OUEDRAOGO David Télesphore PDF
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Présenté par
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Présenté par
i
REMERCIEMENTS
Nous exprimons tous nos sincères remerciements et gratitudes à tous ceux qui ont contribué
Générale des Etudes et des Statistiques Sectorielles du Ministère des Ressources Animales et
Halieutiques.
Nous ne pourrions terminer sans remercier tous les enseignants du Master management
ii
TABLE DES MATIERES
Dédicace ...................................................................................................................................... i
Remerciements ........................................................................................................................... ii
Résumé ...................................................................................................................................... ix
I. Contexte de l’étude.......................................................................................................... 2
4.5. Financement............................................................................................................... 22
iv
4.5.3.2. Caractéristiques de l’emprunt............................................................................. 24
v
SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISES
vi
Liste des tableaux
vii
Liste des figures
viii
Résumé
Ce présent mémoire a pour objectif principal une étude de faisabilité d’un projet d’élevage
du lapin domestique dans la ville de Ouagadougou. Pour ce faire, il a été effectué une étude de
marché de consommation du lapin domestique dans la ville de Ouagadougou, une étude
technique du projet de production et commercialisation du lapin domestique dans la ville de
Ouagadougou ; une proposition d’un schéma organisationnel et institutionnel du projet ; une
évaluation de la rentabilité financière et socio-économique du projet.
Des enquêtes individuelles ont permis d’effectuer l’étude de marché. La population cible
est constituée des habitants de Ouagadougou. Une méthode d’échantillonnage non probabiliste, la
méthode des quotas a été utilisée pour collecter les informations nécessaires à l’étude.
L’unité de production cunicole permettra de produire 6754 lapins par an et pour ce qui
concerne l’étude financière, le taux de rendement interne et la valeur actuelle nette affichent
un niveau satisfaisant, et sont respectivement de 57,7881% et 4 024 742 F.CFA.
ix
INTRODUCTION GENERALE
Le Burkina Faso pays sahélien et enclavé situé en Afrique de l’Ouest est à vocation
essentiellement agropastorale. L'élevage burkinabè est caractérisé par l'existence d'un cheptel
numériquement important et diversifié, une faible productivité et un système d'exploitation
dominé par l’élevage extensif des ruminants domestiques (bovins, ovins, caprins) et des
monogastriques (volaille et porcs) (MRA, 2010).
L’élevage constitue une des principales activités économiques dont sont tributaires les
populations les plus pauvres en tant que source d’aliments et de revenus monétaires (Zoundi
et al., 2008).Au Burkina Faso, le secteur de l’élevage emploie plus de 80% de la population
active et contribue pour 18,9% au produit intérieur brut (PIB) et 60% de la valeur ajoutée
totale des exportations (PNUD, 2011).
La croissance démographique et le changement des habitudes alimentaires, liés notamment à
l’urbanisation de la population, induisent une augmentation de la demande en protéines
animales aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain.
Dans le contexte burkinabè, même si le lapin est produit dans presque toutes les zones,
la production cunicole est essentiellement urbaine. Selon les données de la dernière Enquête
Nationale sur l’Effectif du Cheptel (ENEC II, 2004), les effectifs les plus importants de lapins
se rencontrent dans les provinces les plus urbanisées du pays ; soit 17,4% pour le Kadiogo et
17,2% de l’effectif national pour le Houet (ENEC II, 2004).
En effet, il a été démontré que les systèmes d’élevage urbain participent de manière
significative à la satisfaction d’une demande accrue en produits d’origine animale dans les
villes (Olanrewaju et al. 2004). De plus, la proximité de la demande urbaine constitue une
occasion intéressante pour les producteurs de vendre des produits bruts ou transformés et de
faire de la commercialisation en circuits courts (Bertrand, 2006).
1
CHAPITRE1 : PRESENTATION DE L’ETUDE
I. CONTEXTE DE L’ETUDE
2
II. PROBLEMATIQUE
III. GENERALITES
3.1 GENERALITES SUR LA COMMUNE DE OUAGADOUGOU
(Adapté de : PLAN D’OCCUPATION DES SOLS (POS) DE LA COMMUNE DE OUAGADOUGOU (2011))
En 1985, la commune comptait 459 677 habitants, alors qu’en 1996, ce chiffre s’élevait à
752 236 habitants, avant de passer la barre du million (1 181 702) en 2006. Entre 1985 et
1996, le taux annuel moyen de croissance était de 4,58 %. Il est passé à 4,62 % entre 1996 et
2006. Il y a donc une certaine accélération du rythme de croissance de la population
communale.
L’agriculture se concentre beaucoup plus sur les activités de maraîchage. Cette agriculture
urbaine a d’abord une fonction alimentaire car elle permet l’approvisionnement en produits
frais des populations de la ville et des localités environnantes. Elle constitue par ailleurs, une
4
source de revenus non négligeable pour une frange de la population composée à majorité de
jeunes migrants provenant du monde rural.
