COSO1, COSO2, COSO2013 (Reyhanata)
COSO1, COSO2, COSO2013 (Reyhanata)
COSO1, COSO2, COSO2013 (Reyhanata)
EXPOSE
Le COSO est un référentiel de contrôle interne . Il est l’acronyme abrégé de Committee Of
Sponsoring Organizations of the Treadway Commission, une commission à but non lucratif
qui établit en 1992 une définition standard du contrôle interne et crée un cadre pour évaluer
son efficacité.
HISTORIQUE DU COSO
La commission définit le Contrôle Interne comme étant : « Un processus mis en œuvre par le
Conseil d’Administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation.
Destiné à fournir une assurance raisonnable quand à la réalisation des objectifs suivants :
On notera que ces objectifs correspondent en grande partie aux préoccupations des investisseurs.
▪ l’environnement de contrôle traduisant la culture de l’organisation et qui doit être favorable pour que la
mise en place d’un Contrôle interne satisfaisant ne rencontre pas d’obstacles;
▪ une évaluation des risques afin de bien les connaître pour être en mesure de les maîtriser ;
▪ des activités de contrôle lesquelles regroupent les dispositifs spécifiques jugés nécessaires pour faire
échec aux risques ;
COSO1
▪ Une information et une communication satisfaisantes;
Les auteurs du COSO première version, désormais nommée COSO1, ont ajouté deux autres dimensions à
ces cinq éléments :
▪ un classement par nature: opérations, reporting financier, conformité pour souligner que chaque
élément devait être apprécié sous ces trois aspects ;
▪ un classement par destination: pour rappeler que toutes les unités et activités de l’organisation
étaient concernées.
COSO1
En 2004, la commission élargit le périmètre de ses réflexions et élabore un
nouveau référentiel COSO2 qui est axé d’avantage sur le processus de
management des risques en entreprise.
Cependant, le management des risques n’est pas une nouvelle pratique. Il
existait bien avant la publication de ces référentiels, mais ce qui change à
l’heure actuelle, c’est principalement le degré de méthodologie et de formalisme
du management des risques.
COSO2
d’une part, l’évolution d’un contexte économique de plus en plus risqué
pousse les entreprises à se munir d’un processus de maitrise des risques
efficace ;
COSO2
Tout d’abord:
le COSO 2 a la particularité de parler à la fois de risque quand un évènement impacte négativement l’entreprise mais aussi d’ opportunité
Le COSO2 introduit aussi la notion d’ « appétence au risque » qui est le niveau de risque auquel l’entreprise est prête à faire face et la notion
de « seuil de tolérance » qui correspond à la variation acceptable du niveau de risque par rapport au niveau d’appétence défini.
Le COSO2 prend en compte les objectifs stratégiques en plus des objectifs opérationnels, de reporting et de conformité du COSO 1.
Le COSO2 élargit également la palette du dispositif de contrôle interne en ajoutant trois composants : la fixation des objectifs (pour identifier
les évènements nuisibles à leur atteinte), identification des évènements (risques et opportunités) et le traitement des risques.
Enfin le COSO2 donne une dimension d’analyse supplémentaire en instaurant une maitrise des risques de toutes les strates de l’entreprise,
filiales comprises.
Le COSO2 élargit donc le périmètre du COSO 1 en ajoutant un ou plusieurs éléments à chaque dimension du cube. COSO2 est actuellement le
Environnement de contrôle :
✓ Le conseil d’administration fait preuve d'independence vis-à-vis du management. Il surveille la mise en place et le bon fonctionnement du système de
contrôle interne.
✓ La direction, agissant sous la surveillance du conseil d’administration, définit les structures, les rattachements, ainsi que les pouvoirs et les responsabilités
appropriés pour l’atteinte des objectifs.
✓ L’administration démontre son engagement à attirer, former et fidéliser des collaborateurs compétents conformément aux objectifs.
✓ L’organisation instaure pour chacun un devoir de rendre compte des ses responsabilités en matière de contrôle interne.
✓ L’organisation spécifie les objectifs de façon suffisamment Claire pour permettre l’identification et l’évaluation des risques associés aux objectifs.
✓ L’organisation spécifie les risques associés à la réalisation des ses objectifs dans l’ensemble de son périmètre de responsabilité et elle procède à leur analyse
de façon à déterminer les modalités de gestion des risques appropriés.
✓ L’organisation intègre les risques de fraude dans son évaluation des risques susceptibles de compromettre la réalisation de ses objectifs.
✓ L’organisation identifie et évalue les changements qui pourraient avoir un impact significatif sur son système de contrôle interne.
APPARITION DU COSO2013
Activité de contrôle :
✓ L’organisation sélectionne et développe les activités de contrôle qui contribuent à ramener des niveaux
acceptables les risques associés à la réalisation des objectifs.
✓ L’organisationsélectionne et développe les activités de contrôle général en matière de système
d’information pour faciliter la réalisation des objectifs.
✓ L’organisation met en place les activités de contrôle par le biais de directives qui précisent les objectifs
poursuivis, et de procédures qui mettent en œuvre ces directives.
Information et communication
✓ L’organisationobtient ou génère puis utilise des informations pertinentes et de qualité pour faciliter le
fonctionnement des autres composantes de contrôle interne.
✓ L’organisation communique en interne les informations nécessaires au bon fonctionnement des autres
composantes du contrôle interne, notamment en Ce qui concerne les objectifs et les responsabilités
associés au contrôle interne.
✓ L’organisation communique avec les tiers au sujet des facteurs qui affectent le bon fonctionnement du
contrôle interne.
Pilotage
✓ L’organisation sélectionne, met au point et réalise des évaluations continues et /ou ponctuelles afin de
vérifier si les composantes du contrôle interne sont bien mise en place et fonctionnent.
✓ L’organisationévalue et communique les faiblesses de contrôle interne en temps voulu, aux
responsables des mesures correctrices, notamment à la direction générale et au conseil administratif.
APPARITION DU COSO2013(SUITE)
L’efficacité du contrôle interne repose sur la déclinaison des 5
composantes et donc la version 2013 des 17 principes, COSO2013 peut
être abordé par les organisations comme un outil mis à leur disposition
pour les aider à faire un point sur leur dispositif de contrôle interne et
identifier des pistes d’amélioration.
Il est important ici de rappeler que le référentiel n’est pas une norme,
il ne définit pas des pratiques standard pour la mise en œuvre des
principes. Chaque organisation choisit les pratiques qui le sont le plus
adaptées.
CONCLUSION
NOUS VOUS REMERCIONS