Second Guerre Mondiale
Second Guerre Mondiale
Second Guerre Mondiale
mondiale
Après la défaite de juin 1940, la France connaît une situation difficile, occupée par l’armée
allemande au Nord, soumise au régime de Vichy au Sud.
Mobilisés à partir du 3 septembre 1939, les Français attendent pendant 8 mois l’attaque
allemande : c’est la « drôle de guerre ». Brutalement, le 10 mai 1940, la Wehrmacht lance une
attaque éclair dans le Nord de la France. La débâcle, accompagnée de l’exode des civils, oblige
le gouvernement à quitter Paris. La capitale est occupée le 14 juin.
Le maréchal Pétain, devenu chef du gouvernement, signe l’armistice le 22 juin 1940. La France
se trouve coupée en deux par une ligne de démarcation qui sépare la zone occupée – le Nord et la
façade atlantique – de la « zone libre » du Sud. L’armée est réduite, la flotte désarmée. Deux
millions de Français sont envoyés comme prisonniers en Allemagne. Refusant la défaite, le
général de Gaulle, réfugié à Londres, lance l’appel à la résistance le 18 juin 1940.
La France, pillée par l’occupant, souffre de pénurie. Le rationnement s’installe, le « marché noir
» se développe. Les rafles et la répression entretiennent une peur permanente. Même en zone
libre, la vie quotidienne devient de plus en plus difficile.
b) Le régime de Vichy
Un État autoritaire
Pétain instaure un régime autoritaire. Il détient les pleins pouvoirs. Les élections, les partis
politiques, les syndicats sont supprimés afin de réduire l’opinion au silence.
Un État collaborateur
Le 24 octobre 1940, Pétain rencontre Hitler à Montoire. Avec son ministre Laval, il « entre dans
la voie de la collaboration ». Dès lors l’État français qui édicte le « statut des Juifs », en octobre
1940, sur le modèle des lois de Nuremberg, participe à l’arrestation et à la déportation de ceux-
ci. La Milice française lutte contre les résistants.
La « Révolution nationale »
La résistance regroupe des partis très divers. L’appel à la résistance, lancé le 18 juin 1940 par le
général de Gaulle, conduit à la création de la résistance extérieure, la « France Libre » qui se bat
aux côtés des Alliés.
La résistance intérieure s’organise peu à peu en divers réseaux. Elle publie des journaux
clandestins, cache des Juifs, livre des renseignements aux Alliés, met au point des sabotages. De
plus, à partir de 1943, la jeunesse française qui refuse le STO part dans des maquis de résistants.
La Résistance s’accentue.
L’unification de la résistance
En 1943, le général de Gaulle confie à Jean Moulin la tâche d’unifier tous les réseaux de
résistance. Celui-ci crée le Conseil National de la Résistance – le CNR – qui coordonne les
efforts des forces. L’efficacité de la résistance en est renforcée, notamment au moment de la
libération du pays.
La France libérée
Les Alliés débarquent en Normandie le 6 juin 1944. Les Allemands sont surpris. Mais la
progression à l’intérieur du pays est lente et doit être appuyée par un second débarquement en
Provence le 15 août 1944. La retraite des troupes allemandes s’accompagne de massacres de
civils, comme à Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944. En septembre 1944, l’essentiel du territoire
français est libéré.
Dès 1944, le gouvernement de la résistance, dirigé par le général de Gaulle, est devenu le
gouvernement provisoire de la République française – GPRF – et est reconnu comme tel par les
Alliés. Il lui reste à réorganiser le pays sur un modèle démocratique, et à réconcilier les Français
entre eux.