Septecemie PDF
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L'inflammation
Manifestations locales:
Elles sont liées à des modifications vasculaires et à l'implication des cellules de l'inflammation.
1ere phase:
Elle est représentée par des réactions vasculaires :
∗ Congestion : intéressant les artérioles et les capillaires .Cette congestion est responsable de la
rougeur et la chaleur locale.
∗ Œdème : passage dans les tissus d'une quantité plus ou moins importante de plasma. Cet oedème
est responsable de la tuméfaction et très riche en anticorps. Parallèlement a cet oedème, va
apparaître le phénomène de :
∗ Diapédèse: c'est le passage actif de certains éléments du sang en dehors de la lumière vasculaire.
Elle apporte ainsi dans le foyer inflammatoire des éléments cellulaires qui vont détruire le germe et
nettoyer les débris nécrotiques. C'est la phagocytose.
2ème phase:
Elle est représentée par des réactions cellulaires. Les cellules mises en jeu sont : - leucocytes
- monocytes
- histiocytes.
∗ Les polynucléaires ont un rôle de phagocytose
∗ Les monocytes et histiocytes activité macrophage
∗ Les lymphocytes fonction immunitaire
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Fig 1
III- Anatomo-pathologie:
Il s'agit d'une infection. L'inflammation étant la réaction de défense qui se traduit
cliniquement par 4 signes de Celse:
• Tuméfaction
• Rougeur
• Chaleur
• douleur
IV - Mécanisme de l'infection:
1- Germes:
- L'infection est poly microbienne
- streptocoques
- staphylocoques
- entérocoques anaérobies
Voies de pénétration:
• Ostéo-périostée Fig 2
Micro-organisme
Péri apex ,
Granulome Kyste Ostéite
Os et périoste Tissu -cellulaire
• Voie lymphatique et veineuse
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Fig 3
2-Cellulites gangreneuses:
Elles sont rares, intermédiaires entre les cellulites circonscrites et les cellulites diffuses
Signes généraux : sont importants :
- Fièvre
- Asthénie
- Insomnie
- Pâleur grisâtre.
Du point de vue clinique: Elle est caractérisée :
− Destruction tissulaire (nécrose)
− La palpation révèle des crépitations a la présence de gaz La ponction ramène du pus brunâtre et
fétide. Les germes anaérobies sont responsables de cette infection.
3- Cellulites subaiguës et chroniques :
Fréquentes, ces cellulites succèdent généralement a une cellulite suppurée mal traitée.
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
VIII- Diagnostic:
II est base sur :
- L'anamnèse
- La clinique,
- Une ponction exploratrice (dans le cas de collection purulente)
- Les examens radiologiques.
Le diagnostic différentiel: écartera les affections:
− affections des glandes salivaires
− affections osseuse3
− affections tumorales.
− Ostéites
− Thrombophlebites
IX- Traitement des cellulites circonscrites:
1°- Traitement prophylactique :
- Prophylaxie de la carie dentaire
- Prophylaxie de la complication cellulo-infectieuse
2° -Traitement curatif:
*Moyens médicaux :
Large spectre
Pas plus de 2 antibiotiques associés
• Antibiotiques Antibiogramme
Arrêt net jamais progressif.
• Antalgiques
*Moyens chirurgicaux :
Aucun antibiotique ne saurait guérir une suppuration collectée. Il faut l'évacuer chirurgicalement.
Drainage (Fig5):
- Toilette de la région Anesthésie
- Incision dans la région la plus déclive (1 à 2 cm)
- Drainage proprement dit
- Cureter le fond et la paroi de la cavité
- Lavage avec des solutions antiseptiques
- Mise en place d'un drain.
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Fig 5
3°- Traitement étioloqique :
II sera conservateur ou radical.
X – Indications:
Cellulites séreuses :
− Antibiotiques
− Anti-inflammatoires
− Traitement conservateur de la dent
Cellulites suppurées :
− Antibiotiques environ 6 a 7 jours
− Drainage de la collection après antibiothérapie
− Traitement conservateur ou extraction
− Anti-inflammatoires ou antalgiques.
Cellulites gangreneuses :
− Antibiotique pendant au moins 15 fours
− Association d'antibiotiques
− Drainage avec lavages r6petes
− Extraction de la dent causale.
Formes subaiguës ou chroniques:
− Antibiotiques
− Drainage le plus souvent
− Traitement conservateur ou extraction
− Plastie
Conclusion:
Une thérapeutique correcte des infections pulpaires et apicales devrait prévenir toute
complication cellulaire.
Néanmoins, des que l'accident cellulaire est déclare, un traitement approprie doit être mis en oeuvre
afin d'éviter de graves complications.
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
FigI
2 - Etiologie:
Il s'agit de causes dentaires : lésions péricapicale, soins canalaires Avulsion « a chaud » d'une
dent pyorrhéique
En plus du germe virulent, aux facteurs locaux, il faut ajouter une composante générale
(diabète, corticothérapie ...)
3-Bactériologie : Germes saprophytes de la cavité orale anaérobies, aérobies
4-Etude clinique :
L'affection est caractérisée par :
• Sur le plan général : une toxi-infection maligne
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
I- Définition :
L'ostéite correspond à un processus inflammatoire d'allure gigue ou chronique du tissu osseux.
L'origine étant infectieuse ou irritative. Nous distinguons :
• Les ostéites de cause locale
• Les ostéites de cause générale (ostéomyélite)
• Les ostéites de cause exogène
• Les ostéites post-radiques : osteoradionécrose.
II- Rappel:
Le tissu osseux est une forme différenciée du tissu conjonctif. Il comporte
• Des cellules : les ostéoblastes.ostbocytes, ostéoclastes
• Une substance fondamentale
La mandibule :
Anatomiquement : La mandibule est un os impair, symétrique compose :
− d'un corps supportant l'arcade dentaire
− d'une branche montante, Condyle, apophyse coronoïde
Histologiquement : (Figl)
C'est un os compact de type haversien qui comprend une corticale externe + corticale interne +
rebord basilaire
- Os spongieux: qui représente la partie centrale
- Le périoste : tissu fibreux qui gaine l'ensemble.
- l'os alvéolaire: soutient les dents.
Histologiquement:
II est moins compact que I'os mandibulaire avec un tissu spongieux épais. Innervation :
Nerf maxillaire supérieur et ses branches.
Vascularisation : Elle est d'origine multiplie d'ou le moindre risque d'ostéite.
III- Anatomie pathologie :
L'os infecté va se nécroser à la suite de deux processus.
• L'inflammation : entraîne par l'envahissement microbien, une hyperhémie suivi d'une thrombose
de vaisseaux a ce niveau, ceci entraîne une altération osseuse par déminéralisation
• Les toxines microbiennes protéolytiques vont nécroser les trabéculations osseuses.
Le tissu osseux privé de vascularisation se séquestre. Ce phénomène est plus marque à la mandibule
IV - Histopathologie:
Physiologiquement, le tissu osseux est en perpétuel remaniement. II existe un phénomène
résorption apposition. Ces phénomènes s'intensifient lors de l'atteinte de l'os par un processus
pathologique.
• La résorption est le résultat
- ostéoclasie
- haltérése fuite des éléments minéraux.
• La nécrose
La zone de nécrose est rapidement entourée d'une raréfaction osseuse séparent « le mort du vif »,
délimitent ainsi des séquestres.
V- Facteurs étiologiques:
1. Causes déterminantes:
• Staphylocoque doré dans les ostéites de cause g6nOrale.
• Causes dentaires :
- Réaction péri apicale ;
- Nécrose pulpaire ;
- Traitement canalaire ;
- Traumatisme occlusal ;
- Suite d'une avulsion dentaire ; ischémie due a l'anesthésie ;
- Évolution de la dent de sagesse...
• Causes para dentaires : - origine parodontale
• Implants
• Causes cutanées (Furoncle, érysipèle, anthrax ...)
• Causes traumatiques (Fracture ouverte) ......
Fig.2 13
Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
2: Causes favorisantes:
• Terrain affaibli
• Maladies (diabète ...)
• Maladies osseuses
• Age (enfant et vieillard sont souvent les plus touches)
VI- Etude clinique:
1 Formes anatomopathologiques:
1.1Atteinte légère de l'os:
- Ostdop6riostites ;
- Périostoses ;
- Abcès sous-périostés.
Il s'agit d'une atteinte légère de l'os et du périoste
Ostéopériostites :
Du point de vue clinique, il existe des signes de desmodontite :
douleur, mobilité
épaississement des tables osseuses
oedème des parties molles
La radiographie montre :- une image radio claire péri apicale.
Évolution: Les phénomènes régressent sous l'influence de traitement adéquat.
Périostoses :
Elles s'observent le plus souvent chez ('enfant au cours d'une arthrite chronique de la 1ere molaire.
Clinique :
-la dent est le siège d'une mono arthrite apicale
- de formation faciale
- épaississement douloureux de l'os basal.
Radiographie :
- lésion d'infection apicale
- épaississement du périoste et de l'os basal.
Evolution : Elle disparaît généralement après traitement causal.
Abcès sous-périostés:
Se rencontre au niveau du
- du palais abcès sous-périostés (Fig 3)
- de la gencive adhérente parulies.
• Ostéites diffuses:
a) Ostéites circonscrites:
o L'alvéolite :
Fréquentes, elles sont consécutives à une avulsion dentaire. C'est l'inflammation de l'alvéole
déshabité.
C'est la perturbation de la formation du caillot.
L'infection joue un rôle secondaire.
Etiologie :
• bain de bouche exagéré
• succion de l'alvéole
• corps étranger dans l'alv6ole
• fracture du rebord alvéolaire
• effet ischémique de l'adrénaline
Classification :
• Alvéolite sèche (1)
• Alvéolite suppurée (2)
1-Elle débute 2 a 3 jours après l'extraction et se traduit par des douleur: intenses. L'alvéole
déshabité est exsangue.
2- Se traduit tardivement.
L'alvéole est comblé. II existe une suppuration avec quelquefois de séquestres.
Traitement :
• Curetage sous A/L pour faire saigner
• Pansement intra alvéolaire a visée antalgique.
• Vitamine B1 B6 ?
• Antalgiques.
o Ostéites circonscrites centrales :
C'est la complication d'évolution d'un granulome ou d'un kyste suppuré. Elles surviennent au
niveau prémolaire, symphyse mentonnière.
Clinique:
• douleur lancinante avec des signes d'arthrite ;
• oedême des parties molles ;
• dent mobile ainsi que les dents voisines ;
• elevation thermique.
Radio :
• lesions apicales ;
• flou de decalcification. (Fig 4)
Evolution :
Risque de sequestration avec chute des dents.
Fig 4
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Prophylactique :
- traitement dentaire ;
- drainage suffisant des phlegmons péri maxillaires.
Curatif :
- faire un antibiogramme ;
- antibiothérapie adaptée à fortes doses et prolongée ;
- anti-inflammatoires non st6rdidiens lors des pouss6es ;
- complément hyper protidique, hypercalorique, vitamine ......
Chirurgical:
- drainage,
- curetage,
- exérèse de séquestres
- extraction dentaire.
Traitement des séquelles
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Introduction :
Dans la pratique quotidienne, l'omnipraticien est confronté à ce type d'affection, malgré leur rareté,
mais leur polymorphisme clinique, la variété des étiologies rencontrées nous contraignent à
demeurer vigilants.
