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INSTITUT TECHNIQUE SUPERIEUR AGRICOLE (ITSA)

LICENCE EN SCIENCES AGRONOMIQUES

« LA COTURNICULTURE » OU « ELEVAGE DE CAILLE » ET ETUDES


COMPARATIVES DE L’UTILISATION DES TROIS ALIMENTS
PROTEIQUES VEGETALES DANS LA RATION ALIMENTAIRE DE LA
CAILLE :
CAS DE L’U-MAGIS FARM ANTADY
(Commune Urbaine de Fianarantsoa, Région Haute Matsiatra)

Présenté par :
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention de diplôme de
TOLOPITIAVANA Famenosoa Elicka,
2emepromotion « RIANALA »
(2018-2021)
Président de jury : R.P RAKOTOARISON Hilarion
Examinateur : RANDRIANOMANANA Mangalahy
Encadreur : KAKALA Andriamarotia Hasina
Décembre 2021
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention de diplôme de
LICENCE EN SCIENCES AGRONOMIQUES

« LA COTURNICULTURE » OU « ELEVAGE DE CAILLE » ET ETUDES


COMPARATIVES DE L’UTILISATION DES TROIS ALIMENTS
PROTEIQUES VEGETALES DANS LA RATION ALIMENTAIRE DE LA
CAILLE :
CAS DE L’U-MAGIS FARM ANTADY
(Commune Urbaine de Fianarantsoa, Région Haute Matsiatra)

Présenté par :

INSTITUT TECHNIQUE SUPERIEUR AGRICOLE (ITSA)


TOLOPITIAVANA Famenosoa Elicka,
2emepromotion « RIANALA »
(2018-2021)
Président de jury : R.P RAKOTOARISON Hilarion
Examinateur : RANDRIANOMANANA Mangalahy
Encadreur: Mr KAKALA Andriamarotia Hasina
Décembre 2021
i

REMERCIEMENTS
Gloire à Dieu pour toutes les plus belles choses qu’Il a accompli dans nos vies
jusqu’ici, remercions le Seigneur sans fin par sa grâce, son amour et sa bénédiction afin de
pouvoir continuer les études ici à l’Institut Technique Supérieur Agricole (ITSA) Antady
Fianarantsoa pendant ses trois dernières années.

Ainsi, j’adresse mes sincères remerciements aux personnes suivantes :

 Le Révérend Père et Docteur RAKOTOARISON Hilarion, Directeur de l’U-


MAGIS Ecole Professionnel Supérieur Agricole à Bevalala et l’Institut Technique Supérieur
Agricole à Antady Fianarantsoa et aussi président du jury de nous avoir accueilli dans son
établissement et nous permettre de poursuivre nos études malgré ses lourdes responsabilités.

 Père RANAIVOSOLOFO Ravo Noel, Directeur de l’U-MAGIS Farm à


Antady
Fianarantsoa de nous avoir permis la réalisation de l’étude au sein de la ferme.
 Monsieur KAKALA Andriamarotia Hasina, mon encadreur pédagogique
pour ses conseils, son aide et surtout tous les sacrifices qu’il a fait pour la réussite de ce
livre.

 Monsieur RANDRIANOMANANA Mangalahy, l’examinateur de cette étude


d’avoir accepté malgré ses lourdes responsabilités et ses occupations sur son travail.

 Le FORMAPROD de nous avoir financés durant les 3 années d’études à l’ITSA


Antady. Merci infiniment de votre part.

 Sans oublier Monsieur RAZAFIMANANTSOA Jean Claude George


(Responsable des travaux pratiques et des constructions des logements des animaux).
 Tous les personnels d’Antady ainsi que les enseignants, les professeurs qui nous
ont formés pendant les années de formation.

 A mes chers camarades de classe, ma promotion RIANALA, j’ai appris tas de


choses avec eux, pas seulement les études mais aussi la vie en société ce qui est le plus
important, de savoir développer une relation envers tout ce qui nous entoure.
ii

 Je remercie aussi mes parents et mes amis qui m’ont encouragé pendant les
périodes difficiles car je me rends compte maintenant qu’être universitaire est une étape
vers un autre monde et il faut se battre pour réussir à bien préparer l’avenir.

Les autres que je ne puis citer, je les remercie infiniment…QUE DIEU VOUS BENISSE
TOUS SAINE ET SAUF
SOMMAIRE
REMERCIEMENT
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES ANNEXES
GLOSSAIRE
RESUME
ABSTRACT
FINTINA
INTRODUCTION
I. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
1. Description de la Caille
2. Logement ou Habitat
3. Alimentation
4. Reproduction
5. Production :
6. Incubation
7. Eclosion
8. Conduite et Précaution
9. Santé
II. MATERIELS ET METHODES
2.1. CONTEXTE EXPERIMENTAL
2.2. MATERIELS
2.3. METHODES
III. RESULTATS
3.1 Conduite d’élevage
3.2 Performance zootechnique
iii

IV. DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS


4.1 Discussions
4.2 Suggestions
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DE TABLEAUX

LISTE DES FIGURES


Figure 1 : Appellation des cailles par les couleurs ....................................................................
3
Figure 2 : Caille des blés ............................................................................................................
4
Figure 3 : Caille du Japon ...........................................................................................................
5
Figure 4 : Caille de Chine ...........................................................................................................
6
Figure 5 : Caille femelle Adulte .................................................................................................
6
Figure 6 : Caille mâle Adulte .....................................................................................................
6
Figure 7: Système de Volière .....................................................................................................
8
Figure 8: Système de Case .........................................................................................................
8
Figure 9: Œuf de Caille ............................................................................................................
11
Figure 10: cage avec deux étages .............................................................................................
16
Figure 11: Cage avec un étage..................................................................................................
16
Figure 12: Abreuvoir et mangeoire dans la cage à deux étages ...............................................
17
Figure 13: Abreuvoir et mangeoire dans la cage à un étage.....................................................
17
Figure 14: Chauffage par charbon ............................................................................................
17
Figure 15: Balance de précision ...............................................................................................
18
iv

Figure 16 : Cailleteaux .............................................................................................................


20
Figure 17: Semoule ..................................................................................................................
26
Figure 18: Soja broyé ...............................................................................................................
27
Figure 19 : Pois de Terre (source:auteur) .................................................................................
27
Figure 20 : Tourteau d'arachide artisanal (TAA) .....................................................................

28 LISTE DES ANNEXES

ANNEXE 1: Besoins nutritionnel de la caille japonaise en pourcentage ou en unités par


kilogramme d’aliment à 90% de matière sèche (NRC, 1994) .....................................................
I ANNEXE 2 : Comparaison des valeurs nutritionnelles d’un œuf de caille à celui de l’œuf de

poule ..........................................................................................................................................
III
ANNEXE 3 : Composition d’1 kg des aliments concentrés pour les cailles ............................
III LISTE DES ABREVIATIONS
Ca : calcium

Cb : cellulose brute

C m : centimètre
g : gramme h :
hauteur

Kcal : kilo calorie

Kg : kilogramme

L : litre ml :
millilitre
v

mg : milligramme
max : maximum
min : minumun

MS : matière sèche

Pb : protéine brute

P : phosphore

TAA : tourteau d’arachide artisanal

% : pourcentage
GLOSSAIRE
Cailleteau : c’est l’appellation des jeunes cailles qui n’ont pas encore atteint l’âge adulte.

Performance Zootechnique : c’est un paramètre de résultat après une évaluation réalisé sur les
conditions et les méthodes d’élevage surtout pour les animaux domestiques.

Régime alimentaire : c’est un régime que l’on suit à l’égard des aliments.

Dimorphisme sexuel : c’est un ensemble des différences morphologiques plus ou moins


marquées entre les individus mâles et femelles d’une même espèce.

Sexage : c’est une technique qui consiste à déterminer le sexe d’un animal.

Mirage : c’est une opération qui consiste à éclairer les œufs par une lumière afin d’observer le
développement embryonnaire.

Sex-ratio ou rapport des sexes ou proportion des sexes : c’est le taux comparé de mâles et de
femelles au sein d’une espèce à reproduction sexuée pour une bonne condition d’avoir une
fécondité assurée (par exemple : 1 mâle pour … femelles, ça dépend des espèces).
vi

RESUME
La « coturnicture » ou l’élevage de caille est un élevage des oiseaux de famille
phasianidé, d’ordre galliformes (oiseau petit comme le faisan et la perdrix). Cet élevage a été
découvert depuis plus de 4000ans et ça a évolué petit à petit partout dans le monde : l’Asie,
l’Europe, l’Afrique et même jusqu’ici à Madagascar.

Dans le monde entier, on peut distinguer la race de la caille en trois (3) types : la caille
du japon, la caille du blé et enfin la caille du chine. Mais pendant l’étude effectuée, la race
japonaise était le sujet car elle est la mieux adaptée chez nous. En plus, elle est la plus
considérée comme la caille d’élevage dans divers pays. Donc, l’étude va se baser un peu plus
sur la caille japonaise. Depuis plusieurs années, la provende de commerce (AGRIVAL)
contenant 16% de matière protéique pour les pondeuses et 20% pour la production chair a été
utilisée dans l’alimentation de la caille japonaise. Mais ce produit de commerce n’est pas à la
portée de tous, c’est pour cela que l’étude menée a pour but de savoir les aliments bien adaptés
pour les cailles, facile à procurer pour tous les éleveurs et qui peuvent combler les besoins des
animaux. Surtout sur la production de l’exploitation, les aliments doivent apporter un rôle
productif pour les animaux qui les consomment et aussi une bonne productivité au sein de
notre exploitation afin d’assurer un bénéfice à long terme.

Bref, à la fin de l’étude, les résultats finals ont montré que les cailles grandissent
rapidement et le test effectué a montré que autres aliments que les produits de commerce
pourraient être distribué aux cailles. Et parmi les aliments testés, le soja a donné le bon
résultat, au niveau croissance et aussi au niveau de production (à 28,57% au début de ponte),
qui peut atteindre à 90% à un mois de ponte avec une dose de 35% du soja incorporé dans la
ration journalière. A Madagascar, la vie devient de plus en plus chère et il existe encore les
matières premières non conventionnelles. Le mieux c’est de les exploiter pour notre
exploitation et les transformer en alimentation animale car on a pleine de ressource à
Madagascar.

Mot clé : cailleteau, coturnix japonica, régime alimentaire, performances zootechniques


ABSTRACT
vii

Cotourniculture or quail breeding is a farming of family bird’s phasianid, order


galliform (small bird like pheasant and partridge). This breeding has been discovered for more
than 4000 years and it has evolved little by little around the world: Asia, Europe and Africa
and even so far in Madagascar.

Without the world, we can distinguish the race from the quail in three types: the quail
of Japan, the quail of Europa and finally the quail of China. But during the study, we chose the
Japanese breed because it is best suited to us and in addition it is the most considered a
breeding coffer in various countries. So the study will rely a little more on the Japanese quail.
For several years, the trade leader (AGRIVAL) containing 16% protein for layers and 20% for
flesh production has been used in the diet of Japanese quail. But this product is not within the
reach of all; that is why the study is intended to know the food well suited for quail, easy to
provide for all breeders and who can meet the needs of animals. Especially on the production
of exploitation, foods must provide a productive role for animals that consume them and also
good productivity within our exploitation to ensure long-term benefit.

In short, at the end of the study, the final results showed that the quail grow rapidly and
the other foods that commercial products could be distributed to the quail. And among the
foods tested, soy has given a good result, at the level of growth and also at the level of
production (at 28,57 % at the beginning of spawning), which can reach 90% to the pearly
month with a dose of 35 % soy incorporated in the daily ration. In Madagascar, life becomes
more and more expensive and there are still unconventional raw materials. The best thing is to
exploit them for our farm and turn them into animal feed because we have full of resource in
Madagascar.

Keyword: quail, coturnix japonica, diet, technical farming performance FINTINA


Ny fiompiana « papelika » na « kibo » na « tsipohy » dia fiompiana vorona izay
nosokajiana ho anatin’ny vorona kely raha mitaha amin’ny hafa. Io fiompiana io dia hitan’ireo
vahiny izay efa naharitra 4000 taona ka nitatra tsikelikely saika nanerana izao tontolo izao
mihintsy toa ny « Azia », « Eropa », « Afrika » eny fa na dia ny nositsika ary « Madagasikara
».
viii

Raha amin’izao tontolo izao ary no hojerena dia azo sokajiana ho telo (3) lehibe ny
tazanaka papelika misy dia ny: papelika avy any Japana, ny avy any Sina ary ny avy any
Eropa. Fa ny andrana natao teto dia nisafidy ny taranaka avy any Japana isika satria izy dia
azo lazaina fa tena anisann’ny mora sady maro mpiompy raha mbola fiompiana papelika ihany
no resahina. Hatramin’ny ela dia provandy vokarin’ny orinasa AGRIVAL izay manana taha
proteina 16 isanjato ho an’ny mpanatody lava ary 20 isan-jato raha ho an’ny fakana nofo no
nomena ho an’ny papelika japônezy. Tsy ny olona rehetra anefa no afaka mahazo anio vokatra
vokarin’ny orinasa io ka noho izany ny antony lehibe nanosika ny fikarohana mahakasika ny
sakafo izay afaka homena ny papelika ka mahafeno ny filany ara-tsakafo. Indrindra indrindra
ho famokarana ao amin’ny fiompiana, sakafo ara-kalitao izay ahafahan’ny papelika
mamokatra tsara ary koa mora hita sy tsy sarotra no tsy lafo ho an’ny mpiompy ary mitondra
tahiry maharitra ihany koa.

