M08 Module Reparation Moteur Essence
M08 Module Reparation Moteur Essence
M08 Module Reparation Moteur Essence
RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
Niveau Technicien
DRIF
CDC MAI 2017
Moteur ESSENCE
La combustion :
récupérer de l’énergie.
Le comburant:
Dans un moteur, le comburant utilisé est l’air ambiant. L’air est composé des gaz suivants :
⮚ l’azote pour 79 %,
⮚ l’oxygène pour 20 %,
⮚ le pourcentage restant est constitué de gaz rares.
Le carburant:
Le délai d'auto inflammation (dai) est le temps qui sépare le moment où la température d'auto
inflammation est atteinte et le début de la combustion.
L'indice d'octane:
Le phénomène de détonation:
Si on déclenche la combustion d’un mélange air + essence dans un système avec une pression
trop élevée, il y aura une inflammation simultanée de toute la masse de mélange.
On appelle ce phénomène la détonation.
Le mélange air-essence
Qualité du mélange :
Un mélange carburé est constitué d’un carburant (essence) et d’un comburant (air)
dont les qualités et les proportions doivent permettre une combustion la plus rapide et
la plus complète possible.
⮚ gazeux,
⮚ homogène,
⮚ dosé.
Mélange gazeux :
L’essence à l’état liquide brûle difficilement alors que les vapeurs d’essence brûlent
aisément. Il va donc falloir faire passer l’essence de l’état liquide à l’état gazeux en
la pulvérisant.
Mélange homogène :
Mélange dosé :
On distingue 2 dosages:
Masse carburant
Dosage du mélange (réel) =
Masse d´air
La richesse est le rapport entre le dosage réel et le dosage idéal. Un mélange pauvre
Dosage stœchiométrique
Le Lambda est le rapport entre le dosage idéal et le dosage réel. Un mélange pauvre
Pour une combustion complète, le mélange air - carburant doit être entre autre correctement
dosé ; dans ces conditions, les liaisons des hydrocarbures avec l'oxygène de l'air produisent du
gaz carbonique ou dioxyde de carbone (CO 2), de la vapeur d'eau (H2O), et de l'azote (N2).
Donc:
carbonique
● hydrogène =H=1g
● oxygène = O = 16 g
⇒ Masse d'essence : mess = (7 x 12) + 16 =
● azote = N = 14 g 100 g
● carbone = C = 12
Carbone hydrogène
oxygène azote
Donc, 1g d'essence à besoin de 15,1g d'air pour que le mélange brûle complètement.
On appelle ce dosage théorique : dosage stœchiométrique.
4
1
D = 15,1
Proportions du mélange rapport air-essence :
Le circuit comprend :
1 Filtre 8 Floteur
4 Membrane 11 Buse
5 Levier 12 Giclage
Nom :
CARBURATEUR
Institut Spécialisé de Technologie Appliquée Koulouch Date :
Circuit principal :
L'essence passe des cuves aux puits à travers le gicleur principal qui en contrôlent le débit.
Dans les puits on a un premier mélange, réalisé dans les tubes d'émulseurs, avec l'air contrôlé
par le gicleur d'air (ajutage d’automaticité).
Le circuit principal assure un dosage économique de l'ordre 1/18 aux moyens régimes.
Circuit de ralenti:
Le circuit de ralenti débouche sous le papillon, le dosage est réalisé par un gicleur de
ralenti pour l'essence et par l'entrebâillement du papillon pour l'air.
Une pompe de reprise compense, par injection d’une certaine quantité d'essence,
l’appauvrissement du mélange lors dune brusque ouverture du papillon des gaz.
La pompe peut être à piston ou à membrane.
Circuit d'enrichissement de puissance:
Ce système qui entre en action pour les grandes ouvertures de papillon permet d'avoir un dosage riche de
1/12 et donc un gain en puissance.
Dans des conditions bien déterminées de charge et régime (effet du ressort > effet de la dépression) le
gicleur d'enrichissement ajoute son débit à celui du circuit principal.
L'ouverture de ce gicleur est commandée par un clapet à membrane actionné par la dépression régnant
dans la tubulure d'admission.
2 Bille
3 Ajutage d’automaticité
4 Flotteur
6 Clapet d’enrichissement
7 Gicleur principal
9 Volet de départ
10 Tube de garde
Circuit d’Econostat
L’Econostat simple est essentiellement constitué par un tube injecteur qui s'alimente en
essence directement dans la cuve à niveau constant du carburateur et débouche dans l'entrée
d'air principale du carburateur.
