Mécanique Classique Polycopié Amziane
Mécanique Classique Polycopié Amziane
Mécanique Classique Polycopié Amziane
Lounès Amziane
Basé sur le cours de physique avancé 1 de M Paolo Ricci
Ce polycopié est basé sur le cours de physique avancé 1 donné par Paolo Ricci au
premier semestre de bachelor de physique à l’école polytechnique fédérale de Lausanne.
Ce polycopié a pour but de résumer les différents résultats du cours de façon concise.
i
Table des matières
Annexes iv
1 Introduction 1
1.1 But de la physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Domaine de la physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.3 Le système d’unité international (SI) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
ii
3.5.1 Force de gravitation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.5.2 Force électrostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.5.3 Force magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.6 Forces empiriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.6.1 Les frottements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
5 Les oscillations 17
5.1 Quelques notions mathématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5.1.1 Polynôme de Taylor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5.1.2 exponentielle complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5.2 L’oscillateur harmonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5.3 Les oscillations amorties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
5.4 Les oscillateurs forcés et la résonance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
iii
7.5.4 Systèmes de masse variable : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
8 Corps solide 26
8.1 Considérations générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
8.1.1 Position du solide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
8.1.2 Vitesse et accélération d’un point du solide . . . . . . . . . . . . . 26
8.1.3 Principes généraux de la dynamique d’un corps solide . . . . . . . 27
8.2 Rotation autour d’un axe de symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
8.3 Rotation autour d’un axe instantané fixe, ∆, parallèle à un axe de symétrie 28
8.4 Effets gyroscopiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
8.5 Dynamique d’un corps solide, cas général . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
8.6 Les angles d’Euler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
A Formulaire de Physique 31
A.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
A.2 Cinématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
A.3 Dynamique d’un point matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
A.4 Quantité de mouvement, impulsion, travail, énergie, et moment cinétique 32
A.5 Les oscillations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
A.6 Dynamique dans les référentiels non absolus . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
A.7 Systèmes de particules et chocs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
A.8 Corps solide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
B Trigonométrie 35
B.1 Cas fréquents : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
B.2 Formulaire de trigonométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
iv
Chapitre 1
Introduction
- Observations
- Recherche des principes
- Analyse des conséquences
- Validation
- Mécanique
- Thermodynamique
- Acoustique
- Optique
- Électromagnétisme
- Mécanique quantique
- ...
1
- longueur en mètre (m)
- masse en kilogramme (kg)
- temps en seconde (s)
2
Chapitre 2
2.1 Définition
1. •Référentiel : Un référentiel est un solide (un ensemble de points fixes entre
eux) par rapport auquel on repère une position ou un mouvement.
2. •Repère : Un repère (mathématique) permet d’identifier, par une liste de
coordonnées, chaque point d’un espace physique ou virtuel, dans le cadre d’un
référentiel.
3. •Point matériel : On appelle point matériel ou masse ponctuelle un système
mécanique qu’il est possible de modéliser par un point géométrique M auquel est
associé sa masse m.
4. •Trajectoire : La trajectoire d’un point matériel est l’ensemble des positions
successives occupées par ce point au cours du temps.
2.2.1 Définitions :
3
2.2.2 Équations du mouvement :
On va commencer par définir mathématiquement la vitesse et l’accélération à partir
de la position. La position est donnée par une seule équation car le mouvement est rec-
tiligne que l’on note x(t). Cette équation est notée équation horaire car elle prend pour
variable le temps en seconde (s) et renvoie une distance en mètre (m). La vitesse instan-
tanée correspond au taux de variation de la position x (en m.s−1 ). Et enfin l’accélération
correspond au taux de variation de la vitesse. Mathématiquement cela donne :
dv(t)
a(t) = (2.1)
dt
dx(t)
v(t) = (2.2)
dt
On peut également noter : v(t) = ẋ (2.3)
a(t) = ẍ (2.4)
Z
x(t) = vdt (2.5)
Z
v(t) = adt (2.6)
a(t) = a0 (2.7)
Z
v(t) = a0 dt = a0 t + v0 (2.8)
1
Z
x(t) = a0 t + v0 dt = a0 t2 + v0 t + x0 (2.9)
2
2.3 vecteur
2.3.1 Définition :
Un vecteur est un objet mathématique caractérisé par sa norme scalaire, sa direction
et son sens.
