouverture :
 A l’heure de l’ouverture, le système de Cotation Electronique
confronte, pour chaque valeur, les ordres présents sur la feuille
de marché. Si cette confrontation le permet, un cours d’ouverture
est dégagé donnant lieu à l’échange d’un maximum de titres.
En fonction du degré de liquidité, plusieurs ouvertures peuvent être
programmées par jour de bourse.

172
La séance de cotation en continu
 Elle concerne les valeurs liquides. Elle comprend cinq
phases. En plus de la pré-ouverture et de l’ouverture, la
séance de cotation au continu inclut :

 La séance : Durant cette phase, tout ordre introduit dans le


Système de Cotation Electronique peut instantanément
engendrer une ou plusieurs transactions, à condition que le
marché le permette. Ainsi, les valeurs qui sont cotées au continu
peuvent être traitées à plusieurs cours pendant la même séance
de cotation.

 La pré- clôture : Les ordres s’accumulent sur la feuille de


marché sans provoquer de transactions.

173
La séance de cotation en continu
 La clôture : A l’heure de la clôture, le Système de Cotation
Electronique confronte, pour chaque valeur, les ordres présents
sur la feuille de marché. Si cette confrontation le permet, un
cours de clôture est dégagé.

 La cotation au dernier cours (TAL) : Durant cette phase, il est


possible de saisir des ordres et de les exécuter au dernier cours
traité, ou à défaut au cours de référence et à ce cours
seulement.

174
La cotation sur le Marché Central

Horaire
Phase
Action en mode Action en mode
Obligation
Continu fixing

Début de séance/Pré-ouverture 09h00 09h00 09h00

1ère ouverture 09h30 11h00 14h30

2ème ouverture - 13h00 -

3ème ouverture - 15h00 -

Pré-clôture 15h20 - -

Clôture 15h30 - -

Cotation au dernier cours 15h30-15h40 - -

Fin de séance 15h40 15h30 15h30


Les horaires de cotation

 Les groupes retenus pour la cotation des


valeurs sont :
 Groupe 01 : Actions cotées en continu.
 Groupe 03 : Actions cotées au multifixing.
 Groupe 06, 07 et 08 : Obligations cotées au fixing.
 Groupe 11 : Lignes secondaires rattachées aux
valeurs du Groupe 01 cotées aux fixing.
 Groupe 13 : Lignes secondaires rattachées aux
valeurs du Groupe 03 cotées au fixing.

176
Intervenants sur le marché boursier

Intervenants sur le marché


 Autorité Marocaine du Marché de Capitaux (AMMC)

 Société de la Bourse de Casablanca

 Sociétés de Bourse

 Dépositaire Central (Maroc Lear)

177
Intervenants sur le marché boursier

AMMC/ CDVM
 Etablissement public doté de la personnalité
morale et de l’autonomie financière. Sous la
tutelle du Ministère des finances. Il est chargé
d’assurer la protection de l’épargne investie en
valeurs mobilières en veillant à la transparence et
à la sécurité des marchés portant sur ces titres

178
Intervenants sur le marché boursier

AMMC/ CDVM
 Administré par un Conseil d’Administration
composé du :
 Président représenté par le premier ministre ou l’autorité
gouvernementale déléguée
 Ministre du Finances ou son représentant
 Ministre de la justice ou son représentant
 Gouverneur de BAM ou son représentant,
 Trois personnalités désignés par le ministre des finances pour
un mandat de 4 ans renouvelable une fois

179
Intervenants sur le marché boursier

AMMC/ CDVM
 Les ressources du CDVM sont constituées de :
 Dotations et subventions de l’Etat ;
 Produit de la commission perçue à l’occasion des
demandes de visas sur les notes d’information des
personnes morales faisant appel public à l’épargne

 Produit de la commission annuelle sur l’actif net des


OPCVM dont le taux est plafonné à 0.1%

180
Intervenants sur le marché boursier

SBVC
 Statut juridique La société gestionnaire de la Bourse de
Casablanca est une société anonyme privée. Elle est
passée d'un statut d'établissement public à celui de
société privée dans le cadre d'une concession
approuvée par le Ministère des Finances

 Capital social: Il est à noter que le capital minimum de


la SBVC est fixé par le Ministre des Finances à 10 000
000 Dhs. Ce capital se monte à 13.546.000 distribué en
parts égales entre les différentes sociétés de bourse de
la place qui sont au nombre de 12. Dans le cas d'un
retrait d'une société de bourse, la quote-part de la
société retirée est répartie en parts égales entre les
autres sociétés de bourse qui sont tenues de les
racheter.