L’élevage est pratiqué d’une manière traditionnelle et concerne essentiellement les bovins, les
caprins, les ovins et l’élevage de la volaille. L’élevage moderne en enclos des ruminants et
autres animaux commence à se développer beaucoup plus en périphérie ou la disponibilité
fourragère et en terres sont encore observables par rapport à la ville.
Les produits d’élevage traditionnel servent beaucoup plus à l’autoconsommation des ménages
et ceux d’élevage moderne servent à la vente.
En outre, on dénombre principalement cinq marchés à bétail localisés à la Patte d’oie (Ouaga-
Inter), à Tampouy, à Gounghin, à Tanghin et dans l’enceinte de l’Abattoir Frigorifique de
Ouagadougou (AFO).
Le climat est de type nord-soudanien et la formation végétale périurbaine dominante est de
type savane arborée.
Le lapin dont le nom spécifique est Oryctolagus cuniculus Linné 1758 est un mammifère
placentaire, appartenant à l’ordre des Lagomorphes (Gidley, 1912). Cet ordre se différencie
de celui des Rongeurs par quelques particularités anatomiques (Arnold, J. 1994).
L'ordre des Lagomorphes ou Duplicidentés est constitué de 2 grandes familles dont celle des
Léporidés et celle des Ochotonidés. La famille des Léporidés se subdivise en 2 sous-familles
les Palaeolagines et les Leporines ; cette dernière constitue du point de vue zoologique la
vraie sous-famille des lièvres et des lapins (Sabbagh, 1983).
Le lapin domestique, utilisé généralement en élevage tant familial qu'industriel dans la quasi-
totalité des pays, provient de la domestication du lapin européen Oryctolagus cuniculus dont
il existe encore un type sauvage, le lapin de garenne (qui est différent du lièvre). En Afrique,
la production rationnelle de lapins est réalisée surtout à partir de croisements d’animaux de
races moyennes. En effet, leur bonne précocité sexuelle, leur bonne conformation et leur chair
fine et dense en font des races qui correspondent à la demande (Djagoet Kpodekon, 1999).
5
3.3.DEFINITION DE QUELQUES TERMES ET CONCEPTS
Le marketing :
C’est l’ensemble des moyens dont disposent des entreprises en vue de créer, de conserver et
de développer leurs marchés ; elle introduit la rationalité et les méthodes scientifiques dans les
activités commerciales, considérées très souvent comme fondées exclusivement sur les dons
naturels et l’expérience pratique (Lendrevie J. ; Lindon D. & Laufer R., 1979).
Le projet
Le projet ou idée d’affaires est une invention à concrétiser (Bernasconi, 2000) prenant en
compte l’organisation, l’activité et l’environnement et couvrant les aspects stratégiques,
6
administratifs, financiers, marketing et de gestion du personnel (Dokou, 2001). In. Gailly, B.
(2002)
La segmentation du marché :
« Le marché est un ensemble hétérogène où les consommateurs sont en général très différents
les uns des autres. La segmentation consiste à fractionner le marché en sous-ensembles,
appelés segments, pour mettre en évidence des groupes de consommateurs homogènes. Les
segments de marché représentent des cibles (on parle également de créneaux ou de niches de
consommateurs) sur lesquelles l’entreprise applique des politiques commerciales différentes,
pour cela ils doivent avoir une taille suffisante »Lagrange (1995).
L’étude de marché :
« L’étude de marché est l’observation, la collecte, l’analyse et la synthèse occasionnelle ou
permanente, tant du point de vue quantitatif (motivations et freins) que du point de vue
qualitatif, des éléments constitutifs du marché, pour permettre aux responsables de
l’entreprise de définir les opportunités, les objectifs, les stratégies et d’évaluer les actions
déjà entreprises. Toutes les collectes d’informations sur le marché est une étude de
marché »Lagrange (1995).
7
CHAPITRE II : PLAN D’AFFAIRE DU PROJET D’ELEVAGE DE LAPIN
VILLE DE OUAGADOUGOU
1.1. METHODOLOGIE
Il a été fait dans un premier temps une revue de la littérature, ensuite un questionnaire a été
élaboré à destination des acteurs de la filière cunicole afin de collecter le maximum
d’information concernant notamment la consommation de viande de lapin pour la ville de
Ouagadougou. Les questions ont porté sur des opinions et sur des faits ou des modes de
consommation. Les enquêteurs ont été formés à l’administration du questionnaire. L’enquête
s’est déroulée de janvier 2016 à juillet 2016 dans la ville de Ouagadougou.
