31-08-08le Conte Merveilleux Audrey 2
31-08-08le Conte Merveilleux Audrey 2
31-08-08le Conte Merveilleux Audrey 2
SUT
2008 - 2009
Le conte merveilleux : objectifs et plan
☉
Le conte merveilleux
système des temps, le schéma actantiel.
définir ce qu’est un conte merveilleux.
☉
formuler un titre
pour un
conte
merveilleux.
☉ de
repérer et de
citer les
temps utilisés
dans les
différentes
parties de
conte
merveilleux.
☉
ordonner un
conte dont
les parties
ont été mises
dans le
désordre.
☉
d’inventer une SI,
des T ou une
SF à un conte
incomplet.
☉
d’inventer un
conte
merveilleux.
Mme Beeckmans
☉ de former le passé simple et l’imparfait.
Le plan du parcours :
Le schéma narratif
Les temps du récit : imparfait et passé simple
Les mots introducteurs
Titre :…………………………………………………………
Il était une fois une famille de bûcherons qui habitait dans la forêt. Il y avait le père, la mère et leurs sept enfants,
tous des garçons
Titre :…………………………………………………………
Un jour, sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit : Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m’a dit
qu’elle était malade. Porte-lui une galette et ce petit pot de beurre
Titre :…………………………………………………………
Le loup gonfla ses joues, souffla, souffla de toutes ses forces, et la maison de paille s'envola.
Titre :…………………………………………………………
Alors elle se lava d'abord les mains et le visage, puis elle vint s'incliner devant le fils du roi, qui lui tendit le soulier
d'or. Elle s'assit sur un escabeau, retira son pied du lourd sabot de bois et le mit dans la pantoufle qui lui allait
comme un gant.
Titre :…………………………………………………………
Au bout de cent ans, le Fils du Roi qui régnait alors, et qui était d'une autre famille que la Princesse endormie,
étant allé à la chasse de ce côté-là, demanda ce que c'était que ces Tours qu'il voyait au-dessus d'un grand bois
fort épais (…)
Titre :…………………………………………………………
Il était une fois un riche marchand. Père de trois belles filles et de trois fils, un jour, il se retrouve ruiné. (...) La
cadette, que l'on nomme La Belle Enfant, préférait lire et remercier tous les prétendants qui voulaient l'épouser.
Titre :…………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2. Selon ce que tu connais des contes et du conte que tu as écouté, quel est l’univers des contes ?
Qu’y trouve-t-on comme personnages ? Comme environnement ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Exercice oral :
Par groupe, inventez un conte grâce au jeu « Il était une fois ». Ecoute bien les règles expliquées par ton
professeur.
Mais un jour, Blanchette tomba malade et ne donna plus de lait. La femme décida de vendre la vache au
marché et elle demanda à son fils de s'en charger. Mais, bien sûr, personne ne voulait acheter de vache
qui ne donnait plus de lait !
Jacques allait rentrer à la maison quand un vieillard s'approcha de lui. Il lui proposa d'acheter Blanchette
en échange d'une poignée de haricots: c'étaient des haricots très spéciaux qui, d'après ce qu'il disait,
étaient capables de pousser en une nuit et d'être si hauts qu'ils toucheraient le ciel. Le jeune garçon
n'arrivait pas à y croire: il lui donna la vache et prit les haricots.
Quand il raconta à sa mère la bonne affaire qu'il avait faite, elle fut très, en colère. Elle prit les haricots
et les jeta par la fenêtre et le pauvre Jacques dut aller se coucher sans dîner.
Le garçon fut réveillé par le soleil qui entrait par la fenêtre. Mais ses rayons étaient plus faibles que
d'habitude car ils avaient du mal à passer à travers le feuillage très dense qui se trouvait, maintenant,
devant la maison. Jacques se leva et regarda avec curiosité à l'extérieur. Les haricots avaient bel et
bien germé. En quelques heures, ils étaient devenus des plantes immenses dont le haut atteignait
le ciel. On n'en voyait même pas la fin. Les feuilles et les troncs formaient un escalier très pratique.
Le garçon s'y aventura et il grimpa, et grimpa tant, qu'il se retrouva dans une grande allée qui menait
à un château. Il se dirigea sans la moindre peur vers le château, dans l'espoir de trouver quelque
chose à manger. Une géante lui ouvrit la porte et il lui demanda :
- Chère madame, vous n'auriez pas quelque chose à me donner pour mon repas ?
