Cheikh Abdelhamid Ben Badis L'allié de La France Coloniale..

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21/01/2020 Cheikh Abdelhamid Ben Badis l’allié de la France coloniale..

Cheikh Abdelhamid Ben Badis l’allié de la


France coloniale..

Cet Article ne veut en Rien dénigrer ou apporter une insulte au cheikh


Abdelhamid Ben Badis , mais il s’agit d’une restitution de l’histoire le plus
honnêtement et intellectuellement possible , le cheikh et l’association qu’il a crée
n’a jamais au grand jamais plaidé pour l’indépendance de l’Algérie ( et cela etait
son choix comme d’autres ont fait ce choix ), il a choisit un modele de société
musulmane dépendante de la France Coloniale , ils ont essayé de créer une entité
musulmane Française et à aucun moment l’association des oulémas n’a plaidé
pour l’indépendance de l’Algérie . les Documents le prouvent .

Né le 4 decembre 1889 decédé 16 avril 1940 Son nom est Abd al-Hamid Ibn
Mohamed Al-Mustafa Ibn Al-Makki Ibn Mohamed Kahoul Ibn Ali descendant de
l’arrière grand-père « Menad Ibn Mankush »
Son pere etait elevé au Rang d’officier décoré Chevalier de la Legion d’honneur .

Ibn Badis a commencé à penser à fonder l’association des Oulémas Musulmans


dés 1913 lors de son séjour à Médine et avec son compagnon de route Sheikh «
Mohamed Al-Bachîr Al-Ibrahimi », il mit les premiers fondements de
l’association et pour cela plusieurs rencontres eurent entre les deux hommes
depuis 1920.
Nous remarquons dans la photo le confort colonialiste dont cette Association
semblait bénéficier largement à travers des banquets qu’ignorait totalement la
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population indigène deja noyée dans une profonde pauvreté de l’époque .

C’est de cette association des Oulémas , dont sont originaires toutes les
mouvances islamistes salafistes , wahabistes de nos jours ses déplacement au
Hejaz etaient trés fréquents et sont cités comme référence de sa connaissance de
la religion.

Les ulemas avec a leur tète benbadis étaient en 1936 pour le projet de loi Blum-
Violette qui devait donner la nationalité française a tous les algeriens et
algeriennes / cette association d’islamiste était pour le rattachement de l’Algerie a
la France. Ben badis alla même rendre visite au président français durant la
meme annee pour le supplier pour cette assimilation et afin de pousser pour le
projet. Apres le refus de l’assemblee francaise d’accepter le projet ,les salafistes
ulemas feront semblant de changer d’avis, les raisins etaient amers , mais leur
double jeu etait connu. Les islamistes d’aujourd hui sont la progeniture de ces
ulemas et maintenant plus patriote qu’eux , on ne peut trouver mieux puisqu’ils
sont missionnés par les wahabistes pour salafiser notre societés au meme titre
que Ben Badis.

Dans un document officiel de cette organisation et un numéro de son journal,


nous constatons sont alliance avec la France Coloniale , dans « Essouna », datant
de 17 Avril 1933 et qui attestent clairement du soutien de cette organisation
islamiste aux autorités coloniales.
C’est une vérité historique que personne ne peut réfuter car des documents
authentiques l’attestent et ne s’agit nullement de thèses ou de témoignages
quelconques. « Nous ne sommes pas des ennemis de la France et nous
n’activerons jamais contre ses intérêts. Au contraire, nous tâcherons à lui faciliter
la mission de civiliser le peuple Algérien et islamiser toute la nation », lit-on à la
une du journal « Essouna » 1933.
à l’appel du 1er novembre 1954 l’association des oulémas a prit position pour
soutenir l’armée coloniale et a traité « les révolutionnaires Algeriens de
perturbateurs . »
Il fallait l’intervention du leader de l’époque, Abane Ramdane, pour que cette
organisation cesse son soutien à la France en …..1957 ! Abane avait même procédé
à quelques liquidations physiques pour voir Larbi Tbessi, l’un des chefs de cette
organisation Islamiste pro-française, de se soumettre et soutenir la révolution
juste politiquement mais sans aucun engagement politique au moment où les
combattants et autres combattantes Algeriens ailleurs dans les maquis tombaient
comme des mouches pour libérer l’Algérie.

