T72 Light
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E C I M BÉTON
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JOUR
CONSTRUCTION ET ENTRETIEN DES ROUTES
LA VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE
AUX LIANTS HYDRAULIQUES
ÉCOLOGIE, ÉCONOMIE ET CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
INTRODUCTION 5
CHAPITRE 0 | INTRODUCTION 9
CHAPITRE 1 | VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE
POUR LA CONSTRUCTION ET L’ENTRETIEN
DES ROUTES 19
CHAPITRE 2 | VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE :
ASPECTS RÉGLEMENTAIRES ET NORMATIFS 21
SOMMAIRE | 3
LE TRAITEMENT ET LE RETRAITEMENT DES MATÉRIAUX
POUR INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT : ASPECTS
TECHNIQUES, ÉCONOMIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX
Préambule
Pour construire et entretenir son réseau d’infrastructures, la France puise annuellement
200 millions de tonnes de matériaux dans ses réserves naturelles. Ce phénomène n’est pas
unique. On le retrouve dans tous les pays du monde.
Les impacts sur le milieu naturel ne sont pas négligeables. Citons entre autres : la réduction
des réserves en granulats, les nuisances générées par les transports et les risques induits par
le trafic des véhicules, sans oublier le délicat problème de la gestion des rebuts issus de la
déconstruction d’ouvrages ainsi que de l’exploitation des gisements.
Or, il est possible d’atténuer cet impact tout en réalisant des économies substantielles,
en considérant les matériaux des sites à aménager ou à entretenir comme un gisement que
l’on peut valoriser par un traitement approprié. Aujourd’hui, on distingue trois grandes filières
de valorisation : le traitement des matériaux naturels en place ou en centrale, le retraitement
in situ des chaussées, le recyclage des matériaux issus de la construction-déconstruction
d’ouvrages.
La France figure au rang des leaders mondiaux dans les procédés faisant appel à la chaux,
au ciment et aux liants hydrauliques routiers. Le Symposium International intitulé “Traitement
et Retraitement des Matériaux pour Travaux d’Infrastructures“, TREMTI 2005, leur a donné un
éclairage particulier en réunissant à Paris, du 24 au 26 octobre 2005, les principaux experts
mondiaux d’une activité qui connaît un fort développement depuis une cinquantaine d’années.
Contexte
Il est devenu incontestable que le développement économique passe par le développement
des moyens de communication et qu’à ce titre, les infrastructures de transport (routes,
chemins de fer, aéroports, voies navigables) jouent un rôle majeur.
La construction et l’entretien d’un réseau de transport moderne et cohérent mobilisent des
quantités importantes de matériaux : qu’ils soient non liés, comme les matériaux naturels,
les graves non traitées (GNT), ou qu’ils soient traités avec un liant ou un réactif comme le
bitume pour faire des graves-bitume, le ciment pour faire des graves-ciment ou du béton,
ou la chaux, seule ou en association avec d’autres composants d’apport.
Ainsi, la construction d’une chaussée routière suppose de mobiliser sur une épaisseur
pouvant atteindre un mètre, un volume considérable de granulats. En France par exemple,
pour entretenir et développer le réseau d’infrastructures, 200 millions de tonnes de
granulats sont puisées chaque année dans les réserves naturelles.
En outre, extraire et fabriquer les granulats, les transporter jusqu’au lieu de fabrication,
produire les matériaux élaborés ou les mélanges, puis les transporter de la centrale au
chantier et enfin les mettre en œuvre, sont des opérations qui ne sont pas sans impact sur
l’environnement. Il en est de même pour les opérations d’entretien et de réhabilitation des
ouvrages en fin de vie.
PRÉAMBULE | 5
évolutifs, etc. pour les utiliser en ouvrages de terrassements ainsi qu’en assises
de chaussées. Quant aux chaussées anciennes, on peut en retraiter les matériaux in situ
plutôt que de les évacuer en décharge pour les remplacer par des matériaux neufs.
Ceci se traduit par une diminution considérable du trafic induit par le chantier. Son volume
est divisé par 100, par rapport à une technique traditionnelle. L’impact sur l’environnement
est moindre et en accord avec les exigences actuelles du développement durable.
PRÉAMBULE | 6
des caractéristiques mécaniques comparables à celles d’une grave-ciment ou d’une
grave hydraulique. En outre, ces matériaux se caractérisent par une grande rigidité et
une excellente tenue à la fatigue. Ils ont un bon comportement par temps chaud sans
déformation, ni orniérage et un bon comportement vis-à-vis des cycles de gel-dégel, grâce
à la rigidité du matériau et à l’effet de dalle induit.
La réutilisation des matériaux en place et le recyclage des matériaux constituent un facteur
d’économie important puisqu’ils réduisent au minimum les déblais issus du décaissement,
la mise en décharge, l’apport de granulats et le coût de leur transport. L’absence de
transport de granulats ou des déblais en décharge contribue à la préservation du réseau
routier, situé au voisinage du chantier. Enfin, ce sont des techniques très économiques,
notamment du fait de la durée plus courte des travaux : l’économie réalisée par rapport à
une solution classique est de l’ordre de 30 % environ.
Le travail à froid réduit sensiblement la pollution et le rejet de vapeurs nocives dans
l’atmosphère. En outre, cette technique permet une importante économie d’énergie
globale, par la réduction des matériaux à transporter, des matériaux à mettre en décharge
(donc une diminution des impacts indirects, des gênes à l’usager et aux riverains) et de la
fatigue du réseau routier adjacent au chantier. La réutilisation des matériaux en place limite
l’exploitation des gisements de granulats (carrières, ballastières), ressources naturelles
non renouvelables. Ce qui contribue à préserver l’environnement.
Joseph ABDO
Directeur Délégué Routes
CIMbéton - France
PRÉAMBULE | 7
CHAPITRE 0 : INTRODUCTION | 8
CHAPITRE 0
INTRODUCTION
CHAPITRE 0 : INTRODUCTION | 9
AMÉNAGEMENT DURABLE DES TERRITOIRES
Constat
• Depuis70 ans, la filière ciment / béton s’est structurée pour accompagner le développement
des territoires.
>>Gérer les territoires de façon économique (réduction des coûts de construction et d’utilisa-
tion des ouvrages),
>>Maitriser le développement urbain (densifier, structurer, favoriser les transports collectifs),
>>Assurer et améliorer le cadre de vie (air, bruit, confort thermique, espaces végétalisés),
>>Protéger l’environnement (cycle de l’eau, déchets, biodiversité),
>>Assurer une mixité sociale, une diversité fonctionnelle,
>>Produire des énergies renouvelables (éolien, méthanisation,..),
>>Développer l’économie locale (emplois locaux).
Tout en s’inscrivant dans l’économie circulaire qui relocalise dans les territoires la valeur
ajoutée liée à l’innovation et à la mise en œuvre de l’écologie industrielle.
CHAPITRE 0 : INTRODUCTION | 10
Mieux vivre
Pour habiter, travailler, produire, se détendre, s’instruire,…dans un cadre :
• plus
sûr,
• plus
beau,
• plus
confortable…
et offrir des solutions techniques pour accompagner l’évolution des bâtiments, des terri-
toires et des villes.
Mieux circuler
Améliorer la circulation des personnes, des biens et des fluides pour accompagner le déve-
loppement économique des territoires, et rendre les déplacements des usagers plus sûrs et
plus agréables.