- C'est toi qui vas servir de repas, lui dit-elle, si tu ne te sauves pas temps ! Mon mari va bientôt rentrer,
c'est un ogre et il adore les petits garçons tartinés sur du pain !
Mais la femme eut pitié de lui et le fit entrer. Elle était en train de donner du pain et du lait quand
l'ogre revint :
- Vite ! dit la femme, cache-toi bien dans le poêle et gare à toi s'il te trouve!
L'ogre était énorme et faisait très peur. Il regarda autour de lui et dit d'une voix très forte :
- Mais non, c'est certainement l'odeur du pot-au-feu que je t'ai préparé, viens plutôt y goûter
sans tarder !
L'ogre, rassuré, fit un repas très copieux. Puis, il se mit à compter des petits sacs pleins de pièces
d'or et s'endormit. Jacques sortit alors du poêle, prit un des sacs et se sauva en courant.
Grâce à ces pièces d'or, lui et sa mère vécurent sans problèmes pendant un certain temps.
Mais un jour, le petit sac fut vide et Jacques décida de retourner au château pour refaire des provisions.
La géante ne le reconnut pas et tout se passa comme la première fois. Quand l'ogre arriva, le jeune
garçon se cacha dans le poêle d'où il pouvait voir tout ce qui se passait dans la pièce. L'ogre prit
une poule et lui dit:
- N'y va pas ! lui dit sa mère, il t'arriverait malheur... Mais Jacques ne put s'empêcher de grimper encore
une fois le long du haricot magique.
Arrivé dans le château, il décida de ne pas se montrer à la géante et il alla directement se cacher dans un
chaudron installé dans la cheminée. Quand l'ogre arriva, il sentit une odeur bizarre.
- Hum, hum, ça sent la chair fraîche ! dit-il. Il chercha partout mais il ne lui vint pas à l'idée de regarder
dans le chaudron. Il dîna puis il sortit une harpe d'or.
- Joue! lui ordonna-t-il. La harpe se mit à jouer d'elle-même une musique si douce et si belle que l'ogre
s'endormit sur-le-champ. Alors Jacques sortit sans faire de bruit du chaudron, prit la harpe et s'enfuit
en courant. Mais l'instrument qu'il avait entre les mains se mit à crier:
L'ogre se leva et se lança à la poursuite du garçon qui était déjà en train de descendre le long du haricot
magique. L'ogre le suivit. Mais à peine arrivé sur terre, Jacques courut chercher une hache chez lui.
Et, s'y reprenant à plusieurs fois, il réussit à couper le tronc du haricot fabuleux. L'ogre eut juste le temps
de se raccrocher à l'allée qui menait au château pour éviter de s'écraser sur le sol.
Jacques, qui était déjà très riche grâce à sa poule aux œufs d'or, devint également célèbre grâce à sa
harpe magique. Tant et si bien qu'il put même épouser une princesse.
a) Du lieu ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
b) Des personnages ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
c) Observe tous les verbes du récit. A quel temps sont-ils conjugués ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
d) A quelle époque se passe le récit ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
✑ Définition du conte
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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Synthèse :
Les contes sont presque tous rédigés de la même façon :
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Quand le loup descendit dans la cheminée, il tomba tout droit dedans. Il poussa un hurlement qu'on entendit à des kilomètres
à la ronde et repartit comme il était venu, par la cheminée.
Il était une fois trois petits cochons qui vivaient avec leur maman dans une petite maison.
Un jour, La maman appela ses trois fils et leur dit qu'elle ne pouvait plus les élever
parce qu'elle était trop pauvre.
Le schéma narratif
1. ……………………………………………….. : c’est le début de l’histoire. On y place le décor, les personnages et les
temps utilisés sont à l’………………………………………………..
2. ……………………………………………….. : c’est un évènement qui vient bouleverser l’histoire. Cette partie est
introduite par des mots ou des expressions comme ………………………………………………... Le temps de la
conjugaison va changer et va être au ………………………………………………..
3. ……………………………………………….. : c’est une série d’évènements qui arrive au héros (ou aux héros s’ils sont
plusieurs).
