PDF Chap1 Constitution
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Séquence 1:
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Séquence 1: Constitution des sociétés
Introduction de la séquence
Comme cité dans le guide de l’étude, une société est créée par un acte juridique établi
entre deux personnes au moins qui décident de s’associer (sauf pour les sociétés
unipersonnelles à responsabilité limitée). Pour qu’il y ait une société, toute personne
doit faire un apport pour avoir la qualité d’associé.
Apport
Apport
1
Mais comment traduire comptablement l’événement de constitution d’une société ?
Cette traduction comptable est-elle la même ou diffère-t-elle d’un type de société à un
autre ?
Pour cela, il faut tout d’abord préciser le schéma général des écritures comptables de
constitution.
2
Schéma général des écritures comptables de constitution
L’engagement des associés à apporter les biens La mise effective des apports
= La promesse d’apport = La libération des apports
(1ère étape) (2ère étape)
Par cet engagement, la société a une créance Les associés doivent honorer
sur les assosiés.En plus, la signature du contrat leurs engagements en apportant
de constitution (les statuts), le capital de leurs biens
la société doit être constaté.
date de constitution
446 Associés , opération sur capital X
1012 Capital, souscrit appelé non versé X
Promesse d’apport
3
2ème étape : (La réalisation effective de l’apport) : Lors de la libération
effective des apports, il y a lieu de débiter les comptes d’actifs correspondant
aux apports des associés. Les comptes des associés vont être soldés (crédités)
puisqu’ils ont honoré leurs promesses.
Date de libération
xxx Immobilisation
xxx Matériel
xxx Stocks
etc.
446 Associés, opération sur capital
4
Le traitement comptable de la constitution d’une Société en Nom
Collectif (SNC)
La SNC est une société de personnes qui est dominée par l’importance de la qualité
des associés puisqu’ils ne vont conclure ce contrat que parce qu’ils se connaissent et
se font confiance mutuellement. Dans de telles sociétés, tous les associés sont
solidairement responsables des dettes sociales vis à vis des tiers, c’est-à-dire
que chaque associé peut être poursuivi sur son entier patrimoine pour payer les
dettes contractées par la société. Donc le créancier de la société peut saisir le
patrimoine de n’importe quel associé pour être payé.
Ceci explique l’importance de la règle selon laquelle les décisions sont prises à
l’unanimité. Ainsi, l’entrée d’un tiers dans ce type de société ne se fait que si les
associés sont surs que le patrimoine de ce tiers est consistant et généralement les
parts sociales sont incessibles.
5
Aspect juridique de la constitution d’une société en nom collectif
En contre partie de leurs apports, les associés reçoivent des parts sociales qui ne
sont en principe ni cessibles ni transmissibles sauf s’il y a des dérogations
mentionnées par les parties. Ces parts constituent néanmoins, un élément du
patrimoine de chaque associé et représentent la valeur de son apport dans la société.
Etant donné que les sociétés de personnes ne sont pas commerciales par leur forme,
il faut que les associés aient la qualité de commerçant. Les formalités de publication
et d’enregistrement doivent être accomplies à la constitution. En effet, l’acte de
société doit être déposé au greffe du Tribunal, enregistré dans le registre de
commerce et publié au J.O.R.T.
La loi n’exige aucune valeur minimale du capital. De même, aucune disposition légale
n’impose la libération immédiate ou dans un délai déterminé des parts sociales. Les
associés peuvent donc librement convenir des modalités de cette libération. C’est
ainsi que les parts représentatives d’apport en numéraire peuvent être libérées sur
appel de la gérance au fur et à mesure des besoins de la société.
Question de reflexion : Selon vous, pourquoi la loi n’a pas prévu des règles
spécifiques à la constitution de la SNC ?
6
Aspect comptable de la constitution d’une société en nom
collectif
Etant donné que la qualité de la personne est importante dans une SNC, la créance
sur chaque associé doit être constatée dans un sous-compte à part. Le compte 446
« Associés, opérations sur capital » est divisé selon le nombre des associés :
- 4461 « Associé X, opérations sur capital »
- 4462 « Associé Y, opérations sur capital »
- 4463 « Associé Z, opérations sur capital »
- …..
Plusieurs cas sont à envisager et pour chacun il y a lieu de respecter les différentes
phases de constitution. Etudions ces cas à travers des exemples d’applications.
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CAS N°1: Libération totale des apports purs et simples
Dans ce cas, il faut libérer (verser) la totalité des apports dès la constitution. L’apport
est pur et simple, c’est-à-dire, qu’il n’est pas entaché de dettes. La totalité de l’apport
est rémunérée par des parts sociales.
Exemple 1 :
Trois personnes X, Y et Z forment le 2/2/20N une SNC « W », au capital de 20.000DT.