Un diagnostic précoce, un traitement bien adapté aux formes cliniques, sont les seuls gages d'une
diminution de la mortalité ainsi que les séquelles invalidantes
I- Septicémie d'origine dentaire :
1. Définition :
Infection générale conditionnée par la présence constante ou passagère dans le sang de bactéries
pathogènes. Cette situation est rare mais possible.
2. Diagnostic :
Il est base sur
o Un syndrome infectieux général sévère (sueurs, frissons, fièvre élevée, altération de l'état
général) après un épisode dentaire récent. sans autre porte d'entrée.
o Les hémocultures qui réalisent l'isolement du germe (streptocoque ou staphylocoque) et
permettent l'antibiogramme.
3. Diagnostic étiologique :
En faveur de l'origine dentaire, on retient essentiellement :
o l'existence dans les jours précédents la septicémie d'extractions dentaires, de soins sur dents
mortifiées, parfois porteuses de foyers infectieux.
L'évolution favorable sans récidive après suppression de la dent causale.
II- Thrombophlébite cranio faciale d'origine dentaire :
1. Définition :
Inflammation d'une veine avec formation d'un caillot qui entraîne son oblitération.
2. Rappel anatomique:
Au maxillaire supérieur: le sang veineux est drainé par la veine faciale.
La veine faciale commence à l'angle interne de l'œil ou elle porte le nom de : veine angulaire
anastomosée avec la veine ophtalmique supérieure descend jusqu'au sillon naso génien d’où elle
porte le nom de: veine faciale.
3. Bactériologie:
Streptocoque et staphylocoque sont les plus fréquemment retrouves. D'autres germes peuvent
être responsables.
4. Clinique :
On distingue :
- Insuffisance mitrale
- Cardiopathie congénitale non cyanogène sauf C.I.A(communication inter auriculaire)
- Cardiopathie obturative
- Prolapsus valvulaire mitral avec insuffisance mitrale et/ou épaississement valvulaire
c) Prévention du risque infectieux:
Protocole d'antibioprophylaxie de 1.endocardite infectieuse lors des soins dentaires
(1992)
Adulte : lg per os
Pristimycine
Enfant : 25 mg/kg per os
6. Manifestations rénales :
Il est difficile d'affirmer l'origine dentaire dune glomérulo- néphrite mais l'origine angineuse et
amygdalienne sont fréquentes.
Il faut faire attention à n'employer lors des soins dentaires que les antibiotiques à large spectre et
sans toxicité pour le rein.
Certains antibiotiques sont à proscrire. les aminosides, les sulfamides.
7. Manifestations rhumatologiques:
Le rhumatisme inflammatoire subaigu de l'adulte qui succède a une infection ORL peut être du
aussi a tine infection dentaire.
L'agent causal est le streptocoque
Donc il faut éradiquer ces foyers infectieux dentaires sous couverture antibiotique lors des
rhumatismes inflammatoires inexpliqués.
8. Manifestations oculaires:
Ce sont les uvéites, la kératite, la conjonctivite unilatérale, les docryocystites. Ces lésions peuvent
être de manifestation inflammatoire a distance.
9. Manifestations cutanées :
Ce sont surtout les dermites infectieuses, eczéma microbien, prurigo, acné rose, les dépilations
diffuses, les lichens.
Conclusion:
Il est souvent difficile d'établir la relation entre le foyer dentaire et l'organe cible l'affection née a
distance.
Cela veut dire que l'odonto-stomatologiste doit :
- Penser aux manifestations pathologiques a distance
- Déceler le foyer bucco-dentaire primitif
- Établir la relation entre les deux
- Traiter le foyer
- Apprécier le résultat après suppression de ce foyer.
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Dent et sinus
1/ Introduction :
Indépendants sur le plan embryologique, les dents et les sinus maxillaires, contractent très tôt dans
leur vie des rapports dont la permanence est conditionnée par les particularités de leurs
interrelations pathologiques.
Ainsi les sinusites maxillaires d'origine dentaire sont des inflammations du sinus maxillaire
d'origine dentaire.
2/ Rappels:
Le sinus maxillaire est une cavité pneumatique développée dans le corps de l'os maxillaire,
communiquant avec les fosses nasales par l'ostiom
Le plancher de ce sinus contracte des rapports intimes avec certains apex dentaires, par ordre de
fréquence, il rentre en contact avec : 2ème prémolaire, 1iere et 2ème molaires, 1ere prémolaire, dent
de sagesse.
Ceci explique la diffusion des infections dentaires chroniques dans le sinus.
3/ Etiopathgénie:
• Etiologie :
- La plus fréquente des étiologie est la périodontite apicale aigue ou plus souvent chronique,
granulome et kyste, qui succède a la mortification d'une dent sinusienne cariée.
parodontite profonde
- Causes iatrogènes : accident lors des soins ou lors de l'extraction dentaire
Dépassement de pâte d'obturation canalaire
Projection de germe
Dent ou racine fracturée lors d'exodontie
Implant dentaire perforant
Perforation instrumentale
• Physio pathologie:
La lésion initiale est habituellement une ostéite circonscrite du plancher sinusien, qui provoque par
contiguïté l'inflammation de la muqueuse sinusienne, généralement sur un mode chronique. La
muqueuse peut alors subir des transformations de type : hyperplasique, polypoide ou métaplasique.
4/ Examen clinique::
Examen stomatologique:
• dentaire :
Doit rechercher : les algies dentaires, provoquées, spontanée, traitement dentaire ultérieure,
Bilan de la denture : dent incluse, cane proximale...
• parodontale :
Doit rechercher une rougeur apicale, modification de l'aspect de la gencive, fistule, mobilité
dentaire.
Examen radiologique :
• radiographie sinusienne :
Incidence de blondeau, de hirtz, scanographie
La sinusite se traduit par différents types d'opacités : opacité totale (franche), opacité limitée,
opacité encadrée.
• radiographie dentaire:
Panoramique dentaire, rétro alvéolaire, a la recherche d'étiologie
Examen général :
On note : sthénie, amaigrissement, altération de l'état général
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Examen O.R.L :
• rhinoscopie antérieure : confirme l'écoulement purulent par le méat moyen et précise l'état des
muqueuses
• rhinoscopie postérieure : objective l'état des voies respiratoires supérieures
Examen biologique:
5/ Formes cliniques:
• sinusite chronique : Il existe toujours une ostéite du plancher hyperplasique,
granulomateuse et polypoide, en plus d'une suppuration fétide peu abondante.
Signe fonctionnel :
Mouchage purulent unilatéral surtout matinal
Cacosmie subjective unilatérale
Douleur sinusienne discrète unilatérale
Autre signes : pharyngite, crachat purulent, troubles digestifs
• sinusite aigue :
Moins fréquente que la sinusite chronique, peut faire suite à une desmodontite aigue apicale,
caractérisée par des douleurs aigue, pulsatile, peut être déclanchée par la toux, la mastication,
tuméfaction possible (fosse canine, oedème palpébrale)
• empyème aigue :
C'est l'ouverture brutale d'une collection purulente dans le sinus maxillaire.
- signe dentaire : .desmodontite
- signe sinusien : douleur sinusienne intense
• sinusite atténuée :
Pose un difficile problème diagnostique et thérapeutique, car la lésion dentaire causale a été
atténuée sous l'effet d'un traitement. Les signes sont essentiellement radiologiques.
• sinusite avec communication bucco sinusienne :
Définition : solution de la continuité ostéo-muqueuse au dépend du plafond buccale d'une part,
et du sinus maxillaire d'autre part.
Fait souvent suite aux extractions des dents antrales. La c.b.s est mise en évidence par la
manœuvre de VALSAVA (expiration d'air par le nez narines pincées)
6/ Diagnostic des sinusites maxillaires d'origine dentaire :
Étiologique : centrée surtout sur la recherche d'une cause dentaire
Différentiel : doit élimine
− les sinusites d'origine nasale
− les sinusites traumatique, spécifique
− la pathologie sinusienne non inflammatoire : kystique, tumorale....
Positif : certifie l'origine dentaire en se basant sur :
− Etiologie dentaire
− Unilatéralité des signes
− Radiologie
7/ Thérapeutique :
• Traitement préventif :
Prévention de la carie dentaire et de ses complications. Traitement canalaire averti des dents
antrales, fait sous contrôle radiologique.
Extraction prudente. 25
Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
• Traitement curatif :
− Traitement étiologique : traitement endodontique, curetage apicale visant a éviter la propagation
de l'infection.
− Traitement médical :
Antibiotique a spectre large
Anti-inflammatoires (général, local)
− Traitement chirurgicale : anciennement traite par l'intervention de CALL DE WELL LUC,
remplacée de nos jours par la radiographie interventionnelle par endoscopes optiques
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
I- la tuberculose :
La tuberculose est une maladie infectieuse, due au bacille tuberculeux (mycobactérie tuberculosis).
Il reste par sa fréquence responsable d'une morbidité, et d'une mortalité importantes, probablement
en recrudescence avec l'infection par le VIH Avec les médicaments anti-tuberculeux, la tuberculose
peut être curable dans 100%des cas.
- La contamination se fait par voie aérienne.
1- Les manifestations tuberculeuses buccales :
1-1 La primo-infection tuberculeuse :
- C'est le résultat de la première pénétration, du bacille par les voies aériennes, dans un organisme
indemne de tout contact antérieur.
- elle expose au risque du développement ultérieur de la maladie tuberculeuse.
- l'état général est altéré.
o Le chancre de primo-infection tuberculeuse :
-c'est une ulcération a fond violacé, a bords amincis et repose sur une base non indurée siégeons sur
la lèvre, joues, langue, et gencive.
1-2 tuberculose secondaire :
Essentiellement pulmonaire, mais d'autres localisations bucco faciale sont possibles :
o Adénite tuberculeuse :
- l'apparition d'un ganglion unique, et volumineux dans la région sous mandibulaire ou jugulo-
carotidienne
- elle est satellite du chancre, elle reste longtemps indolore pour passer
Par les stades classiques d'induration, de ramollissement, et de suppuration gommes tuberculeuses
- lupus tuberculeux
o tuberculose osseuse :
Assez rare se développe au niveau des maxillaires.
2- Le diagnostic:
- il est bactériologique par l'identification de bacille tuberculeux.
- IDR a la tuberculine.
3- Le traitement: anti-tuberculeux
II-la syphilis:
1- définition :
Maladie contagieuse, systémique chronique sexuellement transmissible causée par treponema
pallidum (germe aérobie strict).
2- clinique:
syphilis_primaire:
-le chancre d'inoculation est en règle génital, mais peut être retrouve au niveau des lèvres, de la
langue, de I'amygdale.
En 10jours il devient typique : ulcération superficielle, unique, indolore, a surface lisse, reposant sur
une base indurée l'adénopathie est souvent inflammatoire et multiple.
syphilis secondaire :
-elle succède au chancre vers le 45jours, caractérisée par la positivité de la sérologie et des
manifestations cutaneo-muqueuses
la roséole au niveau du tronc, des membres, respectant la face.
27
!es atteintes muqueuses sont plus rares, genito-anales ou buccales macules érosives a limites nettes.
Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
syphilis tertiaire :
− survient 4 a 10 ans après le chancre en l'absence de traitement -elle présente des localisations :
-neurologiques (méningite chronique).
-cardio-vasculaire (aortite syphilitique).