1 Côté aspiration
Nu ki
4 Clapet de non-retour
5 Côté refoulement
6 Raccordement électrique
8 Soupape de sureté
9 Conduite de dégazage
Pompes volumétriques à rouleaux Pompes centrifuges à canal périphérique
cylindriques (a) et à rotor (b). (a) et à canal latéral (b).
Les systèmes modernes d´injection utilisent exclusivement des pompes à carburant entrainées
électriquement qui à tension nominale délivrent entre 60 et 200 l/h.
Une soupape de sécurité (8) s’ouvre lorsque la pression à l’intérieur de la pompe devient trop
forte. A la sortie, un clapet anti-retour (4) maintient la pression d’essence dans le circuit afin
d’éviter un désamorçage à l’arrêt du moteur.
Emplacement:
La pompe était fixée généralement sous le châssis du véhicule. Elle est maintenant de type
immergée dans le réservoir et très souvent fixée sur le même support que la jauge.
de pompage.
Différents montages :
⮚Dès que le calculateur est alimenté, le bobinage du relais est excité pour une
durée de 1 une à 2 secondes afin d’alimenter la pompe à essence pour remettre
le circuit sous pression.
⮚ La quantité d’air aspirée par le moteur est quantifiée par le calculateur au moyen
Types d’injections :
A. Injection continu :
Les injecteurs sont ouverts sous l’effet de la pression du carburant et restent ouverts
Injection simultanée :
carburant pour chaque cylindre varie fortement d´un cylindre à l´autre. Pour obtenir
tout de même une composition équilibrée du mélange ainsi qu´une bonne combustion, on
Les injecteurs des cylindres 1 et 3 ainsi que 2 et 4 s’ouvrent en alternance une fois
par cycle. L’injection à lieu en amont des soupapes d’admission. La quantité dosée est
injectée en une seule fois. Les durées de vaporisation du carburant sont différentes.
Injection séquentielle :
Les injecteurs injectent l’un après l’autre dans l’ordre d’allumage. Ils injectent en une
fois la quantité dosée avant le début du temps admission (sélection par cylindre).
La formation du mélange air carburant est améliorée et le refroidissement interne est
amélioré.
Dans l´injection centralisée, un seul injecteur est utilisé pour alimenter les différents cylindres
du moteur (SPI = Single Point Injection).
Cet injecteur de type électromagnétique est situé en position centrale dans le boitier
papillon et commandé par le calculateur. Il s´ouvre 2 fois par tour de vilebrequin d´un
moteur à 4 cylindres. L´injection a lieu en amont du papillon.
Unité d´injection :
Date :
Injecteur :
Actuateur de ralenti :
ENTREES SORTIES
Diagnostic Diagnostic
L-Jetronic
6 Injecteur 16 Relais
Principe de fonctionnement :
L-Jetronic :
Le régulateur de pression:
Le régulateur de pression
d'essence est "une vanne" qui règle
la pression d'essence dans la
rampe d'injection de 2.4 bars à
3 bars et qui corrige cette
pression en fonction de la
dépression de la tubulure
d'admission.
L´injecteur :
1 Aiguille
2 Corps d´injecteur
3 Noyau magnétique
4 Bobine électromagnétique
5 Ressort de rappel
6 Connexions électriques
7 Filtre
Oscillogramme :
Ouvert O V
Fermé 12 V
Commande de l´injecteur :
Lorsqu’on coupe cette commande, le ressort repousse l’aiguille sur son siège et le
circuit est fermé.
Calcul :
SYSTEME Nom :
Débitmètre d´air :
Contacteur de papillon:
2- Curseur de contact,
3- Axe de papillon,
Le capteur de température de l’air fournit
une image électrique de la température
de l’air. Cette information permet au
calculateur de connaître la masse volumique
de l’air donc la quantité d’air qui entre
dans le moteur pour déduire ensuite la
quantité d’essence à injecter.