181
Intervenants sur le marché boursier

SBVC
 Dans le cas contraire, c'est à dire
l'adjonction d'une nouvelle société de
bourse, le capital de la SBVC est
augmenté du montant apporté par celle-ci.
Les prix de souscription ou de rachat étant
fixés par le CDVM.

182
Intervenants sur le marché boursier

Mission de la SBVC
 Gérer la bourse
 Prononcer l'introduction des valeurs leur radiation
Veiller à la conformité des opérations effectuées par
les sociétés de bourse au regard des lois et
règlement applicables à ces opérations
 Porter à la connaissance du CDVM toutes
infractions qu'elle aura relevées dans l'exercice de
sa mission
 Suspendre la cotation d'une ou de plusieurs valeurs
mobilières

183
Intervenants sur le marché boursier

Mission de la SBVC
 Suspendre la cotation d'une ou de plusieurs valeurs
mobilières lorsque les jours de celle-ci connaissent
pendant une même séance de bourse une variation à la
hausse ou à la baisse excédant un seuil de 10% fixé par
le Ministère des Finances

 Suspendre momentanément l'accès d'une société de


bourse au marché si les agissements de celle-ci sont de
nature à mettre en cause la sécurité et l'intégrité du
marché. Elle alerte alors le CDVM qui doit statuer dans
un délais de 2 jours de bourse et en informe
l’Association Professionnelle des Sociétés de Bourse

184
Intervenants sur le marché boursier

Mission de la SBVC

 Veiller au respect de la procédure de déclaration de franchissement


des seuils(5%, 10%, 20%, 50%, 66,66%) par les actionnaires de
sociétés cotées.

 Prendre toutes dispositions utiles à la sécurité du marché et intervenir


notamment en limitant les positions d'un opérateur sur un titre donné, si la
situation du marché sur ce titre l'exige. Elle motive ses décisions et en
informe le CDVM

185
Intervenants sur le marché boursier

Mission de la SBVC
 Annuler un cours coté et en conséquence l'ensemble des
transactions effectuées sur ce cours ou encore annuler une
transaction

 Enregistrer les transactions portant sur les valeurs mobilières le jour


même de ces opérations

 Organiser les séances de compensation - livraison et de règlement


des titres.

186
SDB

 Monopôle de l'intermédiation en bourse.


 Leur objet principal
 exécution des transactions sur titres.
 placement de titres émis
 garde des titres,
 gestion des portefeuilles de valeurs en vertu d'un mandat,
 conseil clientèle pour l'acquisition ou l'aliénation de valeurs
mobilières.

187
Intervenants sur le marché boursier

Dépositaire central
Exerce les missions suivantes :
 Opère tous virements entre les comptes courants sur instruction
de ses affiliés, soit directement, soit dans le cadre d'un
processus de règlements contre livraisons de titres, et
concomitamment aux livraisons des titres . Ces règlements
s'effectuent dans les C/C espèces ouverts au nom des affiliés de
Bank Al Maghreb ;

 Met en œuvre toutes procédures en vue de faciliter à ses affiliés


l'exercice des droits et l'encaissement des produits qu'ils
génèrent

 Exerce les contrôles sur la tenue de la comptabilité titres des


teneurs de compte et vérifie en particulier les équilibres
comptables, dans le cadre de régime général de l'inscription en
compte.

