Prévention Et Risques Industriels
Prévention Et Risques Industriels
Prévention Et Risques Industriels
DOSSIER
PRÉVENTION ET RISQUES
INDUSTRIELS
SOMMAIRE DU DOSSIER
Ce qu’il faut retenir Recherche d’une cohérence dans les Vers une approche intégrée de la prévention
démarches et outils de prévention
Qu’est-ce qu’un risque industriel ? Publications, outils, liens…
Emergence de liens entre les différents acteurs
Prévention des risques professionnels et
environnementaux : des concepts souvent
proches
Ces risques industriels sont la conséquence du fonctionnement habituel de l’entreprise. Ils sont qualifiés de « risques majeurs » quand :
la gravité des conséquences qu’ils sont susceptibles de causer à l’environnement extérieur est importante,
la probabilité d’apparition est faible.
La confusion entre risque environnemental et risque industriel est classique. Elle occulte du même coup le risque professionnel qui en est pourtant une
composante.
L’industriel doit gérer de façon cohérente ces différentes composantes du risque industriel et favoriser la mise en place d’actions efficaces tant pour la prévention
des risques professionnels qu’environnementaux.
L’industriel pourra s’appuyer sur les similitudes d’approches existantes dans la prévention des risques professionnels et environnementaux à plusieurs niveaux :
des notions communes : danger, risque, dommage
des concepts souvent proches : illustration par le principe de prévention
des démarches et outils à utiliser de façon cohérente : illustration par l’évaluation des risques
des acteurs de prévention différents qui tendent à se rapprocher.
Attention
Ce dossier « Prévention et risques industriels » ne rappelle pas dans le détail la réglementation relative aux installations classées (ICPE), les procédures de
déclaration et d’autorisation d’exploiter, le contenu des dossiers à fournir ou encore les méthodes d’études de dangers.
Ces risques industriels sont qualifiés de « risques majeurs » quand ils sont caractérisés par une probabilité faible et une gravité importante. Cette notion de
« risques majeurs » ne concerne que les risques environnementaux.
On peut les regrouper en deux catégories :
Risques naturels : avalanches, feux de forêt, inondations, mouvements de terrain, cyclones, séismes, éruptions volcaniques…
Risques technologiques : risques de nature industrielle, nucléaires, liés à la radioactivité, aux transports de matières dangereuses (par voie maritime, terrestre
ou fluviale), aux exploitations minières et souterraines ou encore liés à la rupture de barrages. Ils sont engendrés par l’activité humaine. Ils pèsent sur
l’environnement considéré dans son acception la plus large (pollution de l’air, environnement du travail, pollution des sols…)
© Pierre Béranger
Site à risques majeurs
Danger Propriété intrinsèque des produits, des équipements, des - Substance volatile, inflammable, toxique, corrosive, explosive…
procédés…pouvant entraîner un dommage. - Système technique sous pression ou températures élevées
- Masse des charges (levage, déplacement...)
- Micro-organisme à caractère infectieux
Risque Exposition d’une cible (salarié, entreprise, environnement y - Un salarié manipulant un produit chimique volatil est exposé à un risque
compris la population…) à un danger. par inhalation.
Le risque est caractérisé par la combinaison de la - Une installation utilisant ce produit chimique est exposée à un risque
probabilité d’occurrence d’un événement redouté d’incendie.
(accident) et de la gravité de ses conséquences. - Un cours d’eau proche de l’installation est exposé à un risque de pollution,
et le village avoisinant peut subir les effets d’un nuage toxique dégagé par
l’incendie.
Accident Conséquences négatives d’un phénomène dangereux. - L'inhalation de vapeurs de solvants peut entraîner une irritation des voies
Dommage aériennes supérieures (bouche, nez, pharynx, larynx).
- L’incendie peut provoquer des atteintes aux personnes, aux biens et à
l’environnement.