CHAPITRE 0 : INTRODUCTION | 11
CHAPITRE 1
VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE
POUR LA CONSTRUCTION ET L’ENTRETIEN DES ROUTES
LE CONTEXTE 16
BIBLIOGRAPHIE 18
CHAPITRE 1 : VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE POUR LA CONSTRUCTION ET L'ENTRETIEN DES ROUTES | 15
LE CONTEXTE
CHAPITRE 1 : VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE POUR LA CONSTRUCTION ET L'ENTRETIEN DES ROUTES | 16
LES SOLUTIONS CIMENT/LHR POUR RÉDUIRE CES IMPACTS
CHAPITRE 1 : VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE POUR LA CONSTRUCTION ET L'ENTRETIEN DES ROUTES | 17
Valoriser les matériaux : les avantages techniques
Techniques au point, codifiées à tous les niveaux,
• Obtention de matériaux homogènes, durables et stables, dotés d’une grande rigidité
et d’une excellente tenue à la fatigue,
• Bon comportement par temps chaud sans déformation, ni orniérage,
• Bon comportement vis-à-vis des cycles de gel-dégel, grâce à la rigidité du matériau
et à l’effet de dalle induit.
BIBLIOGRAPHIE
Guide Technique
Réalisations des remblais
et des couches de forme Guide Technique
Fascicule I et Fascicule II Retraitement en place
SETRA / LCPC, 1992 des anciennes chaussées
(réédité en 2000). SETRA / LCPC, 2003.
CHAPITRE 1 : VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE POUR LA CONSTRUCTION ET L'ENTRETIEN DES ROUTES | 18
CHAPITRE 2 : VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE - ASPECTS RÉGLEMENTAIRES ET NORMATIFS | 20
CHAPITRE 2
VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE
ASPECTS RÉGLEMENTAIRES ET NORMATIFS
BIBLIOGRAPHIE 25
Guide Technique
Réalisations des remblais
et des couches de forme Guide Technique
Fascicule I et Fascicule II Retraitement en place
SETRA / LCPC, 1992 des anciennes chaussées
(réédité en 2000). SETRA / LCPC, 2003.
NOTES
PRÉSENTATION 28
CONSTITUANTS 28
AMÉLIORATION 29
STABILISATION 30
PÉRENNITÉ DU TRAITEMENT 33
BIBLIOGRAPHIE 33
Définition
Modification d’un sol :
• soit
«naturelle»
• soit
par ajout d'un «élément»
Objectifs
Accroissement des caractéristiques géotechniques :
• soit
amélioration (accroissement temporaire),
• soit
stabilisation (accroissement pérenne).
Intérêt
Réutilisation de sols naturellement «impropres».
Avantages
Utilisation de matériaux du site naturellement impropres
• Préservation des matériaux nobles (carrières)
• Diminution des zones de dépôts
• Suppression de la circulation de poids lourds sur le domaine public :
>>Absence de nuisances (bruit – poussières) et de risques d’accidents
>>Préservation des voiries
• Bilans écologique et économique favorables (dans la plupart des cas)
Limite
Mise en œuvre «technique» (compétence) – zones à traiter (surface minimum)
Application
Quasiment tous les chantiers, quelque soit leur importance. Pour les «petits» chantiers
(volume, coût, délais de préparation et de réalisation), il existe toujours des solutions
adaptées (études, matériels…).
CONSTITUANTS
Constituants
• Eau conformément à la norme NF P 98-100
• Sols
• Produits de traitement
Sols
• Définition :
>>Matériau naturel issu de l’altération de roches mères,
>>Identifié et classé selon la norme NF P 11-300
• Principaux paramètres d'identification vis à vis du traitement :
>>Granularité : D mm
>>Argilosité : VBS - IP
>>Etat hydrique : teneur en eau
>>Teneurs en éléments chimiques : matières organiques – sulfates – nitrates…
>>Caractéristiques physiques : dureté - abrasivité
AMÉLIORATION
Objectifs
• But : accroissement, MÊME TEMPORAIRE, des caractéristiques géotechniques
• Réutilisation des sols «impropres» trop humides
>>diminution de la teneur en eau naturelle
>>amélioration de la portance (traficabilité, compactage)
• Performances recherchées :
>>état hydrique « moyen »
>>portance EV2 au moins égal à 20 à 30 MPa (IPI > 5 à 8)
Types de traitement
• Traitement naturel
Abaissement de la teneur en eau par :
>>Aération : cette technique nécessite :
–– des délais importants,
–– une météo favorable,
–– une énergie de "brassage" importante,
–– un phasage des travaux.
>>Essorage par drainage et/ou mise en dépôt provisoire
Cette technique s’adresse essentiellement à des sols relativement perméables.
>>Mélange avec une matière sèche (sable, cendres volantes,…)
Destinations principales
Essentiellement les ouvrages en terre « techniques » :
• Remblais techniques
>>arase « AR2 »,
>>Bloc Technique d’ouvrages d’art ou d’ouvrages hydrauliques,
>>Remblais de Zone Inondable ou de Zone Humide,
>>talus raidis…
• Couches de forme
• Assises de chaussées
Matériaux
• Remblais techniques et couche de forme
Sols conformes à NF P 11-300
• Assises de chaussées
CRITÈRES LIMITATIFS
TYPES DE SOLS
GRANULARITÉ (MM)
(APRÈS ÉLABORATION ÉVENTUELLE) ARGILOSITÉ
D max* D **
SOLS FINS A1 – A2 VBS < 5 ou Ip < 20 ≤ 31,5 ≤ 20
B5 – B6 VBS < 2,5
SOLS SABLEUX ≤8 ≤ 6,3
B2 0,2 < VBS < 1
B5 – B6 VBS < 2,5
SOLS GRAVLEUX ≤ 31,5 ≤ 20
B3 - B4 0,1 < VBS < 1
Performances à atteindre
• Remblais techniques
>>Performances requises :
–– pérennité = insensibilité à l’eau : CBR ≥ IPI
–– portance EV2 ≥ 50 MPa soit CBR ≥ 20 à 25
–– amélioration de la cohésion (talus raidis)
>>Liants :
–– Chaux : 1 à 2% pour les matériaux à tendance « argileuse » (VBS > à environ 1)
–– LHR : 3 à 4 % pour des matériaux à tendance « sableuse » (VBS < à environ 1)
• Couches de forme et assises de chaussées
>>Circulation possible : délai pour avoir : Rc > 1 MPa (1,5 à 2 pour des trafics lourds)
>>Insensibilité à l’eau :
Rc immersion / Rc 60 > 0,6 (0,7 pour assises de chaussées) (VBS > 0.5) ou 0,8 (VBS < 0.5)
>>mélange non gélif : délai pour avoir : RtB > 0,25 MPa.