4. ……………………………………………….. : c’est un évènement qui survient pour que le héros retrouve la calme.
5. ……………………………………………….. : C’est la fin de l’histoire. La situation redevient calme. Elle peut être la
même que la situation initiale ou être totalement à l’inverse.
Observe ces situations initiales. Entoure le mot ou l’expression qui
caractérise les débuts de contes.
1. Il était une fois une reine qui avait une petite encore toute petite, un bébé qu'elle devait porter dans ses bras.
Un jour que la fillette était méchante et ne voulait pas se tenir tranquille, quoi que pût dire ou faire sa mère, la
maman perdit patience et s'écria...
(Grimm, Le Corbeau)
2. Il y avait une fois un pauvre bûcheron veuf qui avait autant d'enfants qu'il y a de pertuis dans un crible. Cela lui
faisait bien de la peine de voir ses pauvres enfants qui mouraient de faim. Un matin, il prit sa cognée et s'en
alla dans la forêt, résolu de ne pas revenir qu'il n'eût trouvé de quoi rassasier les pauvres mioches.
3. Il était une fille puis un gars qui étaient pour se marier. Le père et la mère de la fille avaient invité le gars à
manger. Quand ils furent pour manger, il n'y avait pas de vin à table.
(Conte populaire français recueilli par Geneviève Massignon, De bouche à oreilles, Berger-Levrault)
4. Depuis longtemps , Jha voulait offrir un joli bracelet à sa femme Aïcha. Mais Jha était pauvre; comment
trouverait-il l'argent?
Un matin, assis devant sa tasse de café, il pensait. Il leva la tête et dit à sa femme...
(Jha le trompeur et les deux souris grises, Contes populaires de Tunisie, Nathan)
Conte 1 Conte 2
Il avait une fille d’une rare beauté. L’aîné était travailleur (...)
Un jour, il engagea une domestique. Un jour, le frère aîné revint de la forêt avec un panier plein de
Il était une fois un villageois qui avait une fruits succulents.
fille. Il était une fois deux frères, orphelins depuis leur jeune âge, qui
vivaient ensemble à l’écart du village.
Le cadet, au contraire était très paresseux (...)
Je n’oublie pas que dans la situation initiale, les verbes sont à
l’ __________ et que dans l’élément perturbateur les verbes
sont au ______________
✑ Dans ces extraits, lesquels sont des situations initiales, des péripéties ou des
situations finales ?
1. Jadis, au fond d'une sombre et dense forêt vivait un pauvre bûcheron qui avait bien du mal à nourrir
ses sept petits enfants.
2. Le jeune homme épousa sa belle-sœur et tous deux vécurent heureux.
3. L'enfant de la chance se mit en route, s'égara dans une grande forêt et trouva refuge dans une
chaumière.
4. Jamais plus on ne revit le génie.
5. Alors, il s'en fut à la rencontre de la troisième fée aux cheveux d'or qui résidait dans une lointaine
contrée.
6. L'agneau, après avoir dévoré le loup, vécut en repos le reste de ses jours.
✑ A quelle étape du schéma narratif correspond chacun des extraits suivants ?
1. Il arriva qu'un jour d'orage, le roi entra au moulin et demanda aux meuniers si ce grand garçon était
leur fils.
C'est ……………………………………………………………………………………
2. Il était une fois une veuve qui avait deux filles ; l'aînée lui ressemblait si fort et d'humeur et de
visage, que qui la voyait voyait sa mère.
C'est ……………………………………………………………………………………
3. Petit Gâteau convoita une cuillère en argent. Il se retrouva dans le sac du troll qui se précipita
jusque chez lui sans s'arrêter.
C'est ……………………………………………………………………………………
4. Le prince donna un baiser à la princesse et elle se réveilla de son long sommeil.
C'est ……………………………………………………………………………………
5. A partir de ce moment-là, Ali Baba et son fils profitèrent de leur fortune et vécurent dans une
grande aisance et honorés des premières dignités de la ville.
C'est ……………………………………………………………………………………
Les dialogues
Pour découvrir la présentation des dialogues dans un texte,
nous allons d’abord lire cet extrait « L’eau de Jouvence ».