Taorian’ny andrana natao dia maro ireo vokatra hita, voamarina fa malaky mitombo
tokoa ny papelika ary tsapa ihany koa fa misy ny akora hafa akoatra ny vokatra vokarin’ny
orinasa izay azo omena ny papelika. Nisy isan-karazany ny andrana natao ka ny hita hoe tena
tsara kokoa di any sôja, tena hita nisongadina izy tao amin’ny fitomboan’ny papelika ary tsy
latsa-danja ihany koa ny eo amin’ny fanatodizany (28,57 isan-jato raha vao nanomboka ary
mety hatratra hatrany amin’ny 90 isan-jato ao anatin’ny iray volana anatodizany raha
mampiditra sôja 35 isan-jato daozy ao amin’ny sakafony andavan’andro. Rah any fiainana eto
madagasikara manokana dia miakatra tsy ankiato ny vidim-piainana nefa mbola misy ny
zavatra vaovao azo trandrahana ahodina ho sakafon’ny biby opiantsika, ka tsara raha
trandrahana reny satria eto madagasikara dia betsaka akora.

Teny manandanja: papelika, papelika japônezy, sakafo, haitao ara-piompina


1

INTRODUCTION
Dans notre monde, l’aviculture se concentre souvent à la production des œufs et de
poulets de chair. Mais depuis un certain temps, l'élevage de la caille ou coturniculture a attiré
l’attention des spécialistes comme une nouvelle piste de diversification de l'élevage de
volailles, en offrant aux consommateurs de nouveaux choix de goût et en renforçant la
production de viande pour faire face à la demande de plus en plus accrue en protéines
animales (Ukashatu et al., 2014).

Le terme « coturniculture » a été extrait à partir du nom scientifique de la caille «


coturnix », en anglais cela s’appelle « quail ». C’est un petit oiseau qui fait partie de la famille
phasianidé, d’ordre galliformes. La caille est un oiseau migrateur. Elle peut voler d’une
longue distance, ce qui la différencie par rapport aux poules. C’est aussi une espèce
importante pour la production de la viande et des œufs, grâce à sa croissance rapide, sa
maturité sexuelle précoce. Il en existe environ 40 espèces dans le monde. Par contre, peu
d’entre eux peuvent être domestiquées.

A Madagascar, la domestication de cailles est peu connu et certaine personne est


encore dans l’ignorance de son existence. Et pour une race à domestiqué, on exploite des races
importées : « coturrnix japonica » ou la caille japonaise qui est le mieux sélectionné et le
mieux adapté au sein de notre élevage. Même s’il y a déjà des gens qui les élèvent, certains ne
maitrisent pas exactement les conduites et les techniques d’élevage. Et le plus important dans
tout ça, l’alimentation des animaux, elle occupe le 70% de la gestion de l’exploitation. Ce qui
est en général la clé d’une production favorable des animaux. Mais le problème de la plupart
des éleveurs, ils négligent les besoins nutritionnels des animaux et n’adaptent aucuns régimes.

Ils se contentent seulement que les animaux mangent de ce qu’on les donne et rien d’autre.
Cette situation nous a poussés à réaliser cette étude sur les régimes alimentaires afin de
savoir : « quel aliment sera-t-il le mieux adapté aux cailles pour qu’elles puissent
combler ses besoins et produisent favorablement pour ne pas être une charge de
l’exploitation ? ». Donc après avoir su que les cailles apprécient beaucoup les aliments

riches en protéines, l’étude va se pencher sur : « La coturniculture ou élevage de caille et


études comparatives de l’utilisation des trois aliments protéiques végétales dans la ration
alimentaire de la caille : cas de l’U-magis Farm Antady».
2

Donc l’objectif global de cette étude se base principalement sur l’analyse


nutritionnelle avec un apport protéique de sources alimentaires végétales. Et cette analyse va
se spécifier sur une attente de résultat c’est-à-dire d’en déduire quels genres d’aliments seront
bien appréciés par les cailles de notre exploitation.

Pour pouvoir mieux organiser l’étape de cette étude, on a avancé deux sortes d’hypothèses :

Hypothèse 1 : le soja a le bon caractère pour la bonne croissance de la caille.

Hypothèse 2 : l’incorporation du soja favorise bien aussi la production d’œuf de la caille.

Mais avant toute chose, en première partie nous verrons des synthèses
bibliographiques qui sont en tous les fruits de plusieurs recherches et des documentations. En
deuxième partie, nous aborderons les matériels et méthodes de déroulement de l’expérience et
à la fin nous allons déduire les résultats ainsi que les interprétations et les discussions avant de
tirer une conclusion.
3

I. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
A Madagascar, la « Coturniculture » ou l`élevage de caille est une activité qui reste
encore très méconnue et ignorée de la population. L`offre ne satisfait pas la demande, ceci est
dû au nombre encore restreint des « coturniculteurs » qui ne se localisent qu`aux alentours de
la capitale. La société « caille de Mada » a pu commercialiser 350.000 œufs depuis septembre
2015. « Nous parvenons à vendre actuellement 90.000 œufs de caille par mois avec plus de
2.500 clients. Quant à notre cheptel d’élevage, nous disposons en ce moment de 10.000 têtes
de caille tout en travaillant avec vingt-six fermes partenaires. Notre couvoir a également une
capacité de 4.000 œufs », a évoqué Ricky Ratianarivo, le directeur général de caille de Mada
lors de l’entrevue avec la presse (…dans le cadre de la 9 e édition de la Foire de l’Elevage et de
la Production Animale).

Comme nous avons dit au commencement, la caille est un petit oiseau et il existe trois
(3) types de race dans le monde. Mais il existe plusieurs couleurs (appelées mutations) :
(rousse, isabelle, brune, tuxedo, blanche, argentée..) pour être un peu plus claire, il est préférable de
les voir en fonction des images

Figure 1 : Appellation des cailles par les couleurs


4

1. Description de la Caille
1.1 Classification
Avant de commencer la description, on va voir d’abord la classification systématique de
la caille :

 Règne : Animalia
 Embranchement : Chordata
 Classe : Aves
 Ordre : Galliforme
 Famille : Phasianidea
 Genre : coturnix
 Espèce : coturnix.sp

1.1.1 La Caille des blés ou la caille européenne (coturnix coturnix)


La caille des blés (coturnix coturnix) est une espèce sauvage, elle mesure 16 à 18 cm
et pèse de 70 à 135g. La couleur de son plumage est identique à celle de sa cousine la caille du
japon de couleur commune. Cette ressemblance est souvent synonyme d'erreur d'appellation
entre la caille des blés et la caille du japon. Elle migre entre l’Europe et l’Afrique et en
5

Cameroun, elle peut être légalement valorisée dans le cadre d’un élevage dit non conventionnel.

Figure 2 : Caille des blés

Source : https://pixabay.com/fr/photos/caille -poulet-oiseau-patch%c3%a9-prairie-4620594/

1.1.2 La caille du Japon ou La caille japonaise (coturnix Japanica) La


caille japonaise (Coturnix japonica) a été domestiquée il y a plus de 700 ans au

Japon. Elle est aujourd’hui l’espèce la plus élevée pour sa production d’œufs et pour sa
viande. Son plumage est gris moucheté et tacheté de brun. La femelle est un peu plus grosse
que le mâle et présente une gorge plus claire et tachetée de noir. Le mâle a une gorge plus
foncée, brun caramel. La caille du Japon produit jusqu’à 300 œufs par an et peut peser plus de
300 grammes, bien que la plupart pèsent environ 180 g à l’âge de 50 jours. D’autres variétés
de couleurs ont été obtenues : albinos, blanche, isabelle, argentée, brune, panachée, tuxedo.
Les nouvelles souches de Coturnix japonica Jumbo font preuve de bien meilleures
performances zootechniques.
6

Figure 3 : Caille du Japon

Source : https://pixabay.com/fr/photos/caille-poulet-oiseau-patch%c3%a9-prairie-4620594/

1.1.3 La caille de Chine (coturnix chinensis)

La caille de Chine est très facile à élever car elle sociabilise entre elles et laisse en paix
les autres espèces. Elle mesure seulement 12 à 14 cm et pèse 40g environ. Et à cause de ça, on
les élève uniquement comme oiseau d’ornement. Le mâle porte un dessin noir et blanc bien
marqué à la gorge alors que la femelle a un plumage strié, de couleur brun et blé. Et en
comparant avec les autres espèces, la caille du Chine est la plus petite et pond moins, c’est
pour cela qu’elle n’est pas très favorable dans une exploitation.
7

Figure 4 : Caille de Chine

Source : https://pixabay.com/fr/photos/caille-poulet-oiseau-patch%c3%a9-prairie-4620594/

1.2 Dimorphisme sexuel chez les cailles

Chez toutes races de cailles, on peut dire que pour le sexage ce n’est pas vraiment très
difficile. Mais à l’âge de trois semaines après l’éclosion, on peut observer les signes de
distinction entre les mâles et les femelles :

Figure 5 : Caille femelle Adulte Figure 6 : Caille mâle Adulte

Source : Auteur, 2021 Source : Auteur, 2021

• Au niveau des plumes, la femelle est tachetée de point noir sur la poitrine alors que le mâle n’a
pas

• Au niveau du bec aussi, il y a une certaine différence ; les mâles ont des becs un peu larges que
les femelles.
8

• Au niveau de gabarit, on le voit parfaitement dès qu’on pose les yeux que la femelle est plus
développée que le mâle.

• Dans certaines races, on n’arrive pas à distinguer directement avec ses plumes, alors on peut voir
sur le cloaque il y a une bourse pour le mâle et si on le presse un peu il y a un liquide blanc
mousseux qui sort (en terme de reproduction, on peut le considérer comme son sperme). Mais
chez la femelle, il n’y a pas de bourse.

Figure 7: Liquide mousseux du mâle Figure 8: Cloaque de la femelle

Source : Auteur, 2021 Source : Auteur, 2021

2. Logement ou Habitat
Pour l’habitat, il y a des normes pour la bonne condition des cailles au sein d’un
élevage. Surtout la domestication de la caille, les normes doivent être respectées pour qu’elles
puissent se sentir mieux.

Donc pour la coturniculture, de tas de choses pourrait être inventé pour l’habitat, tout
ce qui est disponible peut être exploité dans l’élevage. En plus ça réduit le coût
d’investissement de l’exploitation.

Il existe les systèmes suivants pour élever des cailles :

2.1 Volière:
Il est possible de laisser les cailles dans une volière. C‘est un élevage en sol (bassecour)
9

Figure 7: Système de Volière

Source : https://www.vivelelevage.com

2.2 Cages :
Cage surélevée, fond en grillage (maille fine) de manière à éviter un contact direct des
cailles avec les fientes, mettre des toiles cirées sous les cages pour récupérer quotidiennement
les fientes dont l'observation permet de détecter des éventuelles maladies. Certaines utilisent
même des caisses, ce qui est à leur disposition. C’est pour cela qu’élever des cailles peut être
démarré avec tout ce qui est à la disposition, pas d’exigence ni de luxe.

A l’état domestique, il y a des normes à respecter pour le bien des animaux et aussi de donner de
bonnes conditions d’ambiances.

Figure 8: Système de Case

Source : https://www.vivelelevage.com
10

Pour le logement, quelques soient l’élevage, il y a de la densité qui doit être respectée :

2.3 Densité sur la Cailles


La densité indique le nombre d'animaux pouvant rester ensemble sur une même surface.

Densité par m2 :

 Poussinière : 90 à 150 cailleteaux

 Poulailler : 30 à 40 cailles

 Cages selon l’âge : entre 3 et 5 semaines : 60 à 90 cailles et après 5 semaines, pour reproduction
(ponte) : 40 cailles

2.4 Caille à l’état Sauvage


Les cailles sauvages ont leur propre façon et mode de vie, tout contraire aux cailles
domestiques. Elle fait son nid toute seule par terre et aime vivre librement, espaces ouvertes
tels que les prairies, steppes, champ herbeux, rizière, berges de rivière et les pentes
montagneuses près de l’eau.

3. Alimentation
L’alimentation représente près de 70 % du coût de l’élevage des cailles.
L’alimentation de la caille n’est pas difficile car elle mange presque tout. Malgré cela, elle a
quand même son préféré et désirer pour satisfaire et combler ses besoins nutritionnelles que ce
soient sur la croissance ou sur la reproduction et la production. Alors son alimentation est
constituée des céréales pour la plupart. Et sur ce, la ration varie selon leur âge et les matières
premières du milieu.