3- Le diagnostic:
tests sérologiques : -tpha (treponema passive hemoglutinatien)
4- Le traitement : Il repose sur la pénicilline
III- Actinomycose :
Elles méritent d'être classées dans ce chapitre, l'agent responsable est une bactérie filamenteuse :
actinomyces israeli
1- Etude clinique :
- l'actinomycose se développe à partir d'une cavité de carie, une effraction de la muqueuse.
- la tuméfaction peut débuter en un point quelconque de la région cervico-faciale
- la peau est soulevée par une série de mamelons, séparés par des sillons, elle s'infiltre et devient
violacée.
- la consistance entre la mollasse de l'oedème inflammatoire et la dureté.
- l'adhérence au plan osseux se fait largement ou par une bride fibreuse.
- Il n'y a pas de ganglions.
-suivant l'intensité :
- Forme aigue
- Forme subaigu ou chronique.
-suivant le siège :
- Temporo-maxillaire
- gingivo-jugale et génienne.
- Cervicale, salivaire.
2- diagnostic :
II est base sur ('examen clinique et bactériologique (des grains jaunes dans le pus).
3- le traitement : prophylactique, et curatif.
IV- le syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA):
Il est provoqué par un rétrovirus qui se fixe sur les lymphocytes (T4), ils les détruisent, et le nombre
des lymphocytes diminuent (les défenses immunitaires s'affaiblissent) c'est le stade du sida (stade
terminale de la pathologie.
-la contamination est essentiellement sexuelle, sanguine, foeto-maternelle
On distinque quatre phases :
1- La primo-infection :
-l'apparition des signes cliniques transitoires : fièvre, syndrome grippal, Poly-adénopathies,
douleurs musculaires,
-ces symptômes disparaissent en 3a 4 semaines.
2- Les porteurs du virus asymptomatique, (sero-positifs)
3- Formes intermédiaires :
Les symptômes précédents s'aggravent avec présence d'autres signes : Perte de poids, sueurs
profuses, diarrhée chronique, candidose leucoplasie, Zona.
4- Forme majeure ou sida : elle est caractérisée par :
-les infections opportunistes, graves (tuberculose, salmonellose)
-les cancers (sarcome de kaposi) -les troubles neurologiques.
Les manifestations buccales:
- gingivites, parodontopathies.
- herpes, papillomes
- aphtes géants récurrents
- leucoplasie
- candidose buccale
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
-sarcome de kaposi
Le diagnostic:
- test d'Elisa
- test de western blot
Prévention au cabinet dentaire:
Protection du patient.
- Rendez-vous en fin de journée
- Instrument a usage unique.
- Désinfection et contamination parfaite de toutes les surfaces de travail.
Protection du praticien:
-gants, masque, lunette jetable, blouse stérile.
Protection du personnel :
-jeter les déchets, dans des sacs imperméables, portants l'inscription (contamines)
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Les stomatites
Introduction:
- Inflammation localisée ou généralisée de la muqueuse buccale.
- La pathologie de la muqueuse buccale et en effet dominée par l'infection.
- La cavité buccale comporte dans des conditions normales de très nombreux micro-organismes à
l'état saprophyte qui à l'occasion d'un fléchissement des défenses de l'organisme ou d'un
déséquilibre interne peuvent devenir pathogènes.
- Les stomatites peuvent être de cause locale ou la traduction d'une affection générale
- Le TRT est variable et tient compte de l'étiologie.
I- Définitions:
Stomatites: inflammation d muqueuse buccale localisée ou généralisée
Chéilite: stomatite des lèvres
Glossite: stomatite de la langue
Gingivite: stomatite d la gencive
Pareite: stomatite des joues
Ouranite: stomatite du palais
Perlèche: stomatite de la commissure labiale
II- Rappels:
1) Anatomie: la stomatite étant l'inflammation de la muqueuse buccale, il convient de connaître
l'anatomie de l'oropharynx + cavité buccale
• La cavité buccale:
- Plancher buccal
- Langue mobile
- Face interne des joues
- Gencive
- Voûte palatine
• L'oropharynx:
- Amygdale et piliers
- Voile du palais
- Base de la langue
2) Histologie: la muqueuse buccale est constituée d'un épithélium malpégien reposant sur un tissu
conjonctif appelé "Chorion"
Epithélium: pavimenteux stratifié, kératinisé ou non (couche basale, corps muqueux et cellules
desquamantes)
Le chorion: des papilles richement vascularisées, des fibres élastiques, des glandes salivaires et
organes lymphatiques, l'appareil lymphoïde est représenté par l'anneau de WALDYERER
3) Milieu buccal (physiologie):
• La muqueuse buccale: elle est richement vascularisée. Son innervation détermine la
sensibilité tactile, gustative et thermique.
Elle possède un pouvoir bactériostatique spécifique augmenté par l'action de la salive et de
l'appareil lymphoïde rôle de protection.
L'épithélium se renouvelle rapidement (environ 6 jours) grande facilité de cicatrisation
• La salive: 500ml à 1200ml, PH=5,5 à faiblement acide à neutre
Elle a un rôle d'humidification, mécanique, de défense et émonctoire.
• La flore saprophyte ou commencale: elle est variée (bactéries, virus, champignons,…)
IV- Lésions élémentaires:
L'examen d'un malade atteint de stomatite s'appuis avant tous sur la recherche de la lésion
élémentaire et son étude attentive qui oriente le diagnostic. 30
Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
L'interrogatoire précisera:
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
- l'age, les antécédents généraux, la prise des médicaments, les habitudes, alcool, tabagisme,…
- allure évolutive de la stomatite
- TRT reçus
- La notion des signes généraux et fonctionnels (douleurs, asthénie, sécheresse buccale,…)
L'examen buccal:
- un bon éclairage, deux abaisses longues
- localiser les lésions sur schéma
- inspection de lésion élémentaire (aspect érythémateux, érosif,…)
- examen cutané (zone péri labiale)
- à la palpation de la lésion, on apprécie la consistance, le contour, les limites exactes, la mobilité
ou la fixité, les rapport avec les plans voisins et sous-jacents, la sensibilité et on termine par la
palpation de la base de la lésion à la recherche d'induration.
L'exploration des aires ganglionnaires:
A la recherche d'une adénopathie satellite dont on doit préciser: le caractère fixe ou mobile, uni ou
bilatérale, sensibilité et consistance.
Examen général: ORL, dermatologique, …
Examens complémentaires:
Le choix de l'examen complémentaire sera fonction des résultats de l'examen clinique:
- L'imagerie: sera demandée pur l'étude de la denture et du squelette osseux en cas de la proximité
osseuse de la lésion.
- Ex microbiologique: lors d'une suspicion de maladie infectieuse. Ils seront réalisés par frottis ou
écouvillonnage
- Ex biologique: ENS et VS
- Ex sérologique: syphilis, tuberculose,…
- Ex cytologique et histologique: pratiqués sur l'étalement d'un frottis ou sur le produit d'une
ponction de liquide suspect ou par biopsie
- Ex immunologique: à la recherche d'anti corps circulants
- Test salivaire: test au sucre qui doit fondre au bout de 3s et le PH (6,7)
- Bilan photographique
VII- Etude clinique:
a) Signes fonctionnels:
- douleur plus ou moins intense, soit localisée à la lésion, soit irradiée, spontanée ou accrues par
le contact des éléments ou la palpation
- dysphagie
- haleine fétide
- salivation abondante
- inappétence
b) Signes généraux: peu marqué en dehors des formes graves;
- asthénie
- amaigrissement
- fièvre
- syndrome biologique infectieux
c) Signes objectifs:
- adénopathies satellites
- lésions élémentaires
VIII- Formes anatomo-clniques:
1) Stomatites érythémateuses:
La muqueuse est anormalement rouge, le signe caractéristique est la rougeur qui s'efface à la
pression.
Les signes fonctionnels sont habituellement discrets.
Les causes locales: l'érythème peut être isolé c.a.d localisation purement buccale ayant pour
cause: - parodontopathie
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
8) Stomatites kératosiques:
Il s'agit de tâches blanches sur la muqueuse buccale non détachables 33
Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
IX- Traitement:
Il doit être autant que possible étiologique
TRT non spécifique: détartrage, mesures d'hygiène, soins dentaires et antibiothérapie
TRT des stomatites d'origine virale: bains de bouche, anti viraux et ATB pou éviter la
surinfection
TRT des candidoses: bains de bouche bicarbonatés, antifongiques
TRT des lésions bulleuses: soins locaux, antalgiques, corticoïdes et ATB
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
2) fracture coronaire
3) fracture coronaire pénétrante
4) fracture corono-radiculaire
5) fracture radiculaire du 1/3 cervical
6) fracture radiculaire du 1/3 moyen
7) fracture radiculaire du 1/3 apical
8) fracture longitudinale
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
IV- Définitions :
• Luxation : perte ou modification des rapports entre la dent et l’os alvéolaire.
