Chateau Deau Très Bon
Chateau Deau Très Bon
Chateau Deau Très Bon
Présenté par :
1. Boundy Bakoroba
2. Boukhatem Bouabdellah
Nous remercions Allah de nous avoir donné la force et les moyens de mener à bien
notre projet de fin d’étude ainsi que de ses Bienfaits à notre égard au quotidien.
III.2. Avantages du château d’eau par rapport au réservoir posé sur le sol avec sur
presseur : .............................................................................................................................. 17
VII.2.2. Ceinture supérieure et inférieure : (voir description dans le chapitre IV) ...... 71
Hab(s) : habitant(s)
Max : maximum
Min : minimum
Moy : moyen
Conso : consommation
Int : interne
Ext : externe
Introduction générale :
L’eau, source de vie et de développement, compte parmi les richesses naturelles les
plus précieuse, ayant une importance considérable pour le développement social et
économique d’un pays. Mais la répartition inégale crée des pénuries dans le monde, selon le
rapport des nations unies une personne sur cinq dans le monde souffre de manque d’eau.
Ce qui nous amène à notre mémoire qui consiste à une étude détaillée d’un réservoir
d’eau surélevé de capacité 1000m3 :
La capacité du château d’eau est a été opté après l’étude ultérieure pour pouvoir
assurer l’approvisionnement de la commune en eau.
De cette capacité nous allons tirer notre dimensionnement de château
L’étude dynamique est une partie cruciale dans notre étude car dans les réservoirs
d’eau l’effet hydrodynamique est obligatoirement pris en compte à partir de 1000m3
de capacité. Elle a pour but de vérifier si en cas de séisme, les vagues d’eau
n’atteignent pas la coupole supérieure.
Et enfin nous allons faire une modélisation avec un logiciel et l’interprétations des
résultats obtenus.
1
Chapitre I : Présentation du projet et hypothèse de calcul
La Daïra de Mesra (anciennement Aboukir durant l’époque de l’Algérie française) est une
Daïra de la wilaya de Mostaganem, avec une superficie de 45km2.
Elle est située à 13 km au Sud-Est de Mostaganem, chef de lieu, entre la latitude 35° 50’
14’’ Nord et la longitude 0° 10’ 11’’ Est. Et est à 75 km d’Oran
La Daïra de Mesra est composée de Ain Sidi Cherif, Mansourah, Blad, Touahria et Mesra.
Dans notre projet, nous allons nous étudier un château d’eau qui s’implanté dans la commune
de Mesra, pour une population évaluée à 25196 en 2008 contre 20053 en 1998, d’où 2.5% de
taux d’accroissement par an (on peut donc estimer la population aux environ de 33000 en
2019).
La topographie :
La topographie est la science qui permet la mesure puis la représentation sur un plan ou
une carte des formes et détails visibles sur le terrain, qu'ils soient naturels (notamment
le relief et l'hydrographie) ou artificiels (comme les bâtiments, les routes, etc.).
2
Chapitre I : Présentation du projet et hypothèse de calcul
On utilisera l’étude topographique dans ce projet pour connaitre le point le plus haut sur le
terrain enfin de choisir l’emplacement idéal du château d’eau pour un débit plus maximal.
Le climat :
Le climat de la daïra de Mesra est divisé en 4 saison : l’hiver (mi-novembre à février),
printemps (Mars à juin), été (juillet à mi-septembre) et automne (mi-septembre à mi-
novembre).
L’étude géotechnique du site nous a permis de connaitre les caractéristiques décrites dans
les tableaux suivants :
3
Chapitre I : Présentation du projet et hypothèse de calcul
Nous allons nous proposer de présenter les principales caractéristiques des matériaux
utilisés et les méthodes de calculs des réglementaires.
I.3.1. Le béton :
C’est un matériau constitué par le mélange, dans des proportions convenables, de ciment,
de granulats (sables et graviers) et d’eau et éventuellement d’adjuvant pour modifier ses
propriétés.
Le béton présente une très bonne résistance à la compression mais une faible résistance à la
traction voir 1/10 de sa résistance en compression.
Dans notre projet, le béton qu’on va utiliser sera doser à 400kg/m3 pour avoir une bonne
étanchéité.
Selon les règles du BAEL91, on obtient les caractères des matériaux suivants :
La résistance à la compression :
Le béton est caractérisé par sa bonne résistance à la compression à l’âge de 28 jours dite
fc28.
Lorsque les sollicitations s’exercent sur le béton à un âge de « j » jours inférieur à 28 jours.
On se réfère à la résistance fcj. Obtenu au jour considéré, elle est évaluée par les formules
suivantes
D’après le CBA93,
4
Chapitre I : Présentation du projet et hypothèse de calcul
j
fcj = *fc28 Pour fc28 ≤ 40 MPa
4.76+0.83j
j
fcj = *fc28 Pour fc28 ˃ 40 MPa
1.40+0.95j
j
Pour fc28 ≤ 40 MPa fcj = *fc28 Avec j ≤ 28 jours =˃ fc28 = 30MPa
4.76+0.83j
La résistance à la traction :
Cette résistance est définie par la relation ftj= 0,6 + 0,06 fcj
Cette formule n’est valable que pour les bétons courants dont la valeur de fcj ne dépasse
pas 60 MPa
3
Eij = 11000 √fcj pour j =28 jours et fc28=30 MPa on a alors Eij = 3.418 x 104 MPa
Le module de déformation :
Pour les déformations différées du béton qui comprennent le retrait et le fluage, on
considère dans les calculs que les effets de ces deux phénomènes s’additionnent sans
atténuation pour le calcul des déformations finales du béton, on utilise le module de
déformation longitudinale différée Evj qui est donné par la formule :
3
Evj= 3700√fcj pour j= 28 jours et fc28= 30 MPa ; on a Ev28= 1.150 x 104 MPa
Le coefficient de poisson :
Le coefficient de poisson du béton est pris égal à 0.2 pour le calcul des déformations et à 0
pour le calcul des sollicitations. Pour le calcul des éléments bidimensionnels (dalles,
coques…) ; on prendra :
5
Chapitre I : Présentation du projet et hypothèse de calcul
Etat limite ultime de résistance pour les matériaux constitués en béton ou en acier exemple :
non rupture par écrasement du béton
fc28
σb = 0.85 ɣb
σb = 17 MPa S.D.T
σbc :
0,85 fcj
ϴ ɣb
2‰ 3,5 εb
6
Chapitre I : Présentation du projet et hypothèse de calcul
7
Chapitre I : Présentation du projet et hypothèse de calcul
𝒇𝒆
σs =
𝛄𝒔
σs : Contrainte de l’acier
γs : Coefficient de sécurité
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Chapitre I : Présentation du projet et hypothèse de calcul
9
Chapitre II : Estimation des besoins en eau potable
II.1. Introduction :
Le calcul des besoins en eau potable porte sur l’estimation des effectifs à desservir, c’est-à-
dire la population concernée par le réseau et par conséquent la détermination des besoins en
eau éventuels.