188
Intervenants sur le marché boursier

Dépositaire central
 Il assure toutes activités connexes permettant
de faciliter la réalisation de ses missions et
notamment la codification des valeurs admises à
ses opérations.
Le dispositif réglementaire régissant les sociétés de bourse
La transmission des ordres : circuit des ordres

Bourse

Client Client
Ordres propres
Ordre

Ordres
clients
Ordre
Client
Ordre

Sociétés de bourse Banques


Collecte Carnet d’ordres Collecte
Conserve Conserve
Exécute
Le dispositif réglementaire régissant les sociétés de bourse
La transmission des ordres : circuit des ordres

 Les ordres reçus par téléphone par la société de bourse sont


systématiquement enregistrés.
 Immédiatement après la réception d’un ordre téléphonique, la société de
bourse procède à l’établissement d’une fiche d’ordre et ce, quelle que soit la
catégorie du donneur d’ordres, qu’il s’agisse d’un client géré, d’un client non
géré, d’un membre du personnel, ou de la société de bourse pour son
compte propre. La fiche d’ordre doit être horodatée dès son établissement
par la société de bourse. La fiche d’ordre doit contenir, outre les mentions
énumérées à l’article 4 ci-dessus, l’identifiant du preneur d’ordres.
 Tout ordre écrit reçu par la société de bourse ou par le collecteur d’ordres
doit contenir la signature du donneur d’ordres. Cette disposition s’applique
également lorsque le donneur d’ordres est mandataire, membre du personnel
ou une personne habilitée à initier des opérations de contrepartie
 Tout ordre reçu doit être horodaté dès sa réception par la société de bourse
ou le collecteur d’ordres.
Le dispositif réglementaire régissant les sociétés de bourse
La transmission des ordres : circuit des ordres

 Lorsque la société de bourse reçoit un carnet d’ordres d’un collecteur


d’ordres, elle doit l'horodater dès sa réception au même titre que n’importe
quel ordre reçu directement par elle.

 Tous les ordres de la journée, qu’ils soient exécutés ou non, doivent être
consignés par la société de bourse dans un registre mis à jour
quotidiennement.

 La société de bourse a la faculté d’exiger, à tout moment, la transmission


d’ordres par écrit ou la confirmation écrite d’un ordre reçu par tout autre
moyen.

 A défaut d’enregistrement téléphonique, le collecteur d’ordres qui reçoit un


ordre par téléphone doit exiger une confirmation écrite du client.

 Quel que soit le support de l’ordre, la société de bourse ou le collecteur


d’ordres s’assurent que l’ordre est transmis par le client ou la (les)
personne(s) habilitée(s) à le représenter.
Organisation générale du marché boursier
LE SYSTÈME
MARCHÉ BOURSIER
DE DOUNEMENT
MAROCAIN

Le règlement/livraison des titres

Le système de dénouement des transactions est basé sur la simultanéité de la livraison


des titres contre le règlement des espèces. Cette condition est couplée au respect d'un
délai de place normalisé. Il s'agit de la durée qui sépare la date de la transaction de
celle de son dénouement théorique, c-à-d, la réception effective des espèces et la
livraison des titres en contrepartie et inversement. Elle est fixée à 3 jours de bourse
ouvrables depuis mai 2001.

Les filières du système de règlement/livraison

• La filière Ajustement qui enregistre et contrôle les ajustements des transactions par
les dépositaires sur la base des avis d'opéré produits par les sociétés de bourse à
l'occasion de chaque exécution en bourse.

• La filière Bourse assure le traitement des transactions initiées par les sociétés de
bourse sur les marchés organisés par la Bourse de Casablanca.

• La filière Dénouement assure simultanément la livraison des titres contre le règlement


des espèces après vérification des provisions des intermédiaires.
LE SYSTÈME
MARCHÉ BOURSIER
DE DOUNEMENT
MAROCAIN

Le schéma de dénouement
Client

De J Instruction d’ordre
à J+1
Transmission d’ordre
à
Bourse de
9h00 Société de Bourse
Casablanca
Exécution d’ordre

Confirmation
d’exécution d’ordre Maroclear
De J+1 à
9h00 à J+2 Confirmation de
à 14H00 Confirmation d’exécution provisions titre ou
d’ordre espèce chez le client
Dépositaires
(SGMB, ATW,
etc=

