Commande Par Retour D'état D'une Machine Asynchrone PDF
Commande Par Retour D'état D'une Machine Asynchrone PDF
Commande Par Retour D'état D'une Machine Asynchrone PDF
Université A. MIRA-BEJAIA
Faculté de Technologie
Département de Génie Electrique
Thème
Commande par retour
d’état d’une machine
asynchrone
2014/2015
Remerciement
Nous tenons, tous d’abord à remercier en premier lieu et avant tous le
Toutes les personnes qui nous ont aidé de près ou de loin a réalisé ce
travail
2014/2015
AMEZIANE
Sommaire
SOMMAIRE
CHAPITRE I
I.1. Introduction .......................................................................................................................... 1
I.2. Les diffèrentes commande de la machine asynchrone ......................................................... 1
I.2.1. Commande par mode glissant ...................................................................................... 1
I.2.2. Commande par logique floue : ...................................................................................... 4
I.2.2.1. Application de la commande par logique floue ...................................................... 6
I.2.3. Commande prédictive ................................................................................................... 7
I.2.4. Commande adaptative ................................................................................................ 10
I.2.4.1 .Les différents catégories de la commande adaptative .......................................... 11
I.2.4.1.1 .Commande adapdatif par modéle de réference ou MRAC ............................ 11
I.2.4.1.2. Commande adaptative auto-ajustable : ........................................................... 12
I.2.5. Commande par retour d’état ........................................................................................ 13
I.2.5.1.Les différentes techniques de linéarisation ............................................................ 13
I.2.5.1.1. Linéarisation par retour d’état (linéarisation par bouclage) ........................... 13
I.2.5.1.2. Linéarisation entrée-état ................................................................................. 14
I.2.5.2. Dynamique interne des systèmes linéaires ........................................................... 16
I.2.5.3.Dynamique- zéro ................................................................................................... 16
I.2.5.4.Système multi-entrée multi-sortie (MIMO) .......................................................... 16
I.3.Conclusion .......................................................................................................................... 17
CHAPITRE II
II.1.Introduction : ..................................................................................................................... 17
II.2. Constitution : .................................................................................................................... 17
II.3. Modélisation de Machine asynchrone triphasée ............................................................... 18
II.3.1. Equation électriques générales ................................................................................... 18
II.3.2. Application de la transformation de Park .................................................................. 19
II.4. Résultats de simulation ..................................................................................................... 24
II.5. Conclusion ........................................................................................................................ 26
CHAPITRE III
III.1. Introduction ..................................................................................................................... 27
III.2.Modélisation de l’onduleur de tension à MLI .................................................................. 27
III.3. Modulation de Largeur d’Impulsion (MLI) : .................................................................. 31
SOMMAIRE
CHAPITRE IV
IV.1.Introduction .................................................................................................................. 37
IV.4.Conclusion ................................................................................................................... 45
Liste des Figures
LISTE DES FIGURES
CHAPITRE I
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
Figure IV. 1 : Schéma bloc de la commande par linéarisation E /S pour un moteur asynchrone
.................................................................................................................................................. 41
Figure IV. 2 : La vitesse mécanique et la vitesse référence ..................................................... 42
Figure IV. 3 : L’erreur de vitesse ............................................................................................. 42
Figure IV. 4 : Courbe de la vitesse mécanique avec variation du couple de charge ................ 43
Figure IV. 5 : L’erreur de vitesse ............................................................................................. 43
Figure IV. 6 : Comportement de la vitesse mécanique durant la variation résistance rotorique
.................................................................................................................................................. 44
Figure IV. 7 : L’erreur de vitesse mécanique .......................................................................... 45
Les notations et les
abréviations
Liste des symboles et abréviations
X Vecteur d’état
U é
g La matrice de commande
r Degré relatif
Dérivée de Lie
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale
Dans les pays développés, plus de la moitié de l’énergie électrique totale produite est
convertie en énergie mécanique dans les moteurs électriques. Parmi plusieurs types de
moteurs électriques, les machines asynchrones triphasées occupent une place prépondérante.