>>caractéristiques mécaniques : « Rt / E » à 90 jours
TRAITEMENT TRAITEMENT
CLASSE
EN EN
MÉCANIQUE
CENTRALE PLACE
1 Zone 1
2 Zone 2 Zone 1
3 Zone 3 Zone 2
4 Zone 4 Zone 3
5 Zone 5 Zone 4
PARAMÈTRES À CONSIDÉRER
ESSAI « ACCÉLÉRÉ » : APTITUDE
7 JOURS À 40° AU TRAITEMENT RÉSISTANCE
GONFLEMENT
EN COMPRESSION
VOLUMIQUE Gv (%)
DIAMÉTRALE RtB (MPa)
APTE Gv ≤ 5 RtB ≥ 0,20
TRAITEMENT
DOUTEUX 5 < Gv ≤ 10 0,10 ≤ RtB < 0,20
AVEC LHR OU CIMENT
INAPTE Gv > 10 < 0,10
Étude de formulation
• Couche de forme « grands chantiers » et assises de chaussées « > t3 »
(étude niveau 2 du GTS avec variations de paramètres)
• Exemple de couche de forme : sable limoneux « B5 »
(D = 20 mm - VBS = 0,48 – OPN = 2,07 à 10,7 %)
TENEUR
W % OPN W % OPN
EN EAU DÉLAIS
CIRCULATION ZONE
RÉSISTANCE Rc (Mpa) RtB / E (Mpa) Rt / E
À 90 JOURS
DATE ESSAIS 27/07 17/08 18/09 17/08 18/09 18/10
DÉLAIS 60
7 28 60 JOURS 28 60 90
(JOURS) (IMMERSION)
3% LHR 0,72 1,10 1,19 1,05 / 88% > 23 0,16 / 3697 0,27 / 5112 0,28 / 5301 5 / HZ
4% LHR 1,18 1,70 1,41 / 83% >6 0,25 / 4611 0,32 / 6147 5
1% CaO
1,22 >7 0,35 / 6312 5 (4)
+ 5% LHR
Etudes « petits chantiers »
• Couche de forme
• GTS
DOSAGES PRÉCONISÉS
CLASSES DE SOLS
POUR UNE COUCHE DE FORME PF2
(C) - A1- B5 1 % CaO + 7 % LHR
(C) – B1 – B2 et D1 6 % LHR
(C) – B3 – B4 et D2 – D3 5 % LHR
CLASSE DE L’ARASE AR 1 AR 2
CLASSE MÉCANIQUE 3 30 cm 40 cm 25 cm 30 cm
DE LA COUCHE
DE FORME TRAITÉE 4 30 cm 35 cm 45 cm* 30 cm 35 cm
CLASSE
PF 2 PF 3 PF 4 PF 3 PF 4
DE PLATE-FORME OBTENUE
* Traitement en 2 couches
PÉRENNITÉ DU TRAITEMENT
Cas général
• Pas de problème de vieillissement constaté (recul de plus de 30 ans)
• Les caractéristiques mécaniques continuent de croître
C OLLECTION
TECHNIQUE T 70
C I M B É TO N
Guide Technique
Réalisations des remblais
et des couches de forme T 70 • Terrasements
Fascicule I et Fascicule II et assises de chaussées.
SETRA / LCPC, 1992 Traitement des sols
(réédité en 2000). aux liants hydrauliques.
MATÉRIELS DE TRAITEMENT 36
MATÉRIELS DE CONTRÔLE 39
BIBLIOGRAPHIE 39
CHAPITRE 4 : VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE - LE TRAITEMENT DES SOLS : RÉALISATION ET CONTRÔLES | 35
MATÉRIELS DE TRAITEMENT
Matériels de préparation
Cas de matériaux « grossiers » avec un « D max » > 100 à 150 mm :
• élimination par tri (manuel ou
pelle mécanique) ou par criblage
• réduction par concassage :
• en place
• installation mobile
Épandeur de liant
• Système de dosage :
>>aux « sacs »
>>non asservi (dosage volumétrique)
>>asservi (dosage volumétrique ajusté par dispositif pon-
déral) et avec largeur d’épandage réglable.
• Précision du dosage :
>>coefficient de variation : Cv = écart-type / moyenne
>>exactitude : écart entre la valeur moyenne épandue
et la valeur visée
Malaxeurs
CHAPITRE 4 : VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE - LE TRAITEMENT DES SOLS : RÉALISATION ET CONTRÔLES | 36
Arroseuse
• "Queue de carpe" : non asservie
• A rampe : asservie ou non
• Enfouisseuse
• Injection d’eau dans la cloche du malaxeur
Zone de traitement
À L’EXTRACTION SUR LE LIEU D’EMPLOI
APPROVISIONNEMENT Matériau traité Matériau non traité
- épaisseur traitée uniquement fonction de la puis-
sance du malaxeur. - moins d'opérations pendant le délai de maniabilité
AVANTAGES
- meilleure maîtrise de l’homogénéité du traitement « traitement-compactage ».
sur la totalité de l’épaisseur de la couche à traiter.
- r isque de chargement de matériau non traité (ou
perte de matériau traité lors du chargement) - nécessité de pré-régler et pré-compacter de la
INCONVÉNIENTS -n ombreuses opérations pendant le délai de couche de forme avant traitement.
maniabilité : « traitement-chargement-transport- - risque de sous dosage en fond de couche
régalage-compactage ».
Épandage
• Quantité à épandre :
1000 x dosage (%)
Q(kg/m2) = épaisseur (m) x masse volumique sèche (t/m3) x
100 - dosage (%)
• Délai de mise en œuvre :
>>Eau/ traitement : variable suivant quantité et nature du matériau : quelques minutes
à plusieurs heures ou jours.
>>Pré-traitement CaO / traitement LHR : 1 à 2 h minimum.
>>Épandage LHR / malaxage : immédiat.
Malaxage
• Epaisseur traitée :
>>≤ 0,40 m en 1 couche
>>au-delà : 2 ou plusieurs couches
• Qualité du malaxage :
>>Homogénéité : couleur
>>Finesse de la mouture (fraction fine argilo-limoneuse) :
–– Pour une amélioration : D mm ≤ 80 à 100 mm
–– Pour une stabilisation : D mm ≤ 20 à 40 mm
Compactage
• Caractéristiques :
>>Couches de forme q3
CHAPITRE 4 : VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE - LE TRAITEMENT DES SOLS : RÉALISATION ET CONTRÔLES | 37
–– C% = 98,5 OPN (moyenne)
–– C% = 96% OPN (fond de couche)
>>Assise de chaussées q2
–– C% = 97 OPM (moyenne)
–– C% = 95% OPM (fond de couche)
• Il doit être terminé avant la fin du délai de maniabilité du liant.
Réglage
• Il doit se faire par enlèvement de matériau :
>>Niveleuse : nivelette - guidage sur fil - laser - GPS
>>Raboteuse : guidage sur fil - laser - GPS
• Tolérances altimétriques « courantes » :
>>Couche de forme : +/- 3 cm
>>Assise de chaussées : +/- 3 cm (fondation), +/- 2 cm (base).
Protection
• Objectif : éviter :
>>la déshydratation de surface avant la prise .
>>la fissuration (couche de forme traitée au LH) :
––elle n’est, en général, pas considérée comme préjudiciable.
––une solution «anti-remontée de fissures » est à envisager seulement si l’épaisseur de la
chaussée est < 18 cm (Manuel EGIS)
• Produit de cure :
>>émulsion à 60 ou 65 % de bitume,
>>eau
CHAPITRE 4 : VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE - LE TRAITEMENT DES SOLS : RÉALISATION ET CONTRÔLES | 38
>>Uni (APL) sur les assises de chaussées
>>Géotechnique : déflexions
DÉFLEXIONS MAXIMALES
(sous essieu de 13 tonnes)
PF4 - 50 / 100 mm
MATÉRIELS DE CONTRÔLE
BIBLIOGRAPHIE
Guide Technique
Réalisations des remblais
et des couches de forme Guide Technique
Fascicule I et Fascicule II Retraitement en place
SETRA / LCPC, 1992 des anciennes chaussées
(réédité en 2000). SETRA / LCPC, 2003.
CHAPITRE 4 : VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE - LE TRAITEMENT DES SOLS : RÉALISATION ET CONTRÔLES | 39
40 CHAPITRE 5 : RETRAITEMENT DES CHAUSSÉES EN PLACE À FROID AUX LIANTS HYDRAULIQUES | 40
CHAPITRE 5
RETRAITEMENT DES CHAUSSÉES
EN PLACE À FROID AUX LIANTS HYDRAULIQUES
CONTEXTE 42
OBJECTIFS 43
PROCÉDÉ 44
RITÈRES DE PERFORMANCES
C
DES MATÉRIELS DE RETRAITEMENT 44
ÉTUDES TECHNIQUES 46
DIMENSIONNEMENT 48
EXÉCUTION 50
BIBLIOGRAPHIE 53
La problématique
• Entretienet maintien de l’intégrité des chaussées : les chaussées vieillissent
et s’usent sous l’effet du trafic et des conditions climatiques.