Tableau 1: Ration journalière de la caille selon l’âge

Age Ration/jour/tête Provende


1ère semaine 10 g Caille 1ere âge
2 e semaine 15 g Caille 1ere âge
11

3 e semaine 17 g Caille 1ere âge


4 e semaine 19 g Caille 2e âge
5 e semaine 20 g Caille 2e âge
6 e semaine 22 g Caille 2e âge
7 e semaine jusqu'à la vente 25 g Age adulte
Source : CENTRE SONGHAI, 2005

En général, les cailles préfèrent d’avantages les aliments riches en protéine :

• 25 à 28 % pour une alimentation de démarrage (ainsi qu’1 % de calcium et 0,5 % de


phosphore), 22 % pour l’engraissement et 24 % pour les pondeuses. Si possible, utiliser des
aliments de démarrage pour dindonneaux, car ils contiennent en général 25 à 28 % des
protéines. Si on utilise des aliments de démarrage pour poussins contenant seulement 20-22 %
de protéines, les cailleteaux grandiront plus lentement. Alternativement, il est possible de
donner de la nourriture pour poulettes.

• À partir de 5 semaines d’âge, ajouter des coquillages ou du calcaire écrasés. Les pondeuses
ont besoin de 3 % de calcium. Quand il fait très chaud, les cailles mangent moins, augmenter
à 3,5 % de calcium, quantité nécessaire pour pondre.

• En complément, donner un peu de verdure (salade, pomme, choux, banane, papaye,


courgettes, carottes), surtout dans les élevages familiaux. Si elles y sont habituées, les cailles
apprécient aussi les restes de cuisine comme le riz ou les pâtes cuites, mais il faut limiter la
quantité. Ces restes ne doivent pas rester longtemps dans les cages car ils pourrissent
rapidement, ce qui nécessite un bon nettoyage des mangeoires.

• Pour augmenter le taux des protéines et d’énergie des aliments, un enrichissement avec des
insectes comme des termites, des larves ou pupes des mouches ou des vers de farine serait
possible et disponible pour les volailles.

Juste une petite remarque, sur le stock des aliments, ils devraient être placé dans un container
bien fermé dans un local sec et froid, protégé des rongeurs, acariens ou autres animaux
nuisibles.

Et pour un délai, l’aliment stocké plus de 2 à 3 mois est en détérioration des vitamines et peut devenir
rance, surtout dans les climats chauds.
12

4. Reproduction
Le mâle et la femelle atteignent l’âge de se reproduire vers la sixième semaine. Mais il
est préférable d’attendre que le mâle et la femelle aient 8 semaines pour la production d’œufs
féconds. Au moment de la découverte des premiers œufs dans les volières, il faut former les
groupes de reproduction ou en terme plus précis une « sex-ratio » (1 mâle et 4 à 5 femelles).
Dans la nature, la femelle bâtit son nid au sol, bien caché entre les hautes herbes. Par
contre, en élevage en volière ou en cage, il est rare qu’elle couve ses œufs surtout si elle ne
trouve pas d’endroit discret. La caille japonaise a perdu la notion de couvaison depuis très
longtemps. Mais même si elle ne couve pas, elle continue de pondre quotidiennement.

Tableau 2: Caractéristique de la caille pondeuse

Caractéristiques

Poids (les femelles (♀) sont plus lourdes que 100-160g (lignées d’animaux légers)
les mâles (♂)
235-280g (lignées d’animaux lourds)
Longueur du corps 120-180mm
Besoin alimentaire par jour 20-25g
Besoin en eau par jour Environ 30ml
Durée de couvaison 17-18jours (min.16.5-max.20jours)
Performance de ponte par année 200-300œufs
Age au début de la ponte 45-60jours
Source : BENSALAH Amed6925

5. Production :
Ici, nous allons voir la production qu’on peut récolter sur les cailles. Il ne faut pas confondre la
production et la reproduction dans une exploitation, chacun a sa place.

Donc, la production de la caille, on peut s’attendre à récolter des œufs et aussi de la


viande. Les œufs de caille est 5 fois plus petit que l’œuf de poule mais il y a une grande
différence sur les valeurs nutritives apportées.
Figure 9: Œuf de Caille
13

La vertu de l’œuf de caille :

L'œuf de caille est le seul œuf diététique qui existe au monde. C’est pour cela qu’il a des
effets thérapeutiques réputés au monde entier.

L’œuf de caille traite plusieurs maladies comme l’asthme, les allergies, l’anomalie sur
les fonctionnements de l’organisme, des régénérations tissulaires et d’autres maladies
nombreux. Pas seulement sur le traitement des maladies, il apporte aussi des éléments
nutritionnels comme la protéine, les lipides, les glucides, des oligo-éléments (vitamines A,
B1, B2, B5, B9, B12, D), du phosphore, du zinc et du fer.

6. Incubation
L’incubation des œufs de cailles se fait artificiellement. Elle dure en moyenne 16 à 18
jours. Quand on couve des œufs, il faut toujours se méfier de certaines choses comme les
risques de consanguinité, il faut s’assurer de ne pas croiser les mâles avec leurs propres filles
ou petites filles car les cailleteaux qui en sont issus présentent des faiblesses dès la troisième
génération (déformation des griffes, faibles articulations des pattes, baisse de production). Il
est donc préférable de procéder à un échange de mâles avec les autres éleveurs tous les ans.
Suivre ces instructions de près pourrait favoriser la réussite sur le taux d’éclosion et obtenir
des cailleteaux robustes, bien formés et sains.

Procédure de l’incubation :

Pour avoir une ponte régulière et optimale, 18 heures de lumière par jour sont
nécessaires pour les cailles pondeuses. Et pour l’incubation, une sélection des œufs est
important pour un taux d’éclosion favorable. Les œufs à incuber :

• doivent avoir une coquille lisse et mate.

• ne doivent pas avoir de coquille brisée ou luisante.

• ne doivent pas être sphériques.


14

Si possible, les œufs ne doivent pas être stocké au-delà de 20 jours avant leur mise en
couveuse et les stocker de préférence dans un endroit frais à environ 15 °C. L’incubation dure
en moyen 16 à 18 jours. La température d’incubation s’élève de 38,5 à 39 °C en couveuse.
L’humidité est de 55 à 60 %. À partir du 15e jour, elle doit être portée à 70 % ou plus. Les
œufs sont positionnés à plat ou la pointe vers le bas et ne sont pas retournés les trois premiers
jours. Du 3e au 14e jour, retourner régulièrement les œufs au moins 2 à 3 fois par 24 heures
pour éviter que l’embryon n’adhère à la coquille. Oublier de tourner les œufs même une seule
journée peut provoquer de graves pertes. Il est donc utile de marquer chaque œuf sur un côté.
Les trois premiers jours, essayer de ne pas ouvrir l’incubateur pour éviter tout changement de
température, car c’est à ce moment-là que les œufs sont les plus fragiles.

Pour économiser la place dans l’incubateur, pratiquer le « mirage » des œufs au 7e jour
pour éliminer les œufs « clairs » (clairs qui ne montrent le moindre point sombre), ou au
moment de la mise en panier d’éclosion au 12e jour. Au 14e jour, transférer les œufs dans un
éclosoir, appareil similaire et de même capacité. Et arrêter de les retourner à partir du 15e jour.
Il ne faut pas retourner les œufs pendant les deux derniers jours d’incubation car les poussins
peuvent mourir lors de cette manipulation. C’est au cours des derniers jours que les poussins
vont choisir la position de sortie.

7. Eclosion
L’éclosion a lieu entre le 16e et le18e jour. La consanguinité peut entraîner un taux de
malformation des cailleteaux de 10 % sur le taux d’éclosion. Il est préférable de ne pas ouvrir
l’incubateur – éclosoir à partir du 15e jour jusqu’à ce que tous les cailleteaux aient éclos, car à
chaque ouverture de porte, l’humidité baisse considérablement. Les cailleteaux pèsent 5 à 6 g. Ils
doivent demeurer dans l’incubateur éclosoir jusqu’à 24 heures après leur éclosion pour être
parfaitement secs. Ils n’ont pas besoin d’aliment pendant cette journée.

8. Conduite et Précaution
La croissance des cailleteaux est extrêmement rapide durant les premiers jours après
éclosion. Les premières plumes apparaissent dès le troisième jour et à trois semaines, les
jeunes cailles sont entièrement emplumées. Les sexes peuvent être différenciés à partir de
l’âge de trois semaines.
15

Cette étape est extrêmement importante car le succès sur l’âge cailleteaux dépend celui
de toutes les autres étapes de l’élevage.

Bien nettoyer et désinfecter le logement avant la mise en place des cailleteaux et utiliser
une litière sèche, absorbante et pas trop grossière. Placer du papier fort ou de la toile de jute sur le
sol pendant la première semaine pour éviter que les jeunes cailles absorbent des brins de litière. Si
on a des cages en grillage, placer du papier fort sur le grillage pendant la première semaine au
moins, pour que les pattes ne s’abîment pas.

9. Santé
Concernant la santé, les cailles sont naturellement résistantes aux maladies. Certaines
affections souvent sans gravité peuvent apparaitre, quelques gestes simples peuvent en venir à
bout. Le plus risqué sur sa santé, c’est la contamination venant des autres volailles. Cela dit,
les maladies aviaires peuvent atteindre les cailles.

Oui, les cailles sont très résistantes et possèdent un anticorps plus supérieur que les
autres oiseaux aviaires. Même si cela peut paraître difficile toutes les pathologies graves chez
une caille demandent son sacrifice pour éviter toute contamination des autres sujets.

En outre, les maladies peuvent se développer par des pathogènes ou des microbes fournis par
la négligence des conditions d’hygiènes (la propreté plus exactement).
16

II. MATERIELS ET METHODES


2.1.CONTEXTE EXPERIMENTAL
L’étude expérimentale a pour but d’approfondir la connaissance actuelle sur la filière
aviaire, surtout sur la coturniculture ou l’élevage de caille. Par coïncidence l’initiation de cet
élevage dans la ferme d’Antady qui venait juste d’être créé a permis une opportunité
d’effectuer des études d’essais, des analyses et des observations proche des animaux sur son
développement et autres choses importantes qui leurs concernent.

2.1.1. Présentation du site d’étude


L’expérience s’est déroulée sur l’U-magis Farm Antady Fianarantsoa et a été effectuée
pendant deux mois (Mai – Juillet 2021). Beaucoup de choses se sont passées durant ces deux
mois, l’opportunité de pouvoir vivre une expérience et voir de ses propres yeux c’est vraiment
utile.

2.1.2. Choix de la zone d’étude et présentation du site


L’étude a été effectuée ici à la province de Fianarantsoa, dans la région Haute
Matsiatra, de fokontany Antady et la ferme est située dans le site de « l’U- magis ANTADY
». Mais à nos jours, il y a l’U-magis farm, le choix de lieu pour cet essai a pour but d’évaluer
nos connaissances et de les partager avec les autres étudiants de notre génération ou de la
génération
17

à venir. En plus, la coturniculture est encore un élevage peu connu.

Source : Google
2.2.MATERIELS
2.2.1. Habitat
A la disposition de la ferme, comme logement, le système d’élevage adopté est un
système d’élevage en cage. Et les matériaux ont été fournis sur place ainsi que les inventions
de la cage.

L’image ci-dessous montre la forme de cage qui a été fabriqué, simple, bien adaptée et bien
conçue pour les cailles.

Figure 11: Cage avec un étage Figure 10: cage avec deux étages

Source : Auteur, 2021


18

Image 1 : c’est la première fabrication. Cette cage est divisée en deux : un étage et le bas. Elle
est séparée par un contre-paquette conçu avec des cartons comme le tableau. Sa surface est de
158cm×46cm×50cm.

Image 2 : l’idée s’évolue et on a toujours de nouvelle chose. Elle est divisée en trois cages avec
une mesure de 54cm×46cm×63cm.

2.2.2. Mangeoire et abreuvoir


La mangeoire et l’abreuvoir sont fabriqués avec des bambous après avoir testé une
mangeoire en fer, tout cela c’est pour réduire le gaspillage de la nourriture car les cailles
adorent creuser et gratter avec ses ongles. Et il faut aussi que la hauteur de la mangeoire ou
abreuvoir soit assez haut pour que les volailles fassent cela, ce sera un gaspillage si on ne
réagit pas face à cela.
Figure 13: Abreuvoir et mangeoire dans Figure 12: Abreuvoir et mangeoire
dans la cage à un étage la cage à deux étages

Source : Auteur, 2021

Le deuxième type est sur un système d’accrochage, comme avant, aucune difficulté pour les cailles.