En effet, Au moins 90% des systèmes de commande industriels utilisent des moteurs
asynchrones, qui ont, petit à petit, pris la place des machines à courant continu en raison de
leurs bonnes performances fiabilité, robustesse, faible coût et maintenance simple. En
revanche, la commande des machines asynchrones peut devenir très complexe. Cette
complexité est due principalement aux raisons du modèle non linéaire de la machine
asynchrone, il s’agit d’un modèle multi-variables et fortement couplé, présence d’incertitudes
paramétriques et nécessité de prendre en compte leur variation dans le temps ce qui a poussé
les automaticiens à trouver des algorithmes de commande à implanter pour résoudre ses
problèmes [1].
La commande par retour d’état fait partie des méthodes de commandes robustes. Il
possède des avantages incontestables pour le système mal identifié ou à paramètres variables.
La dynamique du système reste insensible aux variations des paramètres du processus, aux
erreurs de modélisation, et certaines perturbations [3]. Dans ce mémoire nous allons
introduire la technique de commande par retour d’état pour la commande de la Machine
asynchrone.
Page 1
Introduction générale
Page 2
Chapitre I
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
I.1. Introduction
La machine asynchrone offre plusieurs avantages, par contre la non linéarité de son
system (dynamique rapide, variation des paramètres durant son fonctionnement, elle est aussi
sujet à des perturbations inconnues) ce qui la rend très difficile à commander donc elle
nécessite un développent de techniques rassurantes la résolution de ses problèmes.
la commande par retour d’état développé par FILLES et KUPKA en 1983, elle est
basée sur des changements de variables et des développements mathématiques
rigoureux [3].
la commande par mode glissant, qui consiste à ramener la trajectoire d’état d’un
system vers la surface de glissement et de la faire commuter à l’aide d’une logique
autour de celle-ci jusqu'au point d’équilibre [4].
La commande par logique floue est une méthode de commande intelligente, elle
s’appuie sur la théorie mathématique des ensembles flous de Lotfi ZADEH, qui
présente une extension de la théorie des ensembles classiques, Ou ensemble défini
de façon imprécise [5].
La commande prédictive appelée aussi commande anticipatrice, basée sur
l’utilisation d’un modèle dynamique du processus à l’intérieur du contrôleur en
temps réel, afin d’anticiper le futur comportement du procédé [6].
La commande adaptative est un ensemble de techniques utilisées pour l'ajustement
automatique en temps réel des régulateurs des boucles de commandes, afin de
réaliser ou maintenir un certain niveau de performances quand les paramètres du
procédé à commander tels que la résistance rotorique de la machine asynchrone, et
le moment d'inertie de la charge sont soit inconnus soit variant dans le temps[7].
Page 1
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
Un système à structure variable est un système dont la structure change pendant son
fonctionnement, il est caractérisé par le choix d’une structure et d’une logique de
commutation. Ce choix permet au système de commuter d’une structure à l’autre à tout
instant. De plus un tel système peut avoir de nouvelles propriétés qui n’existent pas dans
chaque structure. Dans la commande des systèmes à structure variable par le mode de
glissement, la trajectoire d'état est amenée vers une surface, puis à l'aide de la loi de
commutation, elle est obligée de rester au voisinage de cette surface. Cette dernière est
appelée surface de glissement et le mouvement le long de laquelle se produit est appelé
mouvement de glissement [10].
On peut distinguer deux configurations de base pour les systèmes à structure variable [11] :
Page 2
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
Avec :
x : la variable d’état
U: grandeur de commande
( ) ( )
La conception de la commande par mode glissant revient a déterminé trois étapes [12] :
Page 3
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
Les trajectoires solutions ne sont pas robustes vis à vis des incertitudes pendant la
phase (la variation d’une position à l’autre).
Plus on dérive la grandeur de sortie, plus on risque d’amplifie le bruit, ce qui rend la
commande instable.
Réduction des performances de la commande à régimes glissants d’ordre supérieur
pour l’asservissement du système.
Page 4
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
Page 5
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
Le réglage par la logique floue réunit un certain nombre d'avantages comme [16] :
Page 6
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
Grâce à sa capacité à prendre en compte les contraintes à contrôler, les systèmes multi
variables, et la possibilité d’utiliser différentes structures de modèle, la commande prédictive
(non linéaire (NMPC)) est à présent largement reconnue comme l’une des techniques de
contrôle les plus puissantes si ce n’est la seule approche possible dans beaucoup de problèmes
de contrôle à résoudre. Au fil du temps, beaucoup d’améliorations ont été faites sur cette
technique, notamment les travaux de MAYNE et MICHALSKA. Aujourd’hui elle est adaptée
à la commande des systèmes rapides [17], comme l’illustre la figure (I.5).