• Contusion : lésion des tissus de soutien de la dent sans déplacements
• Subluxation : lésion des tissus de soutien sans déplacement mais avec mobilité
Intrusion : déplacement de la dent à l’intérieure de l’alvéole
Extrusion : déplacement de la dent en dehors de l’alvéole
Luxation latérale : déplacement de la dent dans une direction autre que axiale
Luxation totale : expulsion de la dent de son alvéole
V- Examen clinique : doit être complet et précis, il comporte :
• L’anamnèse : état civil, circonstance de l’accident, point d’impact (sa force, sa direction), la
date et l’heure de l’accident, antécédents (vaccination antitétanique)
• Ex clinique proprement dit : (inspection, palpation)
Examen exo buccal : noter l’oedème, plaie, hémorragie examen de la dynamique
mandibulaire et des ATMs
Examen endo-buccal : rechercher les lésions des muqueuses, dentaires (fracture,
luxation)
La palpation évalue la douleur, la mobilité (dentaire, alvéolaire ou basilaire), l’irrégularité
des bases osseuses et des tables alvéolaires
Examiner l’occlusion
Examens complémentaires : radiographie intra ou extra buccale permet l’étude de la dent
et des tissus de soutien
Plan thérapeutique : traitement d’urgence
Etablir un certificat descriptif initial
VI- Etude anatomo-clinique :
A. Les traumatismes des dents lactéales :
• Contusion : fréquente et sans conséquences, la dent peut se mortifier à long terme et entraîner des
accidents infectieux
• Fractures coronaires : rares sur les dents lactéales, surviennent entre 1et 4 ans
TRT : fracture sans exposition pulpaire : polissage des crêtes, surveiller la vitalité pulpaire
fracture avec exposition pulpaire : TRT conservateur ou extraction selon le degré de la lyse
radiculaire (rhysalyse)
• Fractures radiculaires : exceptionnelles en cas de fracture et de persistance de l’apex = laisser le
fragment à sa place ; l’éruption de la dent de remplacement l’extrusera
• Luxation partielle : fréquente, la dent se reconsolide spontanément et poursuivra son évolution
(une contention peut être entreprise)
• Luxation totale : absence de la dent sur l’arcade
• L’impaction : elle peut léser le sac pericoronaire de la dent définitive et modifier l’axe d’éruption
La reposition se fait spontanément
Effets du traumatisme des dents temporaires sur les germes définitifs :
Rapport entre dent et germe définitif
Choc moyen effraction de l’épithélium hypoplasie de l’email ou hypominéralisation
Choc important basculant le germe permanent
Choc violent bascule la couronne » nouvelle déviation corno-radiculaire
B. Les traumatismes des dents définitives :
1) Fracture coronaire : - éclat de l’email
- fracture de l’email
- fracture email dentine avec ou sans exposition pulpaire
Principes de contention:
- réalisable rapidement
- atraumatique pendant la pose et la dépose
- maintenir la dent dans la position physiologique
- fixation adéquate pendant toute la durée de l’immobilisation
- ne pas endommager le tissu parodontal
- ne pas créer une interférence occlusale
- facilite un TRT endodontique
- être esthétiquement acceptabl
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
des ptérygoïdes
Déplacement : en bas et en arrière
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inférieure de l’échancrure nasale, passe à 1cm au dessous du maxillaire, coupe la partie inférieure
Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Clinique :
- mobilité transversale, hématome palatin en fer à cheval, contact molaire et béance antérieur
- douleur à l’épine nasale antérieure et l’apophyse ptérygoïde
- douleur à la palpation en arrière de la dent de sagesse (signe révélateur de la fracture de GUERIN
= signe pathognomonique)
• Fracture transfaciale :
1) Fracture de LOFIRT II : sépare les os maxillaires des malaires (2 traits de fr-)
Mécanisme : choc violent antero-posterieur
Trait de fr- : - le 1ier trait coupe la partie moyenne des os propres du nez, apophyse mentante du
maxillaire supérieur, travers la face antérieure du sinus, les ptérygoïdes (partie moyenne) puis la
paroi interne du sinus et il revient à son point de départ
- Le 2ème trait est médian, sectionne le septum nasal, épine nasale du frontal, lame
perpendiculaire de l’ethmoïde et du vomer
Déplacement : en bas et en arrière
Clinique :
- ecchymose vestibulaire et palatine
- douleur au niveau de la racine du nez, et l’apophyse du maxillaire
- margelle infra orbitaire
- anesthésie du nez sous-orbitaire (à rechercher)
- mobilité de l’arcade par rapport au maxillaire et crâne
- articule perturbe
2) Fracture de LOFORT III : disjonction cranio-faciale
Mécanisme : choc violent antero-posterieur
Traits de fr-: 4 traits :
-le 1ier trait va du nez à la fente spheno-maxillaire, surface interne de l’orbite. Il chemine au
dessous de la suture fronto-maxillaire coupant la partie haute des os propres du nez chemine sur
l’apophyse orbitaire interne du frontal et se dirige vers la partie interne de la fente spheno-
maxillaire et coupe les ptérygoïdes
-le 2ème trait chemine sur la face externe de l’orbite aboutit près de la jonction apophyse orbitaire
externe / angle supérieur du malaire
-le 3ème trait sectionne le zygoma en 1ou2 fragments en avant de la suture temporo-malaire
-le 4ème trait est médian, c’est le même que celui de LOFORT II
Déplacement : en bas et en arrière
Clinique :
- œdème orbito-genien haut en lunette (tête comme un ballon)
- œdème comble les dépressions du visage et masque les saillies osseuses
- plaie, nez aplati, exophtalmie, ecchymose peri-orbtaire et épistaxis
- faux prognathisme par enfoncement du bloc moyen de la face
- lésion du nerf sous orbitaire (à rechercher)
- articule perturbe
- mobilité de l’étage moyen par rapport au crâne
• Fractures à composante verticale :
1) Disjonction intermaxillaire : médiane ou paramédiane, uni ou bilatéral
2) Association de traits de fracture : -disjonction + LEFORT III fr de RICHET
-disjonction + LEFORT III + LEFORT I fr de WALTER
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
I- Introduction :
Fréquence : plus fréquentes que les fractures du massif facial (2/3 des cas)
Selon l’age : plus fréquentes entre 20et30 ans et chez l’enfant
Selon le sexe : plus fréquentes chez l’homme
II- Définitions :
• Fracture : c’est une solution brutale et accidentelle de la continuité d’un os
• Fracture ouverte : lorsqu’il existe une effraction muqueuse et cutanée, le foyer de fracture est en
communication direct avec la cavité buccale ou le milieu extérieur (ex : déchirure de la muqueuse)
• Fracture fermée : absence de communication avec le milieu extérieur ou buccal
• Fracture partielle : intéresse qu’une partie du corps de l’os (os alvéolaire, rebord basilaire)
• Fracture totale : itéressant toute l’épaisseur du corps osseux
III- Anatomie et physiologie de la mandibule :
- Vascularisation : terminale, l’artère alveolaire inferieure et l’artère faciale
- Innervation : assurée par le nerf alvéolaire inférieur
IV- Etiologie :
Les traumatismes : accidents de la circulation, chutes, sports violents,…
Les causes iatrogènes : extractions, chirurgie,…
Les causes prédisposantes :
- fractures pathologiques : troubles osseux localisés ou généralisés (facilite les fractures)
- considération anatomique : zone de résistance (col du condyle, l’angle, région para
symphysaire, édentation, inclusion,…)
V- Classification : elle est topographique:
1) région symphysaire
2) branche horizontale
3) région angulaire
4) région condylienne : située au dessus d’une ligne prolongeant en bas et en arrière le bord
postérieur du corné
- fracture sous condylienne basse : siège au niveau de
la zone de l’implantation du condyle
- fracture sous condylienne haute : siège au niveau du col anatomique du condyle
- fracture apicale : située au niveau de la tête du condyle
5) le coroné (apophyse coronoïde)
6) la région alvéolaire
7) la branche montante
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Méthode périfocale : ligatures péri-osseuse cas de fragment à long biseau (mandibule) chez
l’édenté, peuvent prendre appuis sur la prothèse ou gouttière (cerclage)
V- Indications et choix des méthodes :
1) Fractures alvéolaires : contention mono maxillaire
2) Fractures totales de la portion dontée :
- fracture sans déplacement : contention collée (enfant) ou avec arc vestibulaire monomaxillaire,
maintenue pendant 30 à 40 jours ou 2 à 3 semaines chez l’enfant
- fracture déplacée : réduction + contention bimaxillaire pendant 2 à 3 semaines (orthopédique)
Réduction + contention chirurgicale quand la reduction manuelle est
insuffisante
3) Fractures totales rétro dentaires :
- fracture de l’angle :
sans déplacement : arc mandibulaire + arc maxillaire + blocage inter maxillaire (BIM) pendant 1
mois à 40 jours suivis d’une mécanothérapie
avec déplacement : ostéosynthèse + BIM ou TRT orthopédique si la fracture est en avant
- fracture de la branche montante :
sans déplacement : abstention thérapeutique, alimentation liquide ou semi liquide
avec déplacement : réduction orthopédique cale molaire + BIM pendant 3 à 4 semaines suivie d’une
mécanothérapie
- fracture de la corne : mécanothérapie, alimentation molle + surveillance
- fracture du condyle :
Le TRT des fractures condyliennes est orthopédique, elles obéissent au TRT fonctionnel selon
DELAIRE
Le TRT fonctionnel consiste à mobiliser la mandibule en propulsion par mécanothérapie ou à
l’aide de traction élastique très oblique intermaxillaire à action antéro postérieure
Le jeu articulaire étant respecté ce qui évitera l’ankylose temporo mandibulaire
o Dans le cas d’association de fracture condylienne avec fracture du corps, la priorité doit être
donnée à la fracture condylienne tout en stabilisant la fracture du corps par des moyens
orthopédiques ou chirurgicaux
o Le BIM est contre indiqué pour les fractures condyliennes
- fractures du massif facial :
sans déplacement : abstention (LEFORT BIM)
avec déplacement : utiliser les procédés de réduction immédiate (malaire, zygoma disjonction)
L’ostéosynthèse pour les déplacements irréductibles manuellement
Surveillance du malaire :
Pendant le TRT :- alimentation liquide et semi liquide, très riche et équilibrée
- hygiène rigoureuse
- surveillance des dents dans le foyer de la fracture
- contrôle radiographique et prévention de l’infection (ATB)
Suivie du malaire à long et moyen termes :
- contrôle de la vitalité des dents
- contrôle de la cinétique mandibulaire
- contrôle de la croissance chez l’enfant
- réhabilitation de l’articulé dentaire
- réduction et prévention des latéro déviations
Pronostic : il est généralement favorable quand le TRT est bien adapté et rigoureusement suivie.
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Introduction :
L’ATM peut être le siège de différentes lésions qui peuvent entraver ses fonctions normales. Il
existe du dysfonctionnement, des traumatismes, des inflammations,…
I- Rappel anatomique :
• Les surfaces articulaires : l’ATM est une diarthrose qui met en rapport 2 condyles avec un
ménisque intermédiaire qui est l’élément dynamique de l’ATM
1) Le condyle temporal (CT) : c’est la racine transversale de l’apophyse zygomatique et c’est la
principale des surfaces articulaires. Elle est recouverte de fibrocartilage avasculaire.
La cavité glénoïde est parcourue par la scissure de GLASER qui la sépart en 2 parties
2) Le condyle mandibulaire : présente 2 versants, l’un antérieur recouvert de fibrocartilage
avasculaire qui s’articule avec le condyle temporal par l’intermédiaire du ménisque et l’autre
postérieur qui continue le bord postérieur de la mandibule
• Moyens d’union :
1) Le ménisque : c’est un élément fibrocartilagineux biconcave et contribue dans les mouvements
de glissement et de rotation
2) La capsule articulaire : c’est un manchon fibreux que l’on rencontre toute au tour de
l’articulation. Les fibres exclusivement verticales constituent la capsule (ménisco-mandibulaire et
ménisco-temporal)
3) Les ligaments propres : représentés par les ligaments latéraux internes et externes
4) Les ligaments accessoires : représentés par les ligaments : sphéno-maxillaire, ptérygo-maxillaire
et stylo maxillaire
5) La synoviale : il existe 2 synoviales : sous et sus méniscales
• Vascularisation :
Les artères qui irriguent l’ATM sont : la temporal superficielle et profonde supérieure, l’artère
maxillaire interne et les artères auriculaires postérieures et pharyngiennes ascendantes
Le drainage se fait par les veines parotidiennes
• L’innervation : c’est essentiellement le nerf auriculo temporal (en avant de l’ATM)
• Les rapports de l’ATM :
Externe : se font avec : la peau, le tissu cellulaire sous cutané, le nerf facial, le nerf auriculo
temporal, le ganglion prétragien et avec le plexus veineux
En dedans : le ligament latéral interne, les artères et les veines maxillaires interne et tympanique
et avec la boutonnière rétro condylienne de JUVARA
En avant : l’échancrure ségmoïde, le masséter et le temporal
En arrière : la parotide et le conduit auditif externe (CAE)
II- Rappel physiologique :
• Les ATM : leur fonctionnement en synergie (en même temps) leurs donne un grand rôle dans
les fonctions
• La dentition : son rôle est indéniable (prémordiale) dans les fonctions des ATM et toute
anomalie provoque un jeu anormal des condyles mandibulaires
• Les muscles masticateurs : l’action synergique des ATM réalise un équilibre de force qui fixe la
stabilité des ATM
• Le ménisque : joue un rôle capital dans le jeu articulaire :
- au repos : il n’existe aucune action musculaire, le ménisque se moule sur le CT
- lors de l’ouverture buccale, la contraction isolée du chef supérieur du ptérygoïdien latéral fait
tendre le ménisque et permet le désenclavement du condyle mandibulaire, ensuite la contraction
simultané des 2 chefs ptérygoïdiens latéral distant le ménisque qui glisse sur le condyle temporal
attirant le condyle mandibulaire vers l’avant.