La population cible est constituée des habitants de Ouagadougou. Nous avons utilisé une
méthode d’échantillonnage non probabiliste, la méthode des quotas. Le questionnaire a été
administré selon des enquêtes personnelles impliquant une interview à domicile ou sur le lieu
de travail de l’enquêté. A l’issue de l’enquête, 264 personnes ont répondu. Pour le dépouillement
et le traitement statistique des données collectées, les logiciels Excel de Microsoft, CSPro 6.0
et le logiciel SPSS. 20 (Statistical Package for Social Science, IBM, Inc. USA, 2001) ont été
utilisés.
Les personnes ayant répondu ont un âge compris entre 16 et 65 ans. 58% des personnes
sondées ont déclaré disposer d'un revenu conséquent pour acheter la viande de lapin. Par
rapport aux habitudes de consommation, 54% des personnes sondées consomment
régulièrement la viande de lapin et apprécient le gout (66%). La consommation domestique
est la plus forte 69% et 30% environs en consomment au restaurant ou à l’hôtel. Seulement
37% des consommateurs savent que la viande de lapin contient plus de protéines et moins de
mauvaises graisses.
8
consommateurs préfèrent prendre leurs lapins avec des personnes qu’ils connaissent et ils sont
sous informés sur les qualités nutritionnelles de la viande de lapin.
Modes d'approvisionnement
AUTRES
FOURNISSEURS CHEZ LE VOISION
16% DU QUARTIER
14%
CHEZ LES
GROSSISTES
1%
En outre, les consommateurs domestiques sont moins enclins à acheter la viande découpée ou
vendue en vrac. La majorité préfère la carcasse entière soit 43% (figure1). Cette tendance est
liée au fait que la plupart des consommateurs pensent que quant le lapin est découpé en
morceau, il peu facilement se confondre au chat. Il s’agit en fait d’une crainte de fraude.
9
Préference pour la présentation de la viande
Autre
présentation
2%
Carcasse fumée
19%
Carcasse
entière
43%
Carcasse
présentée sous
barquette
18%
En vrac
6% Carcasse
découpée en
quartiers
12%
10
1.2.2. PRODUITS DE MEME NATURE
Les produits concurrents sont issus de trois sources à savoir les produits d’importations, les
produits de l’élevage traditionnel et les produits de l’élevage moderne ou semi-moderne.
L’analyse des points forts et faiblesses principales de cette offre, nous permettra de mieux
positionner la nouvelle unité en création.
Produits importés
Les importations sont essentiellement des produits de transformation secondaire comme les
conserves et les pattés de lapin. Elles sont vendues dans quelques supers marchés des grandes
villes. Ces produits d’importations restent peu importantes et hors de portée de la majorité
des consommateurs de Ouagadougou.
L’élevage moderne ou semi moderne comporte plus d’infrastructures que le type traditionnel.
Dans le contexte burkinabé, les effectifs restent tout de même assez modestes (généralement
moins de 50 femelles). Certains producteurs issus de cette catégorie négocient des contrats de
livraison de viande avec des supers marchés, restaurants, hôtels, particuliers ou des boucheries
mais en générale ne parviennent pas à honorer le marché.
11
1.3.1. POLITIQUE DE PRODUITS
L’offre de la nouvelle unité industrielle se compose des produits suivants selon le stade de
développement de l’entreprise :
au démarrage : carcasses entières à distribuer dans des emballages courants (sac
papier, plastique) tout en respectant les règles d’hygiène ;
Au niveau du choix du prix de vente des produits de la nouvelle unité il sera pratiqué une
politique d’alignement sur la concurrence.
Pour la distribution, l’unité traitera avec les commerces (restaurants, hôtels, supermarchés,
revendeurs, etc.…) ; il sera aussi possible au consommateur, d’acquérir les produits au prix
consommateur final.
Il existe dans nos états tropicaux et sub-tropicaux de très nombreuses souches de lapins
génétiquement très hétérogènes quant à leurs couleurs et à leurs rendements zootechniques
mais généralement bien adaptés aux conditions locales (Sabbagh, 1983). Les races moyennes
ou les produits de leurs croisements sont recommandés pour la production de lapins de chair
en Afrique de l'Ouest ; en effet, leur bonne précocité sexuelle, leur bonne conformation et leur
chair fine et dense en font des races qui correspondent à la demande (Djago et Kpodekon,
12
1999). C’est ainsi que nous allons préconiser dans notre élevage des lapins de souche Néo-
zélandaise ou des hybrides issues de cette souche. Le lapin Néo-Zélandais est une race de
lapins domestiques à poils courts blancs (albinos) originaires des Etats-Unis. Son Poids adulte
varie de 4,5 à 5,5 kg. Avec une bonne conformation bouchère, c'est un producteur de viande
idéal et prolifique (Meyer C., 2016).
2.3.REPRODUCTION
La lapine ne présente pas de cycle œstrien avec apparition régulière des chaleurs au cours
desquelles l'ovulation a lieu spontanément. Cela signifie simplement que la lapine est
susceptible d’accepter le mâle à n'importe quelle époque de l'année (Lebas, 2013).Cependant,
il est de règle d'observer chez les lapines en excès d'embonpoint une détérioration de l'indice
de fécondité et surtout de fertilité ou même quelquefois un comportement d'anœstrus
permanent (Sabbagh, 1983).