Pn =P0(1+τ) n.
La création d’un réseau d’eau potable nécessite de bien estimer les ressources et les
besoins. On distingue alors plusieurs types d’usages : besoins domestiques, besoins industriels
et besoins des services publics.
10
Chapitre II : Estimation des besoins en eau potable
Ce sont tous les usages qui concernent un logement familial. La consommation en eau
dépend essentiellement du développement des sanitaires et les habitudes de la population.
Pour les petites agglomérations, la dotation varie entre 80 à100 l/j/hab. et pour les
agglomérations importantes elle varie de 150 à 200 l/j/hab. Pour notre projet nous allons
prendre une dotation de 150l/j/hab.
Ces besoins sont importants car il faut fournir de l’eau potable aux écoles, aux hôpitaux….
Les municipalités se doivent aussi d’entretenir les jardins publics et les chaussées….
11
Chapitre II : Estimation des besoins en eau potable
Qj(max)=kj(max)*Qj(moy)
La variation des débits horaires d’une journée est représentée en fonction de nombre
d’habitant dans le tableau :
12
Chapitre II : Estimation des besoins en eau potable
La population estimée à l’horizon 2049 dans notre cas est entre 5E4 :1E5
13
Chapitre II : Estimation des besoins en eau potable
Qj(max) 13681.33
Qh(max) = = = 570.054 m3/h
24 24
Dans notre cas, nous allons utiliser la méthode analytique, qui consiste à déterminer les
excès et les insuffisances à différentes heure de la journée.
La consommation = Qhmax x ΔT x ah x 24
14
Chapitre II : Estimation des besoins en eau potable
ΔV+ : volume d’eau en excès ΔV+ =apport – conso si apport > conso
15
Chapitre II : Estimation des besoins en eau potable
ΔV- : volume d’eau en insuffisance ΔV+ =apport + conso si apport < conso
On remarque que de 0h-21h nous avons un excès d’eau car l’apport est supérieur à la
consommation et sa valeur maximale dans cet intervalle est :
Le volume d’eau nécessaire pour l’alimentation est en eau potable est donné par la
formule : Veau = ΔV+max + ΔV-max +Vinc = 834.562 + 118.562 + 120
Veau = 1073.124 m3
On retient que la commune de Mesra, pour être servi correctement en eau potable et pour
une année d’horizon qui est 2049, a besoin d’un réservoir de 1000 m3 de capacité.
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Chapitre III : Description et pré-dimensionnement des éléments du château d’eau
Les châteaux d’eau sont constitués par une ou plusieurs cuves surélevées par rapport au sol
et supportées par des tours, murs, poteaux ou piliers.
Lorsque la topographie du terrain permet de disposer d’un point haut pour construire un
réservoir au sol, c’est cette solution qui est généralement choisie. Et au contraire si la
topographie du terrain ne présente pas de point assez haut, le concepteur du réseau a le choix
entre le château d’eau (réservoir surélevé) et un réservoir au sol avec un sur presseur.
Le château d’eau remplit une double fonction, le pompage et la distribution. L’eau est
pompée des nappes phréatiques ou des stations de traitements par un gros moteur via un large
tuyau. Cette eau aspirée remplit constamment le réservoir situé en hauteur (colline naturelle
ou artificielle ou pas). Le château d’eau étant en hauteur, la pression de sortie de l’eau est
constante et, selon le principe des vases communicants, alimente par des tuyaux plus fins, les
différentes maisons de la région.
Le château d'eau est composé de deux parties principales : la cuve et le support de la cuve
appelé tour ou fût.
Notre ouvrage est dont l’étanchéité sera assurée par la structure complétée par un
revêtement d’imperméabilité (classe B) et dans ce cas l’épaisseur minimale des parois est de
12 cm.
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Chapitre III : Description et pré-dimensionnement des éléments du château d’eau
Les pompes d'alimentation fonctionnent à pression et à débit constants, donc avec un bon
rendement. La consommation en énergie est donc faible mais trop importante pour envisager
une alimentation par une production d'électricité locale.
Lorsque la capacité du château d'eau est assez importante, les pompes peuvent fonctionner
uniquement en tarification "heures creuses".
Quand on a une hauteur très importante qui permettra de donner une pression convenable
(par exemple : pour un château d’eau de plus de 30 m de hauteur, elle provoque une pression
de 3 bars minimum en entrée du réseau soit 1 bar pour 10m de hauteur) il n'est donc pas
nécessaire de disposer de pompe de surpression pour la distribution, la gravité suffisante.
Parfois, certains châteaux d'eau sont placés de façon à ce qu'ils s'alimentent en chaîne sans
avoir besoin de surpresser le remplissage du château d'eau suivant.
Le château d'eau apporte au réseau de distribution une grande sécurité, car il contient en
général la consommation d'une journée moyenne. Il permet le maintien de la pression sur le
réseau de distribution, tout en autorisant les interventions techniques sur la partie amont du
réservoir.
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Chapitre III : Description et pré-dimensionnement des éléments du château d’eau
l’installation de surpression, car elle est complexe d’installation et doit gérer plusieurs pompes
de débits différents. Elle doit aussi disposer d'une alimentation énergétique de secours.
Le système de pompage d'un château d'eau est simple et donc peu coûteux en maintenance
et en entretien.
Le château d’eau doit obligatoirement être étanche, résistant, durable et stable (au
renversement, au glissement, à l’enfoncement).
La forme de notre château d’eau est tronconique. Il constitue essentiellement des éléments
suivants :
1. Un lanterneau
2. Une coupole de couverture
3. Une ceinture supérieure
4. Une cuve tronconique
5. Une cheminée
6. Une coupole inférieure
7. Une ceinture inférieure
8. Un fut cylindrique
9. Une fondation
10. Une charpente métallique (échelles, passerelle)
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Chapitre III : Description et pré-dimensionnement des éléments du château d’eau
III.4.1. Introduction :
En plus ce chapitre a pour objet de présenter les calculs du volume d’eau nécessaire et tout
ce qu’on vient de citer au préalable.
D3 : diamètre de la cheminée
f1 : flèche de la coupole
f2 : flèche inférieure
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Chapitre III : Description et pré-dimensionnement des éléments du château d’eau
Fonlladosa [GUER.] a donné les formules dans le livre ‘Traité de béton armé tome 6’ ci-
dessous permettant de dimensionner à priori un réservoir de volume V :
3
D1= 1.405* √V = 1.405 * √1000 = 14.05 m
3
f1 = 0.104 * D1 = 1.46 m
21
Chapitre III : Description et pré-dimensionnement des éléments du château d’eau
Veau = V2 – (V3+V4)
D2
V=SxH avec S = π
4
D23 𝜋
V3 = (π ) x H3 V4 = 3 f22 (3R – r)
4
H2 = 10 m
H3 = H – f2 = 11.1 m
D1 = 18 m
22
Chapitre III : Description et pré-dimensionnement des éléments du château d’eau
D2 = 4 m
D3 = 1.5 m
r=2m
V1 = 406.94 m3
V2 = 1078.06 m3
V3 = 17.23 m3
V4 = 2.81 m3
Remarque :
Les dimensions qu’on a eues avec les formules de Fonlladosa ne nous permettent pas de
trouver le volume utile de l’eau, ce qui nous a amenés à augmenter ces dimensions.