Dénouement des opérations


De J+2 à
14H00 à
J+3 à 13H00 Maroclear
III. Les ordres
1. Types d’ordres

Au marché

Types d’ordres À la meilleure limite

À un cours limité

A déclenchement
III. Les ordres
1. Types d’ordres

A. au marché

Particularités Pas d’indication de prix


Prioritaire sur tous les ordres

Exécution totale: au cours d’ouverture

A l’ouverture Exécution partielle valeur réserve

Aucune exécution

Exécution totale: Exécuté face aux limites opposées jusqu’à


épuisement de la Quantité
En séance Exécution partielle: solde affiché sans indication de prix

Aucune Exécution: ordre affiché sans indication de prix

Type d’ordre interdit en clôture et en phase de négociation au dernier cours


III. Les ordres
1. Types d’ordres

A. au marché

A l’ouverture EQDOM Ouverture programmée

Quantité Prix Prix Quantité Quantité Prix Prix Quantité

1000 ATP 1601 250 651 ATP


1602 99

Pas d’exécution complète donc réservation et programmation d’une deuxième ouverture:


CTO alors calculé et exécution de 349 titres (250+99) à 1602.
III. Les ordres
1. Types d’ordres

A. au marché

En séance

Cas 1: ordre ATP entrant CGI

Quantité Prix Prix Quantité Quantité Prix Prix Quantité

40 ATP 1220 10 10 ATP


1221 20

10 titres à 1220
20 titres à 1221
III. Les ordres
1. Types d’ordres

A. au marché

En séance

Cas 2: existence d’un ordre ATP sur la feuille CGI

Quantité Prix Prix Quantité Quantité Prix Prix Quantité

10 ATP 1200 10 10 1220


10 1220

Transaction à 1221
III. Les ordres
1. Types d’ordres

B. A la meilleure limite

Particularités Pas d’indication de prix « ouv »


Prioritaire/ ordres limités

Exécution totale au cours théorique d’ouverture

A l’ouverture Exécution partielle: part non exécutée affichée au


Cours d’ouverture

Exécution au cours de la meilleure limite opposée seulement

Exécution partielle: part non exécutéeordre limité au


En séance Cours de l’exécution partielle

Aucune exécution: soit gel-limite opposée dépasse


les Seuils, soit rejet de l’ordre -- inexistence d’ordres
du coté opposé
Type d’ordre interdit en phase de clôture et de négociation au dernier cours
III. Les ordres
1. Types d’ordres

B. A la meilleure limite

En pré-ouverture

Cas 1: Exécution partielle

A l’ouverture

Quantité Prix Prix Quantité Quantité Prix Prix Quantité


40 1700 Ouv 150 1689 110
1690 55 1690 55

avec un PTO= 1689 40 Titres à 100 à l ’ouverture


III. Les ordres
1. Types d’ordres

B. A la meilleure limite

En séance

Cas 1: Aucun ordre du coté opposé CIH

Quantité Prix Prix Quantité

L’ordre à la meilleure limite est rejeté


400 680

Un ordre d’achat de 50 titres à la meilleure limite a été saisi:


III. Les ordres
1. Types d’ordres

B. A la meilleure limite

En séance

Cas 2: Exécution totale HPS

Quantité Prix Prix Quantité Quantité Prix Prix Quantité

400 1400 1401 150 50 1401 1402 100


1402 100 400 1400

Un ordre d’achat de 200 titres à la meilleure limite a été saisi:


III. Les ordres
1. Types d’ordres

C. A cours limité

Particularités Indication de prix


Respect pas de cotation

Exécution totale au cours théorique d’ouverture

A l’ouverture Exécution partielle: part non exécutée affichée au


Cours d’ouverture

Aucune exécution: ordre affiché au cours saisi


(valeurs du continu et du fixing)

Exécution partielle où totale au cours de la limite compatible du sens


opposé
En séance

Aucune exécution:positionnement de l’ordre sur la feuille de marché


dans ordre décroissant à l’achat et ordre croissant à la vente
III. Les ordres
1. Types d’ordres

