FUSION MEMOIRE ALETEA Version 1
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Remerciements
Il est souvent difficile de mesurer l’importance des personnes qui nous entourent car, souvent
considérées comme une partie de notre quotidien, même naturel. Or, ces dernières
représentent un apport capital, mieux elles sont d’une nécessité incomparable et implacable.
A cet effet, je tiens à remercier avant tout mes parents Alain OBIANG EDZO et Thérèse
EKORO qui m’ont donné la vie, ainsi que les autres membres de ma famille à savoir :
Mes mamans jacqueline et Viviane OBIANG, mes frères Nicaise, David, Alain, Steve, Jean
Clotaire, Frederick, Gabriel et mes sœurs Aurèlie, Barbara, Manuella, Roseline, Murielle,
René qui m’ont soutenus sur le plan moral et financier.
Ma famille de Dakar, en pensant mes sœurs d’Ouakam merci les filles pour votre patience,
vos éclats et votre chaleur quotidienne.
SIGLES ET ABREVIATION
COSO : internal control-integrated framework (cadre de contrôle interne intégré)
DG : Directeur Général
FRAP : Feuille de Réévaluation des Problèmes Apparents
IASB : Iinternational Audit Standars Board
IFAC : International Federation of Accountant
IFACI : Institut Français des Auditeurs et Contrôleurs Internes
IIA : Institute of internal Auditors
OEC : Ordre des Experts- Comptables
UDB : Université Dakar Bourguiba
SIAT : Société d’Investissement pour l’Agriculture Tropicale
PF :Produit Facturée
PU : Prix unitaire
PS : Pur savon
PWC : PricewaterhouseCoopers (réseau d'entreprises spécialisées dans des missions d'audit,
d'expertise comptable et de conseil)
Sommaire
Dédicace………………………………………………………………………………………A
Remerciements………………………………………………………………………………..B
Sigles et abréviations…………………………………………………………………………C
Sommaire...................................................................................................................................D
Introduction …………………………………………………………………………………1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE 7
CHAPITRE 1 : Notion d’audit interne et contrôle interne ……………………………………………………………….8
Section 1 : concepts fondamentaux de l’audit interne 8
Section 2 : Le déroulement d’une mission d’audit interne ……………………………………………………………….38
Recommandations………………………………………………………………………….62
Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………………….63
Bibliographie………………………………………………………………………………….E
Liste des tableaux…………………………………………………………………………….F
Liste des figures………………………………………………………………………………G
Table des matières…………………………………………………………………………….H
Annexe…………………………………………………………………………………………I
Introduction :
Ces dernières années, le monde des affaires a fait l’objet de plusieurs scandales financiers
dans le monde. Cela a conduit à la prescription de diverses reformes et lois sur la sécurité
financière. Suite auxquelles, l’intérêt de la bonne gouvernance et le champ d’application de
l’audit s’est étendue au sein de l’entreprise.
L’entreprise qui est un ensemble d’installations et de personnes avec des responsabilités, de
pouvoirs et des relations. Un acteur économique produisant des biens et des services pour
d’autres acteurs, dont les objectifs généraux consistent en la création de valeur ajoutée qui
aura pour conséquence le renforcement des ressources financières, le renouvellement de
l’outil de production et la rémunération des actionnaires.
L’obtention d’une valeur ajoutée sur investissement garantit sa pérennité. L’entreprise doit
assurer la maitrise de son système du pilotage des risques face aux défaillances qui peuvent
découler des produits et des services qui représentent une priorité fondamentale pour
l’efficacité de l’organisation mise en place.
Ainsi, la compréhension de la contribution de l’audit interne au sein d’une entreprise est donc
primordiale, qu’est-ce qu’un audit interne ?
L’audit interne est une partie du contrôle interne, dans le sens où le rôle de l’audit est
d’évaluer et d’améliorer par ses recommandations, le système de contrôle interne. La logique
voudrait que nous commencions par commenter le système, ou dispositif, de contrôle interne,
avant d’aborder l’audit. Il est évident, pour la bonne compréhension de notre étude, d'aller du
plus simple au plus complexe et de traiter d’abord l’audit interne. Cette activité est beaucoup
mieux connue et plus facile à décrire, car elle est proche d'une méthodologie anglo-saxonne
plus ancienne et plus répandue, de plus elle est totalement définie et normée par l’Institut des
Auditeurs Internes (IIA).
« L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une
assurance raisonnable, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la
valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs, en évaluant, par une
approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle
et de gouvernement d’entreprise et en faisant des propositions pour renforcer son efficacité ».
La définition même de l’audit interne précise que l’auditeur interne « contribue à créer de la
valeur ajoutée ». Cette exigence se traduit dans les recommandations de l’auditeur et doit être
appréciée d’un triple point de vue : remet les choses en état, supprime des dispositions
existantes pénalisantes et dont la simple existence est à l’origine du risque constaté et note
l’exigence qui s’applique également aux missions de conseil. On peut même dire qu’elle est
ici renforcée, ainsi que l’indique la norme 2010.C1 1 qui précise que le responsable de l’audit
interne doit, avant toute acceptation de mission de conseil, considérer « dans quelle mesure
elle est susceptible de créer de la valeur ajoutée ».
Quant au contrôle interne, Les définitions sont nombreuses, mais l’accord se fait sur
l’essentiel. Les auditeurs externes, commissaires aux comptes, experts comptables ont été les
premiers en France à développer et à approfondir la notion de contrôle interne, et ce pour
atteindre les objectifs spécifiques assignés à leur fonction : certifier la régularité, la sincérité et
l’image fidèle des comptes et résultats. Le contrôle interne est donc pour eux un moyen alors
que pour les auditeurs internes il s’agit d’un objectif. Les auditeurs internes n’ont eu qu’à s’en
emparer et à l’étendre à toutes les fonctions de l’entreprise en soulignant l’originalité de ses
caractères dès l’instant que lui était conférée une portée universelle. L’excellente définition du
contrôle interne donnée par l’Ordre des experts comptables dès 1977 illustre mieux la notion :
Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a
pour but d’un côté d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de
l’information, de l’autre l’application des instructions de la direction et de favoriser
l’amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les
procédures de chacune des activités de l’entreprise, pour maintenir la pérennité de celle-ci.
1
Normes IIA Page 22
différents partenaires, d’apprécier la validité des contrôles et des procédures qui doivent être
exhaustifs et fiables et proposer des améliorations quand c'est nécessaire.
Au-delà de l’assurance que donne l’audit interne à l’entreprise, quant à l’efficacité de son
système de contrôle interne, il semble également constituer un facteur d’amélioration de
performances. C’est dans cette optique de facteur d’amélioration des performances que notre
raisonnement est porté sur l’effet que produit l’audit interne dans le système de contrôle
interne d’une entreprise agro-industrielle.
Problématique
L’audit apparaît comme la garantie que les procédures de contrôle interne fonctionnent et
sont adaptées, et que le produit ou le service réalisé respect les normes en vigueur. En
l’absence d’un système de contrôle interne pertinent, l’audit ne peut que constater les risques
et éventuellement mesurer ponctuellement les dérives. L’audit trouve donc sa pleine
justification quand il s’appuie sur système de contrôle adapté en permanence à l’évolution de
l’organisation et de son environnement. Il est une source indispensable dans un
environnement sociétal, sa qualité est un paramètre important qui touche à tous les aspects de
celle-ci.
Ces questions constituent une pierre d'approche à de cette étude. Nous nous efforçons d'y
répondre, tout en reconnaissant l'existence d'autres aspects du problème qui méritent aussi
d'être examinés.
Hypothèses de recherche
De nos jours l’audit interne occupe une place indispensable dans les sociétés mondiales.
Toutefois, beaucoup de sociétés n’ont pas encore compris son importance et les bienfaits que
celui-ci peut apporter. Ainsi, pour atteindre nos objectifs énoncés ci-dessous, nous
formulerons les hypothèses suivantes :
Il est important de circonscrire le domaine de l’étude de ce travail, afin de mieux cerner les
obstacles qui pourraient introduire des difficultés au niveau des résultats, si l’on n’y prend pas
garde tout au long de sa réalisation. Il nous revient ici de préciser que cette étude s’effectue
dans une entreprise agro-industrielle gabonaise, précisément dans le cadre professionnel d’une
entreprise gabonaise dénommée SIAT Gabon.