Quand il rencontra le nain et que celui-ci lui demanda où il allait si vite, il s’arrêta et lui donna des explications
en lui disant :
Afin de vérifier ta réponse, je te demande d’utiliser une couleur différente pour chaque personnage (si le
personnage intervient plusieurs fois, utilise la même couleur).
d) J’ai souligné le mot « disant », il s’agit d’un verbe …………………………. . Il introduit donc le dialogue.
Il est suivi de …………………………………………………………………………..
Schéma
…… (L’histoire racontée) …… verbe introducteur : (à la ligne)
✑ Attention !
Il est important que tu saches que dans un texte, il n’y a pas toujours que des dialogues, il y a aussi
ce qu’on appelle des monologues. Par exemple :
Cet élixir sera remis par la femme de l’ogre après la formule suivante ;
« Femme, femme, je viens pour la plante qui guérit. »
Schéma
Nous
allons nous intéresser aux temps du conte. Lis un extrait du texte « Le chien
Il était une fois un vieux couple qui avait un chien. Les deux vieillards étaient pauvres et vivaient très
simplement. Tout ce qu’ils possédaient, c’était d’avoir un peu d’argent pour acheter du riz pour eux et pour leur
chien. Mais, année après année, leurs économies fondaient, et ils redoutaient le jour où ils n’auraient plus de quoi
assurer leur subsistance.
Un jour que le vieil homme et sa femme étaient en train de travailler dans le jardin, le chien courut autour
d’eux, reniflant le sol. Puis il se mit à creuser un trou en aboyant furieusement. « Reste tranquille mon chien », dit
la vieille dame.
Mais le chien continuait d’aboyer et de creuser, et le vieil homme s’approcha pour voir ce que le chien avait
trouvé. Il plongea un bâton dans le trou et rencontra quelque chose de dur. Il creusa un peu plus et découvrit une
petite boîte. Lorsque le vieil homme l’ouvrit, il resta bouche bée : elle était pleine de pièces d’or, il y en avait assez
pour acheter du riz pendant plusieurs années.
(…)
Plus jamais les deux vieillards ne furent dans le besoin. Ils eurent une pensée émue pour leur chien : Même
mort, le vieux chien fidèle ne les avait pas oubliés.
1-………………………… 1-………………………….
2-…………………………. 2-………………………….
A l'arrivée du facteur, mon père travaillait déjà depuis Ce jour-là, mon père travailla trois heures.
trois heures.
3-…………………………. 3-………………………….
4-…………………………. 4-………………………….
Le ciel était couvert, il pleuvait par moments et, de temps Le ciel se couvrit tout à coup; il se mit à pleuvoir
en temps, on voyait un éclair.
Personnes Terminaisons
Je -ais
L’imparfait est un temps très simple à
Tu -ais
conjuguer : tu prends l’infinitif sans la
Il -ait
terminaison. Puis tu ajoutes les terminaisons
Nous -ions
de l’imparfait. Vous -iez
Exemple : Ils -aient
c) Terminaisons du passé simple
Autres
Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3
Groupe 3 tenir / venir
Personnes inf. en –er inf. en ir inf. en oir/
inf. en -re et les
(aller) (sauf tenir et venir) oire
dérivés
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Elle n'attendit (exemple) pas longtemps l'occasion de désobéir. Une heure après, le jardinier vint chercher Mme
de Réan pour choisir des géraniums qu'on apportait à vendre. Sophie resta donc seule : elle regarda de tous côtés
si la bonne ou la femme de chambre ne pouvaient la voir, et, se sentant bien seule, elle courut à la porte, l'ouvrit,
et alla dans la cour ; les maçons travaillaient et ne songeaient pas à Sophie, qui s'amusait à les regarder et à tout
voir, tout examiner. Elle se trouva près d'un grand bassin à chaux tout plein, blanc et uni comme de la crème.
Sophie (aller) ………………………… tous les matins avec sa maman dans la basse-cour, où il y (avoir) …………………………
des poules de différentes espèces et très belles. Mme de Réan (avoir) …………………………fait couver des œufs
desquels (devoir) ………………………… sortir des poules huppées superbes. Tous les jours, elle (aller) …………………………
voir avec Sophie si les poulets (être) ………………………… sortis de leur œuf. Sophie (emporter) ………………………… dans
un petit panier du pain, qu'elle (émietter) ………………………… aux poules. Aussitôt qu'elle (arriver) …………………………,
toutes les poules, tous les coqs (accourir) …………………………, (sauter) ………………………… autour d'elle, (becqueter)
………………………… le pain presque dans ses mains et dans son panier. Sophie (rire) …………………………, (courir)
………………………… ; les poules la (suivre) ………………………… : ce qui l'(amuser) …………………………beaucoup.