C. A cours limité

En pré-ouverture SCE A l’ouverture

Quantité Prix Prix Quantité Quantité Prix Prix Quantité

10 320 315 30 10 319


50 319 318 20

Le PTO est de 319 50 titres à 319 seront exécutés à l’ouverture


III. Les ordres
1. Types d’ordres

C. A cours limité

En Séance DTS

Quantité Prix Prix Quantité


150 900 901 40
100 890 Exécution 100 titres à 900

On saisit un ordre de vente de 100 titres à 900

Quantité Prix Prix Quantité Quantité Prix Prix Quantité

50 900 901 40 10 900 901 40


100 890 100 890

On saisit un ordre de vente de 40 titres à 890


III. Les ordres
1. Types d’ordres

C. A cours limité

(Suite)

Quantité Prix Prix Quantité Quantité Prix Prix Quantité

10 900 901 40 100 890 895 10


100 890 901 40

On saisit un ordre de vente de 50 titres à 895


III. Les ordres
1. Types d’ordres

D. à déclenchement

Visible seulement lors du déclenchement


Particularités Plage ou à seuil de déclenchement
Respect/ cours de référence où cours du précédent fixing
Respect du rapport prix de déclenchement/prix de l’ordre

Participe au calcul du PTO

À l’ouverture: exécuté en cas de déclenchement/PTO


En pré-ouverture

N’est pas visible sur la feuille de marché jusqu’à l’ouverture


En cas de déclenchement

Est déclenché si une transaction survient après l’enregistrement

En séance
DéclenchementOrdre limité où ATP
III. Les ordres
1. Types d’ordres

D. à déclenchement

En séance

Cas 1: Plage de déclenchement

Quantité Prix Prix Quantité

10 200 200 10 Quantité Prix Prix Quantité

20 201

Carnet des ordres STOP

Quanti Prix Prix Prix Prix Quanti


té déc déc té
20 200 201
III. Les ordres
1. Types d’ordres

D. à déclenchement

En séance

Cas 2: Seuil de déclenchement

Quantité Prix Prix Quantité

10 200 200 10 Quantité Prix Prix Quantité

20 ATP
Carnet d’ordres STOP

Quanti Prix Prix Prix Prix Quanti


té déc déc té
20 200 ATP
III. Les ordres
2. Validité des ordres

Jour: valable le jour de saisie seulement

Daté: valable jusqu’à la date précisée

Révocation: valable n jours après la date de saisie (déterminé par la bourse


de Casablanca)

Session: valable pour la session seulement

Toutes ces validités expirent après les opérations suivantes:

- Détachement d’un droit de souscription Purge du carnet


- Détachement d’un droit d’attribution d’ordres
- Paiement de dividendes
- Radiation d’une valeur de la cote de la bourse des valeurs
- Division où regroupement de titres
III. Les ordres
3. Conditions associées aux ordres

A. Quantité dévoilée

- C’est la quantité maximale visible sur le marché

- Elle doit être < où = à la quantité totale

- Respect du minimum=100

- Après exécution partielle, le solde = quantité montrée

- Recevable en séance et en préouverture

- Ne peut être associée aux types d’ordres « à la meilleure limite,


Stop et ATP »

- Ne peut être associée au type de validité « EEE »


III. Les ordres
3. Conditions associées aux ordres

A. Quantité dévoilée

Traitement des ordres à quantité cachée à l’ouverture:

- Exécution en priorité de la quantité dévoilée (= CTO)

- Le solde est positionné en queue des autres ordres à la même limite présents sur
le carnet

Traitement des ordres à quantité cachée en séance:

- Exécution partielle de l’ordre: lorsque la quantité dévoilée n’est pas entièrement


exécutée, le reliquat reste affiché à la même position

- Exécution partielle de l’ordre: lorsque la quantité dévoilée est entièrement exécutée,


le reliquat est affiché en queue des autres ordres à la même limite et n’est exécuté
qu’après exécution de ces ordres

- Exécution totale: l’ordre est immédiatement exécuté lorsqu’il n’existe pas de mêmes
limites et/où que c’est la meilleure limite.
III. Les ordres
3. Conditions associées aux ordres