Notre étude, qui consiste à analyser l’impact de l’audit interne sur système de contrôle interne
dans une société gabonaise, précisément dans le processus facturation du complexe industriel
de Lambaréné de l’entreprise SIAT-Gabon, lors d’une évaluation par l’audit interne au niveau
du complexe et son appréciation sera donner au niveau de Libreville (siège au Gabon) dans un
rapport. En effet, elle s’implique corps et âme dans la gestion de la planification et le contrôle
de toutes ses activités. Ainsi, elle organise et supervise l’ensemble des activités, processus et
de ses différentes divisions. Donc, pour ce travail qui porte essentiellement sur l’influence de
l’audit interne sur le système de contrôle interne, il s’agira ici de déceler les différents points
(forces et faiblesses) lors des interventions d’audit interne au niveau des activités croissantes
de la SIAT-Gabon en apportant des recommandations.
Pertinence du sujet
Objectifs de recherche
Objectif général :
L’objectif général de notre étude est de mettre en évidence l’importance d’un service d'audit
interne au sein de l'entreprise SIAT Gabon et apporter si possible des recommandations sur
des problèmes qui pourraient en découler. En effet, il est question pour nous donc de relever
son influence au travers de quelques activités où les contrôles clés nécessitent une évaluation
des systèmes et ainsi remarquer l’améliorer de ces systèmes au sein d'une entreprise agro-
industrielle.
Objectifs spécifiques :
2
Onzième étude de pwc sur l’audit interne, l’enquête 2015 sur l’état de la profession audit interne « Cap sur le
vrai Nord : s’orienter dans une période de mutations rapides
Comprendre les enjeux et la place d’une démarche d’audit interne au sein
d’une entreprise agro-industriel ;
Vérifier l’évaluation du système de contrôle interne de SIAT Gabon ;
Vérifier la régularité de certaines interventions de l’audit interne dans SIAT
Gabon ;
Mettre en évidence l’influence apportée par l’audit interne dans la gestion
d’une entreprise ;
Faire si possible des recommandations pour une amélioration continue.
Notre analyse portera sur l’impact de l’audit interne dans le contrôle interne d’une entreprise
gabonaise, en l’occurrence SIAT-GABON, Société d’Investissement pour l’Agriculture
Tropicale qui est une société agro-industrielle au GABON qui appartient au groupe SIAT NV
dont le siège social est basé à Bruxelles en Belgique. Leurs principales activités reposent sur
la production de caoutchouc à partir de l’hévéa et l’élevage des bovins. Dans le domaine de la
production du caoutchouc, la société est leader au Gabon, pour compter maintenir sa position
elle est dans l’obligation d’évaluer par une approche systémique et méthodique ses processus
managérial de risques, de gouvernance, et de contrôle en donnant des propositions pour
renforcer son efficacité ce qui est très intéressant pour une performance d’une société.
Constater des défaillances au sein d’une entreprise relève d’un audit interne.
Pour mener à bien notre étude, nous allons dans la première partie traiter du cadre théorique.
Une seconde partie sera consacrée au cadre analytique qui fera ressortir les données récoltées
ainsi que leurs analyses et interprétations.
PREMIERE PARTIE
CADRE THEORIQUE
1.1 Définitions
L’audit interne est un dispositif interne à l’entreprise qui vise à évaluer, d’améliorer et de
promouvoir le contrôle interne de celle-ci.
The Institute of Internal Auditors l’IIA3, dont l’une des missions est d’élaborer les normes et
les pratiques professionnelles a eu à définir en juin 1999 l’audit interne, une définition qui a
été adaptée par IFACI4 en ces mots : « L’audit interne est une activité indépendante et
objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses
opérations, lui apporte ses conseils pour améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée .Il
aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et
méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement
d’entreprise et en faisant des propositions pour renforcer son efficacité .»
Du fait de la variété des domaines à couvrir et des missions à conduire, l’audit interne doit
disposer d’une gamme de compétences toujours plus étendue. La formation permanente
constitue un facteur clé de performance au plan individuel et collectif.
1.2 Objectifs
Un dispositif d’audit interne, quel que soit le référentiel d’audit, permet de répondre à cinq (5)
objectifs:
3
The Institute of Internal Auditors : I.I.A
4
L’IFACI est le chapitre en français de l’IIA
2. Vérifier que les dispositions organisationnelles (processus) et opérationnelles
(procédures, instructions, etc…) sont établies, connues, comprises et appliquées.
3. Vérifier l’efficacité du domaine audité, c’est-à-dire son aptitude à atteindre les
objectifs.
4. Identifier des pistes d’amélioration et des recommandations pour conduire l’entreprise
vers le progrès.
5. Conforter les bonnes pratiques observées pour encourager les équipes et capitaliser ces
pratiques dans l’entreprise.
L’audit interne concerne toutes les activités de l’entreprise (organisation, finance, Ressources
Humaines, réalisation du produit, …).
En effet, au-delà de ces 5 objectifs généraux, il est possible de définir des objectifs de
vérification de l’efficience, de la rentabilité, des bonnes pratiques sociales et sociétales, du
respect de l’environnement, etc…
Pour atteindre ces objectifs, quelques règles de base doivent être observées durant l’audit :
Adopter une attitude objective, sans extrapolation personnelle. Éviter d’être influencé
par ses propres origines techniques.
Rester naturel et attentif (l’audit selon le PDCA y contribue grandement).
Questionner exhaustivement (utiliser le QQOQCCP peut se révéler utile). Discerner
les faits exceptionnels et habituels.
Observer le fonctionnement de l’entité auditée. Réfléchir en termes de résultats et non
de moyens.
Écouter l’interlocuteur, ne pas le devancer. Bien observer l’interlocuteur (ton,
émotion, gestes). Distinguer les faits des opinions.
Pour finir l’audit se veut être une pratique basée sur l’approche risque. Il convient de toujours
identifier le risque potentiel ou avéré qu’une situation observée pourrait induire sur les résultats de
l’entité ou sa performance. Ceci permettre de prioriser l’amélioration.
Les activités d’audit interne sont structurellement organisées au niveau macro de deux types
qui se présente comme suit : une « structure d’audit centralisée » et une « structure d’audit
décentralisée »5 entre les deux, différentes formules dans le processus de centralisation ou de
décentralisation. Le critère essentiel pour les distinguer, c’est l’existence d’un acteur central
ou pas, en matière d’audit interne.
La présence d’un acteur central chargé de l’audit interne est la caractéristique principale d’une
structure d’audit centralisée. L’activité est organisée sous forme de direction. Les auditeurs
chargés de mener les investigations sont organisés par métier ou par compétence6.
Celui-ci effectue généralement l’une ou l’ensemble des quatre missions principales suivantes :
5
Les informations de ce paragraphe sont extraites de l’ouvrage de Jacques RENARD, Théorie et pratique de
l’audit interne, Editions d’Organisation, 4ème édition, 2002, pp. 358-362.
6
Elisabeth BERTIN audit interne enjeux et pratiques à l’international,29
A l’opposé, une structure décentralisée qui ne signifie nullement qu’aucun service d’audit interne
central n’existe. Il s’agit simplement de doter les filiales, lorsque les conditions l’exigent (taille de la
filiale, importance des activités ou complexification des processus exigeant une évaluation régulière
du dispositif de contrôle interne ),de leur propre service d’audit interne et de leurs propres auditeurs
internes locaux .En d’autres termes, elle est caractérisée par le développement de la fonction d’audit
interne au niveau des départements organismes, de manière autonome et sans cadre de travail
commun.
La position du service audit dans l’organigramme de l’entreprise a une influence sur les productions
de l’audit. Ainsi que le service ou la fonction audit soit placé sous la supervision de la Direction
General ou du comité d’audit ou du gouvernement de l’entreprise, de la direction financière ou sous
la supervision du contrôle de gestion peut avoir des répercussions sur la qualité et le contenu des
audits réalisés.
• approuve le plan d’audit interne fondé sur une approche par les risques;
• reçoive du responsable de l’audit interne des informations sur la réalisation du plan d’audit et tout
autre sujet afférent à l’audit interne;
7
The Institute of Internal Auditors, NORMES INTERNATIONALES POUR LA PRATIQUE
PROFESSIONNELLE DE L’AUDIT INTERNE-édition 2017
une charte ou un document officiel qui sera approuvé par le conseil d’administration. Cette charte
doit définir la place de l’audit dans l’organigramme de l’entreprise, une autorisation sans limite à
l’accès à tous les documents et services, Cours d’audit opérationnel et une définition précise de
l’étendue des activités de l’audit.
Les enjeux de l'audit interne sont nombreux et souvent contradictoires, selon que l'on se place du
point de vue de l'auditeur, de l'audité ou du commanditaire de l'audit.