Page 7
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
Elle est donc tout indiquée dans les problèmes de suivi de trajectoire, notamment pour
la commande d’axes en machine-outil ou en robotique, mais aussi pour la commande des
systèmes non linéaire dont la trajectoire a été planifiée, ou encore pour la conduite de
systèmes plus lent dans un contexte adaptatif, elle permet également de piloter les systèmes
variant dans le temps. Dans ce cadre, il s’avère important de développée des méthodologies
garantissant la robustesse des lois prédictives vis-à-vis d’incertitude, ou encore tenant compte
des contrainte sur le système [18].
Page 8
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
Avec :
: Séquence de commande.
: La trajectoire de la commande.
: La sortie du procédé
: Horizon de commande.
: Horizon de prédiction.
: Le modèle.
: L’erreur filtrée.
Page 9
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
Elle évite des variations excessives sur les variables manipulées, la commande est
plus douce. Cela permet une meilleur utilisation des actionneurs (vérins, vannes,
moteurs) et leur durée de vie est ainsi augmenté.
Anticipation du futur et amélioration du suivi de la consigne.
La robustesse aux variations paramétriques du système.
Page 10
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
Des théories classiques comme celle de Lyapunov peuvent être employées pour
atteindre ce but. La structure de la loi de commande est telle que le comportement du système
bouclé soit stable et équivalent au modèle de référence, malgré la présence des dynamiques
non modélisées et d’incertitudes paramétriques. Ce type de commande est appelé commande
adaptative directe à modèle de référence [23].
Page 11
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
commande est représenté par la figure (I.9). Ce type de commande adaptative est basé sur les
principes de séparation et d’équivalence certaine. Le modèle du processus servant pour le
calcul du régulateur, est remplacé par un modèle estimé en temps réel à partir des entrées et
des sorties du système à réguler. L’hypothèse de base consiste à supposer que le bloc
d’identification est capable de fournir une bonne estimation de l’état du système à chaque
instant précédent le calcul de la loi de commande [24].
Le rejet de Perturbations.
Robustesse vis-à-vis les variations paramétriques.
Une meilleure performance grâce à la bonne estimation de la variation des résistances
statorique et rotorique au niveau de l’observateur adaptatif.
Cependant l’inconvénient majeur dans ce type de commande, est dû aux choix des
paramètres des régulateurs, car ce choix est effectué par l’utilisation de la méthode de
placement des pôles, qu’elle est difficile à appliquer [26].
Page 12
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
Page 13
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
difficulté est la non linéarité dans la première équation, laquelle elle ne peut pas être
éliminée par la commande [27]. Le schéma de principe est représenté dans la figure
(I.10).
v u y
Réglage ( ) ( ) Système
linéaire x
Boucle de réglage ⱬ
Page 14
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
Figure I.12: Schéma bloc de commande par linéarisation entre- sotie pour une machine
asynchrone.
I.2.5.2. Dynamique interne des systèmes linéaires
En général il est très difficile à déterminer la stabilité de la dynamique interne d’un
système non linéaire, non autonome, et couplée à dynamique externe de la boucle fermée.
Malgré que l’analyse de Lyapaunov, ou les approches semblable peuvent être d’un grand
intérêt pour certains systèmes, leur applicabilité générale est limitée par la difficulté de
trouver la fonction de Lyapaunov. Par conséquent, on doit chercher des approches plus
simples permettant d’investiguer la stabilité de la dynamique interne. [29]
Page 15
Chapitre I État de l’art de la commande non linéaire
entre que sortie, de ce fait un grand nombre de résultats issus des systèmes mono variables
peuvent faire l’objet d’une extension au cas multi variable (la transformation locale des
coordonnées, dynamique des zéros …etc.). Durant les deux dernières décennies la théorie des
systèmes non linéaires a connu un avancement considérable. La technique de linéarisation par
retour d'état figure parmi les résultats les plus importants. Cette technique consiste à inverser
le modèle non linéaire pour obtenir une relation entrées état ou entrées-sorties linéaire et
appliquer les techniques de commande linéaire classiques. [12]
I.3. Conclusion
D’après toutes les notions de la théorie de commande non linéaire, représentées dans
ce premier chapitre, on constate que la commande par logique floue qui est une technique
d’intelligence artificielle permet d'obtenir une loi de réglage souvent très efficace sans devoir
faire des modélisations approfondies mais elle soufre du problème de l'apparition de cycles
limites à cause de fonctionnement non linéaire ce qui rend cette méthode très difficile.