Il …………… (être) une fois un play-boy à la barbe bleue qui …………… (épouser) une pin-up. Cette pin-
up…………… (avoir) un peu peur de son mari car il …………… (avoir) un look généralement sombre et mystérieux.
Dans les garden-parties et cocktails mondains, les mauvaises langues …………… (dire) qu’il avait été marié déjà
six fois, mais qu’on ne …………… (savoir) pas ce que ses femmes …………… (être) devenues.
Un week-end, Barbe-Bleue …………… (dire) à son épouse :
- Darling, je dois aller à un meeting international prendre la parole sur des problèmes de marketing. Je te
laisse les clés du loft. Et parmi celles-ci, voici une clé spéciale qui ouvre une kitchenette secrète que je
t’interdis de visiter.
Là-dessus, Barbe-Bleue …………… (embrasser) sa femme en disant « I love you, baby », et il s’en …………… (aller)
en break à la ville.
Dès qu’il eut tourné les talons, sa femme qui était curieuse …………… (speeder) ouvrir la kitchenette. Elle
…………… (manquer) tomber knock-out à la vue du spectacle qu’elle …………… (découvrir) ! En effet, les
cadavres des six premières épouses de Barbe-Bleue étaient là, entassés comme dans un western ou un thriller.
La jeune femme effrayée en …………… (laisser) tomber la clé dans le sang rouge comme de la sauce ketchup.
Mais elle …………… (avoir) beau ensuite laver avec du white spirit la clé tachée, elle ne …………… (réussir) pas à
effacer les traces de sang, car c’était une clé magique.
Et justement, Barbe-Bleue …………… (faire) un come-back parce qu’il avait oublié quelque chose.
- Je suis revenu, dit-il, car j’ai oublié mon attaché case.
Alors il …………… (remarquer) que sa femme était si troublée qu’elle était au bord du break-down. Et, à la voir
si peu cool, il …………… (deviner) qu’elle avait ouvert la kitchenette !
- Okay, dit-il, rends-moi mes clés !
- Je les ai laissées dans le living-room ! …………… (balbutier) la malheureuse femme affolée.
- Va les chercher, …………… (exiger) Barbe-Bleue de sa belle voix de crooner.
La femme …………… (grimper) vite au sommet du building. Elle rencontra sa sœur à la sortie du lift.
- Anne ! lui demanda-t-elle. Regarde par le bow-window si tu vois nos frères arriver !
Car elle …………… (attendre) ses frères qui étaient militaires et servaient dans les tanks. Anne se mit aussitôt à
scruter la campagne avec un zoom. Pendant ce temps, en bas, Barbe-Bleue …………… (tromper) son
impatience en buvant un whisky.
- Baby ! cria-t-il. Si tu ne descends pas, je vais monter te chercher et je te transformerai en hamburger !
La pauvre femme …………… (s’affoler) et …………… (pleurer) tellement que le make-up de ses yeux fondait et
coulait sur ses joues.
- Anne, sister Anne, ne vois-tu rien venir ? criait-elle
- Je ne vois que l’herbe qui verdoie sur le green du golf à côté de chez nous, répondait la sœur parfaitement
relaxe.
D’en bas, Barbe-Bleue …………… (hurler) qu’il allait transformer sa femme en porridge.
- Anne, sister Anne, implorait la malheureuse, ne vois-tu rien venir, please ?
- Je vois une jeep qui roule sur la route ! Elle est pleine de boys de l’US Army !
Cependant, Barbe-Bleue, énervé, ouvrit son grand bowie-knife et grimpa l’escalier pour aller trancher la gorge
de sa femme.
- Kiss me, et fais tes prières ! lui dit-il.
Mais les frères …………… (arriver) avec des soldats, browning au poing. Ils lui …………… (tirer) dans le ventre une
quinzaine de balles, et l’affreux mari à la barbe bleue …………… (tomber) sur le plancher.