A. Quantité dévoilée
En séance
Cas 1: ordre à quantité dévoilée comme meilleure limite et pas
Ordres à la même limite (INVOLYS)

Quantité Prix Prix Quantité


200 285 288 300

On saisit un ordre d’achat de 250 titres à


286 avec une quantité dévoilée de 100 titres

Quantité Quantité Prix Prix Quantité


totale montrée

250 100 286 288 300


200 200 285

On saisit un ordre de vente de 100 titres à 286


III. Les ordres
3. Conditions associées aux ordres

A. Quantité dévoilée

En séance (suite)

Quantité Quantité Prix Prix Quantité


totale montrée
150 100 286 288 300
200 200 285

On saisit un ordre de vente de 100 titres à 286:


Négociation immédiate de 100 titres à 286

Quantité Quantité Prix Prix Quantité


totale montrée
50 50 286 288 300
200 200 285
III. Les ordres
3. Conditions associées aux ordres

A. Quantité dévoilée
En séance
Cas 2: ordre à quantité dévoilée comme meilleure limite et avec
Ordres à la même limite (INVOLYS)

Quantité Quantité Prix Prix Quantité


totale montrée

250 100 286 288 300


200 200 286

On saisit un ordre de vente de 100 titres à 286


III. Les ordres
3. Conditions associées aux ordres

A. Quantité dévoilée

En séance (suite)

Quantité Quantité Prix Prix Quantité


totale montrée
200 200 286 288 300
150 100 286

On saisit un ordre de vente de 100 titres à 286:


Négociation immédiate de 100 titres à 286 (ordre sans quantité cachée)

Quantité Quantité Prix Prix Quantité


totale montrée
100 100 286 288 300
150 100 286
III. Les ordres
3. Conditions associées aux ordres

B. Exécuté et éliminé

- A l’ouverture, il est exécuté pour le maximum possible et son solde


est éliminé

- En séance, au moment de son introduction, il est exécuté pour le


maximum possible

- Recevable en séance, en pré-ouverture, phase de cotation au dernier cours.

- Ne peut être associée aux types d’ordres « Stop »


III. Les ordres
3. Conditions associées aux ordres

B. Exécuté et éliminé

Exemple: IAM

Quantité Prix Prix Quantité

150 250 255 300


100 249

On saisit un ordre de vente de 200 titres à 250 avec une validité EEE:
Négociation immédiate de 150 titres à 250 (ordre sans quantité cachée) et
élimination des 50 titres restants

Quantité Prix Prix Quantité

100 249 255 300


III. Les ordres
3. Conditions associées aux ordres

C. Quantité minimale

- Au moment de son introduction, si la quantité minimale est immédiatement exécutée


le solde de l’ordre reste sur le marché, dans le cas contraire, l’ordre est éliminé

- Recevable qu’en séance et pendant la phase de cotation au dernier cours.

- Ne peut être associée aux types d’ordres « ATP et Stop »


III. Les ordres
3. Conditions associées aux ordres

C. Quantité minimale

Exemples: cas 1 quantité min suffisante IAM

Quantité Prix Prix Quantité


150 250 255 300
100 249

On saisit un ordre de vente de 200 titres à 250 avec une quantité minimale de 100 titres:
Négociation immédiate de 150 titres à250 (ordre sans quantité cachée) et
Le solde reste en carnet (50 titres restants)

Quantité Prix Prix Quantité


100 249 250 50
255 300
III. Les ordres
3. Conditions associées aux ordres

C. Quantité minimale

Exemples: cas 2 quantité min insuffisante

Quantité Prix Prix Quantité


100 249 250 50
255 300

On saisit un ordre de vente de 150 titres à 249 avec une quantité minimale de 102 titres:

Aucune négociation n’est possible


III. Les ordres
3. Conditions associées aux ordres

D. Modification d’un ordre

- La modification d’un ordre: Sens, code

- La modification d’ un ordre entraîne:

Nouveau numéro d’ordre

Perte de priorité temporelle dans le cas où la modification affecte:

➢ la Limite
➢ la quantité totale sans qtité dévoilée
➢ La quantité dévoilée n’ayant ps encore été exécutée partiellement:
IV. Détermination des cours

1. Détermination du cours de référence

Dernier cours traité Dernier cours de référence


lorsque la valeur ne traite pas

Cours de
référence?