La commande par retour d’état peut être utilisée dans le développement des
contrôleurs robustes. Plusieurs travaux ont démontré que cette technique de commande non
linéaire a fait apparaître des propriétés intéressantes quant au découplage couple et flux et à la
robustesse paramétrique. Elle est basé à la commande par orientation du flux.
Page 16
Chapitre II
Chapitre II Modélisation et simulation de la machine asynchrone
II.1. Introduction :
Le Moteur Asynchrone ou Moteur à Induction (MI) est actuellement le moteur
électrique dont l’usage est le plus répandu dans l’industrie. Son principal avantage réside dans
l’absence de contacts électriques glissants, ce qui conduit à une structure simple et robuste
facile à construire. Il permet aussi la réalisation d’entraînements à vitesse variable, et la place
qu’il occupe dans ce domaine ne cesse de croître.
Dans les pays industrialisés, la plus part de l’énergie électrique consommée est
transformée en énergie mécanique par des entraînements utilisant les moteurs électriques. Le
modèle mathématique d’une Machine Asynchrone (MAS) nous facilite largement son étude et
permet de concevoir sa commande dans les différents régimes de fonctionnement transitoire
ou permanent [31].
II.2. Constitution :
La machine asynchrone est constituée d’un stator et d’un rotor séparé par un entrefer.
Le rotor est constitué de barres (cuivre ou aluminium) formant une cage d’écureuil. Le
rotor est non connecté est en court-circuit. Ce moteur est dépourvu de collecteur et de ballais.
Pour des puissances plus importantes, le rotor est bobiné (triphasé, Y) relié à
l’extérieur via un collecteur simplifie a trois bagues, et court-circuité en fonctionnement
normal. Mais on peut aussi modifier les propriétés électromécaniques du moteur en agissant
sur le rotor par ces connexions [32].
Page 17
Chapitre II Modélisation et simulation de la machine asynchrone
Entrefer constant.
Effet d’encochage et pertes ferromagnétique négligeables.
Influence de l’effet de peau et de l’échauffement ne sont pas prise en compte.
Distribution spatiale sinusoïdale des forces magnétomotrice d’entrefer.
Circuit magnétique parfaitement feuilleté (seuls les enroulements sont parcourus par
des courants) et non saturé (perméabilité magnétique constante), [33], [34], [35].
[ ][ ][ ] [ ]
[ ]=[ ][ ]+ [ ] (II-2)
[ ] [ ]
[ ]=[ ][ ] (II-3)
[ ] [ ]
Avec :
[ ]=[ ] ; [ ]=[ ] ;
[ ]=[ ] [ ]
Page 18
Chapitre II Modélisation et simulation de la machine asynchrone
: Angle de rotation.
( )
√ ( ) ( ) (II-4)
[ √ √ √ ]
Page 19
Chapitre II Modélisation et simulation de la machine asynchrone
=√ ( ) ( ) (II-6)
√
[ ( ) ( ) ]
√
√
√ ( ) ( )
√
( ) ( )
[ √ ]
[ ] [ ] (II-7)
[ ]=[ ][ ]+ [ ] [ ][ ]
Page 20
Chapitre II Modélisation et simulation de la machine asynchrone
[ ]=[ ][ ]+ [ ] [ ][ ] (II-8)
* +=[ ][ ]
* +=[ ][ ]
Ou :
Pour que le modèle soit complet, on doit lui adjoindre l’équation mécanique suivante :
Avec :
: Le couple résistant.
