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MENUISERIE ALUMINIUM VERRE PVC
LIVRET
TECHNIQUE
NORMATIF
Lycée des métiers de l’habitat de Gelos

Document ressource TECHNOLOGIE ALU-VERRE-PVC
SOMMAIRE
ª VOCABULAIRE DE MENUISERIE Page 2
ª NOMMINATION DES PROFILS Page 2
ª TECHNOLOGIE DU PROFIL Page 3
ª LA BAIE Page 4
ª L’ENVIRONNEMENT DE POSE Page 5
ª LES FENETRES Page 17
ª LES OUVRAGES MENUISES Page 17
ª SYMBOLISATION D’OUVERTURE - CALAGE Page 17
ª ABREVIATIONS TECHNIQUES Page 17
ª ALUMINIUM 1 - Elaboration - Alliages Page 6
ª PVC 1 - Elaboration Page 12
ª VERRE 1 - Elaboration Page 12
ª LES ELEMENTS DE REMPLISSAGES Page 19
ª LES VERANDAS Page 17
ª LES FACADES RIDEAUX Page 17
ª LES LABELS DE QUALITE Page 17
ª LES PERFORMANCES THERMIQUES Page 17
ª LES PERFORMANCES ACOUSTIQUES Page 17
ª L’ECLAIRAGE Page 17
ª L’AERATION Page 17
ª ETANCHEITE - OBTURATION Page 17
ª ACCESSIBILITE DES PERSONNES Page 17
ª INCENDIE Page 17
ª LES DTU Page 17
Livret technique Page | 1

FICHES – 1-A
V O C A B U L A I R E
Composition structurelle
Règle : la désignation sera composée de 3 mots (traverse basse ouvrant)
ENSEMBLE COMPOSE
GLOSSAIRE :
Montant : Pièce verticale
Traverse : Pièce horizontale
Parclose : profil de maintien du vitrage
Dormant : bâti, châssis fixé au support
Ouvrant : vantail ou battant, châssis vitré et articulé
Imposte : Châssis vitré situé au dessus d’une menuiserie
Ou Semi-
Allège : Châssis vitré situé en dessous d’une menuiserie
fixe Vantail : (des vantaux) châssis ouvrant
Châssis : Cadre menuisé
Vantail de service : OVF = vantail où est placée la poignée
Coulissant = vantail intérieur
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FICHES – 2-A
F E N Ê T R E S
Définition
Ouvrage menuisé placé dans une baie.
Il existe 3 familles de fenêtre : FIXES, à FRAPPE et à COULISSEMENT
Fonctions
Les fonctions principales d’une fenêtre sont :
L’éclairement, la ventilation, la communication visuelle, l’accès (porte-fenêtre)
Les types d’ouverture
VUE INTERIEURE
Règle : Traits fort = ouverture intérieure Pointillés = ouverture extérieure

Châssis fixe = rien ou + ou F
OV = Ouvrant OVF = Ouvrant à la Française OB = Oscillo-battant BO = Battant- Oscillo

FICHES – 3-A
FORME des MENUISERIES

Reconnaissance visuelle

FICHES – 4-A
Documeent ressourcee T
TECHNOLOGIE ALU-VEERRE-PVC
CALAGE du VITRAGE
Emplacement des supports de cale
Règles : OB = calag
ge fixe + OV
VF les autres
a = 2 cales
c à chaq
que angle
M de boiss
Main
Livret technique Page 1/1

FICHES – 5-A
OUVRANTS
Définition
Un ouvrant (ou vantail, des vantaux) est un châssis vitré monté sur des organes de rotation ou de
coulissement.
Châssis à frappe
Nous distinguerons 2 familles d’ouvrants :
L’ouvrant apparent L’ouvrant caché
Coulissant
Nous distinguerons 2 familles d’ouvrants :
L’ouvrant apparent L’ouvrant caché

FICHES – 6‐A
Document ressource TECHNOLOGIE ALU‐VERRE‐PVC
COULISSANTS
Définition
Châssis à un ou plusieurs vantaux accolés dont la partie mobile
s’ouvre par translation horizontale dans leur plan.
ATTENTION au choix du vantail de service (exposition
aux intempéries !
Les différents coulissants
La porte fenêtre
Coulissant en perspective coulissante ou « Baie
La fenêtre
vitrée »
coulissante
Coupe verticale
Coulissant 4 vantaux
Coulissant 3 vantaux
Fenêtre en bandeau Le coulissant à galandage

Livret technique L’oscillo-coulissant
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FICHES – 6-B
M O N T A N T C E N T R A U X d e
C O U L I S S A N T
Dimensionnement
Comment choisir, pour un châssis coulissant, s’il faut utiliser :

- 2 montants centraux fins (1)
- Un montant renforcé (poignée intégrée) (2)
- 2 montants centraux doublement renforcés (3)
Certe, le client peut avoir sa préférence mais

c’est surtout la résistance mécanique (inertie) du
profil qui va être prépondérante.
Le choix de la solution technique se fait par lecture croisée d’un abaque.
Action du vent
Le vent va souffler sur le châssis et va faire fléchir les ouvrants :
La FLECHE
Les montants et La flèche est la
le vitrage distance (mm) entre
fléchissent sous la position initiale
la pression du des montants (non
Vent vent fléchis) et la position
fléchie
(trait rouge)
Elle sera limitée à
H/150 (mm) ou
Vue de côté Int. 1/150e
Résistance mécanique
Chaque profil va résisté plus ou moins bien à la flexion. Cette valeur de résistance est donnée par
les gammistes dans le tableau des « Inerties ». Plus l’inertie du profil est grande, moins le profil se
déformera.
Les gammistes donnent des
abaques avec des pressions de vent
différentes afin de s’adapter aux
caractéristiques du lieu de pose.
Pression de vent en Pa (pascal)
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FICHES – 7-A
NOMS des PROFILS

Reconnaissance
visuelle
Dormant 3
chambres

FICHES – 7-B
PROFILS
Références
Chaque profil est référencé par une suite de chiffre et/ou de lettre. Chaque gammiste est libre
de référencer comme il l’entend.
Exemple :
Ref couleur
Technal Reynaers Schüco
PROFILS
FICHES – 7-C
PRISE de VOLUME
Le tableau ci-dessous donne les références des parcloses et joints à utiliser en rapport
avec l’épaisseur du vitrage.

FICHES – 7-D
PROFILS
MENEAUX
Un meneau est un profil en forme de T. Il sépare des espaces.
C’est aussi un terme de maçonnerie :
ASSEMBLAGE : Meneaux
DEBIT
Exemple de document technique permettant de calculer des longueurs de meneau :

FICHES – 8-A
L A B A I E
Parties constitutives
DEFINITIONS
Une baie est un trou fait dans un mur pour y accueillir une menuiserie.
Les parties constitutives d'une baie sont : le linteau, l'allège, l'appui de fenêtre, la feuillure et le tableau (ou
jambage)
*Linteau = poutre en béton ou acier située au dessus de la baie servant à supporter les charges supérieures (mur)
*L'allège est le mur situé sous la baie.
*L'appui de fenêtre, situé sur l'allège, est en béton et sert à supporter la menuiserie.
*La feuillure est située côté intérieur et sert à accueillir la menuiserie (facultative).
*Le tableau, mesurant 1cm d'épaisseur, est réalisé en mortier et sert à aplanir et lisser l'intérieur de la baie.
* Le rejingôt = partie haute de l’appuis de fenêtre

FICHES – 9-A
HABILLAGE
Définition
Profils clippés ou collés servant à masquer le support.
Bavette, Tapée, Couvre-joint (BTC)
Le couvre-joint : Profil en L placé en périphérie intérieur

d’une menuiserie servant à cacher le joint d’obturation.
La bavette : Profil en L placé à l’extérieur servant à cacher

l’appui de fenêtre ou la traverse basse en rénovation.
La tapée : Profil en L avec alvéovis, placé à l’extérieur

servant à habiller la périphérie restante (côtés et haut)
La tapée peut aussi servir de précadre reconstitué pour une
pose en applique, on l’appelle aussi tapée d’isolation.
Le dormant BTC où l’on peut

clipper les habillages
La tapée d’isolation
Bavettes
Couvre-joint
Couvre-joint
récupérateur d’eau
de condensation
FICHES – 9-B
Document ressource TECHNOLOGIE ALU-VERRE-PV
CLIPS
Définition
Pièce en acier inoxydable permettant de maintenir des profils
I) La formule
pour parclose et habillage
Méthode : Produit en croix par profil et non par périmètre.
II) Le plan
Méthode : Calpinage

FICHES – 10-A
DRAINAGE
Explication
Une menuiserie extérieure est exposée aux intempéries. Même la plus étanche des menuiseries ne
parviendra pas à éviter les infiltrations d’eau. (Joint tournant, coupé à 45°, vent, flexion)
Donc de l’eau va s’infiltrer dans la menuiserie. Le « drainage » a pour fonction de réorienter l’eau
d’infiltration vers l’extérieure.
Définition : Orifice (trou) réalisé dans les traverses basse afin de véhiculer l’eau infiltrée vers
l’extérieure.
Schémas
Traverse non drainée Traverse drainée Plan technique
Infiltration Déflecteur
Fonction : Habiller et éviter que le vent n’empêche l’eau

de s’évacuer
Drainage caché

FICHES – 11-A
FEUILLURES
Définition
Lumière rectangulaire linéaire réalisée dans une pièce de bois
Zone rectangulaire créée dans un profil avec les parcloses intégrées.
La feuillure
A
A = Contre-feuillure (ou parclose intégrée), elle reçoit
la garniture principale d’étanchéité. (la garniture
B secondaire se trouvant sur la parclose rapportée)
B = Fond de feuillure, il accueil les cales d’assises de

vitrage.
Le fond de feuillure peut être légèrement incliné afin de
véhiculer l’eau d’infiltration vers les orifices de drainage.
Les feuillures

FICHES – 11-B
ETANCHEITE
1 – Terminologie
L’étanchéité, dans une menuiserie est assurée uniquement par les joints.
*Garniture d’étanchéité secondaire

*Joint de vitrage « à bourrer »
*Garniture d’étanchéité principale

*Joint de vitrage « extérieur »
Les joints assurent :

• une perméabilité à l’air et *Garniture d’étanchéité principale
• une étanchéité à l’eau. *Joint de « battement extérieur»
Emplacement d’un éventuel « joint

de battement central »
*Garniture d’étanchéité secondaire

*Joint de « battement intérieur »
Les joints de menuiseries sont appelés EPDM. Ethylène, Propylène, Diène, Monomère
Ne pas confondre ETANCHEITE et CALFEUTREMENT
Le calfeutrement est assuré par un élastomère (silicone ou acrylique)

extrudé à la pompe et placé sur un fond de joint (ou compriband)
placé entre la menuiserie et le support.

FICHES – 12-A
ABREVIATIONS
CARACTERISTIQUES de la FENÊTRE
ISOLATION THERMIQUE :
Uw : Coefficient de conductivité thermique de toute la fenêtre (W/m² °C) w = window
Ug : Coefficient de conductivité thermique du vitrage
Uf : Coefficient de conductivité thermique du cadre menuisé
Uwf : Coefficient de conductivité thermique de la fenêtre + volet ext.
Ujn : Coefficient de conductivité thermique moyen de la fenêtre + volet ext.
Wep : Window Energy Performance : associe isolation Uw et Facteur solaire Sw
ISOLATION ACOUSTIQUE :
Ra : indice d’affaiblissement acoustique des bruits émis dans le bâtiment ex.: conversation)
et par le trafic aérien.
Ra,tr : Indice d’affaiblissement acoustique des bruits émis dans le bâtiment et par le
trafic routier.
Rw : Indice d’affaiblissement acoustique pondéré (selon la norme EN 717-1). Les indices
correcteurs C et C lui sont toujours associés dans les résultats des
mesures acoustiques réalisées par les laboratoires: Rw (C;Ctr ).
TRANSMISSION ENERGETIQUE :
Te : Pourcentage du flux d’énergie solaire transmis directement à travers la paroi vitrée.
TRANSMISSION LUMINEUSE :
Tl : Pourcentage du flux lumineux transmis directement à travers la paroi vitrée.
MURS RIDEAUX :
VEC : Verre extérieur collé VEP : Verre extérieur parclosé VEA : Verre extérieur agrafé
VERRE :
ITR : Isolation thermique renforcée = FE
FE : Faible émissivité
Low-e: Verre à couche faiblement émissif

FICHES – 13-A
T H E R M I Q U E
GENERALITES
Les transfères de chaleur se font selon 3 modes :
- La conduction
- La convection
- Le rayonnement
Convection
CONDUCTION : Passage de la chaleur ou de

l'électricité d'un point à un autre d'un corps sous
l'action d'une différence de température
CONVECTION : Transfert de chaleur Conduction

accompagné d'un transport de matière à l'état de
fluide.
RAYONNEMENT : Transport d'énergie sous Rayonnement

forme d'ondes ou de particules à partir d'une source ;
ondes ou particules assurant un transport d'énergie
dans un milieu.
En MENUISERIE EXT.
Explication des phénomènes
THERMIQUE D’HIVER = Eviter

d’avoir des matériaux froids qui
refroidiront l’air chaud envoyé par
les radiateurs.
THERMIQUE D’ETE = Eviter l’effet de serre

dans la pièce.
Comment quantifier l’efficacité d’un vitrage

ou d’une menuiserie en thermique ?
En analysant son
coefficient U

FICHES – 12-A
Le Coefficient U
U
¾ Il symbolise la CONDUCTION d’un produit (et non d’un matériau).
¾ Il représente la quantité de chaleur qui « traversera » le produit.
¾ Il prend en compte les températures intérieures et extérieures.
¾ Plus sa valeur sera faible, meilleur sera l’isolation
¾ Unité : W/m² °C
¾ Anciennement coefficient K
Il faut comprendre : « pour un vitrage dont le coefficient U est de 2,7, il faut produire 2,7 W de chaleur par m²
pour compenser la différence de température de 1°C entre l'intérieur et l'extérieur. »
Les Coefficients U
Uw = Window = déperdition de la fenêtre entière vitrée.

Ug = glass = déperdition du vitrage uniquement.
Uf = frame = déperdition du cadre menuisé uniquement.
Ujn = jour-nuit = déperdition de la fenêtre avec volet roulant.
Ucw = curtain wall = déperdition du mur rideau.
LABEL ACOTHERM
Le label ACOTHERM indique les performances thermiques et acoustiques d’une menuiserie.

FICHES – 13-B
A C O U S T I Q U E
GENERALITES
En acoustique il existe plusieurs chapitres : l’isolation et la correction acoustique principalement.
Nous n’étudierons ici uniquement la notion d’affaiblissement acoustique (isolation).
Le bruit est une perception auditive engendrée par des vibrations ou des ondes qui se propagent
dans l’air, un liquide ou une matière solide (par ex. un mur). Ce sont en fait des changements
minimes dans la pression d’air, enregistres par notre tympan
Unité : le décibel (dB) ou db(A) si une adaptation aux sensibilités de l’oreille humaine a été
effectuée.
L’acoustique suit la loi de masse c'est-à-dire que pour isoler il faut des matériaux lourd et dense.
Les symboles :
R = Indice d’affaiblissement Acoustique (dB)
Rw = Indice d’affaiblissement Acoustique pondéré (500Hz) (dB)
C = Modification concernant le Bruit rose (traffix aérien)
Ctr = Modification concernant le Bruit route (traffic routier)
Ra = Rw+C (dB) Ex : Rw=31 et C=-1 soit Ra=30dB
Ra tr = Rw + Ctr Ex : Rw=31 et Ctr=-2 soit Ra=29dB
Addition de dB :
2 sèches cheveux de 70dB chacun mis l’un à côté de l’autre
procurera un niveau sonore de : 73dB
On ajoute 3 dB lorsque l’on double la source sonore.
LABEL ACOTHERM
Le label ACOTHERM indique les performances thermiques et acoustiques d’une menuiserie.

AFFAIBLISSEMENTS ACOUSTIQUES DES VITRAGES
LABORATOIRE D’ESSAI ACOUSTIQUE

Les valeurs de Rw sont mesurées en laboratoire :

FICHES – 14-A
S O L E I L
Les rayons du soleil
Quand on parle de « protection solaire », on parle en réalité de « protection au rayonnement
solaire ». En effet, le soleil envoie de l'énergie vers la terre sous forme d'ondes de différentes
qualités (chaleur, lumière, ...). Parmi, ces ondes, on distingue trois grandes familles de rayons
solaires : les ultraviolets (UV), la lumière visible et les infrarouges.
I) LES ULTRAVIOLETS
Les rayons UV accélèrent le vieillissement naturel des objets en altérant progressivement les
surfaces et surtout les couleurs. Parallèlement, les rayons UV agressent la peau et peuvent
provoquer des maladies. L'intérêt d'une protection consiste donc à placer un écran entre le soleil et
l'homme ou le soleil et l'objet. En moyenne, une toile de store de bonne qualité bloque entre 90 et
99% des rayons UV. Pour en savoir plus sur la protection UV des toiles de store
II) LES INFRAROUGES

Invisibles, les infrarouges sont pourtant bien là dès que les premiers rayons du soleil apparaissent.
Les infrarouges chauffent les matières solides et gazeuses et donnent une sensation de chaleur. Si
vous bloquez les infrarouges, vous régulez la chaleur et donc la température d'un lieu, d'un objet ou
d'une personne.
III) LA LUMIERE
La lumière visible est la partie du rayonnement solaire à laquelle nos yeux sont les plus sensibles.
Une intensité lumineuse excessive peut provoquer un éblouissement préjudiciable pour nos yeux.
L'objectif d'une protection solaire consiste donc à diminuer les effets d'éblouissement. En passant à
travers un tissu, la lumière visible influe sur l'ambiance lumineuse d'un lieu. On parle dans ce cas de
coloration de la lumière. Celle-ci peut ensuite avoir un impact sur la perception de l'espace en
termes de dimension, de température, etc.
Reflexion, Absorption, Transmission

Quand les rayons du soleil touchent un objet, ils
sont soit réfléchis, c'est-à-dire qu'ils sont renvoyés
vers un autre objet, soit ils sont absorbés par la
surface de l'objet, soit ils passent à travers. La
somme de ces trois possibilités donne une mesure
égale à 100%.

FICHES – 15-A
ALUMINIUM
1 – Généralités
¾ L’aluminium est-il un matériau naturel ?

)NON, il existe grâce à l’intervention de l’homme.
¾ Comment peut-on obtenir de l’aluminium ?

)L’aluminium se trouve dans la nature mais complètement
oxydé et mélangé à d’autres produits. Il se trouve dans une terre Bauxite
rouge appelée BAUXITE.
¾ Où trouve-t-on de la bauxite ?
)Nous pouvons trouver la bauxite dans l’écorce terrestre. (C’est le métal le plus
abondant)
Il reste des réserves de bauxite en Asie, Afrique, en Amérique du
Sud et en Australie.
¾ Qui a découvert l’aluminium et en quelle année ?

)L’aluminium a été découvert en 1827 par le chimiste allemend
Friedrich Wöhler, même si Humphry Davy, en 1807, supposait l’existence du métal et qu’en 1825 le
danois Hans Christian Oersted avait pu isoler de l’aluminium impur.
¾ Qui a découvert la Bauxite ?

)C’est le français Pierre Berthier qui, en 1821, découvrit une réserve de terre rouge qu’il nomma
BAUXITE.
¾ Comment s’appelle l’aluminium rouillé (oxydé) ?

)L’oxyde d’aluminium s’appel l’ALUMINE (Al2O3)
¾ Y-a-t-il de l’alumine dans la bauxite ?

)Bien sûr que OUI. Alumine
¾ Peut-on fabriquer des profils avec de l’alumine ?

)NON, il nous faut de l’aluminium pur sans l’oxygène.
¾ Sur 100 fenêtres combien sont vendues en aluminium ?

)19% des fenêtres vendues sont en aluminium.

FICHES – 15-B
ALUMINIUM
2 – Le procédé BAYER
C’est le procédé complexe qui permet d’extraire l’alumine

de la bauxite
Le procédé Bayer
3 – L’ELECTROLYSE
C’est un procédé électrolytique qui permet de séparer les atomes d’aluminium et d’oxygène.
Explication :
Les gazs tels que l’oxygène s’accroche naturellement
aux métaux qui lui donnent facilement des électrons ce
qui provoque la rouille. En donnant des électrons à
l’oxygène par le biais de l’électricité (qui est le
déplacement des électrons dans un fil métallique) on
libère les atomes de métal, les atomes d’oxygène se
décrochent.
Livret technique Procédé découvert en 1886 par Paul Héroult en France et Page | 2
Charles Martin Hall aux États-Unis.
FICHES – 15-C
ALUMINIUM
4 – Fabrication des profils
Les profils ne sont pas fabriqués avec de l’aluminium pur qui est aussi souple que du chewing-gum.
Ils sont fabriqués avec un alliage d’aluminium, plus résistant.
1) Extraction de la BAUXITE
2) Extraction de l’alumine par le procéder BAYER
3) Electrolyse de l’alumine
4) Alliage Aluminium-Magnésium-Silicium
5) Sortie de fonderie sous forme de billettes
6) Filage des profils
7) Etirage des profils
8) Traitement de surface des profils
9) Emballage et transport
1 3
4
Al + Mg + Si 6
5
8
Livret technique 9 Page | 3
FICHES – 15-D
ALUMINIUM
5 – Le filage
Les profils en aluminium sont obtenus par filage.
Le filage consiste à pousser une billette ramollie (450°C) au travers d'une filière (matrice) possédant la forme
du profil. En sortie de filière, le profil est étiré afin de le rendre bien droit.
Les presses à filer utilisées ont des puissances allant de 1000 à 5000 tonnes selon la section des profils.
Il faut différencier 2 types de filage :

le filage simple pour les profils pleins
le filage à pont pour les profils tubulaires
Presse à filer Filière
Régleur de filière
Billette
Filière
Profil
Filière pour filage par pont Perspective représentant le filage

FICHES – 15-E
ALUMINIUM
6 – Traitements de surface
Les surfaces sont traitées afin de protéger et de colorer le profil.
L’anodisation = Création d’une fine couche d’alumine sur toute la surface du profil obtenue par
électrolyse. (Moins utilisé aujourd’hui)
Alu brut = Profil non traité (aspect brillant)
Polissage = Profil gris clair, anodisé et très brillant
Bain d’anodisation
Spectrocoloration = coloration électrolytique (formation de cristaux d'alumine)
Laquage = Pulvérisation d’une laque en poudre (polyester) sur la surface des profils.
Les 3 principales phases sont :
Le pré-traitement de surface par immersion,

Le poudrage appliqué sur des profilés en aluminium par un effet électrostatique,
La polymérisation : les poudres se polymérisent et adhèrent à l’aluminium pour former une
couche brillante et imperméable, la laque.
Pour les effets « imitation bois et autres variètès, il existe principalement 2 types de procédés :
1) Le transfert par sublimation = aspect bois ou minéral
Après un premier laquage uniforme, on vient imprimer, comme des décalcomanies, les
veinages.
2) Le double laquage =
Laquage manuel au pistolet

Filage mécanique des grandes barres
FICHES – 15-F
ALUMINIUM
7 – Les alliages
Les billettes qui servent à produire les profils ont l’alliage suivant :Al + Si + Mg
Qui veut dire Aluminium + Silicium + Magnésium (groupe 6)
En menuiserie aluminium nous utilisons essentiellement les alliages

6060 et 6005.
Les alliages du groupe 6 se soudent bien mais peuvent perdre de

leurs caractéristiques après soudage.
Composant de l’alliage 6060
1er chiffre = Le groupe ; 2e chiffre = Les

modifications successives de l’alliage ; 3e et 4 »
chiffre = Numéro d’ordre.
8 – Contact
Voici la liste des produits ne devant pas entrer en contact avec les profils en aluminium :
- Le mortier frais (tâches blanchâtre) 1
- La peinture au plomb 2
- Le châtaigner (la sève laisse des tâches) 3
- L’acétone (sauf sur profils anodisé) 4
- Marqueurs indélébiles 5
- Les métaux au potentiel électrique supérieur à l’aluminium :
1
2 5
4
3
Tous les métaux ont, entre eux, des potentiels différents. Si on met
en contact 2 métaux de nature différente, le plus négatif (anode) se
corrode et le plus positif (cathode) est protégé.
On dit alors qu’un métal est plus électronégatif ou électropositif que l’autre.
La corrosion se manifeste par des petits trous.