l’Algerie doit absolument reflechir à changer la journée du savoir et ne plus la


coincider avec la date du decés de ibn Badis aprés toutes la documentation qui
pullule sur le net et la revelation de son appartenant à un courant salafiste et
surtout sa collaboration avec les colonisateurs , je vous soumet ici une serie de
documents que nous avons pu trouver meme dans des archives Française , à
mesure que le temps passe de plus en plus de secrets sur ceux qu’on nous a
toujours mit en avant comme etant les heros de la nation s’avere etre de purs
mensonge et le cas bnou badis doit etre serieusement remit en question je refuse
qu’on dise à l’ecole à mes enfants que cet homme est l’un des militant pour la

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cause Algerienne , cela est faux , il etait pour la France colonialiste , il etait le FIS
de l’epoque il ne cessait d’aller et venir de chez les wahabistes pour avoir en gros
des recommandation et complice avec le colonisateur pour dominer les
populations indigene qu’etaient nos parents avec la religion pour l’interet des
colonisateur qui leur permettait davoir une vie bien confortable , son pere avec la
legion d’honneur ( consultez les photos)

Ce compte-rendu de séance vous éclairera sur des individus comme Ben Badis,
Gouvernement général de l’Algérie – Délégations financières algériennes. Séance
du vendredi 21 Novembre 1930.

La séance est ouverte à 15 heures, sous la présidence de M. SISBANE, Président,


assisté de MM. BEN ABDALLAH, assesseur, et GHERSI, secrétaire.
MIRANTE, Directeur des Affaires Indigènes, assiste à la séance en qualité de
Commissaire du Gouvernement. ‘ Tous les membres de la Section sont présents, à
l’exception de M. Reguieg, excusé.

LE PRÉSIDENT. – J’ai l’agréable devoir de réparer une omission qui s’est


produite hier, et qui provient de ce que je n’avais pas sous les yeux la liste de nos
collègues bénéficiaires, à l’occasion de la commémoration du Centenaire, de
distinctions différentes.

Ce sont : MM. Ben Badis, qui a été élevé à la haute dignité de grand officier,
Latrèche et Reguieg, nommés commandeurs, Ben Abdallah, officier, et Ghorab,
chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur.

Que ces collègues me permettent de leur dire, en votre nom à tous, Messieurs,
toute la joie que nous avons ressentie en apprenant qu’ils avaient été l’objet de ces
hautes distinctions, et de leur présenter l’expression de nos félicitations les plus
affectueuses.
MM. Ben Badis, Latrèche, Reguieg, Ben Abdallah et Ghorab. Chacun d’eux a fait
preuve, depuis qu’il siège au sein de cette assemblée, d’un dévouement à la cause
publique, qui n’a d’égal que son attachement à notre patrie commune, la France.
(Applaudissements.) En honorant ceux de nos collègues qui en sont les
bénéficiaires, ces décorations honorent toute la section arabe.

Vous me permettrez, Messieurs, de remercier M. le Gouverneur général et son


collaborateur immédiat en la matière, notre sympathique Directeur des Affaires
Indigènes, M. Mirante, d’avoir su récompenser ceux de nos collègues qui ont
véritablement bien mérité de la Patrie.

En leur nom, Monsieur le Directeur et bien cher ami, permettez-moi de vous


assurer une fois de plus de notre affectueux dévouement et de vous dire combien
nous apprécions hautement votre précieuse collaboration.

Nous avons admiré la haute compétence et la conscience avec lesquelles vous


remplissez les fonctions délicates de Directeur des Affaires indigènes, fonctions
qui – il faut bien le dire – constituent le pivot de la politique algérienne.