( )
( ) ( ) ( ) (II-10)
Elle comporte un terme lié aux pertes Joules statoriques, un terme lié aux variations de
l’énergie magnétique au stator, et le dernier terme qui représente l’énergie transférée au rotor :
Page 21
Chapitre II Modélisation et simulation de la machine asynchrone
(II-11)
( ) ( ) ( ) (II-12)
) (II-13)
( ) ( ) ( ) (II-14)
( ) ( )
( )
( ) (II-15)
D’où les expressions du couple électromagnétique selon le choix des grandeurs utilisées :
( )
(II-16)
{ (II-17)
Page 22
Chapitre II Modélisation et simulation de la machine asynchrone
{ (II-18)
(II-19)
Ou :
Pour une MAS triphasée alimentée en tension, les tensions statoriques ( sont les
variables de contrôle et si on considère les flux rotorique, les courants et la vitesse Ω
comme variables d’état, alors le modèle de la machine est décrit par l’équation d’état suivant :
(II-20)
Avec :
[ ], [ ] (II-21)
[ ], [ ]
Avec
, , ,
Page 23
Chapitre II Modélisation et simulation de la machine asynchrone
(II-22)
20
15
Le courant statorique [A]
10
-5
-10
-15
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
14
Couple
12
10
Le couple electromagnetique [N.m]
-2
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
Page 24
Chapitre II Modélisation et simulation de la machine asynchrone
1.4
Flux
1.2
1
Le flux rotorique [Wb]
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
160
Vitesse
140
120
La vitesse mecanique [Rd/s]
100
80
60
40
20
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
Ensuite à l’instant t =1.5 s on charge le moteur avec un couple nominal vaut 5Nm, Ce
qui entraîne un appel de courant, une diminution de la vitesse et une augmentation du couple
électromagnétique qui tend vers le couple de charge. Egalement le flux rotorique subit une
baisse, chose qui explique le couplage naturel existant entre le flux et le couple.
Page 25
Chapitre II Modélisation et simulation de la machine asynchrone
II.5. Conclusion
Dans ce deuxième chapitre, nous avons présenté la modélisation et la simulation d'un
moteur asynchrone à cage. Le processus de démarrage du moteur, suivi de l'application d'une
charge entraînée a été modélisé et simulé. Les résultats obtenus démontrent la justesse du
modèle développé. Cette étape est nécessaire dans le cadre de ce travail car les mêmes tests
réalisés ici seront faits par la suite dans le chapitre 3 en utilisant cette fois-ci un onduleur de
tension au lieu d'une source d'alimentation parfaite, avec le modèle de machine asynchrone
développé dans ce chapitre.
Page 26
Chapitre III
Chapitre III Modélisation et Simulation de Convertisseur de Fréquence
III.1. Introduction
Un convertisseur statique de puissance, est un élément important dans le système
d’entraînement. Il transforme le signal de contrôle à l’entrée en un signal de puissance pour la
machine. Les récents développements dans les modèles de composants, la conception assistée
par ordinateur (CAO) et les semi-conducteurs ont contribué largement à la modélisation des
convertisseurs statiques.
Les harmoniques à la sortie du convertisseur causent l’échauffement de la machine
ainsi que les pulsations de couple. Par contre, les harmoniques à l’entrée provoquent des
perturbations sur le réseau.
Avec la disponibilité des transistors de puissance à coût moindre et le développement
des algorithmes MLI, il est devenu possible d’utiliser la technique MLI pour améliorer la
forme d’onde du courant du moteur et par conséquent minimiser des harmoniques provoquant
l’échauffement de la machine et les pulsations du couple.
Page 27
Chapitre III Modélisation et Simulation de Convertisseur de Fréquence
Page 28
Chapitre III Modélisation et Simulation de Convertisseur de Fréquence
L’état des interrupteurs, supposés parfaits peuvent être définit par trois grandeurs booléennes
de commande ( ):
le cas ou l’interrupteur de haut est fermé et celui d’en bas ouvert.
le cas ou l’interrupteur de haut est ouvert et celui d’en bas fermé.
Dans ces conditions on peut écrire les tensions de phases en fonction des signaux de
commande si :
(III-1)
Les trois tensions composées sont définies par les relations suivantes en tenant
compte du point fictif “o“Figure.III.3: [41], [42]
(III-2)
(III-3)
Page 29
Chapitre III Modélisation et Simulation de Convertisseur de Fréquence
( ) (III-5)
(III-6)
Les différentes combinaisons des trois grandeurs (Sa, Sb, Sc) permettent de générer
huit vecteurs de tensions dont deux correspondent au vecteur nul comme le montre la figure
(III.3).