- en bouche largement ouverte, le condyle mandibulaire est situé au dessous du condyle temporal
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Le trismus
I- Définition : c’est un symptôme que l’on rencontre dans différentes affections, il se traduit par
une limitation plus ou moins marquée et douloureuse de l’ouverture buccale. Cette limitation est
passagère et transitoire et elle est en rapport avec une affection évolutive
Cette limitation est liée à la contracture des muscles élévateurs qui empêchent l’action des muscles
abaisseurs
Le trismus guéris le plus souvent avec sa cause
II- Etiologie (diagnostic étiologique) : le trismus peut être le symptôme d’une affection générale ou
une manifestation locale
1) Les causes générales :
Causes infectieuses :
- Tétanos : c’est une toxi-infection qui est due au bacille NICOLAIER qui est un germe anaérobie et
qui pénètre dans l’organisme par une plaie. Il se développe au niveau de la plaie et il agit par sa
toxine
Le trismus est le 1ier signe du Tétanos, il s’installe progressivement et la limitation buccale devient
douloureuse et irréductible.
- Les infections médicamenteuses : dans le cas des neuroleptiques (Aldol), les curares, la strychnine
(cardiotonique).
Le trismus d’origine métabolique et carentielle : le trismus peut faire une partie du tableau de
l’hypoglycémie
Il s’observe également dans certaines encéphalopathies (carence en vitamine B1 surtout chez les
alcooliques)
Autres causes : - certaines affections et tumeurs cérébrales
- les lésions vasculaires cérébrales
2) Les causes locales :
Causes infectieuses : la plus part des infections aigues où le diagnostic est évident, on rencontre
un trismus :
- lésions muqueuses (stomatites, abcès, cellulites,…)
- lésions dentaires (réaction péri apicale, arthrite,…)
- lésions osseuses (fractures, ostéites,…)
- lésions salivaires (toutes les infections des glandes salivaires)
La contraction des muscles élévateurs est liée à la proximité du foyer infectieux (plus il est
postérieur plus le trismus est séré)
Causes traumatiques :
- La contusion : contusion des muscles masticateurs qui peut être à l’origine du trismus. Une
tuméfaction apparaît au niveau du massiter, douleur en rapport avec un hématome ou un œdème. La
région temporale peut être concernée. (La contusion de l’ATM c’est l’atteinte de l’équipement
articulaire sans fracture)
- Les fractures : ceux sont les fractures essentiellement angulaires, mandibulaires, de la branche
montante et de toute la région postérieure
Elles sont accompagnées en générale d’ecchymose, de trouble de l’occlusion.
Par contre il y a fracture de la région condylienne qui est difficile à diagnostiquée, parce que la
présence de la douleur et du trismus est inconstante.
Au massif facial, c’est surtout la fracture zygomato-malaire et les atteintes
ptérygoïdes.
3) Trismus d’origine fonctionnelle : la limitation de l’ouverture buccale fait partie des
dysfonctionnements de l’ATM
4) Trismus d’origine tumorale : (tumeur de l’oropharynx), c’est le cas d’un trismus isolé.
Face à un trismus isolé douloureux ou non, il faut rechercher une tumeur maligne (plus souvent) à
point de départ profond (l’oropharynx : amygdale,…)
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
I- Définition :
L’ankylose temporo-mandibulaire est une constriction permanente des mâchoires par soudure
articulaire (fibreuse, osseuse – uni ou bilatérale).
Cette constriction permanente s’exprime par la diminution voire l’impossibilité absolue et
définitive de tous les mouvements de l’ATM.
Anatomiquement, elle est caractérisée par la formation d’un bloc osseux qui réunit la branche
montante au crâne.
II- Etiopathogénie :
1) Etiologie :
Causes infectieuses : les ankyloses post infectieuses sont énormément diminuées ;- infections
d’ordre général par voie sanguine
- infection d’ordre local : infection de voisinage (otite, cellulite,…)
Causes inflammatoires : l’ankylose inflammatoire peut être l’origine d’une poly arthrite
rhumatoïde,…
Causes traumatiques : les ankyloses traumatiques sont dues aux fractures du condyle
mandibulaire (intra ou extra articulaire) avec un déplacement interne du fragment
- L’interrogatoire met en évidence la méconnaissance de la fracture
- L’ankylose traumatique peut être due à un traumatisme crânien sévère, peut être due aussi à
une fracture éclatement du condyle associée à une fracture de la racine transverse du zygoma ou de
l’apophyse coronoïde.
- L’examen endo buccal permet de mesurer l’ouverture buccale et objective une denture altérée.
Forme bilatérale :
- l’ankylose bilatérale entraîne progressivement une hypogénésie de la mandibule dans son
ensemble.
- l’aspect est caractéristique, on dit que l’enfant à un profil d’OISEAU ou MUSARAIGNE, le
menton parait atrophié et en retrait. Cette atrophie asymétrique aboutie à une micrognathie.
- L’ouverture buccale est réduite, limitée et pas de mouvements
- l’occlusion est en classe II
- La denture est particulièrement atteinte.
IV- Imagerie :
La panoramique : peut montrer le bloc de l’ankylose
Téléradiographie : en incidence sagittale, frontale et verticale pour montrer les déformations.
Le scanner : pratiquée en coupe sagittale, coronale et axiale. Ces coupes précisent l’extension du
bloc, sa densité.
Elles précisent également l’état de la cavité glénoïde, l’échancrure ségmoïde et la racine
longitudinale du zygoma.
L’IRM : indiquée lorsque l’ankylose est fibreuse. Elle objective la présence du tissu fibreux
intra ou péri articulaire.
V- Diagnostic :
Différentiel :
- avec le trismus isolé quand l’étiologie est difficile à connaître, on demande une scanographie
- avec une constriction extra articulaire permanente qui succède à une forte irradiation des brides
qui succèdent à une fibrose
Positif : se fait par la clinique et la radio
VI- Traitement :
Chez l’adulte : le TRT de l’ankylose est de libérer les mouvements mandibulaires et de restaurer
la fonction masticatoire en respectant l’occlusion.
Chez l’enfant : le TRT a un double but ; fonctionnel et esthétique et dans les 2 cas le TRT
associe la chirurgie à la réduction fonctionnelle.
1) TRT chirurgical :
- La voie d’abord : elle est pré auriculaire en passant par le tragus
- La résection : peut aller de la simple condyléctomie à la résection d’un bloc volumineux
- L’arthroplastie : TRT de l’endroit (zone) de résection du bloc
- Interposition : -matériaux alloplastiques (résine, lame métallique,…)
-matériaux autogènes (prélevés du corps humain)
-endo prothèses ; petits condyles fabriqués
-prothèses ostéo-cartilagineuses (répond mieux)
2) Rééducation fonctionnelle : indispensable pour la réussite d’un TRT et elle doit débuter
immédiatement dans les jours qui suivent l’intervention.
Elle doit être poursuivie et jamais < à 3 mois.
L’élément essentiel est la mécanothérapie et qui utilise différentes méthodes.
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
I- Contusion :
Définition : c’est l’atteinte de l’équipement articulaire sans atteinte osseuse (pas de fracture).
Ces lésions peuvent toucher isolément ou en même temps la capsule, les ligaments ou le ménisque
Etiologie : elle est due à un choc direct au niveau de l’ATM, ou indirect porté sur l’angle, la
branche horizontale ou la symphyse.
Diagnostic : basé sur la clinique : - douleur
- limitation de l’ouverture buccale
- par fois déviation du point inter incisif du coté atteint
- le bilan radiologique reste négatif
Traitement : soulager la douleur et mise en repos de l’ATM
II- Fracture : (voir cours des traumatismes)
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
e) Traitement:
Traitement médical: c'est le traitement de première intention, il repose sur la prescription de
Carbamazipine (TEGRETOL). Cette molécule est efficace dans 80% des cas. Son administration
peut être considérée comme un test diagnostic.
Traitement cutané: proposé en cas d'échec du traitement médical
− l'alcoolisation dos branches du nerf ou du ganglion do GASSER
− la thermo coagulation.
Traitement chirurgical: neurotomie périphérique
2- Névralgie essentielle du glosso pharingien:
Cette névralgie est rare_ Elle a les mêmes caractères que la névralgie trigéminale (douleurs
discontinues, trigger zone), la localisation se situe dans le territoire d'innervation : base de la langue,
cavum, amygdale.
Les douleurs peuvent toutefois intéresser la région mandibulaire ou le conduit auditif externe.
L'étiopathogénie, le traitement sont similaires a ceux de la névralgie trigéminale.
III- Névralgie faciale symptomatique:
Cette névralgie secondaire par apposition de la névralgie essentielle est caractérisée par:
− la douleur continue spontanée
− zone gâchette "trigger zone"
− l'existence des signes objectifs
− troubles de la sensibilité cutanée ou muqueuse
A. Névralgies secondaires aux affections stoma-gnathiques:
* Affections dentaires:
Pulpite, mono arthrite, parodontite, syndrome du septum, dent ou germe surnuméraire incluse,
alvéolites, cellulites, adénites, accidents d'évolution des dents de sagesse, kystes.
* Autres affections stomatologiques :
Sinusites, gingivo- stomatite, aphtes, ulcérations muqueuses infectieuses et tumorales.
B. Algies articulaires:
Arthrites, dysfonctionnement de l'appareil manducateur associant des symptômes extra-articulaires :
douleurs faciales, céphalées, migraines, myalgies et otalgies.
C. Algies post traumatiques :
Fêlures dentaires, contusions, fractures qu'elles soient dentaires, alvéolaires, maxillaires ou
condyliennes.
Traitement : étiologique.
IV- Algies vasculaires:
− Accès douloureux d'apparition brutale, le plus souvent nocturne réveillant le patient, peut durer de
30 minutes à 2 heures.
− La douleur est de type de brûlure parfois pulsatile, atteint son intensité maximale en quelques
minutes.
− s'accompagnant des ignes neurovégétatifs larmoiement photophobie, obstruction nasale,rhinorrhée
V- Psychalgies:
- Il s'agit de douleurs obsessionnelles plus imaginées que réelles. Toujours bilatérales
- les examens neurologiques sont en effet normaux
- Ces douleurs désagréables sont décrites par le malade en termes hypertrophiés
- La névrose, obsession, atypie de douleurs permettent le diagnostic
Conclusion:
Le diagnostic d'une névralgie essentielle ne doit être posé qu'en dernier lieu, il faut toujours
rechercher une étiologie. L'interrogatoire est l'étape primordiale complétée par des examens
complémentaires (ORL, ophtalmique et neurologique) afin d'établir un plan de traitement.
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Introduction :
Les tumeurs odontogènes sont des néoplasies trouvant leur origine au niveau de la lame dentaire et
habituellement des tissus dentaires performateurs.
Elles sont généralement bénignes. Certaines d'entre elles peuvent dégénérer. Découverte souvent
fortuite. croissance lente et asymptomatique
Apparition tardive d'une déformation ou d'une asymétrie du squelette facial.
2. Adénoaméloblastome:
- tumeur principalement maxillaire supérieur. région canine ou incisive latérale.
- souvent chez une femme jeune
- tuméfaction qui amène le patient a consulter soit c'est une découverte radiologique
- pronostic moins sombre
- absence de dégénérescence maligne
- Radio : image mono géodique avec de fines opacités
- Traitement : exérèse chirurgicale.
3. Tumeur de PINDBORG:
- Tumeur odontogène épithéliale calcifiée
- Siège prémolaire, molaire mandibulaire, sexe féminin
- Radio : image assez ressemblante a celle de l'améloblastome ponctuée de petites calcifications
- On peut noter la présence de dent incluse
- Traitement : exérèse chirurgicale.