Trafic + Âge + Conditions climatiques -> Dégradations
• Les dégradations sont de deux types : superficielles ou structurelles
>> Dégradations superficielles -> Concernent la couche de roulement.
>> Dégradations structurelles -> Concernent la structure de la chaussée : couche de
roulement, couche de base, couche de fondation et éventuellement le support de
chaussée.
TECHNIQUES
DÉGRADATIONS CAUSES DÉFAUTS
D’ENTRETIEN
> Fissurations
> Usure de la couche > Enduit superficiel.
longitudinales
de roulement et transversales. > Réfection de la couche
SUPERFICIELLES sous l’effet du trafic. de roulement en
> Arrachements,
> Fatigue des couches enrobés après fraisage.
plumage.
de surface. > BCMC.
> Orniérage à petit rayon.
> Fissurations
longitudinales > Reconstruction
> Fatigue des couches dans les traces de roues. de chaussée
d’assise sous l’effet après décaissement.
> Fissurations
du trafic. transversales >Renforcement épais
STRUCTURELLES > Évolution du trafic lourd. très dégradées. en GB ou BC avec
relèvement des seuils.
> Effet du gel/dégel. > Affaissements.
> Retraitement en place
> Drainage insuffisant. > Faïençage, nids
aux LH avec maintien
de poules.
des seuils.
>Orniérage grand rayon.
Exemple : couche de fondation de la voie lente de l’autoroute A10 à Poitiers (depuis 1985).
Guide CFTR
“Retraitement en place à froid des anciennes chaussées”
• Rédaction :
> Comité Sectoriel « Méthodologie» duCFTR,
> Groupe de travail présidé par le LROP
et constitué d’experts des LRPC,
du SETRA, du LCPC, des entreprises routières et de CIMbéton.
• 4 Parties :
> Présentation du guide.
> Livret I – Liants hydrocarbonés.
> Livret II – Liants hydrauliques.
> Livret III – Liants composés.
OBJECTIFS
Patrimoniaux
• Réhabilitation structurelle par création d’une nouvelle assise de chaussée :
> Adaptation de la portance du corps de chaussée au trafic.
> Restauration de la pérennité de la chaussée pour une nouvelledurée de vie par le calcul
d’une épaisseur de retraitement aux LH (classe IV au sens du guide CFTR/SETRA).
• Requalification géométrique de la chaussée :
> Reprise d’un profil en travers bombé.
> Calibrage ou élargissement possible de la chaussée.
> Reprise des dégradations de surface (faïençage, affaissements de rives, déformations per-
manentes).
Environnementaux
• Démarche volontariste de protection de l’environnement et de maîtrise des ressources :
> Économie en granulat d’apport : chaussée = gisement potentiel de matériaux qui ont des
caractéristiques mécaniques exploitables.
> Économie de transport et élimination des nuisances associées (bruit, poussières,
vibrations, détérioration des voiries annexes, accidents).
> Économie d’énergie.
> Engagement des syndicats routiers et terrassiers dans la démarche de protection de l’envi-
ronnement dans la CEV.
> Economie de mise en décharge : éviter la création de déblais de routes qui prennent le
statut de déchets.
H seulement H
si T=3
E E
MALAXEUR
et V=3
P P
I I
L L
ÉPANDEUR L L
T T
seulement si H=3 seulement si H=3
V V
R1 q2 (admise)
Liaison ou base T ≤ T3
R2 (admise) q1
R1
Fondation Tous trafic q2
R2 (admise)
Pulvimixeurs
Comportant une fraise faisant office de malaxeur :
>>Malaxage uniquement vertical.
>>Exemple : RACO 350, CATERPILLAR SM-350, WR 2500 SK (HEPIL : 22333)
Le matériau
de l’ancienne
chaussée
est mélangé
au liant puis
compacté.
Ateliers de reconditionnement
Comportant une fraise et un malaxeur longitudinal séparés :
>>Malaxage vertical et dans le profil en travers.
>>Exemples : Arc 700, Arc 1000, (LTV : 332, HEPIL
: 33333).
Wirtgen WR 4200 (HEPIL : 33333) en location.
ÉTUDES TECHNIQUES
1 Zone 1
2 Zone 2 Zone 1
3 Zone 3 Zone 2
4 Zone 4 Zone 3
5 Zone 5 Zone 4
Études techniques
• Étude de formulation : Pas obligatoire pour des trafics faibles ≤ T3
• Les caractéristiques des matériaux retraités sont alors données par le tableau suivant :
CAS DE CHANTIER QUALITÉ QUALITÉ
DE RETRAITEMENT R1 DE RETRAITEMENT R2
Méthode de dimensionnement
Elle est définie dans le guide technique «Conception et dimensionnement des structures de
chaussées, SETRA/LCPC 1994».
Elle consiste à évaluer les paramètres suivants :
• Le trafic cumulé,
• La portance du sol support,
• Les caractéristiques des matériaux envisagés,
• Le dimensionnement proprement dit par le logiciel ALIZE III.
• Vérification au gel /dégel (éventuellement).
T3 et T 2 4 à 6 cm de BBSG
T1 8 cm de BBSG (2 couches)
Fiche : R1 M1
Hypothèses : E = 20000 ; σ6 = 0,7 ; Sn = 1 ; Sh = 3 ; -1/b = 16 ; Kc = 1,6 ; r = 12,5%
durée de vie 20 ans ; accroissement trafic 2%
PORTANCE SUPPORT MPa
TRAFIC EN 50 80 120
NOMBRE DE PL PAR SENS
Trafic cumulé 6 6 6
0,74 à 1,3.106
(de 85 à 150 PL/j/sens avec CAM = 0,8) 30 29 25
Trafic cumulé 6 6 6
0,43 à 0,74.106
(de 50 à 85 PL/j/sens avec CAM = 0,7) 30 28 24
Trafic cumulé 4 4 4
0,22 à 0,43.106
(de 25 à 50 PL/j/sens avec CAM = 0,5) 30 28 25
Trafic cumulé 4 4 4
0 à 0,22.106
(jusqu'à 25 PL/j/sens avec CAM = 0,4) 29 27 24
Fiche : R1 M2
Hypothèses : E = 18000 ; σ6 = 0,55 ; Sn = 1,5 ; Sh = 3 ; -1/b = 16 ; Kc = 1,6 ; r = 12,5%
durée de vie 20 ans ; accroissement trafic 2%
PORTANCE SUPPORT MPa
TRAFIC EN 50 80 120
NOMBRE DE PL PAR SENS
Trafic cumulé 6 6 6
0,74 à 1,3.106
(de 85 à 150 PL/j/sens avec CAM = 0,8) 36 35 30
Trafic cumulé 6 6 6
0,43 à 0,74.106
(de 50 à 85 PL/j/sens avec CAM = 0,7) 36 34 30
Trafic cumulé 4 4 4
0,22 à 0,43.106
(de 25 à 50 PL/j/sens avec CAM = 0,5) 36 34 30
Trafic cumulé 4 4 4
0 à 0,22.106
(jusqu'à 25 PL/j/sens avec CAM = 0,4) 34 33 29
Fiche : R2 M1
Hypothèses : E = 18000 ; σ6 = 0,55 ; Sn = 1,5 ; Sh = 5 ; -1/b = 16 ; Kc = 1,6 ; r = 12,5%
durée de vie 20 ans ; accroissement trafic 2%
PORTANCE SUPPORT MPa
TRAFIC EN 50 80 120
NOMBRE DE PL PAR SENS
Trafic cumulé 6 6 6
0,74 à 1,3.106
(de 85 à 150 PL/j/sens avec CAM = 0,8) 38 36 32
Trafic cumulé 6 6 6
0,43 à 0,74.106
(de 50 à 85 PL/j/sens avec CAM = 0,7) 37 35 32
Trafic cumulé 6 6 6
0,22 à 0,43.106
(de 25 à 50 PL/j/sens avec CAM = 0,5) 36 34 32
Trafic cumulé 4 4 4
0 à 0,22.106
(jusqu'à 25 PL/j/sens avec CAM = 0,4) 36 34 30
• L’exécution
des travaux de retraitement des chaussées en place au ciment ou au LHR suit, en
règle générale, le processus suivant :
>>Défonçage de l’ancienne chaussée,
>>Remise au profil,
>>Correction granulaire éventuelle par apport de nouveaux matériaux ou par concassage ou
par écrêtage ou par les trois solutions à la fois,
>>Épandage du liant hydraulique,
>>Humidification éventuelle,
>>Malaxage,
>>Pré-compactage : la bande retraitée est pré-compactée au 1/3 ou 2/3 de l’énergie totale
de compactage
>>Réglage, pré-fissuration éventuelle et compactage définitif,
>>Réalisation de la protection ou de la couche de surface.
