Chapitre II Partie 1
Chapitre II Partie 1
Chapitre II Partie 1
Les bactéries typiques sont des organismes unicellulaires procaryotes, Elles n’ont pas de
noyau et leur génome est le plus petit des cellules vivantes.
On distingue :
l’observation entre lame et lamelle, dite à l’état frais de bactéries en milieu liquide
les capsules correspondent au halo clair entourant les corps bactériens en noir.
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Observation des frottis séchés, fixés et colorés.
Les frottis sont observés à l’immersion avec une goutte d’huile spéciale entre l’objectif et
la préparation, cela permet d’obtenir une image plus nette.
On a également l’examen sur fond noir pour observer les Tréponèmes (syphilis).
Certaines structures peuvent retenir ou laisser passer les électrons. Cette approche
nécessite ou non la fixation de l’échantillon.
Fixation par le tétra oxyde d’osmium et inclusion dans de la résine d’époxy, réalisation de
coupes ultrafines. Ces coupes sont observées après un traitement par des sels de métaux
lourds :
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Plaquettes humaines incubées en présence de Staphylocoques dorés.
Après une congélation très rapide de l’échantillon, ce dernier est cassé dans une enceinte
réfrigérée. on réalise un moule avec un film de platine et de carbone après la dissolution de
l’échantillon biologique par un mélange d’eau de javel et d’acide Sulfurique.
E. coli en Cryodecapage.
Staphylococcus aureus.
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Enfin, les méthodes immunocytochimiques, permettent de localiser dans la cellule des
molécules bactériennes. On utilise des anticorps marqués par la peroxydase, la biotine ou des
molécules fluorescentes comme la fluorescéine. La formation d’un complexe stable antigène-
anticorps permet de repérer l presnce d’une molécule x dans la cellule.
Neisseria meningitidis
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1.2 Séparation des constituants cellulaires.
Avant cela il faut les libérer et ouvrir les différentes enveloppes membranes, paroi…
-Les ultrasons
-La pression osmotique, après traitement au lysozyme, les bactéries sont placées en
milieu hypotonique, gonflent et éclatent.
-La pression mécanique, ou broyage par des billes en verre pour casser la paroi et la
membrane.
On peut obtenir séparément les glucides, les lipides , les protéine et les acides nucléiques.
Macromolécules
Protéines 50
ADN 3à4
ARN 10
Polysaccharides 4à5
Lipides 10 à 15
Pool de métabolites
Acides aminés, Nucléotides libres, sucres acide organiques, esters, oligopeptides, ATP,
vitamines, coenzymes.
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2-Morphologie cellulaire
2.1 Formes des cellules bactériennes : les bactéries sont des organismes unicellulaires de
formes variées
2.2 Taille : les bactéries les plus petites ont une taille d’environ 0,2 µm (Chlamydia) et les
plus longues certains Spirochètes peuvent atteindre 250 µm de long. En moyenne la taille se
situe entre 1 et 10 µm
2.3 Associations cellulaires : une espèce bactérienne peut apparaître sous forme de cellules
isolées séparées ou en groupements caractéristiques variables selon les espèces : association
par paires, en amas réguliers, en chaînette, par quatre (tétrades) etc… Cependant il faut
savoir que les groupements ne sont caractéristiques qu’au sortir de l’habitat naturel de la
bactérie; exemples :
Ensuite lorsque ces bactéries sont cultivées sur milieux synthétiques les groupements
caractéristiques sont généralement perdus.
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Les coques
Les bacilles
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coques respiratoires, méningite de
l’enfant, grippe espagnole)
Taille 5 à 500 µm
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Eléments constants et inconstants de la structure bactérienne
Certaines structure sont présentes chez toutes les bactéries, ce sont les éléments « constants » ;
d’autres sont retrouvés seulement chez certaines bactéries : ce sont les éléments
« inconstants » ou « facultatifs ».
cytoplasme Plasmide
3-La Paroi
Enveloppe rigide assurant l'intégrité de la bactérie, donc responsable de la forme des cellules.
(« représentez-vous ça comme une bombonne de gaz »)
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3.1 Composition chimique
Principaux constituants chimiques présents dans la paroi des bactéries Gram positif et
Gram négatif :
Paroi des bactéries Gram (+) Paroi des bactéries Gram (-)
Composition du peptidoglycane
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3.2 Structure Moléculaire
Membrane externe 7 à 8 nm
Peptidoglycane
De 20 à 80 nm Espace périplasmique
Peptidoglycane 2nm 10% de
(80 à 90% de la paroi) la paroi
Espace périplasmique Espace périplasmique
Membrane plasmique 7.5 nm Membrane plasmique 7.5 nm
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3.2.1 Paroi Gram +
1. Peptidoglycane
2. Phospholipides
3. Lipopolysaccharides (LPS)
Cette toxine est accrochée à la bactérie et non libérée dans le milieu. C’est donc la
structure qui est toxique.
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3.3 Fonction de la paroi
Le lysozyme clive les liaisons β 1-4 glycosidiques entre le 7AG et le A7AM. Il en résulte
une destruction totale du peptidoglycane chez les bactéries Gram(+), et une
fragmentation de celui-ci chez les Gram(-) car le peptidoglycane est moins accessible à
cause de la membrane externe.
Expérience :
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Rôle 5 de la paroi: participer à la mobilité. En effet, les flagelles sont implantés dans la
membrane cytoplasmique mais ne peuvent pas fonctionner en absence de peptidoglycane
(d’où immobilité des protoplastes)
Rôle 6 de la paroi : toxicité. Chez les Gram(-), le LPS est une endotoxine (effet toxique porté
par le lipide A) qui peut donner fièvres et lésions.
Rôle 7 de la paroi : perméabilité. La paroi laisse passer de petites molécules comme l’eau,
les sels minéraux ou des métabolites simples. Par contre elle est plus ou moins perméable à
certains solvants (exemple l’alcool. cf coloration de Gram).
Les différences de constitution et de structure chimique des parois Gram (+) et Gram (-)
permettent d’établir le principe de la coloration élaborée par Christian GRAM (1884) :
Certains groupes bactériens possèdent des parois très différentes de celles des Gram (+) et (-
). C’est le cas notamment des Archeobactéries et des Mycobactéries.
Chez LES ARCHAEBACTERIES, la paroi a une structure et une composition très différentes
des Eubactéries.
Mais elles peuvent être colorées par la méthode de Gram et apparaissent soit Gram+, soit
Gram- en fonction de la structure de leur paroi :
Les Gram + ont une paroi avec une couche épaisse et homogène de peptidoglycane mais
différent de celui des Eubactéries, on parle de pseudomuréine.
Les Gram- n’ont pas de mb externe ni de peptidoglycane, mais elles possèdent une couche
superficielle de sous-unités protéiques ou lipoprotéiques.
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