L’utilisation de l’expression (III-1), (III-2), (III-3), (III-6) permet d’établir les équations
instantanées des tensions simples en fonction des grandeurs de commande :
[ ]= [ ][ ] (III-7)
[ ] (III-8)
Page 30
Chapitre III Modélisation et Simulation de Convertisseur de Fréquence
Page 31
Chapitre III Modélisation et Simulation de Convertisseur de Fréquence
Les techniques de modulation sont nombreuses, les plus utilisées sont: la naturelle, la
régulière, l’optimisée (élimination des harmoniques non désirées), la vectorielle et la
modulation à bande d’hystérésis.
L’objectif de la MLI, c’est la minimisation ou la réduction des oscillations sur la
vitesse, le couple et les courants. Cela permettra de réduire la pollution du réseau électrique en
harmonique, avec minimisation des pertes dans le système par conséquent augmenter le
rendement.
Donc, dans ce travail, on va utiliser la MLI naturelle en se basant sur la comparaison
entre deux signaux, Figure.III.3:
Le premier c’est le signal de référence qui représente l’image de la sinusoïde qu’on
désire à la sortie de l’onduleur, ce signal est modulable en amplitude et en fréquence.
Le second qui est appelé signal de la porteuse définit la cadence de la commutation
des interrupteurs statiques de l’onduleur. c’est un signal de haute fréquence (HF) par
rapport au signal de référence.
D‘après [8], l’onde en impulsions est meilleure que l’onde rectangulaire si les fréquences:
Page 32
Chapitre III Modélisation et Simulation de Convertisseur de Fréquence
300
200
100
-100
-200
-300
-400
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
Tension Vsa
300
La tension a la sortie de l'onduleur [V]
200
100
-100
-200
-300
-400
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Page 33
Chapitre III Modélisation et Simulation de Convertisseur de Fréquence
courant statorique, avec un couple qui tend vers sa valeur finale de 5N.m avec des ondulations
à cause de la pollution harmonique.
20
10
-10
-20
-30
0 0.5 1 1.5 2 2.5
1.4
Flux rotorique
1.2
1
Le flux rotorique [Wb]
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5
16
Couple electromagnetique
Couple de charge
14
12
10
Couple eleN.m]
-2
0 0.5 1 1.5 2 2.5
Page 34
Chapitre III Modélisation et Simulation de Convertisseur de Fréquence
160
Vitesse
140
Couple de charge
120
100
Le vitesse [Rd/s]
80
60
40
20
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5
Page 35
Chapitre IV
Chapitre IV Commande non linéaire par retour d’état de la MAS
IV.1.Introduction
Dans les dernières décennies, la théorie de la commande par retour d’état non linéaire
a connu des développements significatifs dans différents domaines industriels et qui a attiré
plusieurs chercheurs dans différents laboratoires, elle permet de linéariser le modèle des
systèmes non linéaire. Elle est développée par Filless et Kupka en 1983 elle est présentée dans
sa forme actuelle en temps continu dans Isidori en 1989 [25].
La linéarisation par retour d’état est basée sur des concepts théoriques de la géométrie
différentielle telle que la dérivée de Lie, les crochets de Lie, le déffeomorphisme…etc. Dans
ce qui suit nous allons illustrer ces concepts pour les systèmes mono-entrée mono-sortie
(SISO), et les systèmes multi-entrées multi-sorties (MIMO).