Contrôles
• Contrôles de qualité :
Il est réalisé en deux étapes :
>>Durant l’exécution,
>>À la fin des travaux.
• Contrôles de qualité durant l’exécution :
>>Qualité et quantité des matériaux importés
sur le chantier (liant, correcteur granulaire,
eau, additives, etc.),
>>Teneur en eau
>>Épandage du liant,
>>Granularité du matériau retraité,
>>Homogénéité du mélange,
>>Compacité,
>>Profondeur du retraitement.
>>Nécessité de garantir une bonne teneur en eau car les corps de chaussées sont secs.
• Nécessité de concilier le délai de maniabilité et le délai de restitution de la chaussée
au trafic lourd.
>>Phases multiples
>>Délai de maniabilité le plus long possible pour assurer l’ensemble des opérations
de retraitement.
–– Liant hydraulique à prise lente … mais pas trop.
>>Phase de durcissement rapide pour autoriser une restitution de la chaussée au trafic.
BIBLIOGRAPHIE
S SUR :
H A R G E A B LE
T T É LÉ C
U LTA B LE S E
CONS
U M ENTS .NET
DO C
. C I M B ETO N
LH R
C olleCtion
teChnique T 71
C i m b é to n
soupLes et semi-rigides
CHAPITRE 6 : RETRAITEMENT AUX LIANTS HYDRAULIQUES D’UNE CHAUSSÉE CONTENANT DES HAP | 54
CHAPITRE 6
RETRAITEMENT AUX LIANTS HYDRAULIQUES
D’UNE CHAUSSÉE CONTENANT DES HAP
LE CONTEXTE 56
SOLUTION 56
BIBLIOGRAPHIE 57
CHAPITRE 6 : RETRAITEMENT AUX LIANTS HYDRAULIQUES D’UNE CHAUSSÉE CONTENANT DES HAP | 55
LE CONTEXTE
Constat
• En France, il y a seulement 16 Installations ISDD.
• Coût de stockage
>>Coût de stockage dans une installation ISDD ≈ 400 €/tonne.
Suspension de nombreux projets suite à diagnostic positif.
>>Coût de stockage dans une installation ISDND ≈ 120 €/tonne.
>>Coût de stockage dans une installation ISDI ≈ 50 €/tonne
• Solution : le retraitement en place au Liant Hydraulique d’une chaussée polluée aux HAP avec
un atelier adapté.
SOLUTION
• Privilégier
le réemploi par traitement in-situ des chaussées polluées aux HAP (Hydrocarbures
Aromatiques Polycycliques).
• Garantir la sécurité sanitaire et environnementale de l’opération.
• Offrir une solution alternative et moins coûteuse à l’enfouissement technique.
• RECYCLEAN®- Procédé EIFFAGE Route
CHAPITRE 6 : RETRAITEMENT AUX LIANTS HYDRAULIQUES D’UNE CHAUSSÉE CONTENANT DES HAP | 56
Description du procédé
• Évolution des ateliers de retraitement en place de chaussées ARC 700 – 1000 et ARM 2500
en mettant au point un procédé de traitement sous protection humide (voile d’aspersion
continu), baptisé RECYCLEAN®.
• Procédé testé en liaison avec le RST (réseau scientifique et technique) du MEDDE, en parti-
culier le CEREMA / LR de ROUEN et la DREAL, séduits par l’initiative.
Réalisations
• Action CEREMA – LR de Rouen :
• Validation technique , mesures sanitairesd’émissivité, et mesures environnementales (risque
de relargage) ont démontré l’efficacité du procédé et de la protection par voie humide mise
en place pour les agents et riverains évoluant autour de l’atelier.
• 2012 : Voie d’accès Aéroport de Rouen Boos.
• 2013 : Quartier des Sapins – Agglomération de Rouen
Avantages / intérêts
• Technique permettant d’apporter une solution au maître d’ouvrage, tout en évitant des sur-
coûts parfois considérables pour la collectivité (impôts mis en décharge !).
• Gain économique et environnemental : économie matière par réemploi / technique à froid à
haute valeur ajoutée.
• RECYCLEAN® : lauréat du concours CIRR 2015 / Vainqueur du trophée FNTP 2015 « maté-
riels et procédés » / Finaliste Trophée Innovation EIFFAGE 2015
BIBLIOGRAPHIE
C olleCtion
teChnique T 71
C i m b é to n
soupLes et semi-rigides
CHAPITRE 6 : RETRAITEMENT AUX LIANTS HYDRAULIQUES D’UNE CHAUSSÉE CONTENANT DES HAP | 57
CHAPITRE 7 : RETRAITEMENT D’UNE CHAUSSÉE AU LIANT COMPOSÉ | 58
CHAPITRE 7
RETRAITEMENT D’UNE CHAUSSÉE AU LIANT COMPOSÉ
MATÉRIEL 61
AVANTAGES / INTÉRÊTS 61
EXEMPLE DE CHANTIER 62
CONCLUSION 62
BIBLIOGRAPHIE 62
Objectif
• Matériau à « plus faible module » (8 000 à 15 000 MPa).
• Matériau à capacité de déformation suffisante.
Définition
Domaine d’emploi
• Technique de classe V
• Renforcement structurel.
• Correction d’un défaut des couches de surface.
• Couche de liaison, base ou fondation.
• Epaisseur 10 à 15 cm jusqu’à 30 cm.
• Tous trafics.
Principe
• Qualité de retraitement R1
• Qualité de compactage q1
Pulvimixeur
Engin comportant une fraise faisant office de malaxeur :
• Malaxage uniquement vertical.
• Exemple : RACO 350, CATERPILLAR SM-350, WR 2500 SK (HEPIL : 22333).
Atelier de reconditionnement
Engin comportant une fraise et un malaxeur longitudinal séparés :
• Malaxage vertical et dans le profil en travers.
• Exemples : ARC 700 / ARC 1000, (LTV : 332, HEPIL : 33333).
• Wirtgen WR 4200 (HEPIL : 33333) en location
AVANTAGES / INTÉRÊTS
• Rigidité comprise entre celle d’un enrobé à module élevé et d’un béton bitumineux.
• Insensibilité à l’orniérage.
• Performances mécaniques « modulables ».
• Risque de fissuration quasiment nul.
