Diallo Salé Djibrine Gombo Adef
Diallo Salé Djibrine Gombo Adef
Diallo Salé Djibrine Gombo Adef
BADJIMOKHTAR-ANNABAUNIVERSITY
UNIVERSITE BADJI MOKHTAR-ANNABA جامعة باجي مختار –عنابة
MEMOIRE
Présenté par:
DIALLO Salé
DJIBRINE Gombo Adef
Devant le jury :
DIALLO Salé
Dédicace
Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude, l’amour, le
respect, la reconnaissance, c’est tout simplement que : Je dédie
ce mémoire de Master :
A ma tendre mère MAIMOUNA RAKHISS : vous représentez
pour moi la source de tendresse et l’exemple de dévouement qui
n’a pas cessé de m’encourager. Vous avez fait plus qu’une mère
qui puisse faire pour que ses enfants suivent le bon chemin dans
leur vie et leurs études.
A mon très Cher père GOMBO ADEF : Aucune dédicace ne
saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect
que j’ai toujours pour vous. Rien au monde ne vaut les efforts
fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien être. Ce
travail et le fruit de vos sacrifices que vous avez consenti pour
mon éducation et ma formation le long de ces années.
A mes chers frères et sœurs.
A mes très chers amis de loin ou de près.
Cette humble dédicace ne saurait exprimer mon grand respect
et ma profonde estime. A tous les membres de ma promotion.
A tous mes enseignants depuis mes premières années d’études.
A tous ceux qui me sont chers.
:المل ّخص
هذا العمل،)لقد أجرينا عملنا على مستوى مركب سيدار الحجار (داخل منطقة الموائع وعلى مستوى المختبر الرئيسي
ِ يهتم بمعرفة نوعية الماء المغذّي
.للمرْ جل
ّ
وهو مرجل حديث ذو أنابيب مائية يشترط في تغذيته،SITERM إن مولد بخار المستخدم داخل وحدة اإلنتاج يعرف ب
عي ْ قد قمنا بتحليل محتويات المياه حسب دراسة إحصائية تسمح بتحديد التكرار،أثناء فترة التدريب
ّ القط
ّ
.الموزعة داخل المرجل وتحديد ميزة هذه المياه مطابقة نوعية المياه،للمعايرة
ABSTRACT :
Our work was carried out at SIDER EL HADJAR (in the fluid zone and at the central
laboratory level) based on the quality of the boiler feed water.
The steam generator installed in the unit is called SITERM, is a very recent water tube
boiler which must be fed with water well treated and conditioned in a strict way for its
protection.
During our internship we analyzed the water content according to a statistical study to
determine the undeniable sampling frequency, the conformity of the quality of the water
distributed in the boiler and the determination of the character of this water.
Contexte de l’étude :
Les thèmes qui ont été proposés sont :
Phénomène d’entartrage des membranes d’ultra filtration
Corrosion du circuit d’eau de refroidissement
Efficacité des échangeurs ioniques
Cependant, on n’a pas choisi ces sujets pour des raisons suivantes :
Pour le premier sujet ; le manque de moyens spécifiques d’une part et
l’absence d’une expérience scientifique d’autre part ne pouvant pas nous
permettre de suivre d’une manière représentative l’évolution de la vitesse de
dépôt en fonction de la température.
Pour le deuxième ; il est difficile de mesurer la corrosion à cause de
l’indisponibilité du matériel adéquat au niveau de l’unité.
Pour le troisième, on n’a pas voulu choisir ce thème car il ne nous passionnait
pas
De ce fait on a été donc dans l’obligation de cibler un thème d’étude applicable dans le site et
qui nous passionne contrôle de qualité de l’eau d’alimentation de la chaudière SITERM de
SIDER EL HADJAR-ANNABA.
Problématique :
La zone fluide est considérée comme une cellule pour de multiples besoins, en eau
ainsi qu’en vapeur générée. Cette dernière est produite en général à partir de différentes
qualités d’eau d’alimentation telles que : l’eau adoucie, déminéralisée...
Actuellement l’alimentation de la chaudière se réalise avec l’osmosée.Vu que la
chaudière est nouvellement installé (il y’a 2 ans), il n’a y a pas trop de problèmes.
En générale, les chaudières sont sujets à certains problèmes comme :
Le soutirage de vapeur entrainant des retours brusques des vapeurs en sortie de
pompage causant ainsi des déformations des tubes ainsi que la perturbation du
niveau du ballon supérieur de la chaudière.
Suite au vieillissement des différents instruments de commande, il y’a souvent
des alarmes parasitaires comme blocage des paramètres de marche de la
chaudière.
Formation de résidu entartrant causant des points chauds.
Objectifs de l’étude :
Dans ce travail, notre objectif a été de contrôler la qualité de l’eau d’alimentation de la
chaudière SITERM de Sider. Pour s’y faire, on a recueilli des informations relevées des
archives de prestation analytique au laboratoire central de l’industrie. Ces données analytiques
nous ont permis grâce à des analyses quotidiennes durant la période de stage, de déterminer la
véritable fréquence d’échantillonnage à laquelle l’entreprise doit procéder pour répondre aux
exigences du constructeur de la chaudière.
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
L'eau, sur terre, est un or bleu omniprésent et indispensable à la vie, elle revêt donc une
grande importance pour tous les êtres vivants. Elle est source de vie, mais aussi objet de culte.
De nos jours elle est même devenue un produit commercial très important.
On peut trouver l'eau sous trois formes ou « états » : liquide, solide et gazeux. Sur terre c'est
sous sa forme liquide qu'elle est la plus répandue. C’est pourquoi notre planète est aussi appelée
" planète bleue ". En effet près de 70% de la surface de la terre est recouverte d'eau (97% d'eau
salée et 3% d'eau douce). On trouve aussi l'eau sous forme gazeuse. Celle-ci provient de
l'évaporation des étendues d’eau (salées et douces) et de l'évapotranspiration des plantes. Elle
génère souvent des nuages qui peuvent être à leur tour sources de pluies. Enfin, on trouve
également l'eau sous forme solide : glaciers, icebergs etc. Le passage de l'eau d'une forme à
l'autre sur terre est décrit par le « Cycle de l'eau ».
L'eau circule en permanence dans l'atmosphère sur et sous la terre, entraînée dans un cycle
sans fin.
Sous l'effet de la chaleur du soleil, l'eau des mers, des fleuves et des lacs s'évapore et forme
les nuages. Ceux-ci sont poussés par le vent, traversant des régions froides se condensent et
engendrent des pluies, de la neige ou des grêles. L'eau ainsi retombée ruisselle sur le sol ou
s'infiltre dans le sous-sol. Elle vient grossir les fleuves, qui eux-mêmes retournent à la mer et le
cycle recommence. L'eau possède des propriétés particulières : elle est qualifiée de « solvant
universel ».
Du point de vu physique, l'eau sert de référence à la normalisation internationale des échelles
numériques : température, densité, masse, chaleur spécifique. Sa chaleur spécifique est
exceptionnellement élevée. Cet état de fait explique la grande inertie thermique et son rôle
régulateur de la température de la surface terrestre. L'état physique de l'eau dépend de la
température et de la pression. Le passage liquide-gaz se fait classiquement à 100°C à la pression
normale. L'eau à l'état solide est plus légère que l'eau liquide.
L'eau possède un fort pouvoir mouillant qui lui donne des propriétés capillaires
particulièrement importantes, par exemple, pour comprendre son comportement dans les sols.
En outre, sa viscosité est très variable selon sa composition chimique ou sa température.
Du point de vu chimique, l'eau est un excellent solvant qui dissout un très grand nombre de
composés minéraux et organiques. L’obtention de l’eau pure (eau sans contaminants bactériens
et chimiques) est très difficile. Même l'eau distillée contient des traces d'ions ou de molécules.
1
Introduction générale
Dans les réactions chimiques, l'eau intervient d'abord par sa dissociation en protons H+,
souvent associés à H2O pour former des protons hydratés H3O+ et en ions hydroxyle OH-. C'est
la prédominance entre ces deux types d'ions qui détermine le pH de la solution.
2
Chapitre I Présentation du complexe Sider El Hadjar
Après l’indépendance, celle-ci devient Société Nationale Sidérurgie (SNS) et ceci dans
le cadre de la récupération des richesses du pays.
Elle fut créée le 03 septembre 1964 en tant que moyen pour assurer le développement du
pays et améliorer les conditions de vie du peuple, c'est-à-dire répondre aux impératifs
économiques et sociaux du développement du pays.
La SNS a bénéficié des différents plans de développement pour s’étendre aux files des
nécessités et devenir enfin Entreprise Nationale de Sidérurgique (ENS).
3
Chapitre I Présentation du complexe Sider El Hadjar
4
Chapitre I Présentation du complexe Sider El Hadjar
I.4 Unités :
Une unité de préparation de matières premières et agglomérées
Un haut fourneau
2 aciéries à oxygène
Une aciérie électrique
Un laminoir à chaud
Un laminoir à froid
Une ligne de galvanisation, des lignes de cisaillage à froid
Un laminoir à rond à béton
Des unités de support et de maintenance
Air comprimé ;
Eau potable ;
Eau industrielle ;
Gaz naturel ;
Eau brute ;
5
Chapitre I Présentation du complexe Sider El Hadjar
L’eau industrielle ;
L’eau adoucie ;
L’eau déminéralisée
Elle est aussi utilisée pour le refroidissement des systèmes de captation des gaz et des
poussières des convertisseurs (jupe, hotte mobile, hotte fixe).
La partie consacrée au refroidissement par l’eau adoucie dans notre circuit est
essentiellement la lance qui est décrite d’une façon plus approfondie ci-après :
L’eau déminée est destinée à l’alimentation des chaudières à partir de laquelle est
produite de la vapeur surchauffée pour faire tourner les turbines qui entraînent les
alternateurs.