4
2.3.2 Quelques propriétés de calcul des vecteurs
On considère les propriétés de calcul suivantes pour deux vecteurs ~a et ~b, on note θ
l’angle entre ~a et ~b :
~v = (~v · ~ux )~ux + (~v · ~uy )~uy + (~v · ~uz )~uz = vx ~ux + vy ~uy + vz ~uz (2.14)
Pour deux vecteurs ~a et ~b la décomposition du produit scalaire et du produit vectoriel
se fait comme suit :
5
On considère sur l’image la trajectoire curviligne S du point P. Sa position est calculée
par rapport à O en fonction du temps (fonction r(t)). Comme considéré dans 2.2.2 en
trois dimensions on retrouve :
d~r
~v = (2.17)
dt
d~v d2~r
~a = = (2.18)
dt dt
Enfin quand la trajectoire se courbe, l’accélération se décompose selon une composante
2
tangentielle et une composante centripète de norme vρ . On obtient alors :
dv v2
~a = u~T + u~N (2.19)
dt ρ
On peut ainsi les décomposer selon la base cylindrique (~uρ , ~uϕ , ~uz ) grâce aux formules
(très utiles) suivantes :
~vρ = ρ̇
~v = ~vϕ = ρϕ̇
vz = ż
~
Donton déduit aisément les équations de l’accélération :
~aρ = ρ̈ − ρϕ̇
2
6
2.5.2 Coordonnés sphériques
On peut ainsi les décomposer selon la base sphérique (~ur , ~uθ , ~uϕ ) grâce aux formules (très
utiles)
suivantes :
~vr = ṙ
~v = ~vϕ = rϕ̇sin(θ)
~vθ = rθ̇
~ar = r̈ − rθ̇2 − rϕ̇2 sin2 (θ)
~a = ~aϕ = rϕ̈sinθ + 2rϕ̇θ̇cos(θ) + 2ṙϕ̇sin(θ)
~aθ = rθ̈ + 2ṙθ̇ − rϕ̇2 cos(θ)sin(θ)
7
Chapitre 3
Exemple :
8
3.2 Seconde loi de Newton
Les changements qui arrivent dans le mouvement sont proportionnels à la force
motrice ; et se font dans la ligne droite dans laquelle cette force a été imprimée.
d~
p X~
= Fi (3.1)
dt i
d~
p dm~v d~v
= =m = m~a (voire (2.18)) (3.2)
dt dt dt
F~i = m~a (3.3)
X
⇐⇒
i
F~
~a = (3.4)
m
9
3.3.2 Précaution à prendre dans l’application
Une difficulté rencontrée est l’oubli que ces deux forces F~A/B et F~B/A s’exercent
sur deux corps différents. Elles ne peuvent donc pas s’annuler mutuellement . L’effet
d’annulation n’intervient que lorsqu’on considère un système constitué de différents corps
et que l’on s’intéresse à la résultante des forces : dans ce cas, les forces intérieures
s’annulent en effet et seule la somme des forces extérieures est à prendre en compte.
3.4.1 Définition
Il y a ensuite les forces nucléaire forte et faible que je ne détaillerais pas car pas
utile dans ce cours.
3. Force nucléaire forte
4. Force nucléaire faible
10
3.5 Quelques formules :
3.5.1 Force de gravitation :
Un point matériel 1 de masse m1 qui exerce une force gravitationnel sur un point
matériel 2 de masse m2 est régis par relation :
m1 m2
F~ 2→1 = −G 2 ~u2→1 (3.7)
r12
La constante G vaut G = 6, 67430(15) × 10−11 m3 .kg −1 .s−2 Cette formule nous donne la
constante g (9.81m.s−2 ) (le champ gravitationnel). Dans la pratique la force appliquée
dans un champ gravitationnel g sur une masse m vaut :
P~ = m~g (3.8)
1 q1 q2 2→1
F~ 2→1 = 2 ~u (3.9)
4π0 r12
La constante 0 vaut 0 = 8, 854 × 10−12 F.m−1 De la même manière que pour la force
gravitationnel cette formule sert à calculer la valeur d’un champs E, dans la pratique la
force appliquée dans un champs électrostatique E sur une charge q vaut :
F~ = q E
~ (3.10)
F~ = q~v ∧ B
~ (3.11)
Si la particule subit aussi un champ électrique E
~ alors la particule subit une force F~ tel
que :
F~ = q E
~ + q~v ∧ B
~ (3.12)
11
Frottements statiques
La force F~ est donnée par la formule :
kF~ k≤ µs kN
~k (3.13)
v
kF~ k= −µc kN k (3.14)
kvk
Ressort
La force F~ est donnée par la formule :
ẍ = −ω 2 x + α (3.16)
α
x = Asin(ωt + φ) + (3.17)
ω2
l0 et k sont des constantes
q données liées au ressort. A et φ sont à déterminer à t = 0 et
enfin ω vaut en général m k
. α est une constante.