• Point-clé : Emulsion / Ciment
CONCLUSION
• Technique intéressante
• Procédés spéciaux
• Besoins en matériel spécifique
• Avantages du retraitement en place
• Développement encore faible
BIBLIOGRAPHIE
C olleCtion
teChnique T 71
C i m b é to n
soupLes et semi-rigides
BIBLIOGRAPHIE 69
CHAPITRE 8 : RETRAITEMENT DES CHAUSSÉES EN PLACE A FROID AUX LIANTS HYDRAULIQUES - RETOUR D’EXPÉRIENCE : A10 | 65
RAPPEL DU RÉFERENTIEL TECHNIQUE
Historique et objectifs
• Traitement de la VL sur l’intégralité de l’itinéraire par section de 4 à 6 km par an depuis 2009,
• Problème de drainage et de dégradation prématurée de la VL => reprise de la VL et mise en
place d’un drainage au niveau de la BAU,
• Répondre à un trafic de 3900 PL/jour – 30 ans – 5 % de croissance – TC730,
• Reprise générale de la couche de roulement avec purges éventuelles en VM.
CHAPITRE 8 : RETRAITEMENT DES CHAUSSÉES EN PLACE A FROID AUX LIANTS HYDRAULIQUES - RETOUR D’EXPÉRIENCE : A10 | 66
Localisation du chantier
Techniques retenues
• Volonté de recourir à des techniques environnementales,
• Choix d’un retraitement en place de l’ancienne chaussée pour obtenir une couche de forme
haut de gamme,
• Fort recours aux AE pour les couches d’assise (40 %) et roulement (20 %) en matériaux bitu-
mineux.
Méthodologie d’étude
• Reconnaissance «amont» sur l’ensemble de l’itinéraire par auscultation à grand rendement
et carottages,
• Détermination tous les ans sur la zone à traiter de points représentatifs,
• Réalisation de sondages pour prélèvements de matériaux,
• Réalisation des études en laboratoire pour traduire les différents mélanges rencontrés,
• Choix du dosage en liant pour obtenir un matériau de classe mécanique 4 in situ.
CHAPITRE 8 : RETRAITEMENT DES CHAUSSÉES EN PLACE A FROID AUX LIANTS HYDRAULIQUES - RETOUR D’EXPÉRIENCE : A10 | 67
• EXEMPLE 2015
SABLE BITUME - % 93 70 70
LIGEX FPL1 - % 7 7 7
Date de moulage 24/03/15 08/04/15 08/04/15 24/03/15 08/04/15 08/04/15 24/03/15 08/04/15 08/04/15
Date d'écrasement 20/04/15 06/05/15 06/05/15 20/04/15 06/05/15 06/05/15 20/04/15 06/05/15 06/05/15
Rt (Mpa) 0,43 0,45 0,31 0,46 0,48 0,37 0,41 0,41 0,31
28 jours
E (Mpa) 1260 1610 1500 2060 2520 1880 1760 1610 1410
Zone GTS 2 2 2 2 2 2 2 2 2
Date d'écrasement 22/06/15 07/07/15 07/07/15 22/06/15 07/07/15 07/07/15 22/06/15 07/07/15 07/07/15
Rt (Mpa) 0,50 0,51 0,30 0,52 0,58 0,38 0,45 0,51 0,36
90 jours
E (Mpa) 2040 2270 1820 2710 2630 2280 2650 2240 1840
Zone GTS 2 2 3 2 2 3 2 2 3
CHAPITRE 8 : RETRAITEMENT DES CHAUSSÉES EN PLACE A FROID AUX LIANTS HYDRAULIQUES - RETOUR D’EXPÉRIENCE : A10 | 68
BIBLIOGRAPHIE
T 58 et C 58 •
Guide Technique Retraitement en place à froid
Retraitement en place des anciennes chaussées
des anciennes chaussées aux liants hydrauliques
SETRA/LCPC, 2003. CCTP-Type, CIMbéton, 2008.
NOTES
CHAPITRE 8 : RETRAITEMENT DES CHAUSSÉES EN PLACE A FROID AUX LIANTS HYDRAULIQUES - RETOUR D’EXPÉRIENCE : A10 | 69
CHAPITRE 9 : RETRAITEMENT DES CHAUSSÉES EN PLACE A FROID AUX LIANTS MIXTES - RETOUR D’EXPÉRIENCE : CHANTIER À L’INTERNATIONAL | 70
CHAPITRE 9
RETRAITEMENT DES CHAUSSÉES EN PLACE A FROID AUX LIANTS MIXTES -
RETOUR D’EXPÉRIENCE : CHANTIER À L’INTERNATIONAL
BIBLIOGRAPHIE 75
CHAPITRE 9 : RETRAITEMENT DES CHAUSSÉES EN PLACE A FROID AUX LIANTS MIXTES - RETOUR D’EXPÉRIENCE : CHANTIER À L’INTERNATIONAL | 71
TRAITEMENT MIXTE RECYVIA 3/3 : 3% CIMENT + 3% ÉMULSION
Historiquement
Retraitement en place d’anciennes chaussées au ciment avec une part importante de
matériaux bitumineux.
Intérêt
• Plusfaible module, sans chute importante de résistance >>> matériau présentant une
meilleure performance intrinsèque
• Limitation de la fissuration de retrait (+ grande pérennité des structures)
CHAPITRE 9 : RETRAITEMENT DES CHAUSSÉES EN PLACE A FROID AUX LIANTS MIXTES - RETOUR D’EXPÉRIENCE : CHANTIER À L’INTERNATIONAL | 72
RETOUR D’EXPERIENCE : CHANTIER A L’INTERNATIONAL
EUROVIA – Pologne
• Structure « type » proposée en variante
CHAPITRE 9 : RETRAITEMENT DES CHAUSSÉES EN PLACE A FROID AUX LIANTS MIXTES - RETOUR D’EXPÉRIENCE : CHANTIER À L’INTERNATIONAL | 73
EUROVIA – Canada - RECYFLEX
>> Traitement en centrale à l’émulsion (1,5 à 2,2%) + ciment (0,8 à 1,5%)
CHAPITRE 9 : RETRAITEMENT DES CHAUSSÉES EN PLACE A FROID AUX LIANTS MIXTES - RETOUR D’EXPÉRIENCE : CHANTIER À L’INTERNATIONAL | 74
BIBLIOGRAPHIE
T 58 et C 58 •
Guide Technique Retraitement en place à froid
Retraitement en place des anciennes chaussées
des anciennes chaussées aux liants hydrauliques
SETRA/LCPC, 2003. CCTP-Type, CIMbéton, 2008.
NOTES
CHAPITRE 9 : RETRAITEMENT DES CHAUSSÉES EN PLACE A FROID AUX LIANTS MIXTES - RETOUR D’EXPÉRIENCE : CHANTIER À L’INTERNATIONAL | 75
CHAPITRE 10 : VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE - ÉVOLUTION DU MATÉRIEL | 76
CHAPITRE 10
VALORISATION DES MATÉRIAUX EN PLACE
ÉVOLUTION DU MATÉRIEL
INTRODUCTION 78
L’APPROVISIONNEMENT DU LIANT 78
L’ÉPANDAGE 79
LE MALAXAGE 80
LE NIVELAGE 83
LE COMPACTAGE 84
CONCLUSION 85
BIBLIOGRAPHIE 85
Les opérations
Liant
Épandage Malaxage
Réglage Compactage
L’APPROVISIONNEMENT DU LIANT
Le matériel
• Il
permet un approvisionnement rapide et en quantité appropriée avec les besoins pour
l’épandage.