6
Chapitre I Présentation du complexe Sider El Hadjar
I.6 CONCLUSION :
Vu l’importance de la qualité de l’eau de chaudière pour la production de la vapeur
surchauffée alimentant les turbines, nous avons mis l’accent sur l’étude de l’influence de ce
paramètre essentiel (qualité de l’eau de chaudière) pour le bon fonctionnement de l’installation
(chaudière).
7
Chapitre II Généralités sur les chaudières
8
Chapitre II Généralités sur les chaudières
b) Fonctionnement :
Le tube foyer, qui se trouve dans le ballon même de la chaudière, sous le plan d’eau, collecte
les gaz chauds en sortie de brûleur. Les gaz chauds, accumulés dans un premier caisson à
l’arrière de la chaudière, sont véhiculés par un groupe de tubes immergés dans l’eau du ballon
vers un second caisson à l’avant de la chaudière.
Un second groupe de tubes immergés emmène les gaz vers un troisième caisson à l’arrière de
la chaudière, ce troisième caisson débouche sur la cheminée pour évacuation des fumées vers
l’extérieur. Il y a donc circulation des gaz de combustion dans des tubes assurant, par
conduction vers l’eau de la cuve, la vaporisation par apport de calories.
9
Chapitre II Généralités sur les chaudières
1. Foyer
5. Chambre de combustion
6. Brûleur
7. Ventilateur de combustion
8. Vanne de régulation
9. Soupape de sécurité
11. Manomètre
c) Précautions
Il est impératif de traiter l’eau de chaudière afin d’éviter le dépôt de tartre à l’extérieur du
tube foyer et des tubes de fumée. En effet, le tartre provoquerait un mauvais échange thermique,
un temps de mise en pression-température plus long, un risque de surchauffe au niveau de tube
foyer, une surconsommation de combustible, une augmentation de la température des fumées
au niveau de la cheminée...
a) Présentation
11
Chapitre II Généralités sur les chaudières
b) Fonctionnement
Ce type de chaudière possède deux réservoirs appelés ballon distributeur (en partie
inférieure) et ballon collecteur (ou encore ballon de vaporisation, en partie supérieure), reliés
par un faisceau de tubes vaporisateurs, dans cet ensemble circule l’eau qui se transforme en
vapeur. Les gaz chauds produits par le brûleur sont directement en contact avec les tubes
vaporisateurs, à l’intérieur de ceux-ci se produit la vaporisation. La vapeur ainsi générée est
collectée dans le ballon supérieur, l’eau excédentaire est ramenée vers le ballon inférieur par
des tubes de chute non soumis à la chaleur. Dans le domaine des hautes pressions, une pompe
peut être installée pour faciliter cette circulation du haut vers le bas.
Il y a donc circulation de l’eau dans des tubes placés à l’intérieur d’une enceinte contenant
les gaz chauds.
c) Précautions
12
Chapitre II Généralités sur les chaudières
fumée. En outre, l’obturation des tubes pourrait se révéler dangereuse, ce qui ajoute à la
nécessité de traiter l’eau de chaudière.
La paroi extérieure des tubes est exposée aux dépôts de suies et nécessite une action de
ramonage pendant le fonctionnement de la chaudière. Cette action est obtenue par injection de
vapeur ou d’air comprimé via un tube perforé.
Dans une chaudière à tubes d’eau, la tuyauterie qui prend en charge la vapeur saturée
retourne dans le foyer, les gaz chauds apportent à cette vapeur saturée une énergie
supplémentaire qui en élève la température sans en modifier la pression. On obtient ainsi de la
vapeur surchauffée à la sortie.
La chaudière que l’on a utilisée à la zone fluide est une chaudière à tube d’eau nommé
Siterm de type SB-30/176/24OC/NG une marque Turque fabriquée en Istanbul en 2016
Volume 15 m3
13
Chapitre II Généralités sur les chaudières
Applications usuelles
14
Chapitre II Généralités sur les chaudières
15
Chapitre II Généralités sur les chaudières
II.4.2 Extraction
L’eau d’alimentation contient des traces de produits de traitement, de sels minéraux et
d’impuretés diverses ; les résidus se déposent au fond du ballon sous forme de boues et doivent
être évacués à l’aide d’un robinet d’extraction. Ce robinet spécial, dont la manœuvre doit être :
• brutale,
• de courte durée (afin d’éviter d’entraîner trop d’eau avec les boues),
est généralement soit un robinet manuel équipé d’un levier allongé et d’un ressort de rappel en
fermeture, soit un robinet ¼ tour automatisé. Il doit supporter la pleine ΔP et ne pas être
endommagé par le passage des impuretés.
b) Bac pour eau déminéralisée : assurer l’appoint de la bâche, d’une capacité de 300 M3.
16
Chapitre II Généralités sur les chaudières
c) Ballons : Les chaudières sont équipées d’un ballon supérieur ou réservoir d’eau et d’un
ballon inférieur. La vapeur occupe la partie supérieure du corps cylindrique et l’eau occupe
la partie inférieure et cela par différence de densité.
d) Faisceau tubulaire : Le faisceau tubulaire est constitué par des tubes verticaux ou
fortement inclinés, ces tubes mettent les deux ballons en communication (interconnexion).
e) Appareils de récupération : Leur rôle est d’épuiser le plus possible la chaleur contenue
dans les gaz brûlés avant leurs rejets dans l’atmosphère en améliorant le rendement de la
chaudière. Trois appareils répondent à cet objectif.
Economiseur (ECO) : C’est un échangeur de chaleur qui sert à récupérer une partie de
la chaleur des fumées sortant de la chaudière à une température assez élevée et à les
transmettre à l’eau d’alimentation. L’eau circule à l’intérieur des tubes et les fumées à
l’extérieur.
17
Chapitre II Généralités sur les chaudières
- deux soupapes de sûreté au moins (installées sur le ballon supérieur), réglées de manière
à s’ouvrir dès que la pression devient égale à la pression de calcul indiquée sur le timbre
opposé sur la chaudière ;
- un autre dispositif de sécurité est installé sur la chaudière et peut provoquer l’arrêt total
de l’alimentation en combustible si le niveau d’eau dans le ballon chute et cela pour éviter
la déformation ou l’éclatement des tubes à cause de l’augmentation brusque de température ;
- assurer le refroidissement correct des tubes situés dans les zones les plus chaudes ou
exposés au rayonnement direct du feu, là où ils reçoivent le flux maximal de chaleur ;
18
Chapitre II Généralités sur les chaudières
L’eau d’alimentation est réchauffée dans l’économiseur avant d’être envoyé au ballon
supérieur. Le ballon supérieur alimente en eau le ballon inférieur au moyen des tubes
d’alimentation. Dans les tubes vaporisateurs l’eau se transforme en vapeur. La vapeur est
collectée et retourne au ballon.
La circulation de l’eau dans les tubes se fait naturellement. En effet, à mesure que l’eau
monte en température elle se charge de bulle de vapeur et devient de ce fait plus légère :
elle a donc tendance à monter.
Par contre dans les tubes d’alimentation venant du ballon, l’eau est moins chaude, donc
plus dense et de ce fait elle descend. Cette circulation naturelle est dite thermosiphon. Un
schéma général de circulation eau et vapeur dans la chaudière.
Ceci implique des limites de pression beaucoup plus élevées car la contrainte
circonférentielle est plus faible. Ces chaudières sont utilisées lorsque l’on souhaite des
productions vapeur, des pressions importantes ou de la vapeur surchauffée. Ces chaudières
sont beaucoup plus onéreuses que les chaudières à tubes de fumées plus compactes.
A travers le monde, nous pouvons retrouver des chaudières à tubes d’eau jusqu’à des
pressions de 270 bars. La gamme des chaudières à tubes d’eau s’étend de 2000 kg/h à 3500
Tonnes/h. Les plus petites peuvent être livrées montées en une partie. Les plus grosses sont
assemblées sur site. Les chaudières à tubes d’eau fonctionnent sur le principe de la
circulation d’eau.
II.5.1 Exploitation
Les appareils de contrôle et de sécurité équipant la chaudière et ses auxiliaires sont
définis pour un fonctionnement en mode Surveillance Permanente depuis un local voisin
selon la définition de la norme NFE 32020-1.
Construction et architecture
19
Chapitre II Généralités sur les chaudières
a) Brûleurs
▪ Contrôler si les brûleurs sont montés correctement et si toutes les connexions et raccords
aux parties correspondantes des brûleurs sont correctement effectués.
▪ Contrôleur de flammes monté et câble électrique raccordé.
▪ Raccords d’air de refroidissement pour contrôleur de flammes monté.
▪ Robinet à boisseau sphérique ouvert au tuyau optique.
▪ Allumeur monté, câble électrique pour transformateur et contrôleur d’ionisation
raccordé.
▪ Chambres à air de gaz d’allumage et de refroidissement montées.
▪ Commande pneumatique et interrupteur de fin de course par volet d’air secondaire
monté et ajusté.
▪ Robinets à boisseau sphérique de la commande pneumatique d’approvisionnement en
air de commande ouvert.
b) Combustion de gaz naturel
Le gaz à brûler passe dans l´anneau de distribution du gaz du brûleur par un raccord avec
une quantité maximale de 6988 Nm3/h, une pression maximale de 2,0 bars. De là, le gaz se
répand vers les 8 lances à gaz réparties uniformément sur la périphérie.
20
Chapitre II Généralités sur les chaudières
Les tuyères à gaz qui sont vissées sur les lances à gaz sont obliquées sous un angle. Sur ce
biseau, il y a les trous des tuyères dont les dimensions dépendent de la quantité de gaz qui doit
être brûlée et de la pression de gaz qui est à disposition. Le gaz émergeant à grande vitesse
rencontre l'air de combustion déplacé par l´écran d’allumage en rotation. De cette façon, un
mélange est créé qui est facile à allumer. Ce mélange est allumé par un allumeur électrique à
gaz.
a) Air primaire
L´air primaire est conduit sans rotation dans le foyer par le tuyau d´air de chemise.