12
Chapitre 4
Quantité de mouvement,
impulsion, travail, énergie et
moment cinétique
p~ = m~v (4.1)
d~
p
ou encore F~ = (4.2)
dt
4.1.2 Impulsion
La quantité de mouvement et l’impulsion coı̈ncident souvent (sur tout quand les co-
ordonnées sont linéaires) mais ce sont bien deux quantités distinctes. L’impulsion est
mesurée entre un temps ti initial et tf final. On définit l’impulsion comme :
Z tf
I~ = F~ dt = ∆~
p (4.3)
ti
13
4.2 Travail et Énergie
4.2.1 Définition
1. •Énergie : En physique, l’énergie est une mesure de la capacité d’un système à
modifier un état, à produire un travail entraı̂nant un mouvement, un rayonnement
électromagnétique ou de la chaleur.
2. •Travail : Le travail d’une force est l’énergie fournie par cette force lorsque son
point d’application se déplace (l’objet subissant la force se déplace ou se déforme).
1 1
Z B
W = F~ · d~r = mvB
2
− mvA 2
= ∆K (4.4)
A 2 2
1
avec K = mv 2 (4.5)
2
Si les forces sont conservatives par définition :
Z B
KB + Ui,B = KA + Ui,A + F~ N C · d~r (4.8)
X X
i i A
On note que ∇ correspond au gradient et est défini pour une fonction f tel que :
∂f ∂f ∂f
∇f = ~ux + ~uy + ~uz (4.9)
∂x ∂y ∂z
Z
Epp = − mg dz = −mgz (z correspond à la hauteur du point m) (4.10)
14
Énergie potentielle du ressort
1
Z
Epr = − kx dx = − kx2 (4.11)
2
(x correspond à l’élongation et peut varier suivant la constante à vide l0 )
1 q1 q2 1 q1 q2
Z
Epe = − dr = (4.12)
4π0 r12
2 4π0 r12
m1 m2 m1 m2
Z
Epg = − G 2 dr = G (4.13)
r12 r12
~ 0 = OP
L ~ × p~ (4.14)
On retrouve pour le moment de force le même parallèle pour des forces :
~ 0 = OP
M ~ × F~ (4.15)
Sans surprise de la deuxième lois de Newton il découle que :
dL0
= M0 (4.16)
dt
15
4.3.3 Forces centrales
L0 = const (4.17)
la trajectoire est plane (4.18)
dA
= const (A corresponds à l’aire balayer par u~r ) (4.19)
dt
La gravitation et la force électrostatique sont des forces centrales.
T2 4π 2
= = const (4.20)
a3 GM
16
Chapitre 5
Les oscillations
N
1 dn f (x0 )
PN (x) = (x − x0 )n (5.1)
X
n=0
n! dxn
k
⇒ ẍ = x (5.4)
m
⇒ ẍ = −ω02 x (5.5)
17
Les solutions de cette équation différentielle sont alors :
Selon les constantes initiales ω0 et γ on obtient trois différents types de résultats corres-
pondant à trois différents types de régimes :
√ √ 2 2
γ 2 −ω02 )t
x(t) = C1 e−(γ− + C2 e−(γ+ γ −ω0 )t (5.14)
q
La constante d’atténuation est donnée par : γ − γ 2 − ω02
3. Cas d’un amortissement critique :
La valeur γ = ω0 est appelée amortissement critique :
18
On peut résumer ces différentes notions par un graphique :
t>> γ1
x = A(Ω)cos[Ωt + φ(Ω)] (5.17)
Avec :
f
A(Ω) = q (5.18)
(ω02 − Ω2 )2 + (2γΩ)2
2γΩ
φ(Ω) = arctan (5.19)
Ω2 − ω02
19
Chapitre 6
~˙ × O~0 P
~ap = a~0 p + 2ω × v~0 p + a~O0 + ω × (ω × O~0 P ) + ω (6.2)
Détaillons maintenant les différents termes de la formule :
20
6.2 Dynamique dans les référentiels en mouvement
6.2.1 Définition mathématique
On peut décrire la dynamique dans un référentiel non absolu avec une loi similaire à
la deuxième lois de Newton.