La femme de Barbe-Bleue se jeta dans les bras de ses frères en disant thank you. Plus tard, avec les dollars de
son mari, elle leur acheta des grades de capitaine à la NASA. Puis elle …………… (épouser) un joyeux hippie
qu’elle aimait depuis longtemps et qui jouait de la guitare dans les snacks. C’est comme ça que l’histoire
s’achève en happy end !
RIVAIS Yak, Les contes du miroir, éd. l’école des loisirs, coll. Neuf, 1988, Paris, pp 17 à 21
Dans un conte, l’élément
perturbateur comment toujours par un mot ou une expression significative que l’on
appelle un mot introducteur. Cite les expressions les plus rencontrées dans les
contes :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
✑ A quoi servent-ils ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Il était une fois un jeune berger qui gardait tous les moutons des habitants de son village. Certains jours, la
vie sur la colline était agréable et le temps passait vite. Mais parfois, le jeune homme s’ennuyait.
Un jour qu’il s’ennuyait particulièrement, il grimpa sur la colline qui dominait le village et il hurla : « Au
loup ! Un loup dévore le troupeau ! »
A ces mots, les villageois bondirent hors de leurs maisons et grimpèrent sur la colline pour chasser le loup. Mais ils
ne trouvèrent que le jeune garçon qui riait comme un fou de son bon tour. Ils rentrèrent chez eux très en colère,
tandis que le berger retournait à ses moutons en riant toujours.
Environ une semaine plus tard, le jeune homme qui s’ennuyait de nouveau grimpa sur la colline et se remit
à crier : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »
Une nouvelle fois, les villageois se précipitèrent pour le secourir. Mais point de loup, et rien que le berger qui se
moquait d’eux. Furieux de s’être fait avoir une deuxième fois, ils redescendirent au village.
Le berger prit ainsi l’habitude de leur jouer régulièrement son tour… Et chaque fois, les villageois bondissaient sur
la colline pour trouver un berger qui riait comme un fou !
Enfin, un soir d’hiver, alors que le berger rassemblait son troupeau pour le ramener à la bergerie, un vrai
loup approcha des moutons…
Le berger eut grand peur. Ce loup semblait énorme, et lui n’avait que son bâton pour se défendre… Il se précipita
sur la colline et hurla : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »
Mais pas un villageois ne bougea… « Encore une vieille farce ! dirent-ils tous. S’il y a un vrai loup, eh bien ! Qu’il
mange ce menteur de berger ! »
1. Lis ce conte.
Il était une fois une vieille femme qui avait sept garçons et une fille unique, qu'on appelait « Warda ». Ses
frères l'adoraient et elle aussi les aimait beaucoup. Elle était si belle avec une longue chevelure dorée et ses joues
roses qu'elle provoqua une immense jalousie chez ses belles-sœurs.
Un jour, elles décidèrent de se débarrasser de cette adorable créature. Elles demandèrent conseil à une
vieille sorcière qui leur rendait souvent visite. Elle réfléchit longtemps, puis trouva une solution diabolique «
Laissez-moi faire, dit-elle, dans quelques jours, vous n'entendrez plus parler d'elle ». Elle revint le lendemain avec
un œuf de serpent ; quand elle se trouva avec toutes les belles-sœurs et Warda, elle dit : « Que celle qui aime
beaucoup ses frères avale cet œuf d'un seul coup ». Alors Warda arrache l'œuf de la main de la sorcière et l'avale
sans hésiter.
Après quelques semaines, le ventre de Warda se mit à gonfler (le serpent commençait à s'y développer).
Ce fut le désastre. Les sept frères remarquèrent le ventre de leur sœur. Ils se demandaient comment une chose
horrible pouvait arriver à leur sœur qui ne sortait jamais et qui était très gentille. Les belles-sœurs profitèrent de
l'occasion et commencèrent à harceler leurs maris avec leurs médisances : « Votre sœur vous a trahis, elle vous a
déshonorés ; il ne faut pas qu'on la voie il faut vous débarrasser d'elle. Elle a souillé votre nom. Seul le sang peut
laver cet affront, il vous faut la tuer, sans attendre ».