L´écran d´allumage en rotation provoque une certaine rotation afin de stabiliser la flamme.
b) Air secondaire
L´air complémentaire entre encore dans le dispositif d´alimentation en air par un raccord.
Ensuite, il traverse le registre à air qui se compose de pales directrices courbées. Puis, il passe
dans le foyer par le passage annulaire entre le tube à air central et la pièce intercalaire. Suivant
l´incidence des pales directrices, la rotation d´air est plus au moins forte. Les pales directrices
sont ajustées à l´aide d´un levier actionné à la main et qui remue toutes les pales uniformément.
De cette manière, les bords de la flamme sont refroidis, ce qui a pour conséquence une réduction
de NOX. Plus le registre est fermé, plus l´air tourne et plus la flamme se raccourcit. Ainsi, il est
possible dans certaines limites d‘influencer la forme de la flamme par la rotation d´air. Le
réglage du registre à air s´effectue pendant la mise en service et reste alors inaltéré.
c) Allumeur
L´allumage du brûleur s´effectue par un allumeur électrique à gaz qui utilise du gaz naturel
comme gaz d´allumage. La flamme de l'allumeur est contrôlée par une électrode d'ionisation
montée à l'allumeur qui est interrogée par un relais de flammes.
21
Chapitre II Généralités sur les chaudières
Chaque brûleur est surveillé par son propre contrôleur de flammes compact. Dans le cas où
le contrôleur de flammes n´émet aucun signal de flammes, le brûleur concerné s´arrête sur le
réglage du brûleur.
La pression d´air de commande minimale est contrôlée par un manostat qui arrête
l´installation de chauffe de la chaudière quand la pression exigée est inférieure à 3,0 bars.
22
Chapitre II Généralités sur les chaudières
Lorsqu’une température de 100°C est atteinte sous 1 bar absolu de pression atmosphérique,
l’apparition des bulles de vapeur provoque une augmentation très rapide du volume occupé par
le fluide chauffé dans les tubes et chasse l’eau vers le réservoir : c’est le phénomène du
gonflement traité dont ce que l’on met un certain temps à maîtriser (arrêt de l’alimentation,
purges, etc.). Ce n’est que vers 4 ou 5 bars que le système revient à peu près à l’équilibre et que
l’on peut fermer progressivement les évents, l’air antérieurement contenu en chaudière ayant
été chassé pendant cette période.
g) Démarrage à chaud
Ce type de démarrage peut avoir lieu après un arrêt de courte durée (un quart d’heure, par
exemple), dans ce cas, la procédure la plus directe consiste à reprendre très rapidement la
charge, en profitant de l’inertie thermique des tuyauteries de liaison pour ne pas soumettre la
turbine (ou un autre organisme connecté à la chaudière) à un coup de froid.
Après un arrêt de plus longue durée, huit heures par exemple, la turbine n’a pratiquement
pas perdu de température alors que la chaudière a perdu une partie de sa pression et, repartant
de zéro, n’obtiendra pas la température de surchauffe. Il est indispensable alors d’assurer un
minimum de débit au moyen d’un by-pass pour avoir suffisamment de feu et faire remonter
l’ensemble des températures.
h) La combustion
Les produits de la combustion sortent à haute température du foyer sous forme de fumées
et passent à travers des échangeurs qui transfèrent leur chaleur à de la vapeur saturée pour la
surchauffer dans des surchauffeurs et des resurchauffeurs et progressivement, dans la mesure
où la température des fumées diminue, vers des faisceaux vaporisateurs et vers l’économiseur,
pour les rejetées dans l’atmosphère par une cheminée.
Le gaz naturel est un gaz incolore, inodore, et inflammable quand on l’extrait du sous-sol.
Afin de pouvoir le détecter en cas de fuite, on lui rajoute une odeur caractéristique. C’est le
combustible fossile le plus « propre ». Sa combustion ne génère ni poussière, ni suie, ni fumée.
Elle dégage du dioxyde de carbone CO2, de la vapeur d’eau, un peu d’oxyde d’azote NOx et
très peu de dioxyde de soufre SO2.
23
Chapitre II Généralités sur les chaudières
24
Chapitre II Généralités sur les chaudières
adjacente. Ce mode de transfert est le seul à exister dans un solide opaque. Pour les solides
transparents, une partie de l’énergie peut être transmise par rayonnement. Avec les fluides
que sont les gaz et les liquides, la convection et le rayonnement peuvent se superposer à la
conduction.
Le flux de chaleur (dimension W/m2) transféré par conduction dans une direction
donnée est proportionnel au gradient de température dans cette direction. Cette loi, dite
Fourier postulée dès 1822, est donc telle que la composante sur l’axe Ox du flux est égale
à:
𝒅𝑻
QX = -λ A 𝒅𝒙
Avec
T : Température [k]
Q = h.A. (Ts-Tf)
25
Chapitre II Généralités sur les chaudières
26
Chapitre II Généralités sur les chaudières
e = ε.σ.T4
II.6 Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons décrit la chaudière étudiée, son fonctionnement et ces
différents éléments périphériques. Cette étude nous pouvons conclure que la chaudière est
un système assez complexe vue ça composition en plusieurs sous-systèmes, Chacun d’entre
eux réalise une fonction spécifique (combustion, évaporation, surchauffage…etc.) et quelle
nécessite un haut niveau de surveillance pour obtenir un degré de sécurité suffisant.
27
Chapitre III Traitement des eaux
On trouvera rassemblées dans cette partie les chaînes de traitement permettant d’obtenir, à partir
d’eau brute, les eaux déminéralisées de qualité suffisante pour alimenter sans problème la
chaudière.
Dégrillage
Décarbonatation à la chaux ;
Ultrafiltration(UF)
Osmose inverse(OI)
III.2.1 Dégrillage
Le rôle principal du dégrillage est une préfiltration pour éliminer les gros matériaux qui
peuvent endommager les installations et réduire l’efficacité globale du procédé de traitement
[7].
l’origine du maintien des suspensions stables. On utilise généralement des sels d’un métal
trivalent ; Fe3+ ou Al3+.
Les objectifs de cette double opération sont nombreux. Historiquement, le seul objectif était
la contribution à l'abattement de la turbidité et des matières en suspension. Aujourd'hui, c'est
l'action très importante de ces opérations dans l'élimination des matières organiques dissoutes
qui est principalement recherchée. La coagulation et la floculation peuvent aussi participer à
l'élimination de nombreux micropolluants minéraux ainsi qu'à celle des micro- organismes.
a) Coagulation :
b) La floculation
29
Chapitre III Traitement des eaux
- de l'efficacité de la coagulation ;
- de la concentration en particules ;
On peut donc retenir qu’après avoir été déstabilisées, les particules colloïdales ont
tendance à s’agglomérer lorsqu’elles entrent en contact les unes avec les autres. Le taux
d’agglomération des particules dépend de la probabilité des contacts et de l’efficacité de ces
derniers. La floculation a effectivement pour but d’augmenter la probabilité de rencontre entre
les particules grâce à l’agitation du fluide [9].
Choix du coagulant :
30
Chapitre III Traitement des eaux
Le coagulant est de préférence choisi suite à des d'essais. Ces essais doivent être guidés
par les connaissances acquises et habituellement vérifiées en usine :
-le chlorure ferrique est plutôt utilisé pour les eaux peu minéralisées, riches en matière
organique naturelle dissoute (eau douce de cours d'eau et eau de retenue) ;
-le sulfate d'aluminium et les polychlorures d'aluminium (PCA) sont plutôt utilisés pour des
eaux minéralisées, peu chargées en matières organiques (eau de cours d'eau) avec une
préférence pour les PCA en eau froide.
Choix de la dose et du pH :
Les variables permettant d'agir sur le processus de coagulation pour obtenir le meilleur
résultat possible sont pour un coagulant donné, sa dose, le pH de coagulation, ainsi que
secondairement les conditions d'agitation (gradient de vitesse et durée d'agitation). Cependant,
la complexité du système est telle que les bases théoriques de la coagulation/floculation ne
permettent pas à elles seules de préciser les conditions optimales de traitement pour une eau
donnée. Il faut toujours avoir recours à l'expérience dite du « floculateur à hélices» ou« Jar-
test».
L'appareillage utilisé est généralement constitué d'un agitateur à hélices multipostes (3 ou plus),
muni d'un variateur de vitesse et d'un compte-tours.
2. A l’aide d’une pipette introduire à dose croissante dans les béchers une solution de
sulfate d’alumine à 10g/l,
5. Reprendre les étapes 3, 4, et 5 pour le deuxième béchers mais sans enlever l’hélice et
calculer la différence de la quantité de chaux injectée entre le premier et le deuxième
béchers,
31
Chapitre III Traitement des eaux
6. Plonger les hélices dans tous les béchers et ajouter les quantités de chaux
proportionnellement aux quantités de sulfate injectées par rapport au résultat obtenu à
l’étape 6,
9. A la fin de l’agitation lente retirer doucement les hélices des béchers sans casser les
flocs et laisser décanter pendant 20 à 30 minutes,
10. A l’aide d’une pipette ou d’une seringue, prendre une quantité d’eau décantée et
déterminer les turbidités,
11. Plonger la sonde de pH-mètre dans les béchers, les pH de floculation doivent être
presque identiques,
12. Appliquer les taux de sulfate, chaux et polymère du bécher ayant la plus faible valeur
de turbidité en eau décantée.
Objectifs recherchés
c) Décantation :
La décantation gravitaire tient une place primordiale dans les filières de traitement
d'eaux de surface pour la production d'eau potable. Ce phénomène est assuré par voie physique,
il s’opère par effet de gravité.
