Travaux-Pratiques TP1
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TP1 : Échantillonnage d’un signal analogique
Objectifs :
L’objectif de ce TP est de constater que l’échantillonnage, comme toute opération de multiplication et plus
généralement comme toute opération non linéaire, modifie le spectre du signal analogique initial.
• Réaliser l’opération d’échantillonnage avec un échantillonneur bloqueur LF298.
• Vérifier le critère de Shannon et observer le phénomène de repliement du spectre.
• Étudier l’influence des caractéristiques réelles des commutateurs.
Ce TP sera étudié par simulation avec le logiciel Proteus.
Étude du circuit :
Le circuit intégré utilisé comme échantillonneur bloqueur est le
LF298. Son diagramme fonctionnel est donné dans la figure 1.
Fonctionnant comme un suiveur de gain unitaire, la précision
de gain DC est typiquement de 0,002% et le temps d'acquisition
est de 4μs pour une variation de la sortie de 10V et une capacités pour une variation de la sortie de 10V et une capacité
de 1nF et atteint 20μs pour une variation de la sortie de 10V et une capacités pour une capacité de 10nF. La large bande
passante permet au LF198 d'être inclus dans la boucle de
rétroaction des AOP 1 MHz sans avoir de problèmes de stabilité.
L'impédance d'entrée de 1010Ω permet d'utiliser des impédances
figure 1: diagramme fonctionnel du LF298
de source élevées sans dégrader la précision.
Les FET de jonction à canal P sont combinés avec des dispositifs bipolaires dans l'amplificateur de sortie
pour fournir des taux d’invariabilité aussi bas que 5mV/min avec un condensateur de maintien de 1μs pour une variation de la sortie de 10V et une capacitéF.
Les entrées logiques sont entièrement différentielles avec un faible courant d'entrée, permettant une
connexion directe à TTL, PMOS et CMOS; le seuil différentiel est de 1,4V. Le LF198/LF298/LF398
fonctionnera de ± 5V à ± 18V.
Les dispositifs LF298 et LFx98x ont un mode d'échantillonnage et un mode de maintien contrôlés par la
tension LOGIC par rapport à la tension de RÉFÉRENCE LOGIQUE. L'appareil est en mode
d'échantillonnage lorsque l'entrée LOGIC est haute par rapport à la tension LOGIC REFERENCE et en
mode maintien lorsque l'entrée LOGIC est basse par rapport à la référence LOGIQUE. En mode
d'échantillonnage, la sortie suit le signal d'entrée en chargeant et en déchargeant le condensateur de
maintien. De plus petites valeurs de capacité de maintien permettront à la sortie de suivre des signaux plus
rapides. En mode maintien, le signal d'entrée est déconnecté du trajet du signal et la sortie conserve la
valeur sur le condensateur de maintien. Les plus grandes valeurs de capacité auront un plus faible taux
d’invariabilité ΔV/ΔT.
Le pas de maintien, le temps d'acquisition et le taux d’invariabilité sont les principaux compromis dans la
sélection d'une valeur de condensateur de maintien. La taille et le coût peuvent également devenir
importants pour des valeurs plus importantes. L'utilisation des courbes incluses avec cette fiche technique
devrait être utile pour sélectionner une valeur raisonnable de capacité. Gardez à l'esprit que pour des taux
de répétition rapides ou des signaux rapides de poursuite, les courants d'attaque du condensateur peuvent
provoquer une augmentation significative de la température dans le LF198-N.
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Une source significative d'erreur dans un circuit d'échantillonnage et de maintien précis est l'absorption
diélectrique dans le condensateur de maintien. Les circuits échantillonneurs-bloqueurs S/H sont un excellent
exemple de l'importance de la sélection des condensateurs en ce qui concerne à la fois la faible absorption
diélectrique (DA) et le faible courant de fuite (DCL) ou haute résistance d'isolement (IR).
L’absorption diélectrique est importante typiquement, dans les intégrateurs analogiques, les
convertisseurs analogique-numérique, et les circuits S/H, qui acquièrent et stockent la charge.
Une fois qu'un signal est échantillonné, pendant le temps de maintien du circuit S/H, la tension aux
bornes du condensateur ne doit pas changer en raison de l'augmentation du DA ou de la diminution du DCL.
Matériel utilisé :
Un poste informatique équipé du logiciel Proteus.
Essais pratiques
Conception du schéma
La conception du schéma de simulation passe par les étapes suivantes :
● Après avoir lancé Proteus, cliquer sur New Project pour créer un nouveau
projet de simulation. (voir figure 3 et 4) ;
figure 3
figure 6
figure 9
● Une page « schematic capture » vide est ouverte (figure 10). Pour insérer des composants, on
clique sur P. Une fenêtre s’ouvre dans laquelle on peut sélectionner les composants à partir des
librairies dans la colonne à gauche. On peut faire une recherche à partir de mots clés ou de numéro
de référence des composants.
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● Sélectionner les composants
nommés dans la figure 11.
figure 11
● Pour insérer un composant
figure 10
dans la feuille de schéma, on le
sélectionne d’abord (RES c-à-d
résistance dans figure 11) puis on
passe la souris dans la page de
capture et on clique à l’emplacement
où on veut déposer notre composant.