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
1. Myxome odontogène :
- Tumeur touchant les 2 sexes, les plus souvent 1-adolescent et l'adulte jeune
- Tuméfaction osseuse indolore
- Volontiers a la mandibule (molaire, angle), rarement au maxillaire
- La lésion peut refouler les dents et provoquer des inclusions
- Evolution lente et progressive Faible tendance a la récidive
- Radio : aspect en bulles de savon (polygéodique), corticale amincie et déformée
- Traitement : résection large souvent interruptrice.
2. Cémentome :
a) Dysplasie cémentaire péri apicale :
- affection asymptomatique
- touche les femmes d'age moyen (.40 à 50 ans)
- secteur antérieur de la mandibule bien que les incisives supérieures puissent également être
atteintes
- Radio : montre 3 stades successifs :
o Stade de la fibrose : avec des clartés péri apicales bien limitées
o stade de la calcification débutante avec des opacités Floconneuses
o stade final : maturation, opacité homogène
- Traitement : lorsqu'il n y a pas de trouble. 1-abstention thérapeutique est de règle
b) Cémentoblastome :
− légère prédominance masculine. surtout le sujet jeune
− secteur prémolaire et molaire mandibulaire
− Radio : opacités bien limitées accolées à une racine contenant en son centres d'autres opacités
c) Fibrome cémentifiant :
- chez la femme d'âge moyen occasionnellement chez l'homme jeune.
- Tumeur indolore, développement très lent
- Il déforme l'os (amincissement de la corticale)
- Radio : l'aspect radiologique est proche des cementoblastomes Sans récidive après l'exérèse.
A. L'odontome composé:
- Il comporte une on plusieurs dents rudimentaires ou évoluées
- Se localise exclusivement aux secteurs antérieurs
- Radio : montre tine accumulation de dents miniatures
- Traitement : exérèse chirurgicale
B. L'odontome complexe :
- Il est formé d'ébauches ou de dents malformées
- Comporte des éléments anarchiques de la structure dentaire (email. dentine. cément. tissu
conjonctif)
- Radio : opacité amorphe et homogène bien limitée et entourée d'un liseré clair
Parfois des dents voisines incluses
- Traitement : lorsque la tumeur devient gênante c'est 1-exerese chirurgicale
N.B. : Odontome intermédiaire ou fibro-odontome compose et complexe
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
1/ Introduction :
Les tumeurs bénignes des maxillaires d'origine non dentaires sont rare au niveaux des maxillaires,
s'observent plus volontiers en d'autre point du squelette, mais peuvent cependant présenter un aspect
évolutif assez caractéristique.
2/ Classification :
Classification histo-pathologique, basée sur la nature du tissu qui en proliférant, crée la
néoformation tumorale; on distingue :
- Tumeurs squelettiques
- Tumeurs médullaires
- Tumeurs nerveuses
3/ Etude anatomo clinique: :
3-1/ Tumeurs squelettique:
a) Tumeurs ostéogéniques:
o Tumeurs ostéoformatrices :
Torus palatin : néoformation osseuse qui se développe sur la ligne médiane du palais.
Torus mandibulaire : se développe en regard des prémolaires.
Ostéome:
- néoformation osseuse de siège endostale ou périoste
- Produit un os trabéculaire asymptomatique.
- la radiographie : opacité homogène s'estampant sur les bords.
- on distingue plusieurs formes cliniques exostose, ostéome pédicule, ostéome bénin.
- forme particulière : syndrome de GARDNER ; qui associe une colopathie lésions osseuses
multiples (exostose, ostensoir du massif cranio-faciaie..) ainsi que des lésions dentaires multiples.
o Tumeurs cartilagineuses:
Chondrome:
- rare
- s'exprime par une tuméfaction progressive dure et indolore ou par une alvéolyse, chute des dents.
- radio : géode radio claire ponctuée d'opacités.
- Evolution lente, transformation sarcomateuse possible
Exostose ostéogénique :
- petite excroissance néoformée a structure osseuse non spécifique, touchant électivement les
maxillaires.
Chondroblaste bénin ; fibrome chondromyxoide: sont exceptionnel au niveau des maxillaires.
o tumeurs fibroblastiques :
Fibrome ossifiant :
− touche principalement la femme après 20ans
− la mandibule est plus fréquemment atteinte
− l'aspect clinique est celui d'une tuméfaction indolore, soufflant Les tables osseuses, et peut
entraîner des déplacements
Dentaire.
− Radio : image radio claire au début de l'évolution, s'opacifiant avec le temps.
−
−
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histologie : constitue de fibroblastes avec mitoses importante et un fin réseau de collagène.
Evolution : progressive, la tumeur peut atteindre un volume important.
Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
c) Granulome éosinophile :
− s'intègre dans le cadre des histiocytose X
− siège surtout au niveau de la mandibule, chez l'adulte jeune
− évolution imprévisible ; guérison, extension.
3-3/ Tumeurs nerveuses:
a) Schwanomes:
− rare
− tuméfaction osseuse, indolore, isolée.
− Radio : lacune arrondie a contours polycycliques
b) Neurofibrome:
− tumeur intra osseuse, expression de la neurofibromatose de VONRECKINGHAUSEN.
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Introduction:
Prolifération cellulaire développée au sein de la muqueuse buccale à potentiel évolutif uniquement
local
I- Rappel anatomo-histologique:
La muqueuse buccale protège et tapisse les structures sous-jacentes de la cavité buccale. Elle est
largement vascularisée et ne présente pas le même aspect au niveau de toute la cavité buccale.
Au contact de l'os épais, ferme, adhérent au plan osseux. C'est une fibro muqueuse (palais
dur, gencive„ crête alvéolaire).
Plus elle s'éloigne de l'os, plus elle devient mince, souple, fragile (lèvres, joues, voile du
palais, plancher buccal).
Sur le plan histologique, elle comporte :
- Un épithélium pavimenteux stratifié non kératinisé
- Un chorion (vaisseaux, glandes salivaires, organes lymphoïdes)
Ces organes assurent la nutrition de la muqueuse.
III- Etiopathogénie:
Origine embryonnaire: transformation d'une malformation embryonnaire
Origine inflammatoire: dans certains conditions et face à une agression continue, on assiste à une
prolifération cellulaire qui prend parfois un caractère excessif (hyperplasie gingivale)
Origine inconnue: idiopathique.
IV- Classification histo-pathologique:
1- Les tumeurs épithéliales:
o Le papillome:
Il se présente comme une néoformation bien circonscrite pédiculée ou sessile de consistance molle
plus on moins kératinisée, de couleur blanche nacrée, indolore, n'entraîne aucune gêne
fonctionnelle.
Il est formé de végétation donnant l'aspect d'un chou fleur.
Il touche l'adulte jeune.
Le siège de prédilection: palais, langue, lèvres, joues
Le traitement : abstention thérapeutique oui exérèse en cas d'excroissance importante.
o Kérato acantome:
L'aspect est celui d'un bourgeon bien circonscrit, indolore de 1 a 2 cm de diamètre, le centre de la
tumeur est occupé par une masse de kératine.
Elle peut s'éliminer pour laisser apparaux une ulcération.
2- Les tumeurs conjonctives:
o Fibrome :
Tumeur freinatrice de pathologie incertaine sous muqueuse bien circonscrite limitée, de consistance
ferme, de taille variable et sessile.
Il augmente de volume progressivement et peut atteindre une taille importante
Localisation : joue, lèvre, gencive, palais.
o Lipome:
C'est une tumeur du tissu adipeux, bien limitée, sessile et de coloration jaunâtre
o Botryomycome :
C'est une hyperplasie inflammatoire assez fréquente secondaire à un traumatisme
Elle se manifeste par une excroissance rouge vif, unique, lisse ou framboise, de consistance molle,
saigne au moindre contact.
Traitement: chirurgical (exérèse). 68
Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
o La dipneusie:
C'est une hémi de la muqueuse buccale, naît d'une phase de succion ou aspiration de la muqueuse, à
travers un diastème ou béance.
Il s'agit d'une excroissance arrondie, sessile, lisse, de couleur rose pâle, siégeant au niveau de la
joue et des lèvres.
Traitement: chirurgical
o Les tumeurs vasculaires :
Les angiomes sont les hémangiomes capillaires : proliférations non encapsulées de petits vaisseaux
capillaires.
Les hémangiomes caverneux de volume plus important peuvent Siéger dans n'importe quelle région
de la cavité buccale.
Les lymphangiomes sont faits de vaisseaux lymphatiques, le siège linguale est le plus fréquent,
tumeur profonde recouverte par une muqueuse bleutée.
Traitement: exérèse chirurgicale, embolisation, Laser CO2
o L'ostéome :
L'ostéome vrai survient plus volontiers chez l'homme jeune au niveau du massif facial.
Le trou palatin et mandibulaire sont des ostéomes compacts situés sur la ligne médiane de la voute
palatine et en regard des prémolaires au niveau de la mandibule.
o Epulis :
Elle réalise une hyperplasie molle, bien limitée, souvent pédiculée pouvant être volumineuse,
saignant au contact. Il existe deux types :
a) Congénitales
Maladie héréditaire autosomique dominante non liée au sexe débute généralement niveau de la
gencive palatine avec parfois une lyse alvéolaire.
Traitement: exérèse chirurgicale.
b) Acquises :
Hypertrophie médicamenteuse induite par les hydantoides.
Hyperplasie hématologique.
o La tumeur d'ABRIKOSSOF:
Elle est fréquente au niveau de la langue
Elle réalise un nodule ferme de petite taille bien limité
Le traitement: l'exérèse chirurgicale
3- Les autres tumeurs:
o Léiomyome:
Tumeur bénigne rare qui se développe à partir des muscles lisses de la cavité buccale.
Il naît des cellules musculaires des parois vasculaires.
o Les tumeurs nerveuses:
Schwanome: Les noyaux des cellules nerveuses ont une disposition en "palissade", ce sont des
lésions isolées très rares de siège lingual.
Les formes multiples participent à la neurofibromatose de RECKLINGHAUSEN avec des tâches
café –au- lait de la peau et anomalies du squelette dans 40% des cas
o Maladie de FORDYCE :
Développement ectopique des glandes sébacées aux dépons des lèvres et joues.
o Les tumeurs salivaires :
Le kyste mucoïde:
C'est une tuméfaction molle, arrondie, bleutée, rémittente, indolore, siégeant sur la face postérieure
de la lèvre inférieure.
Pseudo tumeur sans revêtement épithélial.
∗ Les autres tumeurs:
L'adénome pléomorphe: tuméfaction indolore, forme arrondie, lisse, parfois bosselée d'évolution
Lente, souvent découverte fortuite, touche le sujet jeune.
Traitement : chirurgical (exérèse). 69
Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Introduction :
Les grenouillettes et les kystes dermoides sont les plus fréquentes des tumeurs bénignes qui se
développent dans le plancher buccal. Elles sont caractérisées avant tout par leur situation
anatomique. Pour bien limiter le sujet, il est nécessaire de faire un rappel anatomique.
Rappel Anatomique:
Définition du plancher buccal:
1) C'est une formation anatomique qui ferme en bas la cavité buccale, limitée en avant par l'arc
mandibulaire, en arrière par le corps de l'os hyoïde .il a la forme d'une pyramide quadrangulaire a
sommet antérieur, a base postérieur.