- Mr X apporte 5.000 DT déposés en banque.
- Mr Y apporte un immeuble valant 10.000 DT dont 2.000 DT la valeur du Terrain.
- Mr Z apporte du matériel de transport de 3.000 DT, des marchandises pour 1.000
DT et du mobilier pour 1.000 DT.
02/02/20N
4461 X, opération sur capital 5 000
4462 Y, opération sur capital 10 000
4463 Z, opération sur capital 5 000
1012 Capital souscrit appelé non versé 20 000
(promesse d’apport)
10/02/20N
532 Banque 5 000
4461 X, opération sur capital 5 000
(réalisation de l’apport de X)
222 Construction 8 000
Terrain 2 000
4462 Y, opération sur capital 10 000
224 Matériel de transport 3 000
2282 Equipement de bureau 1 000
37 Stock de marchandises 1 000
4463 Z, opération sur capital 5 000
1012 K.S.A.N.V 20 000
1013 K.S.A.V 20 000
1013 K.S.A.V 20 000
101 Capital social 20 000
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CAS N°2 : Libération partielle des apports purs et simples
Dans ce cas, la société n’a pas besoin de tout le capital pour commencer ses
activités. Elle fixe un délai de libération d’une partie des apports et non pas la totalité.
Il y a donc une partie appelée du capital et une autre qu’il n’est pas. De même, la
créance sur les associés est en partie exigible [446 « Associés, opérations sur
capital »] et une autre ultérieure [109 « Associés, capital souscrit non appelé
(KSNA) »].
Le compte 446 « Associés, opérations sur capital » est associé au compte 1012
« KSANV » :
Le compte 109 « Associés, capital souscrit non appelé (KSNA) » est associé au
compte 1011 « KSNA » :
Ce sont les écritures d’appel du capital qui sont nouvelles. En effet, à l’appel, deux
écritures d’appel doivent être enregistrées : la première est relative au capital et la
deuxième concerne la créance.
Le capital devient appelé, il faut donc solder ou diminuer le compte 1011 « KSNA » et
constater le capital appelé dans le compte 1012 « KSANV » :
La créance devient aussi exigible, il faut donc solder ou diminuer le compte 109
« Associés, KSNA ». La créance exigible est normalement enregistré dans le compte
446 « Associés, opérations sur capital ». Mais pour plus de précision et pour montrer
que c’est une opération liée à l’appel, on peut créer un sous compte de 446 appelé
446… « Associés, restant dû sur capital appelé ».
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Exemple 2 :
Reprenons l’exemple précédant mais en supposant que les associés ne feront l’appel
de l’apport de X que le 01/06/20N. Ce dernier n’a effectivement libéré son apport que
le 15/06/20N.
02/02/20N
4461 Y, opération sur capital 10 000
4462 Z, opération sur capital 5 000
1012 Capital souscrit appelé non versé 15 000
(promesse d’apport)
109 X, K souscrit non appelé 5 000
1011 K souscrit non appelé 5 000
10/02/20N
222 Construction 8 000
221 Terrain 2 000
4462 Y, opération sur capital 10 000
224 Matériel de transport 3 000
2282 Equipement de bureau 1 000
37 Stock de marchandises 1 000
4463 Z, opération sur capital 5 000
1012 K.S.A.N.V 15 000
1013 K.S.A.V 15 000
1/06/20N
1011 Capital, souscrit non appelé 5 000
1012 Capital souscrit appelé non versé 5 000
(appel à la libération du capital restant)
446.. X, restant dû sur capital appelé 5 000
109 X, capital souscrit non appelé 5 000
15/06/20N
532 Banque 5 000
X, restant dû sur capital appelé 5 000
1012 K.S.A.N.V 5 000
1013 K.S.A.V 5 000
1013 K.S.A.V 20 000
101 Capital social 20 000
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CAS N°3 : Libération partielle des apports grevés de passif
L’apport d’un associé est dit grevé d’un passif lorsque la société prend en charge de
payer une partie de la valeur des biens de l’associé ou de rembourser les dettes de
l’apporteur. Ce qui diffère donc des 2 autres cas est que la société doit constater une
dette à son passif.
Supposons que X apporte un actif qui vaut 19.000 DT, mais en contre partie, la
société devra payer à ses créanciers 4.000 DT. Son apport est donc fait à titre
onéreux pour 4.000 DT et à titre pur et simple pour 15.000 DT.