Selon le plan d’urbanisation, nous fixons le point le plus éloigné à alimenter en assurant le
débit et la pression ; le point est distant à l’emplacement du château d’eau (la cote du château
d’eau est 79m) de 6500m et sa cote au sol est 60m. le débit est assuré en moyen est près de
2L/s, et le diamètre de la conduite est 400mm
𝐐𝐌
j=Lx
𝐃𝐍
23
Chapitre III : Description et pré-dimensionnement des éléments du château d’eau
D : diamètre de la conduite en m
0.1583^1.96
J = (1.4 x ) / 1000 = 0.00438
0.4^5.19
Pour assurer une bonne pression au point on ajout 10m à la cote à radier donc
24
Chapitre IV : Etude statique
Les coupoles sont des surfaces de révolution destinées à couvrir des espaces circulaires. On
peut considérer ces coupoles surbaissées comme soumises à des charges verticales
uniformément reparties car, même étant utilisées comme couverture, le vent a peu de prise sur
elle a raison de leur surbaissement.
La coupole supérieure, quant à elle, doit supporter en plus de son poids propre peut être
une charge de neige et une charge de terre d’isolation.
Située a la base de la coupole supérieure, elle est reçoie par mètre linéaire de
développement une poussée provenant de la coupole supérieure et éventuellement suivant les
dispositions et la hauteur maximale de l’eau, une poussée provenant de l’eau. Soit Q l’effort
résultant par mètre qui provoque dans la ceinture un effort de traction F = Q x R.
Cette force doit équilibrer par les armatures dont la section sera donnée, pour une
F
contrainte σs des aciers par : A =
σs
Lorsque la consommation est inférieure à la production, son rôle est d’emmagasiner l’eau, et
destituer lorsqu’elle en devient supérieure
La cuve tronconique se calcule par anneau unitaire soumise à une pression interne
(poids propre, pression de l’eau et la charge verticale de la coupole et de la ceinture).
25
Chapitre IV : Etude statique
Elle est sollicitée par la pression d’eau et son poids propre en admettant que cette charge
est uniformément repartie par m2 de la projection horizontale. Même calcul que celui de la
coupole supérieure ou de couverture.
IV.1.5. La cheminée :
La cheminée fait partie de l’un des éléments essentiels de château d’eau. Elle a pour rôle
de faciliter l’accès au réservoir pour l’entretien de la cuve.
F= P x r.
r : rayon de la cheminée.
La ceinture inferieure est une poutre circulaire à la base de tronc de cône. Elle a pour rôle
de reprendre les charges provenant de la cuve tronconique C et de la coupole de fond N, enfin
de les transmettre au support. Elle sera sollicitée par les composantes horizontales C1 et N1 et
les composantes verticales C2 et N2.
Cette force doit être équilibrer par les armatures dont la section sera donnée, pour une
F
contrainte σs des aciers par : A =
σs
IV.1.7. Le fût :
Le fût est le support de l’ouvrage il est sollicité par la composante verticale de la force C2,
N2 et le poids propre de la ceinture inferieure.
26
Chapitre IV : Etude statique
Ou D/12 < f < D/8 => 1.5 < f < 2.25 (Calcul des ouvrages en béton armé par Belazougui)
Rayon de courbure :
r2 + f21
R= avec r = 9 m
2f1
R = 22.93 m
r
Tgα = = 0.36 => α = 19.79°
R− f1
Cosα = 0.62
Figure 8 : Coupole supérieure
Sinα = 0.78
Surface de la coupole :
Descente de charge :
Charge permanente :
G = 4.6 KN/m2
27
Chapitre IV : Etude statique
E.L.U.R :
P = 1.35G + 1.5Q = 7.71 KN/m2
P x (r2 + f21 )
P1 = = 36.145 KN/ml
2r
P1 x (r2 − f21 )
Q1 = = 84.703 KN/ml
2rf1
E.L.S :
P = G + Q = 5.6 KN/m2
Vérification de l’épaisseur :
N
σb = = 66889 / (120 x 1000) = 0.557 MPa < 18 MPa
e x 100
Contrainte de cisaillement :
Ces contraintes sont inférieures aux contraintes admissibles, nous mettons cependant des
armatures destinées à résister aux effets de retrait et aux efforts dissymétriques.
28
Chapitre IV : Etude statique
La ceinture supérieure est sollicitée à une pression interne (poussée de la coupole Q1), et
éventuellement de la poussée de l’eau Q2. Pour équilibrer cette sollicitation on prend une
ceinture de (40 x 40) cm2
E.L.U.R :
Descente de charge :
Qu = 85.903 KN/ml
T = Qu x r = 85.903 x 9 = 773.127 KN
Ferraillage correspondant :
29
Chapitre IV : Etude statique
E.L.S :
Descente de charge :
Qs = 62.322 KN/ml
T = Qs x r = 62.322 x 9 = 560.898 KN
Ferraillage correspondant :
Vérification de la section :
La cuve est sollicitée par : P (son poids propre) ; Q (la poussée de l’eau) ; P1 (la charge
verticale de la coupole) ; q1 (le poids de la ceinture)
Le calcul se fait par tranche d’un mètre linéaire de la base jusqu’au sommet.
30
Chapitre IV : Etude statique
p e x ɣb
Dû au poids propre : P’ = =
sinα sinα
Dû à la charge P1 :
P1
Soit H1 la composante horizontale de P1 : H1 = sinα
Dû à la charge q1 :
q1
Soit H2 la composante horizontale de q1 : H2 = sinα
h
Avec tgα = (voir figure ci-dessus)
r2−r1
9.76
Tgα = 9−2 = 1.39 d’où α = 54.26° et cosα = 0.58 et sinα = 0.81
31
Chapitre IV : Etude statique
p e x ɣb
Dû au poids propre : P’ = =
sinα sinα
Dû à la charge P1 :
P1
Soit H1 la composante horizontale de P1 : H1 = sinα
Dû à la charge q1 :
q1
Soit H2 la composante horizontale de q1 : H2 = sinα
h
Avec tgα = r2−r1 (voir figure ci-dessus)
9.76
Tgα = = 1.39 d’où α = 54.26° et cosα = 0.58 et sinα = 0.81
9−2
Tableau 9 : Les efforts et ferraillage dans chaque tranche de la cuve à vide en E.L.U.R.