Illustration pratique
1 http://www.inrs.fr/demarche/principes-generaux/introduction.html
© Patrick Delapierre
Cabine de peinture sur un site industriel
Combattre les risques à la source Rechercher des substituts aux solvants chlorés
Concevoir un dispositif de captage à la source des vapeurs de solvants
Utiliser un dispositif automatique d’application de la peinture
Réduire le volume de produits stockés contenant des solvants
Tenir compte des meilleures techniques Choisir un procédé de ventilation maintenant l’opérateur dans un flux uniformément réparti d’air neuf
(cabine de peinture)
Choisir des produits qui réduisent de moitié l’émission de solvants lors de la mise en peinture (ex :
produits à hauts extraits secs) ou des produits hydrodiluables
Récupérer et recycler sur charbon actif les vapeurs de solvants
Choisir des mesures de protection Choisir un système de cabine de peinture ouverte à ventilation verticale et l’opérateur à l’extérieur
(protection collective)
Choisir un masque adapté (protection individuelle)
Réduire la population se trouvant exposée aux effets d’un phénomène dangereux : mise en place du
mécanisme de préemption au niveau du plan de prévention des risques technologiques (PPRT /
protection de la population)
Selon que l’on traite des risques professionnels ou de risques environnementaux, les pratiques d’analyse sont différentes.
Dans le cas des risques professionnels, la pratique de l’évaluation des risques s’appuie sur l’analyse des postes et du travail effectivement réalisée avec le
salarié pour en estimer les risques pour sa santé et sa sécurité.
Dans le cas des risques environnementaux, l’analyse de risques vise à identifier tous les scénarios susceptibles d’être à l’origine d’un accident majeur à partir
des « potentiels de dangers » (produits et équipements utilisés, procédés mis en œuvre…). Parmi les évènements redoutés intervenant dans les scénarios,
citons la perte de confinement (rupture d’un équipement) ou la perte d’intégrité physique (décomposition d’une substance dangereuse). Ces événements
redoutés peuvent conduire à l’incendie, l’explosion, la dispersion de produits toxiques dans l’environnement.
Dans tous les cas, le questionnement de l’industriel / employeur se fera selon une démarche structurée comme le résume le tableau ci-dessous.
Analyser Identifier tous les phénomènes dangereux et leurs effets (thermique, Identifier les risques (repérer les dangers et analyser les
toxique, surpression, projections) pouvant conduire à un accident majeur conditions d’exposition des salariés à ces dangers par une
analyse de l’activité de travail)
Estimer la probabilité (déterminer une échelle de cotation et une grille de Estimer la fréquence d’exposition et le niveau d’exposition
criticité)
Prendre en compte les mesures de maîtrise des risques pour évaluer la Prendre en compte d’autres critères afin de pondérer le
performance des barrières mises en place risque (nombre de salariés, mesures de prévention déjà
mises en place…)
Déterminer l’intensité des effets et cotation de la gravité Classer les risques, rédiger le document unique et élaborer
un plan d’actions de prévention
Proposer Hiérarchiser les scénarios et rédiger l’étude de dangers. Classer les risques, rédiger le document unique et
des actions élaborer un plan d’actions de prévention
Pour les installations soumises à autorisation, une étude de dangers est exigée. Dans celle-ci, l’exploitant de l’installation :
expose les dangers que peut présenter l’installation en cas d’accident (en présentant une description des accidents susceptibles d’intervenir, que leur cause
soit d’origine interne ou externe et en décrivant la nature et l’extension des conséquences que peut avoir un accident éventuel),
justifie les mesures propres à réduire la probabilité et les effets d’un accident, déterminées sous sa responsabilité.
L’étude de dangers pourra préciser une organisation des secours adaptée à ce scénario. Cette étude tiendra notamment compte des moyens de secours publics
sur lesquels l’entreprise peut s’appuyer mais aussi de l'organisation des moyens de secours privés dont elle dispose ou dont elle s’est assuré le concours.