>>Vrac pour emploi immédiat ou stockage en silos par camions citernes
>>Sacs (exceptionnel actuellement)
Cadences d’approvisionnement
• Chantiers moyens : 4 à 5 porteurs par jour (4 à 5000 m²/J)
• Grands chantiers : adapté aux capacités d’épandage (40 porteurs par jour)
L’ÉPANDAGE
Tracté
LE MALAXAGE
Le matériel de malaxage
• Ce matériel est connu sous les noms : malaxeur, pulvimixeur, pulvérisateur ou stabilisatrice
en place
• Il permet de :
>>décohésionner ou fragmenter les matériaux en place,
>>mélanger de façon homogène ces matériaux avec le(s) liant(s) et l’eau.
Types de matériels
• Pour :
>>traitement des sols en place
>>retraitement des chaussées en place
• Trois types de matériels :
>>tracté
>>automoteur
>>atelier de reconditionnement de chaussées multifonction(épandage et malaxage)
• TRACTÉ
Rotor horizontal – mouture fine – bonne homogénéité
Profondeur : 20 à 40 cm
Largeur de travail : 2,2 m à 2,5 m
>>Le plus : Rampe d’injection d’eau dans la cloche
• ATELIER
DE RECONDITIONNEMENT DE CHAUSSÉES
Profondeur 40 cm - Mouture fine
Qualité du malaxage
La qualité du malaxage dépend :
>>de la puissance disponible sur le rotor,
>>de la vitesse de rotation du rotor,
>>de la vitesse d’avancement de l’engin,
>>de la forme et du nombre des outils,
>>de leur disposition sur le rotor,
>>de leur usure,
>>du volume de matériau retenu dans la chambre de malaxage.
Niveleuses
• Ergonomie
• Sécurité
• Gestion de la maintenance
• Aide à la conduite pour une qualité d’exécution
Ergonomie
• Meilleure visibilité : forme de la cabine et du vitrage, larges rétroviseurs et de plus en plus
caméra arrière et monitor
• Facilité de conduite : joystick électrohydraulique, moins d’effort, plus de précision
• Confort : siège réglable pour réduire les vibrations
Sécurité
• Détection du conducteur :
frein serré si conducteur absent
• Cabine ROPS FOPS
• Coupe batterie
• Bruit et vibration
Gestion de la maintenance
Surveillance à distance de la machine pour assurer une meilleure disponibilité.
• Envoi des données à distance :
>>diagnostic en temps réel
>>accès facile, aux données enregistrées, pour technicien entretien
• Information du conducteur de toute anomalie par l’intermédiaire d’un affichage
Les compacteurs
• Matériel incontournable, les compacteurs sont de divers types
Principales évolutions des dernières années :
• amélioration de la visibilité,
• amélioration du compactage (puissance et forme de la bille …),
• guidage des engins, mesure et enregistrement des données.
Ergonomie
Visibilité,
Isolation cabine,
Joysticks,
Climatisation,
Moyens d’accès
Amélioration du compactage /
contrôle continu du compactage
• 3 objectifs :
>>Faciliter les taches de l’opérateur,
>>vérifier les opérations de compactage
en vue
de leur évaluation,
>>Gérer le contrôle automatique de compactage.
• 6 caractéristiques :
>>Rigidité du sol,
>>Évolution du compactage,
>>Positionnement et traçabilité
pendant
les opérations de compactage,
>>Documentation en continu,
>>Rapport de vérification et documentation,
>>Communication.
Le matériel :
• a considérablement évolué dans les 20 dernières années et continue d’évoluer,
• s’adapte en permanence aux besoins des chantiers,
• a son évolution propre en terme d’ergonomie, de sécurité, et de protection
de l’environnement.
Soyons ensemble pour poursuivre cette évolution.
BIBLIOGRAPHIE
Guide Technique
Réalisations des remblais
et des couches de forme Guide Technique
Fascicule I et Fascicule II Retraitement en place
SETRA / LCPC, 1992 des anciennes chaussées
(réédité en 2000). SETRA / LCPC, 2003.
NOTES
OMPARAISONS ÉCONOMIQUE
C
TRAITEMENT DU SOL VS RECOURS AUX EMPRUNTS 90
OMPARAISONS ÉCONOMIQUE
C
RETRAITEMENT VS RENFORCEMENT GB 91
BIBLIOGRAPHIE 91
Mise en œuvre 20 à 25 %
Mise en œuvre, études
Etudes préalables, contrôles 10 à 20 %
15 à 25 % et contrôles
et enduits de protection
RETRAITEMENT RENFORCEMENT
Fraisage 5 à 10 %
CAS 1
Classement PF PF2 PF3 PF2 PF2 GTR 92
Chaussée GB3/SC3 14/22 11/19 14/22 14/22 Cat. Struct. 98
Epaisseur CdF (m) 0,50 0,35 0,80 0,50 GTR 92
CAS 2
-20
-40
-20
-40
-60
Bilan
Sous réserve d’une vérification de la tenue au gel.
Systématiser la PF3 pour une structure de chaussée minimum & unique en AR1/AR2.
Les répercussions économiques se situent alors au niveau de la couche de forme.
Hyp. : coût A2 traité CaO + ciment = coût D21 = 23 €/m³
Ecart en AR1/PF3 : 23 € x (0,80 - 0,50) = 6,90 €/m²
Ecart en AR2/PF3 : 23 € x (0,50 - 0,35) = 3,45 €/m²
(Hors surcoût de mise en dépôt sols fins en solution NT)
Avantage solution traitée !
EME2 sur 9 cm
GB3 sur 16 cm
GC4 sur 18 cm
GC3 sur 24 cm
Structure -13 cm PF3 Structure
granulaire PF3 traitement de sol
35 cm LTCC
-15 cm
3 4 8 7
Coût total Coût total Coût total Coût total
matériau retraité (€/m3) (€/m2) renforcement (€/0,4m3) renforcement (€/m3)
0 2 4 6 8 10 12 14€/m3 40 40 40 100 10 6 2
36 84 0
36 36 90
32 32 32 80
28 28 28 70
24 24 24 60
20 20 20 50
16 16 16 40
12 12 12 30
8 8 8 20
Coût matériau renforcement
Coût liant fabrication + transport 4 4 10 4 fabrication + transport (€/m3)
(€/m3 de matériau) Matériau retraité (cm) Renforcement (cm)
90 80 70 60 50 40 35 30 20 10 5 10 13 15 20 25 30 35 40 10 20 30 40 50 60 70 80 90
40 36 32 28 24 20 16 12 8 4 1 2 3 4 5 6 7 8 160 140 120 100 80 60 40 20
10 Dosage Distance 5
liant (%) équivalente (km)
20 10
90
30 15
40 20
80
50 0,15 25
60 30
70
70 0,20 35
80 40
60
90 0,25 45
100 50
0,30 50
110 55
120 60
0,35 40
200 180 160 140 120 100
130 70
210 190 170 150 130 110 90 2,4 2,2 2 1,8 1,6 0,40 0,45 0,50 €/m .km
3 0 10 20 30
Quantité liant Coût transport matériau
(kg/m3) renforcement (€/m3)
©J.Abdo - Cimbéton
2 1 5 6
COÛT LIANT DENSITÉ SÈCHE COÛT TRANSPORT MATÉRIAU COÛT FABRICATION MATÉRIAU
FABRICATION + TRANSPORT (€/t) MATÉRIAU À RETRAITER (t/m3) RENFORCEMENT (€/m3.km) RENFORCEMENT (€/m3)
BIBLIOGRAPHIE
C OLLECTION
TECHNIQUE T 70
C I M B É TO N
soupLes et semi-rigides
4 8
IMPACT MISE EN ŒUVRE
GRANULATS
30
50
60
70
80
90
100
110
120
130
140
© J. ABDO - CIMBÉTON
2 1 5 6
T 31 • Étude comparative
en technique routière.