Q’ Dmoy Traction
P’(KN/m2) ELU(KN/m2) Pmoy
(KN/m2) (m) (KN) σs(MPa) A(cm2)
Profondeur (ɣe*h)/sinα e*ɣb*ctgα 1.35P’+1.5Q’ (KN/m) d1+d2)/2 Pm*Di/2
0 0 6.47 8.73 - - - - -
0.76 0 6.47 8.73 8.73 17.46 76.212 348 2.19
1.76 0 6.47 8.73 8.73 16.24 70.887 348 2.04
2.76 0 6.47 8.73 8.73 15.01 65.518 348 1.88
3.76 0 6.47 8.73 8.73 13.78 60.149 348 1.73
4.76 0 6.47 8.73 8.73 12.56 54.824 348 1.58
5.76 0 6.47 8.73 8.73 11.33 49.455 348 1.42
6.76 0 6.47 8.73 8.73 10.11 44.130 348 1.27
7.76 0 6.47 8.73 8.73 8.88 38.761 348 1.11
8.76 0 6.47 8.73 8.73 7.65 33.392 348 0.96
9.76 0 6.47 8.73 8.73 6.43 28.066 348 0.81
32
Chapitre IV : Etude statique
Tableau 10 : Les efforts et ferraillage dans chaque tranche de la cuve à vide en ELS
Dmoy Traction
Q’(KN/m2) P’(KN/m2) ELS(KN/m2) Pmoy
(m) (KN) σs(MPa) A(cm2)
Profondeur (ɣe*h)/sinα e*ɣb*ctgα P’+ Q’ (KN/m) d1+d2)/2 Pm*Di/2
0 0 6.47 6.47 - - - - -
0.76 0 6.47 6.47 6.47 17.46 56.483 165 3.42
1.76 0 6.47 6.47 6.47 16.24 52.536 165 3.18
2.76 0 6.47 6.47 6.47 15.01 48.557 165 2.94
3.76 0 6.47 6.47 6.47 13.78 44.578 165 2.70
4.76 0 6.47 6.47 6.47 12.56 40.632 165 2.46
5.76 0 6.47 6.47 6.47 11.33 36.653 165 2.22
6.76 0 6.47 6.47 6.47 10.11 32.706 165 1.98
7.76 0 6.47 6.47 6.47 8.88 28.727 165 1.74
8.76 0 6.47 6.47 6.47 7.65 24.747 165 1.50
9.76 0 6.47 6.47 6.47 6.43 20.801 165 1.26
33
Chapitre IV : Etude statique
34
Chapitre IV : Etude statique
Tableau 12 : Les efforts et ferraillage dans chaque tranche de la cuve à plein en ELS
Dmoy Traction
Q’(KN/m2) P’(KN/m2) ELS(KN/m2) Pmoy
(m) (KN) σs(MPa) A(cm2)
Profondeur (ɣe*h)/sinα e*ɣb*ctgα P’+Q’ (KN/m) d1+d2)/2 Pm*Di/2
0 0 6.47 6,47 - - - - -
0.76 9.382 6.47 15,852 11,161 17.46 97,435 165 5,90
1.76 21.728 6.47 28,198 22,025 16.24 178,843 165 10,83
2.76 34.074 6.47 40,544 34,371 15.01 257,954 165 15,63
3.76 46.419 6.47 52,889 46,716 13.78 321,876 165 19,50
4.76 58.765 6.47 65,235 59,062 12.56 370,909 165 22,47
5.76 71.111 6.47 77,581 71,408 11.33 404,526 165 24,51
6.76 83.456 6.47 89,926 83,753 10.11 423,373 165 25,65
7.76 95.802 6.47 102,272 96,099 8.88 426,679 165 25,85
8.76 108.148 6.47 114,618 108,445 7.65 414,802 165 25,13
9.76 120.493 6.47 126,963 120,790 6.43 388,341 165 23,53
P1 23.440
H1 = sinα = = 28.938 KN/ml
0.81
q1 30∗0.4∗0.4
H2 = sinα = 0.81
= 5.925 KN/ml
35
Chapitre IV : Etude statique
Soit C’la résultante des efforts de compression de la cuve tronconique dans le tableau ci-
dessus : C’= 81.326 KN/ml.
La contrainte du béton :
Ct 145933.3
σb = = = 35.504 kgf/cm2 < 170 kgf/cm2
100∗e + 15∗A 100∗40+15∗23.95
36
Chapitre IV : Etude statique
La coupole de fond est sollicitée par deux charges : son poids propre et la poussée de l’eau
Diamètre D = 4m
Sa flèche f = 0.5m
Rayon de la courbure :
Rin
Surface de la coupole :
Figure 11 : Coupole inférieure
S = 2πRf = 2*3.14*4.25*0.5 = 13.345 m2
Surface de la cheminée :
Descente de charge :
10+4
Poids d’eau moyen ……………………………………10 x = 70 KN/m2
2
P(r2 + f2 )
P2 = = 84.405 KN/ml
2r
P2 (r2 +f2 )
Q2 = = 158.259 KN/ml
2rf
37
Chapitre IV : Etude statique
Vérification de l’épaisseur :
Contrainte de cisaillement :
A A
< A’ < 2 6 < A’ < 9.5 A’ = 7.75 cm2
3
C =116.189 KN/ml
Q2 = 158.259 KN/ml
1
Fissuration très préjudiciable : σs = min (2fe ; 90√ŋ 𝑥 𝑓𝑡𝑗 ) = 176.36 MPa
38
Chapitre IV : Etude statique
181740
A= = 10.31 cm2 on opte pour (4T12 + 4T14) = 10.68 cm2
176 .36 𝑥 100
Amin ≥ (B x ft28) / fe => B ≤ (A x fe) / ft28 = (10.68 x 400) / 2.4 = 1780 cm2
IV.2.6. La cheminée :
Epaisseur e= 0.2m
1
Fissuration très préjudiciable : σs = min (2fe ; 90√ŋ 𝑥 𝑓𝑡𝑗 ) = 176.36 MPa
𝐹′ −𝐵∗𝜎𝑏∗100 92720−10676∗15∗100
A’= 100∗𝜎𝑠
= 100∗176.36
< 0 donc A’= 0
0.2∗𝑏∗ℎ 8∗(𝑏+ℎ)
A’min > [ ; ] avec b=h alors S= b2 = 10676cm2 alors b= 103.324 cm
100 100
Conclusion :
On opte pour des T12 avec un espacement de 20 cm pour le ferraillage horizontal (cerce) et
des T12 pour un espacement de 15cm.
39
Chapitre V : Evaluation de la période d’oscillation
V.1. Introduction :
La période d’oscillation sera déterminée par une méthode d’approche basée sur les
hypothèses de simplification.
Pour le calcul de la vibration, cette méthode assimile l’ouvrage à une masse concentrée de
la cuve reposant sur un support de masse non négligeable (tour) grâce à la formule :
P′∗Z^3
T = 2*π√
3∗g∗E∗I
33
Avec : P’= P + 140 P1 * Z
3
D’après le BAEL91 : Eij = 11000 √fcj avec : j= 28jrs ; fcj= 30 MPa ;
Eij= 34179.557MPa
𝜋
Le moment d’inertie I : 64 (D24 – D14) avec D2 : diamètre extérieure = 4.8 m
D1 : diamètre intérieure = 4 m.