Selon Djago et al.(2007), en zone tropicale, l’âge de la femelle à 1’accouplement est environ
5 mois et celui du mâle environ 6 mois. Le sexe ratio à la reproduction est de 8 à 9 femelles
pour 1 mâle et la durée de gestation est en moyenne de 31 jours avec une variation de 30 à 32
jours. Le nombre de lapereaux à la naissance par portée varie de 1 à 12 avec une moyenne de
6. Le nombre de portées de la femelle varie selon le mode de production (5 à 7 en moyenne).
Le sevrage classique des jeunes est de 35 jours après la mise bas, mais peut se faire dès 28
jours. La durée moyenne de production d'une femelle est de 1 à 2 ans mais varie fortement
avec l’environnement d’élevage et la race.
13
2.4.CYCLE DE PRODUCTION
Dans notre projet, le système semi-intensif sera adopté. Par conséquent, les femelles seront
mises à l’accouplement à 5 mois et les males à 6 mois. La seconde saillie se ferra à 10 jours
après la mise bas et le sevrage des lapereaux interviendra à 30 jours. Les jeunes sevrés seront
mis à l’engraissement pendant 60 jours après le sevrage et le poids estimé est de l’ordre de 2,2
kg en fin de l’exercice de l’engraissement. Pour ce rythme de production, il est prévu 8
portées sevrées par femelle et 7 lots pour la vente (tableau 2).
14
Tableau 2 : Schéma de production
Système semi-intensif (seconde saillie à 10 jours après la mise bas - sevrage à 30 jours - engraissement pendant 60 jours)
360 jours
Lot1
Lot2
Lot3
Lot4
Lot5
Lot6
Lot7
Légende
10jours (sur la même ligne)
Durée de la gestation 30 jours
Allaitement jusqu’au sevrage de la portée 30 jours
Engraissement de la portée 60 jours
15
Au delà de 12 mois Caractéristiques
Nombre de portées par an/lapine 09
16
2.5.ALIMENTATION
Quel que soit l'animal, la clé du succès est une alimentation adéquate accompagnée de
mesures sanitaires rigoureuses Fielding (1993). Le lapin est un animal très actif la nuit. Le
nombre de prises de repas est évalué entre 20 à 30 fois par jour et notamment la nuit. En
effet, dans le cas d’un rythme de 12 heures de lumière par jour, plus de 60% de l’aliment est
consommée lors de la phase obscure, le matin étant réservé au comportement de cæcotrophie
(Gidenne et Lebas, 2005). En outre, selon Fielding (1993), un aspect particulièrement
intéressant du système nutritif du lapin est la cæcotrophie, c'est-à-dire la réingestion des
déjections provenant du cæcum. Ces crottes cæcales sont parfois appelées crottes molles parce
qu'elles sont beaucoup plus souples que les déjections fécales ordinaires. En réalité, il ne s'agit
pas à proprement parler de déjections, puisqu'elles sont réingérées et non évacuées. La
cæcotrophie est un processus digestif très important chez le lapin. Elle permet le recyclage de
certains nutriments non dégradés et la réalimentation de l'intestin grêle en bactéries riches en
protéines et en vitamines B nécessaires à la digestion enzymatique. L'ajout de quantités
limitées d'aliments concentrés aux moments critiques de la croissance (par exemple, le dernier
tiers de la période de gestation, la lactation et la période de post-sevrage) est un bon moyen de
combiner l'utilisation de fourrages et d'aliments concentrés (Fielding, 1993).
La quantité moyenne d'aliments consommés par jour (aliment distribué à volonté) est de :
• 150 à 350 g par lapine suivant son stade physiologique,
• 100 à 120 g par lapereau en engraissement.
La consommation en eau d'une femelle allaitante est de 1 litre par jour environ. Celle d'une
femelle avec ses petits peut être estimée à environ 1,5 à 2 litres par jour (Djago et al. 2007).
La quantité de fourrage consommée par lapin par jour est en moyenne de 43,4 g (Djossa,
1995).
Dans le cadre de ce projet, il sera utilisé une combinaison du fourrage et de l’aliment fabriqué
à partir des concentrés.
2.6.LE LOGEMENT
Pour une lapine et sa portée jusqu'au sevrage, il faut 0,30 m2 au minimum, la boite à nid
exclue. Pour un élevage naisseur- engraisseur, la densité ne doit pas dépasser les 18 animaux
au m2 de grillage (Djago, 1998).