Une mesure de prévention efficace devra être pensée non seulement au regard des risques industriels présentés par l’activité de l’entreprise, de ses installations,
de son environnement, mais également en fonction de la présence de salariés sur le site.
Les mesures de prévention identifiées dans le document unique devront être en cohérence avec les barrières de protection figurant dans l’étude de dangers.
© Pierre Béranger
Zone de dépotage sur un site industriel
Complémentarité des documents pour la mise place d’actions de prévention cohérentes tant pour la santé et la sécurité des travailleurs
Constat Constat
Entreprise implantée sur une zone industrielle, composée de petites Salariés exerçant une activité les exposant aux produits, lors du
entreprises dépotage
Entreprise classée ICPE Présence d’autres salariés à proximité des zones de stockage
Riverains à proximité Sous-traitants pour la maintenance des équipements
Cours d’eau sur le site
Installations de l’entreprise
Zone de réception des produits inflammables (essence...)
Approvisionnement de la zone de dépôt par camions-citernes
(déchargement et chargement)
Zone de stockages des produits dans des réservoirs aériens avec
cuvettes de rétention
Installations de récupération des vapeurs
Installations connexes (vannes, soupapes, pompes, joints…)
Installations de protection incendie
Analyse du fonctionnement des installations au moment du dépotage Analyse de l’activité et de l’exposition des salariés et sous-traitants
Mise en évidence de défaillances (défaillance du frein du camion-citerne, concernés
rupture de la vanne du réservoir, défaillance de la vanne de sécurité...) Fréquence des dépotages
Mise en évidence des événements redoutés (formation d’une flaque Conditions d’intervention (salarié isolé, communication avec le poste de
d’essence, évaporation des vapeurs, sources d’inflammation possibles…) contrôle, encombrement de l’aire de dépotage, information sur la nature
Présentation des barrières de prévention et de protection mises en place des produits...)
pour réduire l’occurrence des évènements indésirables et leurs Equipements mis à disposition (installations de déchargement,
conséquences (dispositifs d’alarmes, suivi et maintenance des flexibles...)
équipements…) Consignes à respecter (raccordement des flexibles, compatibilité du
Calcul des probabilités, de la gravité et de la cinétique des effets pour les produit avec les réservoirs de stockage, mise à la terre...)
scénarios Présence d’autres salariés affectés à une autre activité pouvant générer
des risques supplémentaires ou aggraver ceux déjà présentés par
l’activité de dépotage
Au regard des scénarios envisagés, prescription par l’administration : Définitions des actions de prévention au regard de l’inventaire des risques
D’obligations réglementaires, liés à l’activité permettant de définir des actions de prévention
D’élaboration de documents tels que : le Plan particulier d’intervention
(PPI), le Plan d’Opération Interne (POI), le Plan de prévention des risques
technologiques (PPRT)
SOLUTIONS DE PRÉVENTION
Concevoir des équipements pour limiter les fuites et des moyens de rétention adaptés aux produits
Concevoir des allées de circulation suffisamment spacieuses, nettement délimitées et dégagées de tout obstacle susceptible de gêner la circulation et
mettre en place une signalisation de sécurité adaptée et claire portée à la connaissance des salariés
Supprimer le risque d’inflammation
Concevoir ou améliorer le système de sécurité incendie, d’alerte et d’alarme
Former et informer tous les salariés impliqués sur le fonctionnement des installations, sur les risques liés à l’activité elle-même, sur les produits manipulés
(comprendre les symboles de danger), sur le zonage (interventions en atmosphères explosives ATEX)
Prévoir des habilitations au regard d’activités spécifiques (permis de feu...)