Exemple 3 :
Mr (A) exploite une entreprise individuelle dont la situation comptable se présente le
31/12/20N de la manière suivante :
02/01/20N+1
4461 A, opération sur capital 15 000
4462 B, opération sur capital 5 000
1012 Capital souscrit appelé non versé 20 000
(promesse d’apport)
109 B, K souscrit non appelé 5 000
1011 K souscrit non appelé 5 000
532 Banque 5 000
4462 B, opération sur capital 5 000
(réalisation de l’apport de B)
224 Matériel de transport 9 000
2282 Equipement de bureau 1 000
37 Stock de marchandises 5 000
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54 Caisse 4 000
4461 A, opération sur capital 15 000
401 Fournisseurs d’exploitation 4 000
1012 K.S.A.N.V 20 000
1013 K.S.A.V 20 000
01/03/20N+1
1011 Capital, souscrit non appelé 5 000
1012 Capital souscrit appelé non versé 5 000
(appel du capital restant)
446.. B, restant dû sur capital appelé 5 000
109 B, capital souscrit non appelé 5 000
532 Banque 5 050
B, restant dû sur capital appelé 5 000
753 Revenus des autres créances 50
(5000*2/12*6%)
1012 K.S.A.N.V 5 000
1013 K.S.A.V 5 000
1013 K.S.A.V 25 000
101 Capital social 25 000
12
CAS N°4: Apports comportant des créances
Il arrive qu’un associé apporte ses créances à la nouvelle société. Or, ces créances
peuvent ne pas être complètement recouvrables. Ainsi la société court le risque de ne
pas être remboursée de la valeur nominale des créances en question. Le problème
qui se pose donc est dans le traitement de la valeur non payée.
Exemple 4 :
Deux associés X et Y décident de former une SNC le 2/1/N+1. L’apport de X
comprend 20.000 D, versés le même jour au compte banque et une créance sur un
client d’une valeur nominale de 30.000 D. Quant à l’associé Y, il apporte du matériel
industriel valant 40.000D. A l’échéance 30/6/N+1, le client de X ne règle que 28.500 D
seulement pour solde de tout compte.
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1013 K.S.A.V 90 000
101 Capital social 90 000
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Le traitement comptable de la constitution d’une Société à
Responsabilité Limitée (SARL)
C’est une société intermédiaire entre les sociétés de personnes et les sociétés de
capitaux.
La SARL se rapproche des sociétés de personnes sur certains points surtout parce
qu’on trouve une considération de la personnalité des associés. Ainsi :
1- Tous les associés doivent intervenir soit personnellement soit par
mandataire à l’acte constitutif de la société, leur signature doit être apposée
sur l’acte. (Art 96 du CSC)
2- Les parts sociales ne peuvent être cédées à des tiers étrangers à la société
qu’avec le consentement de la majorité des associés représentant au moins
les ¾ du capital social (Art 109 du CSC).
15
Aspect juridique de la constitution d’une Société à Responsabilité
Limitée
a- Nom: La société est désignée par une dénomination sociale qui peut
comprendre les noms de certains associés ou de l’un d’eux. Cette
dénomination sociale doit être précédée ou suivie immédiatement par la
mention « SARL » et de l’énonciation du capital social (Art. 91 du CSC).
16
2- la constitution de la SARL suppose une libération immédiate des apports.
e- Exigence d’un écrit: les statuts (à défaut d’écrit la société est nulle).
h- Capacité: il n’y a pas de règles particulières pour être associé dans une
SARL. Il n’acquiert pas la qualité de commerçant. Les personnes incapables de
faire le commerce peuvent donc devenir associés dans une SARL (Art.11
alinéa 2 du CSC).
17
Aspect comptable de la constitution d’une Société à
Responsabilité Limitée
Les écritures comptables sont similaires à celles d’une SNC avec un problème en
moins: la libération du capital ne peut pas être partielle, la promesse d’apport et la
libération se font lors de la constitution. C’est pourquoi, certains auteurs considèrent
qu’il n’est pas nécessaire de passer par ces différentes étapes de comptabilisation.
Par contre, d’autres insistent sur l’importance de maintenir la même démarche de
comptabilisation en consacrant une écriture comptable à chaque événement réalisé.
Ainsi, l’approbation de l’assemblée générale constitutive, qui traduit la promesse des
associés d’apporter leurs biens, doit se traduire par une première écriture comptable.
La libération effective des apports, qui peut durer tout le long des six mois de
constitution, doit se traduire par une deuxième écriture comptable. Dans un souci
d'homogénéisation, nous allons garder la même démarche de comptabilisation en
préservant les mêmes étapes et les mêmes écritures.
Sauf qu’il n’ y a pas lieu d’utiliser le compte de capital non appelé (1011 : KSNA) ni la
créance ultérieure (109 : Associés, KSNA).
Le compte 446 « Associés, opérations sur capital » est divisé selon le nombre des
associés de la même manière que dans une SNC.