Dans la première partie de ce chapitre, nous présentons quelques notions générales sur
les systèmes linéaires et non linéaires avec une étude détaillée sur la théorie de la commande
non linéaire par retour d’état, ensuite nous faisons l’application de cette technique sur la
machine asynchrone
L'objectif de notre travail est un contrôle multi variable avec la vitesse et le flux
comme sorties. Par conséquent, la commande par linéarisation entrée-sortie est détaillée pour
ses sorties dans la suite de ce paragraphe. Le modèle d'état de la machine asynchrone, dans un
référentiel fixe lié au stator ( ), est une représentation non linéaire de la forme :
̇ ( ) () (IV.1)
Page 37
Chapitre IV Commande non linéaire par retour d’état de la MAS
Ou
[ ]T , [ ]
{ } (IV.2)
( )
( ) [ ] [ ] (IV.3)
( )
[ ( ) ( )]
Le système à contrôler, par une loi de commande par linéarisation, doit être de type
carré. Par conséquent, on peut choisir la vitesse rotorique et la norme du flux rotorique au
carré comme sorties du procédé. Le choix de la norme au carré est dû au fait que cette forme
permet de simplifier le calcul différentiel. Elles sont exprimées sous forme vectorielle par :
( )
( ) * + Avec { (IV.4)
( )
Page 38
Chapitre IV Commande non linéaire par retour d’état de la MAS
La dérivée directionnelle de h(x) suivant le champ du vecteur f(x) est définie comme
( ) (IV.6)
La dérivation des sorties du system par rapport au temps s’exprime alors par la
relation suivante :
̇ ∑ ( ) (IV.7)
( ) (IV.8)
( )
∑ ( ) (IV.9)
̇
̇
̈ (IV.10)
{ ̈
On obtient ainsi :
Page 39
Chapitre IV Commande non linéaire par retour d’état de la MAS
̈
[ ] [ ] [ ][ ] (IV.11)
̈
̈
[ ] [ ] ( ) ( ) (IV.12)
̈
( ) La matrice de découplage.
[ ( )] ( ) (IV.13)
On peut vérifier que la matrice de découplage n'est pas singulière sauf au point de
départ, ce qui peut être évité en choisissant des conditions initiales non nulles dans
l'observation du flux.
Le système possède un vecteur de degré relatif (4.14), alors le retour d'état défini par :
̇
{ (IV.14)
̇ ̇
( )( ( )) (IV.15)
̈
[ ] [ ] (IV.16)
̈
( ) ( ̇ ̇ ) ̈
{ (IV.17)
( ) ( ̇ ̇ ) ̈
̈ ̇
{ (IV.18)
̈ ̇
Page 40
Chapitre IV Commande non linéaire par retour d’état de la MAS
Fig. IV.1 : Schéma bloc de la commande par linéarisation E/S pour un moteur
asynchrone
Page 41
Chapitre IV Commande non linéaire par retour d’état de la MAS
160
Vitesse ref
140
Vitesse
120
100
La vitesse [rd/s]
80
60
40
20
-20
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
0.4
Erreur de vitesse
0.3
0.2
L'erreur de vitesse [Pu]
0.1
-0.1
-0.2
-0.3
-0.4
0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
A partir des résultats obtenus, la figure (IV.3) on remarque que la vitesse de rotation
coïncide avec sa référence, à l’instant 0.5 s on remarque un pique de vitesse due au
changement de la vitesse de référence et puis une stabilisation de la vitesse.
La figure (IV.3) montre une erreur de vitesse mesurée par rapport à la vitesse nominale. Donc
le suivi de vitesse est assure par la commande.
Page 42
Chapitre IV Commande non linéaire par retour d’état de la MAS
160
Vitesse ref
140
Vitesse
dcouple de charge
120
Vitesse mecanique [Rd/s]
100
80
60
40
20
-20
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
0.18
L'erreur de vitesse
0.16
0.14
0.12
L'erreur de vitesse [Pu]
0.1
0.08
0.06
0.04
0.02
-0.02
0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Page 43
Chapitre IV Commande non linéaire par retour d’état de la MAS
160
140
120
la vitesse reference
La vitesse mecanique [Rd/s]
vitesse
100
80
60
40
20
-20
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Page 44
Chapitre IV Commande non linéaire par retour d’état de la MAS
0.6
Erreur de vitesse
0.5
0.4
L'rreur de vitesse [Pu]
0.3
0.2
0.1
-0.1
0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
D’après la figure IV.6, on remarque des piques de vitesse à l’instant 0.85s et 1.65s à
cause du changement brusque de la résistance rotorique et puis elle se stabilise à la valeur de
la vitesse de référence, ce qui preuve l’influence du changement des paramètres sur la stabilité
du système et qui montre le rétablissement de la vitesse d’une façon à suivre la vitesse de
référence après un certain temps de déstabilisation donc la commande répond bien contre les
changements paramétriques de la résistance statorique et rotorique.