Pour l'auditeur, l'enjeu majeur est d'avoir accès à une "réalité organisationnelle" c'est à dire dépasser
les points de vue subjectifs des audités pour accéder à une information objective sur la conformité et
l'efficacité des pratiques professionnelles habituelles. La difficulté étant que l'auditeur doit passer par
l'audité pour avoir accès à ces informations. Il doit donc mesurer l'écart entre ce que dit et montre
l'audité et ce qu'il pourrait dire et montrer si l'auditeur n'était pas l'auditeur.
Pour l'audité, l'enjeu est précisément de ne livrer que les informations qui risquent de ne pas lui
porter préjudice dans sa situation de travail, avec ses collègues ou la hiérarchie. Une organisation
n'étant pas un monde neutre, il subsiste toujours une incertitude sur l'usage qui sera fait des
informations livrées: à mon avantage ou à mon désavantage.
On comprend dès lors que pour le commanditaire, l'enjeu est une synthèse des situations
précédentes. Il compte sur l'auditeur pour avoir accès à une information à laquelle il sait qu'il n'a pas
directement accès. Dans ce cas l'auditeur devrait endosser l'habit du médiateur, celui qui fait avancer
le jeu entre deux parties.
Les décisions de la Direction Générale sont respectées et correctement appliquées. En effet, les
dirigeants d’entreprises fixent des objectifs en vue d’améliorer les performances de leurs
établissements. Or si les directives ne sont pas bien appliquées, l’entreprise risque de ne pas pouvoir
atteindre ses objectifs.
- Les performances et l’efficacité opérationnelles sont améliorées. L’audit interne est d’abord un
acteur indépendant, mais objectif, qui assure l’efficacité du système de contrôle interne.
Cette efficacité repose en effet sur la maitrise des risques de l’entreprise. Etant donné que
l’entreprise ne peut pas améliorer parfaitement ses performances sans maitriser ses risques, et que
l’audit interne contribue à cette maitrise, il en découle que cette fonction est d’une importance
capitale pour la quête d’amélioration de performances.
L’audit interne dans sa définition est vu comme cette activité indépendante qui « donne à une
organisation une assurance raisonnable des opérations ». Nous pouvons considérer cette « assurance
raisonnable » comme étant une limite car elle ne garantit pas à l’entreprise un risque zéro ne saurait
exister. Il peut être lié à ses conditions d’efficacité. Elles proviennent d’une mauvaise organisation
des auditeurs internes dans l’exécution de leurs missions, d’une insuffisance de moyens ou du niveau
hiérarchique de la fonction, qui ne favorise pas son indépendance.
D’autres limites sont notamment liées aux défaillances humaines des auditeurs internes.
2.1 Définitions
Les définitions du contrôle interne sont nombreuses mais les définitions suivantes proposées
Sont celles qui ont été les plus utilisées par les organismes professionnels d’auditeurs et d’experts
comptables. Ainsi, les définitions se font sur l’essentiel.
Selon l’Ordre des Experts-comptables (OEC), « le contrôle interne est l’ensemble des sécurités
contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’un côté d’assurer la protection, la sauvegarde
du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre l’application des instructions de la Direction et
de favoriser l’amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les
procédures de chacune des activités de l’entreprise, pour maintenir la pérennité de celle-ci ».
Cette définition est relayée par celle du Consultative Committee of accountancy de Grande
Bretagne (1978), selon laquelle « le contrôle interne comprend l’ensemble des systèmes de
Contrôles financiers et autres, mis en place par la Direction afin de pouvoir diriger les affaires de
l’entreprise de façon ordonnée et efficace, assurer le respect des politiques de gestion, sauvegarder
les actifs et garantir autant que possible l’exactitude et l’état complet des informations enregistrées
».
Selon le COSO : « Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil d’administration,
les dirigeants et le personnel d’une organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à
la réalisation des objectifs suivants :
2.2 Objectifs
Si le rôle de l’auditeur interne est de veiller au contrôle des décisions prises par la direction générale,
il est naturellement clair que le rôle de l’audit interne est d’assurer une efficacité et une efficience
dans la réalisation des activités internes à l’entreprise.
Dans ce cadre, les objectifs du contrôle interne concernent les aspects suivants :
La maîtrise de l’entreprise ;
La sauvegarde des actifs : on parle dans ce cadre de la protection des actifs et de la protection des
biens à la propriété de l’entreprise ;
L’application des instructions de la direction : ceci ne peut être atteint qu’en vérifiant qu’il existe une
conformité de tous qui soit légale et réglementaire avec les fondements de l’activité de l’entreprise.
Il est d’ailleurs primordial à ce niveau de respecter les politiques ordonnées par l’administration ou
par la direction générale ;
Favoriser l’amélioration des performances : celle-ci ne peut être atteinte qu’en essayant de
promouvoir l’efficience et l’efficacité des tâches effectuées au sein de l’entreprise et la conduite
efficace et ordonnée des activités de celle-ci.
La responsabilité du contrôle interne passe par la maitrise d’une organisation à gérer son système de
contrôle interne qui s’entend au-delà des domaines directement liés au système
8
La plupart des informations dans les paragraphes qui suivent viennent du livre de Jacques RENARD, « Théorie
et pratique de l’audit interne » 4ème édition.
• Un environnement favorable
Elle met en application les vertus que l’on attend du système à savoir : Une éthique, une politique et
une organisation.
Maitriser ses activités, atteindre les objectifs, c’est avant tout gérer les risques. En effet toute entité
est soumise à des risques : des risques propres au fonctionnement de l’organisation elle-même et
des risques spécifiques à chaque activité.
C’est le troisième étage de la pyramide de COSO, troisième composante du contrôle interne d’une
entité. Ces « activités de contrôle » sont les « dispositifs spécifiques » de chacun qui vont lui
permettre de gérer ses activités dans le respect des objectifs généraux du contrôle interne.
• l’information et la communication
L’information pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée sous une forme et dans des délais
qui permettent à chacun d’assumer ses responsabilités.
• le pilotage
Chaque responsable où qu’il soit, s’organise pour diriger son activité : il va définir les tâches de
chacun, mettre au point des méthodes de travail, se doter d’un système d’information, superviser les
activités de son personnel, etc.
a) Enjeux
Le contrôle interne vise à sécuriser le patrimoine de l’entreprise. Cette mission nécessite une
application rigoureuse et efficace des règles et principes de l’entreprise. Le système de contrôle fait
partie intégrante des activités d’une organisation et est particulièrement efficace lorsqu’il est intégré
dans l’infrastructure et la culture de l’organisation. Il détecte les risques liés aux activités de
l’entreprise, élabore des stratégies qui permettent d’atteindre les objectifs fixés, veille au respect des
normes ou dispositifs établis.
b) Limites
Les quatre référentiels s’accordent à dire qu’il existe des limites inhérentes à tout système ou
dispositif de contrôle interne et qu’il ne peut fournir qu’une assurance raisonnable que l’organisation
pourra atteindre ses objectifs.
Alors que le COSO, COCO et le CDR AMF ajoutent la notion « d’équilibre coûts-avantages », c’est-à-
dire l’obligation pour les organisations de comparer les coûts et les avantages relatifs des contrôles
avant de les mettre en œuvre, le Trunbull 9 cite l’occurrence de circonstances imprévisibles comme
étant une autre limite inhérente au contrôle interne.
Selon le COCO, on peut attendre du contrôle interne qu’il procure une assurance raisonnable, mais
non une assurance absolue. À cela, deux raisons. Tout d’abord, il existe des limites inhérentes au
contrôle (erreurs de jugement survenant dans la prise de décision, défaillances attribuables à des
erreurs humaines, collusion permettant de faire échec aux activités de contrôle, contrôle outrepassé
par la direction). En outre, il est nécessaire de tenir compte de l’équilibre coûts /avantages dans la
conception de contrôle au sein des organisations.
Selon le Turnbull, un système de contrôle interne réduit, mais ne peut éliminer la possibilité d’un
mauvais jugement lors de prises de décision, l’erreur humaine, les contrôles contournés e manière
délibérée par l’employé, les contrôles outrepassés par le management ni l’occurrence de
circonstances imprévisibles. Un système de contrôle interne procure une assurance raisonnable,
mais non absolue que l’entreprise pourra atteindre ses objectifs.
Quant au COSO, il stipule que tout système de contrôle ne peut fournir au plus qu’une assurance
raisonnable au management et au conseil d’administration quant à la réalisation des objectifs de
l’entreprise.la probabilité d’atteindre ceux-ci sont soumis aux limites inhérentes à tout système de
contrôle interne, qu’il s’agisse, par exemple, d’un jugement erroné, de dysfonctionnements dus à des
défaillances humaines ou à de simples erreurs.
Une autre limite réside en outre dans la nécessité de tenir compte du coût des contrôles et de le
compare aux avantages attendus.