Ses frères étaient très peinés ; comme ils l'aimaient beaucoup, ils ne voulaient pas lui faire du mal. Ils
décidèrent de l'enterrer vivante. Ils creusèrent un grand trou et enterrèrent Warda, mais sa superbe chevelure
dorée resta sur la surface du sol, tellement elle était longue. Quelques jours après, l'herbe commença à pousser
en se mêlant aux cheveux de Warda.
Un jour, un jeune chasseur, à dos de cheval passa par là. Il était très fatigué. Il s'arrêta à cet endroit et
décida de se reposer. Il s'assoupit à l'ombre d'un arbre, en laissant son cheval brouter l'herbe. Mais en arrachant
l'herbe, le cheval tirait les cheveux de Warda. De sa tombe, elle gémissait : « Aïe, tu me fais mal, arrête de tirer les
cheveux, tu me fais mal ! ».Elle criait de plus en plus fort, et le jeune homme assoupi, pas loin, l'entendit. Il se
précipita jusqu'à la tombe et dit : « Qui es-tu femme ? Es-tu de ce monde ou de l'au-delà ? » Warda répliqua : «
Arrête de me tirer les cheveux, je suis de ce monde, fais-moi sortir de ce trou, de grâce, et je te raconterai mon
histoire ».
L'homme aida Warda à sortir de sa tombe. Il l'emmena chez lui où elle lui raconta son histoire. Il ne cessait
de la regarder ; ébloui par tant de beauté. Pour la garder avec lui, il lui proposa son aide. Il alla consulter un vieux
sage en lui racontant toute l'histoire de Warda. Celui-ci lui conseilla de donner à Warda de la nourriture très salée,
mais en l'empêchant de boire, ensuite de la suspendre à un mât avec la tête en bas. Le jeune homme retourna
chez lui et fit ce que lui conseilla le vieux sage. Il se mit en face de la jeune fille et attendit patiemment. Alors le
serpent ayant très soif après avoir ingurgité la nourriture salée, sortit de la bouche de la jeune fille. Warda,
soulagée, remercia le jeune homme qui était très épris d'elle. Il lui proposa le mariage. Ils se marièrent et vécurent
très heureux avec leur premier né qu'elle avait surnommé comme l'un de ses sept frères.
Un jour, un chasseur passa près de chez elle. Elle le reconnut, c'était un de ses frères. Elle le dit à son mari
et lui demanda de l'inviter à manger. Ce fut chose faite et ce fut un vrai festin. Quand la nuit commença à tomber,
l'inconnu voulut partir, mais ses hôtes insistèrent tellement qu'il resta passer la nuit. Pendant la veillée, le petit
garçon demanda à sa mère de lui raconter une histoire pour trouver le sommeil. Alors, elle commença à raconter
son histoire. Le frère resta abasourdi.
C'était l'histoire de sa soeur. Il regarda la femme et reconnut en elle sa soeur ; oui, c'était bien Warda,
Warda en chair et en os, Warda leur soeur chérie, Warda qu'ils croyaient morte à jamais. Il l'étreignit avec
beaucoup de joie et lui demanda de leur pardonner. Il lui promit de se venger de la mauvaise femme qui avait tout
tramé.
Il rentra chez lui très heureux et raconta l'événement à ses six frères. Ils se mirent d'accord tous ensemble
pour tendre un piège à la maudite sorcière. Ils creusèrent un énorme trou où ils allumèrent un grand feu. Ils
demandèrent à leurs femmes d'inviter la sorcière à la maison. Quand elle fut devant eux, ils dirent : « Celle qui
peut enjamber ce trou, sera récompensée avec des louis d'or », alors la mauvaise sorcière, sans hésiter, essaya de
sauter, mais hélas, le trou était grand, elle tomba et se brûla complètement.
Les belles-soeurs furent punies par leurs maris, et Warda vécut très heureuse avec son mari et son enfant.
Ses frères lui rendaient visite très souvent.
Warda, Conte recueilli par Ghezal Umm el-Kheir à Ksar Chellala (Algérie),
traduit de l'arabe pour La Mandragore© par Ali Benmesbah
Le héros : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Sa mission : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Pour qui ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Qui l’envoie ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Ceux qui vont l’aider : ………………………………………………………………………………………………………………….……………
Ceux qui vont essayer de lui faire rater sa mission : ………………………………………………………………………………….