40
Chapitre V : Evaluation de la période d’oscillation
Donc I = 13.48 m4
𝜋
Le poids P1= (D22 - D12) ɣb
4
Avec ɣb = 3 t/m3
La cuve tronconique :
∑ Si∗Zi
Son centre de gravité est donné par la formules suivante : ZG =
∑ Si
41
Chapitre V : Evaluation de la période d’oscillation
4 sin(α)^3
Le centre de gravité : ZG = R x (3 x 2α−sin(2α) – cosα)
Le poids de lanterneau :
ɣb = 30 KN/m3 ɣe = 10 KN/m3
e = 0.1 m
D=1m
Dint = 0.6 m
Dext = 0.8 m
P = P1 + P2 avec
πD^2
P1 = x e x ɣb = 2.355 KN.
4
𝜋
P2 = 4 (Dext2 – Dint2) x h x ɣb = 3.956 KN.
P = 6.311KN
42
Chapitre V : Evaluation de la période d’oscillation
f1 = 1.84 m
Rs = 22.93 m
D= 0.6 m
P1 = 2 x π x Rs x f1 x e x ɣb = 953.858 KN
πD^2
P2 = x e x ɣb = 0.847 KN
4
P = 794.035 KN
f2 = 0.5 m
Rs = 4.25m
D = 1.5 m
ec = 0.2 m
P1 = 2 x π x Rs x f2 x e x ɣb =400.35KN
πD^2
P2 = x ec x ɣb = 10.597KN
4
P = 389.753 KN
Ceinture supérieure :
r1 = 9m
r2 = 9.4m
h = 0.4m
43
Chapitre V : Evaluation de la période d’oscillation
Ceinture inferieure :
r1 = 2m
r2 = 2.4m
h = 0.4m
Cheminée :
e = 0.2m
Dext1= 2.30m
Dint= 1.5m
Dext2= 1.90m
h = 9.76m
𝜋
P= P1 + P2 P1= 4 (Dext12 – Dint2) x e x ɣb = 14.318 KN
𝜋
P2= 4 (Dext122 – Dint2) x h x ɣb = 312.593 KN
P = 326.911 KN
Le poids de fût :
e = 0.4m
Dext = 4.8m
Dint= 4m
H = 20 m
π
P = 4 (Dext2 – Dint2) x H x ɣb = 3315.84 KN
44
Chapitre V : Evaluation de la période d’oscillation
Cuve tronconique :
D1 = 18.60m
D2 =18m
D3 = 4m
D4 = 4.6m
H = 10m
P = P1 - P2
𝜋
P1 = (D12 + D42 + D1 x D4) x h x ɣb = 35535.380KN
12
𝜋
P2 = 12 (D22 + D32 + D2 x D3) x h x ɣb = 32342KN
45
Chapitre V : Evaluation de la période d’oscillation
Cuve pleine :
Détermination du poids P’ :
33 33
Cuve vide : Pv’ = P + 100P1 x ZGv = 5054.030 + 140166 x 26.99 = 6110.110KN
33 33
Cuve pleine : Pp’ = P + 100P1 x ZGp = 15785.270 + 140166 x 26.77 = 16832.741KN
46
Chapitre V : Evaluation de la période d’oscillation
La période correspondante :
P′ v x Zv^3
Cuve vide : Tcv= 2π x √ = 0.59s
3gEI
P′ p x Zp^3
Cuve pleine : Tcp= 2π x √ = 0.96s
3gEI
47
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
Notre ouvrage est implanté dans une zone de moyenne séismicité zone II a (selon le RPA),
donc il doit résister aux efforts sismiques et particulièrement les efforts horizontaux ou en
d’autres termes respecter les normes imposées par le RPA (règlement parasismique algérien).
𝐀.𝐃.𝐐
V= W
𝐑
Avec :
Donc A= 0.20
2.5ŋ 0≤T≤T2
D= 2.5ŋ(T2/T)2/3 T2≤T≤3.0
48
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
6
Q : facteur de qualité, sa valeur est déterminée par la formule : Q = 1+∑1 Pq
Critère q Observation Pq
0.35
Total Pq
D’où Q= 1.35
W : poids de la structure ;
WGi : poids du aux charges permanentes et à celles des équipements fixes éventuelles
solidaires de la structure
49
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
Cuve vide :
A.D.Q 0.20 x 1.22 x 1.35
Vv = R
W= 2
x 805.8459 = 132.723t
Cuve pleine :
A.D.Q 0.20 𝑥 0.89 𝑥 1.35
Vp = W= x 1878.9699 = 225.758t
R 2
Pour sa modélisation, le château d’eau est considéré comme une pendule inversée c’est-à-
dire une console encastrée au niveau de la base et une masse à l’autre extrémité représentant
la cuve. Cette masse est concentrée au centre de gravité de la cuve d’où la force sismique est
appliquée.
50
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
V.m(z).z
F(z) = h
∫0 m(z).z.dz
Vv= 133t
hGv= 27.75 m
h= 20m et H = 34.14m
51
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
m(z).Z=
mcv pour h < Z < H 505.403t pour 20m < Z < 34.14m
h 20 20
∫0 m(z). Zdz=∫0 m(z). zdz + (mcvhGv) =∫0 16,579𝑧. 𝑑𝑧 +14024.933=14356.513tf.m
52
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
Moment d’encastrement :
𝑧3
M(z) = Ra.z – Ma – 0.15 = - 0.025 z3 + 159.928 z – 4005,502
6
Vp= 226t
hGp= 26.6 m
53
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
h= 20m et H = 34.14m
m(z).Z=
mcp pour h < Z < H 1578,527t pour 20m < Z < 34.14m
h 20 20
∫0 m(z). Zdz= ∫0 m(z). Zdz + (mcphGp) = ∫0 16,579. 𝑧. 𝑑𝑧 + (1578.527 x 26.6)
=42320.398t
54
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
Moment d’encastrement :
𝑧3
M(z) = Ra.z – Ma – 0.09 = - 0.015z3 + 242.229z – 6300.431
6
55
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
VI.2.1. Introduction :
Dans cette partie, on va s’intéresser au calcul des efforts exercés sur les parois de la cuve,
dus aux poussées des eaux et les moments créent par les efforts ainsi que les hauteurs des
vagues sur les parois.
Lorsqu’un réservoir couvert est entièrement plein, il n’ya pas de mouvement relatif du
fluide par rapport au réservoir à la suite d’une excitation sismique en base. Du point de vue
dynamique, tout se passe comme si l’ensemble fluide réservoir constituait une masse unique.