Exemple 5 :
En janvier de l’année 2014, une SARL a été constituée entre 2 associés M. Faouzi et
M. Hassen. La nouvelle SARL poursuit la même activité que l’entreprise individuelle
de M. Faouzi. Les éléments d’actifs, composant l’apport des deux associés, se
présentent comme suit :
1/ Apport de M. Faouzi :
Faouzi apporte la situation active et passive de son entreprise individuelle telle qu’elle
résulte de la balance ci-dessous (valeurs nettes) établie à la date du 31/12/2013.
- Terrains 12 000
- Construction : 20 000 dinars ;
- Matériel de transport : 6 000 dinars ;
- Equipement de bureau : 12 000 dinars ;
- Frais préliminaires : 2 880 dinars ;
- Produits finis : 8 000 dinars ;
- Créances : 7 000 dinars ;
- Clients, effets à recevoir : 4 000 dinars ;
- Fournisseurs d’exploitation : 9 000 dinars ;
- Banque : 15 000 dinars ;
- Caisse : 2 000 dinars.
2/ Apport de M. Hassen :
- Equipement de bureau : 25 000 dinars ;
- Matières premières : 14 000 dinars.
Fin janvier la société règle les droits d’enregistrements d’un montant de 3 000 dinars.
Travail à faire :Passer toutes les écritures comptables nécessaires de constitution.
18
Correction de l’exemple 5 : (cliquer ici)
Exemple 6 :
Au 31/12/N, la situation nette d’une entreprise individuelle appartenant à un exploitant
(A) se présente comme suit :
Actifs KP et Passifs
Matériel de transport 26 000 Capital 50 000
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Equipement de bureau 10 000 Résultat 4 500
Stocks de marchandises 71 000 Créditeurs B 30 000
Banque 30 000 Fournisseurs d’exploitation 44 500
Caisse 1 500 Fournisseurs, Effet à payer 9 500
Total 138 500 Total 138 500
Le 2/1/N+1, (A) et (B) décident de constituer une SARL au capital de 80 000 D réparti
en 8 000 parts sociales, également réparties entre les deux associés. L’associé (A)
fait apport à la société de son fonds de commerce comprenant les éléments
incorporels estimés à 15 000 D, le matériel de transport et les équipements de bureau
tels qu’ils sont présentés dans le bilan du 31/12/N. Le stock de marchandises est
repris par la société avec un abattement de 10% sur un lot évalué à 8 900 D
correspondant à la dépréciation.
La société prend à sa charge le règlement des dettes envers les fournisseurs et les
effets à payer. L’associé (B) fait apport de sa créance sur (A) et complète son apport
par un versement en espèces de 2 000 D et en banque de 8 000 D. Les surplus des
apports doivent être crédités, s’il y a lieu, dans les comptes courants ouverts aux
associés.
Apport de (A) : 15 000 + 26 000 + 10 000 + (71 000 – 10%*8 900) – (44 500 + 9 500)
= 67 110 DT.
Or, la part de l’associé (A) dans le capital de la nouvelle société est 50% = 50% *
80 000 = 40 000 DT.
Il y a un surplus de 67 110 – 40 000 = 27 110 DT à créditer dans le compte courant
de l’associé (A).
Apport de (B) : 30 000 + 2 000 + 8 000 = 40 000 DT = la part de l’associé (B) dans le
capital de la nouvelle société.
20
L’apport de (B) de sa créance sur (A) ne peut pas constituer une créance – client. Au
lieu de la considérer comme « autre débiteur divers », il est préférable de la mettre
dans le compte courant de l’associé.
02/01/N+1
4461 A, opération sur capital 40 000
4462 B, opération sur capital 40 000
1012 Capital souscrit appelé non
versé 80 000
(promesse d’apport)
214 Fonds commercial 15 000
224 Matériel de transport 26 000
2282 Equipement de bureau 10 000
37 Stock de marchandises 70 110
21
Le traitement comptable de la constitution d’une Société Anonyme
(SA)
La société anonyme est définie comme étant la société commerciale dans laquelle les
associés, appelés actionnaires, possèdent un droit représenté par des titres
négociables et ne sont tenus que de leurs apports. La société anonyme est une
société commerciale par la forme, mais les associés, c’est à dire les actionnaires,
n’ont pas la qualité de commerçant.