Nous allons préconiser un bâtiment construit en briques latéritiques avec un planché cimenté,
la toiture en chaume. La compartimentation sera faite par des box avec des murettes de 0,5m
17
de haut et des portes grillagées positionnées au dessus de chaque box. Pour les reproducteurs,
il sera prévu une surface de 0,5m x 0,5m par male et par femelle suitée ou non suitée. Quant
aux box d’engraissement ils seront de 1m x 1m et chaque box contiendra 16 sujets.
18
Bassecourier 02 Permanent Chargé de l’entretien de la ferme, de la
gestion des intrants, de l’alimentation et de
la gestion des lapins
Chauffeurs livreur 01 Permanent Chargé d’entretenir et de conduire le taxi-
moto, d’effectuer des livraisons
total 5 - -
3.2.SCHEMA INSTITUTIONNEL
La ferme sera administrée pendant les 5 premières années en société individuelle et prendra la
forme de Société à responsabilité limitée (SARL). Le grand avantage de la SARL tient au
faible coût de sa constitution, au partage des responsabilités et permet plusieurs apporteurs de
capitaux et un éventail de compétences.
Cependant, la rédaction des statuts mettra explicitement en exergue les aspects suivants :
-le mécanisme de résolution des conflits ;
-la précision de la contribution de chaque associé à la société ;
-la répartition des responsabilités de gestion et
-la conduite à tenir en cas de retrait de l’un des associés ou en cas de décès.
Au terme des analyses précédentes les différents sous-dossiers ont permis de cerner :
Le cadre juridique d’évolution de l’unité de production ; l’étude de marché a démontré
l’existence d’un marché solvable ; la disponibilité de la technologie et des moyens de
production nécessaires pour satisfaire ce marché.
Cependant, des interrogations demeurent, ce sont par exemple :
- Le volume de la demande solvable suffira-t-il à rentabiliser les investissements?
- De quelle façon devront être financés ces investissements en moyens de
productions ?
- Quelle est le retour sur investissement raisonnable que l’investisseur sera en
mesure d’attendre de son affaire ?
19
réalisation ou non du projet. En conséquence de ce qui précède, la présente étude s’attachera à
fournir des éléments d’appréciation au promoteur.
4.1.INVESTISSEMENTS
Les investissements comprennent d’une part les immobilisations et d’autre part le besoin en
Fonds de Roulement.
4.2.IMMOBILISATIONS
Les immobilisations sont les biens durables que l’unité de production devra acquérir afin
d’accomplir sa mission. Elles comportent des éléments matériels et immatériels.
Prix
FRAIS D'ETABLISSEMENT Quantités Total
unitaire
Elaboration du Plan d'affaires 200,000 1 200,000
Frais de constitution 100,000 1 100,000
TOTAL1 300,000
Prix
TERRAIN ET CONSTRUCTIONS Quantités Total
unitaire
Terrain 1,500,000 1 1,500,000
20
Prix
MOBILIER ET MATERIEL DE BUREAU Quantités Total
unitaire
Mobilier de bureau
Bureau des agents 75,000 1 75,000
Fauteuil agents 35,000 1 35,000
Chaises visiteurs des agents 20,000 3 60,000
TOTAL 4 170,000
Prix
MATERIEL ROULANT Quantités Total
unitaire
Taxi moto 800,000 1 800,000
TOTAL 5 800,000
IMMOBILISATION FINANCIERE
Dépôt et cautionnement (eau, électricité, téléphone) 177,000 1 177,000
TOTAL 6 177,000
TOTAL IMMOBILISATION
7,471,000
(TOTAL1+2+3+4+5+6)
Nombre de
Montant
Elements de charge mois de Montant
mensuel
charge
achat de femelles
670,000 1 670,000
reproductrices
achat de males
150,000 1 150,000
reproducteurs
21
Couverture sanitaire 89,058 4 356,230
Alimentation 858,895 4 3,435,578
Autres fournitures 29,400 4 117,600
Frais généraux 206,467 4 825,867
Frais de personnel 146,000 4 584,000
Total 2,149,819 6,139,275
4.5.FINANCEMENT
Les investissements précédemment évalués ont un coût et doivent être financés suivants un
schéma et sous certaines conditions.
4.5.1. BESOINS ET MODALITE DE FINANCEMENT
Le schéma de financement ci-après a été retenu :
- Un emprunt souscrit pour un montant : 10 610 275 FCFA,
En rapprochant les ressources et les emplois le bilan d’ouverture ci-après peut être proposé.
22
Tableau 7 : Structure du financement des investissements
23
4.5.3.2.CARACTERISTIQUES DE L’EMPRUNT
Le tableau ci-après indique les conditions de banque appliquées dans le calcul de
l’amortissement de l’emprunt bancaire
4.6.L’EXPLOITATION
Le cycle des activités débouche sur deux types de flux financier à savoir les produits et les
charges dont la confrontation permettra de conclure sur la capacité bénéficiaire de l’unité de
production.
24
Les matières premières comprennent les achats de lapines et lapins reproducteurs. Le tableau
10 présente leur évolution sur les 4 premiers exercices.