FICHES – 15-G
ALUMINIUM
8 – Les caractéristiques
L'aluminium est un métal léger, brillant et ductile.
Son symbole chimique est Al. Son numéro atomique est 13 (= 13 proton et 13 électrons dans le noyau
atomique)
C'est le métal le plus abondant de l'écorce terrestre (8%).
L'aluminium est un très bon conducteur de chaleur et d’électricité. C'est pour cela que les fournisseurs ont
inventé les profils à Rupture Thermique pour empêcher l’air chaud de traverser la menuiserie. Ainsi ils
peuvent faire baisser le coefficient U de la fenêtre en aluminium. Plus le coefficient U est faible, plus la fenêtre
sera isolante au froid.
Il est inaltérable à l’air et à l’eau car en contact de l’oxygène, une fine couche d’alumine se crée sur toute la
surface du profil = il ne rouille plus.
L'aluminium est connu et employé pour sa légèreté :

ª Masse volumique ( ρ rhô ) = 2 700 kg/m3
ª Coefficient de conductivité thermique ( λ lambda) = 230 W/m °C

Il est aussi utilisé en chimie pour sa grande capacité à conduire la chaleur :
mais pas en menuiserie !
ª Une fenêtre en aluminium SF 1,20 x 1,40 munie d'un double vitrage 4-12-4 a
un coefficient Uw de 4,30 w/m² °C et Rw (10-6-4) = 37 dB
ª Une fenêtre en aluminium Rth 1,20 x 1,40 munie d'un double vitrage 4-12-4 a
un coefficient Uw de 2,35 w/m² °C et Rw (10-6-4) = 37 dB
ª Température de fusion : 660°C
ª Température d'ébullition : 2 519°C
ª Coefficient de dilatation linéaire = 2,3.10-5 m/°C (0,023mm/°C)
ª L'aluminium est classé M0 (réaction au feu)

Il est incombustible (cela veut dire qu'il ne peut pas être "mangé" par le feu)
Rappels :
Ductil : Qui peut s’étirer et devenir très fin
Uw : Coef de conductivité thermique d’une fenêtre La dilatation
Rw : Indice d’affaiblissement acoustique d’une fenêtre

FICHES – 15-H
ALUMINIUM
9 – Les assemblages
Les profils en aluminium structurels sont assemblés entre eux par fixation mécanique.
ªÉquerres et embouts à pion (assemblage démontable) fig 1
ªÉquerres à goupiller (très difficilement démontable) frappée ou vissée fig 2
ªÉquerres sertir (démontage impossible) fig 3
Néanmoins, les coupes seront toujours étanchées avec du mastic acrylique fluide pour les menuiseries
extérieures.
Certaines pièces en aluminium sont assemblées par clippage : parcloses, couvre-joint … fig 4
Nous pouvons rencontrer d’autres types d’assemblage :

ªRivetage (avec des rivet en acier inoxydable) fig 5
ªCollage (résine epoxy bi-composant) fig 6
ªCollage (Alu sur verre colle contact néoprène) fig 7
ªSoudure procédé TIG et MIG fig 8
ªVissage (vis en acier inoxydable exclusivement) fig 9
Fig 4
Fig 3
Fig 1 Fig 2
Clips
Fig 5
Fig 6 Fig 7 Fig 8
Fig 9
Les types de soudure possibles sur nos profils :

TIG, MIG, par faisceau d’électrons, par résistance
et par soudage brasage.
Assemblage par équerre
à goupiller frappée

FICHES – 15-I
ALUMINIUM
11– Les ouvrages
Voici des exemples d’ouvrages réalisés en menuiserie aluminium :
Fenêtres Volets battants

Portes Volets roulants Volets coulissants
Garde-corps Porte de garage Brise soleil Véranda
Cloison Oriel /
Marquise/ Bow window
Mur rideau Auvent
Verrière
Kiosque
Sas d’entrée
Vitrinette
Présentoir Portail Balustrade Portillon

FICHES – 16-A
Do
ocument resssource T
TECHNOLOGIE ALU
U-VERRE-PVC
C
PVC
1 - Généralités
Qu
ue veut dire
d PVC
C?
) PVC signifie Po
olyChlorure
e de Vinyle
e (PolyViny
yle Chloride
e en anglaiis)
Qu
ue veut dire
d Poly
ychlorure et viny
yle ?
) Polyy = Plusieurs ; Chloru
ure = à ba ase de chlo
ore ; Vinylee = molécuule de plasttique
C’est un polymèree de la fam
mille des th
hermoplasttiques (il fo
ond à la chaleur)
Qu
ui a déco
ouvert le
e PVC ?
) C'estt un chimisste français Henri Vicctor Regna
ault en 183
35.
Qu
uand a-t--il été co
ommerc
cialisé ?
) C'estt en 1931 qu'il a com
mmencé à être
ê comm
mercialisé.
Le PVC aujjourd'hu
ui est-il beaucou
b up utilisé
é en men
nuiserie
e?
) OUI,, c'est le matériau
m de
e menuiserrie le plus utilisé.
u (65% du marché)
Comment fabrique
f e-t-on du PVC ?
1) De la distilllation du pétrole
p on prélève l'ÉÉthylène (g gaz) et de
l'électrolysse du sel onn prélève le
l Chlore (g gaz).
2) On mélang ge ces 2 gaazs pour obtenir le ch hlorure de vinyle (gaz)
(57% de chlore
c et 433% d'éthyllène)
3) On le polyymérise pou ur avoir duu polychlorure de viny yle (PVC
pâteux)
4) On y ajoutte des add ditifs en graain (stabilissants, colorants...) affin
d'obtenir le e COMPOU UND (plus résistant
r q le PVC pur) qui se
que ervira
à fabriquer les profilss.
5) Chauffé à 200°C il de evient unee patte qui est amené ée grâce à une
6) vis
v sans fin n vers la filière d'où sortent
s les profils forrmés : c'estt
l'Extrusion
7) Refroidisse ement et stockage de es barres.
Qu
ui dessinent les formes
f d proffils en PV
des VC ?
) Ce sont
s les ing
génieurs-de
essinateurss (concepteurs) qui dessinent
d
la form
me des proffils.
Qu
uels sontt les fournisseurrs principaux de
e profils PVC ?
) Il y a SCHÜCO
O, REHAU, PLASTIVALL, ALUPLAS
ST, DECEU
UNINCK …
De
epuis qua
and utiliise-t-on le PVC en
e menu
uiserie en
e Franc
ce ?
) C’estt en 1970 que les pre
emières fe
enêtres en PVC ont ap
pparut.

FICHES – 16-B
PVC
2 - Extrusion
Compound Vis sans fin Filière Profil
Chauffé à 200°C
L'extrusion est un procédé de fabrication (thermo)mécanique par lequel un matériau compressé

est contraint de traverser une filière ayant la section de la pièce à obtenir. On forme en continu un
produit long (tube, tuyau, profilé, fibre textile) et plat (plaque, feuille, film). Les cadences de
production sont élevées.
PVC
3 - Polymérisation
La polymérisation désigne la réaction chimique, ou le procédé, permettant la synthèse de
polymères à partir de molécules réactives réalisée dans un autoclave.
Un autoclave est un récipient à parois épaisses et à

fermeture hermétique conçu pour réaliser sous pression (de
quelques bars) soit une réaction industrielle.
Le chlorure de vinyle (gaz) est placé dans l’autoclave, mis sous

pression et à température, mélangé à des produits tels que
des peroxydes. Le résultat est des petits granulés blancs de
PVC pur.

FICHES – 16-C
Do
ocument resssource T
TECHNOLOGIE ALU
U-VERRE-PVC
C
PVC
4 - Traitements de surface
Que
el est la couleur
c du PVC ?
)A la base,
b avannt d’être poolymérisé, le chlorure
e de vinyle est un gazz incolore.
Ensuite
e, pour dess raisons pratiques, le
e Compoun nd est livré
é en petits grains blancs aux
gammisstes.
Que
els sont les princ
cipaux traiteme
ents de surface
s d profils en PV
des VC ?
)La co oloration daans la massse. La tein
nte dans la a masse est obtenue par l'ajoutt de pigments
dans laa matière lo
ors de la fa
abrication des
d profilé és. (1)
)Le laquage. Comme pourr l’aluminium, pulvérissation d’un ne peinturee spéciale sur
s châssiss déjà
soudé. Toutes less couleurs RAL sont disponibles
d s. (2)
)Le plaxage. Colllage therm mique d’un revêtement plastiqu ue de la couleur du bois ou autrres.
(3)
)Le ca apotage. Clippage ou u collage d’’un profil la
aqué en alu uminium sur le profil PVC. (4)
)La co oextrusion.. Consiste, lors de l'extrusion du u profilé PVVC, à dépooser simulttanément une
u
couche e de Polymé éthylmétaccrylate (PMMMA) sur la a face extéérieure. (5))
)La bi-colorationn. Il faut im
maginer un n profil plaxxé ou laquéé côté extéérieur et bllanc côté
intérieu
ur ou inverrsement.
1
3
5
2
4
FICHES – 16-D
PVC
5 - Caractéristiques
Quelle est la masse volumique du PVC ?
) Le PVC pèse ρ = 1 600 kg/m3 ρ=rhô
50
Exercice : Calculer la masse de la barre suivante : M = V x ρ ep = 2mm
Résultat : 1.88 kg 50mm
Le PVC est-il un bon isolant thermique ?

) Oui, le PVC ne laisse que très peu de chaleur le traverser : λ = 0,17 W/m°C
*Quelques données
PVC ALUMINIUM ACIER VERRE BETON
λ=0,17 W/m° λ=230 W/m° λ=52 W/m°C λ=1 W/m°C λ=1,75 W/m°
λ = coefficient de conductivité thermique
Le PVC est-il un bon isolant acoustique ?

) Le matériau de menuiserie n’influence quasiment pas l’affaiblissement acoustique. Seul le
vitrage et la qualité de la pose influent.
Le PVC se dilate-t-il beaucoup ?

) Sous l’effet de la chaleur le PVC va se dilater (allongement) Il se dilate plus que
l’aluminium. Son coefficient de dilatation linéaire est : d = 6.10-5m/°C
*Quelques données
PVC ALUMINIUM ACIER VERRE BETON
-5 - - -6
6.10 m/°C 2,3.10 1,2.10 9.10 m/°C 1,4.10-
Exercice : Calculer la longueur d’un morceau d’1m de long si la température ambiante est de
0°C et à 20°C :
Résultat : 20 x 0,06mm = 1,2mm → 1000 + 1,2 = 1001,2mm
Quelle est sa température de fusion ?

) Le PVC fond à 250°C ; c’est la température du thermo-soudage.
Comment se comporte le PVC face au feu ?

) Le PVC fond à 250°C. Le PVC est classé M1 ou M2 ce qui signifie qu’il est difficilement
inflammable. Cependant, lors d’un incendie, il va fondre et dégager une fumée « toxique »
qui pique les yeux. (Auto-extinguible)
*Quelques données (Réaction au feu)

FICHES – 16-E
PVC
6 - Contacts à éviter
Avec quels éléments le PVC est-il en contact ?

) Les vis 1
) Le silicone 2
) Le bois 3 1 4
8
) La bande préformée 4
) Le fond de joint 5
) Compriband 6
) Les produits de nettoyage 7
) Les cales fourchettes 8 6
) L’aluminium 9 5
) Joints EPDM 10 7
2
3
9
10
Avec quels produits le PVC ne doit pas entrer en contact ?
) Tous les produits à base de chlore (taches indélébiles)
) Les cétones (chlore)
) Les esters (acides) Gonflement
Il faut s’assurer que les produits utilisés pour le nettoyage des profils ne contiennent pas ces
produits.
) Le ciment (mortier)
) Les détergents en poudre
PVC
7 - Recyclage
Le recyclage du PVC a longtemps été un sujet polémique car, lors de l’incinération du PVC rigide, se
dégage du chlorure d’hydrogène qui mélangé à la vapeur d’eau forme de l’acide chlorhydrique. Le
recyclage du PVC a été aussi rendu responsable des pluies acides.
Aujourd’hui, les professionnels du PVC ont crée « PVC Recyclage » qui pour principal objectif :
Le recyclage en 2010 de 50% de déchets de PVC disponibles et collectables
provenant des profilés de fenêtres, tubes et raccords.

FICHES – 16-F
PVC
8 - Assemblages
Comment assemble-t-on 2 profils en PVC ?
) Nous les assemblons par thermo-soudage (angles 45° et autres) 1)
Comment assemble-t-on un meneau avec une traverse à 90° ?

) Soit par thermo-soudage (angles en pointes) soit par assemblage mécanique 2)
Comment assemble-t-on une bavette sur une traverse en PVC ?

) Il faut clipper la bavette dans la traverse et placer un cordon silicone sur la longueur 3)
Comment assemble-t-on un bouchon sur un profil recueil des eaux ?

) Il faut coller le bouchon sur le profil (colle spéciale fabriquant)
Comment assemble-t-on les renforts dans les profils ?

) Il faut visser (traverser) le profil et le support. 4)
Meneau
1) Thermo-soudage
Traverse 2) Assemblage mécanique
4) Vissage
3) Clippage
Bavette

FICHES – 16-G
PVC
9 - Les ouvrages
Quels ouvrages peut-on fabriquer en PVC ?
Fenêtres Portes Volets roulants
Volet accordéon Jalousies

Volets battants
Garde-corps Cloison pliable
Portail Barrière Portillon
Porte de garage Véranda Mur rideau

FICHES – 16-H
PVC
10 - Plan de pose
Placo-plâtre BA13
Isolation laine de verre
Patte de fixation
Silicone
Fond de joint
Mur
Parclose moulurée
Profil rejet d’eau

Ouvrant
Fond de joint
Silicone
Dormant
Vis de fixation
Bavette
Plaque de plâtre BA13
Appuis de fenêtre
Livret technique Dormant en bois existant Page | 8
LE VERRE
1-GENERALITES
¾ Le verre est-il un matériau naturel ?

)NON, il existe grâce à l’intervention de l’homme. On ne le trouve pas dans la nature.
¾ Est-il fabriqué à partir de matériaux naturels ?

)OUI de manière générale (certains adjuvants sont synthétiques).
¾ Quel est le composant principal du verre ?

)C’est le SABLE.
¾ Qui a découvert le verre et en quelle année ?

)Le verre a été découvert par hasard.
Selon le naturaliste romain Pline l’Ancien (23 - 79 après JC), les premiers hommes à produire du
verre furent des marins égyptiens. Ces derniers voulurent établir leur camp sur une plage près de
Belus en Asie Mineure et ne pouvant trouver de pierres pour constituer leur foyer, utilisèrent des
blocs de soude qu’ils transportaient dans leur navire. Avec la chaleur du feu, le sable et la soude
se transformèrent en pâte de verre. C’était vers –3500 avant JC.
1er utilisation de verre en vitrage = 1er siècle av JC ; 1er vitraux = XI siècle
¾ Quelle est la caractéristique principale du verre ?

)C’est un matériau transparent.
¾ Quelle est la définition du verre ?

)Matière transparente, dure, cassante, fabriquée à partir de silicates (dictionnaire Hachette)
¾ Où trouve-t-on du verre ?
)Le verre est présent dans beaucoup de secteurs industriels notamment dans le bâtiment, les
transports et dans la fabrication d’objets domestiques…

LE VERRE
2-FABRICATION
Que faut-il pour faire du verre ? illustration 1
)Il faut : 71% de sable (silice SiO2), 14% de Soude (Na2O), 10% de chaux (CaO) et les 5%
restant sont des adjuvants tels que l’alumine, l’oxyde de plomb, la magnésie …
Peut-on fabriquer du verre avec du sable de plage ?

)C’est possible mais il est trop gros et trop sale. Le sable utilisé provient des rivières.
Qu’est ce que la soude ?

)La soude est une poudre issue du sodium (Oxyde de sodium : métal naturel)
Qu’est ce que la chaux ?

)La chaux est un oxyde de calcium (métal naturel)
Comment sont fabriqués les plateaux de verre ? illustration 2

)Les plateaux sont fabriqués grâce au procédé appelé FLOAT GLASS.
Ce procédé consiste à faire couler du verre en fusion (pâteux) sur un bain d'étain lui-même
en fusion. Ce procédé de fabrication fut mis au point par Alistair Pilkington en 1952. La
quasi-totalité du verre plat est fabriqué selon ce procédé. Il existe dans le monde 200
installations de float en activité.
Les étapes :
1) Mélange automatisé des matières premières (sable + soude + chaux +
divers)
2) Fusion à 1550°C + affinage du mélange
3) Flottage du verre sur un bain d’étain en fusion
4) Dépôt éventuel d’oxydes métalliques en poudre (couches)+ imprimé +
armé
5) Recuisson du verre (refroidissement lent)
6) Découpe automatique et stockage des plateaux de verre

1-Composition du verre Le verre – les illustrations

Verres de Verres
base transformés
Flottage du verre sur un bain d’étain
Fusion à 1550°C + affinage du mélange
Mélange automatisé des matières premières

Dépôt éventuel d’oxydes métalliques
Découpe automatique et stockage des plateaux
Recuisson du verre
2-Le float glass
1) Stockées dans des silos 2) Introduites dans le four, 3) A la sortie du four, le 4) Les couches d'oxydes 5) À la sortie du bain 6) Après recuisson, le
séparés, les matières les matières premières verre fondu est déversé sur métalliques sont d'étain, un ruban continu ruban de verre est inspecté
premières (principalement sont alors fondues à une un bain d'étain liquide où de verre s'est formé, par laser optique et
déposées sur le ruban
le sable, la soude, le température de 1.550 ° C la feuille de verre se forme qu'entraîne un convoyeur à automatiquement découpé
de verre chaud. Les
calcaire et la dolomie) sont sous l'effet des flammes de par "flottage". D'une rouleaux dans le tunnel de en feuilles de grandes
chacune pesées avant puissants brûleurs au fuel extrémité à l'autre de ce produits de réaction recuisson. Le verre y subit dimensions (6x3,21m).
d'être mélangées, puis et/ou au gaz. Au cours de bain, la température du sont aspirés par des un refroidissement
déversées, avec le groisil sa fusion, le mélange verre et de l'étain se hottes et envoyés dans progressif et contrôlé afin Sans intervention humaine,
(déchets de verres vitrifiable s'écoule réduira progressivement des équipements d'assurer sa planéité ces
concassés), dans la trémie lentement dans le four où d'épuration. Les parfaite et d'éviter toute
d'enfournement. il sera progressivement de 1.100 ° C à 600 ° C. De contrainte mécanique dans feuilles sont ensuite
rouleaux d’impression
affiné. chaque côté, des "top sa masse qui l'expose à des réparties par
sont actionnés (ou pas)
Ces opérations sont rollers" risques de casse. Il en
entièrement automatisées. L'affinage consiste à à la sortie et l’armature ressort à température commandes selon le
éliminer les bulles de gaz étirent mécaniquement le métallique y est ambiante et prêt à la niveau de
prisonnières du verre verre pour lui conférer incorporée (ou pas) découpe.
fondu en le maintenant l'épaisseur et la largeur qualité requis par les
plusieurs heures à haute voulues. clients avant
température.
d'être disposées par des
empileuses sur les
chevalets. Prêtes pour
l'expédition…
Imprimé Armé A couche Trempé Emaillé Feuilleté Double vitrage
3) Les produits verriers

LE VERRE
3-TYPES de VERRE
Quels sont les produits verriers que vous connaissez ?
)la glace claire, armée, verre imprimé, feuilleté, miroir et double vitrage
Sortent-ils tous de l’usine de FLOAT ?

)NON, seuls les verres de base en sortent.
Quels sont les verres de base ? Illustrations 3

)La glace claire (et teinté dans la masse dit « fumé »), verre imprimé, armé, à couche (dont le
miroir et anti-reflet). Ils sortent du float.
Comment appelle-t-on les autres produits verriers ? Illustrations 3

)Ce sont les verres transformés : Double vitrage, triple vitrage, feuilleté et multi-feuilleté, trempé,
émaillé (trempée), pare-flamme et coupe-feu le verre dépoli.
Comment faire pour les reconnaître ?

Glace claire F transparente, chant vert clair (2-3-4-5-6-8-10-12-15-19 ep
Verres de base
commerciale)
Verre armé F grillage métallique incorporé
Verre imprimé F Une face granuleuse
Glace à couche F aspect « miroir » +/- prononcé, chant vert
Glace/Verre fumé F verre coloré, chant coloré transparent ou translucide
Double vitrage F intercalaire métallique visible (sauf warm edge = intercalaire

Verres transformés
plastique)
Verre feuilleté F chant feuilleté, son sourd au tapotement
Glace trempée F transparente, un peu plus sombre, chants arrondis et vert foncé
Glace émaillée F Opaque et colorée (peinte)
Coupe-feu F = verre feuilleté + double vitrage coupe feu
Verre dépoli F translucide, une face blanchâtre
Qu’est ce que le verre feuilleté ?

)Il est composé de 2 ou plusieurs feuilles de verre collées par 1 ou 2 films de PVB (butyral de
polyvinyle). Le 33-1 = 2 feuilles de verre de 3mm d’épaisseur + 1 feuille de PVB (0,38mm)
Exercice : Que veut dire 44-2 ?

Réponse : Verre feuilleté composé de glace de 4mm et de 2 feuilles de PVB
Verre ou glace ?
)La glace a les 2 faces planes, lisses et est monolithique

LE VERRE
4-CARACTERISTIQUES
Le verre est-il lourd ?

)OUI, sa masse volumique est : ρ = 2 500 kg/m3 ρ=rhô symbolise la masse volumique
Exercice : Calculer la masse d’un bi-feuilleté 33-2 lv = 670 ; hv = 892mm

Ep PVB = 0,76mm ρ pvb= 36 kg/m3
Résultat : 8,98 kg
Le verre est-il un bon isolant thermique ?

)NON, la glace claire laisse passer pas mal de chaleur : λ = 1,0 W/m °C
Ug glace claire 6mm = 5,7 W/m² °C
Ug DV 4/16/4 ITR = 1,1 W/m²°C
Comment obtenir un produit verrier efficace contre le froid ?

)Il faut emprisonner de l’air entre 2 feuilles de verre : c’est le double vitrage !
Le verre est-il un bon isolant acoustique ?

)Le son suit la loi de masse : plus un matériau est lourd, plus il isolera du bruit.
OUI le verre isolera du bruit si l’on utilise une bonne épaisseur.
Pour isoler du bruit, un double vitrage aura 2 feuilles de verre d’épaisseur différentes. (ρ= 2500
kg/m3)
Le verre est-il résistant aux effractions ?

)NON, le verre recuit se casse assez facilement. Pour résister, il doit être TREMPE (sécurit) ou
FEUILLETE. Attention, le double vitrage 4/16/4 est composé de 2 glaces recuites donc facilement
cassable
Le verre est-il résistant au feu ?

)NON, il fond à 1500°C mais il est incombustible (M0). La glace claire se casse sous l’effet de la
chaleur. Pour résister au feu il existe des vitrages feuilletés spéciaux ET des doubles vitrages
spéciaux.
Le coef. de dilatation du verre est : 9. 10-6 m/°C (0,000009m soit 0,009mm)
Exercice : Calculer la température de thermoformage du verre sachant qu’elle est égale à 36.66 % de la
température de fusion
Résultat : 1500 x 36,66 / 100 = 550°C

LE VERRE
5-DOUBLES VITRAGES
Avec quels types de verre peut-on fabriquer des doubles vitrages ?

)Tous (sauf verre armé) 1
ext. int.
2
3
Les faces du double vitrage

4
I) LA COMPOSITION
Un double vitrage est un vitrage isolant thermique, composé de 2 feuilles de verre emprisonnant une lame
de gaz.
Un briquet peut nous

indiquer si l’une des glaces
est à couche.
Ici la face 2
II) LES GAZS

L’air est un gaz répandu et efficace utilisé en isolant thermique.
L’argon est un gaz plus lourd que l’air donc plus isolant.
Le Krypton est un gaz encore plus isolant.
Le SF6 (hexafluorure de soufre) l’est aussi.
III) LES INTERCALAIRES

L’intercalaire le plus utilisé est en aluminium percé et contenant des petites billes déshydratantes.
Il existe aussi des intercalaires bitumineux pour des doubles vitrages appelés BIVER.
La nouvelle génération d’intercalaire est fabriquée avec des matériaux composites remplie de déshydratant.
Ils sont appelés « intercalaires warm-edge »
IV) Les doubles vitrages thermiques (ITR = Isolation Thermique Renforcée = FE = Faiblement
émissif)
DV Classique DV ITR DV 4 Saisons

4 16 4
4 16 4 4 16 4
1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
Air Argon Argon

VI) Les doubles vitrages acoustiques
Acoustique classique Feuilleté PVB silence Feuilleté résine
8 16 4 4 16 33-2A 4 16 Phonip 9
1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
Argon
VII) Les doubles vitrages retardateurs d’effraction
Feuilleté classique PVB Feuilleté PVB SP510 (44-6) Feuilleté spécial
4 16 44.2 4 SP510 SP410 44.2

16 16
VIII) Les autres doubles vitrages SP510 = 44-6 SP410 =44-4
Coupe feu Store vénitien Verre imprimé + petits

bois en laiton
55-2 16 4 4 16 4 4 16 4
1 2 3 4 1
Gel
aqueux

LE VERRE
6-LES USINAGES
Le verre peut être découpé, façonné, percé, collé, dépoli ou sablé, sérigraphié, thermoformé,
thermocollé, …
Vitrail
Peinture sur verre
Découpe par jet d’eau

Thermoformage
Sérigraphie + sablage
Bouchardage Thermocollage
Fusing
Gravure
Collage aux UV
Façonneuse

LE VERRE
7-OUVRAGES DIVERS
Il existe
e beaucoup de produ
uits intéresssant fabriq
qués en ve
erre :
Verre opacifiant grâce à un Escalie

er en verre
e: Parre brise inttégral :
interrrupteur (ON
N = on voit à travers,
t (feuilletéé )
OFF, on ne voit plus).
p Verre feeuilleté
avec intercalaire à cristaux.
Plan
ncher en verre
v (verree feuilleté) Ouvrrant sans men
nuiserie : Plafo
ond lumineux :
Les pan
nneaux solaiires
le
e vitrage com
mposé
Le vitrage
v autonettoyant (o
ou feuilleté miixte), Le
L vitrage ch
hauffant
esst constitué
d’un assemblagge entre

ne ou plusieurrs
un
L verre antii-reflet
Le
glaces et une ou
plusieurs plaqu
ues de
i olycarbonate.
po
La
L brique de
e verre

Les film
ms plastiquees à coller
FICHES – 18-A
LA GLACE CLAIRE
Le verre de base
DEF
FINITION : Verrres clairs de
d référencce se prêtant à toutess les transfformationss destinéess aux
sectteurs de la constructiion, de la décoration,
d , de l'autom
mobile, higgh tech…
ASP
PECT : Volu
ume transp
parent à ch
hants vertss foncés.
PLA
ATEAUX : 6000 x 3210m
mm
OPREITES :
PRO ) Débris co
oupants
) Découpe et façonna
age possible
MAS
SSE SURFA
ACIQUE :
TOLLERANCES de FABRIC
CATION :
Ep 25 sur ccommande spéciale

s
NOM
MS COMER
RCIAUX :

FICHES – 18-B
LA GLACE TREMPEE
Le verre SECURIT
DEFINITION : La trempe consiste en un refroidissement brutal par ventilation d’air froid sur
deux faces du produit verrier, qui a été préalablement porté à une température
d’environ 700°C.
Ce traitement crée, dans le verre, des contraintes contrôlées qui améliorent la
plupart de ses qualités physiques : résistance aux contraintes mécaniques
(flexion, chocs) et aux chocs thermiques.
ASPECT : Volume façonné (bords arrondies en général) qui se casse en milles morceaux
non coupants.
PROPREITES : ) 5 à 6 fois plus résistant qu’un produit recuit

) Résistance à un choc thermique de 200°C
) Après la trempe, le verre ne peut en aucun cas être recoupé ou façonné
CARACTERISTIQUES :

FICHES – 18-C
Double vitrage ITR

ITR ou FE
Isolation Thermique Renforcée ou Faiblement émissif
C’est un double vitrage dont la lame de gaz est remplie d’argon

et dont une des faces (3 ou 2) est à couche.
Ce vitrage a un coefficient Ug de 1,1 W /m² °C en 4/16/4

(1,0 s’il est muni d’un intercalaire warm edge)
Il a la particularité de ne pas bloquer l’effet de serre :

Facteur solaire = 0,63 d’où un chauffage gratuit en hiver.
Noms commerciaux :
Double vitrage 4S
Contrôle solaire + ITR
4S = 4 saisons ce qui veut dire qu’il est efficace aussi bien en
hiver qu’en été.
C’est un double vitrage dont la lame de gaz est remplie d’argon

et dont la face 2 est à couche.
Ce vitrage a un coefficient Ug de 1,1 W /m² °C en 4/16/4

(1,0 s’il est muni d’un intercalaire warm edge)
Il stop une grande partie des rayons IR (infr-rouge) responsables

de l’effet de serre :
Facteur Solaire = 0,42

FICHES – 18-D
Epaisseur VITRAGE
Prise de volume
DOUBLES VITRAGES
Pour calculer l’épaisseur d’un double vitrage il faut additionner les
épaisseurs de sa composition :
Ex : 4/16/4 = 4+16+4 = 24mm
VITRAGE FEUILLETES
Le 33-1 est composé de 2 feuilles de 3mm et d’une feuille de Butyral de polyvinyle (PVB) de
0,38mm.
Le 44-4 est composé de 2 feuilles de 4mm et de 4 feuilles de PVB.
REGLE : 2 feuilles de PVB = 1mm, 1 feuille de PVB = 0mm
Ex : 44-2 = 4+4+1 = 9mm Ex : 55-3 = 5+5+1=11mm
DOUBLE VITRAGE FEUILLETE

Mêmes règles que précédemment :
Ex : 4/12/44-2 = 4+12+9 = 25mm
Epaisseur cumulée
On parle d’épaisseur cumulée lorsque l’on veut calculer la masse d’un vitrage ou d’une menuiserie.
Epaisseur cumulée = Epaisseur des verres (sans lame d’aire ni PVB)

Ex : 4/16/4 = 8mm
Relevé des épaisseurs

Il est possible de relever des épaisseurs de vitrage (simple ou double) posés en châssis sans
démonter la menuiserie avec un pacomètre :

FICHES - 20-A
Document ressource TECHNOLOGIE ALU - VERRE - PVC
L’Acier
Elaboration de l’acier
Au commencement était le fer...
Le fer est l'un des métaux les plus abondants de la croûte terrestre. On le trouve un peu
partout, combiné à de nombreux autres éléments, sous forme de minerai. En Europe, la
fabrication du fer remonte à 1 700 avant J.C. Depuis les Hittites jusqu'à la fin du Moyen
Age, l'élaboration du fer resta la même : on chauffait ensemble des couches
alternées de minerai et de bois (ou de charbon de bois) jusqu'à obtenir une
masse de métal pâteuse qu'il fallait ensuite marteler à chaud pour la débarrasser
de ses impuretés - et obtenir ainsi du fer brut, prêt à être forgé. La forge était installée
à quelques pas du foyer où s'élaborait le métal. D'abord simple trou conique dans le sol,
le foyer se transforma en un four, le "bas-fourneau", perfectionné petit à petit : de l'ordre
de quelques kilos à l'origine, les quantité obtenues pouvaient atteindre 50 à 60 kilos au
Moyen Age. On fabriqua aussi dès le début, de petites quantité d'acier, à savoir du fer
enrichi en carbone. Un matériau qui se révéla à la fois plus dur et plus résistant.
Puis vint la fonte...