Schéma électrique :
1 : Relais -- 2 : Pompe électrique à carburant -- 3 : Injecteurs -- 4 : Débitmètre d´air -- 5 : Contacteur de papillon--
6 : Commande d´air additionnel -- 7 : Capteur de température du moteur --8 :Ordinateur de bord -- 9 : Masse
--10 : Masse –11 : Centrale de Commande Electronique (CCE) -- 12 : Thermocontact temporisé – 13 : Injecteur
Départ à froid
LH-Jetronic :
En comptabilisant la quantité d´électricité qu´il faut fournir, le calculateur connaît la quantité d´air
admise dans le moteur. Les variations d´intensité du courant électrique d´alimentation du fil sont
transformées, par une résistance de précision, en un signal de tension transmis au calculateur.
L'encrassement du fil chaud pouvant entraîner une variation du signal de sortie.
Il est porté électriquement à une température très élevée pendant une seconde après l'arrêt du
moteur afin d'éliminer les dépôts perturbateurs.
Le principe de fonctionnement est basé sur le même que le débitmètre à fil chaud à
savoir le principe de la « température constante ».
Par contre l’élément porté à température constante est désormais un film chaud placé
perpendiculairement à l’écoulement.
Il est léché par l’air sur ces 2 faces, supprimant les problèmes d’encrassement.
Synoptique du système :
Système d´injection Motronic:
Potentiomètre papillon :
Capteur de pression :
et température d'air),
⮚ l'avance à l'allumage.
La régulation du ralenti :
Le calculateur possède en mémoire une consigne de régime de ralenti (ex 900 tr/min)
Il compare le régime instantané du moteur avec la valeur de consigne, si le ralenti n’est pas
correct, le calculateur pilote l’actuateur placé en dérivation du papillon des gaz (Actuateur de
ralenti ou moteur pas à pas). Il augmente la quantité d’air pour augmenter le régime et
inversement.
Actuateur de ralenti (à deux enroulements):
3. Boisseau
Il a pour but de commander des organes électroniques (Électro-aimant de type Vanne, moteur
pas à pas etc...) en leur imposant un temps d'ouverture dans une période de quelques
millisecondes, (à ne pas confondre avec la fréquence) selon les besoins du moteur.
1 2
(O) Temps
4 6
d’ouverture
(F)Temps de
4 2
fermeture
RCO en % 50 75
Formule :
On définit le Rapport cyclique Temps de commande
d’ouverture RCO par la formule RCO = X 100
suivante : T (période du signal)
Date :
L’appareil de commande du moteur peut agir sur le couple moteur en faisant varier la
position du papillon, même quand le conducteur n’appuie pas sur l’accélérateur.
TRAVAUX PRATIQUES
1- CONTRÔLE DU CIRCUIT D’ALIMENTATION SUR UN SYSTÈME
D’INJECTION
Objectif:
Contrôler et remettre en conformité le circuit d’alimentation en carburant d’un système d’injection.
CONTRÔLER – MESURER
1. Contrôle de la pression d’alimentation
> Débrancher le conduit d’arrivée de carburant au niveau du raccordement moteur (arrivée de la
canalisation sur la rampe d’injecteurs).
> Adapter un Té de dérivation puis un manomètre 0-6 bars.
> Faire démarrer le moteur.
> Relever la pression et la comparer à la valeur donnée dans la documentation technique.
2. Contrôle du débit d’essence
> Débrancher la conduite d’alimentation ou celle de retour au réservoir (selon le cas) et la plonger dans
une éprouvette.
> Faire débiter la pompe pendant un certain nombre de secondes et comparer la quantité débitée avec
celle préconisée par le constructeur.
> Shunter les voies 3 et 5 (gros fils – calculateur débranché) sur le connectique du relais de pompe à
essence, pour mettre en action la pompe à essence.
> Débit mini : 80 à 120 I/h.
> Si le débit est faible, vérifier la tension d’alimentation (perte de débit de 10 % pour une chute de tension
de 1 volt).
À NOTER
De nombreux véhicules actuels ont le circuit de carburant sans retour au réservoir.
Le régulateur de pression est incorporé à l’ensemble pompe/jauge, on ne peut donc plus utilisé la
méthode indiqué pour mesurer le débit. Dans ce cas il faut voir la méthode préconisée par le
constructeur.
Si le véhicule possède un réseau multiplexé, on ne shunte pas le relais (risque de détérioration), on
met juste le contact pour contrôler la pression d’alimentation.
2- CONTRÔLER UN SYSTÈME D’INJECTION ÉLECTRONIQUE
Objectif:
Identifier les éléments et effectuer le diagnostic d’un système d’injection électronique pour déterminer
l’élément en panne.