Prix
Libelles Quantités AN1 AN2 AN3 AN4
unitaire
achat de lapines de
134 5000 670,000 0 0 670,000
production
achat de lapins de
25 6000 150,000 0 0 150,000
production
Total 820,000 0 0 820,000
La couverture sanitaire
L’alimentation
L’évolution des besoins alimentaires nécessaires au développement des lapins aux différentes
phases d’évolution est consignée dans le tableau 12.
Tableau 12 : Alimentation
Quantité
Nombre Prix
Aliments aliment / AN1 AN2 AN3 AN4
de lapins Unitaire
lapin
25
Provende pour les
159 14,310 110 1,574,100 1,574,100 1,574,100 1,574,100
Lapins producteurs
Fourrage pour les
159 45,792 25 1,144,800 1,144,800 1,144,800 1,144,800
lapins producteurs
Provende pour les
6,754 24,314 110 2,674,584 2,674,584 2,674,584 2,674,584
Lapereaux
Fourrage pour les
6,551 196,530 25 4,913,250 4,913,250 4,913,250 4,913,250
Lapereaux
Totaux 10,306,734 10,306,734 10,306,734 10,306,734
Prix
Années Quantité AN1 AN2 AN3 AN4
unitaire
Javel la croix (carton
2 14,400 28,800 28,800 33,120 33,120
de 6 bouteilles)
Détergent (carton de 5
5 14,400 72,000 72,000 82,800 82,800
sachets d'un Kg)
Litière 10 25,200 252,000 252,000 289,800 289,800
Total 352,800 352,800 405,720 405,720
La situation des taxes prises en compte dans ledit projet est la suivante pour les quatre (4)
premières années d’exercice.
Tableau 14 : situation des taxes pour les quatre (4) premières années
26
Total 436,000 436,000 436,000 436,000 1,744,000
L’effectif salarié sera à terme de 4 employés dont 3 permanents. Les charges de personnels
sont récapitulées comme suit :
Les charges financières relatives au paiement des charges d’intérêt de l’emprunt bancaire
évoluent de la façon suivante :
27
003 4,760,339 571,241 45,699 616,940 3,505,116 4,122,056
004 1,255,223 150,627 12,050 162,677 3,959,379 4,122,056
Totaux 2,938,698 235,096 3,173,794 13,314,431 16,488,224
L’amortissement des infrastructures et équipements est l’usure due à l’utilisation des biens
acquis dans le cadre du projet.
28
Couverture sanitaire des males 8,750 8,750 8,750 8,750 35,000
Couverture sanitaire de lapins
1,068,690 1,068,690 1,068,690 1,068,690
produits 4,274,760
Alimentation des lapins 10,306,734 10,306,734 10,306,734 10,306,734 41,226,936
Autres fournitures 352,800 352,800 405,720 405,720 1,517,040
Frais généraux 2,477,600 2,277,600 1,477,600 1,477,600 7,710,400
Frais de personnel 1,752,000 1,787,040 1,822,781 1,859,236 7,221,057
Frais financiers 1,375,092 1,019,085 616,940 162,677 3,173,794
Impôts et taxes 436,000 436,000 436,000 436,000 1,744,000
Amortissements 621,670 621,670 621,670 521,680 2,386,690
SOUS TOTAL CHARGES 19,266,236 17,925,269 16,811,785 17,113,987 71,117,277
BENEFICE BRUT 5,627,534 6,968,501 8,617,785 7,779,782
IMPOT (27%) 1,519,434 1,881,495 2,326,802 2,100,541
RESULTAT NET 4,108,100 5,087,005 6,290,983 5,679,241
CAFG 4,729,770 5,708,675 6,912,653 6,200,921
Le compte d’exploitation laisse apparaître un résultat net bénéficiaire en hausse constante sur
les trois (3) premières années et une légère baisse à la 4ème année. De même la CAFG suit la
même tendance.
4.8.ANALYSE DE LA RENTABILITE
4.8.1. TAUX DE RENDEMENT INTERNE (TRI)
Le Taux de Rendement Interne (TRI) pour le projet envisagé est 57,7881%. En comparant ce
taux à celui du coût de l’emprunt (57,7881%- 12%) on note un différentiel favorable de
45,7881%. L’investissement envisagé est donc véritablement très rentable.
A la fin de la troisième année on aura récupéré 13 694 220 FCFA, c'est-à-dire une somme
supérieure au capital investi de 13 610 275 FCFA. Le délai de récupération du capital est donc
situé entre la deuxième et la troisième année, soit 2 ans 11 mois et 23 jours.