Au XVème siècle, la génération des premiers "hauts fourneaux" de 4 à 6
mètres de haut propagea une découverte fortuite mais majeure : un métal
ferreux à l'état liquide, la fonte, qui se prêtait à la fabrication de toutes
sortes d'objets (marmites, boulets de canons, chenets, tuyau). La fonte
permettait également de produire du fer en abondance, grâce à l'affinage :
le lingot de fonte était chauffé et soumis à de l'air soufflé, ce qui provoquait
la combustion du carbone contenu dans la fonte et un écoulement du fer
goutte à goutte, formant une masse pâteuse de fer brut.
...Et enfin l'acier

En 1786, Berthollet, Monge et Vandermonde, trois savants
français, établirent la définition exacte du trio Fer-Fonte-Acier
et le rôle du carbone dans l'élaboration et les caractéristiques
de ces trois matériaux*.
Toutefois, il fallut attendre les grandes inventions du XIXème
siècle (les fours Bessemer, Thomas et Martin) pour que
l'acier, jusqu'alors fabriqué en faible quantité à partir du fer,
connaisse un développement spectaculaire et s'impose
rapidement comme le métal-roi de la révolution industrielle.
Au début du XXème siècle, la production mondiale d'acier atteignit 28 millions de tonnes, soit six
fois plus qu'en 1880. Et à la veille de la première guerre mondiale, elle grimpa à 85 millions de
tonnes.
En quelques décennies, l'acier permit d'équiper puissamment l'industrie et supplanta le fer dans la
plupart de ses applications.
* La teneur en carbone est de moins de 0,10% dans le fer, de 0,10 à 2% dans l'acier et de 2,5 à 6% dans la fonte.
Aujourd'hui, on ne parle plus de fer mais d'aciers "à très bas carbone".
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FICHES - 20-A
L'acier, métal pluriel...

L'acier, c'est du fer additionné de carbone, depuis un taux proche de 0%,
correspondant à des traces infimes, jusqu'à 2%. Le dosage en carbone
influe sur les caractéristiques du métal.
On distingue 2 grandes familles d'acier : les aciers alliés et les aciers non-
alliés Il y a alliage lorsque les éléments chimiques autres que le carbone
sont additionnés au fer selon un dosage minimal variable pour chacun
d'eux.
Par exemple : 0,50% pour le silicium, 0,08% pour le molybdène, 10,5%
pour le chrome. Ainsi un alliage à 17% de chrome + 8% de Nickel est un
acier inoxydable.
C'est pourquoi il n'y a pas un acier mais des aciers.
On dénombre aujourd'hui près de 3 000 nuances (compositions chimiques) répertoriées, sans
compter toutes celles créées sur mesure, le tout contribuant à faire de l'acier le matériau le mieux
placé pour relever les défis du futur.
La structure de la Pyramide du Louvre, les boîtes de conserve, les plates-formes pétrolières, les
pots catalytiques, les trombones des employés de bureau, les supports de puces électroniques sont
en acier. Impossible de dresser une liste exhaustive : de l'objet usuel à l'instrument le plus
sophistiqué, du microscopique (pièce de moins d'un gramme dans les micromoteurs de montres
électriques) au gigantesque (cuve de méthanier, capable de loger le volume de l'Arc de Triomphe),
l'acier est à l'origine d'une infinité de produits élaborés par l'industrie humaine.
Dans la construction de ponts ou de bâtiments...

L'acier peut jouer de multiples rôles. Il sert à armer le béton, renforcer les
fondations, transporter l'eau, le gaz et bien d'autres fluides. Il permet
également de former le squelette des bâtiments, qu'ils soient bureau,
école, usine, logement ou salle de sport. Et à les habiller (façades,
toitures). En un mot, c'est l'élément essentiel de l'architecture et de
l'esthétique d'un projet.
Dans le secteur automobile...

Ce secteur constitue le second marché de l'acier, derrière le B.T.P.
Châssis et carrosserie, pièces de moteur, de direction, de transmission,
ligne d'échappement, carcasse de pneu,... : l'acier représente de 55 à 70%
du poids d'une voiture.
Au quotidien : boîtes, pots, bidons...

De nombreux emballages sont fabriqués à partir de feuilles d'acier, revêtues sur
leurs deux faces d'une fine couche d'étain qui les rend inaltérables.
Longtemps appelés "fer blanc" (à cause du blanc de l'étain), les aciers pour
emballage se transforment en boîtes de conserve et de boisson, mais aussi en
spray pour laque, tubes pour rouge à lèvres, pots, boîtes ou bidons de peinture,
graisses, solvants et autres produits demandant un mode de conservation
hermétique.
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FICHES - 20-A
Au coeur de la conservation alimentaire...

L'acier non allié (dit "au carbone") nécessite une protection contre la corrosion :
couche de zinc et peinture pour les carrosseries d'automobile, couche d'étain
et vernis pour les boîtes de conserve ou de boisson.
L'inox, acier allié au nickel et au chrome, peut quant à lui rester nu : il est
inaltérable dans la masse. Plats, casseroles, couverts... : l'inox résiste
indéfiniment à l'eau et aux détergents. Il est parfaitement sain et n'altère ni le
goût ni la couleur des aliments.
Dans la communication...
Les composants électroniques utilisés en informatique ou dans les
télécommunications, ainsi que les éléments fonctionnels du tube des téléviseurs
couleurs sont des pièces délicates, aux exigences particulières : elles sont donc
fabriquées dans des alliages adaptés à chaque cas de figure.
Par exemple : les alliages à très faible dilatation pour supports de circuits intégrés
ou pour composants à bord des satellites.
Dans l'énergie...
Le pétrole, le nucléaire requièrent des infrastructures, des équipements, des
réseaux de fluides très spécifiques. L'acier se révèle un matériau-clé dans cet
univers, qui, comme l'industrie chimique, cumule les défis : milieux très
corrosifs, hautes températures, contraintes mécaniques élevées.
Et dans la santé...
Inaltérable et parfaitement neutre vis à vis des tissus humains, l'inox se fait à volonté
prothèse de hanche, rotule, vis, plaque, bistouri... Jusqu'aux aiguilles qui sont
fabriquées à partir d'une feuille d'inox de 0,15 à 0,45mm d'épaisseur.
...L'acier est partout.

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FICHES - 20-A
Les processus
L'acier liquide est élaboré à partir du minerai (filière fonte) ou à partir de ferrailles (filière électrique).
Ensuite, l'acier liquide est solidifié par moulage dans une machine de coulée continue.
A la sortie, on obtient les DEMI-PRODUITS : des barres de section rectangulaire (brames) ou
carrée (blooms ou billettes), qui sont les ébauches des formes finales.
Enfin, les ébauches sont transformées en PRODUITS FINIS par laminage, dont certains subissent
un traitement thermique. Plus de la moitié des tôles laminées à chaud sont relaminées à froid et
éventuellement revêtues d'une protection anti-corrosion.

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FICHES - 20-A
Filière électrique
La matière première enfournée peut aller du matériau brut (par

exemple des pièces de machine) dûment sélectionné, jusqu’à la
ferraille livrée préparée, triée, broyée, calibrée, avec une teneur
minimale en fer de 92 %.
On fond les ferrailles dans un four électrique.
L’ACIER LIQUIDE obtenu est ensuite soumis aux mêmes

opérations d’affinage et de mise à nuance que dans la filière
fonte.
Les ferrailles proviennent des emballages jetés, des bâtiments,

machines et véhicules démontés, des chutes de fonte ou d’acier
récupérés dans la sidérurgie ou chez ses clients transformateurs.
Chaque nuance d’acier nécessite un choix rigoureux de la

matière première, en fonction notamment des «pollutions» que
peut représenter, pour cette nuance précise, tel métal ou autre
Four électrique : processus.

Un « panier à ferrailles », chargé à l’aide d’un aimant, achemine la matière première jusqu’au four.
La fusion a lieu grâce à des arcs électriques puissants, qui jaillissent entre des électrodes et la
charge à fondre.
On récupère les résidus (laitier).
On obtient de l’acier liquide, qui va être acheminé vers l’installation d’affinage et de mise à nuance.
Usine d'Agglomération
Le minerai de fer est préparé :

broyé et calibré en grains qui s'agglomèrent
(=s'agglutinent) entre eux.
L’aggloméré obtenu est concassé puis chargé dans le
haut fourneau avec du coke.
Le coke est un combustible puissant, résidu solide de
la distillation de la houille (variété de charbon très riche
en carbone).

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FICHES - 20-A
Haut Fourneau
On extrait le fer de son minerai. Minerai et coke solides

sont enfournés par le haut. L'air chaud (1200 °C) insufflé à
la base provoque la combustion du coke (carbone
presque pur). L'oxyde de carbone ainsi formé va "réduire"
les oxydes de fer, c'est-à-dire leur prendre leur oxygène
et, de ce fait, isoler le fer.
La chaleur dégagée par la combustion fait fondre fer et
gangue en une masse liquide où la gangue, de densité
moindre, flotte sur un mélange à base de fer, appelé
"fonte".
Les résidus formés par la gangue fondue (laitiers) sont
exploités par d'autres industries : construction de routes,
cimenterie,...
COKERIE
Le coke est un combustible obtenu par distillation (gazéification des

composants indésirables) de la houille dans le four de la cokerie.
Le coke est du carbone presque pur doté d’une structure poreuse et
résistante à l’écrasement.
En brûlant dans le haut fourneau, le coke apporte la chaleur nécessaire à
la fusion du minerai et les gaz nécessaires à sa réduction.
Convertisseur à l'Oxygène
On y convertit la fonte en acier.

La fonte en fusion est versée sur un lit de ferraille.
On brûle les éléments indésirables (carbone et résidus)
contenus dans la fonte en insufflant de l'oxygène pur.
On récupère les résidus (laitier d'aciérie).
On obtient de l'acier liquide "sauvage", qui est versé
dans une poche. Il est appelé acier sauvage, car, à ce
stade, il est encore imparfait.

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FICHES - 20-A
Station d'Affinage
Affinage (décarburation) et additions chimiques

Les opérations ont lieu dans un récipient sous vide, l'acier étant mis
en rotation entre poche et récipient à l'aide d'un gaz neutre (argon).
On insuffle de l'oxygène pour activer la décarburation et réchauffer
le métal.
Ce procédé permet une grande précision dans l'ajustement de la
composition chimique de l'acier ("mise à nuance").
Coulée Continue
Moulage d'ébauches (demi-produits)

Ici : moulage d'une brame. L'acier en fusion s'écoule en continu
dans un moule sans fond. En traversant ce moule, il commence à se
solidifier au contact des parois refroidies à l'eau.
Le métal moulé descend, guidé par un jeu de rouleaux, et continue
de se refroidir.
Arrivé à la sortie, il est solidifié à coeur. Il est immédiatement coupé
aux longueurs voulues.
Laminoir à Chaud
Des ébauches aux produits finis :

Ici : de la brame à la tôle.
La brame est réchauffée dans un four pour rendre le métal plus
malléable, donc plus facile à étirer et à mettre en forme.
L'ébauche est ensuite amincie par écrasements progressifs entre
les cylindres du laminoir.

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FICHES - 20-A
Les produits sidérurgiques
DEMI-PRODUITS issus de la coulée continue
PRODUITS FINIS issus du laminage*
PRODUITS PLATS PRODUITS LONGS

LAMINES A CHAUD LAMINES A CHAUD
RELAMINES A FROID
* Tous les produits ne sont pas mis en forme par laminage : ils peuvent être forgés, moulés à partir d'acier liquide ou
encore fabriqués à l'aide de poudres d'alliages.

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la normalisation des aciers
FICHES - 20-A
Les aciers
Les aciers ont un pourcentage de carbone variant entre 0,008 % et 1,7 %
Symbolisation des aciers

En fonction du type d’acier utilisé, on utilise des symboles différents pour la désignation :
Symbole Acier Désignation

B Acier à béton Générale
C Acier non allié avec Mn < 1% Générale
E Acier de construction mécanique Générale
H Acier à haute résistance laminé à froid pour emboutissage à Générale
froid
HS Acier rapide Spéciale
HT Acier à haute résistance laminé à froid pour emboutissage à Générale
froid
L Acier pour tube de conduite Générale
M Acier magnétique Spéciale
P Acier pour appareils de pression Générale
R Acier pour ou sous forme de rails Générale
S Acier de construction Générale
T Fer noir, blanc ou chromé à simple réduction de laminage Générale
TH Fer noir, blanc ou chromé à simple réduction de laminage Générale
X Acier allié avec au moins élément de teneur ≥ 5% Spéciale
Y Acier pour béton précontraint Générale
Acier faiblement allié Spéciale
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FICHES - 20-A
Désignation symbolique générale des aciers

Symbole additionnel
Pour les symbole : B, E, P, H, S
Lorsqu’il s’agit d’un acier - F = Forgeage
moulé, - L = Basse température
on indique le symbole G - M = Laminage
- N = Normalisé
- Q = Trempé et revenu
S 185
Symbole acier courant Pour le symbole : C
- C = Aptitude au formage à froid
- D = Aptitude au tréfilage
Symbole : C => % de carbone multiplié par 100 - E = Teneur maximale en soufre
Symbole : B, E, H, L, P, S => Limite élastique minimale en Mpa - G = Autres caractéristiques
Symbole : T => Limite élastique nominale en Mégapascals (Mpa) - R = Fourchette de teneur en soufre
Symbole : TH => Valeur moyenne pour essais Rockwell HR30Tm - S = Pour fabrication de ressort
Symbole : HT, R, Y => Résistance à la traction minimale en Mpa - U = Pour fabrication d’outils
- W = Pour fils d’électrodes
Remarque : Les symboles additionnels sont optionnels et ne sont donnés ici qu’à titre indicatif.
Désignation symbolique des aciers faiblement alliés (sans symbole)
Lorsqu’il s’agit d’un acier

moulé,
on indique le symbole G
18 Cr Mo 4
% de carbone multiplié
par 100 % des éléments d’addition multiplié par
un coéficient si ils sont supérieures à 1%
dans l’ordre décroissant :
Elément d’addition en symbôle - x 4 : Cr, Co, Mn, Ni, Si, W
chimique par ordre décroissant - x 10 : Al, Be, Cu, Mo, Nb, Pb, Ta, Ti, V,
Zr
- x 100 : Ce, N, P, S
Livret technique Page

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FICHES - 20-A
Désignation symbolique des aciers alliés avec au moins un élément de teneur ≥ 5
Lorsqu’il s’agit d’un acier

moulé, on indique le
symbole G
X 6 Cr Ni Mo 17-11
Symbole X % des éléments
d’addition si ils sont
supérieure à 1 % dans
% de carbone multiplié par 100
l’ordre décroissant
Eléments d’addition en symbôle

chimique par ordre décroissant
Symboles chimiques et caractéristiques des éléments

Éléments Symbole Symbole Masse volumique à Température
chimique métallurgique 20°C en kg.dm-3 de fusion (°C)
Aluminium AI A 2,7 660
Antimoine Sb R 6,7 630
Argent Ag - 10,5 960
Bérillium Be Be 1,85 1287
Bismuth Bi Bi 9,78 271
Bore B B 2,35 2200
Cadmium Cd Cd 8,65 321
Chrome Cr C 7,19 1857
Cobalt Co K 8,9 1495
Cuivre Cu U 8,96 1080
Etain Sn E 5,75 - 7,31 232
Fer Fe Fe 7,87 1535
Magnésium Mg G 1,74 649
Manganèse Mn M 7,43 1245
Molybdène Mo D 10,22 2617
Nickel Ni N 8,9 1453
Niobium Nb Nb
Phosphore P P 1,88 44
Plomb Pb Pb 11,35 327
Sélénium Se Se Page 4 / 6
Silicium Si S 2,4 1430
Soufre S F 2,1 113
Tantale Ta Ta 16,69
Titane Ti T 4,54 1660
Tungstène W W 19,3 3410
Vanadium V V 6,11 890
Zinc Zn Z 7,14 420
Zirconium Zr Zr 6,5 1750

FICHES –22-A
LES CLOISONS
DEFINITION
« Mur non porteur séparant un espace »
Mur porteur intérieur s’appel mur de refend.
ASPECT
Exemple de profils
Les formes et aspects visuels sont innombrables puisque l’on peut jouer sur les trames (quadrillage,
horizontale et verticale), les remplissages, les ouvertures …
Une cloison en aluminium est dite « sèche » car elle ne nécessite aucun mortier.
RAPPEL : les cloisons standards rencontrées dans le bâtiment :

Cloisons « sèche » Cloisons « humide »
Installation de rails métalliques, vissage des Scellement de carreaux de plâtre.
plaque de plâtre.

FICHES – 25‐A
MURS RIDEAUX
Définition
Façade menuisée vitrée non porteuse composée de longs
profils et de verre.
Composition
Coupe horizontale
Support
Epine
Remplissage
Traverse
Capot horizontal
Capot vertical
Exception
Le mur rideau sans menuiserie : Le VEA (Verre Extérieur Agrafé)
Les agrafes Le vitrage est percé afin de recevoir les

agrafes.

FICHES – 25‐B
MURS RIDEAUX
APPELLATIONS
Les murs rideaux sont aussi appelés façades rideaux ou façade légère.
Nous pouvons distinguer 3 types de façades :
- La façade rideau
- La façade semi-rideau
- La façade panneau
L’appellation dépend du
mode de pose.
Les types de murs rideaux

Nous distinguerons 3 types de murs rideaux (ou semi-rideau ou panneau) :
- Le mur rideau traditionnel
- Le VEC (Verre extérieur Collé)
- Le VEP (Verre extérieur parclosé)
Aperçu :
TRADITIONNEL VEC VEP

FICHES – 25‐C
Les coupes
Le VEP en coupe (avec ouvrants)
Coupe Verticale Coupe Horizontale
Le VEC en coupe
Le mur rideau traditionnel en coupe


FICHES – 25‐D
Les variantes Traditionnelles
Le mur rideau traditionnel à trame horizontale
Le mur rideau traditionnel à trame verticale


FICHES – 25‐E
Eclaté de principe d’une MR traditionnel « aspect grille »
Assemblage Epine-Traverse Intégration d’un châssis à l’italienne

FICHES – 25‐F
MUR RIDEAU
ETANCHEITE/LIAISONS
Les remplissage en MR
Comme leur nom l'indique, les façades respirantes reposent sur un système respirant. « Les
MUR RIDEAU
Façades « réspirante »
Comme leur nom l'indique, les façades respirantes reposent sur un système respirant. « Les
éléments de façade respirante comportent une lame d'air plutôt mince (400 mm) entre deux
vitrages, dont l'un est isolant », explique AGC. Le principe consiste à mettre en communication, par
l'intermédiaire d'un dispositif de respiration, la lame d'air comprise entre les deux vitrages et
l'atmosphère extérieure. Autrement dit, la lame d'air permet de maintenir un coussin d'air entre
deux vitrages, sans toutefois les déformer par les variations atmosphériques. Ainsi, ce dispositif est
généralement constitué par un profilé de menuiserie encadrant la lame d'air dans lequel est
aménagé un ou plusieurs orifices.
Façades « double peaux »

Elles ont pour caractéristique de présenter, en plus de l'enveloppe proprement dite (façade), une
seconde enveloppe vitrée placée à une certaine distance pouvant aller de quelques centimètres à
plusieurs mètres. « Elles sont constituées de deux façades indépendantes et séparées par un large
espace », précise AGC


FICHES – 26-A
LES VERANDAS
Définition
Galerie généralement vitrée établie sur la façade d'une maison.
Pièce vitrée attenant à une maison.
Composition
Chevron de rive
Panne faîtière
Vitrage de toiture
Chéneau
ou panne sablière
Poteau d’angle
Châssis inséré
Exemple de composant

FICHES – 26-B
LES VERANDAS
RECONNAISSANCE VISUELLE

FICHES – 26-C
LES VERANDAS
Vitrage en toiture
DOUBLE VITRAGE :
Le double vitrage intégrera obligatoirement une face
feuilletée placé à l’intérieur.
Possibilité : vitrage à contrôle solaire pour éviter
l’effet de serre.
POLYCARBONATE ALVEOLAIRE
Plaques translucides, colorées ou non et très résistante à la casse mais produisant du bruit d’impacte des
goutes de pluie.
PANNEAU OPAQUE Ame en polystyrène expansé extrudé entre deux tôles en aluminium laqué
Isotoit
Thermotop
Les plaques de polycarbonate Micro-Billes
fabriquées sur mesure sont remplies d’une
manière partielle et sélective de microbilles de
polystyrène expansé.
Elles vous apporteront la solution idéale en
matière de luminosité et de réflexion
thermique.
60% du rayonnement infrarouge est réfléchi.
Lumière diffuse sans éblouissement
Jusqu’à 25°C de moins en été
2 épaisseurs : 16 ou 32mm
6 variantes esthétiques de remplissage sélectif
Polycarbonate à micro-billes Excellente isolation en hiver
Coefficient thermique U inférieur à 2

FICHES – 29-A
LES POIGNEES
DEFINITION
« Elément ergonomique permettant l’ouverture des menuiseries »
ASPECT
La béquille de porte Le pommeau de porte Le bouton de porte
Poignée Poignée de tirage Poignée contre Poignée droite

à encastrer angulaire coudée sur plots
Relever la hauteur d’allège est primordiale car nous pouvons ajuster

la hauteur de la poignée en fonction du client. Le bâton de
Marechal
Loqueteau pour
soufflet Poignée entrebâilleur
Ferme imposte à
manivelle
FICHES – 29-B
LA SECURITE
Rotation impossible La poignée SECUSTIK La poignée de porte à code

(si vitrage cassé) Anti-rotation au pied de biche
Les coquilles
Coquille simple Coquille double Coquille fixe
Poignée
centrée
OPTION Poignée centrée :
Poignée non centrée

FICHES – 31-A
LES PORTAILS
Définition
Grande porte permettant l'entrée dans un édifice, un jardin, un parc etc.
Composition
Exemples de profils
Il existe 2 familles de portail :

- Les portails battant (1 ou 2 vantaux) motorisation possible Fig 1
- Les portails coulissants (1 ou 2 vantaux) motorisation possible Fig 2
Fig 2
Fig

FICHES – 31-B
LES PORTAILS
Les formes
???????? Chapeau de gendarme
???????? ???????? ????????
????????
????????
????????

FICHES – 32-A
S T O R E S
Définition
« Rideau qui se lève et se baisse devant ou derrière une fenêtre »
Distinction
Store intérieur Store intégré Store extérieur
I) STORES INTERIEURS
Il existe plusieurs sortes de stores intérieurs :
ªStores vénitiens (1) Alu, bois, PVC
ªStores à bandes verticales (2) dit Californien
ªStore à enrouleur tissu ou bois (3)
ªStore bateau (4) 2
1
ªStore plissé (5)
ªStore japonais (6) coulissant
ªStore vélum (7) toiture de véranda
3 4
6
5
RÔLES :
Ils participent à l’occultation, la décoration et peuvent 7
atténuer l’effet de serre.
AVANTAGES :
• Systèmes amovibles pouvant laisser passer 100% de la lumière une fois repliés
• Facilité de pose

FICHES – 32-A
II) STORES INTEGRES
Store vénitien ou à enrouleur « intégré » dans :
• la lame d’aire d’un double vitrage (1)
• entre le vitrage et le survitrage (2)
Ils peuvent être électriques.
AVANTAGES 1
• pas d’entretien 2
III) STORES EXTERIEURS

Un store extérieur à pour fonction de protéger l’habitation des rayons du soleil et ainsi réduire l’effet
de serre.
Il existe plusieurs sortes de store extérieurs :

ªLes stores banne (1)
Les stores banne de véranda (1’)
ªLes stores vénitiens (2)
ªLes stores en toile à enrouleur (3)
ªLes stores à l’italienne ou bannette (4)
ªLes stores corbeille ou capote (5)
ªLes stores DAIS (6)
1
2
1’
6
5
FICHES - 33-A
Brise soleil
Un brise-soleil est un élément d’architecture servant de pare soleil. Il est
notamment utilisé dans les approches HQE (Haute Qualité Environnementale)
pour contrôler l’impact du soleil.
Le pare-soleil est le plus souvent ajouré.