Préparer
> Vérifier l’état du filtre à air.
> Contrôler la tension de la batterie et le circuit de charge.
> Contrôler l’allumage (bougies, bobines).
> Le multimètre et/ou l’appareil de diagnostic.
> Contrôler le circuit d’alimentation en carburant (fiche précédente).
> Contrôler la qualité des gaz d’échappement avec un analyseur de gaz (voir la fiche suivante).
CONTRÔLER – MESURER
Plusieurs paramètres d’entrée du système d’injection sont à contrôler, les sondes de température d’eau et
d’air, la pression d’air admission, etc., mais également les éléments commandée tel que les injecteurs, le
papillon motorisé, etc. Tous les éléments à contrôler se trouvent dans la revue technique.
Le tableau suivant est nécessaire pour contrôler tous les éléments du système et pour trouver l’élément
causant la défaillance :
Objectif:
Contrôler la pollution produite par un véhicule à l’aide de l’analyseur de gaz.
Maintenir la teneur des gaz nocifs émis à une valeur définie par le constructeur et limitée par la
réglementation en vigueur.
MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
La revue technique du véhicule
Un analyseur de gaz et sa notice
Une clé à bougie et un jeu de cales.
ONTRÔLER – MURER
1. Contrôles préliminaires
> Vérifier l’état du filtre à air, le remplacer si nécessaire.
> Vérifier l’état des bougies, les remplacer si nécessaire.
> Contrôler l’état de la ligne d’échappement qui ne doit pas présenter de fuite.
> Faire tourner le moteur en le maintenant à 2000 tr/min jusqu’à ce qu’il atteigne sa température de
fonctionnement.
2. Branchement de l’analyseur de gaz
> L’analyseur est à température et étalonné.
> Le moteur est à température et aucun consommateur ne fonctionne.
> Brancher la pince haute tension sur le cylindre N°1 (si possible).
> Régler la sonde de température à la longueur de la jauge à huile puis l’introduire à la place de celle-ci.
> Introduire la sonde de gaz dans la sortie d’échappement.
3. Mesurer et interpréter
> Comparer les valeurs obtenues avec les valeurs constructeur.
> Imprimer un ticket avec la date, le nom du véhicule, l’immatriculation et le kilométrage si les valeurs sont
conformes.
> Faire une recherche de panne sur le système d’injection si les valeurs sont non conformes.
Résultat d’une combustion normale :
1. CO2 – Le pourcentage doit être le plus élevé possible (8 à 10% au minimum, mais la valeur normale est
de 15%) : Le pourcentage inferieur à8% prise d’air sur tubulure d’échappement ou CO trop important.
2. CO – Le plus faible possible sans compromettre la stabilisation du ralenti. Si le CO est trop élevé le
mélange est trop riche. Il faut donc contrôler le système d’injection et la sonde lambda.
3. CO corrigé = (CO × 15) / (CO + CO2)
La lecture peut se faire directement sur l’abaque ou sur l’appareil s’il donne directement la valeur. On le
diminue en diminuant le CO ou en augmentant le CO2.
4. HC – Nombre de particules par million (p.p.m.) de carburant non brûlé : si 800
p.p.m., contrôler le système d’allumage.
5. O2 – pourcentage d’oxygène contenu dans les gaz d’échappement.
Bilan de contrôle:
CO Problème d’injection
papillon)
Bougies défectueuses
HC SYSTEME D’ALLUMAGE:
Bougies défectueuses
COMBUSTION INCOMPLÈTE:
Mélange pauvre
défectueuse
DÉFAUTS MÉCANIQUES:
Compression insuffisante
Mélange gras
À NOTER
Sur les moteurs à injection catalysés (actuels) aucun réglage n’est possible. Le moteur diesel fait
l’objet d’une réglementation qui limite l’opacité des gaz d’échappement. Le contrôle s’effectue
grâce à un opacimètre.
4- REMPLACER UN FILTRE À CARBURANT
Objectif:
Éviter tout risque de passage d’impuretés
vers le circuit haute pression
Remplacer un filtre à gasoil.
RÉALISER L’INTERVENTION
Déposer
1. Déposer le support de filtre si nécessaire
2. Dévisser la ou les vis du couvercle du support de filtre.
3. Déposer :
• la cartouche,
• les joints.