22
Aspect juridique de la constitution d’une société anonyme
La rédaction d’un projet de statuts par les fondateurs (Art. 163 du CSC);
Dépôt du projet de statut au greffe du tribunal de première instance du siège
social (Art. 163 du CSC) ;
Publication d’une notice destinée à l’information du public dans le JORT et dans
deux journaux quotidiens dont l’un en langue arabe (Art. 164 alinéa 3 du CSC) ;
Souscription de la totalité du capital par les actionnaires et libération des apports
en numéraire et s’il existe des apports en nature, un ou plusieurs commissaires
aux apports sont désignés pour évaluer ces apports ;
Libération intégrale par les actionnaires des apports en nature ;
Dépôt des fonds revenant des libérations en numéraire dans un compte bancaire
bloqué au nom de la société avec la liste des souscripteurs et l’indication des
sommes versées par chacun d’eux (Art. 168 du CSC) ;
Déclaration de souscription et de versement fait par les fondateurs devant le
receveur de l’enregistrement;
Réunion d’une deuxième assemblée constitutive pour :
vérifier et approuver la valeur des apports en nature (à la lumière du
rapport du commissaire des apports ) ;
vérifier la souscription intégrale du capital social et la libération du
montant exigible des actions :
vérifier aussi les formalités de constitution et déclarer en conséquence
que la société est valablement constituée ;
désigner les membres du conseil d’administration et les commissaires aux
comptes (organisation du contrôle) (Art. 172 du CSC) ;
Réunion du conseil d’administration pour nommer le PDG.
La SA doit être constituée d’au moins 7 personnes (Art. 160 du CSC). Le législateur
n’a posé aucune condition quant au nombre maximum d’actionnaires. Le capital social
ne peut être inférieur à 5 000 DT. Si la société fait appel public à l’épargne, le capital
ne peut être inférieur à 50 000 DT (Art. 161 et 162 du CSC). Les sociétés anonymes
ne peuvent diviser leur capital en actions ou coupures d’actions de moins de 1 dinar.
23
libération des actions de numéraire : Pour la constitution de la SA, la loi exige
à chaque souscripteur de verser le ¼ du montant souscrit. Les sommes
restantes dues constituent le non versé. Ces sommes non versées doivent être
libérées dans un délai maximum de 5 ans à partir de la constitution définitive de
la société (Art. 165 du CSC).
libération des actions d’apport : Il s’agit dans ce cadre des apports en nature.
Ces actions doivent être intégralement libérées au moment de la constitution de
la société (Art. 166 du CSC). Les actions d’apport ne sont négociables aux
termes de l’article 318 alinéa 4 du CSC que deux ans après la constitution
définitive de la société.
Notons, toutefois, qu’au cas où la société n’aurait toujours pas été définitivement
constituée dans un délai de six mois, à compter du jour du dépôt du projet des statuts
au greffe du tribunal de première instance du lieu du siège social, le législateur
autorise tout souscripteur de retirer les fonds qu’il a déposé (Art 169 alinéa 2 du
CSC).
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Aspect comptable de la constitution d’une société anonyme
Les conditions et le rythme de libération étant différents pour les apports en nature et
pour les apports en numéraire, il est préférable d’identifier les comptes de créances
selon la nature du capital :
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CAS N°1: apports intégralement libérés à la constitution
La libération intégrale des apports a été déjà traitée dans la constitution des sociétés
de personnes. Nous allons la reprendre à travers un exemple pour montrer les
particularités comptables de la constitution de la société anonyme.
Exemple 7 :
Une société anonyme est constituée le 2/1/N au capital de 1.200.000 D divisé en
12.000 actions entre (A) et 6 autres actionnaires. (A) apporte un immeuble pour
350.000 D dont un terrain valant 40.000 D, matériel industriel pour 200.000 D,
produits finis pour 75.000 D, matières premières pour 200.000 D et camions pour
75.000 D.
Question de reflexion : Selon vous, s’agit-il d’un apport pur et simple ou d’un apport
mixte ? Pourquoi ?
Ce qui est important dans une société anonyme est de distinguer le montant de
l’apport en nature du montant de l’apport en numéraire.
Apport en nature : 350 000 + 200 000 + 75 000 + 200 000 + 75 000 = 900 000 DT.
Or :
Capital social = Apport en nature + Apport en numéraire
Apport en numéraire = Capital social – Apport en nature
= 1 200 000 – 900 000 = 300 000 DT
02/01/N
4461 Actionnaires, opération sur capital en nature 900 000
4462 Actionnaires, opération/capital en numéraire 300 000
1012 Capital souscrit appelé non versé 1 200 000
(promesse d’apport)
26
221 Terrain 40 000
222 Construction (350 000 – 40 000) 310 000
2234 Matériel industriel 200 000
224 Matériel de transport 75 000
31 Stock de matières premières 200 000
35 Stock de produits finis 75 000
4461 Actionnaires, opération sur capital en nature 900 000
532 Banque 300 000
Actionnaires, opération/capital en numéraire 300 000
1012 K.S.A.N.V 1 200 000
1013 K.S.A.V 1 200 000
1013 K.S.A.V 1 200 000
101 Capital social 1 200 000
27
CAS N°2 : Libération partielle des actions de numéraire
Exemple 8 :
Le 2-1-N, il a été constitué une SA pour la fabrication et la vente des disques, au
capital de 250 000 D, divisé en 2 500 actions. L’apport de (A) se résume de la
situation nette suivante :
Les actions de numéraire apportées par les autres actionnaires ont été libérées de ½
à la souscription par chèques bancaires. Le reste a été appelé et libéré le 1/7/N+1.