Il est généralement constitué en bois,
métal, aluminium, etc...
Il peut être fixe, orientable ou amovible.
Il permet de protéger tout ou partie

d’une façade, d’un sol (rue, cour intérieure, terrasse...) de l’exposition
solaire pour éviter la surchauffe ou l’éblouissement.
Un positionnement judicieux permet de contrôler les apports solaires

(chaleur, lumière, rayonnement ultra-violet) selon l’heure ou la saison.
L’importance saisonnière joue d’autant mieux qu’on est près du cercle
polaire où les variations de hauteur de soleil par rapport à l’horizon
sont les plus importantes.
En été, le soleil peut être caché, et en hiver il peut pénétrer jusqu’au
fond d’une pièce pour mieux l’éclairer et la chauffer.
Certains pare-soleil sont couverts de cellules photovoltaïques
Des structures de type plateaux, tonnelle ou pergola supportant des plantes grimpantes caducifoliées (perdant
leurs feuilles en hiver) peuvent aussi jouer le rôle de pare-soleil, avec l’avantage d’entretenir un microclimat
plus tempéré en été, par leur évapotranspiration.
Elles offrent des fonctions aménitaires et de support de biodiversité supplémentaires (offre en pollen et nectar,
support de nids d’oiseaux), voire de production de fruits (kiwis, fraisiers grimpants, vigne...) , mais demandent
en revanche plus d’entretien.

FICHES – 35-A
CHÂSSIS de TOIT
Définition
Châssis menuisé situé sur une toiture.
VELUX est une marque déposée. Il convient de les nommer « châssis de toit »
Fonctions
Les châssis de toit sont utilisés pour :
- l´éclairement
- la ventilation d’un comble
- l´accès au toit
Les formes
Le plus courant est le châssis de toit
à projection rectangulaire.
A projection Le basculant
Verrière d’angle Fenêtre balcon
Quelques réalisations

FICHES – 35-B
CHÂSSIS de TOIT
Les lucarnes

FICHES – 36-A
V I S S E R I E
Les types de vis
Technologie de la vis
A= ???????????? D= Le diamètre
B=Le filetage ou C= La longueur
filet
APPELATION :
Une vis est nommée par son diamètre puis sa longueur
Exemple : 4x40
LE BOULON : c’est l’ensemble Vis + Ecrou

Ecrou Ecrou à oreille
VIS PVC ou SPTR

Vis SPTR-A pour profils non renforcés
Vis SPTR-B pour profil renforcés

FICHES – 37-A
F I C H E d e D E B I T
Définition
« Tableau donnant tous les renseignements permettant d’effectuer les débits des profils d’une
menuiserie »
I) LES RENSEIGNEMENTS
Il n’existe pas un model de tableau pour les fiches de débit. Par contre, tous auront une base
commune de données obligatoires :
• La référence du profil
• La couleur de la barre Exemple :
• Les longueurs à débiter
• Les quantités à débiter
• Les angles de coupes
Seuls les profils apparaitront

dans une fiche de débit.
II) LES FORMULES DE DEBIT

Chaque gammiste est libre de proposer, ou non, des formules de débit afin de faciliter l’étude de
fabrication. Certains gammistes offrent des plans cotés pour réaliser l’étude.
ªLa base des calculs

En général, les formules de débit partent des cotes du dormant (L et H)
Exemple : débit des parcloses L-69 ou H-128 (mm)
ATTENTION : les formules données par les gammistes sont à utiliser avec les profils
utilisés pour la formule (ref du dormant, de l’ouvrant …) si un des profils change, la
formule ne peut plus être utilisée.
Certain gammistes peuvent avoir comme base de calcul l’ouvrant (l et h), d’autre le clair de vitrage …
III) LE TABLEAU
Nous utiliserons une ligne pour les traverses et une ligne pour les montants. Ne pas inscrire 2
données dans la même ligne.
Nous utiliserons une couleur par référence.
Exemple 3 châssis fixes (L=700 ; H=900) avec pour débit des parcloses L (ou H) - 39
Parcloses droites et simple vitrage. (cotes en mm)

FICHES – 37-A
DESIGNATION REF COULEUR LONG Qté COUPES
Traverses DORM. 8213 BLC 700 6 45°/45°
Montants DORM. 8213 BLC 900 6 45°/45°
Parcloses FIL. 8684 BLC 661 6 90°/90°
Parcloses MONT. 8684 BLC 861 6 90°/90°
IV) LES PLANS de PRINCIPE

Certains gammistes donnent des coupes de menuiseries cotées qui permettent de trouver nous
même les formules de débit :
Exemple : Il faut imaginer le côté droit en miroir.
C’est à nous de trouver les formules de débit :

Ici : ouvrant = CM-(2x19) parclose = CM – 2(19+55) Vitrage = CM – 2(19+55+5)
CM – 38 CM – 148 CM – 158
V) Les changements de profils

L’une des principales difficultés survient lorsque, dans un document ou un plan, on change un profil :
A B
Si nous changeons le profil 8216 par le 8213
Formules de parclose :
L – 63,5 Changement de dormant :
H - 103 1v et fixe = On rajoute 2 fois la différence A’
(A’ = A-B) aux 2 formules de débit (L et H)
Livret technique 2v = pour L, on rajoute 1 fois la différence A’ Page | 2
Pour H, on rajoute 2 fois A’
FICHES – 38-A
M I S E e n B A R R E
Définition
C’esst l’optimisation des tro
onçonnages dans les ba
arres de pro
ofils. Elle pe
ermet de faire des écon
nomies car on
rédu ueurs de chute.
uit les longu
Exemmple : n
nombre de profils de 800mm
8 (45°°/45°) débittés dans un
ne barre de 6000mm (6
6m) avec un
ne
tron
nçonneuse 2 têtes (-5m
mm par passsage d’une lame) résultat
r : 7 profils
2 5
20 800
0 55 8
800 31
10
1 2 3 4 5 6 7
Affra
anchissemen
nt de 20mm 1 x 5mm po
14 our les lamess C
Chute = 310m
mm
Le calcul
c : 6000
0 – ((7x800
0)+20+(14xx5))=310
L’afffranchisse
ement consiste à ne pas
p utiliser le début de barre munii d’un trou ((réalisé pou
ur le
therrmolaquage
e). Pour cela
a nous tronççonnons 20
0mm du déb but de la ba
arre.
METHODES
Pour réaliser un
ne mise en barre il exisste plusieurrs méthodess :
I) LA METHO ODE GRAPH HIQUE

Cettte méthode consiste à dessiner un n profil à un
ne échelle précise
p et de
e dessiner, d
dans ce pro
ofil, les long
gueurs
ébiter (elles aussi à l’écchelle) avecc une valeurr arbitraire pour
à dé p le passsage des lames.
Cett
tte méthodee donne unee valeur app
proximative de la chute
e.
Exem
mple : Barre de 6m
B m, longueurrs à débiter 800mm, afffranchissem ment de 20mmm, -5mm par lame
E
Echelle choisie : 1/30e soit un pro
ofil dessiné de 20cm (6
600/30) ; afffr = 6 centtième de mm
m
Messure relevée
e de la chute
e : 1,1cm (11mm)
( Soit 330mm (11x30
0) ch
hute
II) LE CALCUL L (résultats sous forme

e de tableauu)
IIIa) Calcul simplifié
s : on
o donne unne valeur arrbitraire parr passage de
e lame et on
o applique la
f
formule suivvante :
Untiié : mm

FICHES – 38-A
A = la valeur arbitraire par passage de lame (Ex : 5mm)
IIb) Calcul complexe : Même formule avec A = la valeur réelle d’aluminium enlevée par
passage de lame.
Lame
Vue de face
PROFIL A’
A’
A’ = Ep lame² + Ep lame²
Exemple : Ep lame = 4,2mm A’ = 4,2² + 4,2² A’ = 5,94mm

Coupe 90°/90° : A= Ep d’une lame Coupe 45°/90° : A=Ep d’une lame + A’
IIIc) Les tableaux : Il existe plusieurs forme de tableau pour faire une mise en barre.
Tableau 1

FICHES – 38-A
Tableau 2
Les optimisations
Il existe plusieurs manières d’optimiser un tronçonnage :
- Manière simple : dans une barre on ne place qu’une seule longueur (tableau 2) = Grandes chutes
- Manière complexe : on joue à croiser les longueurs afin de minimiser la longueur de la chute
Les tronçonneuses
Nous n’utiliserons que des tronçonneuses simples et doubles têtes.
Avantage de la simple tête : Nous pouvons économiser une épaisseur de lame :

Inconvénient : Le débit sera plus long à exécuter.
Inconvénient de la double tête : 2 épaisseurs de lame enlevées par pièces tronçonnées

Avantage : Débit rapide

FICHES – 39-A
MISE en PLATEAU
Optimisation
Ce travail va permettre de quantifier le nombre de plateau de verre à commander pour découper
une série de volumes.
Une découpe de verre n’enlève pas de matière, commence et finie des bords du plateau.
Une chute réutilisable est ≥ à 0,5m²
METHODE
1) Dessiner le plateau sur une feuille à l’échelle 1/15e
2) Dessiner les volumes sur une autre feuille à la même échelle
3) Agencer les volumes sur le plateau afin d’en faire rentrer le plus grand nombre et diminuer les
chutes
4) Vérifier si les découpes sont réalisables
5) Calculer les surfaces de chutes (poubelles et réutilisable)
6) Convertir ces surfaces en %
Exemple
Dans un plateau de 2000 x 2000 soit 4m²
¾ Chute totale : 4m² - (4 x (0,4 x 1,2)) =

2,08m²
¾ Chute réutilisable : 2000 x 800 soit 0,8 x 2 =

1,6m²
¾ % réutilisable : 4m² = 100% donc 1,6m² =

40%
¾ Chute poubelle : 1200 x 400 soit 1,2 x 0,4 =

0,48m²
Plan non à l’échelle

TABLEAU

FICHES – 40-A
B O N d e C O M M A N D E
Définition
Un bon de commande est un document recensent tous les renseignements permettant
l’approvisionnement d’un achat. Il doit permettre aussi de faire un lien avec les stocks disponibles.
Les renseignements
Sur un bon de commande doit apparaître :
- La référence des produits commandés
- Leur désignation
- Leur couleur
- La quantité demandée (nbre de barre, nbre de sachet, nbre de rouleau, …)
- Le nom du client ET du fournisseur
- L’adresse de livraison
- La date du jour
TABLEAU de PREPARATION
Ce tableau indique les quantités de pièces nécessaires à la fabrication d’ouvrages pour un chantier
ET le stock disponible à l’atelier.
Nous respecterons un code couleur : Bleu pour les profils, noir pour les joints et vert pour la
quincaillerie.
Le BON de COMMANDE
C’est le tableau récapitulatif des fournitures à commander, stock déduit :

FICHES – 42-A
S
S O
O U
U S
S -- D
D E
E T
T A
A II LL d
d ee P
P R
R II X
X
Définition
Le tableau de sous-détail de prix va nous servir à calculer le prix d’une menuiserie en vu de réaliser
le devis d’une affaire.
En effet, ce tableau va donner en détail le prix de chaque composant (profils, quincaillerie…)
Le tableau
Il se décompose en 3 parties :
- Les profils
- La quincaillerie
- Les remplissages
I) Les Profils (changer de couleur par ligne) Rappel : les joints sont des profils !
Longueur total utilisée Linéaire x PU

(périmètre) en ml
Somme de la
1
colonne
II) La quincaillerie
III) Les remplissages
Le prix est en
Simple, double ou €/m²
triple vitrage
4/16/4 FE par
exemple 3
Les PU seront relevés dans les tarifs gammiste. Les prix sont donnés Hors Taxes (HT)
Le prix HT de la menuiserie = Total 1 + Total 2 + Total 3
Pour connaitre le prix TTC (Toutes Taxes Comprises) = Total HT x 1.196
FICHES – 42-A
Exemples de tableaux : Voici des formes de tableau que vous pouvez utiliser ou rencontrer.
Exemple : Calculer le prix d’un châssis fixe en aluminium L=780mm ; H=945mm

Débit des parcloses : LouH – 39 Débit vitrage LouH – 67 Clips = 5/ml/2L+2H
Remplissage : DV 4/16/4 ITR

FICHES – 43-A
E T U D E d e P R I X
Définition
Calculer le montant d’un devis de menuiserie.
Organisation financière
Le client paye une prestation : changer ou installer ses menuiseries extérieures
Grâce à ce chèque, l’entreprise va devoir

payer une partie de :
- la paye des employés
- le loyer des locaux
- l’essence de la camionnette
- l’EDF
-…
Sur une année, l’entreprise va devoir payer une grosse facture qui inclue toutes ses dépenses. Il
faut donc assez de client pour pouvoir emmagasiner assez d’argent. La différence (Dépense/crédit)
si elle est positive s’appelle « les bénéfices »
Nous allons cloisonner les dépenses :

L’affaire Les frais de l’entreprise
• Coût des matériaux (menuiseries) • Les frais généraux (EDF, photocopie,
• Coût des matériels (machines) comptable, loyer, eau, papier, …)
• Coût de la Main d’Œuvre • Les frais relatifs à tous les chantiers
(aléas, vis, grue, gants, …)
• Bénéfices éventuels
Les bénéfices servent à améliorer les conditions de travails des employés ou à donner des primes.
Il faut que dans le montant du devis, tous ces paramètres soient pris en compte.
Les calculs
Total Matériaux = Coût des menuiseries (fabriquées ou achetées)
Total Matériel = Coût des locations pour le chantier Déboursé
Total MO = Σ (THB x nbre d’employé) x nbre d’heures x nbre de jours)) d’ouvrage (DO)
Frais de chantiers représentent ≈ 8% du DO soit DO x 1,08 (c’est le coût de réalisation CR)

Frais généraux représentes ≈ 20% du CR soit : CR x 1,20 (c’est le coût de revient CRe)
Bénéfices représentent ≈ 5% du CRe soit : CRe x 1.05 (c’est le Prix de vente Hors Taxe PVHT)
Les pourcentages sont laissés au libre arbitre des entreprises.
Pour connaître le prix du devis TTC (toutes taxes comprise) il faut rajouter la TVA (5,5%) soit :
PVHT x 1,055 = PVTTC

FICHES – 43-A
Le tableau
t suiivant aide à calculer le PVTTC

FICHES – 44-A
LE DEVIS
DEFINITION
Un devis est un document contractuel qui lie un client à une entreprise et indique en détail la
prestation à effectuer ainsi que le détail des coûts.
CARACTERISTIQUES
Sur le document « devis » doivent apparaître
obligatoirement plusieurs notions telles que :
ª Nom, adresse, téléphone du client
ª Nom, logo, adresse, téléphone, fax de l’entreprise
ª Le nom de l’auteur du devis
ª N° du devis
ª La date de réalisation du devis
ª La ville
ª L’objet du devis
ª Le détail et coûts des fournitures vendues (HT)
ª Le coût de la main d’œuvre (HT)
ª Le total HT du devis
ª Le coût de la TVA
ª Le montant TTC du devis
ª La durée de validité du devis (1 à 3 mois en général)
ª Les repères de signatures
ª Les pages seront numérotées
Chaque entreprise a sa présentation.

Exemple de devis « listing » :
Autre exemple : forme « tableau »

FICHES – 44-A
CALCULS
Le devis est le document qui sera donné au client. Il ne doit pas y apparaître le montant des frais et
autres bénéfices.
Question : comment passer du document « étude de prix » au document « devis » ?

METHODE :
1) Diviser les matériels par 2 et les répartir aux matériaux et à la main d’œuvre :
A + Mtx = B ; A + MO = C
2) Diviser le montant A par le nombre de menuiserie et l’additionner au prix
d’une menuiserie (=D) (si présentation en tableau). Idem pour le THB de la MO.
3) Déterminer le % d’augmentation en divisant le PVHT par le DO, alors il nous faut augmenter le
nouveau prix d’une menuiserie ou des de 36,08% (selon la présentation)
4) Nous augmenterons ainsi le coût des matériaux et de la MO (augmenté de la moitié des
matériels) de 36,08%
5) La somme correspondra bien au PVHT du document « étude de prix »
EXEMPLE :
Matériaux : 4 OVF = 677€/châssis soit 2 708€ FC=8%, FG=20% et B=5%
Matériel : 700€
MO : 2 356€ (2 poseurs travaillant 3h/châssis THB=98,17€/h)
DO = 5 764€
PVHT = 7843,65€
1) 700/2 = 350 A = 350 B = 2708 + 350 soit 3058 et C = 2356 + 350 soit 2706
2) 350/4 = 87,5 d’où D=677+87,5 soit 764,5 THB = 98,17x2 + (350/12) soit 225,51
3) % = 7843,65/5764 soit 1,3608 donc 36,08%
4) 3058 x 1,3608 = 4 161,33 et 2 707 x 1,3608 = 3 682,32
5) 4161,33 + 3682,32 = 7843,65
Présentation « tableau »

FICHES – 45-A
MASSE
Les masses volumiques
Tous les matériaux ont une masse. Posé sur une balance, un matériau indique sa masse et non son poids.
Masse volumique : ρ (rhô) en kg/m3 Rappel : 1kg = 9,81 Newton (force)
ALU 2 700 PVB 36 Inox 7 850

PVC 1 600 Air 1,204 (20°C) Hêtre 800
Verre 2 500 Argon 1,783 Frêne 840
Béton 2 200 Eau 1 000 Sapin 450
Béton armé 2 500 Acier 7 850 Contreplaqué 500 (okoumé)
Les masses surfaciques

Dans certain document technique nous pouvons lire des données tels que les masses surfaciques en kg/m² ou daN/m².
Conversion Masse volumique en Masse surfacique : MS = ρ x ep du produit
Exemple : un volume de verre d’1m² et d’épaisseur 8mm nous donnera MS = 2500 x 0,008 = 20kg/m²
Calculs de masse
ª Panneaux, plateaux
Méthode 1 Méthode 2 Méthode 3
M(kg) = Volume(m ) x ρ(kg/m )
3 3
M(kg) = S(m²) x 2,5 x Ep(mm) M(kg) = S(m²) x MS(kg/m²)
ª Profils (poussée d’Archimède)

Prendre 1m de profil, le plonger entièrement dans un récipient contenant de l’eau à ras-bord. Récupérer le volume
d’eau débordé. Peser le volume d’eau et en déduire le volume (produit en croix). Le volume d’eau débordé est égal au
volume du profil. Utiliser la méthode 1 pour calculer la masse du profil.
ª Double vitrage
Nous calculerons l’épaisseur de verre cumulée (sans la lame d’air et nous calculerons la masse comme pour un
plateau.
Exemple : 4/16/4 aura une épaisseur cumulée de 4+4 = 8mm.
ª Menuiserie vitrée
Nous considérerons que la menuiserie n’est composée que de son vitrage aux cotes de la menuiserie :
Exemple : 1 OVF 2v L= 870mm et H= 990mm muni d’un 4/16/4
Ep 8mm M = 0,8613 x 2,5 x 8
M = 17,23kg
=
FICHES – 45-B
ANGLES
TRIANGLES
Relations dans un triangle rectangle Relations dans un triangle quelconque
Théorème de PYTHAGORE
c= e² + a² Â=90-Ê
TRIGONOMETRIE (SOH.CAH.TOA)
Sin Â = opposé/Hypothénuse = a/c
Cos Â = adjacent/ Hypothénuse = e/c
Tan Â = opposé/adjacent = a/e
Pour avoir la valeur de l’angle =
tan-1 Â ; sin-1 Â ; cos-1 Â
INCLINAISON de VITRAGE
Dans une structure en aluminium, le vitrage peut être incliné dans sa liaison au châssis (parcloses)
afin de donner un aspect arrondie, courbe sans avoir de profils cintrés.

FICHES – 45-B
La valeur de l’angle â calculé est à

comparer avec les prescriptions max de
fabrication du gammiste.
Ex : â ≤ 2,5°
ANGLES dans un TRAPEZE

Dans une structure en aluminium, le vitrage peut être incliné dans sa liaison au châssis (parcloses).


FICHES – 46-A
LNB HNB
DEFINITION
LNB = Largeur Nominale de Baie Sur plan d’architecte
HNB = Hauteur Nominale de Baie
RELEVER de COTE
LES OUTILS DE MESURE :
Le mètre à ruban La pige (canne télescopique) le télémètre
LA MESURE :
L maxi
Nous relèverons toujours 3 cotes. Nous utiliseront toujours la cote la plus petite pour nos calculs.
RECEPTION
Le terme de « réception » d’une baie ne s’applique qu’en chantier « neuf », là où le maçon a normalement
respecté les plans d’architecte pour monter ses murs.
Si les cotes, niveaux ou aplomb n’ont pas été respectées vous pouvez refuser de poser les menuiseries et
demander au maçon de reprendre sont travail.
Tout commencement de travaux vaut acceptation du travail du gros œuvre.

FICHES – 46-B
LNB HNB NEUF

Appuis de fenêtre
En chantier neuf, nous pouvons rencontrer des baies munies ou non d’appuis de fenêtre.
Il est primordial de relever aussi les cotes environnementales (ep des murs, cotes de l’appuis de fenêtre…)
afin de prévoir les habillages adéquats.
LNB HNB RENO

RENOVATION PARTIELLE
En rénovation partielle nous pouvons rencontrer 2 prises de cotes :
« En fond de feuillure » « En claire de dormant »

Cochonnet Tasseau
HNB
HNB
Fond de
feuillure
Cette prise de cote induit qu’il faille faire sauter le

cochonnet à la scie sabre ou au ciseau à bois.
Dépose totale
Pour la prise de cote, il faut enlever le chant plat en bois
afin de prendre les cotes des fonds de feuillures.
Il faudra aussi prendre les cotes de la feuillure.

FICHES – 46-B
LNB HNB PLAN

Plans d’architectes
Pour passer de LNB à L (cote du dormant) et de HNB à H il faut vérifier :

• Si le mur est isolé = pose en applique
• Si le mur n’est pas isolé = pose en tableau
I) POSE en TABLEAU :
• Fenêtres et PF : L = LNB – 10mm et H = HNB – 10
• Portes : L = LNB – 10 et H = HNB – 5 POSE en TBLEAU
(les montants touchent le sol)
II) POSE en applique : 3 situations

• Pose avec tapées d’isolation (précadre reconstitué) L = LNB H = HNB
• Pose sur précadre (alu ou acier) L = LNB -10 H = HNB – 10
• Pose sur dormant-précadre L = LNB + 2X H = HNB + 2X
Tapée d’isolation Précadre ALU
Dormant-précadre Précadre ALU

FICHES – 47-A
P O S E e n A P P L I Q U E
IDENTIFICATION
¾ Coupe de principe expliquant la pose en applique avec précadre reconstitué (avec

tapée d’isolation)
Mastic élastomère
Calfeutrement
Tapée d’isolation
Patte de fixation
Dormant alu Isolant thermique
Exercice 1 : Surligner la tapée d’isolation en jaune et le couvre joint en bleu.

Exercice 2 : Compléter la coupe de principe
La patte de fixation est fixée sur le dormant et une tapée d’isolation vient fermer la
pose.
Les tapées d’isolation

FICHES – 47-B
¾ Coupe de principe expliquant la pose en applique avec précadre en aluminium

Mur en brique
Appuis de fenêtre
Précadre aluminium
Isolation thermique
Plaque de plâtre
Coupe de principe :
Dormant alu
Bavette
Fond de joint
Appuis de fenêtre
Couvre-joint
récupérateur
Patte de fixation
Isolant thermique
Exercice 3 : Surligner un rose le précadre en aluminium

Exercice 4 : Compléter le plan de pose

FICHES – 47-C
¾ Coupe de principe expliquant la pose en applique avec précadre en acier
Mastic élastomère
Bavette Dormant alu
Appuis de fenêtre
Couvre-joint
Isolant thermique
Cale
Exercice 5 : Compléter la coupe de principe

Exercice 6 : Dessiner la forme du précadre en acier ci-dessous :

FICHES – 47-D
¾ Coupe de principe expliquant la pose en applique avec dormant-précadre en
aluminium
32
Exercice 7 : Surligner le dormant-précadre en rose.