Elle est toujours précédée de la double opération de coagulation/ floculation et toujours suivie
d'une filtration. La décantation est parfois remplacée par la flottation. Une fois le floc formé, il
faut réaliser la séparation solide-liquide qui permettra d’obtenir d’une part l’eau clarifiée et
d’autre part les boues ; on utilise, en général, l’action de la pesanteur sur les particules en
suspension et l’on recueille ensuite l’eau claire à la partie supérieure de l’appareil, alors qu’on
soutire les boues sédimentées dans la partie inférieure [8].
32
Chapitre III Traitement des eaux
Les effets du fer ferrique et de l'aluminium en coagulation sont dus à leurs pro- duits
d'hydrolyse qui sont des complexes hydroxo-métalliques principalement insolubles dans les
conditions de leur utilisation.
Les mécanismes induits par l'ajout de polymère (généralement anionique) sont la coagulation
par neutralisation de la charge primaire et/ ou l'adsorption suivie d'une floculation par pontage
inter-particulaire des particules coagulées.
33
Chapitre III Traitement des eaux
Pour savoir que le décanteur marche normale on fait des prélèvements de boues au niveau du
compartiment central du décanteur
Taleau III – 1 : Consignes d’exploitation des décanteurs des usines à eau à SIDER
Hauteur de boues mesurées en éprouvette de 250 après 10 minutes de
repos
Hauteur inférieur à 20 Hauteur inférieur à 20 Hauteur supérieur à 30
34
Chapitre III Traitement des eaux
La chaux employée sous forme de lait de chaux Ca(OH) 2 précipite les bicarbonates de
calcium et de magnésium sous forme de cristaux (petits grains fins). Les réactions de
décarbonatation sont les suivantes :
En premier temps, l’eau contient du CO2 ; celui-ci réagit le premier sur la chaux pour
former de l’hydrogénocarbonate de calcium :
Il suffit de retirer les petits grains contenus dans l’eau pour avoir une eau partiellement épurée
[10].
35
Chapitre III Traitement des eaux
III.2.4 Filtration :
La filtration a pour but de retenir sur un support les matières en suspension apportées
par l’eau brute ou résultante d’un traitement préalable dans lequel on fait percoler l’eau décantée
à travers un milieu poreux qui idéalement retient les particules solides, et laisse passer le liquide.
La rétention des matières solides contenues dans l’eau provoque une obstruction
progressive des interstices entre les éléments constitutifs de la matière filtrante. Après un temps
de fonctionnement les filtres seraient colmatés ce qui nécessitent un lavage. Les filtres sont
lavés par brassage à l’air fourni par un suppresseur et simultanément avec un retour d’eau
fournie par une pompe de lavage pour faciliter l’évacuation des impuretés.
Il y a deux types de filtres, les filtres aquazur T et les filtres aquazur V. Ces deux types sont
caractérisés par :
36
Chapitre III Traitement des eaux
- une grande hauteur d’eau assurant une pression positive en tout point du filtre, ce qui permet
d’éviter les dégazages dans le lit filtrant.
L’eau filtrée ayant traversée le sable, puis les buselures, est reprise sous le plancher par le
canal de sortie d’eau filtrée.
37
Chapitre III Traitement des eaux
Ajout de Fecl3
Filtre à sable
Adjuvant de
floculation
Evacuation
des boues Bâche à eau chlorée
filtrée (eau industrielle)
III.3.1 L’adoucissement :
L’adoucissement est une technique qui élimine les ions qui cause la dureté de l’eau en
général, les ions calciums et magnésiums. L’eau percole sur une résine échangeuse de cations
sous la forme ionique sodium qui permet la substitution aux ions Ca2+ et Mg2+ présents dans
l’eau, d’ions Na+ fixés sur la résine, selon la réaction suivante :
Ca++ Ca
+ 2 R -Na 2 Na++ + R2
++
Mg Mg
38
Chapitre III Traitement des eaux
La figure III – 7 illustre cette réaction : les billes de résine sont initialement chargées avec des
ions sodium (Na+).Comme on le voit schématiquement, chaque ion calcium ou magnésium qui
pénètre dans la résine est remplacé par deux ions sodium qui en sortent.
Il est essentiel de faire l’adoucissement sur une résine échangeuse d’ion à partir d’une
eau parfaitement clarifiée (turbidité inférieure à 2 NTU) avec un TAC de l’ordre de 2 à 6 °F.
Lors de l’usage d’un échangeur d’ion il faut tenir compte des facteurs limitant l'usage
des résines tels que :
39
Chapitre III Traitement des eaux
Fondamentalement, on distingue :
A) Echangeur de cations :
Elles fixent seulement les cations Ca2+, Mg2+, Na2+ …. liés aux bicarbonates mais ne
peuvent échanger les cations en équilibre avec des anions forts (SO42-, Cl-, NO3-);
Elles se régénèrent facilement (réaction d’un acide fort sur des sels d’acides faibles) ; la
réaction est totale, avec des taux de régénération voisins de la stœchiométrie.
B) Echangeur d’anions :
Les résines fortement basiques sont des amines quaternaires. Leur squelette est soit
acrylique, soit polystyrénique, à structure gel ou macroporeuse. Elles servent pour fixer les
acides faibles comme l’acide carbonique ou la silice. Elles peuvent également libérer les bases
et leurs sels.
40
Chapitre III Traitement des eaux
Ces produits sont des amines généralement tertiaires. Les amines primaire sont rarement
utilisées et ont une basicité très faible.
Leur squelette est soit polystyrénique à structure macroporeuse, soit polyacrylique. Les
résines polyacryliques ont plus de capacité et retiennent l’acide carbonique mais sont difficiles
à rincer [11] [12].
III.3.2 La régénération :
Les résines ont une capacité de fixation de calcium limitée, lorsque cette capacité limite
est atteinte après passage d’un certain nombre de mètres cubes, le calcium de l’eau brute n’est
plus fixé et réapparaît en sortie d’adoucisseur : c’est la fuite de dureté. L’adoucisseur n’est plus
en mesure de remplir son rôle et il faut donc procéder à la régénération [12].
La figure.6 illustre la réaction réversible où les billes de résine sont chargées avec des ions
calcium et magnésium. Après ce procédé, la résine retourne à sa forme ionique afin qu'elle
puisse être réutilisée pour un nouveau cycle.
Cette étape consiste à établir un courant d’eau ascendant qui met la résine en expansion.
Contrairement les particules solides ainsi que les fines particules de la résine sont évacuées vers
l’égout. Cette opération est extrêmement importante car elle permet d’éliminer les matières en
suspension qui auraient décanté et facilite la fixation du sodium. On admet que le débit
nécessaire est le même que le débit instantané en phase de production d’eau adoucie [8] [9].
41
Chapitre III Traitement des eaux
Régénération :
Rinçage :
On déplace ensuite le régénérant par de l’eau, à faible débit, jusqu’à ce que le lit de résine
n’en contienne plus que des traces. C’est la phase de déplacement ou rinçage lent.
Ensuite, on procède à un rinçage rapide à un débit plus élevé de façon à éliminer les dernières
traces de régénérant. L’opération se termine lorsque tous les chlorures de sodium sont
totalement éliminés et la dureté à la sortie de l’adoucisseur est voisine de zéro [8].
III.3.3 Ultrafiltration :
La membrane est définie comme une couche mince semi-perméable qui joue le rôle
d’une barrière sélective, sous l’effet d’une force motrice, elle permet l’arrêt ou le passage de
substances dissoutes [7] [13].
42
Chapitre III Traitement des eaux
La clarification membranaire est très utilisée pour la production d'eau potable à partir d'eaux
souterraines pour lutter contre la turbidité des eaux d'origine karstique et/ou pour traiter les eaux
souterraines contenant des matières organiques naturelles ou anthropiques (avec injection de
coagulant et/ou de charbon actif en poudre dans ce cas).
Les membranes d’UF utilisées, depuis la fin des années 1980 jusqu'à aujourd'hui, ont été et
sont toujours organiques, principalement en polysulfone (PSf) ou en acétate de cellulose (AC),
voire en polypropylène (PP) ou encore en fluorure de polyvinylidène (PVDF).Utilisées pour
séparer des macromolécules et d’espèces colloïdales. Le solvant ainsi que les solutés de faible
masse molaire traversent la membrane selon un mécanisme convectif sous l’effet de la pression,
tandis que les espèces de taille supérieures (colloïdes, protéines, polymères) sont retenues [7].
43
Chapitre III Traitement des eaux
Utilisées seules pour le traitement de l'eau les membranes d'ultrafiltration connaissent des
limites pour la rétention des pollutions dissoutes telles que les micropolluants organiques mais
aussi le fer, les nitrates, l'ammoniaque. C'est pourquoi leur avenir passe par leur combinaison
avec d'autres types de traitement qu'ils soient physico-chimiques (adsorption sur charbon actif,
oxydation) ou biologiques et c’est ainsi qu’on traite encore l’eau en utilisant la technique de
l’osmose inverse.
III.3.3.1 Fonctionnement
On distingue deux modes d'alimentation en modules à fibres creuses, pour la clarification
par UF [7].
a) Ecoulement frontal :
L'eau à traiter peut être amenée perpendiculairement à la membrane. Il s'agit alors d'un
écoulement dit « frontal », souvent pratiqué en MF et UF. Le mode d'alimentation frontal assuré
par une pompe dite « de gavage », mode de plus en plus utilisé même en UF : l'extrémité aval
des fibres est obstruée, noyée dans le carter. Le taux de conversion Y est de 80 à 100 %. C'est
le mode le moins consommateur d'énergie et d'investissement [13].
b) Ecoulement frontal :
44
Chapitre III Traitement des eaux
L'écoulement de l'eau à filtrer peut être aussi tangentiel afin de limiter l'accumulation
progressive de solutés sur la membrane et la formation de « gâteau ». Dans ce cas, La
recirculation assurée par une seconde pompe : le flux de retentât est évacué par l'extrémité aval
des fibres et est relié à l'aspiration de la pompe de recirculation. L'eau sortante est alors séparée
en deux flux, le perméat qui passe au travers de la membrane et le retentât ou concentrât qui est
recyclé à un débit bien plus important. En UF, le débit de recirculation peut être plusieurs
centaines de fois plus importante que le débit de perméat.