28
- Matériel de bureau = 5 000 D
- Matières premières = 45 000 D
- Marchandises = 50 000 D
- Fournisseurs, effet à payer = (30 000) D
Or :
Capital social = Apport en nature + Apport en numéraire
Apport en numéraire = Capital social – Apport en nature
= 250 000 – 120 000 = 130 000 DT
L’apport en numéraire appelé = 130 000/2 = 65 000 DT
Ecritures de constitution :
02/01/N
4461 Actionnaires, opération sur capital en nature 120 000
4462 Actionnaires, opération/capital en numéraire 65 000
1012 Capital souscrit appelé non versé 185 000
(promesse d’apport)
109 Actionnaires, K souscrit non appelé 65 000
1011 K souscrit non appelé 65 000
212 Concessions de marques, brevets etc 20 000
214 Fonds commercial 22 500
2234 Matériel industriel 7 500
2282 Equipement de bureau 5 000
31 Stock de matières premières 45 000
37 Stock de marchandises 50 000
4461 Actiaires, opération sur capital en nature 120 000
403 Fournisseurs, effet à payer 30 000
532 banque 65 000
4462 Actiaires, opération sur capital en numéraire 65 000
1012 K.S.A.N.V 185 000
1013 K.S.A.V 185 000
29
1013 K.S.A.V 250 000
101 Capital social 250 000
30
CAS N°3 : Versement anticipé
Il arrive que les actionnaires versent la totalité de souscription sans attendre aux
appels à la libération ultérieurs. Ces versements ne sont pas obligatoires mais
facultatifs et sont faits à l’initiative de l’actionnaire. Ils sont appelés des versements
anticipés.
Exemple 9 :
La SA « X » a été constituée, le 2/1/N au capital de 200 000 D, représenté par 2 000
actions de numéraire à 100 D. Les statuts prévoient que les actions souscrites en
numéraire doivent être libérées du minimum légal de leur valeur nominale à la
souscription. Le montant correspondant est déversé en banque. Lors de la
souscription du capital les actionnaires souscripteurs de 400 actions libèrent
intégralement leurs souscriptions à la même date.
31
02/01/N
446 Actionnaires, opération sur capital en 50 000
1012 numéraire 50 000
Capital souscrit appelé non versé
109 Actionnaires, K souscrit non appelé 150
1011 Capital souscrit non appelé 000 150 000
532 Banque 80 000
4462 Actionnaires, opération sur capital en 50 000
446… numéraire 30 000
Actionnaires, versement anticipé
1012 K.S.A.N.V 50 000
1013 K.S.A.V 50 000
01/03/N+1
1011 Capital, souscrit non appelé 50 000
1012 Capital souscrit appelé non versé 50 000
(appel du 2ème quart du capital)
446... Actionnaires, restant dû sur capital appelé 40 000
Actionnaires, versement anticipé 10 000
446… Actionnaires, capital souscrit non appelé 50 000
109
31/03/N+1
532 Banque 40 000
446… Actionnaires, restant dû sur capital appelé 40 000
1012 K.S.A.N.V (40 000 + 10 000) 50 000
1013 K.S.A.V 50 000
01/05/N+2
1011 Capital, souscrit non appelé 100 000
1012 Capital souscrit appelé non versé 100 000
(appel du 2ème quart du capital)
446... Actionnaires, restant dû sur capital appelé 80 000
446… Actionnaires, versement anticipé 20 000
109 Actionnaires, capital souscrit non appelé 100 000
31/05/N+2
532 Banque 80 000
32
446… Actionnaires, restant dû sur capital appelé 80 000
1012 K.S.A.N.V 100 000
1013 K.S.A.V 100 000
1013 K.S.A.V 200 000
101 Capital social 200 000
33
CAS N°4 : Versement en retard
Il arrive que l’actionnaire ne peut pas libérer son apport à la date fixée par la société. Il
fait la libération ultérieurement. Les statuts des SA prévoient fréquemment des
intérêts de retard à payer par l’actionnaire. Les intérêts commencent à courir de la
date limite de libération jusqu’au jour du versement. Les intérêts reçus constituent des
produits pour la société enregistrés dans le compte 735 « Revenus des autres
créances ».