Exercice 8 : Déterminer la formule de débit du dormant précadre à partir de HNB :
Résultat : H = HNB + 64
¾ Coupe de principe expliquant la pose en applique avec profil PVC.
Double vitrage
Dormant-précadre PVC
Patte de fixation Elastomère 1er catégorie sur fond de joint

FICHES – 48-A
M O D E d e P O S E
SCHEMA
POSE de MENUISERIE
Pose en tableau | Pose en applique

Ou en « tunnel »
Murs SANS Murs AVEC
doublage doublage
Extrait du DTU 36-5 :

Distance mini entre la cheville et le bord du mur :
60mm
Exemple : 60mm
Cheville
Mur Laine de verre BA13
Pattes de fixation : Exemple :
Mur
Elastomère 1er
catégorie
sur fond de joint
ou compriband
Profil ALU
POSE en ébrasement : se dit lorsque le tableau latéral

est en biais :
Pose sur précadre ALU

FICHES – 48-B
M A T E R I E L d e P O S E
IDENTIFICATION
¾ Les outils
Niveau à bulle
Les forêts béton Fil à plomb

Main de bois
Perforateur béton
Tourne vis
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
¾ Les produits
Chevilles + vis
Cales fourchette
Mastic et compriband
Papier essui-tout
Produit à vitre
Bande préformée (butyls)
Sac poubelle
Fond de joint

FICHES – 49-A
P o s e e n N E U F
Les REGLES
Les murs porteurs sont isolés grâce à un doublage composé d’un isolant et d’une plaque de plâtre.
Coupe sur montant
Tolérance entre le plan et la réalisation de la baie :
PLANEITE du support :
Avec une règle plate de 2m, l’écart ne
devra pas excéder 10mm

FICHES – 49-A
CHRONOLOGIE
1) Adaptation à la situation
2) Mise en place des pattes de fixation
En respectant le DTU 37-1

FICHES – 49-A
3) Cas particulier : Bloc baie (avec volet roulant intégré)
Cales
latérales
Cales d’assise
Patte de fixation au niveau

des paumelles ATTENTION : pour les coulissants, prévoir des pattes de
fixation sous les roulettes
4) Mise en place de la menuiserie
Espacement de 5mm à respecter

afin de réaliser un calfeutrement
(silicone) élastique.
5) Fixation de la menuiserie
Fixation avec des vis de 6mm de diamètre minimum.
Chevilles adaptées au support (cf tableau SPIT ou FISHER)
La fixation sera au minimum à 60mm du bord du mur (35mm à

partir du rejingôt sur l’appui de fenêtre)

FICHES – 49-A
6) Calfeutrement
Utilisation de fond de joint ou compriband en périphérie du dormant + application à la pompe d’un
élastomère 1er catégorie (silicone) côté extérieur.
Silicone Fond de joint
7) Habillage

FICHES – 49-A
P o s e e n N E U F
Les REGLES
Les murs porteurs sont isolés grâce à un doublage composé d’un isolant et d’une plaque de plâtre.
Tolérance entre le plan et la réalisation de la baie :
PLANEITE du support :
Avec une règle plate de 2m, l’écart ne
devra pas excéder 10mm

FICHES – 49-A
CHRONOLOGIE
1) Adaptation à la situation
2) Mise en place des pattes de fixation
En respectant le DTU 37-1

FICHES – 49-A
3) Cas particulier : Bloc baie (avec volet roulant intégré)
Cales
latérales
Cales d’assise
Patte de fixation au niveau

des paumelles ATTENTION : pour les coulissants, prévoir des pattes de
fixation sous les roulettes
4) Mise en place de la menuiserie
Espacement de 5mm à respecter

afin de réaliser un calfeutrement
(silicone) élastique.
5) Fixation de la menuiserie
Fixation avec des vis de 6mm de diamètre minimum.
Chevilles adaptées au support (cf tableau SPIT ou FISHER)
La fixation sera au minimum à 60mm du bord du mur (35mm à

partir du rejingôt sur l’appui de fenêtre)

FICHES – 49-A
6) Calfeutrement
Utilisation de fond de joint ou compriband en périphérie du dormant + application à la pompe d’un
élastomère 1er catégorie (silicone) côté extérieur.
Silicone Fond de joint
7) Habillage

FICHES – 50-A
R E N O V A T I O N 1
CHRONOLOGIE
Soit la prise de cote se fait de cochonnet

à cochonnet soit du fond de feuillure.
1) Vérifiez d'abord l'aplomb et le 2) Prise de cote (haut, milieu,
niveau du bâti pour la prise bas et droite, milieu, gauche)
des côtes à l'aide d'un niveau
à bulle.
3) Stockage vertical des 4) Traitement éventuel du 5) Dépose des vantaux.

nouvelles menuiseries. dormant existant.
1) Enlever les paumelles. 7) Nettoyage du bâti. 8) Combler les feuillures avec

des tasseaux, ou alors faire
sauter le cochonnet au
ciseau à bois (selon prise de
cote)
10) Réglage du dormant avant

9) Mise en place de la bande fixation. (niveau, aplomb,
verticalité) 11) Vissage avec vis SPTR
préformée sur le pourtour de (réglage possible)
la nouvelle menuiserie
FICHES – 50-A
12) Mise en place du fond de joint 13) Réalisation du cordon de

(si le compriband n’a pas été silicone (côté extérieur) 14) Lissage du silicone
placé avant) propre et bien lissé. (ne pas
obstruer l’emplacement des
habillages)
17) Mise en place des habillages

16) Mise en place des habillages intérieurs (couvre-joint)
15) Découper les habillages extérieurs (bavette, tapées)
extérieurs (bavette, tapées)
Les règles essentielles :

- Boucher le drainage du dormant existant
- Ne jamais percer la traverse basse pour la fixation
18) NETTOYAGE
- Veiller à créer une ventilation du dormant existant

FICHES – 50-A
COUPE

FICHES – 51-A
F I X A T I O N
VIS
Pour les menuiseries ALU nous n’utiliserons QUE des vis en acier inoxydable (sauf pour les pattes de
fixation)
Vis asymétrique
Vis inox empreinte Vis symétrique inox Vis rénovation (réglage) « SPTR »
pozidrive sans cheville « Béton)
Vis de Penture Tirefond
CHEVILLES
Le type de chevilles est à déterminer en fonction de la nature du support (voir tableau FISHER).
Cheville à frapper Cheville métallique

Cheville chimique
« Goujon »
« scellement chimique) Cheville crampon
EMPLACEMENT & QUANTITE

Extrait du DTU 37-1
Traverses Montants
Le fond de feuillure de la traverse basse du dormant ne sera pas percé !

FICHES – 51-A
TABLEAU FISHER
Les chevilles FISHER

FICHES – 52-A
F I X A T I O N P V C
Pose en rénovation
Profil non renforcés Profils renforcés
VIS SPTR-A VIS SPTR-B
FIXATION sur BOIS TENDRE FIXATION de la TRAVERSE BASSE
Pose en Tableau ( o u t u n n e l e t e n
é b r a s e m e n t )
Cheville métallique
Vis béton

FICHES – 52-B
F I X A T I O N P V C
Pose en applique
Sur précadre acier
Pose en applique sur équerre
Pose en applique sur équerre sans cheville

FICHES – 53-A
L A B E L S
Définition
Un label représente un gage de qualité.
- pour les entreprises
- pour les matériaux
I) Pour les entreprises
ISO 9001 : Une entreprise labélisée ISO 9001 implique qu’elle a une démarche qui donne les
exigences organisationnelles requises pour l'existence d'un système de gestion de la qualité.
Qualibat est une association qui a pour mission d’apporter aux donneurs d’ordre et maîtres
d’ouvrage, qu’ils soient privés ou publics, et aux prescripteurs, des éléments d’appréciation sur les activités,
les compétences professionnelles et les capacités des entreprises exerçant une activité dans le domaine de
la construction.
II) Pour les matériaux
Le marquage CE (symbolisé par un logo) est un marquage obligatoire pour tous les produits
soumis à une ou plusieurs directives européennes traitant notamment des questions de sécurité, de santé
publique et de protection des consommateurs.
Le sigle signifie conformité européenne. L'apposition de cette marque indique donc la conformité du produit
aux exigences essentielles de ces directives.
Les produits portant ce symbole peuvent être commercialisés sans restriction dans l'espace économique
européen.
La marque NF est un label officiel français de qualité, délivré par l'Association française de
normalisation (AFNOR), qui atteste de la conformité aux normes françaises.
Elle apporte la preuve indiscutable qu’un produit est conforme à des caractéristiques de sécurité et/ou de
qualité définies dans le référentiel de certification correspondant.
La Certification CSTBat est une certification de produit, destinée à attester de la conformité

des produits à des spécifications techniques avec ou sans avis techniques.
La norme A2P signifie "Assurance prévention protection" et a été créée en 1984. Elle est
délivrée par le CNPP à la suite de tests permettant d'évaluer la résistance des matériels de protection contre
l'intrusion, dans la mesure où ils répondent à des normes de qualité.
FICHES – 53-A
Délivré par le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment), le certificat Acotherm permet
de classer les menuiseries les unes par rapport aux autres, au regard de leurs performances acoustiques et
thermiques.
Le label QUALIMARINE concerne la préparation de surface des profilés en aluminium,

avant laquage, pour les applications en bord de mer.
La préparation de surface consiste à enlever la couche superficielle du profilé afin d'éliminer toutes les
impuretés de surface et de retrouver la composition à cœur du métal. Cela se fait par une double attaque,
alcaline puis acide, pour enlever au minimum 2 g/m² de métal dont au minimum 0,5 g/m² pour chacune des
attaques.
Le label QUALICOAT concerne les produits en aluminium laqués en discontinu et après

formage (on parle aussi de post-laquage ou thermolaquage). Le thermolaquage comprend une préparation
de surface, une conversion chimique (en général chromatation ou phospho-chromatation), l'application de la
laque (en général en poudre polyester) et la cuisson au four. Les laques utilisées font l'objet d'un agrément
préalable de QUALICOAT qui vérifie leurs bonnes caractéristiques de tenue dans le temps. L'épaisseur de la
couche de laque est d'au moins 60 micromètres.
Label « Saflex Inside » Testées et contrôlées par le CNPP, les fenêtres bénéficiant du label «
Saflex Inside » de Solutia Europe résistent aux tentatives d’effractions.
Certification CEKAL Le marquage CEKAL garantit la qualité de fabrication des doubles

vitrages (feuilletés, trempés) et leurs capacités isolantes. La mention AR distingue les vitrages à «
Acoustiques Ren-forcées ». La mention TR « Thermique Renforcée » s’applique aux vitrages ayant un
coefficient K inférieur ou égal à 2 W/m2 K.
Certification NF Fermetures Délivrée par le CSTB mandaté par l’AFNOR, est assortie d’une
classification de performances dénommée VEMCROS. À chaque lettre correspond une définition, elle-même
accompagnée d’un indice croissant de performance allant de 1 à 3.
QUALICERFF Délivrée par l’association CERFF qui demande au CEBTP de tester les produits, cette
attestation garantit la qualité de fabrication et les performances des menuiseries en aluminium et implique
qu’elles bénéficient déjà du label ACOTHERM.

FICHES – 54-A
N O R M E S
DTU
Doc cument Technique
T e Unifié : définit
d les règles de l'art
l concerrnant la mise en œuvvre des
prodduits norm
malisés, doccuments qu
ui spécifiennt la réglem
mentation relatives aaux techniq
ques du
dommaine de la
a constructtion. Exemples : - DTTU 25-41 : Ouvrages en plaque es de parem
ment de
plâttre.
Le DTU
D 36.5 Annule et remplace
r les DTU 36.1,
3 DTU
U 37.1, DT
TU 37.2 ett le Fascic
cule 3521
CSTB
Org
ganisme puublic chargé
é de la cerrtification des
d composants et prrocédés de
e constructtion (marqu
ue
CST
TBat) Le CS
STB gère laa procédurre d’avis te echnique.
AVIS TECHNIQUE
L’Avvis Techniquue est destin
né à fournirr, à tous less participantts à l’acte de
d construire e, une opinion autoriséée sur
les produits,
p prrocédés et équipement
é ts nouveauxx, pour en emploi
e défin
ni. Il indique
e notammen nt dans que
elles
messures le procédé ou pro oduit. Les Avis
A Techniq ques sont de es documen nts d’informmation. Ils ne sont pas
oblig
gatoires et n’ont aucunn caractère réglementa aire particulier.

FICHES - 55-A
A.E.V.
Les normes européennes d’essais et de classification Air - Eau - Vent en application depuis le 1er janvier
2001 tiennent compte des nouvelles exigences du mode de classification européen.
Elles permettent ainsi aux maîtres d’oeuvre et aux maîtres d’ouvrage d’effectuer le choix du classement le
mieux approprié.
Le choix des menuiseries d’un bâtiment s’effectue à partir de trois critères :

➠➠ la zone
➠➠ la situation de la construction dans son environnement
➠➠ la hauteur de la menuiserie par rapport au sol
Définition des cinq zones

Les cinq zones à prendre en compte
sont celles définies dans le modificatif
n° 2 des règles NV 65 (référence
DTU P 06.002).
Ce sont les mêmes zones que dans la
XP ENV 1991-2-4,
Notons que pour chacune des zo-
nes correspond une vitesse de vent de
référence
Pour les départements situés sur
plusieurs zones, le document indique
la répartition par cantons.
La zone 5 correspond à la Guadeloupe, la Martinique, La réunion et Mayotte
La situation de la construction dans son environnement

Quatre situations d’environnement de la construction sont retenues
Constructions à l’intérieur des grands centres urbains

a (zone urbaine où les bâtiments occupent au moins 15 % de la surface et ont une hauteur moyenne
supérieure à 15 m).
b Constructions dans les villes petites et moyennes

ou à la périphérie des grands centres urbains, dans les zones industrielles, dans les zones forestières
c Construction en rase campagne
Construction au bord de lacs ou de plans d’eau pouvant être parcourus par le vent sur une distance d’au
d moins 5 km ou en bord de mer, lorsque la construction étudiée est à une distance du rivage
supérieure à vingt fois la hauteur de cette construction.

FICHES - 55-A
Hauteur de la partie haute de la menuiserie par rapport au sol (H)

Cinq classes de hauteur sont définies
• moins de 6m ;
• entre 6 et 18 m ;
H H
• entre 50 et 100 m ;
Les constructions dont les menuiseries
Z sont située à plus de 100 m du sol devront
faire l’objet d’études spécifiques. Lorsque
la construction est située au bord d’une
≤ 2Z
dénivellation de pente moyenne supérieure à
> 2Z 1 (angle supérieur à 45°), la prise en compte
de la hauteur se fait selon la figure représentée
ci-contre
Choix des classements minimum Air, Eau,Vent
Hauteur en m au-dessus du sol
Zone Situation 50 < H ≤
H≤6 6 < H ≤ 18 18 < H ≤ 28 28 < H ≤ 50
100
a A*2E*4V*A2 A*2E*4V*A2 A*2E*4V*A2 A*2E*4V*A2 A*2E*4V*A2
b A*2E*4V*A2 A*2E*4V*A2 A*2E*4V*A2 A*2E*4V*A2 A*2E*5V*A2
1
c A*2E*4V*A2 A*2E*4V*A2 A*2E*5V*A2 A*2E*5V*A2 A*3E*6V*A3
d A*2E*4V*A2 A*2E*5V*A2 A*2E*5V*A2 A*3E*6V*A3 A*3E*6V*A3
2
3
4
5
• Sur le littoral méditerranéen, hors corse, les fenêtres en situation d des zones 3 et 4 sont considérées
comme en situation c

FICHES - 55-A
Perméabilité à l’air, étanchéité à l’eau et Résistance au vent
Perméabilité à l’air
➠➠ Diminuer les déperditions par des entrées d’air parasites afin de limiter la puissance d’installation du
chauffage.
➠➠ Éviter les courants d’air froid et le déséquilibre du chauffage et de la ventilation
➠➠ Ces exigences sont satisfaites pour les menuiseries de classe de perméabilité minimale à l’air 2 ou 3
déterminée en pression et dépression selon la NF EN 1026 (NF EN12 207).
- Pour les locaux non chauffés, on peut choisir une classe directement inférieure.
- Pour les locaux climatisés, il est recommandé de choisir des fenêtres de classe A*3 minimum.
- Pour les portes extérieures des bâtiments d’habitation concernées par la réglementation thermique, la classe minimale sera A*1.
étanchéité à l’eau
➠➠ En matière d’étanchéité à l’eau, l’étanchéité de la fenêtre sous l’action combinée de la pluie et du vent
constitue l’exigence de base.
➠➠ Le niveau de classement est déterminé par rapport à la pression maximale sous laquelle la menuiserie reste étanche
➠➠ Le mémento définit la notion d’ouvrage «partiellement protégé» de la pluie (méthode B) ou «exposé» à
la pluie (méthode A) au sens de la norme NF EN 1027.
- Indice : A = exposition totale --- Indice : B = exposition partielle

- Pour les fenêtres de toit classe minimale E*8A, Pour les portes extérieures des locaux d’habitation, classe minimale E*2
- Pour les fenêtres partiellement protégées, l’indice B jusqu’à la classe 7 est autorisé
- Pour les fenêtres de classe 8 et au-delà, indice A obligatoire.
Resistance au vent
La résistance au vent impose une exigence de sécurité selon laquelle la fenêtre ne doit pas présenter un
comportement dangereux pour l’utilisation sous la pression de sécurité dénommée P3 dans la norme euro-
péenne NF EN 12.211.
Mais elle impose également une exigence de service évaluée par des pulsations (pression P2) et une exigence
de flèche évaluée sous la pression de déformation (P1).
La FD P 20201 retient deux classes de rigidité :

• classe A : flèche relative inférieure au 1/150 de la portée ;
• classe C : flèche relative inférieure au 1/300 de la portée.
La classe A est l’exigence générale avec une rigidité relative minimale évaluée sous 800 Pa (classe V A2 de la
norme NF EN 12.210) et une flèche absolue ne pouvant dépasser 15 mm sous cette même pression.

FICHES – 56-A
RENFORTS PVC
Présentation
A : Profil dormant 4 chambres, renforcé

B : Profil ouvrant 4 chambres, renforcé
Renfort : Profil en U acier galvanisé (en rouge)
Les renforts sont vissés tous les 300mm.
Tous les profils seront systématiques renforcés

s’ils sont de couleur.
Représentation graphique
Pour voir si les profils seront renforcés nous dessinerons les élévations des 2 châssis (dormant et
ouvrant) avec la symbolisation :
Ici, les 2 montants dormants sont renforcés

DORMANT OUVRANT ainsi que la traverse basse et montant droit de
l’ouvrant.
Les conditions
I) LE DORMANT Renforcement systématique si :
1) Profils libres d’une longueur ≥ 0,60m (entre points de fixation) cf DTU 36-5
2) Traverse basse dans le cas où l’épaisseur du doublage > à 70mm
3) Traverse haute associée à un coffre de volet roulant > 1,20m
4) Support friable (bois ou béton)
5) Meneau d’une longueur > à 1,10m
6) Cas de réalisations d’assemblages mécaniques
FICHES – 56-A
II) L’OUVVRANT
1) Les dimensions de l’o
ouvrant no
ous donnen
nt une solu
ution de renforcemen
nt :
Le lieu de posse nous ind

diquera la pression
p de
e vent à prrendre en compte grrâce à la ca
arte des ve
ents
de la
l réglementation NV V95 :
Re
enforcemen nt systématiique si :
2) Monta ants dont l’eentraxe dess
organ
nes de fixatiion ou de
verrouuillage est > à 0,70m
3) Traveerses intermmédiaires
4) Cas d
de réalisations d’asse
embla
mécaaniques
5) Trave erse haute pour
p
l’utilissation d’un ferme
f porte
e

FICHES – 57-A
I N E R T I E
Définition
L’inertie d’un profil représente sa capacité à ne pas se déformer sous l’effet d’une sollicitation.
Unité : cm4 Symbolisation : I Plus I est grand, moins le profil se déformera.
Chaque profil à son inertie, directement liée à sa géométrie. Plus un profil est gros et épais, plus son inertie sera
grande.
Sollicitations
En mécanique, nous appellerons sollicitations tous les efforts ou pressions exercés sur un profil :
Exemple :
- pression du vent sur une fenêtre Charge surfacique = Pa (Pascal)
- Charge de neige sur une verrière Charge surfacique = Pa (Pascal)
- Poids du vitrage sur une traverse Effort ponctuel = N (Newton)
- …
Déformations
Sous l’effet d’une charge, un profil va se déformer. Nous étudierons essentiellement la FLEXION.
SYMBOLISATIONS :
Le profil :
Les
appuis :
Les efforts :
Ponctuel charge
Le schéma mécanique
C’est la représentation graphique d’une situation permettant l’analyse mécanique d’un profil soumis
à des sollicitations :

FICHES – 57-A
La flexion
Les profils soumis à une charge vont se fléchir.
La flèche est la distance entre la position initiale
et la position fléchie (m)
Symbolisation : Fl Unité : m
Les conditions de flèche

Afin de respecter les prescriptions des gammistes et les normes en vigueur, nous respecterons les
conditions de flèche suivantes :
Châssis et vérandas : Fl ≤ L/200 Murs rideaux : Fl ≤ L/300…..

Flèche max : 4mm
Inerties des profils
EXPLICATIONS :
• Le profil soumis au poids du vitrage

fléchira autour de l’axe xx’.
• La pression du vent fera fléchir le
profil autour de l’axe yy’.
Exemple : nous devons dimensionner, donc trouver la référence d’un profil, dont l’inertie permettra
de ne pas dépasser la flèche de L/200 sous l’effet du vent.
Résultat du calcul : I=13,48cm4 cela signifie que le profil devra avoir au moins une inertie de
13,48cm4.
Choix du profil : Nous pouvons utiliser le profil FF008 car Iyy’ = 14,37cm4 est supérieur
à13,48cm4.
Les situations
I. POIDS du VITRAGE
Le vitrage est posé sur des supports de cale donc nous aurons :
CHÂSSIS FIXE OVF 1v
F=Poids vitrage (kg)
F=Poids (N)
L=Long traverse (cm)
L=Long traverse (m)
d= L/10 (cm)
b= L – L/10 (m)
E = Module d’Young b
E = Module d’Young
0,7MPa (7.105)
7.1010 Pa pour l’ALU
Fl = 0,4 (cm)
Fl = L/200 (m)
I = Inertie (cm4)
I = Inertie (m4)

FICHES – 57-A
II. CHEVRON central de véranda
Situation : 2 appuis
Avec : F = Poids vitrage (daN) L = Longueur du chéneau (m) Fl = Flèche (m)
E = Module d’Young (Pa) I = Inertie du profil (m4)
III. CHARGE de NEIGE

La neige peut se déposer sur le chéneau d’une véranda et appuyer uniformément sur le profil :
Formule
ou
Avec : P= Charge de neige (Pa = N/m²) L= Longueur du chéneau (m) Fl= L/200 (m)
E= 7.1010 Pa (pour l’alu) Q=PxL I = m4 F = Dénominateur flèche
IV. CHARGE de VENT

IIIa) Sur châssis
En ce qui concerne le vent, il faut prendre en compte « l’effet de surface » due au vitrage.
Exemple 1 : le meneau
Le vent va souffler sur le meneau

mais aussi sur les vitrages mitoyens.
Les efforts seront répartis comme suit :
Il faudra calculer l’inertie soumise à l’effet de surface de gauche + l’inertie soumise à celui de droite.
I = I1 + I2
Formule charge trapézoïdale
Avec :
D= hauteur du châssis (m)
a = demi trame (m)
Q = P.S (N)
P=Pression du vent (Pa)
S=Surface du trapèze (m²)
Rappel : Surface du trapèze E = 7.1010 Pa (pour l’ALU)
S = (D – a) x a Fl = D/200
Livret technique I = m4 Page | 3
: Conversion m4 en cm4
x 1.108
FICHES – 57-A
IIIb) Sur mur rideau 1 2
a a
Charge : rectangulaire H= hauteur de l’épine a=largeur de trame
L’épine centrale de mur rideau reprendra les efforts de surface d’une demi-trame gauche + une
demi-trame droite.
Il faudra calculer l’inertie soumise à l’effet de surface de gauche + l’inertie soumise à celui de droite.
I = I1 + I2
FORMULE : Avec :
P = Pression du vent (Pa)
I = Inertie (cm4)
a = trame (cm)
F = dénominateur de la condition
de flèche (300)
L = Hauteur de l’épine (cm)
E = Module d’Young (Pa)
Les calculs
I) HARMINISER LES UNITES
II) Calculer le numérateur (garder en mémoire le résultat sur la calculatrice)
III) Calculer le dénominateur (garder en mémoire le résultat sur la calculatrice)
IV) Calculer numérateur divisé par le dénominateur
Les modules d’YOUNG

C’est le module d’élasticité d’un matériau. Il représente la pression théorique qu’il faut exercer sur
une éprouvette pour doubler sa longueur (en Mpa). (Rappel : MPa = 106 Pa)
ALU PVC VERRE BETON CHENE INOX

70 000 3 000 72 000 30 000 12 000 195 000

FICHES – 57-A
Les méthodes simplifiées

Il est possible de dimensionner (trouver l’inertie d’un profil) en faisant une lecture croisée d’un
tableau. Attention cette méthode ne donne néanmoins qu’une valeur approximative de l’inertie mini
que le profil devra respecter.
Pour les châssis charge trapézoïdale

FICHES – 57-A
IIIb) Sur ensemble menuisé
L’ensemble menuisé est composé de plusieurs meneaux.
Le vent va souffler sur le meneau

mais aussi sur les vitrages mitoyens.
Les efforts seront répartis comme suit :
Nous pouvons voir que le meneau central vertical est soumis à :

• un chargement RECTANGULAIRE (gauche, trame 1)
• un chargement TRAPEZOÏDALE (droite, trame 2)
FORMULES :
RECTANGULAIRE TRAPEZOÏDALE
Avec : Avec :
D= hauteur du châssis (cm) D= hauteur du châssis (m)
a = demi trame (cm) a = demi trame (m)
P=Pression du vent (Pa) Q = P.S (N)
E = 7.105 P=Pression du vent (Pa)
F = Dénominateur de flèche (200) S=Surface du trapèze (m²)
I = cm4 E = 7.1010 Pa (pour l’ALU)
Fl = D/200
I = m4
METHODE SIMPLIFIEE (TABLEAU) Tableau donnés avec P = 500Pa

FICHES – 58-A
PRESSION de
chantier
DEFINITION
Les tableaux nous donnent souvent une valeur arbitraire de la pression de vent Pc (Pa)
Nous allons ici déterminer la pression exacte exercée par le vent.
Nous distinguerons 2 situations :
A) Châssis dont H 2,25m
B) Façades légères de plus de 2,25m de hauteur
SITUATION A
Châssis dont H 2,25m
Lecture d’un tableau en fonction de la zone, de la situation et de la hauteur de pose
LA SITUATION :
a) A l’intérieur des grands centres urbains (zone
urbaine où les bâtiments occupent au moins
15% de la surface et ont une hauteur
moyenne >à 15m)
b) Dans les villes petites et moyennes ou à la
périphérie des grands centres urbains, dans
les zones industrielles et les zones forestières.
c) En rase campagne.
d) En bord de lacs ou plans d’eau pouvant être
parcourus par le vent sur une distance d’au
moins 5km ou en bord de mer, lorsque la
construction étudiée est à une distance du
rivage < à 20 fois la hauteur de cette
construction.
LA ZONE : Nous déduirons la zone 1, 2, 3 ou 4 en fonction

de la situation géographique du bâtiment.
HAUTEUR (H)
On distingue de ce point du vue les fenêtres dont la
partie haute est située à une hauteur H au dessus du sol tel que :

FICHES – 58-A
Le tableau de pression
SITUATION B
Façades légères de plus de 2,25m de hauteur
La formule du calcul de la pression de chantier est :
Résultats en daN/m²
Avec :
h = hauteur la plus élevée de l’élément à étudier (m)
= coefficient de réduction des pressions dynamiques pour la plus grande dimension de la surface
offerte au vent.
ce = Coefficient des actions locales extérieures
ci = Coefficient des actions locales intérieures
Cg = (ce – ci) Combinaison la plus défavorable

FICHES – 58-A

FICHES – 58-B
PRESSION de neige
DEFINITION
Comment déterminer la pression de Neige Qn (Pa) ?