Par contre, quand le réservoir est partiellement rempli lors d’une excitation sismique, l’eau
se met en mouvement (masse oscillante ou convective), ce qui conduit à la formation des
vagues en surfaces pouvant atteindre la couverture de l’ouvrage (Figure)
56
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
ℎ
La méthode d’Houzner lorsque le taux de remplissage ; 𝑅 ≤ 1.5
ℎ
La méthode Hunt et Priestley lorsque le rapport 𝑅 ≥ 1.5
La méthode Jacobsen.
Supposons que la méthode d’Houzner est retenue et vérifions ultérieurement le taux de
remplissage.
57
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
2. action active : due à la masse active du fluide en mouvement d’oscillation provoquant des
efforts d’oscillation.
VI.2.3.1. Le rayon :
𝐷1
R= avec D1 : le diamètre de la cuve
2
58
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
𝐷1
R= = 9m
2
ℎ 10
Alors le taux de remplissage : 𝑅 = = 1.11 ≤ 1.5
9
Remarque :
ℎ
Lorsque le taux de remplissage 𝑅 ˃ 1.5 la méthode approchée d’Houzner n’étais plus
√3𝑅
) th(
ℎ
Poids de la masse passive : Mi = Me x + MV
√3𝑅
( )
ℎ
th(1.64)
Mi = 1073,124.104 x 1.64
+ 5054,03.104 =5660,916.104 N
𝑅 1.84ℎ
Poids de la masse active M0 M0 = Me x 0.318 ℎ th ( )
𝑅
ch(1.84h
R
)−1 ch(2.044)−1
h0 = h.1 - (1.84h
Sh( 1.84h)) = 10x 1 –(2.044Sh(2.044) )= 6.23m
R R
ω0 = 1.28 rd/s
59
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
K0 : raideur de support
Calcul de K1 :
K1 = m1.𝜔02
𝑀0
Avec : m1 =
𝑔
300.104
K1 = m1.𝜔02 = 10
x 1.64 = 0,6.106 N/m
Calcul du support K0 :
D’après Rayleigh pour une masse concentrée au sommet d’une console de section
constante et de masse non négligeable, la période du 1er mode de vibration est donnée par :
𝑃 ′ .𝐿3
T = 2π√
3𝑔.𝐸.𝐿
33
Avec P’ = p + M fût
140
4 4 𝜋
I : moment d’inertie de la section transversale du fût : I = 64(𝐷𝑒𝑥𝑡 - 𝐷𝑖𝑛𝑡 ) = 13.484m4
33
P’ = 6127,154.104 + (140 x 3315,840.104) = 6908,744.104 N
𝑃′𝐿3
T = 2π√3𝑔𝐸𝐼
4𝜋2 4𝜋 2
ω2 = T2 =
𝑇2 𝜔2
4𝜋 2
En posant : T2 =
𝜔2
𝑃′𝐿3 4𝜋 2 𝑃′𝐿3 1
4π2 3𝑔𝐸𝐼 = 𝜔2 3𝑔𝐸𝐼
= 𝜔2
60
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
K 1 m P′L3
Or ω2 = = =
m ω2 K 3gEI
3gEml Mt
K= et m =
P′L3 g
En fin :
3ElMt
K0 = K0 = 153,3.106 N/m
P′L3
153.9 −0.6
K=( ) x 106 [N/m]
−0.6 0.6
𝑚0 0
La matrice de masse m = [ ]
0 𝑚1
M
m0 = gi = 5,66. 106 N
Avec : { M
m1 = g0 = 0,3. 106 N
5,66 0
m=[ ] x 106 [N]
0 0,3
[K − ω2 x M]x X = 0
Les solutions de cette équation représenteront les pulsations de vibration des deux modes
principaux qui sont obtenues par : Δ = [K − Mxω2 ] = 0
61
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
2𝜋
𝜔12 =1.992 ω1= 1.411rd/s et T1 = = 4.45s
𝜔1
2𝜋
𝜔22 =27.2 ω2 = 5.22 rd/s et T2 = 𝜔 = 1.2s
2
m0 Ø02 + m1
K2 = m0 Ø202 +m1
= - 8.7.10-5
Les accélérations SaI, SaII sont déterminées à partir du spectre de réponse « référence :
RPA article 4.13 ». La dissipation de l’énergie due à la viscosité du liquide est
équivalente à un pourcentage de l’amortissement critique (ξ) ; ce pourcentage est
toujours inférieur ou égal à 2%, et il augmente avec la fréquence d’oscillation.
Dans la méthode d’Houzner l’amortissement admis est de 0.5% pour le 1er mode, et de
2% pour le second mode.
mode I ∶ ƞ = 1.67
- le facteur d’amortissement ƞ : {
mode II ∶ ƞ = 1.32
2 5
Sa T2 3 3 3 Q
= 2.5ƞ(1.25A) ( ) ( ) ( )
g 3 T R
62
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
Sa
= 0.078 Sa = 0.78 m/s2
g
2
Sa Q
T2 3
= 2.5ƞ(1.25A) ( ) ( )
g R T
Sa
= 0.22 Sa = 2.2 m/s2
g
1ére mode :
SaI 0.78
X11 = K1 x =1.07 x = 0.42m
ω21 1.992
2éme mode :
SaII 2.2
X12 = K2 x = - 8.7.10-5 x 27.2 = -7,03.10-6 m
ω22
1ére mode :
2éme mode :
63
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
Calcul du moment MA :
∑ M⁄A = 0
MA = 20F1 + 34.14F2
MA = 967.132 t.m
MAr = β x MA
1
Avec : β = 3 facteur de comportement de structure (RPA) MAr = 322,377 t.m
𝐹1
F1r = 3
= 9,0447 t
𝐹2
F2r = 3
= 4.144 t
64
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
(𝑋11−𝑋01 ) ℎ
avec Øn = [1.53 𝑅
].th(1.84 𝑅)
1ére mode :
(0.42−1,77.10−3 ) 10
Ø1 = [1.53 9
].th(1.84 9 )
0.408 x 9
Ø1 = 0.07 dmax I = 10 = 0.37m
[(1.41 −1].0,97
x 0.07 x 9)
2éme mode :
(−7,03.10−6 −8,11.10−5 )
Ø2 = [1.53 9
].0,97 = - 1,45.10-5
0.408 x 9
Ø2 =- 1.24.10-5 dmax II = 10
= -2,66.10-4m
[ −1].0.94
(5,22 x−1,45.10−5 x 9)
65
Chapitre VI : Etude sismique-Etude hydrodynamique
On peut donc dire qu’il n’y a aucun risque que la vague d’eau soit débordée où
atteindre la coupole du réservoir ; car la hauteur de sécurité est supérieure à dmax.
66
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
VII.1. Modélisation :
Cette étape très cruciale dans l’étude générale d’un ouvrage en génie civile surtout dans
une zone sismique.
Les ceintures supérieures et inferieure sont modalisées par des éléments barre et les autres
éléments de l’ouvrage sont modélisées par panneau.