Enfin selon le CDR AMF, le dispositif de contrôle interne, aussi bien conçu et appliqué soit-il, ne peut
fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs de la société. La probabilité
d’atteindre ces objectifs ne relève pas de la seule volonté de la société.
9
Le Turnbull guidance fournit un ensemble de meilleures pratiques en matière de contrôle interne pour les
sociétés cotées au Royaume-Uni et les aide à appliquer.
Section 3 : Etude comparative de l’audit interne
3ème cas Exerce par délégation le contrôle Soutient l’action des responsables
de la direction opérationnels, les assiste et les
conseille
Premièrement, l’audit interne a une tendance à privilégier la sécurité et la protection des ressources,
il peut parfois formuler des recommandations comme par exemple l’instauration de nouveaux
contrôles, ceci peut aller à l’encontre de la productivité à court terme ou engendrant des coûts
supplémentaires. Par contre le contrôle interne est en permanence à la recherche de l’amélioration
du rapport entreprendre des actions de nature à simplifier certaines procédures ou à minimiser les
coûts.de telles actions peuvent affaiblir les dispositifs de sécurité.
Deuxième cas que l’on peut retrouver, l’audit interne évaluera l’efficacité du contrôle interne. Par
contre, le contrôle interne examinera pour l’audit interne, comme pour les autres fonctions, le degré
de réalisation des objectifs, le niveau des coûts et, éventuellement, les économies ou produits
générés par la mise en œuvre des recommandations, ceci en tenant compte de l’amélioration de la
sécurité.
Troisième cas, l’audit interne peut contribuer de manière spécifique à la solution des problèmes
posés par la politique générale en fonction des analyses chiffrées et pertinentes. L’objectif étant de
garantir à la direction générale la qualité des conclusions techniques à partir desquelles elle prend
des décisions. Contrairement au contrôle interne assiste les responsables à prendre les décisions
correctives : chiffrer les résultats prévisibles des actions correctives envisagés et évaluer avec
l’impact prévisible sur les résultats de fin d’année.
b) Des rôles complémentaires
Parmi le bon usage de l’audit interne par le contrôle interne c’est le cas où le contrôleur
Interne peut se trouver dans l’incapacité d’appréhender certaines situations où les résultats
communiqués font douter de la fiabilité ou de la sincérité de l’information communiquée, dans ce
cas, le recours à l’audit est parfois le seul moyen d’obtenir la justification des faits constatés.
Les contraintes imposées à un système budgétaire et opérationnel pour qu’il remplisse ses fonctions
principales sont telles qu’il est difficile pour le système de les satisfaire entièrement. Et c’est
précisément parce que ces contraintes différentes que les conflits entre fonctions apparaissent.
Afin qu’un budget soit le plus efficace possible dans son rôle de planification, il devrait se fonder sur
une évaluation réaliste des possibilités opérationnelles de l’entreprise. Si le budget opérationnel est
trop optimiste, l’entreprise peut sous employer ses ressources. Si, au contraire, il est trop pessimiste,
les ressources peuvent s’avérer insuffisantes pour une exploitation complète des opportunités du
marché.
Cependant, un budget opérationnel fondé sur les résultats les plus probables court le risque de
démotiver les responsables opérationnels. Afin de les motiver efficacement, un budget devrait être la
traduction financière d’un plan d’action visant la réalisation d’objectifs ambitieux mais réalistes.
Les informations comptables ainsi que les outils de mesure de performances mis-en
place par le contrôle interne sont indispensables à l’audit pour détecter les sources d’inefficacité et
des performances médiocres.
La validation par l’audit les comptes des résultats est basée sur la revue des systèmes et la
vérification des données, d’une part, sur l’analyse de cohérence et de vraisemblance des résultats,
d’autre part.
Une telle analyse trouve dans le système de contrôle interne est une source riche d’enseignements
pour les auditeurs pour en assurer une orientation pertinente d’une mission d’audit.
L’audit interne est exercé dans différentes environnements juridiques et culturels, au bénéfice
d’organisations dont l’objet, la taille, la complexité et la structure sont divers. Il peut être influencer
par des professionnels de l’audit, internes ou externes à l’organisation. Il est donc important de se
plier aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne de l’IIA.
Les normes ont pour objectif de guider l’application des dispositions obligatoires du cadre de
référence international des pratiques professionnelles de l’audit, de fournir un cadre pour la
réalisation et le développement d’un large éventail d’activité d’audit interne à valeur ajoutée,
d’établir les critères d’évaluation de l’audit interne et de favoriser l’amélioration des processus et des
opérations de l’organisation.
10
IFACI : « Cadre de référence internationale des pratiques professionnelles » édition 2017
Il existe deux principales catégories de normes : Les normes de qualification (Normes 1000) énoncent
les caractéristiques des entités et des personnes qui réalisent des activités d’audit interne.
Les normes de fonctionnement (Normes 2000) décrivent la nature des activités d’audit interne et
définissent des critères de qualité permettant de mesurer leur performance.
Les normes de qualification et les normes de fonctionnement s’appliquent à toutes les missions
d’audit. Les normes de mise en œuvre (1000 ou 2000 assortie d’une lettre) complètent les normes de
qualification et les normes de fonctionnement en indiquant les exigences applicables aux missions
d’assurance (A) ou de conseil (C).
Pour rappel, le COSO 1 propose un cadre de référence pour la gestion du contrôle interne. Le
contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil d’administration, les dirigeants et le
personnel d’une organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des
objectifs suivants :
-302 : attestation par les dirigeant sur l’efficacité des « disclosure controls and procedures » par PDG
et le DAF
Le code de déontologie de l’institut a pour but de promouvoir une culture de l’éthique au sein de la
profession d’audit interne. Ce document est placé en tête des normes, comme pour en souligner
l’importance et signifier qu’il énonce des principes dont l’auditeur ne saurait s’écarter sans trahir sa
mission.
11
Jacques RENARD « Théorie et pratique de l’audit interne » 9ème édition p.94-95
Respecter la loi ;
Ne pas prendre part à des activités illégales ;
Respecter l’éthique ;
Etre impartial ;
Ne rien accepter qui puisse compromettre le jugement ;
Révéler les faits significatifs ;
Protéger les informations ;
Ne pas en tirer un bénéfice personnel ;
Ne faire que ce qu’on peut faire ;
Améliorer ses compétences ;
Respecter les normes.
Ces principes ne sont pas sans poser quelques problèmes, en dépit d’une utilité certaine.
Nous avons choisi comme techniques d’investigation pour l’élaboration de notre travail :
La recherche documentaire :
Nous avons eu à consulter des ouvrages d’ordre général traitant sur l’audit interne, contrôle
interne, management de processus, etc. Aussi, avons-nous eu à visiter des sites Internet afin de
recueillir suffisamment d’information pour appréhender notre sujet.
Qui constitue la première étape de la démarche d’évaluation. Elle s’est faite à travers la
recherche et l’analyse du document d’introduction en bourse de SIAT-GABON, du document
descriptif du groupe SIAT et de sa filiale au Gabon, des rapports d’intervention d’audit sur le CIL,
etc.
Les outils
Comme outil d’analyse nous avons utilisé l’application EXCEL pour la création des tableaux et des
figures.
L’entretien :
Cette technique est réservée à un nombre d’enquêtes réduit, c’est-à-dire à l’attention des
différents responsables. Les entretiens au travers des réseaux sociaux avaient pour but de décrire
de façon qualitative le fonctionnement des interventions d’audit interne. Cette série d’entretiens
avec des spécialistes principalement les professionnels (l’auditeur interne, le contrôleur de
gestion et un agent) nous a permis de prendre connaissance des procédures de SIAT-GABON.
Section2 : Recherche documentaire
Pour atteindre nos objectifs, nous avons consulté des recherches antérieures ayant une relation avec
notre thème, elles concerneront des études fondamentales qui sont : des études portées sur le rôle
de l’audit interne dans l’amélioration de la gouvernance d’entreprise
Des études portées sur la contribution de l’audit interne dans la réalisation des objectifs de
l’entreprise
Dans l’ouvrage de JACQUES RENARD 12, il nous ait présenté une image d’audit interne qui permet à
l’organisation de miser sur une amélioration de leurs performances en le décrivant comme un
vecteur excellent pour les entreprises et tous ceux qui la pratique déjà. En effet, l’auteur montre la
pratique l’audit interne et clarification des concepts pour remédier à toutes confusions sur certains
termes souvent confondu dans la fonction. L’auteur nous fait un historique de l’audit interne de sa
naissance à la concrétisation du concept dans l’entreprise. Selon lui, l’importance de la fonction
d’audit interne ne cesse de croitre et de prospérer.
