Cas Pratique
Cas Pratique
Cas Pratique
1. Calcul de la TVA :
La TVA est calculée en appliquant au prix de vente net hors taxe le taux
prévu par la loi (18%).
SOLUTION
25.000.000 + 10.000.000
CONCLUSION
Certains soutiennent aussi que les impôts indirects sont indolores du fait
que leurs montants sont incorporés dans le prix à payer. Et, cela est vrai.
Beaucoup de maliens payent la facture d'électricité de l'Energie Du Mali
(EDM SA), sans savoir que la TVA est incorporée dans le prix à payer.
Mais quelles que soient leurs rentabilités ou leurs effets indolores, les
impôts indirects méritent d'être reformés car, ils fixent un même taux du
plus riche au plus pauvre.
Le paiement d'un taux uniforme par tous les citoyens est en plus
douloureux pour un revenu modeste qui servira pour l'essentiel à la
satisfaction de besoins vitaux (manger, boire, se loger) que pour un haut
revenu qui disposera d'une capacité d'épargne élevée.
Le rôle social de l'impôt ne doit pas être négligé. L'impôt doit être établi de
manière à permettre l'égalité et la justice fiscales ; lesquelles contribuent à
la justice sociale. Pour se faire, il faut que la même contribution soit
demandée à ceux qui ont les mêmes capacités contributives (il s'agit ici du
concept de justice horizontale). En revanche, ceux qui ont des capacités
contributives différentes doivent être traités différemment (on parle de
justice verticale). Les impôts indirects ne font pas de distinction entre les
personnes. Ils frappent tous de la même manière or, le rôle social de l'impôt
fixe comme objectif que l'écart des revenus existant après l'impôt soit moins
important que celui qui existait avant l'impôt.
Les impôts indirects constituent donc à cet égard un frein pour la réalisation
de la justice sociale. Cependant, les exonérations permettent de réduire le
caractère injuste des impôts indirects. En définitive, la justice fiscale
implique l'universalité de l'impôt, sa proportionnalité aux facultés
contributives et l'absence de comportement discriminatoire des autorités
fiscales. On assigne à l'impôt une fonction de redistribution sociale.
Concrètement, on estime que l'impôt contribue directement ou
indirectement à la réalisation de la justice sociale comme suit :
- d'abord, en prenant plus aux uns et moins aux autres, voire en y prenant
rien du tout à ceux qui sont vraiment démunis ;
- enfin par des aides multiformes (bourse d'études, allocations, aide aux
personnes frappées par des calamités naturelles...).
Un autre point qui mérite d'être revu par l'Etat est la perte de recettes
fiscales surtout en matière de TVA. L'Etat malien perd chaque année des
milliards en matière de fraude fiscale notamment la TVA. Tous les
redevables n'acquittent pas ce qu'ils doivent à l'Etat . La DGI doit prendre
des mesures préventives pour augmenter le montant des recouvrements.
Et, nous espérons que la perte des recettes fiscales va diminuer comme il a
été soutenu lors de la rencontre ACP-UE à Bruxelles en février dernie