F~ 0 = F~ − 2m~
ω × v~0 p − m~aO0 − m~ ~˙ × O~0 P
ω × O~0 P ) − mω
ω × (~ (6.3)
F~ correspond donc à la somme des forces absolues et F~ 0 la somme des forces relatives.
Les termes suivants F~ se nomment les forces d’inerties on va maintenant en détailler les
termes :
1. Force de Coriolis
ω × v~0
F~Coriolis = 2m~ (6.4)
Cette force fictive est à l’origine de la déviation d’un point matériel par rapport
à son point d’origine comme par exemple une fusée qui décolle (la rotation de la
terre la fait décaler vers l’ouest) ou un cyclone.
2. Force Centrifuge
F~Centrifuge = −m~ ω × O~0 P )
ω × (~ (6.5)
Cette force fictive est à l’origine de la tendance d’un point en rotation à s’éloigner
de l’origine, comme par exemple un passager d’une voiture dans un rond point.
3. Force d’entrainement
~˙ × O~0 P
F~entrainement = m~a00 + ω (6.6)
L’accélération d’entrainement est une force fictive que l’on utilisera moins dans les
exercices car elle n’est pas présente dans les systèmes à vitesse angulaire constante.
le terme ω ~˙ × O~0 P est appelé force d’Euler.
• Une force est la modélisation d’une interaction, c’est-à-dire de l’action d’un objet
sur un autre ; c’est le cas en particulier des interactions de contact (pression,
frottement, interaction dans une liaison) ou à distance (force gravitationnelle,
force électrostatique, force électromagnétique).
• Une force respecte le principe des actions réciproques (troisième loi de newton).
Une force d’inertie ne respecte ni l’une ni l’autre de ces conditions, d’où les noms de
force fictive ou pseudo-force.
21
Chapitre 7
7.1 Définition
Les idées que l’on a utilisé jusque là peuvent être reformulées dans le cadre d’un
système de particules. Un système de particules est un système de N particules alpha =
1, 2, 3, ...N de masses mα et de position r~α mesurer à partir d’une origine O. La position
du centre de masse CM est établi par :
N
~ = 1 mα r~α =
m1 r~1 + m2 r~2 ... + mN r~N
(7.1)
X
R
M α=1 M
avec :
M= (7.2)
X
mα
~ = m1 r~1 + m2 r~2
R (7.3)
m1 + m2
On remarque que le CM se trouve sur la ligne qui relie les deux particules. Il est
également facile de montrer que le rapport entre la distance du CM au corps 1 est
la même que la distance au corps 2. De plus ce rapport vaut m
m1 de sorte que le CM se
2
22
7.2 Quantité de mouvement et Force d’un system à N par-
ticules
La quantité de mouvement est donné par :
P~ =
X
p~α =
X ~
mα r~˙α = M Ṙ (7.4)
α α
~
F~ ext = M R̈ (7.5)
On ajoute que si la masse du système est distribué de façon continue alors il faut rem-
placer les sommes par des intégrales. Par exemple dans le cas continu :
~ = 1
Z
R ~rdm (7.6)
M
~ = Lα = (7.7)
X X
L r~α × p~α
α α
~ =M
L̇ ~ =
X
r~α × F~α (7.8)
α
W int = − ∆U (7.10)
X
Cela revient à dire que si les forces se conservent on a que la variation d’énergie cinétique
correspond à la somme des variations d’énergies potentielle issues des forces intérieurs
et extérieurs interagissant avec le système.
23
7.5 Chocs et collisions
Nous allons maintenant établir la conservations des différentes quantités (énergie
cinétique et quantité de mouvement) dans le cadre de deux cas de chocs : le choc élastique
et le choc inélastique (mou).