L’auteur explique et précise la finalité de l’audit interne et le concept qu’est le contrôle interne, sa
manière de s’appuyer sur celui-ci pour laquelle il travaille et qui tout l’ensemble de l’organisation.il
parle également la fonction d’assistance que représente l’audit interne, qui doit permettre aux
responsables des entreprises et organisations de mieux gérer leurs affaires et cette notion
d’assistance distingue la fonction d’audit interne de toute action de « police ». Selon lui la notion
d’assistance est reconnue aujourd’hui par le plus grand nombre et tend à se développer.
L’auteur nous informe également que la fonction d’audit interne est une fonction de « conseil », qu’il
ne s’agit plus de rester dans sa tour d’ivoire mais d’apporter ses compétences et d’aider à résoudre
les problèmes.
Cet ouvrage nous a permis de bien cerner la fonction d’audit interne ainsi que sa pratique au niveau
de l’entreprise. Il nous a aussi aidés à bien appréhender tous les aspects de cette fonction, avec la
méthode et les outils qu’utilisent ses acteurs, pour mener à bien leurs missions.
Cependant, l’auteur n’a pas abordé tous les éléments clés de notre thème qui est basé sur la
performance globale de l’entreprise. Il traite l’audit interne seulement dans sa globalité. Il ne l’a pas
adapté aux entreprises.
Bernard13 dans son ouvrage, nous dit que l’audit interne constitue une fonction hiérarchie
intermédiaire, indépendant certes mais qui au sein de l’organisation est rattaché à la Direction
12
Jacques RENARD « THEORIE ET PRATIQUE DE L’AUDIT INTERNE » 7ème édition
13
Bernard, Frédéric Gayraud, Rémi Rousseau, Laurent « contrôle interne » 4ème édition, Maxima, 2013
Générale. Celui-ci vient éventuellement avec ses propres outils questionnement compléter ou tout
au moins valider les mesures effectuées, mais la garantie permanente de la bonne application des
mesures de contrôle interne doit rester entre les mains de la cellule d’observatoire des risques
(référentiel d’observatoire cartographique) rattaché à la Direction d’audit. Les auteurs catégorisent
l’audit interne comme passive dans le modèle d’organisation de la fonction contrôle interne dans la
mesure où il constat l’état des lieux du contrôle interne. Il nous explique que l’audit interne est le
second degré de contrôle qui portent sur la totalité des éléments de premier degré (relevant de
directement de la seule responsabilité des acteurs concernés opérationnels et hiérarchiques), y
compris le bien-fondé de ces éléments par apport aux missions. Ils continuent à nous informer à
propos du rôle de l’audit interne sur les risques de fraude en affirmant que l’Audit Interne peut aider
les opérationnels et les responsables dans la détection des fraudes en les incitant à changer leur
attitude et que l’Audit Interne peut néanmoins jouer un rôle de dissuasion très fort en faisant savoir
que des contrôles existent, mais en n’en divulguant pas l’étendue.
Au travers de son ouvrage Cohen Alain-Gérard aborde dans l’une des parties de ce livre la manière
dont on pourrait définir l’audit et en quelque sorte le rôle. Pour eux l’audit n’est pas un contrôle, il
est le contrôle d’une vérification. En effet il ne vérifie pas les opérations mais, évalue des systèmes. Il
ne certifie pas avec l’exactitude des opérations mais atteste que les systèmes fonctionnent
régulièrement c’est-à-dire en conformité avec les règles, de façon adéquate par rapport aux objectifs
(system based audit), qu’ils devraient être améliorés par des recommandations. Le résultat d’un
audit est donc d’abord de délivrer une assurance raisonnable (ou non), une « déclaration de
validité »14, puis d’améliorer leur fonctionnement et donc de gestion.
En faisant des recommandations, l’auditeur joue aussi un rôle de conseil. Mais il doit aussi s’assurer
que les recommandations ont été bien mises en œuvre (plan d’action à la charge de l’audité et suivi
par l’auditeur).
Dans leur livre, Bacqueroët Daniel et Luthi Thierry, nous fournit une série de clés à travers des
recommandations qui permettront au chef d’entreprise ou au dirigeant d’améliorer la compétitivité
de son entreprise. Les domaines sensibles de la performance de l’entreprise sont ainsi analysés
notamment l’audit interne
14
Termes utilisés pour les fonds structurels européens
1. a) Histoire de SIAT Gabon
En 2003, le groupe SIAT Gabon a participé aux appels d’offres internationaux pour la privatisation de
trois entreprises gabonaises dans le domaine agro-industriel, à savoir : la société Agrogabon, qui
œuvrait dans la production de l’huile de palme, la société Hévégab, spécialisée dans la production de
caoutchouc naturel et le ranch de la Nyanga, pour l’élevage de bovins.
Ayant remporté l’appel d’offres, le Groupe SIAT est nommé adjudicataire pour les trois sociétés et
signe une convention de reprise avec le Gouvernement gabonais le 5 avril 2004. A cette même date
est créée la société anonyme SIAT GABON regroupant les actifs des trois sociétés publiques
privatisées.
A sa constitution, SIAT GABON disposait d’un capital social de quatre (4) milliards de
francs CFA, entièrement libéré et détenu à 99,91% par sa maison mère (SIAT SA), dont le
siège est basé à Bruxelles en Belgique. Ledit groupe détient aussi Presco plc au Nigéria, Gopdc ltd au
Ghana et la CHC en Côte d’Ivoire.
Actuellement, SIAT-GABON, Société d’Investissement pour l’Agriculture Tropicale, est une société
anonyme, dont le capital social est de 12 milliards de FCFA soit environ 19 millions d’euros. Sa
production se focalise seulement le palmier à huile, l’hévéaculture et l’élevage de bovin, leader
désormais sur ces domaines.
SIAT SA est une société anonyme de droit belge au capital de 31.000.000 Euros, constituée en1991.
Le groupe a son siège à Bruxelles et est actif en Belgique, en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Ghana, au
Nigéria et au Cambodge. Depuis sa création, le Groupe SIAT a connu une croissance impressionnante.
En vingt ans, les effectifs ont été multipliés par huit, passant de mille à plus de huit mille
collaborateurs. Cette croissance a été réalisée par une combinaison de programmes d’expansion
ambitieux et l’acquisition de nouvelles plantations.
Le groupe belge possède aujourd’hui sur le continent africain 42000 ha de palmiers à huile et 16000
ha d’hévéas, soit au total 58.000 ha de plantations, auxquels s’ajoutent quatre complexes industriels
d’huile de palme au Nigeria, au Ghana et au Gabon. En Afrique, SIAT fournit de grandes entreprises
multinationales à l’exemple de Nestlé, en produits oléagineux qui entrent dans la fabrication de
plusieurs denrées alimentaires.
Le groupe SIAT développe 90% de son activité en Afrique, continent très propice à l’exploitation des
cultures tropicales.
1.2 Les objectifs généraux
Les objectifs généraux de l’entreprise consistent en la création de valeur ajoutée qui aura pour
conséquence le renforcement des ressources financières de l’entreprise, le renouvellement de l’outil
de production et la rémunération des actionnaires. A cela nous pouvons rajouter l’engagement
environnemental et écologique car l’entreprise cherchera à adopter une politique de développement
durable (respect de l’environnement tout en investissant au mieux pour satisfaire au marché).
Les activités de SIAT-Gabon sont regroupées dans trois provinces respectives du Gabon, à savoir, le
Moyen-Ogooué (au centre, avec le palmier à huile), le Woleu-Ntem (au nord, avec l’hévéaculture) et
la Nyanga (au sud, avec l’élevage bovin).
-Au niveau du palmier à huile, l’entreprise compte poursuivre les travaux des usines, le
renouvellement et l’extension des plantations, mais aussi au développement d’implantations des
plantations villageoises conformément à la philosophie du groupe d’impliquer les populations rurales
voisines de ses exploitations.
-Pour ce qui est de l’hévéaculture, SIAT projette : l’extension des plantations de Mitzic.
-Et en ce qui concerne le bovin du Ranch, l’entreprise entend augmenter le nombre de bêtes,
réhabiliter les actifs industriels et améliorer les habitations.
-Dans la même logique, SIAT envisage l’ouverture d’une usine qui sera implantée à Libreville. Cette
usine sera utilisée comme boucherie, charcuterie.
Tous ces investissements visent un but, celui de permettre à la population gabonaise de consommer
les produits du pays à des prix très compétitifs
2.2 Les produits
SIAT-Gabon est le leader incontesté sur le marché des produits alimentaires fabriqués au Gabon. Son
savoir-faire et son souci constant de répondre aux besoins du consommateur lui ont permis de
développer une gamme de produits appréciés par tous.