4. Extraire le joint de couvercle de sa gorge.
5. Nettoyer soigneusement toutes les pièces.
Remarque : De nombreux moteurs diesel possède un filtre à carburant qui se remplace entièrement (bloc
complet) en débranchant les raccords de carburant ainsi que les différents connecteurs. Dans ce cas voir la
procédure constructeur.
Reposer
1. Placer les nouveaux joints.
2. Placer la nouvelle cartouche en vérifiant que tous les joints sont bien en place.
3. Visser la ou les vis de fixation modérément.
Purger
1. Desserrer la vis de purge à la sortie du filtre ou sur le couvercle.
2. Actionner la pompe manuelle d’amorçage (si le filtre en est muni) jusqu’à ce que le gazole coule sans
bulle d’air. Pour purger correctement le filtre, la purge de l’eau dans le filtre décanteur se fait en même
temps (si le filtre possède ce système).
3. Resserrer la ou les vis de purge, établir le contact.
4. Essuyer le gazole qui a coulé.
Nota : Si le filtre ne comporte pas de dispositif d’amorçage, avant montage, il faut remplir l’élément filtrant
avec du carburant propre et filtré. Actionner ensuite le démarreur jusqu’au démarrage du moteur.
Démarrer
1. Vérifier le niveau de carburant dans le réservoir.
2. Démarrer.
3. Contrôler l’apparition de fuites éventuelles aux filtres et aux raccords.
À NOTER
Si le filtre est auto-amorçant (pas de pompe manuelle), ne pas débrancher les tuyauteries. Démarrer
et accélérer modérément pendant une minute. Dans tous les cas, bien suivre les instructions du
constructeur. Sur les moteurs à injection haute pression à rampe commune ne surtout pas
débrancher les tuyauteries haute pression et suivre la méthode constructeur.
5- REMPLACER ET RÉGLER DES BOUGIES
Objectif:
Contrôler et remplacer si nécessaire les bougies d’allumage.
RÉALISER L’INTERVENTION
Déposer
1. Débrancher les fils de bougie ou déposer la ou les bobines couvrant les bougies.
2. Dévisser les bougies en plaçant éventuellement un petit tube sur le manche pour augmenter la force de
desserrage.
3. Boucher les puits des bougies pour éviter toute intrusion de corps étranger dans le moteur.
Contrôler
1. Il ne doit pas y avoir de fissure de la porcelaine et le filetage ne doit pas être abîmé.
2. La présence de dépôts sur les électrodes donne des indications sur l’état du moteur :
• électrodes mouillées : Bougies noyées, défaut d’allumage,
• présence de suie noire : Mélange trop riche ; filtre à air colmaté, problème d’injection,
• calamine : huile brûlée, le moteur consomme de l’huile (usure des segments…),
• électrodes chargées de dépôts blancs : silice, filtre à air inefficace. L’état normal doit être blanc-gris
sans dépôt.
3. Régler l’écartement de 0,6 mm à 1 mm selon les indications du constructeur à l’aide du jeu de cales.
Remplacer
1. Lorsque les dépôts sont trop importants :
• l’électrode centrale est trop usée,
• la périodicité (kilométrage) est dépassée.
Remplacer les bougies par le modèle préconisé.
2. Vérifier :
• le type exact,
• la similitude des culots (courts ou longs),
• le type de portée (conique ou plat).
Reposer
1. Contrôler l’écartement avant la repose.
2. Enduire le filetage de graisse graphitée. Faire prendre la bougie à la main ou avec un morceau de durite
suffisamment long, terminer à la clé et serrer au couple (voir valeurs constructeurs):
• Bougies à portée conique : 20 N.m (2 daN.m).
• Bougies à joint : 30 N.m (3daN.m).
3. Connecter les fils de bougie ou reposer la ou les bobines.
4. Faire un essai.
À NOTER
Au serrage, ne jamais mettre de rallonge à la poignée de la clé à bougie, car sa longueur est
calculée pour appliquer le couple de serrage correct en plaçant la main normalement sur la
poignée. Ne jamais remonter des bougies sur une culasse chaude.
6- CONTRÔLER UN SYSTÈME D’ALLUMAGE
Objectif:
Identifier les différents éléments composant le système d’allumage.
Contrôler les éléments d’un système d’allumage.