2) Le muscle mylo-hyoidien, tendu entre la face postérieur de l'arc mandibulaire et le corps de l'os
hyoïde, sépare le plancher en deux étages.
− Le plancher buccal sus – mylo –hyoïdien
− Le plancher buccal sous – mylo – hyoïdien
Ces deux étages communiquent au niveau des bords postérieurs des muscles mylo-hyoidiens
• Le plancher buccal sous mylo-hyoidien appelé encore région glottique comprend la région
linguale médiane et deux régions latérales les régions sublinguales.
• Le plancher buccal sous mylo-hyoidien appelé encore région sous hyoïdienne ou trigone sous
mandibulaire est forme :
− D'une région médiane : région sous mentale ou sous hyoïdienne médiane.
− De deux régions latérales : ce sont les régions sous maxillaires ou sous hyoïdiennes latérales.
• Rappelons aussi que l'age du consultant est déjà un élément d'orientation diagnostique
A) Dès la naissance :
1) Lymphangiome kystique du nouveau né:
Sa location au plancher n'est qu'une extension de la transformation kystique des sacs lymphatique
annescés au système nerveux jugulaire. II s'étend volontiers de la mandibule à la clavicule plutôt
latéro cervical, débordant parfois du coté opposé. La peau est aminore, laisse apercevoir la teinte
légèrement bleutée des kystes sous –jacents.
La surface lobuleuse du lymphangiome donne l'impression de ballons juxtaposés dont la
consistance n'est pas uniforme. Certaines zones sont plus fermes. Une telle tumeur, volumineuse,
kystique, de consistance inégale existant dès la naissance, ne prête guère aux erreurs de diagnostic.
2) Hémangiome sublingual :
Sa coloration bleutée, le sang pur ramené par la ponction imposeront un bilan arteriographique
destiné a préciser son siège exact son extension, ses connexions, en vue son traitement.
3) Grenouillette congénitale du nourrisson:
Elle résulte d'une retentions salivaire dans le canal de WHARTON, dilate et dont l'ostiak n'est pas
perforé.
C'est une tuméfaction allongée dans le sens antéropostérieur siégeant dans le sillon gingivo
lingual remplie d'un liquide sous tension, recouverte d'une muqueuse transparente laissant
apparaître le lacie vasculaire . D'origine congénitale, cette tuméfaction se compose d'une partie
antérieure affilée, mobile dont l'aspect appendicillaire est caractéristique, et d'une partie postérieure
qui comble le sillon gingivo lingual dont l'aspect bleuté rappelle celui d'un kyste mucoide. L'origine
salivaire est confirmée par la présence d'amylase dans le liquide de ponction (on n'en trouve pas
dans les kystes mucoides)
La section frontale de l'appendice constituant la partie antérieure de la tuméfaction amène ma
guérison en permettant l'écoulement salivaire qui s'effectuera désormais a quelque Mm en arrière de
l'emplacement habitue! de l'ostium.
4) Kyste mucoide du plancher:
Leur symptomatologie.
5) Kyste dermoide du plancher:
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
C) Diagnostic:
Il se discute a peine avec le kyste dermoide lorsque le kyste est suppuré il peut prêter confusion
avec la lithiase de la glande sous maxillaire et du canal de WHARTON.
D) Pathogénie:
Il existe certainement plusieurs origines à ces kystes mucoides
o Ceux dont la localisation est médiane, sont de volume restreint. Il semble bien provenir de la
dégénérescence d'une glande salivaire accessoire. La notion de terrain, le rôle d'un traumatisme
éventuel, sont importants. Il n'est pas exceptionnel dans ces cas d'assister à une fausse récidive a
partir d'une glande voisine, située sur le tracé de l'incision faite quelque mois auparavant.
En ce qui concerne les Grenouillette latéralisées, de volume plus important les hypothèses
pathogéniques sont divisées.
− La théorie embryonnaire processus prolifératif a partir d'une inclusion de abris épithéliaux
branchiaux pour la plupart.
− La théorie ((acquise)) retient a son origine la transformation pathologique d'un élément
glandulaire de la région, par retentions secondaire a une destruction de canalicules excréteurs.
E) Traitement:
Il dépend :
− De la localisation de la Grenouillette
− De son volume
− De l'importance des lésions de la glande sublinguale correspondante
− Malgré la fragilité de la paroi du kyste mucoide, l'exérèse est aisée si elle est d'un petit volume et
se développe dans une région accessible. La guérison est alors radicale.
− Pour les Grenouillette plus étendues, latéralisée, nous préférons la marsupialisation. Celle ci sera
précédée par la suture des limites de la tuméfaction à la muqueuse avoisinante du plancher en 5 ou 6
point. L'excision de l'opercule est alors aisée, mettant en évidence le fond de kyste, à la chute des
fils, de fond du kyste s'est déjà épithélialisé.
− Lorsque la Grenouillette est d'un volume important, elle est souvent accolée à la glande
sublinguale. Il convient d'exposer en premier le pôle antérieur de la Grenouillette. La direction est
facile à ce niveau. Par contre, l'adhérence au canal de WHARTON, aux muscles génioglosse, génio
hyoïdien, est la règle, et la rupture de la poche kystique est inévitable.
Au contact de la partie physique, la glande sublinguale est altérée nécessitant son excision. C'est
bien souvent le seul accès par voie buccal a un diverticule sus hyoïdien, a l'origine de récidive, s'il
était resté en place. Cette intervention, à la limite de l'énucléation, respecte la paroi kystique en
certains points et doit être également suivie dune marsupialisation avec suture de la paroi kystique
avec la muqueuse avoisinante, qui finira par epithélialiser le fond du kyste.
− Lorsque la Grenouillette est sus hyoïdienne, le recours à un abord cutané sous maxillaire
s'impose, la poche kystique est disséquée avec soin. Surtout au contact du muscle mylo hyoïdien,
siège d'un diverticule éventuel arrivant au contact de la glande sublinguale sus jacente. Il convient
alors d'enlever la paroi au contact du kyste.
II- Les kystes dermoides:
Ils sont moins fréquents que les kystes mucoides
A) Etude clinique:
Les signes révélateurs diffèrent selon le siège :
1) Les kystes médians : ils sont sus-mylo hyoïdiens, sous mylo hyoïdiens ou mixtes. C'est la
tuméfaction locale qui décide le malade a consulté, plus souvent que les troubles fonctionnels.
• Les kystes médians d'évolution buccale:
Sont les plus typique .Ils apparaissent lorsque le patient soulève la langue, s'étalent sous son frein en
une masse strictement médiane, arrondie et de coloration jaunâtre. Cette masse non douloureuse en
dehors des poussées inflammatoires, mobile sur les plans voisins, est arrondie à grand axe antéro
postérieur, ses limites latérales s'inscrivent à l'intérieur des génioglosses.
En arrière le pôle postérieur s'enfonce vers la base de la langue. En avant cette masse vient au
contact du maxillaire inférieur, auquel elle peut adhérer dans la région des apophyses géni. On
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
recherchera toujours sa propagation a l'espace sous mylo hyoïdien par le palper bimanuel dans ce
cas l'adhérence a l'oshoide est la règle. La consistance de la masse est aussi caractéristique : molle
pâteuse, elle garde parfois l'empreinte du doigt qui palpe.
• Les kystes sus hyoïdien médian d'évolution cutané:
C'est la déformation sous mentale qui fait consulter les malades. C'est une tumeur médiane, en
jabot, recouverte de téguments normaux, mobiles sur les plans profonds, indolent en dehors des
poussées inflammatoires en retrouve les mêmes caractères de limitation mettent du contour, de
consistance pâteuse
2) Les kystes latéraux:
Ils sont beaucoup plus rares et pour certains ce seraient des kystes médians secondairement
latéralisés. Ils ont en traduction exo buccal et doivent être différencies de la glande sous maxillaire
qui siège en arrière et au dessus d'eux. Le palper bimanuel permet de percevoir la tumeur par voie
buccale au dessus et en dedans du profondément antérieur de la glande.
Toutes ces variétés de kyste dermoides ont en commun d'être des tumeurs cliniquement salivaires.
Elles n'entreront jamais d'atteinte de l'état generis et laissent indemne, les chaînes ganglionnaires
lymphatiques. Parmi les examens complémentaires possibles :
− La transillumination montre l'opacité de la tumeur.
− La ponction, parfois blanche, ramène ailleurs un magma épais et jaunâtre
B) Evolution:
L'évolution de ces tumeurs est lente, parfois lors quelles sont très volumineuses, elles peuvent
entraîner un accident respiratoire aigue
Les accidents peuvent être infectieux
La paroi des kystes est importante, peut atteindre 1 mm et ce ci explique la conduite opératoire.
Que l'exérèse en lieu par voie intra buccale ou par voie cutanée, elle doit être complète sans rupture
de la paroi kystique. Dans le cas contraire, la récidive est de règle.
C) Anatomo-pathologie:
L'examen anatomo pathologique a permis à IRWING-MEYER de classer les kystes dermoides:
_ Kystes épidermoides ou la paroi kystique est réduite à un épithélium malpighien kératinisé, et a
une capsule conjonctive sans annexe cutanée.
− Kystes dermoide, ou les annexes de la peau sont présentes dans la paroi
− Kystes tératoide, enfin au sein duquel on retrouve des éléments dérivés du mésoderme et un
épithélium du type respiratoire ou digestif.
III- Les kystes du tractus thyréoglosse en situation haute:
1) Origine:
Les kystes sont liés à la persistance du canal thyréoglosse qui relie la pyramide de la louette à la
base de la langue (foramen coecum) après la descente de l'ébauche thyroïdienne. Ce tractus persiste
le plus souvent sous forme d'un cordon fibreux plein. Pour qu'il y ait traduction clinique il faut qu'il
persiste des fragments d'épithélium qui vont progressivement se développer et entraîner la
formation d'un kyste. La plupart des kystes ainsi formés siègent au dessous du plancher de la
bouche : 20% d'entre eux cependant siègent eu dessus de l'os hyoïde.
2) Clinique:
Ces kystes sont toujours médians mais plus postérieurs que les kystes dermoides, juxta, ou
infralingaux, plus profondément inclus, ils adhèrent a l'os hyoïde et peuvent se profonder a
l'intérieur de celui ci. Ces kystes peuvent se rompre a l'extérieur (formation de sinus ou fistules) et
ou s'infecter.
3) Diagnostic:
On distinguera ces kystes des thyroïdes linguales aberrantes qui peuvent être le seul tissu thyroïdien
fonctionnel, en l'absence de corps thyrse en place.
4) Traitement:
Afin de s'assurer d'une exérèse complète de tractus, l'intervention peut être précédée pour une
injection du kyste ou bleu de moethylène. Les récidives sont prévenue en enlevant avec le kyste la
partie médiane de l'os hyoïde terminaison du canal thyréoglosse.
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Introduction:
Les kystes sont des formations pathologiques creuses fréquentes d'étiologie variées situées dans l'os
ou dans les tissus mous.
Leur description clinique se ressemble sur de nombreux points certains de leurs caractères sont
cependant particuliers, ainsi 04 critères principaux doivent toujours être pris en compte :
L'appréciation du stade d'évolution de la tuméfaction.
L'appréciation des signes dentaires associés.
L'association des signes cliniques accessoires.
L'appréciation des signes radiologiques.