A l’âge cailleteaux, un plateau plastique a été présenté comme mangeoire car les cailleteaux sont
encore très petites et elles ont du mal à atteindre une hauteur un peu élevé que leurs tailles. 2.2.3.
Chauffage

Ce mode de chauffage a été utilisé en cas du froid insupportable causé par le changement
brusque du climat. Chauffer avec des charbons et le plein dure 3 heures.
19

Figure 14: Chauffage par charbon

Source : Auteur, 2021


Il est vraiment très important de conserver la température stable car c’est un facteur principal pour
la croissance et joue un rôle essentiel pour la production des œufs.

Risque :

• Le gaz dégagé par le charbon, cela peut étouffer les cailles et il faut faire très attention.
• L’accident grave avec le feu, ce n’est jamais un jeu avec le feu. Il faut bien isoler ce chauffage
loin des facteurs qui peuvent causer un incendie.

2.2.4. La lumière
Pour l’éclairage, une installation avec des lampes économique pour réduire la facture
du JIRAMA. Cette lampe ne dégage aucune chaleur, seulement de l’éclairage. C’est pourquoi
le chauffage au précédent joue un grand rôle sur la propagation de la chaleur dans la salle.

2.2.5. Matériel de pesage


Pour prélever le poids, l’utilisation d’une balance de précision a été nécessaire pour ne
pas se tromper sur les valeurs. En plus, la caille pèse en gramme et cette balance est bien
sélectionnée pour la valeur exacte à cela.

Figure 15: Balance de précision


20

Source : Auteur, 2021

2.2.6. Alimentation
L’aliment de type « DEMARRAGE » est un aliment présenté sous forme de granulé
en petite miette tandis que l’aliment de type « PONDEUSE 1 » est sous forme de farine. Les
aliments sont à base de : céréale, sous-produits céréaliers, tourteaux, mélasse, huile végétale,
vitamines et minéraux, anticoccidien et conservateurs contre le rancissement. Les proportions
respectives par rapport aux apports nutritionnels sont données comme suit :

Tableau 3: Valeurs nutritives de l’aliment « démarrage » de poule

DEMARRAGE PROTEINE HUMIDITE CALCIUM PHOSPHORE FIBRE


(min) (max) (min) (min) (max)
% 20 12,50 0,90 0,70 6,00
Source: Agrival, 2013

2.3.METHODES
2.3.1. Expérimentation à la ferme
L’étude a été réalisée durant une période de deux mois allant du mois de Mai jusqu’au
mois de Juillet 2021. Au cours de ces recherches sur terrain, différentes méthodes ont été
21

utilisées et surtout, essentiellement sur la conduite d’élevage des cailles, dès l’incubation des
œufs jusqu’à la ponte.

2.3.2. L’incubation
L’incubation des œufs a été effectuée chez une couveuse électrique à la ferme
d’Ambatovory car ici à Antady, il y en n’a pas encore. En plus, les deux fermes ont une
relation bien bâti et s’entre-aide à tout moment.

Avant de couver les œufs, une petite sélection des œufs a été effectuée et les critères suivants ont
été exigés :

• Possède une belle apparence de l’extérieur (forme bien ovale, un peu pointu).
• Œuf intact (pas d’égratignure sur la coquille).
• On a pesé l’œuf et on a sélectionné les grands.
• Bien propre et bien conserver.

Après cette opération, 44 œufs ont été couvé le 31 Mai 2021. Normalement, l’incubation dure
16 à 18 jours ou 19 jours maximum avec une température de 38°C. Mais le comble, c’est qu’on n’a
pas pu suivre toutes les étapes de l’incubation de nos propres yeux car la couveuse appartenait à la
ferme d’Ambatovory. Mais par contre, la ferme sait déjà les étapes de l’incubation :

• La température de l’incubation est de 38,5 à 39 °C.


• L’humidité est de 55 à 60 %. À partir du 15-ème jour, elle doit être portée à 70 % ou plus.
• Les œufs sont positionnés à plat ou la pointe vers le bas et ne sont pas retournés les trois premiers
jours.

• Du 2e au 14e jour, retourner régulièrement les œufs au moins 2 à 3 fois par 24 heures pour éviter que
l’embryon n’adhère à la coquille.

• A partir du 15e jour, on arrête de retourner les œufs.


22

Le temps passait et l’éclosion a eu lieu le 17 Juin 2021. Le taux de l’éclosion était à 75%. Les
cailleteaux doivent rester 24 heures dans la couveuse sans manger ni boire pour raison de
vider le contenu dans leur estomac et que leurs plumes soient bien séchées.

L’âge cailleteaux
A cet âge, les cailleteaux sont vraiment vulnérable et il faut faire très attention à toutes les conditions
car c’est à ce stade que dépend l’avenir de l’exploitation.

Figure 16 : Cailleteaux

Source : Auteur, 2021


2.3.3. L’éclairage et la Température
• Durant le premier âge, l’éclairage est très important pour les cailleteaux. Elles ont besoin
d’éclairage 24/24 jusqu’à l’âge de trois (3) semaines. Et après, on peut le diminuer selon ses
besoins. A la fin, le temps d’éclairage reste à 16h/j (12h d’éclairage solaire ou naturel et 4h
d’éclairage artificielle). Ce facteur joue un rôle influençant la production des œufs.

• D’autre facteur, la température a un rôle majeur aussi sur la croissance de la caille et surtout
sur la reproduction. A ce premier âge, les cailleteaux ont besoin beaucoup de chaleur car elles
ne supportent le moindre froid dans sa cage, surtout les 4 premiers jours après l’éclosion. Pour
la norme, les cailles doivent vivre avec une température au-dessus de 15°C. Mais les
23

cailleteaux doivent vivre un peu plus au-dessus de cette norme pour qu’elles prennent vite de
la force et avancent le plumage.

A l’âge de ponte, ce facteur devient primordial car les cailles ont vraiment besoin de la
température ambiante pour bien produire des œufs. Au-dessous de 11°C, la situation devient
critique sur les cailles en croissance ainsi que celles qui pondent. Cela peut être une cause de
certaine diminution (croissance et ponte) et si on ne rectifie pas aussi vite que possible, la
perte pourrait être fatale surtout sur la chute de ponte.

Remarque : en cas de diminution de la température, les cailles muent et cessent de pondre qui
peut continuer jusqu’à 8 semaines. Ce sera une perte totale si elles ne pondent plus alors que
la nourriture est toujours distribuée. L’économie de l’exploitation sera en chute aussi.

2.3.4. L’alimentation
Pour l’alimentation, les cailleteaux préfèrent manger des aliments sous forme de granulé en
petite miette.

Donc un démarrage de poule a été servi pour les cailleteaux parce qu’il a un taux de
protéine de 22%, indispensable pour la croissance. Mais pour le démarrage de dindon, le taux
de protéine est encore plus élevé (28% de protéine). Donc le mieux c’est d’acheter les
aliments avec un taux de protéine plus élevé pour que les cailles grandissent vite et aussi pour
satisfaire ses besoins nutritionnels.

2.3.5. Les conduite d’élevages


 Les conditions d’ambiances
Dans une exploitation, il est vraiment important de respecter ses conditions pour le
mieux des animaux. Avec une bonne condition, les cailles sont à l’aise et cela provoque une
bonne croissance, une bonne production et aussi une appétence pour les cailles. Dans cette
condition, il existe des éléments très importants à respecter comme la température, l’éclairage
et l’hygiène.

Primo la température, elle est un élément qui favorise la condition d’ambiance des
cailles dans son bâtiment. Elle apporte beaucoup des bons effets sur la croissance, sur la ponte
ainsi que sur l’appétence des cailles quand elle suit les normes pour les volailles. Et pour la
24

température convenable, elle est entre 15 à 28°C. Une température basse ou en excès, ces deux
cas provoquent des inconvénients sur les cailles.

Secundo l’éclairage, il y en a deux sortes : l’éclairage naturel et artificiel. Le jour, le


bâtiment est éclairé par le soleil. Il est vraiment important d’ouvrir le bâtiment pas seulement
pour l’éclairage mais aussi pour un courant d’air afin d’évacuer les mauvaises odeurs des
excréments de la caille. Et la nuit, l’éclairage artificiel fourni par des lampes économiques est
appliqué dans le bâtiment.

Tercio l’hygiène, une propreté dans un bâtiment d’élevage aide beaucoup aussi les animaux de
se sentir bien, en forme et en bonne santé.

 La prophylaxie sanitaire

Cette activité se base sur la santé des animaux. C’est une précaution qui doit être
pratiqué dans une exploitation afin d’installer une mesure de prévention de la maladie. Pas
seulement pour les maladies mais aussi pour garder les volailles en bonne santé car une bonne
santé favorise ses croissances.

Donc, il est préférable de faire le déparasitage tous les deux mois, et les vitamines
après. Durant l’essai, pour la santé de la caille et aussi pour assurer la bonne croissance de la
caille, dès l’âge cailleteau il y avait une distribution par boisson des vitamines « VITA FORT
» qui a duré trois jours successifs avec une dose de 0,3 à 0,5g par 1 litre d’eau. Cet apport
vitaminique s’est fait tous les deux mois. Pareil pour l’anti-coccidiose, distribué par boisson
aussi et tous les deux mois.
2.3.6. Performance de croissance durant les trois premières semaines de
l’expérience Age Cailleteau :

Durant l’âge cailleteau, l’aliment distribué était un démarrage de poule produit par
AGRIVAL avec 22% de protéine. Pour l’essai, le cheptel comportait 30 cailleteaux (7 mâles
et 23 femelles). Pour les trois premières semaines, elles ont été nourri par ce démarrage de
poule jusqu’à la deuxième partie de l’expérience.
25

Au jour de l’éclosion, les cailleteaux pesaient en moyen entre 9 à10g et le poids


augmente en fonction de la distribution de la nourriture. Pour la ration, il y avait un
programme pour la ration journalière qui a été adopté durant l’essai (tableau 1).

Les cailleteaux ont été tous dans la cage poussinière jusqu’à l’âge de trois semaine et
après cette troisième semaine, la deuxième partie de l’essai débutait et elles ont été divisé pour
les tests, en respectant la sex-ratio. Elles ont été divisées en cinq bandes : 10 cailleteaux pour
le témoin et 20 cailleteaux pour les essais.

Pour ne pas stresser les cailleteaux à la suite de l’expérience, surtout au changement de


ses aliments, il est très important de pratiquer la transition pour éviter les inconvénients de ce
changement, pour le bien des cailleteaux et aussi afin de ne pas corrompre les résultats du test.

La transition :

La transition est une opération adoptée pour éviter le stress des animaux quand on
change les régimes alimentaires car cela peut être un facteur de diminution de la croissance
ainsi que la ponte.

Au moment de la transition, il y a une règle à respecter pour l’effectuer mais pas de


façon brusque. Normalement, la transition se fait en trois (3) jours et il y a de quantité à suivre
: ¼ de la ration journalière présente le nouveau régime introduit pour le premier jour. On
augmente à 2/4 le deuxième jour et ¾ pour le troisième jour. Après c’est le changement total
avec proportion de 4/4.
2.3.7. Les matières premières choisies pour l’essai
2.3.7.1. Quelques notions sur les matières premières
a. Soja
Le soja (Glycine max ) est une espèce de plante herbacée annuelle de la famille des
légumineuses (Fabaceae), originaire d'Asie orientale. Il est aussi une source de protéine pour
l’alimentation humaine depuis des millénaires mais était resté quasiment inconnu ailleurs. À
partir de la fin du XXe siècle, son introduction dans l’alimentation animale va provoquer un
essor phénoménal de sa culture. En général, le soja sert à faire des tourteaux de soja dans
l’alimentation animale.
26

b. Pois de terre ou voanjobory


Le pois bambara ou pois de terre (Vigna subterranea) est une plante herbacée de la
famille des légumineuses (Fabaceae), originaire d'Afrique occidentale, largement cultivée
pour ses graines qui se récoltent sous terre à l'instar des arachides.

c. Tourteaux d’arachide
Le tourteau d’arachide est souvent présent dans les aliments composés. Sa richesse en
protéines le rend incontournable. L’arachide, plus connue sous le nom de cacahuète, est
cultivée dans tous les pays à climat tempéré, chaud et humide.

2.3.7.2. Choix des matières premières (pourquoi ?)


Pour le choix de ces matières premières, ils ont été a sélectionné parmi les autres pour
l’essai sur les cailles car on peut dire qu’ils sont des produits annuels, c’est-à-dire que c’est
facile de les procurer pendant l’année dans notre région.

En plus, pour une bonne croissance il faudra un apport d’énergie et de protéine à dose normale
afin d’avoir un résultat espéré.

Donc, ces trois matières premières ont été sélectionnées pour l’essai.

2.3.7.3. Pourquoi consommer des aliments riches en protéines ?

• Pour un rôle énergétique, les protéines fournissent de l’énergie, soit 4 calories par gramme. Au
même titre que les lipides et les glucides, les protéines sont des macronutriments essentiels à
l'organisme.
• C’est aussi des sources d'acides aminés essentiels, on trouve plus de 20 acides aminés naturels dans
les protéines alimentaires. Neuf sont des acides aminés essentiels que le corps ne peut pas fabriquer.
Il faut donc les obtenir par le biais de l’alimentation. Les autres acides aminés sont non essentiels
parce que le corps peut les produire.