1. État initial : A l’état initial les deux particules ne sont pas en contacte mais
peuvent très bien être soumises à divers forces extérieures soit :
2. Collision Pendant la collision les deux particules rentrent en contacte et les forces
extérieurs deviennent négligeables devant la force de collision :
3. état final : A l’état final dans le cadre d’un choc élastique les deux points matériels
sont de nouveau séparé et la force de collision redevient nulle :
∆p = 0 (7.14)
∆L0 = 0 (7.15)
∆K = 0 (7.16)
24
ne se conservent pas :
∆p = 0 (7.17)
∆L0 = 0 (7.18)
∆K 6= 0 (7.19)
dv dM
M (t) = F~ext + v~rel (7.20)
dt dt
25
Chapitre 8
Corps solide
~ × O~0 P
v~p = v~O0 + ω (8.1)
~˙ × O~0 P + ω
a~p = a~O0 + ω ~ × (~ω × O~0 P ) (8.2)
26
Par exemple si l’on considère le schéma :
On a alors :
dθ
~ × O~0 P = r u~θ
ω (8.3)
dt
et r = kAP~ k (8.4)
27
On définit selon les données de la figure :
I∆G = ~ i⊥ k2 (8.8)
X
mi kGP
i
L~G = I∆G ω
~ (8.9)
1 1
K = M vG
2
+ I∆G ω 2 (8.10)
2 2
I∆ = M d2 + I∆ (8.11)
L~0 = I∆ ω
~ (8.12)
1
K = I∆ ω 2 (8.13)
2
28
provoque une précession ou une nutation du solide en rotation. On a alors :
Ixx Ixy Ixz
I˜G = Iyx Iyy Iyz (8.16)
Izx Izy Izz
dL~0 d
= (I˜0 ω) = M ~ 0 ext (8.20)
dt dt
I˜0,αβ = M [kOGk
~ 2 δαβ − OG ~ β ] + I˜G,αβ
~ α OG (8.21)
1
K = ω T I˜0 ω (8.22)
2
(8.23)
Finalement on a :
~ G = I˜G ω
L (8.24)
~ 2
~ i k2 −GP
kGP ~ i,x GP
−GP ~ i,y ~ i,x GP
−GP ~ i,z
i,x
I˜G =
2
~ 2 (8.25)
X
mi −GP~ i,x − ~
GP i,y
~ i k2 −GP
kGP ~ i,y GP
−GP ~ i,z
i,y
i
−GP~ i,x − GP
~ i,z ~ i,y GP
−GP ~ i,z ~ 2i,z
~ i k2 −GP
kGP
29
8.6 Les angles d’Euler
Les angles d’Euler sont un ensemble de trois angles introduits par Leonhard Euler (1707-
1783) pour décrire l’orientation d’un solide ou celle d’un référentiel par rapport à un
trièdre cartésien de référence. Les trois angles sont dits angle de précession, de nutation
et de rotation propre.
Le mouvement d’un solide par rapport à un référentiel (un avion dans l’air, un sous-
marin dans l’eau, des skis sur une pente...) fait intervenir six paramètres, qui sont, par
exemple, les trois coordonnées décrivant la position de son centre de masse (ou d’un point
quelconque du solide) et trois angles, nommés les angles d’Euler. Nous allons maintenant
détailler les étapes de constructions des angles d’Euler :
Étape a) Les axes principaux du corps étant initialement confondus avec les axes du référentiel
de l’espace, nous faisons d’abord tourner le corps d’un angle ϕ autour de l’axe
u~z . Cela fait tourner le premier et le second axes du corps pointe maintenant en
direction d’un vecteur unitaire que nous désignons par u~0 y .
Étape b) Nous tournons ensuite le corps d’un angle θ autour du nouvel axe u~0 y . L’axe u~0 z
duc corps prend alors la direction d’angle sphérique θ et ϕ. Évidement les étapes
(a) et (b)peuvent amener l’orientation du corps à n’importe qu’elle orientation
désirée et, une fois u~0z en position, la seul liberté de mouvement restante est une
rotation autour de u~0 z
Étape c) Nous trouvons enfin le corps autour de u~0 z d’un angle ψ pour amener les axes u~0 x
et u~0 y du corps à leurs direction finales.