IV.4. Conclusion
La commande non linéaire a montré l’avantage du suivie de la consigne de vitesse
référence qui permet d’avoir des performances vraiment similaires à celles de la machine à
courant continu, cependant l’inconvénient majeur dans ce type de commande est dû aux choix
de paramètres des régulateurs car ces derniers sont effectués par l’utilisation de la méthode de
placement des pôles qui est difficile à appliquer en plus elle est directement affectée par le
couple de charge et des paramètres de la machine ce qui nécessite l’élaboration d’une version
adaptative associée à la commande non linéaire, pour permettre la prise en compte des
variations paramétriques notamment les résistances statorique et rotorique, afin d’assurer la
stabilité.
Page 45
Conclusion générale
Conclusion Générale
Conclusion générale
Le travail réalisé dans ce mémoire présente une étude sur l’approche de la commande non
linéaire de la machine asynchrone. Grâce à cette technique de commande on peut réaliser le
découplage entre les variables de sortie du modèle de machine asynchrone, par conséquent le
control de la vitesse sera plus simple. La représentation d’état du système commandé par cette
technique se transmet vers une autre représentation d’état par bouclage.
• Le quatrième chapitre présente les notions de la théorie de commande non linéaire, en terme
de la linéarisation par bouclage et exploite certains concepts relatifs à la géométrie
différentielle, généralement cette linéarisation est partielle, on parle souvent d’une dynamique
interne qui peut être rendue inobservable par le bouclage découplant et linéarisant. Si le degré
relatif du système est inférieur à l’ordre du système la linéarisation est partielle, s’ils sont
égaux la linéarisation est totale, l’application de la commande non linéaire à la machine
asynchrone, utilisant un modèle en tension.
Page 46
Perspectives
[4] P-E. VIDAL et M. PIETRZAK-David, « flux sliding mode control of doubly fed
induction machine », IEEE, pp: 1-10, 2005.
[5] L. ZADEH (fuzzy logic systems: origin, concepts, and trends), computer science
division, département of eecs, uc berkeley novembre 2004.
[8] A.F. Fillipov (différentiel equation with discontinuous right-hard side ,amer .math soc
trans .62 :199-231,(1960).
[10] J.J.E Slotine and J.A. Coetsee, « adaptive sliding controller synthesis for non-linear
systems»,int.j. Control, n°6, p.1631-1651, 1986.
[12] J.J.E. Slotine and W. Li, „applied nonlinear control‟, englewood cliffs, nj: prentice
hall, 1991.
[22] P.V. Osburn, et H.P. Whitaker and a. kezer, "new developments in the design of
adaptive control systems", in: institute of aeronautical sciences, pp. 61-39. 1961.
[23] P. Boucher, D. Dumur, "la commande prédictive", edition technique, paris, 2000.
[24] Schauder Colin, "adaptive speed identification for vector control of induction motors
without rotation a transducers without rotational transducers ", conf. rec. ieee ias annu,
meeting, pp. 493-499, 1989.
[27] M.M Ismail et A.F. Hossem et A. Bahgat, adaptive input-output of induction motors
with magnetic saturation, proceedings of the 29th ieee conference of industrial
electronics society, iecon03, vol. 1, pp. 168-173, 2003.
[36] S. Mendaci différentes stratégies du contrôle direct du couple d‟un moteur a induction
associées à un observateur de flux par modes de glissement‟‟,thèse de magister,
université de batna. (2003).
[37] F. Zidani (1996)‟‟ étude comparative par simulation numérique d‟un pilotage
vectorielle et scalaire d‟une machine à induction alimenté par un onduleur a MLI‟‟,
thèse de magister en électricité industrielle, université de Batna.
1. Calcul des dérivées de Lie pour les sorties vitesse rotorique et norme du flux rotonque.
\ =û)
44
J J
-p
IL 2L
ï î h — m * , j r ï. _ _ZJLL-.../h
s ga fi
" aLT crLT
ikÂpipL)
JLT
\
182
2. Calcul des dérivées de Lie pour les sorties couple électromagnétique et norme du flux
rotorique.
[{Y+hiha<l>rfi isA
Lr ir
pL pLa
L h, - - à • I h -
* (ó ! ¥Ó Î )
t r
2Lm Lm k2 t2 f 2 !
T Tr j X'»« + J;
r
183
ANNEXE 3