Seuil haut où bas en cas de


réservation retenue

Dernier cours traité en


cas de réservation au fixing
de clôture Cours d’ouverture
de la valeur mère
IV. Détermination des cours
2. Détermination du cours théorique d’ouverture

- Pré-ouverture et pré-clôture

- Tous les types d’ordres

- Quantité totale des ordres à qtité dévoilée

- Le calcul du PTO tient en compte 4 critères:

➢ Maximisation du nombre de titres échangés


➢ Minimisation du nombre de titres non servis
➢ Le sens du solde (ACours plus haut et V cours (+) bas
➢ Plus faible écart par rapport au cours de référence
Raisons
d’introduction en
bourse

229
Elargissement de la gamme des sources de financement

Fonds des Crédits bancaires


actionnaires

L’entreprise

L’introduction en bourse
230
Amélioration de l’image et de la notoriété de la
société

 Révéler la société au public;

 Renforcer la réputation de la société et


affirmer sa notoriété;

 Renforcer sa crédibilité auprès de ses


partenaires.

231
Motivation du personnel

 Association du personnel au capital de l’e/se (stocks


options, augmentation de capital réservé aux
salariés…) ;

 Participation et motivation des salariés (fierté


d’appartenance);

 Meilleure GRH par le renforcement de la cohésion


interne.

232
Valorisation et diversification du patrimoine des
actionnaires

 Valorisation du patrimoine;

 Protection des droits des actionnaires;

 La réalisation ultérieure de toute


augmentation de capital sans la
participation des anciens actionnaires.

233
L’inscription de la société dans une dynamique
de croissance et d’investissement

 L’introduction en bourse ouvre la voie à des


opérations de croissance externe (fusions…);

 Elle ouvre à l’e/se des perspectives de


développement;

 Les capitaux levés permettent aux


dirigeants un confort pour envisager l’avenir
avec plus de sérénité.
234
Une mobilité du capital et une pérennité de l’Entreprise

 Faciliter la sortie partielle ou totale


des actionnaires et l’entrée d’autres
actionnaires;

 Faciliter la négociation des actions


cotées.

235
Inconvénients d’une cotation en bourse

 La crainte des dirigeants de perdre le


pouvoir avec l’ouverture du capital de leur
e/se;
 Opération coûteuse en temps et en argent;
 Obligation d’être transparent;
 La nécessité de pratiquer une politique de
distribution des dividendes.

236
Introduction en bourse étapes et
délais
Délais variables selon le Étape préliminaire
cas Accord des actionnaires sur le projet d’introduction.
Détermination du montant de l’émission
Présélection des intermédiaires financiers (banques
d’affaires, conseillers financiers…).

J – 180 Choix des intermédiaires obligatoires


Désignation d’un ou plusieurs intermédiaires
financiers habilités (sociétés de bourse).

J – 60 Dépôt officiel du dossier


au CDVM et à la Bourse de Casablanca
Maximum deux mois Instruction du dossier
Par la Bourse de Casablanca et le CDVM avec les
dirigeants, les établissements introducteurs et les
commissaires aux comptes.

237
Introduction en bourse étapes et délais

J – 21 La décision d’admission
La décision d’admission à l’un des 3 marchés est prise par la Bourse de
Casablanca sur la base d’un rapport préparé par ses services.
Sauf opposition, le CDVM donne son visa sur la note d’information.
J – 15 L’information du marché
Avis de la Bourse de Casablanca présentant les modalités de
l’opération
Diffusion des documents d’information
Pré-marketing auprès des investisseurs et prescripteurs
Publicité financière et institutionnelle
Jour J Première Cotation
Centralisation des ordres d’achat à la Bourse de Casablanca,
détermination éventuelle des prix d’introduction et allocation des titres.
Publication d’un avis de la Bourse de Casablanca qui reprend les
résultats techniques de l’opération.
Dès Le suivi quotidien du marché
cotation Il est effectué par une société de bourse sélectionnée par la société.
238

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