Huile Cuisin'Or, s'intègre parfaitement dans une alimentation saine. Cuisin'Or est riche
en acides gras insaturés, qui contribuent à abaisser le taux de cholestérol sanguin.
Grâce aux techniques modernes de gestion et à l'apport du savoir-faire des experts de SIAT, la
production des plantations a systématiquement augmenté, depuis la reprise par SIAT Gabon.
Le Complexe Agro-industriel de Makouké comprend une huilerie avec une capacité de 30 tonnes de
régimes par heure et une palmisterie pour l’extraction d’huile de palmiste.
De nombreux investissements depuis la reprise ont permis de remettre cette usine en état. Cette
année, plus de 10.000 tonnes d'huile rouge gabonaise sortira de ces installations.
En 2007, SIAT Gabon a investi près d'un milliard de francs dans la construction d'une nouvelle
chaudière à vapeur qui consomme les déchets de l'usine. Cet outil permet non seulement de
produire la vapeur nécessaire pour le processus, mais aussi de générer de l'électricité.
Plantation d’hévéaculture
Les plantations d’hévéaculture sont situées dans la province du Woleu-Ntem, notamment à Bitam, à
Mitzic et à Ekouk Kango dans la province de l’Estuaire.
Les activités du secteur hévéa consistent en la création et l’exploitation des plantations d’hévéa, et la
transformation du latex en caoutchouc granulé.
La plantation hévéicole de Bitam couvre une superficie de 2.500 hectares, celle de Mitzic 5.000
hectares et celle de Kango 2.000 hectares.
Les productions de Bitam et Kango sont évacuées à l’usine de Mitzic pour y être transformées en
caoutchouc granulé.
L’ensemble des plantations industrielles ont une capacité de production de 15.000 tonnes de
caoutchouc par an. A cela s’ajoute la production villageoise des zones de Minvoul, Bitam, Oyem,
Mitzic et Kango de l’ordre de 2.000 tonnes par an.
En 2007, une nouvelle ligne d’usinage de nouvelle génération a été construite ce qui augmente la
capacité de production de 1.000 à 1.500 tonnes de caoutchouc granulé par mois.
La qualité du caoutchouc produit dans les plantations est indéniable, d’où son homologation par
Michelin, le leader mondial du pneumatique.
La qualité du produit est contrôlée en permanence en prélevant des échantillons qui sont analysés
par le laboratoire. Notre laboratoire, qui est certifié par Michelin, assure que la qualité de nos
produits adhère aux standards les plus élevés de l’industrie.
Le caoutchouc granulé descend par porte conteneur de Mitzic au port d’Owendo, d’où il est exporté
dans le monde entier vers les fabricants de pneus.
Dans le futur, des importations d’huile de palme viendront compléter la production locale afin de
pouvoir mieux répondre aux demandes de nos clients. Il est prévu que la production d’huile de table
dépassera les 15. 000 tonnes par an, d’ici 2016.
La ligne de remplissage des bouteilles et bidons est complètement automatisée. Siat Gabon vient
d’investir dans un nouveau bâtiment et de nouveaux équipements pour moderniser le
conditionnement de l’huile Cuisin’Or.
Les acides gras et la stéarine sont valorisés dans la fabrication de savon. Pursavon, le savon produit
par Siat Gabon est fabriqué selon le procédé du savon de Marseille. C’est un savon à 100 % naturel
qui convient aussi bien pour le linge que pour la peau.
Siat vient de lancer sur le marché un savon de toilette, « Pursavon Luxe » pour complémenter la
gamme de savon de ménage.
Le ranch Nyanga
Le ranch de Siat Gabon situé dans la province de la Nyanga s’étend sur une superficie de 100.000
hectares. Le cheptel s’élève à 5.000 animaux de la race Ndama, connu pour la qualité de sa viande.
Même si l’élevage a un caractère extensif, une fois par semaine, le bétail est ramassé et passe au
centre de soin. Là les vétérinaires suivent chaque bête individuellement pour dépister des maladies
ou blessures éventuelles et procéder à un traitement.
Le troupeau connaît une croissance de 30% par an. Des importations de bétail du Cameroun
s'effectuent afin d’introduire du nouveau sang dans le troupeau et de pouvoir accroître le nombre de
bêtes plus rapidement.
La production de viande bovine est commercialisée sur le territoire national. Les bêtes sont abattues
sur le ranch pour ensuite être transporté dans un camion frigorifique vers les supermarchés de la
capitale
Conseil d’Administration
Direction Générale
Direction Adm et Fin Direction des Opérations Direction Adm Juridique Direction Achat et Logistique
et Ressources Humaines
Service contrôle de Gest. Site Mitzic Service Paie Resp Achats et Logistique
Plantation/usine
Service informatique Pool
Site Lambaréné Service Social achat/logistique
Chef du Service Compta usine
Les missions de l’auditeur interne sont variées et dépendent aussi de son rattachement
hiérarchique.
Objectif et indépendant, l’auditeur interne aide donc l’entreprise à atteindre ses objectifs en
évaluant méthodiquement et systématiquement sa gestion des risques, ses procédures de contrôle
et sa gouvernance.
Deux types d’intervenant au niveau interne et externe joue un rôle au sein de l’entreprise.
En interne :
Le contrôle est initié par le Directeur financier du budget et contrôle, responsable du
patrimoine de l’entreprise, qui délègue l’audit du département contrôle de gestion aux
auditeurs internes.
En externe :
La charge revient aux commissaires aux comptes qui effectuent deux fois par an des
missions d’audit de l’entreprise afin de s’assurer de la mise en œuvre de leurs
recommandations et le respect des normes en vigueur sur le plan comptable, fiscale et
social.
1.4 Les points d’audit
Section 2 : Le déroulement d’une mission d’audit interne
Un plan d’audit prévoyant les missions récurrentes et spécifiques à réaliser est établi par
année par le service d’audit interne. Il s’appuie sur une analyse des risques de l’organisation.
La réalisation d’une mission d’audit se décompose en plusieurs phases :
Une lettre de mission est avant tout intervention. Cette lettre est adressée au
responsable de l’entité ou du service audité. Elle définit le cadre de la mission et
précise les éléments nécessaires à une compréhension réciproque entre l’auditeur et les
services audités (objet, cadre, date et durée de la mission)
Cette lettre permet de simplifier l’organisation. (Et notamment de faire coïncider son
planning de travail avec celui de l’auditeur externe.) Les rencontres et les réunions
nécessaires à la réalisation de la mission seront facilement planifiables.
Avant toute investigation sur le terrain, une phase préparatoire permet de rechercher et
de recueillir des informations et de prendre connaissance du domaine ou du service
audité à partir d’entretiens et d’analyse documentaire.
Pendant la phase de vérification et d’analyse, le service d’audit interne identifie les
forces et les faiblesses du domaine audité et procède à une analyse contradictoire des
causes et des conséquences des risques identifiés. Tout au long de sa mission, le
service d’audit interne informe régulièrement l’audité de ses constats et de son
diagnostic.
La conduite des investigations terminés, le service d’audit interne établit un rapport
rendant compte de la situation constatée et des propositions d’amélioration. Une
version provisoire du rapport est analysée avec les audités et les services concernés qui
font état de leurs remarques avant la diffusion définitive du document.
Les services ou entités audités valident les comptes rendus des entretiens réalisés par
les auditeurs internes et donnent une analyse objective des conclusions de l’audit
interne qui les concernent.
Consécutivement aux recommandations établies dans le rapport d’audit, un plan
d’action est défini et décidé par la direction générale et la direction de l’entité ou des
services audités. Ce plan définit les moyens par lesquels les recommandations émises
seront mises en œuvre par les responsables identifiés.
Le responsable d’audit interne doit s’assurer de la mise en œuvre des
recommandations en s’informant sur l’état d’avancement des plans d’actions.
-risque important(i)
- risque moyen(m)
-risque faible(fa).
Figure 2 : Schéma de l’étape d’appréciation du contrôle interne
Source : Wikipédia
Section 3 : Techniques et outils d’investigation
Lors d’une mission d’évaluation du système de contrôle interne, l’auditeur utilise techniques et des
outils qui va lui permettre d’apprécier le SCI afin de pouvoir détecter les anomalies et de proposer
des recommandations. Ces outils et techniques sont relatifs à la description et l’évaluation des
procédures de contrôle interne.