Conformité à la norme NV65 (AFNOR NF P06-002, P06-006)
La norme NV65 a pour rôle de fixer les valeurs de surcharge de neige et vent que les couvertures
(qu'elles soient en matériaux composites ou pour tous autres matériaux) devront supporter.
Afin de simplifier le calcul, nous vous présentons le tableau de charge de neige en regroupant les
régions par zones et on tenant compte des valeurs maximales en termes d'altitude et de charge
accidentelle.
ANCIENNE CARTE
DES VENTS

FICHES – 58-C
CHARGE CUMULEE
VENT + NEIGE
En toiture de véranda, verrière ou mur rideau incliné certain profil seront soumis à la pression de
vent ET à la charge de neige cumulée :
EXEMPLE AVEC NV65 (ancienne version)

VERRIERE L=4,5ml l=1,7ml posée en région 3 sous pression normale avec une pente de 15°.
Vitrage utilisé : 10/15/6
DONN2ES :
*Qv = 750Pa soit 75 kg/m² *Qn = 550kN/m² soit 55 kg/m²
*Qr = 0,016 x 2500 soit 40 kg/m² *qc = 15 *B = 1,7ml *a = 15°
Q = 119,7 kg
UTILISATION D’ABAQUE :
En lecture croisée, nous nous situons bien
sous la courbe de Q=120 donc nous pouvons
utiliser le profil FM160 !
RAPPEL : Qr = ep cumulée du verre x 2500

(Toutes les unités en m)

FICHES – 59-A
EPAISSEUR VITRAGE
Dimensionnement
Pour déterminer l’épaisseur mini d’un vitrage (simple, double ou triple) il faut respecter la méthode
ci-dessous :
PRINCIPE :
La pression P à prendre en compte est une « pression de chantier » (à calculer). A défaut nous
prendrons les valeurs ci-dessous.
I) P est utilisé à l’aide d’une formule pour déterminer une épaisseur e1 théorique.
II) Un facteur de réduction C lui est ensuite appliqué lié au type de châssis utilisé.
III) Le produit e1 x C est ensuite multiplié par un facteur d’équivalence ε1, ε2 ou ε3 qui dépend
du type de vitrage.
IV) La condition de vérification est la somme des épaisseurs nominales des composants du
vitrage qui doit être au moins égale au produit (e1 x C x ε)
V) Dans le cas d’au moins 1 bord libre, il faut vérifier en supplément la déformation (flèche) du
vitrage, par rapport à une épaisseur équivalente e2 ; sans dépasser la valeur admissible, la
flèche est vérifiée. Dans le cas contraire il faudra augmenter l’épaisseur des composants
jusqu’au respect des exigences.
METHODE
A) LA PRESSION P
Localiser la ville sur la carte et en déduire une zone 1, 2, 3 ou 4.
B) LA SITUATION :
a) A l’intérieur des grands centres urbains (zone
urbaine où les bâtiments occupent au moins
15% de la surface et ont une hauteur
moyenne >à 15m)
b) Dans les villes petites et moyennes ou à la
périphérie des grands centres urbains, dans
les zones industrielles et les zones forestières.
c) En rase campagne.
d) En bord de lacs ou plans d’eau pouvant être
parcourus par le vent sur une distance d’au
moins 5km ou en bord de mer, lorsque la
construction étudiée est à une distance du
rivage < à 20 fois la hauteur de cette
construction.
B) §§§
FICHES – 59-A
C) HAUTEUR (H)
On distingue de ce point du vue les fenêtres dont la partie haute est située à une hauteur H au
dessus du sol tel que :
Pour le calcul de la hauteur nous utiliserons les cotes de niveau
(coupe verticale ou horizontales du bâtiment)
A défaut, nous nous rappellerons qu’une hauteur d’étage vaut ≈
2,50m et qu’une allège vaut 1,00m (il ne faut pas oublier le RdC
dans les calculs)
D) PRESSION de VENT
Nous lirons, dans le tableau ci-dessous, la pression de vent à prendre en compte :
E) LES FORMULES
a) Vitrage pris en feuillure sur 4 côtés

FICHES – 59-A
b) Vitrage pris en feuillure sur 3 côtés
c) Vitrage pris en feuillure sur 2 côtés

E1 dépend du bord libre L ou l :
F) FACTEUR de REDUCTION (C)

C = 1 sauf :
• Pour les vitrages monolithiques fixes de surface > à 5m² et maintenus sur 4 ou 3 côtés et dont
la partie supérieure est à moins de 6m du sol extérieur : C = 0,8
• Pour les vitrages monolithiques fixes maintenus sur 2 côtés avec les bords libres > à 2m et dont
la partie supérieure est à moins de 6m du sol extérieur : C = 0,8
• Pour les autres vitrages monolithiques fixes : C = 0,9
G) FACTEUR D’EQUIVALENCE (ε)

FICHES – 59-A
H) CRITERE de DETERMINATION de chaque COMPOSITION

On doit avoir pour chaque cas de composition une vérification, en fonction de la somme des
épaisseurs nominales (et) mis en place et le produit de l’épaisseur calculée (e1) avec le facteur
d’équivalence (εx) et le facteur de réduction (C) suivant le cas :
a) Cas d’un vitrage simple monolithique (i) et = ei ≥ e1 x ε3 x C
b) Cas d’un vitrage simple feuilleté (i, j) et = ei + ej ≥ e1 x ε2
c) Cas d’un vitrage isolant
ªAvec 2 verres monolithiques (i ; j) et = ei + ej≥ e1 x ε1
ªAvec 1 verre monolithique (i) et 1 verre feuilleté (j)
ªAvec 1 verre feuilleté –i ; j) et 1 verre feuileté (k ; l)
Quelque soit la valeur de et calculée, les limitations suivantes s’appliquent :

Limitations dimensionnelles des vitrages simples monolithiques recuits ou armés

FICHES – 59-A
I) LA FLECHE
Critère à respecter : Les vitrages présentant un bord libre doivent avoir une flèche maximale < aux
valeurs suivantes :
• Simple vitrage : f = 1/100e du bord libre soit f ≤ b x 10
• Double vitrage : f = 1/150e du bord libre soit f ≤ b x 6,67
FORMULE : b = bord libre ou petit côté (si

feuillure sur 4 côtés)
α = coefficient
P = pression du vent
e2 = épaisseur équivalente
Calcul de e2 :
VITRAGES MONOLITHIQUES : VITRAGE FEUILLETES :
e2 = ei
DOUBLE VITRAGE
aux 2 faces monolithiques monolithique + feuilleté double feuilleté
Coefficient α

FICHES – 59-B
V I T R A G E T O I T U R E
Méthode de calcul
Pour calculer l’épaisseur des composants verriers d’un élément de remplissage
incliné (en toiture) il faut :
- Déterminer la pression la plus défavorable (vent (P1) ou neige P2)
- Procéder aux mêmes calculs que pour les vitrages verticaux
Pression de vent P1
Voir fiche 59-A
Pression de neigeP2
P2 = 1,5 (ϕ So + Pp).
Avec : P2 = Pression de neige pour le calcul (Pa)

ϕ So= (phi) charge de neige (Pa)
Pp = poids propre du vitrage (pa)
Poids Propre Pp
Pp = 25 × et avec et = hypothèse sur le vitrage à mettre en place en mm
Ex : 88-2 = 16mm
Charge de neige au sol So

La charge de neige au sol se calcule ainsi :
La valeur de la charge de neige au sol doit être calculée

en fonction de l'altitude h (en mètres) :

FICHES – 59-B
Carte des zones de neige
Coef ϕ
( Coefficient de forme de toiture)

FICHES–60-A
Contrat de Phase
1 – LE CONTRAT DE PHASE
Le contrat de phase est le document de référence de l’opérateur. Il décrit l’ensemble des

opérations, éventuellement groupées en sous-phases, réalisées sur un même poste de travail.
Réalisé à partir de l’avant-projet de fabrication, il permet à l’opérateur de :
• déterminer la cotation de fabrication,
• de mettre en place les montages d’usinage,
• de réaliser les réglages de la machine,
• de préparer le poste de contrôle.
Il devient définitif lorsque les responsables de production ont validé le processus de fabrication
et que celle-ci peut être qualifiée de fabrication stabilisée.
2 – CONTENU DU CONTRAT DE PHASE
➠ Le numéro de la phase : il permet de repérer la phase dans l’ordre chronologique de la

nomenclature des phases qui constitue la gamme de fabrication (numérotation par 100).
➠ La désignation de la phase : elle indique l’action à réaliser sur le poste de travail.
Elle se termine généralement par le suffixe «age» ; Cisaillage, Tronçonnage, Perçage, ...
➠ Les références de la pièce : qui permet d’identifier la pièce fabriquée dans un ensemble
ou sous ensemble.
➠ Matière : indication sur la nature du ou des matériaux utilisés pour fabriquer la pièce.
➠ Épaisseur, Couleur, référence commerciale dans le cas d’utilisation de produit semi-brut.
➠ Nombre : Indique le nombre total de pièces à fabriquer.
➠ La machine-outil utilisée : dans une unité de production importante, la machine est désignée
de façon précise (type, numéro, …) en fonction de la planification de la gestion de production
(ordonnancement).
➠ Le croquis de phase : dessin de la pièce à réaliser qui comprend la symbolisation
technologique de la mise en position, la cotation de fabrication, le repérage des surfaces, les
axes machines dans le cas d’utilisation de Machine Outils à Commande Numérique.
➠ Les opérations : généralement caractérisées par un verbe d’action ; Tronçonner, Perçer,
Contrôler, ... (numérotation par unité 101, 102, 103, ...)
➠ L’outillage de fabrication et de vérification (foret, lames, pied à coulisse, mètre-ruban,
laser, ...)

FICHES - 61-A
ISOSTASTISME
BUT :
Définir la mise en position géométrique d’une pièce dans une phase de transformation, de contrôle ou de
manutention, en liaison avec la cotation de fabrication.
DEGRES DE LIBERTE :
1– Définir les degrés de liberté d’une pièce libre dans l’espace par rapport à un référentiel OX, OY, OZ.
Z
OX OY OZ
Tx Ty Tz
Rx Ry Rz
O
3 ROTATIONS
Y
3 TRANSLATIONS
X
Ces déplacements se distinguent en deux types de mouvements :

3 mouvements rectilignes ou translation
3 mouvements circulaires ou rotation
Les translations correspondent aux mouvements : parallèles aux axes
Les rotations correspondent aux mouvements : circulaires par rapport aux axes
LES LIAISONS :
2– Définir les liaisons et les appuis permettant de supprimer un ou plusieurs degrés de liberté.
Il y a liaison dès qu’un des six mouvements n’est plus possible dans un sens ou dans l’autre.
Z OX OY OZ 2
.....TRANSLATIONS
Tx Ty Tz 3
......ROTATIONS
Rx Ry Rz
Une liaison ponctuelle supprime 1 degré de liberté

O
Y (1 Translation ou 1 Rotation)

FICHES - 61-A
OX OY OZ 2 TRANSLATIONS
......
Tx Ty Tz
Rx Ry Rz ......
2 ROTATIONS
Une liaison linéaire ou rectiligne supprime 2 degrés de liberté

(1 Translation et 1 Rotation)
OX OY OZ 2 TRANSLATIONS
......
Tx Ty Tz
Rx Ry Rz ......
1 ROTATION
Une liaison plane supprime 3 degrés de liberté

(1 Translation et 2 Rotation)
OX OY OZ 1 TRANSLATION
......
Tx Ty Tz
Rx Ry Rz ......
1 ROTATION
Une liaison plane et un appui ponctuel suppriment 4 degrés de liberté

(2 Translations et 2 Rotations)
......
Tx Ty Tz
Rx Ry Rz ......
0 ROTATION
Une liaison plane et une liaison linéaire suppriment 5 degrés de liberté

(2 Translations et 3 Rotations)
......
Tx Ty Tz
Rx Ry Rz ......
0 ROTATION
Il y a 6 appuis (ou liaisons) donc 6 degrés de libertés contrariés,

la pièce est mise en position isostatique
Pour immobiliser un solide correctement, il faut contrarier ses 6 degrés de libertés

Par 6 appuis (ou liaisons) orientés suivant trois axes perpendiculaires

FICHES - 61-A
Symbole de base vu ou caché
Rappel : 1 appui supprime un degré de liberté
SYMBOLES ELEMENTAIRES
REPRESENTATION
FONCTION SYMBOLE PROJETEE
Appui :
Mise en position
Immobilisation de la pièce
Immobilisation avec serrage
Z
6
5
O
4 Y
2
X
1 3
FICHES – 64-A
LIVRAISON
Préparation de la livraison
Une livraison doit être pensée pour qu’elle soit rapide, efficace, sécurisée et rentable.
I) Les menuiseries
Les menuiseries doivent être protégées (emballée) et stockée correctement.
Calcul de la masse d’une menuiserie :

M = L x H x epc x 2500
Avec
M = masse en kg
L et H = dimensions de la fenêtre (m)
epc = épaisseur cumulée du verre (m)
Emballage Stockage toujours Protection Papier bulle 2500 = Masse volumique du verre
vertical mousse
II) Le véhicule
Aménagement intérieur Galerie ou pupitre latéral
III) REPARTITION et ORDRE

En connaissant les dimensions des menuiseries et celles de l’utilitaire nous pouvons imaginer la
mise en place des menuiseries (intérieur et extérieur) tout en respectant la CHARGE UTILE à ne pas
dépasser.
S’il y a plusieurs chantiers à livrer, il faudra charger en premier le dernier chantier afin que les
châssis des premiers soient directement accessibles.
IV) ITINERAIRES
Grâces à internet et aux GPS, il est facile de connaître la durée d’un trajet et son coût :
www.mappy.fr, www.maporama.fr, www.michelin.fr , …
Ex :
FICHES – 64-A
V) VITESSE
Une vitesse se mesure en km/h (kilomètre par heure). 110km/h signifie que l’on parcourra 110km
en 1 heure soit :
Rouler à 150km/h au lieu de 130km/h ne nous fera gagner que 6 minutes pour 100km parcourus.
Démonstration :
130km 60 min ? = 100 x 60 / 130 soit 46,15 min
100 km ? min ? = 100 x 60 / 150 soit 40 min
VI) Pour le trajet

Il faut vérifier :
- D’avoir les papiers du véhicule (carte grise + assurance à jour)
- Son permis de conduire
- Le triangle + le gilet jaune
- Le N° de téléphone du patron et du client
- Les niveaux (pression des pneus, huile, …)
VII) LE TABLEAU
Ce tableau permet de planifier plusieurs livraisons et de pouvoir prédire des heures d’arrivées et de
retour à l’entreprise.
Rappel : Calcule d’heure :

07 :40 + 00 :54 = 08 :34 (40 + 20 + 34)

FICHES–65-A
Cote Machine
Lors de la phase de débit sur une tronçonneuse double tête, il faudra vérifier la mise en position du profilé
sur la machine (coté vitrage en appui sur le bati de la machine FOM de l’atelier).
En fonction des angles souhaités et du type de machine, un calcul préalable sera necessaire.
Ce calcul va permettre d’obtenir une dimension qu’on appellera «Cote Machine».
Généralement, les montants et traverses des ouvrages fabriqués sont découpés en réglant l’inclinaison de
la lame à 45°. A l’assemblage on obtient ainsi un angle droit (90°). Pour les châssis comportant un nombre
différent de 4 cotés, ces angles peuvent variés en fonction des dimensions de l’ouvrage.
h
Cm
x
Soh Cah Toa

opp
Sin α =
opposé
hyp
h
adj
Cos α =
hyp
angle α
opp
Tan α =
adjacent adj
x
h
Cm
x
opp h
Tan α = Tan α =
adj x
h
opposé
x=
Tan α
h
h 8678
Pour un profilé réf : 8678

h = 67.4
angle α L = 900
α = 45°
x = 67.4 / tan α = 67.4 / 1 x=h
Cm = 900 – (2 x 67.4) = 765.2
adjacent
Pour α = 45° Cm = L – 2h
x

Exercice Calcul Angle et Cote machine
:
Calcul de la Cote Machine pour L = 900 :
Z48 :
……
h = 66
angle = 45°
Calcul : ……………………………………………………….
L = 900
x……………………………………………………………….….
= 66 / tan 45° = 66
…………………………………………………………………..
Cm = 900 – (66 x 2) = 768
…………………………………………………………………..
Z55 :
h = ……
73
angle = 60°
Calcul : ……………………………………………………….
L = 900
……………………………………………………………….….
x = 73 / tan 60° = 42.14
…………………………………………………………………..
Cm = 900 – (42.14 x 2) = 815.72
…………………………………………………………………..
DR30 : Ref. : …………..

Z48
77
h = …...
angle = 30°
Calcul : ……………………………………………………….
L = 900
x = 77 / tan 30° = 133.36
……………………………………………………………….….
Cm = 900 – (133.36 x 2) = 633.28
…………………………………………………………………..
…………………………………………………………………..
Z55
Ref. : …………..
DR30
Ref. : …………..

FICHES – 66-A
LAMES PROFILS.
Profils tubulaires

FICHES – 66-A
Profils pleins
Lingots d’aluminium

FICHES - 67-C
Façonnage
1 - DEFINITION ET PRINCIPE DE FABRICATION
Après découpe aux dimensions d’utilisation, le vitrage subit un traitement mécanique ou manuel à froid destiné :
- à améliorer sa fonctionnalité,
- à souligner son aspect,
- à le personnaliser.
Différents façonnages sont possibles: façonnage des bords (chants), découpe en forme, perçage d’encoches
et de trous, sablage, gravure, etc.
1.1 - Applications
Façonnages «techniques»: tous types d’applications, et plus particulièrement celles du verre, (verres structurels, portes, parois
de douche, séparations de balcon, meubles, etc.).
Façonnages «décoratifs»: cloisons et portes de douche ou de bain, mobilier (bureaux, tables, comptoirs, étagères), signalétique,
etc.
1.2 - Avantages
1.2.1 - Fonctionnalité
- Les façonnages des bords éliminent les irrégularités consécutives à la découpe du verre
- Avant trempe, les chants des vitrages sont toujours façonnés.
1.2.2 - Esthétique et design

Souligner l’esthétique d’un verre : façonnage périphérique d’un plateau de table, de comptoir, d’étagères.
Enrichir et personnaliser une réalisation : sablage d’un motif ou d’un logo sur des portes et des cloisons, gravure d’un miroir,
découpe d’un plateau de table selon des formes complexes.
2 - FAçONNAGES des bords

2 -1 FAçONNAGES STANDARD
2 - 1 - 1 Chant biseauté ou Arêtes Abattues (AA)
Les arêtes sont abattues.
La tranche peut être rodée en totalité, en partie ou pas du tout.

FICHES - 67-C
Chant meulé ou Joint

2 - 1 - 2 2 - 1 - 5 Chanfrein
Plat Industriel (JPI)
ou rodé mat ou plat mat
2 - 2 FAçONNAGES decors
Toute l’épaisseur du vitrage a subi le rodage à la meule.
II ne reste aucune trace de la surface de découpe originale sur la Ils sont réalisés sur verre clair ou translucide, et sur
tranche miroir. Ils permettent de valoriser le décor et de
souligner les contours du verre, en particulier pour
2 - 1 - 3 Chant meulé lisse ou les verres épais.
Joint Plat Poli Industriel (JPPI)
ou plat satiné
Joint arrondi (finition
2 - 1 - 1
mate ou brillante)
La tranche a subi un rodage avec une meule fine.

Le travail de la meule est imperceptible à l’oeil nu.
La tranche est mate (satinée).
Chant poli ou Joint Plat
2 - 1 - 4
Poli (JPP)
ou plat poli ou rodé poli
Après satinage, la tranche subit un polissage.

Elle devient brillante.
FICHES - 67-C
2 - 1 - 2 Biseau 2 - 1 - 5 Cascade (15 ou 19 mm)
Bec de corbin ou chapeau

2 - 1 - 6
2 - 1 - 3 Double biseau Napoléon
(épaisseur minimale = 8 mm) (15 ou 19 mm)
2 - 1 - 4 Biseau double face

(épaisseur minimale = 8 mm) 2 - 1 - 7 Chant grugé
Le chant du verre présente de larges écailles.

FICHES - 67-C
3 - DECOUPE EN FORME
Pan coupé Coin rond Encoche ronde Encoche carrée
Encoche de milieu ronde Encoche de milieu carrée
Cintre surbaissé Cintre + 2 coins ronds Chapeau de gendarme Plein cintre

(anse de panier)
4 - TROUS ET ENCOCHES
Fig. 1
6e
Perçage
Règles d’implantation des trous

2e
Le diamètre d’un trou est au moins égal à

l’épaisseur e du verre.
Trous de Ø ≤ 40 mm (fig. 1)
Respecter les distances minimales du dessin 2e 2e

FICHES - 67-C
Fig. 2
Trous de Ø > 40 mm (fig. 2)
Ø
Respecter les distances minimales du dessin
Par rapport à la largeur «l» du volume, le diamètre
½Ø
Ø (ou le cumul des Ø) est au plus égal à :
- 1/4 pour e 6 mm;
– Installations
ssionnelles - 1/3 pour e = 8,Trempé
en Verre 10, 12 mm.
coche A 202 Encoche A 301 Encoche A 302 Encoche A 303
hes M
Fig. 3 ½Ø
Trous débouchés (fig. 3)
M 102 Encoche M 152 Encoche M 202 Encoche MTrous

252 de 16 ou 22 mm reliés au bord par un trait de
d
scie.
5 mm ≤ d ≤ 2e
Trous rectangulaires ou carrés (fig. 4)

X > A/2 Y > B/2.
Y
Pour vitrage trempé 6 mm : A ≤ L/4 et B < 1/4.
ncoche Pour
M 302vitrage trempé
Encoche M 352
8 mm : A ≤ L/3 et B Encoche
< 1/3 66 r B
r = 8 ou 11 mm
X A
l
Par « encoches » sont désignées non seulement les

encoches (entailles sur le bord d’un vitrage), mais
également un ou plusieurs trous.
Ex : «encoche 2X» voir Fig 5
Elles sont positionnés par rapport à l’angle ou par
coche E rapport
L
2036 à unEncoche
bord duE 2536
vitrage, et destinés à fixerE des
Encoche 304
pièces métalliques.
Fig. 4
5 - SABLAGE et gravure
Le décor mat est obtenu par projection de matériau abrasif sur la

surface du verre.
Pendant le sablage, les parties qui doivent rester transparentes sont
protégées par un masque.
Fig. 5 La profondeur et la translucidité du sablage varient selon l’intensité de la
projection et le type de matériau abrasif utilisé.
Encoche X Encoche 2X Encoche 67
Le décor gravé est apporté par incision du verre.
Novembre 2004
FICHES – 68-A
A E R A T I O N
Constat
L’air ambiant, peut être saturé d’humidité du seul fait de la respiration des
personnes présentes dans le logement : à titre d’indication, on notera qu’une
famille de 4 personnes « dégage » une douzaine de litres d’eau par jour en
respirant, volume qui doit être doublé, voire triplé si l’on considère les
opérations ménagères (cuisine, lessive du linge et lavage de la vaisselle). Le
taux hygrométrique dans la pièce peut alors grimper à plus de 80 %, soit plus
de deux fois ce qui est préconisé par les organismes de santé publique.
Normes
Arrêté du 24 mars 1982, modifié par l'arrêté du 28 octobre 1983,
relatif à l'aération des logements
En France, la réglementation repose sur deux principes :
• L’aération doit être générale et permanente ;
• Elle doit balayer la totalité du logement grâce à des entrées d’air installées dans les pièces principales et
des sorties placées dans les pièces de services.
PRODUITS Clapet
d'autorég
ulation
• Entrée d’air auto-réglable Débits d’air : 22, 30 et 45m3 45 ³/h
40 dB.
Auto réglable classic
Auto réglable acoustique 28dB
La position du volet de l'entrée d'air hygroréglable

est directement déterminée par la valeur du taux
Auto réglable acoustique 33dB d'humidité relative mesurée au niveau du capteur
même. Or cette valeur peut être différente de
celle mesurée au centre de la pièce dans laquelle
• Entrée d’air hygroréglable l'entrée d'air est installée, car pour un même taux
d'humidité absolue, l'humidité relative varie en
fonction de la température.
Hygroréglable 28, 33 ou 41 dB Débit d’air variable compris entre 6 et 45 m3/h

FICHES – 68-A
Placement
Où placer
p les entrées
e d’airr et les extra
acteurs ?
Nouus distingueront 2 typess de pièces :
- Les pièces sèches
s (chaambres, salo on, séjour)
- Les pièces humides
h dittes de service (cuisiness, salle de bain,
b WC)
Les entrées d’aair se placennt dans les pièces
p sèch
hes, en géné éral sur les traverses h
hautes des ouvrants
o ou
u dans
les murs.
m
Les extracteurss se placentt dans les pièces humid des.
Extraction
ermination du nombre d’entrées d’air
Déte d et de le
eur débit daans une hab bitation :
Les logements que l’on peeut rencontrrer ont :
- Un renouve ellement d’aair naturel (eentrée d’airr et extractio
on par orificces)
- Une VMC siimple flux (e extraction d’air
d mécanisée en continue)
- Une VMC do ouble flux (l’air
( neuf esst préchaufffé ou refroiddit avant d’’être injecté
é dans les pièces)
L’arrrêté du 24 mars
m 1982 :
Danns son article
e 3, cet arrê
êté fixe les débits miniimaux pour chaque piè
èce, quel qu
ue soit le typ
pe de ventillation,
en fonction
f du nombre de pièces de l’habitation.
l .
S’il s’agit
s d’une VMC (venttilation méca
anique conttrôlée) simple flux, le
es débits minimaux à re
especter so
ont les
suivvants :
Et s’il s’agit d’une ventilation hygrorég

glable (dou
uble flux), les débits de
d ventilatio
on minimum
m sont encore
abaiissés :
Entrées d’air
Il faudra
f s’a
assurer que
e le débit d’air
d totall entrant est
es au moin
ns égal au
u débit tota
al d’air exttrait.
En général
g on trouve
t souvvent :
our : 2 modules de 30 ou 45
Séjo
Chambre : 1 module
m de 30
0 ou 45 (le module de 45 peut êtrre remplacé é par 2 mod
dules de 22)).
Exem
mple logemment 3 piècees principale
e, Aération naturelle, débit
d total = 105+30+115 = 150m3
Rép
partition : Salon 2 modules de 45, 1 module de e = 150m3
d 30 par chambre
FICHES – 69-A
L’ECLAIRAGE
Principe
Il exxiste 2 types d’éclaire ement :
• L’éclairage e naturel (ssoleil)
• L’éclairage e artificiel (ampoules
( électriques)
La lumière
Il fa
aut imagine
er des petiits élémentts appelés photons trransportéss dans
des ondes éleectromagné étique.
Quantité de lumière
Que
elque soit la source, la
l quantité
é de lumièrre peut se mesurer :
L’écclairement réel à un instant

i T se
s mesure grâce
g à un
n luxmètre..
Unitté : le LUX
X (correspo
ondait à la lumière po
ortée par une
u flamme e de bougie
e
à 1 mètre de distance)
Un circuit inté
égré reçoit une certaine quantitté de lumiè
ère (photon
ns
constituant le « signal » qui est unne énergie de rayonnnement) ett la
tran
nsforme en n signal éle
ectrique (siignal analo
ogique).
ORDRE de GRANDEU
G R
Luxmètre
ªSensiibilité d'une caméra basb niveau u : 0,001 lu
ux
ªNuit de
d pleine lune : 0,5 luxl
ªRue de
d nuit bie en éclairée : 20 - 70 lux
ªLocall de vie : 100
1 – 200 lux
ªAppaartement biien éclairé : 200 - 40 00 lux
ªLocall de travail : 200 - 3 000 lux
ªStadee de nuit : 1 500 lux
ªExtérrieur par ciiel couvert : 25 000 lux
ªExtérrieur en pleein soleil : 50 000 à 100
1 000 lux
POSSITIONS du SOLEIIL
Selo
on la saison le soleil monte pluss ou moinss haut
dan
ns le ciel, donc
d offrira
a naturellem
ment plus ou moins de
d
lum
mière.