● Si on double-clique sur le composant,
une fenêtre (figure 12) s’ouvre
affichant les propriétés du composant
que l’on peut modifier comme on veut. figure 12
Par défaut une résistance a
pour valeur 10kΩ.
● Pour ajouter les sources,
sélectionner le bouton
Source (figure 13) et
introduisez les sources SINE
et PULSE.
● Introduire l’oscilloscope
(figure 14).
figure 13
figure 14
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● On règle d’abord le générateur PULSE. Entrer les valeurs telles que dans la figure 16. Les cellules
de filtrage de second ordre (figure 15) seront réglées de manière à avoir : A=1 et ωn=3141 rad/s pour
les 3 cellules ; z1= 0,966 ; z2= 0,707 ; z3=0,259
figure 16
figure 15
Simulations
Étude 1 : influence du condensateur
Pour cette première série de simulations, on ne fera varier que la valeur du condensateur. Les autres
paramètres restent invariants : F= 100Hz, Fe=1kHz avec une largeur d’impulsion égale à 20 %.
C prendra comme valeurs : 1nF, 10nF, 100nF et 300nF.
✔ Régler les paramètres spécifiés.
✔ Pour chaque valeur de C
◦ lancer la simulation.
◦ Visualiser les signaux d’entrée, d’Horloge, de sortie du LF298N et celui de sortie du filtre.
◦ Recopier ces traces à l’échelle.
✔ Consigner vos observations et remarques et les interpréter. Tirer les conclusions qui s’imposent.
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figure 19 : configuration de l’analyse spectrale
figure 21
✔ Pour ajouter les signaux à traiter, on clique sur « Add
Traces » (figures 20 et 21) et cliquer sur le signal à figure 20
ajouter puis cliquer OK. Faites cette opération pour chacun des signaux à ajouter.
✔ En cliquant avec le
bouton droit de la souris
à l’intérieur de la fenêtre
graphe, un menu
contextuel (figure 22)
apparaît permettant de
par exemple de
maximiser cette fenêtre
qui sera affichée dans
une nouvelle feuille.
✔ Pour chaque valeur de
F:
◦ Visualiser les
signaux de sortie du
LF298N et celui de
sortie du filtre.
◦ Prendre les valeurs figure 22
de l’amplitude et de
la fréquence des
raies de chaque signal et les enregistrer dans des tableaux.
✔ Consigner vos observations et remarques et les interpréter. Tirer les conclusions qui s’imposent.
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Étude 5 : filtre anti-repliement
Pour cette cinquième série de simulations, on fera l’étude de l’influence de l’introduction d’un filtre anti-
repliement sur la composition spectrale des signaux de sortie de l’échantillonneur-bloqueur LF298N et du
filtre de lissage. Le signal d’entrée appliqué à un filtre anti-repliement de mêmes caractéristiques que le filtre
de lissage déjà introduit. On fera varier la valeur de la fréquence F du signal d’entrée. Les autres paramètres
restent invariants : Fe=1kHz avec une largeur d’impulsion égale à 15 % et C=100nF.
La fréquence F du signal d’entrée prendra comme valeurs : 100Hz, 470Hz, 530Hz et 900Hz.
✔ Régler les paramètres spécifiés.
✔ Sélectionner « Graph mode » pour insérer un
graphe (figure 17). Sélectionner « Fourier ».
✔ Dans la page de capture, cliquer une fois dans
une place vide et déplacer la souris ce qui a pour
effet de tracer un rectangle. Cliquer une seconde
fois fait apparaître une fenêtre de graphe (figure
18) titrée FOURIER ANALYSIS.
✔ Insérer des sondes de tension et les nommer
respectivement « sortie-bloquee » à la sortie du
LF298N et « sortie-filtree » à la sortie du filtre de
lissage.
✔ Un clic sur le graphe permet de le sélectionner, figure 23
un second clic ouvre une fenêtre d’édition des propriétés (figure
19). La durée temporelle de l’étude des signaux va de 0 à 1s.
L’affichage de l’analyse spectrale va de 0 à 5kHz avec une
résolution de 10Hz.
✔ Une autre façon de procéder est présentée dans la figure 20.
figure 24
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figure 27 figure 26
✔ Pour ajouter les signaux à traiter, on clique sur « Add Traces » (figures 20 et 21) et cliquer sur le
signal à ajouter puis cliquer OK. Faites cette opération pour chacun des signaux à ajouter.
✔ En cliquant avec le
bouton droit de la souris
à l’intérieur de la fenêtre
graphe, un menu
contextuel (figure 22)
apparaît permettant de
par exemple de
maximiser cette fenêtre
qui sera affichée dans
une nouvelle feuille.
✔ Pour chaque valeur de
F:
◦ Visualiser les
signaux de sortie du
LF298N et celui de
sortie du filtre.
◦ Prendre les valeurs figure 28
de l’amplitude et de
la fréquence des
raies de chaque signal et les enregistrer dans des tableaux.
✔ Consigner vos observations et remarques et les interpréter. Tirer les conclusions qui s’imposent.
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