La loi de filtration de base, régissant le transfert à travers une membrane poreuse, découle de
l'expression de DARCY, comme dans le cas d'un matériau granulaire, mais avec des symboles
différents.
J = A*. ΔP = ΔP. A / ɳL
45
Chapitre III Traitement des eaux
Les UF sont généralement sujets à des accumulations de matières favorisant ainsi le colmatage.
Le colmatage est dû à l'accumulation de matière en surface et dans la membrane. Il conduit à
une diminution de l à pression constante ou à une augmentation de ΔP à flux constant, ainsi
qu'une modification des propriétés filtrantes de la membrane. Les deux mécanismes principaux
de colmatage en MF et UF «lâche» sont le dépôt et l'adsorption à la surface de la membrane et
à l'intérieur des pores. Et pour éviter ce phénomène de colmatage on peut utiliser plusieurs
méthodes.
Le but du rétro lavage est de nettoyer la membrane des dépôts créant une résistance
facilement éliminable (comme un dépôt de type« gâteau »).Ce rétro lavage présente
généralement les caractéristiques suivantes :
pour l'ultrafiltration en mode tangentiel ou mixte : avec perméat chloré (à 0,3 g/m3) pendant
environ 60 s avec une périodicité de 1 à 3 h et un débit au moins deux fois égal à celui de
l'alimentation.
b) Nettoyage chimique :
-l'acide nitrique ou citrique pour dissoudre les dépôts métalliques et/ou les complexer ;
46
Chapitre III Traitement des eaux
-les oxydants (chlore principalement ou peroxyde d'hydrogène) pour les dépôts de biofilms ;
On peut citer quelques cas pratiqués sur plusieurs usines. Très variables, ils sont plus le
résultat d'habitudes d'exploitation que de l'application de consignes définies par le
dimensionnement initial. Par exemple :
-pour une installation donnée d'ultrafiltration, il est pratiqué un lavage chimique une fois par
jour à pH 13, et une fois tous les 4 jours à pH 2 (10 min chacun) ;
-pour une autre installation en UF, la pratique est de laver avec un détergent (à 70 g/m2), tous
les 200 à 600 m3 d'eau traitée par m2 ;
-pour certaines filtrations membranaires en UF et en MF, c'est plutôt l'eau chlorée (à 200 mg/L)
et des solutions d'acide citrique (à 20 g/L) qui sont utilisées ;
-pour une autre installation en MF, il est pratiqué un nettoyage chimique une fois par mois à la
soude et à l'acide et si nécessaire avec du peroxyde d'hydrogène [7].
Traitement à la soude :
Pour éliminer les composés organiques 500 µl de NaOH concentré (32%) sont ajoutés
à 4 litres d'eau osmosée. Cette solution est filtrée à 15 bars ; 0,7 mis et 40 oc pendant 30 minutes.
Rinçage :
La membrane est rincée avec de l'eau osmosée à 15 bars et 0,7 m/s à température
ambiante jusqu'à ce que le pH redevienne normal (6,2).
Traitement à l'acide :
L'acide est utilisé pour éliminer les composés minéraux. Plusieurs acides ont été testés
: citrique, sulfurique, chlorhydrique, phosphorique. Les deux derniers semblent être les plus
efficaces. Le traitement est effectué à 15 bars ; 0,7 m/s et 40°C pendant 30 minutes avec 1,5 ml
d'acide chlorhydrique concentré dans 41 d'eau osmosée.
Rinçage :
La membrane est à nouveau rincée avec de l'eau osmosée à 15 bars et 0,7 m/s à
température ambiante jusqu'à ce que le pH redevienne normal.
47
Chapitre III Traitement des eaux
Ce procédé permet de filtrer des solutions contenant des espèces de très faible masse
molaire et ne laisse passer que le solvant et qui arrête tous les sels. Il utilise des membranes
denses. La séparation solvant – soluté se fait par un mécanisme de solubilisation-diffusion, La
pression appliquée doit être supérieure à la pression osmotique exercée en amont de la
membrane par la solution filtrée pour observer un flux de perméat à travers la membrane. Les
pressions appliquées varient de 20 à 80 bars. Considérons un système de deux compartiments
séparés par une membrane semi-perméable sélective et contenant deux solutions de
concentrations différentes (figure ci-dessous). Le solvant (généralement l’eau) s’écoule à
travers la membrane du compartiment de la solution moins concentrée vers le compartiment
contenant la solution la plus concentrée, c’est le phénomène d’osmose. Si on applique
progressivement une pression sur le compartiment de la solution la plus concentrée, le flux
d’eau qui traverse la membrane va diminuer, puis s’annuler quand la pression appliquée
atteindra à la pression osmotique. Si on applique une pression supérieure à la pression
osmotique, l’eau va traverser la membrane dans le sens inverse du flux osmotique, c’est le
phénomène d’osmose inverse [13].
48
Chapitre III Traitement des eaux
La pression osmotique peut être calculée par la loi de Van’t Hoff qui stipule que la pression
osmotique exercée par un soluté est égale à la pression que ce corps aurait exercé dans l’état
gazeux parfait dans le même volume (V) et à la même température (T). Si le soluté est dissocié
en n ions, la pression osmotique sera n fois supérieure. La pression osmotique d’une solution
est proportionnelle à la concentration en solutés.
L’expression de la pression osmotique est donnée par l’équation de Van t’Hoff qui s’écrit :
π= iMRT
Où :
• π est la pression osmotique exprimée en pascal (dans l’industrie, on utilise plutôt le bar ou le
psi [101 325 Pa vaut 1,013 bar ou 14,65 psi]) ;
• i est un facteur égal à un pour les molécules qui ne se dissocient pas, sinon il est égal au
nombre d’ions libres (comprendre dissociés) pour les électrolytes. Pour les solutions diluées, le
chiffre i correspond au nombre d’ions. Par exemple, pour une solution diluée de chlorure
d’aluminium (AlCl3), i sera égal à 4. Si le milieu est concentré, i est plus faible que la valeur
attendue, car une partie des ions restent associés et il peut alors prendre des valeurs non entières.
49
Chapitre III Traitement des eaux
• Membranes et modules
• Plusieurs cuves de stockage, ainsi que tous les appareils de mesures nécessaire (conductimètre,
débitmètre, manomètre, thermomètre,…)
• pompes doseuses
• le poste de prétraitement
50
Chapitre III Traitement des eaux
• le poste de nettoyage
Le prétraitement de l’eau avant osmose inverse est absolument nécessaire car les
membranes d’osmose inverse sont très sensibles au colmatage et une bonne qualité de l’eau en
entrée des modules d’osmose inverse est indispensable pour assurer des performances stables
de l’osmose inverse sur le long terme.
51
Chapitre III Traitement des eaux
52
Chapitre III Traitement des eaux
Le titre hydrotimétrique s’exprime en degré français (°F), qui correspond à la dureté d’une
solution contenant 10mg /L de CaCO3 [10].
D’autres sels d’acides faibles peuvent aussi être dosés et interfèrent dans la mesure :
acides humiques, phosphates, citrates, tartrates… La silice ionique peut aussi interférer
notamment lorsque le pH est supérieur à 8,5.
On distingue comme pour la mesure de l’acidité, deux titres qui sont le titre
alcalimétrique ou titre alcalimétrique simple (TA) et le titre alcalimétrique complet (TAC).
L’unité utilisée est le degré français (1°f = 10 mg. L-1 de CaCO3 = 0,2 mil- liéquivalent. L-1).
On trouve parfois des ouvrages qui mentionnent l’alcalinité exprimée en mg. L-1 de
CaO. Dans les pays anglo-saxons l’alcalinité (notée Alk) est exprimée en mg. L-1 de CaCO3.
Le TA et le TAC étant mesurés successivement sur un même échantillon, les deux méthodes de
dosage seront présentées en même temps. Il convient tout d’abord de préciser les conditions et
la signification de ces mesures.
53
Chapitre III Traitement des eaux
Toute particule en suspension peut être théoriquement sédimentée (ou décantée) sous
l’action de la pesanteur (gravité), mais à une vitesse qui dépend principalement de la taille et
de la densité de la particule, ainsi que de la température de l’eau.
Pour les particules en suspension dans les eaux naturelles, c’est généralement
l’expression de STOKES (chute en régime laminaire) qui permet de calculer cette vitesse de
sédimentation, connaissant les caractéristiques physiques de la particule (diamètre équivalent à
la sphère de même volume, masse volumique ou densité) et la température de l’eau. Cette
expression permet aussi d’évaluer le diamètre d’une particule connaissant sa masse volumique
(ou sa densité), après mesure de sa vitesse dans une eau dont on connaît la température. C’est
le diamètre équivalent à la sphère de même volume que la particule (dv).
vS = (ρS – ρL).g.dv2/18.μL
g = 9,81 m. s-2.
Les matières en suspension sont des impuretés caractérisées par le fait qu’elles sont
visibles à l’œil nu. Cette quantité de matière peut être déterminée directement par une méthode
spectrophotométrie qui n’exige aucune étape de filtration [14].
54
Chapitre III Traitement des eaux
L’eau dans les prairies contient beaucoup de solide dissous dus aux fortes quantités de
calcium et magnésium dans le sol. Ces minéraux peuvent aussi provenir d’activités
humaines. Les eaux de ruissellements agricoles et urbains peuvent provoquer un surplus de
minéraux dans les sources d’eaux comme les bassins d’eaux usées, eaux industrielles et le
sel qui est utilisé pour dégivrer les routes.