Les investigations sont menées par le service d’Audit Interne grâce à des entretiens, l’observation
physique, les sondages statistiques, les questions écrites. On note également l’intégration de l’outil
informatique, de la méthode de vérification, de l’observation physique. Pour ce qui concerne les
techniques, il y’a l’usage des études préliminaires, des recherches sur le terrain ou des papiers de
travail. Lors de ces évaluations l’auditeur interne utilise les deux méthodes suivantes :
La première consiste à visiter un site par mois, pendant la troisième semaine du mois. Pendant cette
visite, il se réfère aux immobilisations, aux magasins et stocks, à la trésorerie (s’assurer que les
opérations, de caisse sont correctement enregistrées) et l’administration du personnel.
La seconde consiste à effectuer deux visites par siège, visite au cours desquelles seront contrôlés en
sus des domaines (les fonds propres et ressources durables, les créances et les dettes vis-à-vis des
tiers et les approvisionnements).
CHAPITRE 2 : Description de la procédure du système de contrôle interne : processus facturation
commercial clients de SIAT-Gabon
SIAT-Gabon dispose dans son organisation plusieurs domaines de contrôle interne. Structuré par
domaines comptables, le contrôle interne au sein de SIAT GABON s’exerce de façon systématique
aux domaines ci-après : fonds propres et ressources durables, immobilisation, magasins (ateliers,
usines et agricoles) et les stocks, créances sur clients et dettes vis-à-vis des fournisseurs, valeurs
disponibles, les achats, les ventes et l’administration du personnel. Pour mettre en exergue notre
thème nous illustrerons le domaine de vente/client notamment sur le point de contrôle de la
facturation
- s’assurer que les ventes réalisées par l’entreprise respectent ses intérêts ;
- s’assurer que les commandes reçues par l’entreprise sont traitées dans les délais ;
- s’assurer que toutes les livraisons ont fait l’objet d’une commande ferme ;
- s’assurer que toutes les livraisons font l’objet d’une facturation ;
- s’assurer que tous les retours font l’objet d’une facturation « avoir » ;
- s’assurer que la facturation est conforme aux conditions de ventes (tarifs, commandes et
livraison)
- s’assurer que toutes les facturations sont l’objet d’un enregistrement comptable ;
- s’assurer du respect du cut-off ;
- s‘assurer que les encaissements sont correctement comptabilisés ;
- s’assurer que la séparation de tâches est satisfaisante ;
- s’assurer du recouvrement rapide des créances ;
- s’assurer de l’enregistrement dans la bonne période ;
- s’assurer de la correcte imputation, totalisation, centralisation et enregistrements .
b) Contrôles clés
Quelques points de contrôle (non exhaustif)
Points de contrôles
Commande - Quels sont les produits commercialisés et les
principaux clients ?
-S’assurer que la commande fait l’objet d’un
bon de commande
Livraison - S’assurer que la livraison est effectuée à partir
d’un bon de commande approuvé ;
- S’assurer que les livraisons font l’objet d‘un
bon de livraison pré numéroté ;
La facturation des produits finis est émise par le commercial sur la base des mouvements des stock
transmis par le magasin Complexe Industriel de Lambaréné (CIL).
Le processus ci-dessous présente les différentes étapes d’enregistrement des produits finis sortis du
CIL (les étapes 1 et 3 sont directement enregistrées par le commercial).
On peut résumer les différentes phases liées à cette fonction comme suit :
-Demande de règlement
10-existence d’un
délai de transmission
des copies de factures
à la comptabilité ;
11-existence d’un
système de ventilation
systématique des
factures à la
comptabilité, au
recouvrement et à
l’atelier de
prestation ;
12-existence d’un
système de cahier de
transmission des
factures transmises
13-existence d’une
obligation d’insertion
des mentions
obligatoire sur les
factures (adresse
détaillées et
coordonnées du client,
délai de paiement)
14-existence de
condition de forme et
de fonds pour les
éléments de
facturation
b)
c) Tests de conformité concernant la fonction facturation (comparaison
meilleures pratiques et procédures internes d’une entreprise x)
6-existence d’une procédure de validation des factures émises par signatures et cachet
d’authenticité
7-existence d’un contrôle arithmétique systématique des factures établies avant remise au client
9-existence d’un délai d’établissement des factures après réception des éléments de facturation
13-existence d’une obligation d’insertion des mentions obligatoire sur les factures (adresse
détaillées et coordonnées du client, délai de paiement)
f) Fiche de couverture(exemple)
Modèle de FRAP
Feuille de révélation et d’analyse de problème
Référence papier de travail : FRAP N° :
Problème :
Constat :
Causes :
Conséquences :
Recommandations :
Etabli par Approuvé par
ème
Source : théorie et pratique de l’audit interne 7 page269
g) Validation progressive des FAR→ h) pré rapport→ i) réunion officielle de validation avec audités→
j) Rapport définitif + validation du décisionnaire +suivi des recommandations
Lors d’évaluation du système de contrôle interne dans les missions dévolues au service d’audit
interne de SIAT-Gabon. Les questionnaires de contrôle interne sont utilisés au cours des missions
d’audit pour évaluer éventuellement l’état du contrôle interne. Dans cette situation, l’audit interne
peut faire une appréciation sur le fonctionnement du système et dans un rapport soumettre les
travaux aux services concernés et à la Direction.
Il est question dans ce chapitre de démontrer au travers des travaux de mission d’audit interne déjà
effectuer au sein de SIAT GABON l’un des rapports qui met en exergue les faiblesses, causes,
conséquences et à la suite recommande les services audités pour une sécurisation et une
amélioration du système de contrôle interne. Cette analyse est faite dans ce sens pour illustrer la
fonction d’audit interne influenceuse de manière efficace au sein de la performance du système de
contrôle interne de SIAT GABON
b) Méthodologie
L’audit couvre les ventes allant de Juillet 2014 à mars 2015. S’agissant de la facturation du transport,
la période s’étend de Février à Mars 2015 inclus, période à laquelle la refacturation du transport au
client a été mise en œuvre.
Consultation des Bons de Livraison, des sorties sur fiches de stock pour ventes clients
(externes et internes)
Rapprochement entre fiches de stock, Bons de livraison et factures : les quantités
sorties ont-elles été toutes réellement facturées ?
Analyse des mouvements clients (ventes, retours clients, remboursements clients)
Réconciliation des données massiques avec les sorties clients
Pour les frais de transport, rapprocher le barème arrêté avec ce qui est payé par les
clients
Section 2 : Synthèse générale de l’évaluation
Les rapports opérationnels de ventes et d’activité commerciale ne sont plus produits depuis le départ
de l’ancienne équipe commerciale. Ajouté à cela, des dysfonctionnements et des anomalies dans le
processus de facturation :
1-Commande de produits finis : Les sorties des produits finis ne sont pas systématiquement
autorisées selon la procédure => non émission de confirmations de commande et demande de
Relation publique.
2-Bons de livraison : 10% des BL de la période, utilisés pour les ventes (internes et externes), ont été
facturés le mois suivant selon la note de procédure de juillet 2014 de la Direction Financière. Cette
note de procédure a été améliorée par une instruction du DO en Mars2015 exigeant la facturation
immédiate des produits finis sortis des magasins CIL=>Suivi.
Sur la période d’Audit, toutes les sorties magasins ont été facturées à l’exception de :
a) 80 cartons de PS 54*400g Bleu n’ont pas été facturés en Décembre 2014 : Sortis le17/12/2014
le BL 0066667 du magasin indique 595 cartons et la facture 2VPP15000051 du 30/01/2015 (Client
ETS MANGOLOU), mentionne 515 cartons. Sur alerte de l’Audit Interne pendant la mission
(avril2014), le commercial a relancé le client qui a reconnu le surplus de produits reçu il y’a plus de
trois mois. Les 80 cartons ont finalement été facturés (Voir 2VPP15000268 du 16/04/2015).
b) BL n°0066850 sortie vente interne du 04/03/2015 pour une valeur de 49 858 FCFA dont 2
packs CUISIN’OR 12x0,9L et 2 cartons PURSAVON 100x200g Blanc (Corrigé : Factures 2VPP15000262
et 2VPP15000263 du13/04/2015)
En Résumé : du 01 juillet 2014 - 31 mars 2015, tous les BL des sorties magasins facturés par le CIL ont
été comptabilisés, à l’exception des produits du BL 006667 de décembre 2014 dont la différence est
facturée au mois d’avril 2015 et les produits du BL n°0066850 sortis en mars 2015 facturés également
en avril 2015.
3-Bilan massique et comptabilisation
a) Les bilans massiques sont erronés à cause de la présentation des mouvements magasins dans
des rubriques inexistantes.
b) La comptabilisation des produits présente des erreurs d’imputation dans les comptes 7021111/
Oléin et 7021101/ Palma au mois d’octobre-Décembre 2014 et février 2015.