Introduit les propriétés du matériau utilisé : les propriétés du béton (voir chapitre 1) ;
Introduit les propriétés de chaque élément de la structure : la section et le matériau
utilisé ;
Introduit les conditions aux limites ;
Détermination des charges et combinaisons :
67
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
68
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
Caractéristique géométrique :
- Diamètre : 18 m.
- Flèche : 1.84m.
- Rayon de courbure : 22.93 m.
Effort normale dans la coupole :
69
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
Nous constatons que les efforts normaux suivant le méridien sont comprimés, tandis que
suivant la parallèle, une partie est comprimée et le reste est tracté. Théoriquement, il n’y
aurait pas besoin d’armature suivent les méridiens ; pratiquement il est nécessaire d’en
prévoir ; elles servent d’une part, d’armature de répartition et d’autre part, à absorber les
moments secondaires qui existent toujours.
70
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
Conclusion :
Choix :
Caractéristiques géométriques :
La section de la ceinture supérieure : (40x40).
La section de la ceinture inferieure : (40x40).
Les efforts de traction dans la ceinture cas 10 et 18 :
Min= – 206.75KN
Min= – 206.75KN
Les ceintures seront ferraillées de la même manière que dans le chapitre IV.
Choix :
Caractéristiques géométriques :
Epaisseur de la cuve : Ep = 30cm.
Hauteur de la cuve : 10m.
Diamètre supérieure : 18m.
Diamètre inferieure : 4m.
71
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
72
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
Nous observons une décroissance des efforts de la base au sommet. Par conséquence, la
cuve nécessite un ferraillage à chaque tranche, pour des raison pratique nous allons ferrailler
la cuve par tranche de 2m.
Ferraillage de la cuve :
Pour le ferraillage, nous allons adoptés le même ferraillage calculé dans le chapitre IV
c'est-à-dire :
ELU :
73
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
ELS :
Bandes [𝟎 − 𝟐 ] [𝟐 − 𝟒 ] [𝟒 − 𝟔 ] [𝟔 − 𝟖 ] [𝟖 − 𝟏𝟎]
ELU 20.21 17.24 13.79 10.34 8.90
ELS 27.12 22.68 18.14 13.61 9.07
Choix 14HA16/ml 12HA16/ml 10HA16/ml 8HA16/ml 6HA16/ml
Espacement 10 cm 12 cm 14 cm 16 cm 18 cm
Caractéristique géométrique :
Diamètre : 4m.
Flèche : 0.5m.
Rayon de courbure : 4.25m.
74
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
Ferraillage :
Nous allons adoptés le ferraillage du chapitre IV :
75
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
VII.2.5. La cheminée :
Caractéristique géométrique :
Hauteur : 11.1m
L’épaisseur : 20cm
Diamètre : 2m
76
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
Pour le ferraillage nous allons adoptés le même ferraillage que dans le chapitre IV :
Et des barres 6HA12 avec un espacement de 15cm pour les armatures verticales.
77
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
VII.2.6. Le fût :
Il est sollicité par les sollicitations d’ensemble (le fût est considéré comme une console
encastrée dans le sol et est soumis à un moment fléchissant M, un effort normal N et un effort
tranchant T) et les sollicitations locales (elles sont dues aux moments d’ensoleillement qui
provoquent des flexions locales). Sous les sollicitations d’ensemble.
Caractéristiques géométriques :
Hauteur : 20m
L’épaisseur : 40cm
Diamètre intérieur : 4m
Diamètre extérieur : 4.80m
78
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
79
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
Ferraillage de fût :
La section du fût est soumise à des efforts normaux (N), aux moments fléchissant, et des
efforts tranchants, les armatures seront calculées en flexion composée.
N = 3780.07 KN.
{
M = 414.41KN.
Résultats :
Section d’acier :
Choix :
Pour le ferraillage de la passerelle nous allons considérer comme une console encastrée
dans le fût.
1m
80
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
β = 1 – 0.4α = 0.995
4HA10 A = 3.14cm2/ml.
Flexion simple
ɣ−1 ʄ𝑐28
Section rectangulaire sans A’ α≤ 2
+ 100
ϭs ≤ ϭs = 0.6 x ʄc28 = 18MPa.
Acier FeE400
4.8
Avec ɣ = Mu / Mser = = 1.28
3.75
1.28−1 25
+ = 0.39 ˃ α = 0.011
2 100
81
Chapitre VII : Modélisation et interprétation des résultats
Conclusion
ϭs ≤ ϭs = 18MPa
𝐴𝑙
Armature de répartition : Ar = 4
= 0.4cm2 / ml.
82
Chapitre VIII : Fondation
VIII. Fondation :
VIII.1. Introduction :
83
Chapitre VIII : Fondation
ɣb x Qu
hr ≥ (condition de non poinçonnement)
0.045 x Uc x fc28
Avec :
D’où : Qu = 2695,486 t
hr hr
Uc = π x ( 2
+ 2rmoy+ 2
) = π x (2rmoy + hr)
3 x 2695,486 x 10^−2
hr ≥ = 1,8m =˃ on prend : hr = 2m
0.045 x (3.14hr+27.63) x 30
Nu = Qu = 2695,486 t.
N M
Ϭ2 = A - W ≥ 0
N = Nu + Nr + Nt
𝐼 𝜋.𝐷𝑟^3 𝜋.𝐷𝑟^2 𝐷𝑟
W : Module de flexion ; W = 𝑉 = 32
; (I =
64
et V =
2
)
84
Chapitre VIII : Fondation
Nu = Qu= 2698,486 t
Nr = (π.Dr^2
4
𝜋
x 2 + (4,8
4
2
– 42) x 1,5 +
π.4^2
4
)
x0.2 ɣb
Nt = ( (D𝜋
4
R
2
– 4,82) x 1,5 ɣt)
Nt = 2,23DR2 – 51,3 avec ɣt = 1.89 t/m3
D’où :
M = M0 + T0. hT
M0 = 6300,431 t.m
π π .Dr^3
A = 4 DR2 ; W =
32
On aura :
DR ≥ 14,03m =˃ DR = 20m
7091,461
L’excentricité e = Mu / Nu = = 1,3 m ˂ Dr/8 = 2.5m
5455,6
85
Chapitre VIII : Fondation
Le sol sous la fondation est entièrement comprimé, donc le diagramme des contraintes est
trapézoïdal, il n’y aura pas de soulèvement.
Mu = 7091, 461t.m
Nu = 5455,6t
𝑁 𝑀 𝜋 πDr^3
Ϭ1,2 = 𝐴 ± avec : A = 4 Dr2 et W =
𝑊 32
A = 314m2 et W = 785m3
D’où :
ϭ1 = 0.26MPa ; ϭ2 =0.08MPa
Conclusion :
Vérification au renversement :
On doit vérifier que : Mst / MR ≥ F
MR : moment de renversement.