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Au nom de mes collègues, permettez-moi, Monsieur le Directeur, de vous adresser


à cette occasion tous nos remerciements et de vous assurer encore de notre
affectueuse amitié. (Applaudissements)

MIRANTE, commissaire du gouvernement. – J’associe de tout cœur


l’Administration aux compliments qui viennent d’être adressés, en termes
particulièrement heureux par votre Président, à ceux d’entre vous qui ont obtenu
de hautes distinctions honorifiques, à l’occasion de la commémoration, du
Centenaire.

J’ai été personnellement très heureux – croyez le bien – de pouvoir appuyer


auprès de M. le Gouverneur général les titres des membres distingues de cette
assemblée qui viennent d’être récompensés par le Gouvernement de la
République, titres importants qu’ils s’étaient créés à sa reconnaissance.

Nous connaissons depuis longtemps mon vieil ami, M. Ben Badis, mes amis MM.
Latrèche et Reguieg. Nous savons tous avec quel dévouement et aussi avec quelle
compétence ils siègent dans cette Assemblée.

L’Administration se félicite pleinement de trouver en vous des collaborateurs qui,


tout en ayant le sentiment très vif de leur devoir de délégués de la population
indigène, savent les faire concilier avec leur attachement profond à
l’Administration et à la France.

Lorsque des personnalités du monde politique ou journalistes viennent en Algérie


étudier sur place les progrès que nous avons accomplis dans ce pays, leur
attention se porte tout naturellement vers les élus.de la population indigène, et en
particulier vers ceux d’entre eux qui siègent aux Délégations financières et qui
sont l’expression la plus élevée de cette représentation.

Véritablement, l’Administration peut être fière de trouver dans votre assemblée


des personnalités aussi éminentes, qui représentent avec une distinction réelle la
population musulmane de ce pays.

Messieurs, après avoir joint les félicitations de l’Administration et mes


compliments personnels à ceux que vous adressait tout à l’heure M. le Président,
vous me permettrez de vous dire aussi combien je me félicite de retrouver mon
ami Sisbane au fauteuil présidentiel qu’il occupe, je ne crains pas de le dire, avec
un rare bonheur.

Les membres du Gouvernement venus en Algérie à l’occasion des fêtes du


Centenaire, les personnalités éminentes qui, sans faire partie du Gouvernement,
appartiennent cependant à l’élite de la mère patrie, ont particulièrement
remarqué les discours prononcés par votre Président.

Ces discours ont été pour eux une véritable révélation ; ils ne soupçonnaient pas
que parmi les indigènes d’Algérie il s’en fût trouvé d’aussi cultivés, d’aussi
distingués. Et si nous avions dû, nous, administration, citer des exemples de
l’œuvre morale accomplie par la France dans ce pays, eh bien, vous ne serez pas

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surpris de m’entendre dire que nos regards se seraient tournés vers M. Sisbane,
qui est l’exemple vivant de cette œuvre magnifique dont la France s’enorgueillit.

C’est pourquoi, mon cher Président et Ami, il m’est particulièrement agréable de


vous saluer à la place que vous occupez si bien.

Je voudrais aussi, Messieurs, vous exprimer toute ma gratitude pour les paroles
que votre Président, parlant tant en votre nom qu’en son nom personnel,
m’adressait tout à l’heure.

L’Administration des indigènes est une Administration difficile, difficile pour tous
mes collaborateurs et difficile pour moi-même. En accomplissant notre devoir,
nous ne récoltons pas toujours seulement des satisfactions; les roses qui nous
entourent ont souvent .des épines ; mais tout cela est négligeable. La satisfaction
du devoir accompli plane sur tout le reste : la seule gratitude que nous désirons,
c’est celle, que vous venez de m’exprimer en termes qui m’ont profondément
touché.

Je vous remercie de l’affection dont vous m’honorez. : un des meilleurs souvenirs


que j’emporterai de ma longue carrière, c’est celui de vous avoir toujours aimés et
de vous avoir toujours loyalement et fidèlement défendus quand vous le méritiez.
Voilà ce que je retiendrai d’une carrière de près d’un demi-siècle passée tout
entière au milieu de vous.

C’est vous dire, mes chers amis, toute l’affection que je vous garde, une affection
véritable, une affection profonde qui durera autant que moi.

Idir Asalu (Source FACEBBOK)

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