Lors de la création et du fonctionnement d’une installation classée (ICPE), la concertation avec les représentants des salariés est essentielle. Le CHSCT doit
pouvoir prendre connaissance et donner un avis sur les documents établis à l’intention des autorités publiques chargées de la protection de l’environnement :
étude de dangers, étude d’impact, plan d’opération interne (POI) et plus largement tout le dossier de demande d’autorisation d’exploiter (DAE).
Pour des sites considérés particulièrement dangereux, le CHSCT a vu ses moyens renforcés lui permettant ainsi d’exercer ces actions nouvelles.
Nombre de représentants Possibilité d’augmenter le nombre des représentants par voie de négociation collective
Crédit d’heures Majoration de 30 % du temps dont disposent les représentants du personnel au CHSCT
Recours à un « expert en En cas de danger grave en rapport avec l’installation (comme ce qui existe déjà pour les expertises de droit commun)
risques technologiques » A l’occasion de sa consultation sur une demande d’autorisation d’une exploitation d’une installation classée
Un comité local d’information et de concertation sur les risques (CLIC) peut être mis en place par le préfet, si dans le périmètre d’exposition de l’installation, il
y a au moins un local d’habitation ou un lieu de travail. Cette cellule d’information est composée de 5 collèges : un collège « administration » (préfet et représentant
interministériel de la défense et de la protection civile), les collèges « collectivité territoriale », « exploitants », « riverains », et le collège « salariés ». Ce dernier
comprend des représentants des salariés proposés par la délégation du personnel du CISST. A défaut il s’agira de représentants de salariés de chaque
établissement concerné (à raison d’au moins un représentant du personnel proposé par la délégation du CHSCT, à défaut par les délégués du personnel). Ce
comité a pour mission de créer un échange d’informations au sein des différents collèges en vue de prévenir les risques d’accidents « majeurs ».
Une note conjointe du ministère chargé du Travail et du ministère chargé de l’Environnement rappelle et définit certaines modalités de coopération :
La possibilité de réaliser des inspections et visites conjointes sur les thématiques « sécurité / santé au travail » et « prévention des accidents majeurs ». Par
exemple : nature des produits et conditions d’utilisation et de stockage, analyse du risque d’explosion, mesures de protection et de prévention qui en découlent,
formation et habilitation du personnel sur les postes liés à la sécurité, consignes de sécurité et organisation des secours…
En cas d’accident ou d’incident significatif sur un site, l’établissement d’une communication régulière entre les deux administrations, lors de l’enquête
administrative ou technique afin d’étudier l’éventualité d’une enquête conjointe.
La communication des DREAL aux Direccte de la liste à jour des établissements comportant des installations classées à risques.
Pour en savoir plus, consultez l’Instruction de la Direction des relations du travail (DRT) et de la Direction de prévention des pollutions et des risques (DPPR) du 14
avril 2006, parue au Bulletin Officiel (BO) du ministère de l’emploi n° 5/2006 du 30 mai 2006 (consultable sur le site de Légifrance 2).
2 http://www.legifrance.gouv.fr/
Structures à vocation nationale Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS)
Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)
Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA)
Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l'environnement et du travail
(ANSES)
Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)
Ce phénomène de développement d’établissements extérieurs n’est pas propre à l’environnement et c’est une pratique courante dans d’autres domaines
(aujourd’hui notamment en matière de santé publique). Ces agences et établissements divers permettent d’associer à la politique publique un plus grand nombre
d’acteurs et peuvent faciliter l’action sur le terrain.
La mise en place d’une Politique de Prévention des Accidents Majeurs (PPAM) s’impose pour les sites SEVESO. De plus, pour celles classées « Seveso seuil haut »,
la mise en œuvre d’un système de gestion de la sécurité (SGS) s’impose à l’exploitant pour la protection des populations et des milieux extérieurs à l’entreprise
(directive européenne SEVESO 3).
Comme pour la prévention des risques professionnels, l’industriel doit s’engager dans une politique de gestion des risques en évaluant régulièrement son niveau
de performance et en mettant en œuvre des actions concrètes d’améliorations ou de corrections des anomalies.