31
Tableau 22: Plan de trésorerie sur 12 mois
DESIGNATION Mois 1 Mois 2 Mois 3 Mois 4 Mois 5 Mois 6 Mois 7 Mois 8 Mois 9 Mois 10 Mois 11 Mois 12
SOLDE INITIAL 0 3,989,457 2,659,639 1,329,821 0 1,470,851 2,941,702 4,412,553 5,883,404 7,354,255 8,825,106 10,295,957
ENCAISSEMENTS 13,610,275 0 0 0 3,111,721 3,111,721 3,111,721 3,111,721 3,111,721 3,111,721 3,111,721 3,111,721
ENCAISSEMENTS LIES
13,610,275 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
AU FINANCEMENT
ENCAISSEMENTS LIE
0 0 0 0 3,111,721 3,111,721 3,111,721 3,111,721 3,111,721 3,111,721 3,111,721 3,111,721
A L'EXPLOITATION
DECAISSEMENTS 9,620,818 1,329,818 1,329,818 1,329,821 1,640,870 1,640,870 1,640,870 1,640,870 1,640,870 1,640,870 1,640,870 1,640,871
DECAISSEMENT LIES
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
AU FINANCEMENT
DEPENSES
7,471,000 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
INVESTISSEMENTS
DECAISSEMENTS LIES
2,149,818 1,329,818 1,329,818 1,329,821 1,640,870 1,640,870 1,640,870 1,640,870 1,640,870 1,640,870 1,640,870 1,640,871
A L'EXPLOITATION
SOLDE DE LA - - -
3,989,457 1,470,851 1,470,851 1,470,851 1,470,851 1,470,851 1,470,851 1,470,851 1,470,850
PERIODE 1,329,818 1,329,818 1,329,821
SOLDE FINAL 3,989,457 2,659,639 1,329,821 0 1,470,851 2,941,702 4,412,553 5,883,404 7,354,255 8,825,106 10,295,957 11,766,807
32
4.8.5. PLAN DE FINANCEMENT SUR 4 ANS
Les données du plan de financement consignées dans le tableau 23 indiquent des soldes
finaux croissants sur les 4 premières années d’exercice. Pour la première année (solde
négatif), la société devra faire recourt à des crédits de trésorerie à court terme pour pallier aux
difficultés, mais à partir de la deuxième année la trésorerie monte en piqué sur le reste de la
durée du projet. Cette situation permet de déduire que le projet ne connaîtra pas de problème
majeur de financement sur les 4 années à venir.
DESIGNATION 1 2 3 4
TI 0 -392,286 1,194,333 3,984,930
RESSOURCES
CAFG 4,729,770 5,708,675 6,912,653 6,200,921
CESSION D'IMMOB 0 0 0 0
AUGMENTATION DE CAPITAL 0 0 0 0
APPORT CPTE COUR; ASSOCIES 2,000,000 0 0 0
EMPRUNTS B. 10,610,275 0 0 0
DIMINUTION DE LA BFR 0 0 0 0
TOTAL DES RESSOURCES 17,340,044 5,708,675 6,912,653 6,200,921
EMPLOIS DE LA PERIODE
DISTRIBUTION DE DIVIDENDES 0 0 0 0
CHARGES IMMOBILISEES 300,000 0 0 0
ACQUISITIONS D'IMMOB 7,171,000 0 0 0
PRELEVEMENT DE 0 0 0 0
REMBOURSEMENT DE
4,122,056 4,122,056 4,122,056 4,122,056
L'EMPRUNT
AUGMENTATION DU BFG 6,139,275 0 0 0
TOTAL DES EMPLOIS 17,732,331 4,122,056 4,122,056 4,122,056
VARIATION (R-E) -392,286 1,586,619 2,790,597 2,078,865
TF -392,286 1,194,333 3,984,930 6,063,795
33
4.8.6. ANALYSE DE LA SENSIBILITE DU PROJET
Nous avons procédé au test de sensibilité en réduisant la production totale des lapins destinés
à la vente sur les cinq années du projet en simulant une baisse de la production à différents
taux et les résultats sont les suivants :
- Réduction de 10% de la production totale : VAN positif de 750 239 F.CFA
Nous pouvons à travers ces différents résultats en déduire qu’une baisse de la production
totale jusqu’à concurrence de 12% maintient toujours le projet au rang des projets rentables.
Mais qu’une diminution de la production à partir de 13% rend le projet non rentable avec une
VAN négative.
L’étude financière du projet a démontré que sa rentabilité était satisfaisante pour son
promoteur-investisseur. Cela va en droite ligne du principe de recherche du profit légitime de
tout investisseur. Au-delà du bénéfice financier qui revient de plein droit à l’investisseur,
certains investisseurs attachent du prix aux externalités induites par leur investissement, à
travers l’atteinte d’un certain nombre d’objectifs au plan socio-économiques représentant leur
contribution au développement de leur pays.
