Chapitre1 Monophasé PDF
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Chapitre 1
1 2 - 2 - 2I - -1 cos 2ωt
I+,,
-
i- t dt i- t dt I- sin- ωt dt dt
T T T T 2
T
2I - sin 2ωt 2 I- T 1 T I- &'45
/t 0 sin 12ω 2 0 ⟹ &3
2T 2ω 0 T 2 2ω 2 2 √
De même pour la tension on aura :
7'45
7'() * et 73
√
3. Représentation de Fresnel
Soit un signal s(t) = Smax sin (ωt + φ) = √2Seff sin (ωt + φ)
::::::; de module √2Seff placé par rapport à OX origine des
Ce signal peut être représenté par un vecteur OM
phases, tel que ::::::::;
OX, OM ::::::; φ
Le vecteur ::::::;
OM tourne avec une vitesse ω
constante dans le sens trigonométrique, la
représentation de Fig.8 : Représentation de Fresnel Fresnel sépare alors la
partie temporelle (ωt) de la partie de phase (φ).
4. Représentation complexe
A un signal s(t) = √2Seff sin (ωt + φ) correspond un nombre complexe SH de module √2Seff et d'argument φ.
SH peut s’écrire sous la forme suivante : s(t) = √2Seff eIJ = √2Seff(cosφ + j sinφ).
La pulsation ω ne figure pas dans les représentations complexes, mais il est sous entendu que toutes les
fonctions sinusoïdales quelles représentent ont la même pulsation.
5. La loi d'Ohm en alternatif
5.1. Définition de l'impédance Z et de l'admittance Y
Aziz Derouich Module Electrotechnique I Page 4/8
1GE
M
H
L'impédance ZH en Ohm est le rapport de la tension appliquée au circuit par le courant qui le traverse : Z
L
N̅
N̅
L'admittance est par définitionM
D
Y M M
. Elle est mesurée en siemens (s).
L Q
phase. φ0 = φ1 ; Δφ 0 et Z=R.
Remarques
Une bobine parfaite parcourue par un courant continu se comporte comme un court-circuit (Z=0) car ω 0.
XL Lω est appelée réactance inductive. Elle est mesurée en Ω.
u(t) = √2U sin (ωt + φ0) et i(t) = √2I sin (ωt + φ1)
Xj Y
on a : i t C XT = CωU√2 cos (ωt + φ0) = CωU√2 sin (ωt + φ0 + - )
M L√- +[ φk &̅
ZH ⟹ HHHH
L D D mI
̅= ^ ^ = 7n
N lSL√- +
[ φk ]
_ GS+
[
_ IGS GS fo
Remarques
Un condensateur parfait alimenté par une tension continue se comporte comme un circuit ouvert (Z→∞) car
ω 0.
D
X C
lS
est appelée réactance capacitive. Elle est mesurée en Ω.
0.1. Définitions
En continu la puissance P absorbée par un dipôle D traversé par un courant d'intensité I sous la tension U
s'exprime par la relation : P = U.I
En régime variable, si i et u représentent les valeurs instantanées de l'intensité et de la tension, le dipôle D
absorbe à chaque instant la puissance instantanée : p = u.i
Si p>0 le dipôle fonctionne en récepteur.
Si p<0 le dipôle fonctionne en générateur.
En régime sinusoïdal, supposons que : u(t) = U√2 sin (ωt + φ) et i(t) = I√2 sin ωt
La puissance instantanée est alors: p=u.i=u(t)=U√2 sin (ωt + φ).I√2 sin ωt=2UI sin(ωt + φ) sin(ωt)
p=UI(cos φ – cos(2ωt + φ))
La puissance instantanée apparaît donc comme la somme d'un terme constant et d'une fonction sinusoïdale.
Le terme constant représente la puissance moyenne consommée par le dipôle : P=UIcosφ
Le terme variable est une fonction sinusoïdale de valeur moyenne nulle et de fréquence double de celle de la
tension (puissance oscillatoire).
:::; &; des vecteurs de Fresnel associés
On peut représenter la puissance moyenne P comme le produit scalaire P = 7.
à l'intensité et à la tension.
Q = U I sin φ Puissance réactive (en VAR). C'est un nombre algébrique, fonction du signe de φ, donc
de la nature inductive ou capacitive du circuit.
P = U I = R I² (effet Joule)
Résistance R (φ = 0)
Q=0
P=O
7²
Inductance L (φ = ) Q = U.I = L I² = : Positive
e
En appliquant les lois des nœuds (montage parallèle) ou des tensions (montage série) on peut vérifier que les
puissances active et réactive sont des grandeurs additives et énoncer le théorème de Boucherot :
La puissance active absorbée par un groupement de récepteurs est égale à la somme des puissances actives
absorbées par chaque élément.
La puissance réactive absorbée par un groupement de récepteurs est égale à la somme des puissances réactives
absorbées par chaque élément (somme algébrique).
v y vt
t
w y wt
t
Supposons que deux récepteurs consomment la même puissance active P = 1KW, sous une tension de U= 220
V. Le premier à un cos φ1 = 1 et le deuxième à un cos φ2 = 0,75.
Calculons le courant consommé par chacun des deux récepteurs :
P
ID 4,54 A
Ucos φD
P
I- 6,06 A
Ucos φ-
Le second récepteur est donc traversé par un courant d'intensité supérieure à celle du premier, pour une même
puissance. Les pertes en ligne (effet Joule) sont donc plus importantes.
Pour éviter cet inconvénient on essaie de relever le facteur de puissance afin de le rapprocher de 1.
Pour la plupart des installations domestiques ce relèvement n'est pas indispensable, par contre pour des
installations industrielles où de nombreux moteurs peuvent intervenir, le déphasage entre le courant et la tension
peut devenir élevé et le facteur de puissance trop faible (Q >0).
Pour compenser la consommation d'énergie réactive" des moteurs on ajoute des condenseurs fournisseurs
d'énergie réactive (Q<0) Voir chapitre 2.