4-Facturation/PRIX :
a) Les prix Unitaires des produits facturés sont fonction d’un barème défini par le commercial,
cependant l’auditeur a pu relever une erreur sur le PU du PS Bleu 115*100g, facture 2VPP15000051
du 30/01/2015.
b) Les produits finis destinés à la Foire Agricole d’Octobre2014 et évalués à 17,2MFCFA ; font état
d’un non encaissement 1,176 MFCFA lié au vol du PURSAVON durant l’exposition d’après le rapport
du Responsable Communication chargé de l’exposition des produits SIAT GABON. Cependant le
commercial n’a pas pu fournir les quantités exactes de savon volées et cette perte n’a pas été
signalée à la Direction financière.
Les remboursements et les retours clients ne sont pas rigoureusement encadrés, car aucun délai de
renvoi des PF n’est défini par le service commercial aux clients. Cas du retour client B. D, d’une valeur
de 4MFCFA qui a eu lieu le 16 avril 2015 au CIL, pour des livraisons effectuées le 13 novembre 2014,
soit 5 mois plus tard (Cf. BL 0066594 joint). Ce retour est d’ailleurs absent du bilan massique du mois
d’avril alors que le remboursement y figure.
6-Frais de transport :
Et en mars à 4675000FCFA entièrement payé par les clients et sont bien encodés dans les comptes
de ces derniers.
b) Ces frais de transport ne sont pas intégrés directement dans les factures clients, alors que le
système ABS le permet.
7-Factures Transporteurs :
Le suivi des factures des transporteurs n’est pas rigoureux : le fournisseur D. AUTO a facturé 2 fois 3
voyages en novembre2014 et décembre 2014 sur les factures n°0052 et n°0056.De plus sur la facture
n°0052 le Total de la facture est plus élevé que le détail des opérations facturées, soit un trop payé
TTC au fournisseur de 4012000FC
L’Audit Interne passe en revue de manière permanente tout au long de l’année un ensemble de
points de gestion pour chacun des départements de SIAT GABON. Il s’agit du Programme de
Contrôles Permanents (PCO).
Les rapports de SIAT GABON ne reprend pas les points positifs relevés durant l’audit. Il ne reprend
que les éléments majeurs nécessitant un suivi ou une action de la part du management
02.06 BL et
factures Assurer un suivi pertinent par le
12/2014
Le BL 0066667 avec commercial dès la prise de commande
H
595cartons PS 54*400g Bleu a jusqu’à la livraison du bien et le paiement
été facturé avec un écart de par le client. - Mettre un agent SIAT (du
80 cartons, valeur 1 147 520 commercial /magasinier), à la livraison des
FCFA HT. Les enregistrements produits chez le client pour confirmer
comptables présentent l’état du stock et les quantités
également des erreurs dans le réceptionnées
compte 7021111/Oléin 32,8
M F CFA issues vente de
02.07 BL et
factures
palma.
0103/2015
L
Pointer les opérations enregistrées pour
Les comptes 7021111/Oléin et s’assurer de leur correcte intégration -
7021101/Palma présentent Facturer au mois d’avril la sortie pour
des erreurs d’enregistrement vente interne de mars 2015 BLn°0066850
sur la Fact. 2VPP15000082 ; du04/03/2015
Montant : 26 696 800 F CFA
de février 2015 et le BL
0066850 en vente interne du
04/03/2015 n’a pas été
facturé enmars2015
Point de contrôle Description Niveau Recommandations
Bilan massique
03.01 Bilan massique– Les données massiques du H -Présenter le Bilan Massique
Ventes Externes CIL sont erronées à cause suivant les différents
de la mauvaise mouvements de stock actuels et
présentation du Bilan donc mettre à jour le format de
Massique qui n’est pas reporting utilisé actuellement.
fonction des opérations
effectuées par l’activité
commerciale actuelle.
La facturation était
05.02 La facturation - Les habilitations de la
fonction du retour du commerciale, pour
BL chez le client avec H lesquels elle est
le risque de BL non autorisée à faire des
factures depuis
retourné ou retour
Libreville doivent être
tardif avant le listés de manière
10/03/2015, exhaustive pour un
suivi approprié ;
modification de cette
procédure parle DO.
facturations (interne,
Définir clairement les
externe ; grossiste et conditions à remplir
demi-grossiste). grossiste et demi
grossiste
Frais de transport
06.01 Grille frais de La grille de facturation Concevoir la grille de
transport du transport des transporte n’intégrant
produits finis chez le toutes les possibilités
client n’intègre pas H de moyen de
toutes les possibilités transport, de
de chargement, destination,
conditionnement et conditionnement, et la
destination de faire valider par
livraison. Et n’a pas Management de SIAT
été validée par le GABON.
Management de la
société
L’audit interne aborde une autre dimension d’assistance et de conseil auprès des responsables
hiérarchiques de l’entreprise dans l’exercice de leurs responsabilités.
De façon objective et indépendante des informations, les appréciations, les analyses, les avis et les
recommandations concernant les activités ou les processus examinées, rentre dans un but
d’amélioration. Ceci inclut la promotion du contrôle efficace et efficience à un coût raisonnable dans
le respect du principe de proportionnalité.
En guise de rappel, notre étude s’est articulée en deux partie. Une première relative au cadre
Théorique dont il était question d’aborder concepts, revue documentaire et environnement
organisationnel. Enfin une dernière partie analytique ayant servi à la collecte de données, à l’analyse
des points majeurs lors d’une procédure de facturation et à la formulation de recommandations lors
cette évaluation.
Ainsi, au terme de notre recherche, il convient de noter que les résultats obtenus ont démontré
différentes failles au niveau d’un des points d’audit illustrer à savoir le processus de facturation au
niveau du site industriel de Lambaréné de SIAT GABON l’une de faille déceler au niveau de certain
Bon de Livraison qui sont revenus chez les clients sans la date de réception des marchandises, avec le
risque de déclaration de fausses anomalies sur la marchandise livrée. Autre faille tous les produits
finis sortis sur une certaine période énumérée dans le corps du développement ont été facturés mais
leur comptabilisation présente une erreur d’enregistrement.
En effet, par rapport à l’un de nos objectif, les résultats obtenus ont permis de comprendre la place
accordée à l’audit interne au sein de SIAT GABON du fait non seulement des évaluations des points
majeurs qui nécessitent des interventions mais aussi, grâce à certaines recommandations exprimées
qui permettent d’y remédier à certains risques et d’apporter des améliorations.
Deux de recommandations qui nous viennent à l’esprit à savoir le fait que le chauffeur ou autre agent
SIAT doit assister au chargement de la marchandise chez le client pour attester la réception par
émargement sur le BL à côté du client et la Réconciliation du CA commercial et le CA comptable pour
s’assurer de la conformité des données et l’équilibre des comptes suivant les produits.
Par ailleurs, comme tout travail de recherche, celui-ci contient un certain nombre de limites
notamment sur la collecte d’informations, où nous avons été confrontés au principe de
confidentialité concernant les données actuelles qui portent sur l’évaluation du processus de
facturation qui ne sont pas récente. D’où notre analyse aborde une vision simplement de la pratique
de l’audit interne dans sa contribution du système du contrôle interne. Autres difficultés qui d’une
part nous a retardé dans la progression de notre étude, à savoir : manque de documentation traitant
exclusivement du thème, manque de disponibilité des interlocuteurs et l’impossibilités de faire des
entretiens sur place.
Toutefois, il est important de noter que SIAT GABON a des fondements solides pour mener à bien ses
missions vu l’implication de la direction et du service habilité (audit interne) à poursuivre des actions
pointues sur ses différents systèmes de contrôle.
Cependant, il est important que les dirigeants de SIAT GABON portent une attention particulière aux
failles décelées les plus critiques pouvant affectées l’organisation, afin de les résoudre et ainsi viser
amélioration de la performance de SIAT-GABON.
Au-delà de toutes ses préoccupations constatées par l’auditeur interne, nous devons noter que la
question essentielle reste portée du développement des entreprises en matière de bonne
gouvernance.
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
Mémoires
1. Evaluation du contrôle interne de Ndiassé DIOUF 2015 /2016
2. Contribution de l’audit interne dans les procédures comptable d’une
entreprise M. Ousmane Diop 2015/2016
Recommandations……………………………………………………………………………………………………………………….62
Conclusion………………………………………………………………………………………………………………………………….63
Bibliographie…………………………………………………………………………………E
Liste des tableaux……………………………………………………………………………..F
Liste des figures……………………………………………………………………………….G
Table des matières……………………………………………………………………………………...H
Annexe…………………………………………………………………………………………I
Annexes
Annexe 1 : PRESENCE GEOGRAPHIQUE DE SIAT SA