Les substances minérales dissoutes dans les eaux naturelles pratiquement toutes plus ou
moins ionisées. La salinité totale d’une eau est par définition égale à la somme des cations
et des anions contenus dans cette eau [15].
III.4.5 Turbidité
La turbidité est le caractère trouble de l’eau .Elle est due à la présence des matières en
suspension finement divisées : argiles, limons grains de silice, matières organiques, etc.
l’appréciation de l’abondance de ces matières mesure son degrés de turbidité. Celui- ci sera
d’autant plus faible que le traitement de l’eau aura été plus efficace. La variabilité de la turbidité
dépend des facteurs locaux et des conditions spécifiques :
-L’état des sols avant les chutes de pluies et le degré de cohésion des particules.
-L’arrivée d’une grande quantité de boue liée au rôle du ruissellement de surface et celle
ramenée par les Oueds affluents et les effondrements locaux des berges en périodes de hautes-
eaux ce qui augmente la turbidité des eaux.
Les mesures de turbidité ont donc un grand intérêt dans le contrôle de l’épuration des
eaux brutes.
De toute façon, les échantillons doivent être agités vigoureusement avant la mesure. En
raison des caractéristiques propres aux matières en suspension, telles que taille, forme, indice
de réfraction, couleur, etc., les difficultés de comparaison sont évidentes. Il en est de même si
l’on veut rapprocher les mesures de turbidité des mesures de matières en suspension [7] [14].
55
Chapitre III Traitement des eaux
pH = – log10 aH
Les valeurs du pH peuvent être calculées dans des cas simples. Si on confond activité et
concentration, la valeur approchée du pH d’une solution d’acide fort ou de base forte (dits «
totalement dissociés ») est directement relié à la concentration de l’acide ou de la base :
Pour un monoacide faible, dont l’équilibre acide/base, défini par une constante d’équilibre ou
constante d’acidité Ka, est le suivant HB ↔ B + H + avec Ka = aH. aB/aHB, l’expression du pH
est :
56
Chapitre III Traitement des eaux
III.4.7 La conductivité :
La conductivité est la mesure de la capacité de l’eau à conduire un courant électrique.
Elle varie en fonction de la présence d’ions, de leur concentration, de leur mobilité et de la
température de l’échantillon. Elle est liée à la concentration et à la nature des substances
dissoutes. En général, les sels minéraux sont de bons conducteurs par opposition à la matière
organique et colloïdale, qui conduit peu. Par conséquent, dans le cas des eaux usées fortement
chargées en matière organique, la conductivité ne donnera pas forcément une idée immédiate
de la charge du milieu. Dans les autres cas, elle permet d’évaluer rapidement le degré de
minéralisation de l’eau et d’estimer le volume d’échantillon nécessaire pour certaines
déterminations chimiques.
La mesure de la conductivité électrique est l’une des plus simples. Elle repose sur la
capacité de la solution à transmettre le courant entre deux électrodes. Cette capacité dépend de
la concentration en molécules chargées de la solution. Elle est importante pour le contrôle de la
qualité des eaux résiduaires. Valeur inverse de la résistivité, paramètre très largement utilisé en
hydrogéologie, la conductivité est en fonction de la concentration en espèces ionisés,
principalement la matière minérale.
Ce paramètre doit impérativement être mesuré sur le terrain. La procédure est facile et
permet d’obtenir une information très utile pour caractériser l’eau.
Elle est en relation directe avec la salinité totale de l’eau. Elle augmente si la salinité
totale de l’eau est élevée, donc augmente le courant de corrosion pour un potentiel donné [15].
L : distance entre les deux électrodes (en m). S : surface de chaque électrode (en m2).
III.4.8 Le fer :
Le fer se trouve dans l’eau sous différentes formes ; on peut théoriquement distinguer :
57
Chapitre III Traitement des eaux
Fer dissous (fer à l’état ferrique solubilisé et fer à l’état ferreux) [12]
Volumétrique : titrage
TA mg CaCO3/L / NFT90-36
acide jusqu’à pH= 8,3
Volumétrique : titrage
TAC mg CaCO3/L / NFT90-36
acide jusqu’à pH= 4,3
Volumétrique :
complexométrie à
TH mg CaCO3/L / NFT90-003
l’EDTA avec le noir
ériochrome T
Volumétrique : au
Cl- mg /L / NFT90-14
nitrate d’argent
Spectrophotomètre
MES mg /L Spectrophotométrie à 810 nm de NFT 90-105-2
longueur d’onde
58
Chapitre III Traitement des eaux
Spectrophotométrie au Spectrophotomètre
PO43- mg /L molybdate à 608 nm de NFT 90-105
d’ammonium longueur d’onde
Spectrophotométrie à Spectrophotomètre
longueur d’onde
Spectrophotomètre
mg /L Spectrophotométrie à 815 nm de NFT 90-007
SiO2-
longueur d’onde
La corrosion est le retour d’un métal à sa forme de minerai. Le fer, par exemple, retourne sous
forme d’oxyde de fer sous l’effet de la corrosion. Cependant, le procédé de corrosion est une
réaction électrochimique complexe et prend diverses formes.
La corrosion peut produire une attaque générale sur une large surface ou peut résulter en
une attaque très localisée. La corrosion est un problème pertinent causée par l’eau dans les
chaudières. La corrosion peut avoir énormément d’origine et la nature différentes dû à l’action
de l’oxygène dissous, elle peut résulter d’hétérogénéités à la surface du métal ou au fer
directement attaque par l’eau.
a) Types de corrosion :
Corrosion par piqûres : produite par certains anions, notamment les chlorures, sur les
métaux protégés par un film d’oxyde mince.
59
Chapitre III Traitement des eaux
III.5.2 L’entartrage :
L’entartrage résulte de la précipitation cristalline directement sur les surfaces
métalliques avec formation d’incrustations adhérentes ce qu’on appelle le tartre [17].
Carbonate de calcium ;
Hydroxyde de magnésium ;
Sulfate de calcium.
Afin d’éviter tous ces problèmes, il est nécessaire de conditionner les eaux destinées à
l’utilisation avec des additifs chimiques spécifiques, généralement par des pompes doseuse
dans les circuits.
Tout métal a une tendance à revenir à son état où se trouve dans la nature sous forme d’oxyde,
sulfates, carbonates, etc. Les réactions anodiques et cathodiques se déroulent principalement en
présence d’oxygène qui influe directement sur la vitesse de corrosion
60
Chapitre III Traitement des eaux
Le pH est aussi un facteur déterminant, il entre dans le calcul de l’indice de RYZNAR (IR) qui
reste la meilleure approche pour déterminer le caractère d’une eau.
Cet indice est très utilisé dans les études de conditionnement sur les eaux bicarbonatées
calciques.
IR = 2pHs pH réel
Où :
Le moussage sont les bulles ou la mousse qui sont créés à la surface de l’eau des chaudières
et sortent avec la vapeur, et sont causées par la forte concentration en solide dans l’eau des
61
Chapitre III Traitement des eaux
chaudières. Cependant, on ne croit généralement que les surfaces spécifiques telles que les
semences alcalines, les huiles ; les corps gras, les graisses, certains types de matière organique
et les solides suspendus sont particulièrement favorables à la formation de moussage. En
théorie, les solides en suspension se rassemblent sur un film à la surface entourant la bulle de
vapeur et la rendent plus dure. Ainsi, la bulle de vapeur résiste à la cassure et s’accumule en
mousse. Plus les particules sont fines, meilleur est leur accumulation en bulle [16].
b) Primage :
Le primage est le transfert de grandes quantités en gouttelettes d’eau dans la vapeur, qui
baisse le rendement énergétique de la vapeur et entraine des dépôts des cristaux de sels sur les
surchauffeurs et dans les turbines. Le primage peut être causé par une mauvaise construction
de la chaudière, des régimes excessifs, ou des fluctuations soudaines en demande de vapeur. Le
primage est parfois aggravé par les impuretés dans l’eau des chaudières [17].
la température, elle provoque, notamment quand elle s’élève une meilleure diffusion
permet un meilleur contact avec l’oxygène.
Dioxyde de carbone, élément corrosif, forme l’acide carbonique en condensat, s’élimine
par désaération.
Oxygène ; il favorise la corrosion notamment par piqures des tubes de la chaudière. pour
éliminer ce gaz on utilise la désaération ou le traitement chimique (par exemple le sulfite
de sodium, l’hydrazine).
Dureté ; elle forme un dépôt de calcaire dans la chaudière, empêche le transfert
thermique, et diminue l’efficacité thermique. L’élimination se fait par adoucissement en
plus d’un traitement interne dans la chaudière.
Chlorures ; ils provoquent le primage ; des dépôts de sels dans les surchauffeurs… on
applique la dé ionisation pour éliminer les chlorures.
Le cuivre ; il peut provoquer des corrosions dangereuses. Il est souvent apporté par des
condensats mal conditionnés qui ont été en contact avec des appareils de cuivre ou
alliage cuivreux. Il arrive dans la chaudière en état d’oxyde de cuivre plus o moins
soluble et est réduit à l’état métal, donc insoluble par le milieu réducteur qui règne dans
62
Chapitre III Traitement des eaux
l’eau de chaudière. Il se dépose sur les tubes ou il forme des couples galvaniques très
dangereux étant donné leur forte localisation [18].
En méditerranée, les besoins en eau conséquence dans le future accuse une croissance
effective.
Pour couvrir ces demandes, l’industrie se tourne d’une manière générale, vers les eaux
de surfaces moins coûteuses. Les utilisations de l’eau dans l’industrie sont extrêmement variées
et pour suites les conditions de qualité imposées à l’eau oscillent dans d’assez larges limites.