• Pour un rôle structural, les protéines participent au renouvellement cellulaire et notamment au niveau
du tissu musculaire, de la peau et du tissu osseux.
27

• Et en processus physiologiques, elles jouent énormément de rôles différents au niveau des


métabolismes. Certaines protéines sont des enzymes digestives permettant l'assimilation des
molécules alimentaires, d'autres forment des anticorps et permettent à l'organisme de se défendre
contre les agressions extérieures. Enfin, les protéines entrent aussi dans la composition de
l'hémoglobine et de certaines hormones.

2.3.8. Début de l’expérience à partir de la 3eme semaine d’âge


La transition a pour but de réduire le stress des animaux au moment du changement de ses régimes
alimentaires.

Et pour le test, une séparation des cailles ont eu lieu en respectant la sex-ratio, c’est-à-dire un
mâle pour quatre femelles. En plus à l’âge de trois semaines, la distinction du sexe des cailles
est observable et l’essai a été subit sur vingt cailles pour pouvoir bien préciser les valeurs
attendues.

Donc on a utilisé quatre cages qui portent chacune un nom de bande :

• Cage 1 : LAKERS
• Cage 2 : OAKLAND
• Cage 3 : NETS
• Cage 4 : CLIPPERS

Test avec la semoule


La plupart des régimes alimentaires sur la filière aviaire est à base de maïs. Donc notre premier
test est la performance de croissance apportée par le maïs.
Figure 17: Semoule
28

Source : Auteur, 2021

La semoule est un aliment de témoin durant d’étude et elle a été distribuée dans la cage LAKERS.

Tableau 4: Valeurs nutritives du maïs

Matière Protéine Cellulose Calcium Phosphore(%) Energie


sèche (%) brute (%) brute (%) (%) métabolisable
Total Disponible chez les volailles
(Kcal/Kg)
86 7.5 1.9 0.01 0.28 0.12 3373
Source : Feedstuffs Ingredient Analysis, 2015

Introduction du Soja
Pour le soja, distribué dans la cage OAKLAND avec une dose 1/3 de la ration journalière a été
incorporée pour l’essai.
Figure 18: Soja broyé

Source : Auteur, 2021


29

Tableau 5: Valeurs nutritives du Soja

Matière Protéine Cellulose Calcium Phosphore(%) Energie


sèche brute brute (%) métabolisable
(%) (%) (%) Total Disponible chez les volailles
(Kcal/Kg)
90 44.0 7.0 0.25 0.60 0.20 2240
Source : Feedstuffs Ingredient Analysis, 2015

Introduction de pois de terre


Le pois de terre a été distribué à la même dose que le soja dans la cage NETS, broyé pas trop fine.

Figure 19 : Pois de Terre


(source:auteur)

Source : Auteur, 2021


Tableau 6: Valeurs nutritives du pois de terre (voanjobory)

Matière Protéine Cellulose Calcium Phosphore(%) Energie


sèche brute brute (%) métabolisable
(%) (%) (%) Total Disponible chez les volailles
(Kcal/Kg)
91 22.0 6.0 0.17 0.32 0.13 2420
Source : Feedstuffs Ingredient Analysis, 2015

Introduction du tourteau d’arachide artisanal (TAA)


Comme au précédent, le tourteau a été testé avec la même dose et distribué dans la cage
CLIPPERS.
30

Figure 20 : Tourteau d'arachide artisanal (TAA)

Source : Auteur, 2021

Tableau 7 : Valeurs nutritives du tourteau d’arachide artisanal (TAA)

Matière Protéine Cellulose Calcium Phosphore(%) Energie


sèche brute brute (%) métabolisable
(%) (%) (%) Total Disponible chez les volailles
(Kcal/Kg)
90 47.0 8.4 0.08 0.57 0.18 2677
Source : Feedstuffs Ingredient Analysis, 2015

2.3.9. Paramètres zootechniques


Pour vérifier l’hypothèse il a quelque paramètre à étudier comme :

• Le Taux de Mortalité : en %

TM (%) =
• Le Poids Moyen : en gramme

PM
• Le Gain Moyen Quotidien (GMQ) : en gramme

GMQ
31

• l’Indice de Consommation (IC) : en gramme

IC (g/g) =

• la Production d’œuf

Toutes les données sont enregistrées par un cahier de notes.

2.3.10. Limite de l’étude


L’étude s’est bien déroulée durant les deux mois d’essai. Même si une part dans
l’analyse sur l’alimentation a été faite, ce n’était encore suffisant. Le temps est le facteur de
limite pour cette étude. Même si la période pour certains tests de l’essai a été un peu
prolongée, il reste encore des bonnes et des importantes choses qui pourraient être valorisé à
propos de notre étude. Surtout que la filière caille est encore méconnu dans notre région,
l’exploité est un avantage car la coturniculture est considéré dans le classement de l’élevage à
cycle court mais qui pourrait être une source de bénéfice rapide et indispensable.

III. RESULTATS
Sur les résultats obtenus après les divers tests expérimentaux sur les aliments variés
audessus, l’essai a apporté ces fruits après l’introduction des régimes alimentaires variables :
soja, tourteau d’arachide, pois de terre.

Après chaque test, il y a un pesage hebdomadaire pour mieux vérifier et avoir de valeur précise.

3.1 Conduite d’élevage


Sur la conduite d’élevage, pendant l’essai de mémoire, tout c’était bien déroulé que
prévu même s’il y avait un taux de mortalité de 9.09% à l’âge cailleteau. Mais après cela il n’y
en avait plus. En plus, il n’y avait pas des cas d’infections microbiennes ni des maladies car
toutes les conditions ont été strictement respectées. Dans tout cela, il est aussi important de
respecter la propreté des alentours des animaux pour ne pas les rendre vulnérable. Donc le
nettoyage a été effectué souvent pour que les cailles se sentent à l’aise.
32

3.2 Performance zootechnique


3.2.1. Taux de mortalité
L’objectif de savoir le taux de mortalité dans une exploitation est afin d’évaluer la
réussite sur la survie des animaux depuis le début jusqu’à fin de l’exploitation. Durant l’essai,
le taux de mortalité est de 9.09% à l’âge cailleteau. A cette période, elles sont très vulnérables
et une observation proche sera nécessaire jusqu’à la troisième semaine d’âge. Mais plus les
cailles développent rapide plus elles deviennent fortes et résistantes surtout à l’âge adulte.
C’est pour cela depuis la mortalité observée, des mesures ont été pris et le résultat est de zéro
mort jusqu’à la fin de l’essai.

3.2.2. Poids moyens


Il existe plusieurs facteurs qui stimulent la croissance chez un sujet mais le plus courant
est celui qui est apporté par l’alimentation.

Sur le poids moyen, le diagramme suivant les montre et il se divise en deux parties : la
première partie est le poids moyen des cailleteaux à l’âge de 1 ere semaine jusqu’à la 3eme
semaine. Et à partir de la 3eme semaine, c’est le poids moyen par bande.

Poids Moyen (1ère âge)


80

70

60

50

40

30

20

10

0
Poids Moyen

Semaine 1 Semaine 2 Semaine 3 Semaine 4


33

Pour le diagramme ci-dessus, il nous montre le poids moyen des cailleteaux de la


première semaine jusqu’à la troisième semaine d’âge. Et grâce à ce diagramme que nous
avons pu constater que les cailleteaux ont une croissance accélérée surtout à partir de la
deuxième semaine. A l’éclosion, les cailleteaux ont un poids moyen de 10.08g (c’est la
semaine 1 sur le diagramme).

Et puis la distribution continuait et les cailleteaux ont gagné encore plus de poids la semaine
suivante avec un poids moyen de 15.36g.

Pour la troisième semaine, les cailleteaux ont un poids moyen de 31.06g. ET à la quatrième
semaine, le poids moyen a attend jusqu’à 69.03g.

Ces trois premières semaines, le démarrage de poule a été distribué pour ces
cailleteaux et à partir de la troisième semaine, la deuxième partie de l’expérience débutait et
les cailles ont été divisées en appliquant la sex-ratio de la caille. Donc il y avait quatre cages et
chacune porte un nom de bande : LAKERS, OAKLAND, NETS, CLIPPERS, avec des
régimes différents à tester.

Poids Moyen (g)


300

250

200

150

100

50

0
Semaine 5 Semaine 6 Semaine 7 Semaine 8 Semaine 9

LAKERS OAKLAND NETS CLIPPERS

Ce diagramme ceci nous montre le poids moyen à partir de la 5 eme semaine jusqu’ à la 9eme
semaine de l’essai. C’est dans cette période que l’essai a été effectué en testant des aliments
34

différents et cela a apporté beaucoup de changement sur les cailles, surtout au niveau du
poids.

Une bonne santé et une bonne condition d’élevage assure une croissance rapide et
normale pour les cailles. Plus importants que cela, l’alimentation riche en éléments nutritifs
essentiels pour la croissance. Il y a aussi les facteurs qui stimulent la croissance, ils sont très
importants à connaitre et à vérifier pour que la croissance continue. La croissance de la caille
augmente de jour en jour et sans arrêt lorsqu’elles sont satisfaites à leurs besoins nutritionnels.

3.2.3. Fréquence de distribution alimentaire


Sur la consommation d’aliment, les cailles mangent beaucoup et presque tous. Durant
l’essai, la distribution des aliments s’est fait deux fois par jour : dans la matinée vers 8 heure
et l’après-midi vers 3 heure et demi. Chaque distribution d’aliment est accompagnée de la
distribution d’eau par chaque cage avec une quantité de 30ml d’eau par caille/jour.

A part les régimes fixes, il y a d’autres aliments qui pourraient être distribué pour les
cailles comme les restes des assiettes, un peu d’herbes, les verdures, des fruits,… Mais
attention, ils doivent être nettoyés chaque jour car ils seront pourris lorsqu’ils restent trop
longtemps dans la cage.
3.2.4. Gain Moyen Quotidien
Sur le gain de poids moyen quotidien, depuis l’âge cailleteau jusqu’à l’âge adulte, il
est variable surtout en fonction des aliments distribués. Le calcul de ce gain moyen quotidien
est vraiment un des éléments que dépendent notre essai et aussi un atout fondamental du
résultat attendu. Le gain moyen quotidien varie entre 1,56g et 3,42g/j durant notre étude. Cette
valeur est en moyen de la totalité mais par cage, il y a une différence causé par les
incorporations des divers régimes à testés sur la croissance des cailles. Et la cage testée avec
l’incorporation du soja a la valeur optimale parmi les autres cages.
35

GMQ (g/j)
3.5

2.5

1.5

0.5

0
Demarrage MaÏs Soja Pois de terre Touteau d'arachide

Temoin aliments testés

Le diagramme ci-dessus nous montre le gain moyen quotidien de la caille après chaque
test sur la distribution des divers aliments de nos choix.

A l’âge cailleteau, des aliments démarrage pour poule ont été distribués et le gain
moyen est de 1,56g/j. Et puis l’étude continuait et à l’âge de la 3 eme semaine, l’expérience avait
débuté et les divers tests alimentaires ont été effectués.

A partir de cela, quatre cages ont été occupées pour mieux mener l’expérience un peu
plus précise. Donc dans chaque cage, la bande respectait la sex-ratio d’un mâle pour quatre
femelles. Et c’était par cage que le test a été réalisé pour les divers aliments :

 La cage LAKERS : le test en distribuant de la semoule et le gain moyen est de 2,24g/j.


 La cage OAKLAND : pour la distribution des aliments, encore la semoule mais en ajoutant du soja
pour voir le changement et le gain moyen est de 3,02g/j.

 La cage NETS : la semoule avec le pois de terre et le gain moyen est de 2,68g/j.
 La cage CLIPPERS : la semoule avec du tourteau d’arachide artisanal et le gain moyen est de 2,73g/j.

Pour les aliments mélangés, l’aliment témoin est à proportion de 2/3 de la ration journalière.
Et pour les aliments à tester, une proportion de 1/3 de la ration journalière.
36

3.2.5. Indice de consommation


L’indice de consommation (IC) indique la quantité d’aliment consommé pour produire
une valeur (que ce soit en kg ou en g) de masse de chair (viande). Durant l’essai, l’indice de
consommation était variable par chaque cage à cause des aliments différents incorporés dans
la ration alimentaire journalière.

Tableau 8: Indice de consommation

Matières Semoule Soja Pois de terre Tourteau


premières d’arachide

IC 7,65 5,34 6,38 6,24


Source : Auteur, 2021

3.2.6. La production d’œuf


Sur le taux de productivité de la caille, il y a une vérification après les différents
aliments testés. La vérification est effectuée par cage et déduire le plus élevé grâce aux
aliments testés. Les cailles pondent généralement aux 50/60 jours après son éclosion.