Exemple 10 :
Reprendre l’exemple précédent mais en supposant qu’un actionnaire Z, détenant 80
actions, n’a pas pu libérer à la date fixée (31/5/N+2) son apport. Le taux d’intérêt de
retard est de 6% l’an. Ce dernier libère son apport le 1/7/N+2. Passer les écritures
comptables du 01/05/N+2 jusqu’au 01/07/N+2.
01/05/N+2
1011 Capital, souscrit non appelé 100 000
1012 Capital souscrit appelé non versé 100 000
(appel du 2ème quart du capital)
446... Actionnaires, restant dû sur capital appelé 80 000
446… Actionnaires, versement anticipé 20 000
109 Actionnaires, capital souscrit non appelé 100 000
31/05/N+2
532 Banque 76 000
446… Actionnaires, restant dû sur capital appelé 76 000
(80 000 – 4 000)
1012 K.S.A.N.V (76 000 + 20 000) 96 000
1013 K.S.A.V 96 000
34
1013 K.S.A.V 200 000
101 Capital social 200 000
35
CAS N°5 : Actionnaire défaillant
Lorsqu’un actionnaire ne libère pas la partie appelée dans le délai fixé, la société a le
droit de le poursuivre en justice. Les statuts prévoient généralement la procédure de
mise en demeure après un certain délai de non libération.
La mise en demeure est faite par lettre recommandée avec accusé de réception.
A l’expiration du délai d’un mois de la mise en demeure restée sans effet, la société
déclare l’actionnaire défaillant et procède à la vente en bourse des dites actions sans
autorisation judiciaire (Art. 325 alinéa 2 du CSC).
Le produit net de la vente reviendra à la société à concurrence des sommes qui lui
sont dues.
Ces sommes comprennent :
la fraction du capital appelée mais non libérée par l’actionnaire défaillant ;
les intérêts de retard calculés au prorata temporis de la date limite de libération
jusqu’à la date de la vente ;
le remboursement des frais engagés par la société pour réaliser la vente.
Une fois l’actionnaire est déclarée défaillant, la société procède à la vente de ses
actions. La société recevra de la liquidité en contre partie de la vente des actions de
l’actionnaire défaillant.
C’est une écriture de libération qui doit être suivie d’une écriture de reclassement :
36
1012 K.S.A.N.V
1013 K.S.A.V
Ecriture de reclassement
Pour pouvoir vendre ces actions, la société a dû supporter des frais. Ces frais, payés
par la société, seront supportés par la suite par l’actionnaire défaillant. Une première
alternative de comptabilisation est donc la suivante :
Par ailleurs, le retard causé par l’actionnaire défaillant dans la libération des apports
génère des pénalités sous forme d’intérêt de retard :
En fait, le produit de la vente incorpore toutes les fractions appelées y compris celle
déjà payées par l’actionnaire défaillant. Il faut donc rendre à l’actionnaire défaillant la
fraction qu’il a déjà libérée déduction faite des frais de vente et des intérêts de retard.
Le règlement pour solde de tout compte :
Exemple 11 :
Reprendre l’exemple précèdent mais en supposant que l’actionnaire Z n’a pas honoré
ses engagements. Après mise en demeure, la société déclare l’actionnaire Z défaillant
et lui vend ses actions, le 15/7/N+2, aux enchères publiques. Le nouvel acquéreur
verse à la société 7 000 D. La société règle les frais de vente estimés à 200 D. Fin du
37
mois de juillet, la société rembourse l’actionnaire défaillant pour solde de tout compte
et ce, par virement bancaire.
15/07/N+2
446… Actionnaire défaillant 4 000
446… Actionnaires, restant dû sur 4 000
capital appelé (80 * 100 * 1/2)
Déclaration de défaillance
532 Banque 7 000
446… Actionnaire défaillant 7 000
Vente des actions= écriture de libération
1012 K.S.A.N.V 4 000
1013 K.S.A.V 4 000
Ecriture de reclassement
446… Actionnaire défaillant 330
532 Banque (frais de vente) 200
753 Revenus des autres créances 30
(intérêts)
(6% * 4 000 * 1,5/12)
Constat des frais de vente et des intérêts
31/07/N+2
446… Actionnaire défaillant 2 680
532 Banque 2 680
753 (7 000 – 4 000 – 320)
Remboursement du défaillant pour
l’équivalent de la première moitié
38
Traitement fiscal de la constitution
La valeur formant l’assiette du droit d’enregistrement dû sur les apports est la valeur
réelle nette des apports (VRN) à la date de l’acte constitutif.
Nous allons d’abord présenter la manière de calculer ce droit d’apport. Ensuite, nous
présenterons la traduction comptable correspondante.