FICHES – 69-B
L’ECLAIRAGE
Orientation des façades
Le soleil se lève à l’EST et se couche à l’OUEST quelque soit la saison.
CONSTAT :
- La façade EST est éclairée le matin
uniquement.
- La façade OUEST est éclairée l’après-
midi uniquement.
- La façade NORD aura un éclairement
constant.
- La façade SUD sera exposée au soleil
de la fin de matinée au début de la
soirée en automne, hiver et printemps.
Favoriser les grandes baies vitrées en

façade sud procurera un éclairement
naturel intéressant.
Position des menuiseries

Sur le schéma suivant nous pouvons remarquer l’impacte de la
position de la menuiserie par rapport à l’éclairement :
plus la menuiserie sera haute, plus loin ira le rayonnement naturel.
Le type de menuiserie et de remplissage

provoque une perte de quantité de lumière :

FICHES – 69-C
L’ECLAIRAGE
Ouvrants cachés
Aujourd’hui, les gammistes travaillent afin de réduire la surface de menuiserie afin d’agrandir la
surface de verre offerte au soleil (le claire de vitrage) en vue d’améliorer le confort lumineux et
thermique.
Coupe sur un ouvrant caché
Coupe sur un ouvrant apparent
Transmission lumineuse
Les vitrages, eux aussi, ont leur influence dans l’éclairement car ils
ne laissent pas tous passer la même quantité de lumière. Cette
capacité s’appelle : le facteur de transmission lumineux Tl
Pour 100% de lumière projeté par le soleil, Tl représente, en %,

la lumière qui traverse le vitrage.
Quelques exemples :

FICHES – 70‐A
TECHNOLOGIE ALU‐VEERRE‐PVC

SECURITE
SUR CHANTIER
GEN NERALITE ES
Chaacun sait qu'en menu uiserie alum
minium, noous mettons en œuvrre des maté ériaux frag
giles. Pour
évitter de cassser des pro
oduits verriers, ce quii peut entraîner de graves blesssures, le premier
imp
pératif est ded travaille
er dans le calme,
c l'ord
dre et la propreté.
SUR R LES CHA ANTIERS

Les verres sto ockés proviisoirement doivent êttre disposé és, protégé
és et signalisé de tellee sorte qu''ils ne
doivvent ni heuurtés, ni caassés et qu
u'ils ne préssentent pa as de danger pour less personne es circulantt à
proxximité.
Danns les travaaux neufs, il faut signnaliser les verres
v par des marqu ues blanchhes très apparentes dés d
leurr mise en place.
p
Le matériel
m e toute natture doit êttre maintenu en bon état et vé
de érifier avant toute utillisation.
Lorssqu'un disp positif de sécurité
s do
oit être démmonté prov visoirementt pour permmettre l'exxécution d'uun
travvail, des mesures spé éciales de sécurité
s do
oivent être prises pou ur effectue
er ce travail; celui-ci une
u
fois exécuté, lel dispositif de sécuriité doit êtrre remis enn place ausssitôt.
Dess précautio ons identiqu ues doiven
nt être prise es lorsqu'o
on est ameené à démo onter des éléments
é
d'écchafaudage es pour pe ermettre le passage ded grand vo olume de verre.
v
Poour évite
er des acccidents
s il
fau
ut toujouurs être attentiff à
soon travaiil.
MAANUTENTIION - POS SE
Mannutention manuelle
m : En règle générale,
g u homme de doit pa
un as porter, d
de façon ha
abituelle, une
u
charge supérie
eur à 60 kg sauf s'il a été recon
nnu apte à ce travail par le mé
édecin du travail.
Équuipementt de prote ection : Po our la manu utention

des menuiseriies et des produits
p ve
erriers, il fa
aut avoir des
d
gan
nts, des chaaussures de
d sécurité et un casq que si les
volu
umes sont hauts.
Veiller à ce qu
ue les gantts n'aient pas
p été en contact
avec un corpss gras ou laa pluie.
Veiller à ce qu
ue le casqu
ue soit bienn maintenu u.

Manutentionn par moy yen mécanique :
- Prévoirr le lieu de stationnemment du ca
amion et de e la grue a ventouse e.
- Dégage er au maximum les abords
a du lieu de posse.
- Barricader, si posssible, l'emplacementt du lieu de
e travail affin de ne pa
as être gên
né par la
circulattion des paassants et des
d véhicu ules.

FICHES – 70‐A
- Dévier éventuelle ement la circulation.
- Enleverr les obstaccles sur le trajet des ouvriers et e de la gru ue à ventou uses.
- Pallier les
l irrégula arités du so
ol (rampess provisoirees entre chhaussée et trottoir).
- Vérifierr la stabilité
é du sol daans la zone
e d'évolutioon.
- N'utilise
er que du matériel en n bon état,, vérifié av
vant le travvail. Porter une attention particulière
aux ven ntouses, bricoles, ain nsi qu'aux organes
o co
ommandan nt le vide dd'air (canaliisations -
robinettteries).
- Utiliser un palonn nier dont le
e crochet possède
p un
n dispositif de sécuritéé s'opposaant au
décroch hement acccidentel de e la charge
e.
- Effectuer les man nœuvres ca almement sous comm mandemen nt unique.
- Placer l'appareilla
l age de leva age de façoon à obten nir un bon équilibre
é d
de la glace.
- Guider la glace pe endant les manœuvrres en évita ant de se placer
p souss la charge
e.
- Ne pas exercer de e traction oblique
o avec l'engin de levage
PRO OTECTION N COLLEC CTIVE

Evitter les chuttes de perssonnes : La a protectio
on collectivve est destiinée a emp
pêcher les
chutes de perrsonnes : lo orsque le personnel
p
travvaille ou cirrcule a une
e hauteur ded plus
de 3 m, en se e trouvant expose à un u
risque de chutte dans le vide : il faut
insttaller un ga
arde-corps (hauteurss suivant
croqquis).
Travvaux de trè ès courte durée
d : Lorrsque la duurée prévuue
pouur l'exécutio on des travvaux n'exccède pas 1 journée, le es
disppositions cii-dessus nee s'imposent pas, à condition
c que
q
des ceintures ou baudrie ers de sécu urité soient mis à la
dispposition dees travailleu
urs (à vériffier avant chaque
c
utilisation).
L’inspection du travail pe
eut arrêterr un chantiier si les prrotections ne sont pa
as installée
es.

FICHES – 70‐A
PRO OTECTION N INDIVIIDUELLE

La priorité
p doiit être donnée à la prrotection collective
c du
perssonnel. La protection n individuelle est cepe endant
admmise lorsquue la protecction collecctive ne pe eut être asssurée
d'unne manière e satisfaisaante. Des appareils,
a é
équipemen nts
ou matériels
m p
protecteurs s appropriéés tels quee : ceinture
es ou
bauudriers de sécurité,
s caasques, lunnettes, chaaussures de e
sécuurité, gantts... doiven
nt alors êtree mis à la dispositionn du
perssonnel. Less ceinturess et baudriers de sécurité mis à la
dispposition de
es travailleu urs doiventt être adap ptés a leur
conformité.
Ils ne
n doivent pas perme ettre une chute
c libre de plus dee
1 mètre,
m
à moins
m qu'un
n dispositif approprié ne limite aux a mêmes
effe
ets une
chute de plus grande ha auteur (ammortisseurs de chute,
apppareils paraachutes ou stop chute es).
Un travailleur dont la prrotection ne e peut êtree assurée qu'au
q moye
en d'une cceinture ouu d'un
bauudrier de séécurité ne doit jamaiss demeure er seul. Un second ou
uvrier doit lui être adjjoint afin de
pouuvoir lui porter
p assisstance en cas
c de beso oin.
Sto
op chute
Baudrier
ECHHAFAUDA AGES
Plan
nchers dess échafauda ages : Les planches ou
o platelag ges des échafaudage es doivent avoir
a une
larg
geur suffisaante pour permettre
p a ceux quii les utilisent de trava
ailler en sé
écurité.
Les éléments du platelag ge (planch
hes, bastain
ngs, madriers) doiven nt avoir unne portée en
e rapport avec
leurr résistance
e et les cha
arges suppportées.

FICHES – 70‐A
Chaaque planche doit déb border
de ses
s points d'appui d'a au moins
0,10
0 m. Pour éviter toutt accident:
On ne doit ni courir, ni sauter
s sur
un échafauda
é ge.

ECH HAFAUDA AGES ROU ULEANTS
Ils sont
s soumiis à la mêm
me que less autres échafaudage es (résistan
nce, stabilitté, assemb
blage,
plannchers, disspositifs de
e protection
n ...) De pllus ils doive
ent être ca
alés et fixés correctem
ment pend
dants
leurr utilisation
n de manièère à ne poouvoir ni se
e déplacer,, ni basculeer.

FICHES – 70‐A
ECH
HAFAUDA
AGES VOLA
ANTS
Pouur éviter un
n risque dee chute : Il est
inte olonger le plateau (platelage)
erdit de pro
d'un
n échafaud dage volant par un pllancher
prennant appuiis soit sur la construcction, soit sur
s un éch
hafaudage voisin.
ECHHELLES SIMPLES
Les échelles doivent
d rester stabless. Elles exig
gent
un bon
b appui au pied ett en tète.
Pouur éviter less glissemennts du piedd, elles ne doivent
pas être inclin
nées à pluss de 30° pa ar rapport à la vertica
ale.
Un amarrage en haut ett en bas ou u au milieuu est
néccessaire pour éviter to out déplacement. Less meilleure es
échelles sont celles qui possèdent
p des patinss articulés.
Les échelles doivent

d dép
passer le niveau où elles
e donne ent
accè
ès d'au mooins 1 m. Si
S une éche elle est tro
op courte,
prolonger l'un
n des monttants par une pièce (2 2) en bois
ou autre
a solidement atta
achée.
ECH HELLES DOUBLES

D
Avaant emploi, il convient de vérifie er les ferru
ures de tête
e
et laa clé des échelles
é do
oubles. L'éccartement des pieds
doitt être régléé correctemment afin d'obtenir
d un
ne bonne stabilité.
s
Une e échelle reeposant suur trois pied
ds seuleme ent est dan
ngereuse.
La charge
c maxximale auttorisée pou ur les fardeeaux
à trransporter sur une écchelle est ded 50 kg.
Connserver une e main librre. Monter et descend dre sans
hâte e, face à l'échelle et après avoiir débarrasssé ses
sem
melles de boue ou de toute autrre matière glissante.
ECHHELLES A COULISS SE
On doit se meettre à deux au moinss pour dévvelopper un ne
échelle a coullisse ; un ouvier
o seull risque d'ê
être dèsèqu
uillbré.
Une
e longueur de recouvvrement de es éléments d'au moins un
mèttre est obliigatoire lorrs du dévelloppementt maximum m

FICHES – 70‐A
Echelle à coullisse
Echelle double
d à
Echelle simple
e
Echelle double coulisse
CE QU'IL NE E FAUT PA AS FAIRE

- Ne
e pas appu uyer une écchelle conttre une porrte qui risqque d'être ouverte
o ino
opinémentt.
- Ne
e pas appu uyer une écchelle conttre un vitraage qui risq
que de cassser.
- Ne
e pas descendre le dos à l'éche elle (on maanque facileement un échelon).
é
- Ne
e pas se pe encher surr le côté ouu en arrièree lorsqu'on
n travaille sur
s une éch helle.
- Ne
e pas exerccer une po oussée ou uneu tractio on sur un objet
o fixe.
- Ne
e pas dépla acer le sommmet d'une e échelle d'un
d coup de
d reins sa ans descenddre.
- Ne
e pas aban ndonner de es outils ou
u des maté ériaux en haut d'une échelle.
- Ne
e pas laisse er une échhelle sans surveillance
s e dans unee zone de circulation.
c .
- Ne
e pas utilisser une éch helle pour des
d travau ux longs et pénibles.
- Ne
e pas se se ervir d'une échelle po our transpoorter systématiqueme ent des maatériaux.
- Ne
e pas trava ailler sur un
n taquet acccroché d'u un seul côtté d'une écchelle doubble.
TRA AVAUX EN N TOITUR RE

Lorssque des personnes
p doivent êtrre employé ées sur un toit représsentant de es dangers de chute,
d'unne hauteurr de plus de 3 mètress, des préccautions co onvenabless doivent être prises pour éviterr leur
chute ainsi quue celle dess matériaux.
II est
e interdit de travailleer sur des toits renduus glissantts par les conditions
c a
atmosphérriques sauff s'il
exisste des disp
positifs de protection
n installés à cet effet.. Eviter tou
ut ce qui pe
eut favorisser les glisssades
: bo
oue, peintuure fraiche...
Sur les toiture
es, porter des
d chausssures adapttées :
chaussures à semelles de d corde ou u à semellees

antiidérapantees.
Jam
mais de sem melles de cuir.
c
L'ou
uvrier trava aillant à un
n point fixe
e doit attaccher
sa ceinture
c à une partie solide de la construcction.
Ne jamais
j avooir une cord de avec plus d' l mèttre de
mou u.
Les ouvriers occupés
o sur des toitures en mattériaux
d'unne résistan
nce insuffissante (verre e, fibrociment...)
doivvent travailler sur dess planchess leur permmettant de
ne pas
p prendrre appui su ur ces maté ériaux.
Ne Jamais
J laissser de mo orceaux de verre sur un toit.

FICHES – 705‐B

SECURITE
A L’ATELIER
I) Rappel
R de
e la tenue
e à l'atelie
er : Un bleu
b de tra
avail + Cha
aussures de
e sécurité
II) Les prote

ections in
ndividuelle
es que anti-brruit, lunettes de protection, gan
Casq nts, bleu et
e
chau
ussures de
e sécurité
III)) La sécurrité aux machines
m
1 seule
s perso
onne à la machine
m
la blouse
b est attachée
les équipemeents de prootection sont placés sur
s la
maachine
l'uttilisateur esst protégé (gants, ca
asque …)
le coup
c de po
oing de séccurité est lo
ocalisé
la machine
m se
era nettoyé
ée après utilisation
IV)) Que faire

e en cas de
d blessure ?
Alerrter imméd
diatement le professe us fera accompagner à l'infirme
eur qui vou erie.
V) Que
Q faire
e en cas d''absence de l'infirm mière ?
Pou
ur les petitss soins, vous serez acccompagné
é à la vie scolaire.
s
VI)) Les extin

ncteurs ett coups de poing d'arrêt
d général
Exxtincteur A
Arrêt d’urgence
ATEL
LIER de MONTAG
GE
ATEL
LIER de POSE
A
ATELIER de FAB
BRICATIO
ON
Ces plans seron

nt à complé
éter lors du mini stage de sécurité à la rentrée.

FICHES – 70‐C

SECURITE
LES PRODUITS
Anciens sigles :
Ces indications peuvent encore apparaître sur les produits.

FICHES – 70‐C

SECURITE
LES PRODUITS
Nouveaux sigles : A partir de janvier 2010.
LES N° de TELEPHONE
POMPIERS : 18 SAMU : 15 POLICE : 17

FICHES – 70‐D

SECURITE
EN CLASSE
I) Règles à respecter :
Le chahut et le désordre sont la cause première d'accident qui
peuvent survenir en classe.
Il est donc formellement interdit de :
- Courir
- Se battre
- Se déplacer si vous n'y êtes pas invité par votre professeur
- Se lancer des fournitures scolaires
- Laisser des papiers ou du matériel scolaire par terre (risque de glissade)
II) Les alertes incendies

Lorsque la sirène retentie, il faut :
- Se lever dans le calme
- Le délégué de classe sort le premier
- Laisser toutes ses affaires dans la classe
- Suivre les consignes du professeur qui indiquera le chemin à prendre
- Le professeur fermera la marche
- Aller au point de ralliement en marchant
- Se grouper par classe dans la cour
III) Que faire en cas de malaise ?

Si vous ne vous sentez pas bien (vertiges, douleurs, …) ou que vous constatez chez un de vos
camarades une attitude bizarre, il faut immédiatement prévenir votre professeur qui fera appelle à
l'infirmière et prendra toutes les mesures pour prévenir éventuellement les secours.
IV) Si vous êtes sujet à certaines maladies

Si vous avez de l'asthme, du diabète ou toutes autres maladies de se genre il faut en informer
l'infirmière ainsi que votre professeur principal.
ATTITUDE en cas d’ACCIDENT

De manière générale il faut :
- Rester calme
- Prévenir ou faire prévenir un professeur ou un personnel de l’établissement
- Ne pas toucher à la victime (sauf si elle court un risque à l’endroit où elle est)
- Veiller à ce que la victime ne risque rien
- Rester auprés de la victime

FICHES - 78-A
Rapport de stage
Sous-Epreuve E.31 Présentation d’un dossier d’activité Unité : U.31 coéf : 2
I) Structure du dossier relié de 30 pages maximum,
Le rapport de stage sera composé de :
• une page de garde (a)
• un sommaire avec N° de page (b)
• Remerciements (c)
• 1er partie : Présentation de l’entreprise (d)
• 2e partie : Inventaire des situations professionnelles vécues en PFMP (e)
• 3e partie : Tâche technique développée (f)
• Conclusion (g)
• Annexes (h)
Le rapport de stage en classe de première concernera la 2e période de PFMP et sera composé uniquement
des rubriques a, c, d et e.
II) Les rubriques

a) Page de garde (1 page)
La page de garde regroupera les renseignements suivants :
• Nom, prénom, age, date de naissance et adresse du candidat
• Date et durée de la période de PFMP
• Titre RAPPORT de STAGE
• Nom et coordonnées de l’entreprise
• Nom du lycée
• Nom de la classe
• Session d’examen
b) Sommaire (1 page)
Le sommaire comporte tous les intitulés du chapitre I) et le numéro des pages correspondants.
c) Remerciements (1 page)
Les remerciements s’adresse au patron et/ou au tuteur de stage.Vous pouvez y inclure tous les employés
de l’entreprise.
d) 1er partie : Présentation de l’entreprise. (1 à 2 pages)

Les domaines d’activités de l’entreprise, zones d’activités géographiques
La structure de l’entreprise, l’organisation de la production et du travail
Les règles de vie au sein de l’entreprise

FICHES - 78-A
e) 2e partie : Inventaire des situations professionnelles vécues en entreprise (5 à 7 pages maximum)
Le candidat résume l’ensemble des activités et des tâches professionnelles accomplies pendant la période de
formation en milieu professionnel du point de vue :
- des activités (situations de fabrication et de chantier, ouvrages réalisés, matériaux utilisés...),
- des moyens techniques mis en œuvre (machines et matériels utilisés, dispositifs de sécurité...),
- des méthodes utilisées (méthodes de tracé, de fabrication, de mise en œuvre...).
f) 3e partie :Tâche technique développée (10 à 12 pages maximum)

Dans cette partie, le candidat présente l’organisation et le déroulement de la réalisation d’un ouvrage,
fabrication et mise en œuvre sur chantier, auquel il a participé au sein d’une équipe, et au cours duquel il a eu
à animer partiellement ou totalement une partie des activités. Tout en s’appuyant sur les aspects techniques
de la réalisation, le compte-rendu privilégiera les aspects :
- organisationnel (organisation des postes de travail, gestion de l’espace, gestion des déchets...),
- gestion des moyens (planning de mise en œuvre, répartition des tâches, suivi et ajustement...),
- gestion de la sécurité (analyse des risques, application du P.P.S.P.S., consignes de sécurité…),
- gestion de la qualité (démarche de contrôle, mise en œuvre de procédures…),
- relationnel (gestion des interfaces avec les autres corps d’état, avec la coordination de chantier...),
- formatif (formation de personnel moins qualifié, démonstration de technique, de savoir-faire...).
g) Conclusion (1 page)
h) : Annexes relative à l’ouvrage réalisé (5 à 7 pages maximum)

Le candidat, pour justifier la description et restituer le contexte de l’ouvrage réalisé, complète son
dossier d’activité avec différents documents : plans, coupes, dessins de détail, croquis, implantation, fiches
techniques....
III. Remise du dossier d’activité :

Le rapport d’activités dont le volume, annexes comprises ne dépassera pas 30 pages, sera mis à disposition
des membres du jury huit jours avant la date de l’évaluation.
En l’absence de rapport d’activités, l’interrogation ne peut avoir lieu. Le candidat n’est pas convoqué et le
jury informe le candidat que la note zéro est attribuée à l’épreuve. Si le dossier est incomplet, le candidat est
interrogé et une note lui est attribuée.
IV. La présentation orale du dossier :

Pour la présentation le candidat sera guidé pour utiliser les moyens de communication (vidéo projecteur ou
rétroprojecteur…) les mieux adaptés.
Le jury d’interrogation sera composé d’au moins un professeur d’enseignement professionnel et un professionnel
de la spécialité. En cas d’absence de ce dernier, la commission pourra valablement statuer.
Le déroulement de l’exposé et de l’entretien :

Durée 40 minutes.
L’exposé, au cours duquel le candidat ne sera pas interrompu, a une durée maximale de 20 minutes. Il sera
suivi de 20 minutes d’interrogation (entretien) par le jury.

FICHES - 78-A
Exposé du compte-rendu : Durée maximum 20 minutes.

Le candidat expose oralement le compte-rendu de son activité d’organisation et d’animation de la réalisation
d’un ouvrage en entreprise au cours de sa formation.
Entretien avec le jury : Durée maximum 20 minutes.

A l’issue de l’exposé, au cours d’un entretien, le jury questionne le candidat sur l’organisation du travail, les
solutions techniques et moyens de mise en œuvre retenus et leur justification,
V. Remarques :
Cette présentation du dossier d’activité doit permettre de vérifier par l’intermédiaire de la description, de la
véracité de chaque activité développée de :
l’appropriation des contenus développées sur le lieu de formation (entreprise),
l’esprit de synthèse et d’analyse du candidat,
l’implication effective du candidat à travers les différents travaux énoncés.
VI. Barèmes :
➠ Évaluation de l’exposé et de l’entretien : 50 pts
Exposé : 20 min – Entretien : 20 min Nb points
Évaluation
Repère Critères d’Évaluation
du candidat
Bonjour /0,5
A
Présentation personnelle du candidat. /1,5
Présentation de l’entreprise /2
Présentation des Activités /2
Présentation de l’organisation et du
déroulement de la réalisation d’un ouvrage,
fabrication et mise en œuvre sur chantier.
B Aspects techniques à prendre en compte :
- organisation
/12
- gestion des moyens
- gestion de la sécurité
- gestion de la qualité
- Vérification
Réponses adaptées aux questions
posées.
C /16
Vocabulaire, pertinence des réponses,
schémas, spontanéité des réponses
Qualité de la présentation :
- Utilisation judicieuse des outils de /7
communication
D
- Comportement, communication, /7
articulation
- Enoncé du plan /2
Total /50
FICHES - 78-A
➠ Évaluation du dossier écrit : 50 pts
Dossier (contenu, structure et mise en forme) Nb points
Page de garde : nom prénom, examen, épreuve, sommaire… /2
Inventaire des situations professionnelles vécues en entreprise

5 à 7 pages maximum.
Résumé de l’ensemble des activités et des tâches professionnelles accomplies pendant la période de
formation en milieu professionnel du point de vue : /13
- des activités (situations de fabrication et de chantier, ouvrages réalisés, matériaux utilisés...),
- des moyens techniques mis en œuvre (machines et matériels utilisés, dispositifs de sécurité...),
- des méthodes utilisées (méthodes de tracé, de fabrication, de mise en œuvre...).
Compte rendu de réalisation d’un ouvrage organisé et animé par le candidat

10 à 12 pages maximum.:
Présentation de l’organisation et du déroulement de la réalisation d’un ouvrage, fabrication et mise en
œuvre sur chantier, au sein d’une équipe, avec animation partielle ou totale d’une partie des activités.
Aspects techniques à prendre en compte :
- organisationnel (organisation des postes de travail, gestion de l’espace, gestion des déchets...),
- gestion des moyens (planning de mise en œuvre, répartition des tâches, suivi et ajustement...), /23
- gestion de la sécurité (analyse des risques, application du P.P.S.P.S., consignes de sécurité…),
- gestion de la qualité (démarche de contrôle, mise en œuvre de procédures…),
- relationnel (gestion des interfaces avec les autres corps d’état, avec la coordination de
chantier...),
- formatif (formation de personnel moins qualifié, démonstration de technique, de savoir-
faire...).
Annexes relative à l’ouvrage réalisé

5 à 7 pages maximum. /4
Justification de la description et restitution du contexte de l’ouvrage réalisé, par le complément de
différents documents : plans, coupes, dessins de détail, croquis, implantation, fiches techniques....
Présentation, mise en forme des documents, recherche esthétique de l’ensemble /3
Correction de l’expression écrite : structure, syntaxe et orthographe /5
Sous-total /50pts

FICHES – 79-A
LECTURE de PLAN
Les formats
A0= 841x1189mm A1=841x594 A2=420x594 A3=420x297 A4=210x297
A5=210x148 A6=105x148 A7=105x74 A8=52x74
Les plans
Plan de localisation Plan de situation Plan de masse
Echelle : 1/25 000e

Echelle : 1/10 000e ou 1/5 000e
Echelle : 1/500e ou 1/250e
Coupe horizontale Coupe verticale Plan de façade Perspective
Les échelles
L’échelle d’un plan indique le diviseur de réduction. Exemple : 1/10e indique que
toutes le cotes du plan ont été divisée par 10.
Pour trouver l’échelle d’un plan il faut :
Dans la même unité !