Pourcentage de production d'oeuf


120

100
96.42
92.85
89.28
85.71
80 82.14 82.14 82.14
78.57

64.28 64.28
60 60.71
57.17
46.42 46.42
40 42.85
35.71

20

0
Semaine 7 Semaine 8 Semaine 9 Semaine 10

MaÏs Soja Pois de terre Tourteau d'arachide

La graphique ci-dessus nous montre la différence de taux de ponte entre les aliments testés
(maïs, soja, pois de terre et tourteau d’arachide). Sur cette courbe en pourcentage, il y a une
différence entre chacun de ces aliments et le pourcentage est optimal pour le soja à la 10 eme
37

semaine. L’élément qui suit le soja est le tourteau d’arachide ; après c’est le pois de terre et en
dernier rang se trouve le maïs (semoule entier). Pour déduction, le taux de protéine élevé dans
les régimes alimentaires permet aux cailles de pondre d’avantage dans une exploitation.

3.2.7. Compte d’exploitation


Le calcul d’une rentabilité financière est un moyen de vérifier si l’exploitation peut
continuer ou s’il faut l’arrêter. D’après les contraintes si dessus l’étude de chaque coût et
produits sont indispensables, afin de bien déterminer que l’élevage de la caille est bien
praticable à longs termes.

 Les produits de l’exploitation :


• œuf : 600 Ar
• caille adulte : 10.000 Ar
 Les différents coûts pendant une exploitation :

 Si pour débuter l’élevage, on choisit d’acheter des cailles vivant, il y a une différence de prix :
 Cailleteau : 6.000 Ar
 Caille adulte : 10.000 Ar

 Il y a aussi une autre manière, pour l’élevage pondeur, couver des œufs bien féconds réduira le coût.

Sur la provende de démarrage :

o Un sac : 154.000 Ar o
Par kg : 3.800 Ar

 Les charges durant l’essai :


• Soja : 800 Ar/kg
• Maïs : 1.300 Ar/kg
• Tourteau d’arachide : 2.400 Ar/kg
• Poudre de coquillage : 1.000 Ar/kg  Pois de terre : 2.900 Ar/kg
38

Tableau 9: Coût alimentaire

Matières premières Quantité (kg) Prix Unitaire (Ar/kg) Montant (Ar)


Maïs (semoule) 5 1.300 6.500
Soja 5 800 4.000
Tourteau d’arachide 5 2.400 12.000
Pois de terre 5 2.900 14.500
Poudre de coquillage 2 1.000 2.000
Total 22 39.000

 Les charges matérielles :


• Grille
• Bois
• Clous : 1.400 Ar/kg
• Ampoules d’éclairage : 3.500 Ar ×5
• Fil électrique : 2.200 Ar/m×5
• Autres outils d’installation : domino (2.000 Ar), attaches (1.500 Ar), douilles (800 Ar ×6)
• Frais de broyage : 50 Ar/kg

Tableau 10: Coût matériels

Matériels et outils Quantité Prix Unitaire (Ar) Montant (Ar)


Clous 2kg 1.400 2.800
Ampoule d’éclairage 5 3.500 17.500
Fil électrique 5m 2.200 11.000
Outils d’installation 10 (domino) 200 2.000
30 (attaches) 50 1.500
6 (douilles) 800 4.800
Frais de broyage - 50 2.000
Total - - 41.600
Charges totales= 80.600 Ar
39

3.2.8. Etude de revenu de l’exploitation


Sur l’étude de revenu d’une exploitation pendant une période bien déterminé, il faut
calculer les charges possibles et les produits sortants pour le bénéfice. Le plus courant est de
calculer les revenus annuels de l’exploitation.

Sur le coût de l’alimentation, deux propositions sont à avancer :

 Cas pour l’utilisation de la provende commerciale

En général après avoir effectué plusieurs calculs, une caille domestique mange 10.300 kg de
nourriture par an.

Sur l’exploitation de cette étude, la population pour l’essai est de 30 cailles. Donc pour 30
têtes de caille, il faudrait 309 kg de provende commerciale en une année. Le prix unitaire de
la provende actuel est de 3.800ar/kg.

Donc le coût de provende en une année est de 1.174.200 Ar.

 Cas pour l’utilisation des matières premières

Pour le cas d’utilisation des matières premières, supposons que ces 10,300kg de nourriture sont
composés de :
 3.3kg de soja avec un prix unitaire de 800 Ar/kg
 2kg de maïs avec un prix unitaire de 1.300 Ar/kg
 2kg de pois de terre avec un prix unitaire de 2.900 Ar/kg
 2kg de tourteau d’arachide avec un prix unitaire de 2.400 Ar/kg
 1kg de poudre de coquillage avec un prix unitaire de 1.000 Ar/kg

Pour le coût total en une année est de 505.200 Ar.

Entre les deux cas, il y a une énorme différence de 669.000 Ar. Cette différence est l’avantage
pour celui qui pratique le deuxième cas (ou Ecart de bénéfice).
40

Tableau 11: coût de la cage témoin (estimation en un an)

Matières Qté (kg) P.U Montant


(Ar/kg) (Ar)
Provende 309 3.800 1.174.200
AGRIVAL

Total - - 1.174.200
Source : Auteur, 2021

Tableau 12: coût de la cage essai (estimation en un an)

Matières Qté (kg) P.U Montant


(Ar/kg) (Ar)
(mélange) 10,300
Soja 3.3 800 2.640
2 1.300 2.600
Maïs
2 2.900 5.800
Pois de
terre
2 2.400 4.800
TAA
1 1.000 1.000
PDC
Un an 309 - -
Total - - 505.200
Source : Auteur, 2021
Maintenant pour le profit, il doit être calculé à partir des charges et les produits de l’exploitation.

Tableau 13: Compte d'exploitation de la cage témoin

Charges Produits
Libelle Q/té PU PU*Q/té Libelle Q/té PU PU*Q/té
Cheptel 30 6.000 180.000 Cailles 30 10.000 300.000
Aliments 309kg 3.800 1.174.200 Œufs 7.800 400 3.120.000
JIRAMA kWh 20.160 241.920
(mois)
41

Amortissement 3 60.000
Matériels 80.600
Total 1.736.720 Total 3.420.000
Source : Auteur, 2021

Calcul de profit : Profit = recette total - coût total

= 3.420.000 – 1.736.720 = 1.683.280 Ar c’est le profit annuel en cas


d’utilisation de provende AGRIVAL.

Tableau 14: Compte d'exploitation de la cage essai

Charges Produits
Libellés Q/té PU Montant Libellés Q/té PU Montant
(Ar) (Ar)
Cheptel 30 6.000 180.000 Cailles 30 10.000 180.000
Aliments 309kg 505.200 Œufs 7.800 400 3.120.000
JIRAMA kWh 20.160 241.920
(mois)

Amortissement 3 60.000
Matériels 80.600
Total 825.800 Total 3.420.000
Source : Auteur, 2021

Calcul de profit : Profit = recette total - coût total

= 3.420.000 – 825.800 = 2.594.200 Ar c’est le profit annuel en cas


d’utilisation des matières premières.

Pour le prix de l’œuf, il est très variable durant une année donc pour l’étude de bénéfice, il dépend au
prix du marché.

En général, une caille japonaise pond en moyen 260 œufs/an. En le multipliant avec le cheptel
ici présent, si la production est stable, l’exploitation doit avoir 7.800 œufs/an. Mais dans une
42

exploitation, il y aura toujours des problèmes ou des difficultés à surmonter. Donc il faut à
tout prix les régler avant que l’exploitation deviendra une charge et que le bénéfice ne saura
nul.

Durant l’essai, la récolte se fait par jour. Et ces deux mois, la récolte a été jusqu’à 500 œufs ou
de plus. Et pour le bénéfice durant l’essai, il faut calculer tous les coûts et les revenus sur les
produits vendus.

Bénéfice = (coûts matériaux + coûts alimentaires) – revenu sur les œufs vendus

= (39.000 Ar + 80.600 Ar) – 216.000 Ar (environ 360 œufs vendus)

= 96.400 Ar
IV. DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
4.1 Discussions
L’élevage est un élevage à court terme et cela pourrait être une nouvelle ressource de
bénéfice de la ferme. A condition que le coturniculteur adopte une méthode un peu moderne
qu’avant et de respecter les bonnes techniques d’élevage sur son exploitation.

Pendant l’essai, il y avait des bons résultats même si ce n’est pas du tout à la perfection.

4.1.1. Performance Zootechnique


4.1.1.1 Par rapport au taux d’éclosion et de malformation
Avec une alimentation adaptée à la reproduction, on peut atteindre un taux optimum
d’œufs fertiles de 90 % et, si les conditions d’incubation sont respectées, on peut atteindre un
taux d’éclosion de 70 à 75 %. La consanguinité peut entrainer un taux de malformation de 10
% (Anne, 23 Fév 2017).

Pour l’éclosion durant l’expérimentation, le taux d’éclosion a été de 75 % avec un taux


de malformation de 0.3 %. Pourtant, avec la même technique de retournement des œufs
(horizontale), (MORAESet al., 2008), son étude a observé un taux d’éclosion jusqu’à 77,3%
issu de la variété Coturnix japonica. Ce qui signifie que les œufs incubés dans cette étude sont
moins fertiles que ceux utilisés au cours de (MORAESet al., 2008).
43

En un mot, le taux d’éclosion obtenu durant l’expérimentation est comparable avec des
autres études même s’il y a des nuances sur les conditions d’élevages.

4.1.1.2 Par rapport au taux de mortalité


Le taux de mortalité de la caille est très réduit dans une exploitation surtout si les
bonnes conditions sont respectées et appliquées. En plus les cailles sont des oiseaux très
résistants, mais elles sont très vulnérables dans la 1 ère semaine de l’éclosion. La mortalité de la
caille a été presque aperçue à cette période avec un pourcentage de 9.09 %. Alors que l’étude
au (CENTRE SONGHAI al, 2005), la mortalité habituelle peut atteindre 10 %.

4.1.1.3 Par rapport au poids moyen


Sur le poids de la caille, il est très variable et il y a une augmentation à chaque quantité
d’aliment consommé. La 1ère semaine, le gain moyen était hétérogène avec une différence
d’1g. Et puis l’essai continuait et l’écart se creuse, et que les mâles sont moins développés que
les femelles. La différence s’est remonté au plus de 15g. Cela veut dire qu’il y a une
hétérogénéité dans l’exploitation. On peut donc dire que cette variation est influencée par le
régime alimentaire, le climat et les conduites d’élevage utilisées.

Au début de la ponte, les pondeuses ont un poids vif en moyen de 212,4 g. Ce qui est
supérieur à celle de l’étude de (MOHAMMED, 2000), pendant son expérience, il a observé un
poids de 179,68g. Par ailleurs (BANERJEE, 2010) a obtenu 216 à 250 g de poids vif au 50 ème
jour avec un élevage en climat chaud et humide dans l’Est de l’Inde. On peut donc dire que
cette variation est influencée par le régime alimentaire, le climat et les conduites d’élevage
utilisées.

En parlant du régime alimentaire, durant l’étude comparative sur les aliments testés, la cage
qui a été testée par le soja a un poids de 230.1 g au début de la ponte.

4.1.1.4 Par rapport au GMQ


L’étude du gain moyen quotidien est très exigeante sur n’importe quelle exploitation.
Elle permet d’analyser les problèmes durant l’élevage. Pendant la période d’essai, le soja
apporte beaucoup aux cailles malgré les autres aliments testés. Le gain moyen a atteint 3,42 g
44

sur le test avec le soja. C’est le plus élevé entre les autres tests (entre 1,56 et 3,42 g) et la
plupart de l’impact est positif sur chaque résultat aperçu.

En général, c’est comparable à l’étude de (Odunsi et al .. , 2007), (Chantiratikul et al,


2010), (Agiang et al, 2011) et (Berrama et al, 2011) qui ont noté comme notre témoin d’avoir des
GMQ entre 1,87 et 3,32 g. Les variations peuvent être corrélées aux différences liées à la souche,
aux conditions d’élevage et à la valeur nutritive des différents régimes distribués aux animaux
(Özbey et al, 2004) ; (Ipek et al, 2007).

4.1.1.5 Par rapport à l’indice de consommation


L’indice de consommation est en fonction des aliments consommés par le sujet,
quantitatif ainsi que qualitatif et le but d’obtenir une valeur minimum le plus possible à
chaque distribution. Ici, l’essai a montré que le soja a la valeur de 5,34, minimum que les
autres aliments testés.

Notre étude est plus supérieure que celle de (A. Ghally et Abd EL-Latif, 2007) son indice de
consommation est de de 2,72 à 3,32. Par contre, c’est inclus dans les études de (Odunsi et al .. ,
2007) ; (Attia et al, 2013) ; (Caglayan et Erdogan, 2013) ; (Makinde et al, 2013), qui ont d’IC de 3,7
à 10,2.

