Éléments de Cotation Fonctionnelle
Éléments de Cotation Fonctionnelle
Éléments de Cotation Fonctionnelle
Le langage utilisé pour décrire les spécifications de chaque pièce est défini par les normes
ISO de cotation qui sont adoptées par toutes les entreprises de mécanique générale et de
Les principales normes sont regroupées dans la matrice GPS (Geometrical Product
Specification) : ISO 1101 (2011), ISO 5459 (2011), ISO 2692 (2006) et ISO 2768 m-K.
Des milliers d’emplois imposent de connaître ces normes (conception, méthodes, fabrication, contrôle,
achats, qualité..)…
Les Ajustements :
Application :
Exercices de choix d’ajustement :
Exercice 1 :
Donner les ajustements suivant : 5/10, 8/7, 8/10, 11/7, 2/7, 6/7, 6/5
Exercice 2 :
Donner les ajustements suivant : 9/10, 10/7, 11/7, 2/3, 2/1, 4/3, 4/1
Inscrite dans un dessin d'ensemble, c'est une cote tolérancée qui exprime une exigence
liée au fonctionnement ou à l'assemblage d'un ensemble de pièces.
Cote fonctionnelle :
Inscrite dans un dessin de définition, une cote fonctionnelle est une cote tolérancée
appartenant à une pièce et ayant une influence, dans la mesure où elle varie dans son
intervalle de tolérance, sur la valeur d'une cote-condition. Une cote fonctionnelle est
délimitée, à ses extrémités, par deux surfaces d'appui ou par une surface d'appui et une
surface terminale.
2. Articulation cylindrique
Le dispositif se compose d'un bâti fixe 3, d'un axe ou pivot 1 serré et bloqué sur 3 et d'une
biellette 2 pouvant tourner librement autour de 1. Le jeu J1 nécessaire au fonctionnement,
évite le serrage et garantit la libre rotation de la pièce 2.
Exemple 2 :
La position axiale des formes coniques, cylindriques ou prismatiques, exige l'emploi d'un
plan de jauge (plan de référence permettant la cotation).
i
J2
L2
J1
L1
0
Et L1 = 37−0,06 et L2 = 37+0,01
0
Exercices d’application :
Exercices TD
Pour les exercices suivants installer les chaînes de cotes relatives aux jeux indiqués.
La cotation géométrique :
I - Inscriptions normalisées
La forme choisie comme référence (ligne, surface, point), doit être identifiée par une lettre
majuscule inscrite dans un cadre relié à un triangle, noirci OU non (fig. 4-1 et 4-3).
b) Éléments restreints :
c) Références partielles :
Il est parfois nécessaire de repérer un ou plusieurs points, une ligne ou une zone limitée
comme élément de référence. À cette fin on utilise les références partielles (normalisation
fig. 6). Par exemple, trois points définissent un plan de référence. L'identification est
inscrite dans la partie inférieure du cadre circulaire normalisé et les informations
additionnelles (dimension zone...) dans la partie supérieure.
a) Cas général :
La forme à coter est repérée par une flèche reliée à un cadre rectangulaire appelé cadre de
tolérance. Dans ce cadre, et dans des cases différentes, sont inscrits dans l'ordre : le
symbole du défaut à coter, la valeur de la tolérance et si nécessaire la lettre majuscule
repérant l'élément de référence (fig. 4-2,4-3 et 5-1).
Si un ordre de priorité doit être respecté au moment de la vérification, les lettres sont
inscrites dans des cases séparées (fig. 5-3). Exemple : localisation (fig.11).
Une même forme peut parfois être tolérancée sur une partie restreinte ou encore
comporter deux tolérances différentes. Les tolérances restrictives permettent la cotation
de ces cas (fig. 4-4 et 5-5).
Si une même forme reçoit plusieurs tolérances de nature différentes en même temps,
l'inscription peut être effectuée comme l'indique la figure 5-7.
L’inscription doit être réalisée avec le symbole M encadré (fig. 5-6). Le principe peut
s'appliquer à la tolérance, à la référence ou aux deux en même temps. Il ne s'applique pas
aux tolérances de battement. (Voir aussi paragraphe VIII).