MU = 7091, 461t.m
Le calcul du moment d’ensoleillement se fait d’après la méthode exposée dans l’ouvrage (10)
86
Chapitre VIII : Fondation
Ms = G x C s
𝑧
G : poids total de l’ouvrage ; Cs = Fs x ( )2
𝑍
µ.𝑇.𝑍
Fs : Fleche au sommet de l’ouvrage ; Fs = Z.(θs/2) avec θs =
𝐷𝑒
D 7119.621
Mst = Nu (2 – e); e = MR /Nu = = 1.31m
5455,6
47409.164
Mst / MR = = 6.7 ˃ 2 aucun risque au renversement
7119.621
Vérification au glissement :
FH : force horizontale.
FV : force verticale.
FV =Nu = 5455.6 t.
87
Chapitre VIII : Fondation
226
FH / FV = = 0.041 ˂ 0 aucun risque de glissement.
5455.6
Conclusion :
ELS : Ps = G + Q = 1878.42 t
1878.42
ELS : ϭs = = 5.982 t/m2
314
Pser 1878.42
ELS : P1ser = 2 x π x r0 = 2 𝑥 𝜋 𝑥 2.4 = 124.63 t/ml
88
Chapitre VIII : Fondation
ϭ
Moment tangentiel : Mφ = – ((3+v) r2 – (1+3v) x2)
16
Avec :
Ϭ : la sous pression.
ν = 0.2 ELS
ELU:
ELS :
89
Chapitre VIII : Fondation
x Mr Mφ Mr Mφ
10 0 -155,55 0 -108,463
Pour : 0 ≤ x ≤ r0
ϭ r2 − r0^2
M r = Mφ =
4
((1 – ν) ( 2
)– r (1 + ν) log 𝑟0𝑟)
2
8.584
ELU: Mr = Mφ=
4
((1 – 0) (10^2 −2 2.4^2)– 10 (1 + 0) log 2.4
2
10
) = 234,13 t.m
5,982
ELS: Mr = Mφ=
4
((1 – 0,2) (10^2 −2 2.4^2)– 10 (1 + 0,2) log 2.4
2
10
) = 130,53 t.m
Pour : r0 ≤ x ≤ r
En particulier pour x = r =˃ Mr = 0
p.r0 r0^2
Mφ = [(1 − ν) (1 – )]
4 r^2
90
Chapitre VIII : Fondation
1er
-155.55 -108.46
-109.475 -111.27
-160.95
-157.086 -112.163 -160.95 -159.654 -112.16
2e 101.12
56.377
234.13 130.53
234.13 130.53
Superpositio
54.43 52.08
73.18 77.044 18.37 73.18 74.48 18.37 19.26
21.06
Armature radiale :
Le calcul se fait à l’ELU et l’ELS pour une bande de 1m de largeur en fissuration
préjudiciable.
ELU :
Mru 770440
µ= = = 0.012
ϭb.b.d^2 17 x 100 x 195^2
91
Chapitre VIII : Fondation
ʄe 400
1000ɛs ˃ 1000ɛL ϭs = ɣs = 1.15 = 348MPa
β = 1 – 0.4α = 0.94
ELS:
αr αr
µ rb = 2
(1 − 3
)= 0.241
𝛼𝑟
zr = d(1 − 3
) = 155.675 cm
Ar inf = max (Au, Amin, Aser) = 26.91 cm2/ml =˃ soit 8HA20 pour Ar inf = 25.13cm2/ml.
ELU :
92
Chapitre VIII : Fondation
Mqu 744760
µ= = 17 x 100 x 195^2 = 0.012
ϭb.b.d^2
ʄe 400
1000ɛs ˃ 1000ɛL ϭs = = = 348MPa
ɣs 1.15
β = 1 - 0.4α = 0.99
ELS:
αr αr
µ rb = ( 1 – 3 ) = 0.241
2
𝛼𝑟
Zr = d (1 − 3 ) = 155.75 cm
ʄt28
Amin ˃ 0.23.b0.d. =˃ Amin ≥ 26.91 cm2/ml
ʄe
Ar inf = max (Au, Amin, Aser) = 26.91 cm2/ml =˃ soit 8HA20 pour Aφ inf = 25.13cm2/ml.
93
Chapitre IX : Equipements hydrauliques
IX.1. Introduction :
Elle traverse la cuve jusqu’au-dessus du niveau-trop plein et l’alimente par jet à l’aire
libre ; parfois, pour éviter que la perte d’acide carbonique libre provoquée par cette aération
rende l’eau incrustante, la conduite d’amenée est prolongée jusqu’au fond de la cuve. Une
vanne commandée soit par flotteur, soit électriquement ou hydrauliquement, obstrue la
canalisation quand le niveau de trop-plein est atteint.
94
Chapitre IX : Equipements hydrauliques
Elle puise l’eau dans une cuvette au fonds de la cuve, à travers une crépine, son diamètre
est souvent plus important que celui de la conduite d’amenée, compte-tenu des débits de
pointe qu’elle doit véhiculer.
Cette crépine permet de filtrer l’eau rentrant dans la conduite de distribution d’eau.
Elle l’évacue à l’égout, au fossé et au cours d’eau le plus proche, le débit de débordement
en cas de défection de la vanne automatique de la conduite d’alimentation. La conduite de
vidange la rejoint sous la cuve.
Bien entendu, sauf en cas d’urgence, on a intérêt d’effectuer la vidange sur un réservoir
préalablement presque vide en exploitation.
C’est un dispositif qui sert à arrêter ou modifier le débit d’un fluide liquide.
95
Conclusion générale
Conclusion générale :
Ce présent travail élaboré a porté sur l’étude d’un réservoir d’eau en béton armé surélevé
de capacité 1000 m3 et sa conception doit répondre aux exigences du règlement parasismique
Algérien (RPA).
Notre thème nous a permis non seulement d’élargir nos connaissances dans le domaine de
construction en béton armé qui est un domaine très vaste, mais aussi dans le domaine
hydraulique. Les logiciels Robot structural et Auto CAD ont été utilisés pour respectivement
la modélisation de la structure et l’élaboration des différents plans de construction.
L’objectif de notre projet est la conception, l’analyse et la modélisation d’un château d’eau
pour alimenter la commune de Mesra en eau potable. De ce fait nous avons une estimation en
eau de la commune en tenant compte de la régularité entre apport et débit pour déterminer la
capacité du château. La hauteur de l’ouvrage est en relation avec le site d’implantation, le
débit minimal recommandée et le point le plus éloigné à desservir.
On a opté pour un radier général malgré que le sol soit de bonne qualité, car le chargement
est uniforme sur toute la surface du réservoir.
Ce présent travail nous a permis de relever un défit de faire quelque chose de différent et
d’avoir l’opportunité d’élargir nos connaissances acquises durant le cycle de formation
notamment dans le domaine de l’hydraulique.
En fin, nous espérons que ce présent projet soit bénéfique du côté pédagogique et puisse
servir les futures promotions.
96
Bibliographie
Bibliographie :
97
Annexes
Annexes :
98