Parmi ces objectifs on peut citer :
- La distribution au salarié d’un revenu moyen acceptable (7 221 057 F.CFA) ;
- la création d’emploi ou de revenus dans des secteurs connexes (exemple: achat
d’aliments de lapins pour 41 226 936 F.CFA) ;
- une contribution à l’amélioration des conditions de vie alimentaire des ménages (6 551
lapins à mettre sur le marché) ;
- la contribution à la création de la richesse nationale à travers la Valeur Ajoutée (41
775 142 F.CFA) ;
- le paiement d’intérêts et taxes à l’Etat (1 979 096 F.CFA).
34
CONCLUSION GENERALE
35
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Akouango P., Opoye I., Ngokaka C., Akouango F. (2014). Contribution à la réduction des
périodes improductives du cycle de reproduction des lapines (Oryctolagus cuniculus) dans un
élevage fermier. Afrique Science: Revue Internationale des Sciences et Technologie, 10(2).
François Lebas (2007) : Acides gras en Oméga 3 dans la viande de lapin Effets de
l'alimentation CUNICULTURE Magazine Volume 34 pages 15-20.
Gigaud et Combes (2007) : Les atouts nutritionnels de la viande de lapin : comparaison avec
les autres produits carnés. 12èmes Journées de la Recherche Cunicole, 27-28 novembre 2007,
Le Mans, France.187-190.
Lagrange, L. (1995) : La commercialisation des produits agricoles & alimentaires (No. Ed.
2). Technique et Documentation Lavoisier.448p.
Meyer C., ed. sc., 2016, Dictionnaire des Sciences Animales. [On line]. Montpellier, France,
Cirad. [29/08/2016]. <URL : http://dico-sciences-animales.cirad.fr/ >
Zoundi J. S., Hitimana L. , Kamuanga M. J., Somda J., Sanon Y., & Kagoné, H.
(2008) : Élevage et marché régional au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Potentialités et
défis,(Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest/OCDE, Issy les Moulineaux, France).
38
ANNEXE 1 : TABLEAU RESUME DU PROJET
39
ANNEXE 2 : FICHE D’ENQUETE SUR LA CONSOMMATION DE VIANDE DE LAPIN DANS LA
VILLE DE OUAGADOUGOU
I. LOCALISATION
1- N° de l’enquêté /______/ 3- Zone /______/
2- Arrondissement /______/ 4- Quartier et adresse ________________
II. IDENTIFICATION
Genre : 1- M /____/ 2- F /_____/ 3- Age /_____/
Nationalité : 1-Burkinabé /____/ 2- Africain /____/ 3-Européen
/____/ 4- Autre /____/
Niveau d’instruction
1-Aucun /____/ 2- Primaire /_____/ 3- Secondaire 1 /____/ 4- Secondaire 2
/_____/ 5- Supérieure /____/
Situation matrimoniale
Si non, pourquoi ?
1- Je n’aime pas le goût /____/ 2- C’est trop cher /____/ 3- C’est difficile d’en
trouver /____/ 4- Risque pour la santé /____/ 5- Interdit par la coutume /____/
6- Interdit religieux /____/ 7-autre raison /____/
40
Si oui, pourquoi ?
1- Pour le goût, la saveur /____/ 2- C’est plus nourrissant /____/ 3- C’est moins cher
/____/ 4- Par habitude prise /____/
Classez les viandes ci-après selon votre préférence, en allant simplement de 1 celle que
vous aimez le plus à 11 celle que vous aimez le moins.
41
Savez vous que la viande de lapin contient plus de protéines et moins de mauvaises
graisses que la plus part des viandes ?
1- Oui /____/ 2- Non /____/
Quelles sont les évènements et les périodes pendant lesquelles vous consommez le plus de
viande de lapin ?
___________________________________________________________________________
_____________________________
V. ACHAT DE LAPIN
Est-il facile de trouver de la viande de lapin en vente ? Oui /____/ 2-Non /____/
Existe-t-il des périodes de l’année où vous trouvez de la viande de lapin plus facilement,
ici en ville ?
42
Si oui lesquelles ?
___________________________________________________________________________
_________
A votre avis, de quoi dépend le prix que vous payez pour la viande de lapin?
1- Bien connaître les vendeurs moins chers /____/ 2- Bien savoir négocier le prix /____/
3- De la qualité de l’animal /____/ 4- De la rareté de l’animal, ou son abondance /____/
De l’augmentation du nombre de clients /____/ Connaître les fournisseurs de viande
/____/ Autres (à préciser) /____/
4- Il n’y en a pas assez souvent sur les points de vente /____/ 5- Les points de
vente changent trop souvent /____/ 6- Les points de vente sont trop loin de chez moi /____/
7- Je ne connais pas de vendeurs /____/ 8- Elle n’est pas souvent bien
préparée dans les restaurants /____/ 9- Il y a un risque d’attraper des maladies /____/
10- Autre raison (préciser) /____/
Concernant la qualité de la viande de lapin que vous consommez, qu’est – ce qui vous
satisfait ?
43
1- Oui /____/ 2- Non /____/
44