Dans certains cas, la tolérance géométrique n'est pas appliquée à un élément ou une forme
mais uniquement à son prolongement (en dehors l'objet).
Le symbole P encadré doit être utilisé après la valeur de la tolérance géométrique et avant
toutes les cotes utiles à la définition de la forme projetée (fig. 5-8).
- des axes ou des plans médians d'une partie ou d'un tronçon d'un objet.
Dans le premier cas, le triangle ou la flèche doivent aboutir sur l'élément même ou, si ce
n'est pas possible, sur une ligne de rappel (fig. 7).
Dans les deux autres cas, le triangle ou la flèche doivent aboutir et être tracés dans le
prolongement de la ligne de cote donnant la dimension de la forme (fig. 7).
7. Repérage des éléments : lignes, surfaces, axes, lignes médianes et surfaces médianes.
8. Caractéristiques particulières.
II - Tolérances de forme
IV - Tolérances de position
V - Tolérances de battement
1. Battement circulaire
Plusieurs mesures sont nécessaires pour contrôler toute la surface spécifiée et la tolérance
doit être respectée pour chaque position de mesure. La variation est mesurée dans la
direction indiquée par la flèche. Au cours du mesurage, pendant une rotation complète
autour de l'axe de référence, il n'y a pas déplacement de l'instrument de mesure ni
déplacement axial de la pièce. Une erreur de battement simple peut résulter par exemple
de défauts de circularité, planéité, cylindricité, perpendicularité (pris séparément ou en
combinaison).
2. Battement total
Au cours du mesurage, l'instrument de mesure se déplace le long d'une ligne fixe spécifiée
pendant que la pièce effectue une série de rotations autour de l'axe de référence. Les
erreurs de battement total résultent, séparément ou en combinaison, de tous les défauts
géométriques précédents.
Exemple 1 :
Exemple 2 :
Elles sont cotées comme si les pièces étaient rigides ou indéformables. Il est nécessaire de
préciser sur le dessin que la pièce est déformable : inscrire la référence ISO 10579 NR
près du cartouche. Les variations à l'état libre doivent être suivies du symbole F entouré
(exemple fig. 13).
13. Exemple.
1. Principe
Une surface, après fabrication, ne doit pas dépasser les limites imposées par une
enveloppe dont la forme géométrique (de dimensions celles de la forme théorique au
maximum de matière) est parfaite. Sans oublier que toutes les dimensions locales
possibles doivent être supérieures à la valeur minimale admissible de la cote tolérancée
(exemple fig. 14 et 15).
2. Inscription normalisée
Pour un élément isolé on indique le symbole E entouré d'un cercle en trait fin après la
cote tolérancée ou l'ajustement (fig. 15).
S'il n'y a pas d'indication, le dessin sera interprété suivant le principe des cotes locales.
Utilisée avec les tolérances géométriques, la condition au maximum de matière établit une
dépendance entre tolérance dimensionnelle (IT) et tolérance géométrique. Elle permet de
transférer la portion de l'IT non utilisée lors du contrôle (marge restante) sur la tolérance
géométrique afin de l'augmenter.
2. Exemple 1
Les spécifications imposent une tolérance sur le diamètre (50,00 maximale et 49,80
minimale) et une tolérance de rectitude au maximum de matière (0,2). Ces deux
conditions font qu'au maximum de matière le diamètre du cylindre enveloppe de la pièce
atteint 50,20 (diamètre virtuel). Si le diamètre (pièce) diminue (à partir de 50,00), le jeu
entre la pièce et le cylindre enveloppe augmente. Ce gain peut être ajouté à la tolérance de
rectitude (au minimum de matière la tolérance atteint 0,4). En pratique il varie entre 0,2 et
0,4.
17. Exemple 1.
3. Exemple 2
Les spécifications imposent une tolérance sur le diamètre (60,50 maxi et 60,30 mini) et
une tolérance de perpendicularité au maximum de matière (0,05 avec la référence A). Ces
deux conditions font qu'au maximum de matière le diamètre du cylindre enveloppe du
trou atteint 60,25 (diamètre virtuel).