39
Détermination des droits d’enregistrement
Lorsqu’il est fait apport pur et simple des biens de différentes natures, il ne sera perçu
qu’un seul droit fixe de 150 D au titre de l’acte constatant cet apport (Principe de
non-cumul des droits fixes).
Les actes de constitution des sociétés anonymes (SA) supportent, en plus, un droit de
souscription et de versement de 150 D.
Le taux du droit de mutation varie selon la nature des biens faisant l’objet de l’apport.
C’est donc un droit variable.
Si l’apport à titre onéreux comprend des biens immeubles et des biens meubles, le
droit de mutation (5%) est perçu sur la totalité du prix au taux réglé pour les
immeubles.
40
- Les apports mixtes
L’acte constatant un apport mixte est considéré comme un acte renfermant deux
dispositions indépendantes (apport pur et simple- APS et apport à titre onéreux-
ATO). Le droit d’enregistrement doit être liquidé au tarif correspondant à chacune
d’elles.
Il est à noter qu’il ne peut être perçu sur un même acte plusieurs droits fixes et au cas
où un acte renfermerait plusieurs dispositions susceptibles d’être tarifées aux droits
fixes, il y a lieu de percevoir celui de droit qui est le plus élevé.
Question de reflexion :
Et si on ne sait pas l’origine des 30 000 D de dettes, c’est-à-dire en cas d’absence
d’imputation du passif, comment peut-on déterminer le montant des droits
d’enregistrement ?
Exemple 12 :
Une société anonyme est constituée au 02/01/N entre 7 actionnaires. L’apport des
actionnaires est présenté comme suit :
- Apport de A :
Construction : 80 000 DT
Fonds commercial : 210 000 DT
Marchandises : 20 000 DT
Passif : 60 000 DT
- Apport de B : Immeuble : 340 000 DT
- Apport des autres actionnaires : Espèces : 310 000 DT
TAF : Déterminer le montant des droits d’apport dans les 2 cas suivants :
41
1) Cas 1 : le passif s’impute sur la construction.
2) Cas 2 : aucune mention.
Cas 1 : Les parties ont déclaré dans l’acte les biens qui sont transmis à titre onéreux
(construction) et ceux qui sont transmis à titre pur et simple (Fonds commercial,
marchandises, immeuble, espèce).
Les droits d’enregistrement s’élèvent à :
- droit d’enregistrement sur l’apport pur et simple : 150 DT
- droit d’enregistrement relatif au passif grevant la construction : 5%*60 000 = 3 000 D
Total des droits d’enregistrement sur apport = 150+3 000 = 3 150 D
Cas 2 : Aucune mention n’a été prévue par les 2 parties. Dans ce cas, on impute le
prix de la mutation sur les biens de chaque catégorie proportinnellement à leurs
valeurs respectives.
Les droits d’enregistrement s’élèvent à :
- droit d’enregistrement sur l’apport pur et simple : 150 DT
- droit d’enregistrement relatif au passif grevant le fonds commercial :
2,5%*60 000*[210 000/(210 000+20 000+80 000)] = 1016,1 D
- droit d’enregistrement relatif au passif grevant les marchandises :
2,5%*60 000*[20 000/(210 000+20 000+80 000)] = 96,774 D
- droit d’enregistrement relatif au passif grevant la construction :
5%*60 000*[(80 000)/(210 000+20 000+80 000)] = 774,1 D
Total des droits d’enregistrement sur apport = 150+1016,1+96,774+774,1 =
2 036,9 D
42
Traitement comptable des droits d’enregistrement
Le traitement comptable des droits d’enregistrement peut être résumé dans le tableau
suivant :
Exemple 13 :
Reprenez l’exemple 12 pour passer les écritures comptables relatives au constat des
droits d’enregistrement.
Cas 1 :
Les droits d’enregistrement s’élèvent à :
- droit d’enregistrement sur l’apport pur et simple : 150 DT
- droit d’enregistrement relatif au passif grevant la construction : 5%*60 000 = 3 000 D
Total des droits d’enregistrement sur apport = 150+3 000 = 3 150 D
43
Cas 2 :
Les droits d’enregistrement s’élèvent à :
- droit d’enregistrement sur l’apport pur et simple : 150 DT
- droit d’enregistrement relatif au passif grevant le fonds commercial :
2,5%*60 000*[210 000/(210 000+20 000+80 000)] = 1016,1 D
- droit d’enregistrement relatif au passif grevant les marchandises :
2,5%*60 000*[20 000/(210 000+20 000+80 000)] = 96,774 D
- droit d’enregistrement relatif au passif grevant la construction :
5%*60 000*[(80 000)/(210 000+20 000+80 000)] = 774,1 D
Total des droits d’enregistrement sur apport = 150+1016,1+96,774+774,1 =
2 036,9 D
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