© Yves Cousson
Explosion de l'usine AZF à Toulouse le 21 septembre 2001
Cinq leviers pour organiser la prévention dans l'entreprise Politique de maîtrise des risques professionnels
Ce dépliant présente présente les 5 principes fondamentaux pour une Ce guide est destiné aux personnes ayant un rôle à jouer dans la mise en oeuvre
organisation réussie de la prévention et les outils INRS utilisables pour améliorer d'une politique de sécurité et santé au travail, il n'a pas pour objet de se
ses pratiques de prévention 3 substituer à la législation ou réglementation existante. Il constitue un guide dont
3 http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%206179 chacun pourra utilement s'inspirer. 4
4 http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%20902
Management de la santé et de la sécurité au travail La mise en place des systèmes de management de la santé-sécurité :
Cette brochure présente une méthodologie utilisable par toute entreprise une question de gestion de projet
souhaitant concevoir et mettre en place des objectifs et indicateurs de progrès en L'introduction de nouveaux systèmes de management dédiés à la santé-sécurité,
matière de santé et de sécurité au travail. 7 conjointement aux normes ISO qualité et environnement est étudiée ici à travers
7 http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%206013 une comparaison entre deux expériences d'entreprises dans le BTP. La diffusion
de ces systèmes normatifs et leur caractère opératoire sont ... 8
8 http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ND%202225
Cinq leviers pour organiser la prévention dans l'entreprise Politique de maîtrise des risques professionnels
Ce dépliant présente présente les 5 principes fondamentaux pour une Ce guide est destiné aux personnes ayant un rôle à jouer dans la mise en
organisation réussie de la prévention et les outils INRS utilisables pour oeuvre d'une politique de sécurité et santé au travail, il n'a pas pour objet de se
améliorer ses pratiques de prévention 10 substituer à la législation ou réglementation existante. Il constitue un guide
10 http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%206179 dont chacun pourra utilement s'inspirer. 11
11 http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%20902
Management de la santé et de la sécurité au travail La mise en place des systèmes de management de la santé-sécurité :
Cette brochure présente une méthodologie utilisable par toute entreprise une question de gestion de projet
souhaitant concevoir et mettre en place des objectifs et indicateurs de progrès L'introduction de nouveaux systèmes de management dédiés à la santé-
en matière de santé et de sécurité au travail. 14 sécurité, conjointement aux normes ISO qualité et environnement est étudiée
14 http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%206013 ici à travers une comparaison entre deux expériences d'entreprises dans le BTP.
La diffusion de ces systèmes normatifs et leur caractère opératoire sont ... 15
15 http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ND%202225
Bilans
Autres références
ANDEOL-AUSSAGE B., MORVAN E. « Prévention des risques professionnels : concepts fondamentaux ». SE 3 824. Techniques de l’ingénieur, 2008, 10 p.
ANDEOL-AUSSAGE B., MONTEAU M. « Risques professionnels : analyse et évaluation ». SE 3 920. Techniques de l’ingénieur, 2007, 10 p.
DESCATHA A., DOLVECK F., TATE-RICHIER V., TARIN C., et coll. « Rôle du médecin du travail dans la préparation d'une situation de crise exceptionnelle ». Archives
des maladies professionnelles et de l'environnement, vol. 68, n° 3, juillet 2007, pp. 258-263
MAGNE L., VASSEUR D. « Risques industriels. Complexité, incertitude et décision : une approche interdisciplinaire ». Collection EDF R&D. Editions Tec & Doc,
2006, 462 p.
MARGOSSIAN N. « Risques et accidents industriels majeurs. Caractéristiques, réglementation, prévention ». Technique et ingénierie. Série environnement et
sécurité. Dunod, 2006, 268 p
CROUZET L. « Traitements de surface, accidents et incidents ». Face au risque, n° 392, avril 2003, pp. 29-32
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