Retraitement des chaussées
en place vs renforcement.
Guide Technique Méthode graphique de
Retraitement en place des comparaison économique
anciennes chaussées et environnementale,
SETRA / LCPC, 2003. CIMbéton, 2010. Disponible sur le site : lhr.cimbeton.net
ES SOLUTIONS CIMENT/LHR
L
POUR LA CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE 94
BIBLIOGRAPHIE 100
Valorisation énergétique
Du côté de l’industrie cimentière
Les sociétés cimentières et leurs partenaires mettent tout en œuvre pour respecter
l’environnement et réduire les nuisances :
• liés à l’extraction des matières premières,
• lors de la fabrication du ciment et des liants hydrauliques routiers,
• lors de la mise en œuvre des matériaux.
Étapes et phases de l’ACV d’une route construite avec des matériaux traités
150 Km Phase
Transport des LHR
construction
Entretien à 10 ans 10
Phase
Sans déchet
20 utilisation
Entretien à 20 ans
30
Démolition
Fin de vie à 30 ans Fin de vie
et recyclage
4,5
3,5
2,5
1,5
0,5
0
Total Production Transport Mise Vie Fin
en œuvre en œuvre de vie
RETRAITEMENT RENFORCEMENT
Fraisage 5 à 10 %
3 4 8 7
Énergie totale Énergie totale Énergie totale Énergie totale
50 matériau retraité (Mj/m3) (Mj/m2) renforcement (Mj/0,4m3) renforcement (Mj/m3) 125
40 1000 100
30 1000 1000 2500 75
20 900 50
10 900 900 2250 25
0 0
800 800 800 2000
90 5 900
©J.Abdo - Cimbéton
2 1 5 6
ÉNERGIE LIANT DENSITÉ SÈCHE ÉNERGIE TRANSPORT MATÉRIAU ÉNERGIE FABRICATION MATÉRIAU
FABRICATION + TRANSPORT (Mj/t) MATÉRIAU À RETRAITER (t/m3) RENFORCEMENT (Mj/m3.km) RENFORCEMENT (Mj/m3)
3 4 8 7
Impact CO2 éq. total Impact CO2 éq. total Impact CO2 éq. total Impact CO2 éq. total
10 matériau retraité (kg CO2 éq./m3) (kg CO2 éq./m2) renforcement (kg CO2 éq./0,4m3) renforcement (kg CO2 éq./m3) 4
7,5 100 3
5 100 100 250 2
2,5 90 1
0 90 90 225
80 80 80 200
70 70 70 175
60 60 60 150
50 50 50 125
40 40 40 100
30 30 30 75
20 20 20 50
Impact CO2 matériau renforcement
Impact CO2 liant fabrication + 10 10 fabrication + transport (kg CO2 éq./m3)
10 Matériau retraité (cm) Renforcement (cm) 25
transport (kg CO2 éq./m3)
90 80 70 60 50 40 35 30 20 10 5 10 13 15 20 25 30 35 40 25 50 75 100 125 150 175 200 225
100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 1 2 3 4 5 6 7 8 160 140 120 100 80 60 40 20
10 Dosage Distance
liant (%) équivalente (km) 2,5
20 5
30 7,5
0,05
40 10
50 12,5
0,075
60 15
70 0,1 17,5
80 20
90 0,125 22,5
1000 100 25
225
110 0,15 27,5
900
120 30
800 0,175 0,2 0,25 0,3 110
130 32,5
700 600 500 400 300 200 100 2,4 2,2 2 1,8 1,6 0,225 0,275 0,325 0 25 50 75 100 125 150 175 200
Quantité liant Impact CO2 transport matériau
(kg/m3) renforcement (kg CO2 éq./m3)
©J.Abdo - Cimbéton
2 1 5 6
IMPACT CO2 LIANT FABRICATION DENSITÉ SÈCHE IMPACT CO2 TRANSPORT MATÉRIAU IMPACT CO2 FABRICATION MATÉRIAU
+ TRANSPORT (kg CO2 éq./t) MATÉRIAU À RETRAITER (t/m3) RENFORCEMENT (kg CO2 éq./m3.km) RENFORCEMENT (kg CO2 éq./m3)
T 88 • Béton
et Développement Durable T 89 • Béton
Analyse du cycle de vie et Développement Durable
de structures routières Analyse du cycle de vie
Document synthétique de structures routières
CIMbéton. CIMbéton.
C OLLECTION
TECHNIQUE
T 30
C I M B É TO N
3 7
10
20
Sol traité (cm)
90 80
1 2
70
3
60 50 40
4 5 6
35
30 20 10
7 8 9
Dosage liant Distance équivalente
(%) (km)
50 Granulat (cm)
10 20 30 40 50 60 70 80 90
180 160 140 120 100 80 60 40 20
vs emprunts granulaires. en place vs renforcement.
Méthode graphique Méthode graphique
30
40
50
60
70
80
90
100
110
130
140
© J. ABDO - CIMBÉTON
2 1 5 6
IMPACT DU LIANT DENSITÉ SÈCHE IMPACT TRANSPORT IMPACT EXTRACTION
FABRICATION + TRANSPORT DU MATÉRIAU À TRAITER MATÉRIAUX ET FABRICATION GRANULATS
et environnementale, et environnementale,
CIMbéton, 2009. CIMbéton, 2010.
Logiciel de comparaison
économique et
environnementale •
Disponible sur le site :
lhr.cimbeton.net
LE CONTEXTE 104
LE BILAN 105
Enjeux environnementaux
• Raréfaction des ressources naturelles
• Changement climatique
• Pollution
Guide Technique
Réalisations des remblais
et des couches de forme Guide Technique
Fascicule I et Fascicule II Retraitement en place
SETRA / LCPC, 1992 des anciennes chaussées
(réédité en 2000). SETRA / LCPC, 2003.
T 31 • Étude comparative
en technique routière.
Retraitement des chaussées
T 58 et C 58 • en place vs renforcement.
Retraitement en place à froid Méthode graphique
des anciennes chaussées de comparaison économique
aux liants hydrauliques et environnementale,
CCTP-Type, CIMbéton, 2008. CIMbéton, 2010.
C OLLECTION C OLLECTION
TECHNIQUE
C I M B É TO N
T 30 TECHNIQUE T 70
C I M B É TO N
4 8
IMPACT MISE EN ŒUVRE
GRANULATS
Traitement des sols
3
30
40
50
60
70
80
90
110
120
130
140
© J. ABDO - CIMBÉTON
2 1 5 6
IMPACT DU LIANT DENSITÉ SÈCHE IMPACT TRANSPORT IMPACT EXTRACTION
FABRICATION + TRANSPORT DU MATÉRIAU À TRAITER MATÉRIAUX ET FABRICATION GRANULATS
C olleCtion
teChnique T 71
C i m b é to n
soupLes et semi-rigides
économique et
aux liants hydrauliques
T 71 • L'entretien structurel
environnementale • des chaussées souples
Disponible sur le site : et semi-rigides
lhr.cimbeton.net Le retraitement
en place à froid aux liants
hydrauliques,
CIMbéton, 2013.
LE BILAN
Les pistes...
• Informer tous les acteurs et diffuser les connaissances sur ces deux techniques,
• Convaincre la Maîtrise d’Ouvrage, la Maîtrise d’Oeuvre…
>>De la nécessité d’intégrer ces techniques dans le cadre des Appels d’Offres !
>>Mieux, de les imposer en Solution de Base !
• Convaincre les entreprises et les fournisseurs de répondre aux Appels d’Offres d’une façon
compétitive.