Dans cette indice de consommation, plus les valeurs sont moindre plus l’aliment est efficace
sur la croissance des animaux.

4.1.1.6 Par rapport au taux de ponte


Lorsque l’objectif de l’exploitation est de produire des œufs, il est vraiment nécessaire
de vérifier le taux de ponte chaque semaine pour savoir résoudre tous les erreurs. Il faut
observer si la courbe monte toujours ou en déclin, car cela pourrait avoir des impacts sur le
bénéfice de l’exploitation.

Dans son étude, (AMOAH et al, 2010) a trouvé que l’utilisation du riz dans
l’alimentation des cailles pondeuses à 10 et 13ème semaine d’âge a permis d’obtenir un taux de
ponte respectivement de 94,76%. Au Brésil, (SOARESet al, 2003) ont également obtenu la
même valeur avec un taux de ponte à 63 ème jour d’âge est de 80,88 % pour une alimentation à
45

18 % de protéines. De plus, un taux de ponte de 87,4 % a été observé par (SADI et al, 2007)
dans son incorporation de 5% d’Oregano dans le régime des cailles pondeuses en 2007. Par
contre (CENTRE SONGHAI, 2005) a trouvé un taux de ponte de 40% dans son expérience. A
l’époque de (GUILLAUME, 1970), il a montré que la production en début de ponte à 39 ème
jour est de 11% et cela augmente à 37% en 42ème jour. Or notre étude montre que le début de
ponte a eu lieu à 44ème jour avec un taux en moyen de 28,57 %. Et à la 9 ème semaine, on a
obtenu un taux de ponte de 96,42 % en utilisant le soja dans l’alimentation de la caille
pondeuse. Durant l’essai, la ponte était variable en fonction des aliments distribués. Et
pendant le cas du soja, la ponte a augmenté et a atteint la valeur optimale sur la courbe de
production d’œuf.

On peut conclure que pour les cailles en début de ponte, la production observée durant
cette expérimentation est semblable à ceux des autres études même si les cailles de cette étude
entrent en ponte tardivement. Et l’utilisation du soja a amélioré la ponte d’avantage que les
autres aliments.
4.1.1.7 Par rapport à la consommation d’aliment La caille
consomme beaucoup d’aliment par rapport à son âge. A la 1 ère semaine, les cailleteaux
consomment moins mais à partir de la 2eme semaine ils trouvent l’appétit et consomme
beaucoup. Mais la consommation ralentit à l’âge de la 6 eme ou 7eme semaine, lorsqu’elles
atteignent l’âge de ponte. A cet âge, elles n’ont plus besoin de consommer beaucoup des
aliments, elles ont besoins des aliments qui répondent à leurs besoins pour la production des
œufs.

4.1.1.8 Par rapport à la santé des animaux


Sur la santé des cailles, elles étaient en bonne santé durant l’essai et il y avait aucun cas
de maladie. Elles sont très actives et dynamiques. Surtout dans la cage OAKLAND, qui a subit
le test avec le soja, elles sont très différentes aux autres. Pas seulement sur le gabarit mais aussi
au niveau de la santé, le soja leur apporte beaucoup de forces, de la santé aussi car les aliments
jouent un rôle au renforcement des défenses immunitaires.

4.1.1.9 Gestion technico-économique de l’exploitation


46

Sur l’étude économique, l’étude a pour but de savoir si l’exploitation est rentable ou
pas. Et pour le savoir, le mieux c’est de rédiger une liste de tous les charges et produits durant
une période bien déterminer, afin de trouver les bénéfices ou les pertes au sein de l’exploitation
et dresser un compte de l’exploitation surtout pour les entreprises ou sociétés ou projet
lucratifs.

Le but de ce calcul aussi est de vérifier si l’exploitation sera faisable à long terme. Donc il faut
voir tous les détails.

4.1.2. Hygiène
Sur l’hygiène, c’est un élément essentiel pour une bonne croissance des volailles ainsi que
sa production. Dans cet élément, il y a la propreté du logement et les traitements sanitaires.

La propreté doit être gardée dans un bâtiment d’élevage pour que les volailles se
sentent à l’aise et en bonne santé. Et sur le traitement sanitaire, tous traitements aviaires
peuvent être pratiqués pour les cailles. Tenues éloignées des autres élevages de volailles, les
cailles sont généralement sujettes à peu de maladies, bien qu’elles puissent contracter la
plupart des maladies des poules (choléra aviaire, variole, maladie de Newcastle, grippe
aviaire). Il est conseillé d’administrer des médicaments antiparasitaires tous les 2-3 mois.
Le respect de ces deux éléments dans l’élevage peut influencer la croissance normale des volailles et
une bonne production de l’exploitation.

4.1.3. Les bienfaits de l’œuf de caille


L’œuf de caille est un produit d’origine animal. Il est réputé et très apprécié au monde
entier sur sa qualité bien équilibrée en protéines (13g/100g pour l’œuf et 25g/100g pour la
viande), vitamines, minéraux et enzymes capable de régler toute les carences et régénère
toutes organismes du corps humain. Comparant à l’œuf de poule, il est 5 fois plus petit mais
ne le sous-estimons pas par sa taille externe car il est 5 fois plus riche de phosphore, 7 fois
plus riche de fer, 6 fois plus riche de vitamine b1 et 15 fois plus riche de vitamine b2.

L’œuf de caille est le seul œuf diététique qui existe au monde. Comme ci-dessus, il est
capable de régler toutes carences et guérisse des diverses maladies comme les maux du cœur,
47

l’asthme, les différentes formes d’allergiques, l’hypertension artérielle, les maladies du foie et
des reins, l’impuissance sexuelle,… Il combatte aussi le stress, la fatigue, l’asthme bronchite,
la rhinite allergique, l’urticaire, la toux sinusite, l’amygdalite, l’eczéma, l’ulcère,
l’athérosclérose, la chute de cheveux, l’ostéoporose ainsi que les affections de la thyroïde.

Son gout est exquis, léger, et pas de gout qui fait vomir comme l’œuf de poule. Son traitement
est à la portée de tous (aux adultes et aux enfants en général).

4.1.4. Processus de traitement thérapeutique avec l’œuf de caille


Sur le traitement avec l’œuf de caille, il y a un mode d’emploi pour le déroulement du traitement :

• Pour stimuler la croissance et améliorer le métabolisme, il faut consommer en moyenne 100


œufs, à raison de 2 œufs par jour.

• Pour le système nerveux central, nous avons besoin de 120 œufs pour voir son quotient
intellectuel revu à la hausse.

• Chez les personnes âgées, la consommation de 240 œufs renouvelle l'état de santé et
l'équilibre des organes en combattant le processus dégénératif de l'organisme et rajeunit.

• En consommant 120 œufs, la mémoire est éveillée, ainsi que les cellules nerveuses, et cela
augmente le potentiel sexuel.
• Pour renforcer les organismes affaiblis par l'usure physique et le stress, pour donner plus de
tonus aux muscles, et améliorer le fonctionnement du cœur, il faut consommer en moyenne
240 œufs, à raison de 2 à 6 œufs par jour.

• Pour les femmes enceintes et celles qui allaitent, la cure d'œuf de cailles fortifie l'organisme
avant l'accouchement et prévient contre les fausses-couches. Pour cela, il faut consommer
en moyenne 240 œufs pendant la grossesse ou pendant les trois premiers mois d'allaitement.
Les œufs de cailles fortifient ainsi le fœtus et aide à l'équilibre physique et mental de la
mère et l'enfant, en favorisant l'amélioration de la qualité du lait.
48

• On a remarqué que la consommation des œufs de cailles maintient le teint, (240 œufs) la
peau, et les cheveux. (60 œufs). De même dans les cas d'affections au V I H Sida, la prise
des œufs de cailles augmente le taux de cd4 (240 œufs).

Bon à savoir:

• Les œufs de cailles doivent être frais au moment de la consommation sous 20 jours
maximum après la ponte.

• Ils doivent être aussi gardés au frais, à température de 4 à 8 °c On les consomme le matin à
jeun, entre 5 h et 7 h ; il est prudent de les laver au préalable avant de le manger.

• Pour le consommer, il faut piquer les deux pôles de l'œuf pour faire un trou et boire le
contenu.

• Une autre méthode consiste à verser le contenu dans un verre d'eau, le mélanger avec un
peu de miel et boire trois à quatre heures plus tard.

• Pour les adolescents, il faut casser l'œuf et mélanger le jaune d'œuf avec du miel ; le
déguster après une heure de temps.

• Pour les enfants, il s'agit de mélanger le jaune d'œuf à du miel, et leur donner à manger
après trente minutes.

• L'œuf de caille peut être également utilisé en application locale pour traiter les eczémas.

• Il peut être consommé sous forme d'omelette ou bien cuit dans l'eau, mais en procédant
ainsi, nous perdons 2 % de sa valeur nutritive.
• L'alcool est déconseillé pendant le traitement, et il n'est pas sage d'interrompre le traitement
avant la fin de la cure.

4.1.5. Limite de stockage des œufs


49

Comme produit, les œufs de cailles sont souvent très attendus dans la coturniculture.
Et avant de les expédié au marché, les œufs doivent être frais et en bon état pour attirer les
consommateurs. Pour que les œufs soient frais, il y a des conditions à respecter :

 Le stockage des œufs doit être dans un lieu frais, avec une température entre 6 à
10°C, privé de lumière et trop de chaleur.

 Les œufs de caille sont encore frais jusqu’à 20 jours avec ces conditions cités ci-
dessus.

Les œufs de caille ne doivent pas être stockés au-delà d’un mois.

4.1.6. Analyses FFOM


Force : Opportunité :

Les cailles ont :


• une croissance rapide • une source de trésorerie
• une production précoce et • avoir un produit diététique
abondante (50/60j)
• un oiseau résistant

Faiblesse : Menace :

• la méconnaissance de la filière  blocage de distribution des produits


• l’inexistence des régimes spéciaux
• la limite de l’offre

4.1.7. Analyse de l’offre des produits


Sur l’analyse de l’offre des produits sur le marché, il y a des barrages qui limitent la
distribution des œufs ainsi que la viande de cailles à cause de beaucoup de facteurs comme
l’ignorance de la valeur qualitative des produits. Et aussi le manque d’influence sur les gens
50

consommateurs. Donc les œufs de caille sont rares sur le marché et la viande, on y trouve que
seulement dans un restaurant de luxe sur la région.

L’ignorance des consommateurs à propos des produits offerts empêche la production


des diverses exploitations qui existent et les obligent à ne pas exploiter car l’offre sur le
marché est très basse car la caille est-elle si petite qu’on en oublierait de penser à son bien-être
et à ses bienfaits qu’elle peut apporter aux gens. Souvent, les gens ne pensent qu’aux biens des
choses quantitatives plutôt que qualitatives et cela devient une habitude sur la consommation
de la nourriture.

4.2 Suggestions
Dans la filière avicole, on peut pratiquer tous les élevages des oiseaux ou des volailles
en fonction de l’objectif visé. Il suffit juste de maitriser toutes les techniques et bonnes
conditions pour une production satisfaisante. Surtout de nos jours, la rentabilité est un élément
fondamental sur l’économie de chaque société. Et l’activité doit continuer à long terme pour
avoir un bénéfice dans notre exploitation.

4.2.1. Sur le plan de régime alimentaire


Actuellement le soja n’est pas utilisé dans l’alimentation animale. Il sert à extraire de
l’huile et aussi pour la nutrition des hommes. Mais pour les animaux, souvent il sert à obtenir
du tourteau de soja pour certaines compositions alimentaires concentrés. Personne n’avait pas
encore prévu de l’exploiter pour l’alimentation animale à la forme entière par contre c’est
praticable à 100%. Le soja a donné un bon résultat pendant l’étude effectuée à propos des
régimes alimentaires donnés pour les cailles. Les autres aliments testés ont aussi apporté des
résultats positifs durant l’étude ; que ce soit sur la croissance en observant le GMQ ou sur le
pourcentage de la ponte. Pas seulement le soja mais aussi pour le pois de terre,
quotidiennement on en mange beaucoup en ignorant beaucoup de chose le concernant en vrai.
Le pois de terre ou le « Voanjobory » est un aliment complet qui contient beaucoup de
minéraux et de vitamines dont le corps a besoin. En plus d’être riche en protéine et contient
des vitamines A et B, du magnésium, du Calcium, du Zinc, du Sélénium. Sans oublier que le
pois de terre est un aliment très bon sur la croissance.
51

4.2.2. Sur le plan sanitaire


Les cailles sont des oiseaux très important grâce à ses œufs très réputés au monde
entier car l’œuf de caille est le seul œuf diététique qui existe. Beaucoup de gens commence
l’élevage à raison d’avoir des œufs pour leurs traitements souhaités. Les œufs de caille traitent
beaucoup de maladies. Et pas seulement en cas de maladies, on peut aussi consommer les
œufs de cailles quotidiennement à notre recommandation car ils ont un taux de protéine élevé
que les œufs de poules. Malgré son petit apparence face à l’œuf de poule, un œuf de caille
peut remplacer quatre œufs de poule au niveau des éléments nutritifs. En les comparant, il est
5 fois plus petit mais ne le sous-estimons pas par sa taille externe car il est 5 fois plus riche de
phosphore, 7 fois plus riche de fer, 6 fois plus riche de vitamine b1 et 15 fois plus riche de
vitamine b2. Les viandes de cailles sont aussi connues grâce à ses goûts délicieux, c’est pour
cela qu’elles qui sont très chère sur un plat d’un grand restaurant de luxe au pays étranger. La
viande de caille apporte aussi 21% de protéine.