Parmi les principales utilisations de l’eau, on cite le refroidissement, la desserte industrielle et
commerciale, la production d’énergie et aussi l’alimentation des chaudières.
Dans les chaudières nous sommes obligés de se poser la question, quelles sont les
caractéristiques de cette eau ?
L’eau alimentaire des chaudières peut contenir des impuretés concentrées à un seuil
raisonnable, sans dépasser les limites de tolérance.
Il est stipulé que l’eau doit, autant que possible, être exempte de matières en suspension,
avoir un résidu sec faible et une faible teneur en éléments tels que l’oxygène dissous, le fer, le
cuivre, la silice….
63
Chapitre III Traitement des eaux
Très souvent, les condensats contaminés retournent dans les systèmes de chaudières
entrainant des problèmes de transfert. Dans ce cas, le condensat devrait être temporairement
rejeté jusqu’à la source de contamination soit trouvée et éliminée. L’utilisation d’agents
chimiques anti-moussage et anti-primage, mélanges d’agents tensio-actifs, élimine la mousse,
empêche le transfert de fines particules dans la vapeur, et peut être très efficace en empêchant
le primage dû aux hautes concentrations d’impuretés dans l’eau de chaudière.
Les chaudières sont exigent pour leur l’eau d’approvisionnement. Comme de la vapeur est,
produite la concentration en sels dissous augmente et forme des dépôts à l’intérieur de la
chaudière. Ceci conduit à des faibles transferts de chaleur et réduit l’efficacité de celle-ci. Les
gaz dissouts tel que l’oxygène et le dioxyde de carbone réagiront avec les métaux dans les
systèmes de chaudière et entraineront une corrosion.
64
Chapitre III Traitement des eaux
• Toute dureté apportée par l’eau d’alimentation doit être soit précipité dans la chaudière
sous forme non entartrant, soit chélate ;
• L’eau de la chaudière doit contenir un excès de réactif afin de précipiter une quantité
supplémentaire de dureté qui pourrait arriver accidentellement.
• Des dispositions sont à prendre pour éviter les dépôts de silice.
Les phosphates : utilisés en conditionnement sont de 2 types les mono et les poly
phosphates. à partir de 40 bars environ, on maintient habituellement le rapport : PO4NA3
/ NaOH supérieur à 1.
L’action protectrices du phosphate trisodique est due à une phosphatation superficielle
qui passive le fer. L’excès de phosphate trisodique est indispensable pour prévenir les
corrosions dues à la soude libre que pour empêcher l’entartrage.
Les séquestrant ou chelatants : les plus connus sont les sels de sodium des acides
nitrilotriacétique.
Les dispersants : il s’agit d’une catégorie de produit agissant davantage sur la boue
formée dans la chaudière que sur la précipitation de la dureté. les plus anciennement
utilisés sont les tanins, les produits naturels, les lignosulfonates, les polymères
synthetiques, etc.
Les agents anti-moussage et anti-primage : les facteurs permettant d’éviter ou éliminer
le primage ne correspondent pas, dans le cas le plus général, à l’introduction d’un réactif
de conditionnement.
Les seuls réactifs de conditionnement qui puissent être introduits pour lutter contre le
primage sont des dispersants et les antimousse : alcool à longues chaines, polyols,
polyamides, silicones, etc. l’emploi de ces produits est généralement utilisés pour les
chaudières à basse et a moyenne pression ; leur dose d’emploi est de quelques
65
Chapitre III Traitement des eaux
milligrammes par litre d’eau. Dans le cas de la chaudière à très haute pression, certaines
spécifications imposent comme traitements de base la distillation ou la déminéralisation.
Dégazeur thermique : délivrant une eau à quelques grammes d’oxygène par litre. A
basse pression, ce traitement est souvent suffisant, mais quand la pression en chaudière
s’élève, la solubilité de l’oxygène augmente et, à partir d’une eau d’appoint dégazée on
peut retrouver en chaudière une centaine de grammes d’oxygène.
C’est pourquoi on ajoute à l’eau dégazée un réducteur chimique qui détruit les dernières
traces d’oxygène dissous et constitue dans l’eau de chaudière une réserve de produit
réducteur capable de parer aux aléas de fonctionnement. Des produits peuvent être
utilisés :
Sulfite de sodium
Il agit suivant la réaction :
Na2SO3 + ½ O2 Na2SO4
N2H4 + O2 2H2CH-N2
66
Chapitre III Traitement des eaux
Les produits neutralisants : ils sont volatils et se condensent en même temps que la
vapeur. Deux caractéristiques de ces composés sont importante leur pouvoir neutralisant
et leur coefficient de partage entre l’eau et la vapeur. les plus utilisés sont :
L’ammoniaque ;
Le cyclohexylamine
La benzaylamine
La morphine
Ceci étant l’ammoniaque est généralement déconseillée à cause de son action corrosive
sur le cuivre et ces alliages. Le choix entre les trois aminés dépend de plusieurs facteurs,
parmi lesquels l’odeur, celle de la benzylamine étant particulièrement désagréable. Le
cyclohexylamine et la morphine ont n pouvoir dissolvant beaucoup moindre que
l’ammoniaque, d’ailleurs ils sont préférés.
III.8 Conclusion :
La conclusion que l’on peut tirer de cette partie est qu’il est bien connu qu’un
conditionnement soit possible, mais il doit être contrôlé avec une grande rigueur.
Les chaudières elles-mêmes semblent avoir quelques peines à établir les spécifications de
l’eau d’appoint, car il est inconvenable d’avoir une chaudière en zéro absolu en sodium,
chlorure ou silices.
Seul un conditionnement correct de l’eau d’appoint, à l’aide des additifs chimiques et des
bons matériels nous permettent d’avoir une qualité d’eau optimale pour l’alimentation des
chaudières.
67
Chapitre IV Partie expérimentale
IV.1.1 Principe :
Ces déterminations sont basées sur la neutralisation d’un certain volume d’eau par un
acide minéral dilué, en présence d’un indicateur coloré, mesurés par la méthode volumétrique
appliquée au laboratoire central Arcelor –Mittal (sider)
IV.1.2 Réactifs :
Acide sulfurique à 0.02N
Phénolphtaléine à 0.5%
Méthylorange à 0.5%
68
Chapitre IV Partie expérimentale
IV.2.2 Réactifs :
Sel di sodique de l’acide éthylène diamine tétra acétique : solution à 0.01 N ;
69
Chapitre IV Partie expérimentale
70
Chapitre IV Partie expérimentale
IV.3.2 Réactifs :
Hydroxyde de potassium 20% (solution tampon pH 12)
Sel disodique de l’acide éthylène diamine tétraacétique : solution à 0.01 N ;
Acide calconne carboxylique (indicateur coloré).
71
Chapitre IV Partie expérimentale
IV.4.1 Principe :
C’est le dosage du chlore combiné à des chlorures par le nitrate d’argent, en présence
de chromate de potassium comme indicateur.
IV.4.2 Réactifs :
Chromate de potassium (K2CrO4) à 5% (indicateur) ;
Nitrate d’argent (AgNO3 à 0.1 N).
Avec : V : volume du nitrate d’argent en ml ; 35,5 : est la masse molaire du chlorure (Cl-)
72
Chapitre IV Partie expérimentale
IV.5 DETERMINATION DU pH
Elle est réalisée par un pH-mètre : le pH-mètre est un appareil électronique permettant de
donner la mesure du pH d’une solution.
IV.5.1 Principe :
Le pH de l’eau à analyser est déterminé à l’aide d’un pH mètre équipé d’une électrode
de verre étalonnée.
IV.5.2 Le pH mètre :
Le pH mètre est constitué d’une électrode que l’on plonge dans la solution dont on veut
connaitre l’acidité ; les valeurs du pH s’affiche alors sur l’écran du pH-mètre.
L’électrode doit être bien rincée à l’eau distillée avant chaque mesure et l’appareil doit
être régulièrement étalonnée pour que les mesures soient fiables.
73
Chapitre IV Partie expérimentale
74
Chapitre IV Partie expérimentale
IV.6.2 Le conductimètre :
Cet appareil de mesure est constitué d’une électrode que l’on plonge dans la solution
dont on veut connaitre la salinité totale ; le résultat s’affiche sur l’écran du conductimètre.
L’électrode doit être bien rincée à l’eau distillée avant chaque mesure et l’appareil doit
être régulièrement étalonné pour que ses mesures soient fiables.
75
Chapitre IV Partie expérimentale
IV.7.1 Principe :
L’analyse s’effectue par une méthode photométrique. La mesure se fait à l’aide d’un
instrument « spectro H Dr 5000 » qui n’exige aucune étape de filtration ou pesage.
76
Chapitre IV Partie expérimentale
IV.8.1 Principe :
A l’ébullition l’acide chlorhydrique libère le fer sous forme ionique .Il est ensuite réduit
à l’état ferreux par l’acide ascorbique et dosé colorimétriquement, en utilisant la coloration
rouge donnée par les sels ferreux avec l’orthophénanthroline.
IV.8.2 Réactifs :
solution saturée d’acétate de sodium ;
0,3 ml de solution d’acide ascorbique à 1% ;
solution d’orthophénanthroline à 0,1% ;
77
Chapitre IV Partie expérimentale
IV.9.1 Principe :
Les phosphates en solution acide et en présence de molybdate d’ammonium donnent un
complexe phosphomolybdique qui est réduit par l’acide ascorbique en développant une
coloration bleue. Les mesures sont effectuées à l’aide d’un spectrophotomètre.
IV.9.2 Réactifs :
Sulfomolybdique ;
Acide ascorbique à 20 g / L.
78
Chapitre IV Partie expérimentale
Bien mélanger ;
Refroidir, et compléter à 50 ml avec de l’eau distillée ;
Régler la longueur d’onde à 608 nm ;
Faire la lecture d’absorbance sur le spectrophotomètre ;
On effectue la lecture par rapport à l’essai à blanc.