I- Définition des kystes des maxillaires:
Ce sont des affections fréquentes, d'évolution lente ,formées aux dépens d'une cavité contenant des
substances liquides semis liquides ou gazeuses, limitée par une paroi formée d'une poche de tissu
conjonctif dont la paroi interne est revêtue d'un épithélium
Elles apparaissent préférentiellement à l'âge adulte avec une prédominance pour le sexe masculin.
Le maxillaire est plus souvent atteint que la mandibule Avec une prédilection pour la région
antérieure au max et les régions latérales a la mandibule
Les kystes radiculo dentaires sont les plus fréquents suivis des kystes folliculaires, toute les autres
formes sont plus rares.
II- Classification des kystes des maxillaires :
Plusieurs classifications ont été proposées, s'appuyant principalement sur des critères cliniques,
étiologiques et histologiques.
Nous adopterons ici la classification faite par (PAYEN et BROCHERIOU)
III- Etude anatomo clinique des kystes des maxillaires:
A/ Kystes d'origine dentaire:
1) Kystes d'orgine inflammatoire;
- kyste radiculo dentaire
- Kyste péri apical ou apico dentaire
- Kyste latéro radiculaire
- Kyste résiduel
- Kyste radiculo dentaire sur section temporaire
- Kyste gubernaculaire (dents matures)
- Kyste marginal sur dent vivante
2) Kyste en rapport avec la dentition:
- Kyste primordial.
- Kyste épidermoide (Kérato kyste).
- Kyste dentigène (Folliculaire).
- Kyste de la gencive.
- Kyste odontogène
- Kyste parodontal latéral.
- Kyste odontogène glaudulaire.
Phase de latence:
Les signes qui amènent le patient à consulter sont ceux d'un périodontite apicale sur dent mortifiée
sans aucune déformation de l'os (douleurs lancinantes, pulsatiles irradiantes exacerbées par le
chaud, calmées par le froid). La découverte peut aussi être fortuite
La radio révèle une image géodique radio claire bien bordée appendue a l'apex d'une racine (ou de
plusieurs racines) le diagnostic avec le granulome est difficile a ce stade.
76
Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
place dans le fond de l'alvéole ou dans l'os lui même 02 éventualités peuvent alors se présenter :
− Ou bien l'élimination de ces tissus se fait par processus physiologique.
− Ou bien ce tissu inflammatoire demeure in situ va proliférer pour aboutir a la formation d'un
kyste résiduel qui évoluera selon les phases classiques de latence déformation extériorisation
complication.
− Ces kystes répondent aux mêmes critères que les kystes principaux.
• Kystes sur dents temporaires :
− II sont rares et se voient souvent au un des maxillaires inférieures leur complication c'est le
refoulement des germes des PM.
Kystes gerbernaculaire (dent maturées)
− Très rare siégeant loin des apex d'une dent temporaire infectée et en déjà de la couronne de la
dent permanente refoulée par le kyste.
Kyste marginal sur dents vivantes:
− Découverte fortuite chez le sujet jeune sur la face distale de la dent de sagesse mandibulaire la
présence d'un tel kyste entretient une infection par pericoronarite et condamne la dent souvent a
l'exo.
RX : zone claire demie circulaire accolée à la partie distale de la dent de sagesse.
Kystes en rapport avec la dentition :
− Ils dérivent de l'organe dentaire qu'il soit en formation ou déjà constitue.
Kyste épidermoide (kirato-kyste) :
Définition : c'est une dysembryoplasie épidermique des maxillaires caractérisés par sa paroi qui est
toujours épithéliale malpighienne
Histogénèse :
Certains auteurs les font dériver des débris épithéliaux inclus au moment de la formation des
maxillaires.
− D'autres les font provenir du système dento formateur pour (CERNEA, KUFFER et COLL).Ils
dériveraient des restes épithéliaux de la lame dentaire qui unit la gencive a l'organe en cloche.
Ana-path:
− Ce kyste est recouvert par un épithélium pluristratifié kératinisé on peut par fois observer des
ébauches de glandes sébacées.
− Cet épithélium repose sur un conjonctif deux fibreux pauvre en vaisseaux renfermant souvent
des modules épithéliaux malpighiens.
Clinique :
− Rare ce kyste est généralement décelé entre 30-40 ans son évolution est
Silencieuse et lente et amincit considérablement la cortical. Peut se révéler par des signes dentaire
indirects (persistance anomale des dents de lait inclusions dentaire malpositions) et des signes
directs : tuméfaction – sur infection.
Par fois la fistule fait écouler un liquide crémeux blanchâtre avec parfois des paillettes brillantes.
− Ils siègent généralement au niveau de la région angulaire branche horizontale et branche
montante peut être uni ou bilatéral.
− La récidive est rare.
Radio :
Révèle une image radio claire mono ou poly géodique a contour souvent polycyclique limitée par
une image de condensation osseuse rarement développer au voisinage d'une dent incluse.
Peut provoquer la rhyzalyse des dents situées à son contact qui restent vivantes.
− Son aspect radio clinique est assez proche de l'améloblastome ce qui explique la difficulté du
diagnostic.
−
N.B : la présence de kystes dermoides multiples des maxillaires doit faire rechercher des anomalie
cutanées, des malformations osseuse (prognathisme mandibulaire, crâne volumineux) des
manifestations oculaires endocriniennes et génitales => (syndrome de GORLIN) (nauvomatose
basodaire).
Diagnostic differentiel::
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
− Améloblastome.
− K. R. D.
− Kyste résiduel.
− Kyste folliculaire.
Kyste prémordial :
Etiopathogénie: Il est rare résulte d'une dégénérescence kystique du réticulum étoilé d'un germe
dentaire avant la formation de la dentine et de l'email
Clinique: Apparaît sur la gencive sous l'aspect d'une sphérule bleutée l'emplacement dune dent
absente (3eme M) ou sur le germe d'une dent surnuméraire Ou encore a la place d'une dent
temporaire
II se manifeste a l'age adulte par des déplacements dentaires.
Radio : met en évidence une image claire bien limitée mono ou poly géodique.
Histologie: Epithélium malpighien stratifie présence de dent lymphocytes et plasmocytes.
Kyste dentigène (Folliculaire) :
− Le kyste folliculaire est forme au sein de l'organe de l'email d'une dent encore incluse s'insérant
sur son collet.
Dans certains cas le kyste se développe sur une dent incluse du fait de ('insertion vicieuse du
gubernaculum sur le follicule dentaire.
Etiologie : La formation du kyste se discute sur la base des facteurs pathogéniques théorique :
− Les troubles du développement du germe dentaire (ectopie rétention)
− Les factures génétiques (syndromes : dysostose cleido cranieure de HUNTER CHERUBISME).
− Les lésions inflammatoires du germe a la suite d'une théorie qui soulève l'hypothèse d'un
processus inflammatoire sur dent temp.
Clinique : La plus grande fréquence d'apparition se situe entre la 2eme et 4eme décennie de la vie.
- Une prévalence pour le sexe masculin.
- Il représente la même symptomatologie clinique que le KRD
- Se révèle tardivement après persistance d'une dent temporaire absence d'un dent sur l'arcade
s'accompagne fréquemment de mut de rotation et de version des dents voisines.
- La dent causale est parfois refoulée de son site normal jusqu'au rebord basilaire ou dans le rainus
de la mandibule.
- Passe par les phases décrites pour le KRD
1. Phase de latence : La radio montre un espace clair autour de la couronne d'un dent incluse.
2. Phase de déformation: la radio montre une zone transparente bien limitée a la couronne d'une
dent incluse.
- Si le kyste continue son évolution il s'infecte et aboutit a la fistulisation.
Ces kystes peuvent prendre une extension telle que la majeure partie des max est atteinte
Radio: petite zone radio claire ovalaire ou ronde bien circonscrite située au niveau de I'espace
desmodontal dans la partie latérale de la racine d'une dent vitale
Histologie : Epithélium pavimenteux stratifier ou cylindrique non kératinisé.
Kyste odontogène calcifié:
Clinique: Se définit comme une lésion non néoplasique à cause de leur potentiel de générer de la
denture dysplasique
- S'observent au cours de la 2eme décennie touche les 02 sexes.
- 2/3 des cas sont intra osseux 1/3 est extra osseux.
- Situe dans la partie dent des maxillaires surtout dents d sagesse inférieures.
- Peut être confondu avec 1 ambtome.
Radio: Image radio claire bien délimitée avec fine ponctuation ou en amas volumineux
occasionnellement on peut observer une image multi lacunaire en relation avec une dent incluse.
Des résorptions radiculaires ont été également décrites.
Clinique :
Kyste odontogène glandulaire (Sialo odontogène): 79
Histologie : La lumière kystique est tapissée d'un épithélium pluri calcifié kératinisé calcifie.
Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
Kyste nasolabial :
Clinique :
- c'est un trouble du développement du canal lacrymal présent chez la femme et les hommes entre
40- 50 ans
- Se traduit par une tuméfaction circonscrite située sous le seuil narinaire et au niveau du vestibule
buccal antéro supérieur conduit a une déformation du plancher des fosses nasales et un effacement
du sillon naso-génien.
- De consistance molle élastique indolore mobile sur les plans profonds.
Radio : pas de signe radiologiques (kyste extra osseux) seule l'opacification par injection du produit
de contraste visualise le kyste.
Diagnostic différentiel:
− Abcès sous périoste.
− Furoncle du seuil narinaire.
Evolution : lente.
Kyste médio alvéolaire :
− Situe entre les 2 R des I cent > de petite dimension (image d'un petit pois).
− Les dents sont extra kystique.
Kyste médio palatin::
Clinique :
− Exceptionnel se développe à partir d'inclusion épithéliale séquestrée sur la ligne médiane entre
les apophyses palatines des maxillaires en arrière de la zone du kyste naso palatin.
− Peut atteindre un grand volume et provoque une voussure palatine en regard des malaires.
Radio : objective une géode bien circonscrite.
Histologie : circonscrit par un épithélium malpighien
Présence d'un tissu conjonctif plus ou moins riche en cellules inflammatoires.
Kyste médio mandibulaire:
Clinique : situé sur la ligne médiane de la mandibule il est asymptomatique.
Radio : clarté bien limitée
Atisto : revêtement malpighien. Diagnostic différentiel : tumeurs centrales de la mandibule.
Kyste de la papille palatine:
Clinique: c'est une variante de kyste naso-palatin siège en dehors de l'os se traduit par une
tuméfaction arrondie superficielle molle fluctuante au niveau de la papille rétro dentaire
Radio : Aucune traduction radiologique
2) Kystes essentiels : (Sans revêtement épithélial)
Kyste osseux solitaire:
− Appelé kyste essentiel traumatique et hémorragique
Définition: Ce sont des cavités osseuses dont la lumière n'est limitée que par une mince coque
conjonctive dont le contenu est gazeux ou liquide fluide ou plus dense .
Etiopathogénie: encore mal élucidée
- Pourrait être liée à un trauma ancien connu ou oublie ayant provoquée un hématome intro osseux
incapable de se drainer ou de se résorber.
Clinique:
− Surtout le sexe masculin a rage de20 ans découverte fortuite au niveau de la région PM-M < et
PM>.
− Douleur .tuméfaction et hyper esthésie dentaire
− Les déplacements dentaires sont rares
− Les dents restent vivantes.
Radio: image ostéolytique lacunaire, unique, d'aspect flou de forme plus ou moins régulière
contenant un liquide rougeâtre hématique.
Histologie : présence d'un tissu conjonctif seulement.
Diagnostic différentiel:
− Kyste anévrysmal.
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Cours de pathologie bucco-dentaire (3ème année)
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