4.2.3. Sur le plan de techniques d’élevage


Donc pour assurer notre but dans une exploitation, il ne faut jamais négliger les bonnes
conduites d’élevage et surtout l’alimentation qui tient une place très importante dans la clé de
la réussite de l’exploitation. Il faut avoir les compétences de faire les choses et d’approfondir
la connaissance actuelle pour améliorer les techniques. Et aussi faire des recherches sur les
matières non conventionnelles, elles sont encore très nombreux et on doit avoir la compétence
de les exploiter pour notre exploitation. Pour cela, il faut avant tout connaitre les besoins des
volailles et de les satisfaire avec des aliments qui répondent à leurs besoins. A propos des
aliments, il est très utile de savoir les valeurs nutritives et les apports nutritifs pour le bien des
animaux.

4.2.4. Sur la situation nationale


Par rapport à la situation internationale, Madagascar reste encore parmi les pays qui
consomment moins d’œufs au monde. Les pays européens sont les pays qui consomment
52

beaucoup d’œufs. Sur cas de Madagascar, la consommation des œufs sont très basses à cause
de l’ignorance des peuples. La filière caille est méconnu sur notre pays et les peuples
Malagasy se fixent encore sur les plans quantitatifs au niveau de la nourriture. Ils précisent
que les œufs de caille sont très petits par rapport aux œufs de poule et cette mauvaise attitude
qui devient une habitude des gens. Cette mentalité devient un facteur de blocage sur
l’évolution de la filière caille ainsi que l’offre des produits sur le marché.

4.2.5. Sur le plan de développement de la filière


Pour la filière caille, il faut influencer les gens et même les renseigner sur les
avantages de cette filière et les bienfaits de cet oiseau. L’exploitation de cet oiseau pourrait
apporter beaucoup des bonnes choses dans notre vie quotidienne ; sur la santé de tout le
monde ; sur la consommation des produits de qualité mais pas tout le temps des produits de
quantité et sur le plan économique, l’élevage de caille pourrait être une source de trésorerie
car il a même quelques avantages par rapport à des volailles plus grosses et son entretien est
plus facile. Son cycle de production des œufs est très avancé que les poules et en une année,
les cailles pondent beaucoup d’œufs. En les introduisant dans l’exploitation, elles pourraient
être une source de bénéfice rapide et abondante.
CONCLUSION
En guise de conclusion, la coturniculture est encore une filière méconnu à Madagascar
et certains élèvent justement de façon ce qui leurs convient sans se demander des questions
sur l’élevage et les bénéfices qu’ils peuvent apportées. Surtout quand on néglige la nutrition
animale, l’élevage pourrait être une charge au lieu de porter de bénéfice. D’où le but de notre
étude, l’analyse de performance de croissances par des apports nutritionnels qui favorisent la
production au sein d’une exploitation. Et pour l’effectuer, on a préféré d’apporter des graines
qui ont de taux de protéines élevées dans ses régimes alimentaires.

Pendant cette étude, on a pu constater que les graines de céréales peuvent être une
source alimentaire pour les cailles et bien appréciés aussi car elles aiment d’avantages les
nourritures sous forme de petits granulés. Mais durant chaque distribution de ces graines, on
les a broyés afin de faciliter l’ingestion des cailles car ils ont du mal à avaler les grosses
graines. Alors on a testé trois sources alimentaires d’origine végétales : maïs, soja, pois de
terre et tourteau d’arachide et on les a choisi par les taux de protéines assez élevés pour
53

pouvoir connaitre le mieux adapté pour la bonne développement des cailles en croissance ainsi
que sur la production. En outre les hypothèses de l’essai sont vérifiées : le soja a le bon
caractère pour la bonne croissance de la caille. Et l’incorporation du soja favorise la
production d’œuf pour les cailles. Un taux assez élevé et à dose normal de protéine pour les
cailles favorise beaucoup la croissance des animaux et encore plus sur sa production. Alors, il
faut connaitre les valeurs des aliments à distribuer car de nos jours, il reste encore beaucoup
des sources alimentaires non conventionnelles et il faut savoir les exploiter pour la bonne
raison de notre exploitation.

Bref, si on maitrise les besoins des animaux à la norme et aussi à la bonne condition
pour avoir un bon rendement sur une exploitation, une bonne productivité sera assurée. Et
pour garder cette assurance, un éleveur doit avoir des visions le plus large possible et les
compétences de pouvoir exploiter les matières premières à leurs disposition et à leurs moyens
afin augmenter encore plus les rendements de cette exploitation.

BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE

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therapeutiques-et-nutritives-des-ufs-de-cailles-&catid=5:sante&Itemid=9, Juillet 2013
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http://animaldiversity.ummz.umich.edu/accounts/Coturnix_japonica, Mars 2013
I

ANNEXES
ANNEXE 1: Besoins nutritionnel de la caille japonaise en pourcentage ou en unités par
kilogramme d’aliment à 90% de matière sèche (NRC, 1994)

Nutriments Unité Démarrage et croissance Reproduction


2900ie 2 ,900ie
Protéines et acides
aminés
Protéines % 24,00 20,00
Arginine % 1,25 1,26
Glycine+sérine % 1,15 1,17
Histidine % 0,36 0,42
Isoleucine % 0,98 0,90
Leucine % 1,69 1,42
Lysine % 1,30 1,00

Méthionine % 0,50 0,45


% 0,75 0,70
Méthionine+cystine
% 0,96 0,78
Phénylalanine
% 1,80 1,40
Phénylalanine+Tyrosine
% 1,02 0,74
Thréonine
% 0,22 0,19
Tryptophane
% 0,95 0,92
Valine
Graisse
Acide linoléique % 1,0 1,0

Macroéléments
Calcium % 0,80 2,5
Chlore % 0,14 0,14
Magnésium mg 300 500
Non phytates phosphore % 0,30 0,35
Potassium % 0,40 0,40
Sodium % 0,15 0,15
II

Oligo-éléments

Cuivre mg mg 5 5,00
Iode mg mg 0,30 0,30
mg mg
Fer 160 20,00
Manganèse 60 60,00

Sélénium 0,2 0,20

Zinc 25 50,00
Vitamines liposolubles
A UI 1650 3300,00
D3 UI UI 750 900,00
E mg 12 25,00
K 1 1,00

Vitamines hydrosolubles
B12 mg mg 0,003 0,003
Biotine mg mg 0,3 0,15
Choline mg mg 2,000 1,500
Acide folique mg mg 1 1
Niacine mg 40 20
Acide pantothénique 10 15
Pyridoxine 3 3
Riboflavine 4 4
Thiamine 2 2
III

ANNEXE 2 : Comparaison des valeurs nutritionnelles d’un œuf de caille à celui de l’œuf de
poule

Eléments nutritifs Œuf de caille (100g) Œuf de poule


(100g)
(www.cailledujapon.monalliance.com)
(www.les-oeufs.com)
Calorie 154 Cal 144 Cal
Eau 75,8 g 75,3 g
Protéines 12,5 g 12 g
Glucides 0,3 g 1g
Lipides 10,5 g 10 g
380 mg 425 mg
Cholestérol
185 mg 121 mg
Potassium
11 mg 10 mg
Magnésium
188 mg 178 mg
Phosphore
55 mg 49 mg
Calcium
1,8 mg 1,4 mg
Fer
0,4 mg 0,48 mg
Vit B2
0,1 mg 0,14 mg
Vit B6
60 µg 47 µg
Folates
1,6 µg 1 µg
Vit B12
140 µg
Vit A 200 µg

ANNEXE 3 : composition d’1 kg des aliments concentrés pour les cailles

 100g de farine d’avoine décortiqué


 100g d’orge
 400g de farine de maïs
 30g de farine de poisson
 170g de tourteau d’arachide
 120g de remoulage de blé
IV

 20g de composés vitaminés

TABLE DES MATIERES


REMERCIEMENTS ..................................................................................................................
i
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................
iii LISTE DES
ANNEXES ........................................................................................................... iv LISTE
DES ABREVIATIONS ................................................................................................. v
GLOSSAIRE .............................................................................................................................
vi
RESUME ..................................................................................................................................
vii ABSTRACT ............................................................................................................................
viii
FINTINA ...................................................................................................................................
ix
INTRODUCTION .....................................................................................................................
1
I. SYNTHESE
BIBLIOGRAPHIQUE ................................................................................ 3
1. Description de la
Caille ................................................................................................... 4
1.1 Classification .............................................................................................................
4
1.2 Dimorphisme sexuel chez les cailles .........................................................................
6
2. Logement ou
Habitat ....................................................................................................... 7
2.1 Volière: ......................................................................................................................
7
2.2 Cages : .......................................................................................................................
8
2.3 Densité sur la Cailles .................................................................................................
9
2.4 Caille à l’état Sauvage ...............................................................................................
9
V

3. Alimentation ....................................................................................................................
9
4. Reproduction .................................................................................................................
10
5. Production : ...................................................................................................................
11
6. Incubation ......................................................................................................................
12
7. Eclosion .........................................................................................................................
13
8. Conduite et Précaution ..................................................................................................
13
9. Santé ..............................................................................................................................
14
II. MATERIELS ET
METHODES ..................................................................................... 15
2.1. CONTEXTE EXPERIMENTAL ................................................................................
15
2.1.1. Présentation du site d’étude .................................................................................
15
2.1.2. Choix de la zone d’étude et présentation du site .................................................
15
2.2. MATERIELS ..............................................................................................................
16
2.2.1. Habitat .................................................................................................................
16
2.2.2. Mangeoire et abreuvoir ........................................................................................
16
2.2.3. Chauffage.............................................................................................................
17
2.2.4. La lumière ............................................................................................................
18
2.2.5. Matériel de pesage ...............................................................................................
18
2.2.6. Alimentation ........................................................................................................
19
2.3. METHODES ............................................................................................................... 19
VI

2.3.1. Expérimentation à la ferme..................................................................................


19
2.3.2. L’incubation ........................................................................................................
19
2.3.3. L’éclairage et la
Température ............................................................................. 21
2.3.4. L’alimentation .....................................................................................................
21
2.3.5. Les conduite d’élevages.......................................................................................
21
2.3.6. Performance de croissance durant les trois premières semaines de l’expérience
23
2.3.7. Les matières premières choisies pour
l’essai ....................................................... 24
2.3.8. Début de l’expérience à partir de la 3eme semaine d’âge .....................................
25
2.3.9. Paramètres zootechniques....................................................................................
29
2.3.10. Limite de l’étude ..............................................................................................
29
III. RESULTATS ...............................................................................................................
30
3.1 Conduite d’élevage ..................................................................................................... 30
3.2 Performance zootechnique .......................................................................................... 30
3.2.1. Taux de mortalité .................................................................................................
30
3.2.2. Poids moyens .......................................................................................................
30
3.2.3. Fréquence de distribution alimentaire .................................................................
32
3.2.4. Gain Moyen Quotidien ........................................................................................
33
3.2.5. Indice de consommation ......................................................................................
34
3.2.6. La production d’œuf ............................................................................................
34
VII

3.2.7. Compte d’exploitation .........................................................................................


35
3.2.8. Etude de revenu de l’exploitation ........................................................................
37
IV. DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS ........................................................................
41
4.1 Discussions ................................................................................................................. 41
4.1.1. Performance Zootechnique ..................................................................................
41
4.1.2. Hygiène ................................................................................................................
44
4.1.3. Les bienfaits de l’œuf de caille ............................................................................
45
4.1.4. Processus de traitement thérapeutique avec l’œuf de caille ................................
45
4.1.5. Limite de stockage des œufs ................................................................................
47
4.1.6. Analyses FFOM ...................................................................................................
47
4.1.7. Analyse de l’offre des produits ............................................................................
48
4.2 Suggestions ................................................................................................................. 48
4.2.1. Sur le plan de régime alimentaire ........................................................................
48
4.2.2. Sur le plan sanitaire .............................................................................................
49
4.2.3. Sur le plan de techniques d’élevage ....................................................................
49
4.2.4. Sur la situation nationale .....................................................................................
50
4.2.5. Sur le plan de développement de la filière ..........................................................
50
CONCLUSION ........................................................................................................................
51 BIBLIOGRAPHIE ET
WEBOGRAPHIE ............................................................................ 52
Bibliographie ............................................................................................................................
52
VIII

ANNEXES ..................................................................................................................................
I

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