Finalement on à :
30
Annexe A
Formulaire de Physique
A.1 Introduction
unité SI :
A.2 Cinématique
Z
x(t) = vdt (A.1)
Z
v(t) = adt (A.2)
a(t) = a0 (A.3)
Z
v(t) = a0 dt = a0 t + v0 (A.4)
1
Z
x(t) = a0 t + v0 dt = a0 t2 + v0 t + x0 (A.5)
2
Formule
cylindrique :
~
vρ = ρ̇
~v = ~vϕ = ρϕ̇
vz = ż
~
~aρ = ρ̈ − ρϕ̇
2
31
Formule
sphérique :
~vr = ṙ
~v = ~vϕ = rϕ̇sin(θ)
~vθ = rθ̇
~ar = r̈ − rθ̇2 − rϕ̇2 sin2 (θ)
~a = ~aϕ = rϕ̈sinθ + 2rϕ̇θ̇cos(θ) + 2ṙϕ̇sin(θ)
~aθ = rθ̈ + 2ṙθ̇ − rϕ̇2 cos(θ)sin(θ)
Z tf
I~ = F~ dt = ∆~
p (A.13)
ti
1 1
Z B
W = F~ · d~r = mvB
2 2
− mvA = ∆K (A.14)
A 2 2
Z B
KB + Ui,B = KA + Ui,A + F~ N C · d~r (A.15)
X X
i i A
dL0
= M0 (A.16)
dt
32
A.5 Les oscillations
ẍ = −ω02 x (A.17)
⇒ x = Asin(ω0 t) + Bcos(ω0 t) (A.18)
⇒ x = Ccos(ω0 t + φ) (A.19)
0
⇒ x = Csin(ω0 t + φ ) (A.20)
ẍ + 2γ ẋ + ω02 x =0 (A.21)
q
γ < ω0 et ω1 = ω02 − γ 2 (A.22)
⇒ x(t) = e−γt (C1 eiω1 t + C2 e−iω1 t ) (A.23)
γ > ω0 (A.24)
√ √ 2 2
γ 2 −ω02 )t
⇒ x(t) = C1 e−(γ− + C2 e−(γ+ γ −ω0 )t
(A.25)
γ = ω0 (A.26)
−γt −γt
⇒ x(t) = C1 e + C2 te (A.27)
ẍ + 2γ ẋ + ω02 x = f cos(Ωt) (A.28)
t>> γ1
⇒x = A(Ω)cos[Ωt + φ(Ω)] (A.29)
F~ 0 = F~ − 2m~
ω × v~0 p − m~a00 − m~ ~˙ × O~0 P
ω × O~0 P ) − mω
ω × (~ (A.30)
33
A.8 Corps solide
dL~0 d
Si O point fixe : = (I˜0 ω) = M ~ 0 ext (A.35)
dt dt
I0,αβ = M [kOGk δαβ − OGα OGβ ] + I˜G,αβ (A.36)
˜ ~ 2
1
K = ω T I˜0 ω ∆K = W ext (A.37)
2
Si rotation autour instantané fixe, δ, parallèle à un axe de symétrie : (A.38)
~ 0 = I∆ ω
L ~ (A.39)
1
K = I∆ ω 2 (A.40)
2
I∆ = M d + I∆G (A.41)
2
34
Annexe B
Trigonométrie
Dans les exercices une étape très importante correspond à la projection des vecteurs
des différentes quantités considérées (forces, accélération, vitesse...), je détaillerai alors
d’abord quelques cas particuliers que l’on rencontre fréquemment puis je donnerai un
formulaire de formules de trigonométrie :
35
Si l’on cherche a connaissant b et α, on a b = 2asin( α2 ), ensuite la relation 1 − cos(x) =
2sin2 ( x2 ). Je vais maintenant énoncer le théorème de Thalès qui peut nous sortir de
maintes situations délicates :
AD AE DE
= = (B.1)
AB AC BC
Le célèbre théorème de Pythagore est évidement extrêmement utile :
On a :
AC 2 + AB 2 = BC 2 (B.2)
36
cos(a + b) = cos(a)cos(b) − sin(a)sin(b) (B.3)
cos(a − b) = cos(a)cos(b) + sin(a)sin(b) (B.4)
sin(a + b) = sin(a)cos(b) + cos(a)sin(b) (B.5)
cos(a − b) = sin(a)cos(b) − cos(a)sin(b) (B.6)
tan(a) + tan(b)
tan(a + b) = (B.7)
1 − tan(a)tan(b)
tan(a) − tan(b)
tan(a − b) = (B.8)
1 + tan(a)tan(b)
1
cos(a)cos(b) = (cos(a − b) + cos(a + b)) (B.9)
2
1
sin(a)sin(b) = (cos(a − b) − cos(a + b)) (B.10)
2
1
sin(a)cos(b) = (sin(a + b) + sin(a − b)) (B.11)
2
x
1 + cos(x) = 2cos2 ( ) (B.12)
2
2 x
1 − cos(x) = 2sin ( ) (B.13)
2
cos(3x) = 4cos3 (x) − 3cos(x) (B.14)
sin(3x) = 3sin(x) − 4sin (x)
3
(B.15)
(B.16)
37
Pour la réalisation de ce document :
— Slide du cours 2020, physique avancé 1, EPFL donné par Paolo Ricci
— wikipedia.org
38