IV.10.1 Principe :
La turbidimétrie fait partie de la photométrie ; elle repose sur la comparaison de la
lumière diffusée par les matières en suspension, détectée à 90° à celle émanant d’une solution
standard de turbidité connue.
79
Chapitre IV Partie expérimentale
80
Chapitre IV Partie expérimentale
Eau d’alimentation
pH ≥ 8.5 ≥ 8.5 ≥ 8.5 ≥ 8.5
TH (°F) ˂ 0.20 ˂ 0.10 ˂ 0.05 ˂ 0.05
O2 (mg/l) ˂ 0.02
Fe total (mg/l) ˂1 ˂ 0.05 ˂ 0.05 ˂ 0.03
Cu total (mg/l) ˂ 0.05 ˂ 0.03 ˂ 0.03 ˂ 0.01
Eau de chaudière
pH 10-12 10-11 10-11 10-11
TAC (°F) ≤ 25 ≤ 20 ≤ 15 ≤ 10
NaOH (mg/l) ˂ 30 ˂ 20 ˂ 10 ˂5
Si O2 (mg/l) ≤ 20 ≤ 20 ≤ 15 ≤ 10
Les résultats d’analyses effectués au niveau du laboratoire central pendant la période de notre
stage sont montrés dans les tableaux.
81
Chapitre IV Partie expérimentale
1 0,00 0,60 0,50 0,30 0,20 3,55 7,09 28,00 18,00 15,00
2 0,00 0,70 0,80 0,60 0,20 3,55 7,80 28,00 18,50 15,50
3 0,00 0,00 3,40 3,00 0,40 7,10 7,08 74,00 18,60 14,00
4 0,00 0,50 0,60 0,40 0,20 3,55 11,90 26,00 16,00 13,00
5 0,00 0,50 0,60 0,40 0,20 3,55 7,25 22,00 13,80 14,00
6 0,00 0,50 0,40 0,30 0,10 3,55 7,00 18,00 11,80 15,00
7 0,00 0,60 0,60 0,40 0,20 3,55 7,67 25,00 15,80 14,50
8 0,00 0,60 0,60 0,40 0,20 7,10 8,10 28,00 17,20 13,00
9 0,00 0,60 0,70 0,50 0,20 7,10 7,25 25,00 16,00 14,50
10 0,80 1,40 0,80 0,60 0,20 10,60 8,75 47,00 30,00 14,00
11 0,00 0,80 0,70 0,50 0,20 7,10 7,12 22,00 14,50 16,00
12 0,00 1,00 0,80 0,60 0,20 7,10 7,48 35,00 23,00 15,00
13 0,00 1,00 0,90 0,70 0,20 7,10 7,37 38,00 24,00 13,50
14 0,00 0,60 0,60 0,40 0,20 3,55 7,45 13,00 9,10 15,50
15 0,00 0,60 0,60 0,40 0,20 7,10 7,98 17,15 11,50 16,00
16 0,00 0,80 0,80 0,60 0,20 7,10 7,80 22,00 15,50 18,00
17 0,00 0,90 0,90 0,70 0,20 7,10 8,14 27,00 18,40 16,00
18 0,00 0,80 0,80 0,60 0,20 7,10 7,67 25,00 17,00 15,50
19 0,00 0,90 0,90 0,70 0,20 7,10 7,44 27,00 18,00 16,00
20 0,00 0,50 0,50 0,30 0,20 3,55 7,15 14,00 8,60 13,50
82
Chapitre IV Partie expérimentale
83
Chapitre IV Partie expérimentale
Variation du TAC :
84
Chapitre IV Partie expérimentale
Variation du TH :
85
Chapitre IV Partie expérimentale
Variation du Cl- :
Il est important de noter que les ions chlorures sont susceptibles de réagir avec l’eau en
produisant de l’acide chlorhydrique. Par conséquent, il s’ensuit localement des zones à pH
très faibles qui accélèrent la corrosion du métal. Suite à l’analyse de l’eau d’alimentation, on
remarque une présence de chlore acceptable qui doit être inférieur à 30 mg/cl- selon les
normes.
86
Chapitre IV Partie expérimentale
Variation du pH :
Le pHs est défini comme étant le pH théorique de saturation, et il est calculé en utilisant le
tableau de TILLMANS (voir annexe). A noter qu’avant d’utiliser ce tableau, les valeurs du
TAC exprimées en (°F) doivent être convertis en mg de CaCO3 /L sachant que :
87
Chapitre IV Partie expérimentale
Les résultats de l’exploitation de cette méthode sont rassemblés dans les tableaux suivants :
2 7 8,13
3 8 8,07
4 5 8,23
5 5 8,23
6 5 8,23
7 6 8,15
8 6 8,15
9 6 8,15
10 14 7,70
11 8 8,07
12 10 7,95
13 10 7,95
14 6 8,15
15 6 8,15
16 8 8,07
17 8 8,07
18 8 8,07
19 9 8,03
20 5 8,23
88
Chapitre IV Partie expérimentale
89
Chapitre IV Partie expérimentale
90
Chapitre IV Partie expérimentale
1 12,40 14,80 8,00 7,60 0,40 142,0 11,87 764 930 16,00
2 14,00 17,00 9,80 9,40 0,40 163,3 11,87 846 980 14,50
3 14,70 10,80 10,0 9,60 0,40 177,2 11,75 960 1140 15,00
4 18,00 21,80 11,0 10,80 0,20 181,7 11,90 1035 1350 19,00
5 16,40 20,40 11,0 10,60 0,40 215,5 11,99 1151 1450 17,5
6 18,80 22,00 11,0 10,60 0,40 220,0 10,95 1152 1470 18,00
7 10,00 11,60 8,00 7,40 0,60 71,0 11,54 627 800 18,00
8 11,00 14,40 7,40 6,80 0,60 78,0 11,68 716 850 15,00
9 37,00 40,00 8,00 7,80 0,20 99,4 11,11 1574 2210 22,5
10 14,40 16,00 9,40 9,00 0,40 142,0 11,82 962 1200 17,00
11 19,60 23,00 8,00 7,40 0,60 134,9 11,82 1144 1660 24,00
12 17,00 19,00 8,60 8,40 0,20 142,0 11,90 1095 1300 15,00
13 31,00 34,00 10,8 10,40 0,40 99,4 11,96 1474 2180 25,00
14 22,00 26,00 8,80 8,40 0,40 106,5 11,90 1095 1300 16,00
15 14,00 16,80 7,40 7,20 0,20 106,0 11,75 858 1130 19,5
16 13,00 15,00 7,60 6,40 1,20 106,5 11,73 723 880 16,00
17 10,00 12,00 6,40 6,00 0,40 106,5 11,61 611 710 14,00
18 10,00 13,00 7,00 6,20 0,80 106,5 11,57 637 775 16,00
19 10,40 13,00 6,60 6,20 0,40 106,5 11,57 668 852 18,00
20 14,00 16,60 5,40 5,20 0,20 71,0 11,74 820 950 14,5
91
Chapitre IV Partie expérimentale
92
Chapitre IV Partie expérimentale
Variation du TAC :
Normalement le TA ≥ 0.5 TAC et dans notre cas majorité des analyses montre des TA ≥ 0.8
TAC alors que les valeurs optimum selon les normes se trouve autour de TA ≈ 0.7 TAC et cela
dénote la présence de bicarbonate qui peut provoquer une forme libre de CO2 agressif pour les
chaudières. Il apparait clairement que le TAC est élevé par rapport aux normes, c’est -à- dire la
teneur en bicarbonate est élevée dans notre échantillon d’eau.
93
Chapitre IV Partie expérimentale
Variation du TH :
94
Chapitre IV Partie expérimentale
Variation du Cl- :
Il est important de noter que les ions chlorures sont susceptibles de réagir avec l’eau en
produisant de l’acide chlorhydrique. Par conséquent, il s’ensuit localement des zones à pH très
faibles qui accélèrent la corrosion du métal. L’analyse de l’eau de chaudière a montré des
valeurs acceptables inférieures à 200 mg/cl- .
95
Chapitre IV Partie expérimentale
Variation du pH :
Les valeurs du pH selon les normes doivent être dans l’intervalle de 10 à 12 pour les
eaux de chaudières. Les analyses du pH montrent des acceptables car ils se situent entre 10.95
et 11.99.
96
Chapitre IV Partie expérimentale
97
Conclusion générale
Conclusion générale
Au cours de notre stage de fin d’études, qui a fait l’objet de ce mémoire, l’accent a été
mis sur les principaux procédés de traitement des eaux.
A partir de ces résultats, on peut dire qu’une minimisation des dépôts de tarte et de
corrosion dans les installations de production de vapeur est la clé d’une exploitation efficace et
économique.
Aussi, un traitement rigoureux des eaux industrielles, des eaux déminéralisées avant
l’entrée dans la chaudière protège celle-ci contre l’attaque agressive de l’eau.
Enfin, nous pouvons dire que ce stage d’une courte durée effectué à SIDER EL
HADJAR nous a permis de mieux comprendre le traitement des eaux par différentes méthodes.
98
Référence Bibliographique
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[7] : B.LEGUBE, N.MERLET & COLL, « L’analyse de l’eau, techniques modernes d’analyse
chimiques, biologiques et microbiologiques des eaux », Ed 9e, Dunod-Paris, 2009.
99
Référence Bibliographique
[19] : I.ABID. « Etude analytique et impact de la qualité d’eau adoucie sur le circuit d’eau de
refroidissement de l’aciérie à oxygène N°2 (Arcelor Mittal-Annaba) ». Mémoire de fin
d’études. Département génie des procédés, Université BADJI MOKHTAR-Annaba, 2013.
100