Kutch Ici l’échelle est 1/125e
FICHES – 79-A
Orientation
Pour connaître l’orientation des façades il
suffit d’imaginer une boussole DANS la
maison et de lire l’orientation.
Exemple : A=NO B=SO C=SE D=NE
Les indications sur les plans
ABREVIATIONS
ABREVIATIONS
:
Fe : Fenêtre
Pf : Porte fenêtre
VMC : Ventilation
Mécanique
Contrôlée
Pp : Porte pleine
Pv : Porte vitrée
N : Nord
S : Sud
E : Est
O ou W : Ouest
NE : Nord Est

FICHES – 81-A
FORMULAIRE

FICHES – 80-A

FICHES – 82-A
GLOSSAIRE
A
Abattant : (v.a: fenêtre à soufflet). Fenêtre à un vantail, ouvrant par rotation autour d'un axe horizontal situé le long de la traverse
basse.
About : Extrémité d'une pièce, d’un profilé.
AEV : Le classement AEV permet de définir les caractéristiques d'étanchéité des fenêtres à l'Air, l'Eau et le Vent.
Ajours : Ouvertures de faible importance (petits trous, petites fentes, ...) ménagées dans un tablier de fermeture permettant le
passage d'une certaine quantité d'air et de lumière et, éventuellement, réglables.
Allège : Partie pleine (maçonnerie ou remplissage) ou vitrée en dessous d'une fenêtre
Alaise : Élément, disposé sur les chants de la menuiserie, destiné, principalement, à habiller pour des raisons d'aspect et
permettre, éventuellement, l'ajustage.
Âme : Élément central d'un vantail de porte, généralement enfermé entre le cadre et les parois.
Âme pleine : Âme d'un vantail composée de panneaux de bois (pressés à plat et/ou extrudés), de PVC, de mousse isolante, etc.,
remplissant entièrement l'intérieur de la porte.
Anodisation : Traitement de protection et de finition des profilés en aluminium par bain électrolytique chimique à 96 degrés. Ce
traitement procure une résistance accrue à la corrosion
Anti-reflet : Vitrage offrant une transparence maximale et, de surcroît, un très bon rendu des couleurs. On obtient ce produit en
pulvérisant des couches transparentes d'oxydes métalliques sur un verre extra-clair (très faible réflexion lumineuse)
Appui : Appui de fenêtre ou porte - Elément (pierre, béton, alu) disposé sur une allège ou un seuil et formant appui à la fenêtre ou
porte
Appui de baie: Partie inférieure de la maçonnerie (appui maçonné) ou de l'encadrement de baie (appui menuisé), généralement
dans l’alignement ou en saillie intérieure, destinée à recevoir le dormant de la menuiserie ou le précadre.
Arbre d'un volet roulant : axe permettant la rotation du tablier. Peut être appelé « tube ».
Argenture : Traitement du verre consistant à déposer une couche métallique réfléchissante pour obtenir un effet de miroir
Armature : Ensemble des éléments supportant les parois, composé généralement de vantaux et de dormants. Désigne aussi les
renforts (acier, alu ou composites) insérés à l’intérieurs des profils PVC pour les rigidifier.
Arrêt : Dispositif permettant de limiter l'ouverture de la fenêtre.
Assemblage de « fil », de « bout »: assemblage permettant de réaliser des profilés complexes (par exemple tubulaires) à partir
de profilés de forme plus simple (exemple : assemblages par soudure, par vissage ou rivetage, par clipsage, par emboîtement).
Assemblage d'angle : assemblage permettant de réaliser des cadres à partir de profilés (exemples : par soudage ou brasage, par
équerre ou sans équerre, à onglets).
B
Baie :(v.a. : Réservation, encadrement) ouverture pratiquée dans un mur pour faire une porte ou une fenêtre; Peut aussi désigner
la fenêtre
Barrière de scellement : Produit isolant (silicone, butyle,…) assurant la tenue du joint périphérique d'un double-vitrage
Barrière d'étanchéité : Produit isolant (silicone, butyle,…) assurant l'étanchéité à l'eau et aux gaz de l'espace compris entre les
verres d'un double-vitrage

FICHES – 82-A
Barillet : Cylindre manœuvrable par clef permettant la condamnation d'une fenêtre ou d'une porte.
Barre de seuil : (v.a: seuil) Pièce horizontale fermant le cadre dormant d'une porte dans sa partie basse.
Battants : Partie de la fenêtre, porte ou volet mobile autour de paumelles ou gonds (plus particulièrement utilisés pour fenêtres et
volets)
Bâti : (v.a. : dormant, huisserie) partie fixe de la fenêtre, de la porte qui est scellée au gros œuvre, ou fixée au dormant existant
(rénovation).
Battant : (v.a vantail) partie mobile de la menuiserie permettant l’ouverture. En vocabulaire usine : désigne un montant du vantail
Battement rapporté (ou fausse côte ou embrevé): (v.a. : battée) Pièce rapportée sur le chant du vantail libre, assurant la
jonction entre deux vantaux : elle recouvre le vantail crémone à l‘extérieur et elle est recouverte par le listel de ce dernier à
l'intérieur.
Battée : (v.a. : meneau central, battement, battue) partie contre laquelle vient s’appuyer l’extérieur de l’ouvrant en position de
fermeture.
Battue : (v.a. : battement) profil rapporté sur la face extérieure ou intérieure (on parle alors de contre battue ou de listel) d'un
vantail et destinée à recouvrir le joint de deux vantaux contigus.
• Battue centrale intérieure: (contre battue ou listel) partie central de la fenêtre venant établir la symétrie visuelle et pouvant
supporter la poignée.
• Battue centrale extérieure: (v.a: Battée) partie central de la fenêtre venant établir la symétrie visuelle extérieure et protégeant
des intempéries la jonction entre les deux ouvrants. Peut être appelée « petite battée ».
Bec de cane : Serrure comportant uniquement un pêne demi-tour commandé par un fouillot.
Becquet : (v.a: jet d’eau, larmier) Dispositif d'arrêt des ruissellements.
Béquille : Poignée placé à mi-hauteur permettant la saisie et l'ouverture d'une porte
Bi-Color : Traitement thermo-laquage différencié entre la face extérieure et la face intérieure d'un profilé en aluminium
Bloc Baie : Ensemble formé d’une menuiserie (fenêtre porte-fenêtre, coulissant…) et d’une fermeture (volet roulant, volet battant,
persienne…)
Bloc-fenêtre : (v.a: bloc baie) Ensemble formé par la fenêtre et son environnement (vitrage, fermeture), monté en usine et livré
prêt à être mis en œuvre.
Bloc-porte : Ensemble dormant et vantail (ou vantaux), ferré et ajusté en usine et dont tous les éléments restent associés lors de
la pose (plus couramment utilisé pour les portes intérieures)
Bourrage : (v.a: étanchéité) Opération assurant la continuité du calfeutrement après la pose de la fenêtre ou de la porte et
généralement réalisée avec du ciment (étanchéité humide) ou avec un silicone et un fond de joint (étanchéité sèche).
Bride : (v.a: fixation, patte) Dispositif assurant la liaison entre le gros oeuvre et la menuiserie.
Bruit rose : Le bruit rose sert de bruit d’émission de référence pour le bruit émis à l’intérieur des bâtiments (trafic aérien
également )
Bruit route : Le bruit route sert de bruit d’émission de référence pour le bruit émis par le trafic routier. Ce bruit est plus riche en
sons graves que le bruit rose (bruit de roulement sur la chaussée)
BSI : British Standards Institute : institut de normalisation anglais. Ce sigle est apposé sur les produits répondant aux normes du
BSI.
Busette (v.a: exutoire, par-tempette): Dispositif permettant l'évacuation des eaux d'infiltration à l'extérieur
Butée : zone ou pièce servant d’arrêt
C
Cache paumelles/fiches : dispositif permettant de cacher les organes de rotations (les paumelles ou les fiches) du vantail sur le
dormant.
Cache joues (d'un volet roulant) : dispositif permettant de masquer les côtés du caisson de volet roulant (les joues).
FICHES – 82-A
Cadre dormant : Cadre destiné à recevoir le (ou les) cadre(s) fixe(s) ou ouvrant(s) fixé et calfeutré dans la baie.
Cadre fixe : Partie fixe pouvant recevoir un vitrage ou un élément de remplissage.
Cadre ouvrant (ou vantail) : Cadre mobile des fenêtres destiné à recevoir un vitrage ou un autre élément de remplissage.
Cadre à petit bois : Cadre constitué de pièces de faible section, rapporté sur un ou deux parements du vantail libre d'une porte,
découpant un grand vitrage en aires transparentes plus petites.
Cadre de porte : Partie de l'armature entourant l'âme, comportant habituellement deux montants et deux traverses.
Caisson : Boîtier (caisson) dans lequel s'enroule le tablier du volet roulant
Calage du verre : Opération qui consiste à interposer des cales entre le verre et la feuillure d'une menuiserie et à les positionner
pour :
• assurer un positionnement correct du vitrage dans les châssis ;
• transmettre au châssis, en des points préférentiels judicieusement choisis, le poids du vitrage ainsi que les efforts qu'il
supporte ;
• éviter une déformation éventuelle de certains châssis ouvrants ;
• éviter que le verre ne vienne en contact du châssis.
• Régler les jeux périphériques.
Cales: Dispositif assurant le calage du verre ou de tout autre élément de remplissage dans sa feuillure.
Calfeutrement : Remplissage du vide entre le gros œuvre et la fenêtre, réalisé au pourtour de la baie, à l'aide de mortier
(calfeutrement humide) et/ou d'un matériau d'étanchéité (calfeutrement humide renforcé - calfeutrement sec), et destiné à assurer
en tout point l'imperméabilité à l'air et l'étanchéité à l'eau de l'ouvrage.
• Calfeutrement humide: Calfeutrement exécuté par bourrage au mortier.
• Calfeutrement humide renforcé: Calfeutrement humide renforcé par un cordon d'étanchéité (joint extrudé à la pompe).
• Calfeutrement sec: Système sans mortier, faisant uniquement appel à des garnitures d'étanchéité.
CEBTP : Centre d'Essais du Bâtiment et des Travaux Publics : prestataire indépendant de mesure, de tests et de vérifications
intervenant, entre autres, dans le cadre de la certification CEKAL
CEKAL : association loi 1901, créée en 1989, délivrant des certificats de qualification aux transformateurs de verre plat sur la base
de contrôles et d'essais réalisés dans leurs centres de production
Chambranle : Habillage du bâti d'une porte ou d'une huisserie.
Chant : Face étroite perpendiculaire au parement et parallèle à la plus grande dimension de la porte ou de la fenêtre. Les
extrémités inférieure ou supérieure de la porte portent le nom de bouts.
Châssis : Terme couramment utilisé en synonyme de fenêtre (châssis à 2 vantaux) en particulier s'il se rapporte à une fenêtre non
vitrée
Choc thermique : Phénomène pouvant provoquer des casses dans un vitrage en cas d'écart de température important dans des
zones rapprochées
Cintre : mise en forme concave d'une menuiserie permettant d'épouser un arc architectural, il existe des pleins cintres (demi rond)
des cintres surbaissés (portion d’arc), des demi cintres (quart de rond)…
Clair de jour/clair de vue / clair de vitrage : surface de vitrage permettant la vue, l’entrée de la lumière.
Cochonnet : sur les côtés et en traverse haute, partie visible du dormant de la menuiserie (vu de l’extérieur).
Coefficient K : Coefficient d'isolation thermique d'un matériau. Plus ce chiffre est faible et meilleur est son pouvoir isolant. Est
devenu le coefficient U
Coefficient U : Coefficient d'isolation thermique d'un matériau. Plus ce chiffre est faible et meilleur est son pouvoir isolant.
Anciennement coefficient K. U = Coefficient de transmission surfacique en W/m²°C défini par le ThK-77
Coefficient Uf : appelé coefficient surfacique de la menuiserie, il s'exprime en w/m²C° (watt/mètre carré/degré Celsius), et
permet de qualifier les qualités d'isolation thermique des profilés ou plus précisément l’ensemble des matériaux constituants le
cadre de la fenêtre (profilés dormants et ouvrants + battements + joints + quincailleries).

FICHES – 82-A
Coefficient Ug : appelé coefficient surfacique du vitrage, il s'exprime en w/m²C° (watt/mètre carré/degré Celsius), et permet de
qualifier les qualités d'isolation thermique de l’ensemble verrier ou plus précisément l’ensemble des matériaux constituants le
vitrage (vitres (simple, doubles ou triples + séparateur + lame(s) intercalaires constituées d’air sec, de gaz…).
Coefficient Uw : appelé coefficient de transmission thermique de la fenêtre, il s'exprime en w/m²C° (watt/mètre carré/degré
Celsius), et permet de qualifier les qualités d'isolation thermique de la fenêtre ou plus précisément l’ensemble des matériaux
constituants la fenêtre (profilés + complexes verriers + quincailleries).
Coffre de volet roulant : (v.a: caisson) Ensemble constitué d’un lambrequin (pièce extérieure), d’un parement haut (planche de
dessus), d’une face avant (trappe ou trappe de visite), d’une sous face (planche de dessous) et de joues (cotés) et constituant le
caisson dans lequel vient se loger le tablier et les mécanismes de manœuvre du volet roulant.
Conduit de rejet d'eau : Profilé fixé sur la traverse dormante basse, servant de butée à l'ouvrant, à la récupération et à
l'évacuation des eaux d'infiltration
Contre-bâti : Ouvrage dormant scellé sur l'arête d'une baie ouverte dans un mur et sur le parement opposé au bâti. Le contre-
bâti reçoit la porte
Cordon d'étanchéité : Cordon constitué par un mastic du type plastique ou élastique mis en place après pose de la menuiserie et
exécution du calfeutrement.
Cote : appelé aussi Gueule de loup: partie femelle du battement d’une fenêtre à deux vantaux.
Couche pyrolytique : Couche complémentaire sur le verre obtenu par projection à haute température de composés métalliques
Couche réfléchissante : Couche complémentaire sur le verre réfléchissant aussi bien les rayons visibles que les rayons
infrarouges
Couche sous vide : Couche complémentaire sur le verre obtenu par projection sous vide de composés métalliques
Coulisse : pièce verticale permettant le guidage du tablier du volet roulant.
Coupe-feu : Produit répondant aux critères REI : Résistance Mécanique, Etanchéité aux flammes et aux gaz chauds ou
inflammables, Isolation thermique
Couvre-joint : Baguette de finition en périphérie intérieur d'une fenêtre, qui permet de recouvrir la liaison bâti
dormant/maçonnerie
Crémone : quincaillerie interne permettant la condamnation multipoint d'un vantail et appareil de fermeture à rappel dans lequel
la rotation d'un organe de manœuvre, généralement simple et non amovible, est transmise par un mécanisme soit à une tringle
unique (fermeture monopoint), soit à deux tringles se déplaçant simultanément en sens inverse.
La crémone, dont le boîtier est encastré dans le montant d'une menuiserie bois, appartient à l'un des trois types suivants
• A ENCASTRER, lorsque la mortaise destinée à recevoir le boîtier est perpendiculaire aux faces de la menuiserie.
• A ENTAILLER, lorsque le logement est ménagé à partir de deux faces perpendiculaires du montant.
• A LARDER, lorsque la mortaise est parallèle aux faces de la menuiserie et aménagée dans son épaisseur.
Crémone en applique : Crémone dont la boîte et les garnitures sont en applique et par suite, en général, les tringles apparentes.
Peut être fausse dans un but de décoration ("crémone à l'ancienne").
Croisée : (v.a. : fenêtre) ouverture aménagée dans le mur d’une habitation et pouvant être ouverte ou fermée, généralement une
fenêtre à deux vantaux.
Croisillon : Synonyme de petit bois. Terme plus particulièrement utilisé lorsqu'il est incorporé au vitrage
CSTB : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment : établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), placé sous
la tutelle du ministère du Logement, Direction Générale de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Construction assurant entre autres les
mesures et vérifications dans le cadre de la certification CEKAL
D!
Daylighting : vitrage ayant pour rôle de capter et réorienter la lumière du jour par réflexion vers certaines zones de la construction.
Le système permet une meilleure diffusion de la lumière à l'intérieur des locaux en évitant l'éblouissement.
Déshydratant : Produit, se présentant sous forme sableuse ou gélifiée, placé dans les écrateurs de vitrage pour assurer la
déshydratation de l'espace d'air ou de gaz compris entre les vitres

FICHES – 82-A
Dormant : Cadre fixe sur lequel sont montés les battants de fenêtre ou les vantaux de porte. Un dormant est constitué d'une
traverse d'appui, d'une traverse dormant et de 2 montants.
Double-vitrage : Ensemble de 2 vitrages assemblés hermétiquement avec un espace d'air déshydraté. Notation : épaisseur du
vitrage intérieur en mm/épaisseur de l'espace d'air/épaisseur du vitrage extérieur. Exemple : un double-vitrage 4/16/4 (24mm) est
composé d'un vitrage intérieur de 4mm + un espace d'air de 16mm + un vitrage extérieur de 4mm
Ecarteur : Profilé métallique (acier, aluminium,…) placé entre les vitres d'un double-vitrage permettant d'assurer l'écartement et
l'isolation (par déshydratants) de l'espace entre les vitres
Emissivité : Lorsque deux surfaces sont en regard l'une de l'autre et à des températures différentes, elles échangent de l'énergie
par rayonnement. Cet échange de chaleur est proportionnel à l'émissivité des surfaces. Un produit présentant une surface faiblement
émissive échangera moins de chaleur avec son environnement qu'une surface fortement émissive. L'émissivité normale d'un verre est
égale à 0,89
Fermeture : Cette notion englobe tous les ouvrages mis en œuvre dans le but de fermer un édifice aux vues et accès extérieurs
Ferrure : Ensemble de pièces et mécanismes mis en œuvre pour assurer la liaison entre les éléments fixes (dormants) ou mobiles
(ouvrants)
Feuillure : Entaille à deux pans perpendiculaires, réalisée le long d'un ensemble pour recevoir une autre pièce. Exemple : pose
d'une fenêtre en feuillure.
Fiches : Type spécial de paumelles vissées directement dans les dormants et battants
Fusing : Fusion de verres de couleurs différentes permettant d'obtenir des décors en relief
Gache : Pièce métallique fixée sur un dormant dans laquelle s'engage un organe de verrouillage
Glace émaillée : Vitrage dont l'une des faces est émaillée au cours de l'opération de trempe
Glace feuilletée : Assemblage de plusieurs glaces recuites ou trempées à l'aide d'intercalaires plastiques. Assure le maintien en
place de la paroi vitrée et la cohérence entre les fragments afin d'éviter les risques de blessure par coupure en cas de bris. Dans le
cas du double-vitrage, la face feuilletée doit être placé côté intérieur.
Glace float : Glace transparente obtenue pas flottation du verre fondu sur un bain d'étain en fusion.
Glace recuite : Glace float soumise à un refroidissement lent pour donner au vitrage une structure suffisante pour réaliser des
découpages et des façonnages.
Glace semi-trempée : Vitrage ayant subi un traitement thermique pour augmenter sa résistance mécanique et aux chocs
thermiques. Une vitre semi-trempé n'est pas une vitre de sécurité.
Glace trempée chimique : Glace float renforcée par échange d'ions à haute température.
Glace trempée thermique : Glace dont la résistance mécanique et thermique est renforcée par traitement thermique.
Hors-tout : Equivalent d'une dimension "Totale" : il s’agit de la hauteur et de la largeur totale de la menuiserie, donc de la place
prise par la menuiserie à l’intérieur.
HTS : Heat Soak Test : traitement thermique visant à éliminer les vitrages présentant des risques de casses spontanées des glaces
trempées thermiques.
Imposte : Partie fixe ou mobile située en partie haute des menuiseries (ou dessus des battants)
Indice d'affaiblissement acous : L’indice R caractérise la qualité acoustique d’une paroi. C’est à dire sa difficulté à transmettre
des bruits aériens. Il est mesuré uniquement en laboratoire et ne prend en compte que la transmission directe ( ne prend pas en
compte les transmissions latérales ). R s’exprime en dB(A). Il est mesuré sur l’ensemble du spectre de 125 à 4000 Hz pour le bruit
rose et pour le bruit route. Plus R est grand, plus l'isolation phonique est performante
Indice R : Indice d'affaiblissement acoustique. Plus l'indice est élevé, plus l'isolation phonique est performante. Le niveau de l'indice
R est établi par des organismes de tests indépendants
Jambages : Maçonnerie qui compose le montant latéral d'une baie. Il reçoit l'extrémité du linteau
Jet d'eau : Profil rapporté au bas des vantaux pour rejeter les eaux de ruissellement vers l'extérieur

FICHES – 82-A
Linteau : Elément porteur (béton, pierre, métal, bois) situé au dessus d'une ouverture.
Magnétron : Procédé de dépôt de couches sous vide est émaillée au cours de l'opération de trempe
Manœuvre : Dispositif de manœuvre d'ouverture ou de fermeture par déroulement du tablier (par sangle, chaîne, manivelle,
motorisation électrique)
Meneau : Montant (vertical) intermédiaire divisant une baie
Meneau fixe : (Voir Meneau) Reste en place lorsque les battants sont ouverts
Menuiserie : Ouvrage de second œuvre participant au clos tout en permettant une fonction de passage au travers de la paroi
Monobloc : Terme désignant l'ensemble volet et caisson lorsque cet ensemble est conçu pour faire bloc avec la fenêtre qu'il équipe
Montant : Partie verticale de dormant ou battant
Neuf : Méthode de pose consistant à remplacer l'ensemble d'une fenêtre, dormant compris. Opposé à la pose en RENOVATION
Oscillo-battant : Type d'ouverture d'une menuiserie qui cumule une ouverture à la française (sur un axe vertical) et une ouverture
en soufflet (axe horizontal). Permet d'entrebâiller le haut d'une menuiserie.
Ouverture à la française : Fenêtre s'ouvrant vers l'intérieur sur un axe vertical
Ouverture à l'anglaise : Fenêtre s'ouvrant vers l'extérieur sur un axe vertical
Ouverture à l'italienne : Fenêtre s'ouvrant vers l'extérieur sur un axe horizontal au niveau de la traverse haute
Ouverture à soufflet : Fenêtre s'ouvrant vers l'intérieur sur axe horizontal au niveau de la traverse basse
Ouverture basculante : Fenêtre s'ouvrant à demi vers l'intérieur, à demi vers l'extérieur sur un axe horizontal à la médiane de la
fenêtre
Ouverture coulissante : Fenêtre s'ouvrant par la translation d'un vantail sur un autre
Ouvrant : Partie ouvrante (non assimilée à une notion de rotation autour d'un axe)
Parclose : Profil assurant le maintien du vitrage
Pare-flammes : Produit répondant aux critères RE : Resistance mécanique et Etanchéité aux flammes et aux gaz chauds ou
inflammables
Paumelle : Organe qui assure la fixation du battant sur le dormant en permettant la rotation du battant. Elle comprend une partie
mâle (équipée du gond) fixée sur le dormant et une partie femelle (anneau)
Petit bois : Eléments décoratifs horizontaux ou verticaux divisant les vitrages
Profilé : Pièce de métal (acier, aluminium laiton) ou de plastique laminée de façon uniforme, selon un profil donné
PVB : Butyral de polyvinyle : film plastique utilisé dans les verres feuilletés
Réaction au feu : Indice échelonné de M0 (incombustibles) à M5 (très facilement inflammables) qualifiant la résistance d'un
matériau à l'inflammation
Réflexion énergétique : Re : Pourcentage de l’énergie, issue de l’ensemble du rayonnement solaire, réfléchie par la paroi vitrée
Réflexion lumineuse : Rl : Pourcentage de la lumière visible, issue du rayonnement solaire, réfléchie par la paroi vitrée
Rejet d'eau : Pièces permettant l'évacuation des eaux de pluie
Rendu des couleurs : Le rendu des couleurs est l’expression générale désignant l’effet de la lumière du jour transmise ou réfléchie
par le verre sur la couleur des objets qu’elle éclaire
Rénovation : Méthode de pose de fenêtre consistant à conserver le dormant de l'ancienne fenêtre. Evite la dégradation de la
maçonnerie et de la peinture. Principe très courant

FICHES – 82-A
Rupture de pont thermique : Technique permettant d'isoler thermiquement la face intérieure de la face extérieure d'un profil en
aluminium, conférant une meilleure isolation et évitant les phénomènes de condensation
Sérigraphie : Procédé de dépôt d'émaux sur le verre par le biais d'un écran composé d'un tissu synthétique (polyester) tendu sur
un cadre métallique présentant des mailles ouvertes (laissant passer les émaux) et fermées (étanches aux émaux)
Tableau : la dimension tableau correspond aux dimensions de l’ouverture, c’est-à-dire la hauteur et la largeur extérieurs situées
entre les murs d'une ouverture.
Tablier : Partie de volet roulant qui s'enroule pour ouvrir la baie et se déroule pour la fermer
Traitement IFH : Traitement de protection du bois : Insecticide, Fongicide (champignons) et Hydrofuge (humidité)
Transmission énergétique : Te : Pourcentage de l'énergie solaire transmise par les parois vitrées
Transmission lumineuse : Tl : Pourcentage de la lumière visibles transmise par les parois vitrées
Transmission UV : Pourcentage de la lumière UV transmise par les parois vitrées
Traverse : Elément horizontal intermédiaire divisant une baie (dormant ou battant)
Vantail : Partie mobile (aussi appelée : ouvrante) d'une porte ou d'une fenêtre
Vantaux : Vantail au pluriel
Verre bombé : Vitrage non plan obtenu par chauffage jusqu'au point de ramollissement
Verre cintré : Vitrage dont un bord est découpé en forme d'arc
Verre organique : En matière plastique transparent ou translucide
Verre thermoformé : Vitrage non plan obtenu par le travail sur du verre en fusion
Vitrage imprimé : Vitrage avec motif imprimé en relief sur une ou deux faces, obtenu par laminage
Volet roulant : Volet qui s'enroule sur un axe lors de son ouverture

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MENUISERIE ALUMINIUM VERRE PVC

Lycée des métiers de l’habitat de Gelos

ª VOCABULAIRE DE MENUISERIE Page 2

ª NOMMINATION DES PROFILS Page 2

ª TECHNOLOGIE DU PROFIL Page 3

ª L’ENVIRONNEMENT DE POSE Page 5

ª LES FENETRES Page 17

ª LES OUVRAGES MENUISES Page 17

ª SYMBOLISATION D’OUVERTURE - CALAGE Page 17

ª ABREVIATIONS TECHNIQUES Page 17

ª ALUMINIUM 1 - Elaboration - Alliages Page 6

ª PVC 1 - Elaboration Page 12

ª VERRE 1 - Elaboration Page 12

ª LES ELEMENTS DE REMPLISSAGES Page 19

ª LES VERANDAS Page 17

ª LES FACADES RIDEAUX Page 17

ª LES LABELS DE QUALITE Page 17

ª LES PERFORMANCES THERMIQUES Page 17

ª LES PERFORMANCES ACOUSTIQUES Page 17

ª ETANCHEITE - OBTURATION Page 17

ª ACCESSIBILITE DES PERSONNES Page 17

ª LES DTU Page 17

Livret technique Page | 1

Règle : la désignation sera composée de 3 mots (traverse basse ouvrant)

Livret technique Page | 1/1

Les types d’ouverture

Règle : Traits fort = ouverture intérieure Pointillés = ouverture extérieure

Livret technique Page | 1/1

FORME des MENUISERIES

Livret technique Page | 1/1

Livret technique Page 1/1

Livret technique Page | 1/1

Les différents coulissants

Fenêtre en bandeau Le coulissant à galandage

Comment choisir, pour un châssis coulissant, s’il faut utiliser :

Certe, le client peut avoir sa préférence mais

Le choix de la solution technique se fait par lecture croisée d’un abaque.

Livret technique Page | 1 /1

NOMS des PROFILS

Livret technique Page | 1/1

Technal Reynaers Schüco

avec l’épaisseur du vitrage.

Livret technique Page | 1/1

C’est aussi un terme de maçonnerie :

Livret technique Page | 1/1

*L'allège est le mur situé sous la baie.

* Le rejingôt = partie haute de l’appuis de fenêtre

Livret technique Page | 1 /1

Bavette, Tapée, Couvre-joint (BTC)

Le couvre-joint : Profil en L placé en périphérie intérieur

La bavette : Profil en L placé à l’extérieur servant à cacher

La tapée : Profil en L avec alvéovis, placé à l’extérieur

Le dormant BTC où l’on peut

pour parclose et habillage

Méthode : Produit en croix par profil et non par périmètre.

Livret technique Page | 1 /1

Traverse non drainée Traverse drainée Plan technique

Fonction : Habiller et éviter que le vent n’empêche l’eau

Livret technique Page | 1 /1