Nevrose Infantile
Nevrose Infantile
Nevrose Infantile
LA NÉVROSE INFANTILE
Alors que la névrose de l'enfant est une pathologie, c’est-à-dire une perturbation du
développement.
La Névrose est une organisation symptomatique plus ou moins rigide. Elle devient un problème
quand elle empêche l’enfant de vivre. C’est un modèle de développement où les symptômes
(signes) sont intégrés dans la vie psychique de l’enfant. Tous les symptômes entre 2 et 7 ans
peuvent être considérés comme normaux et que l’environnement familial peut supporter. L’enfant
possède une certaine plasticité qui lui permet de s’adapter et les symptômes peuvent disparaitre à
l’âge adulte. On diagnostique une névrose quand les symptômes sont accompagnés de régressions
du développement.
Les difficultés de gestion de l’angoisse sont une difficulté d’inscription de l’enfant dans l’Œdipe :
Œdipe : accepter qu’on ne soit pas le seul objet d’amour d’un de ses parents. L’autre parent est
également aimé. Il s’agit de l’accès à l’ambivalence : je peux aimer mon père, et accepter l’amour
de mon père pour ma mère. Il s’agit d’aller au-delà de la toute-puissance infantile (enfant roi). Il
s’agit de se rendre compte qu’on peut aimer quelqu’un mais pas de manière absolue (il a ses
défauts, il fait des erreurs, on ne l’aime pas tous le temps : on ne l’aime pas quand il m’engueule par
exemple).
Œdipe : ensemble des investissements amoureux et hostiles que l’enfant fait sur ses parents lors de
la phase phallique. Procès qui doit conduire à la disparition de ses investissements et leur
remplacement par des identifications. Le garçon vers 2/3 ans quand il devient conscient de son
pénis de manière voluptueuse veut posséder sa mère (1ere personne qui prend soin de lui) et hait
son père, dont il veut prendre la place.
Hans est le pseudonyme d’un enfant à propos duquel Freud expose ses vues sur la sexualité infantile
et la place de celle-ci dans l’histoire individuelle. C’est dans un article de 1909 que Freud expose
ses conceptions. Le surgissement d’une phobie dans l’histoire de cet enfant permet à Freud de
mettre en évidence le rôle du complexe d’Œdipe et la fonction subjective de castration, et par delà,
le rôle de la fonction paternelle dans le désir inconscient.
Hans est la première description d’un cas d’enfant faite par Freud (130 pages). Freud suit un patient,
qui raconte l’état de son fils. Freud ne rencontre pas le petit Hans directement. C’est la première
fois qu’on s’intéresse à la pathologie d’un enfant. En effet, la genèse des troubles des adules se font
souvent dans l’enfance.
Définitions
o Symptôme : signe lié à un état psychologique qui permet de déceler l’état psychique en question
(symptômes objectifs : vu par le praticien/ symptômes subjectifs : décrit par le patient)
o Syndrome : regroupement de plusieurs symptômes qui constitue une entité clinique reconnaissable.
o Sémiologie : étude des symptômes
o Nosologie : discipline qui étudie les maladies
o Nosographie : description et classification des maladies
o Étiologie : réflexion sur la cause des maladies
o Pathogénie : études des processus par lesquels la maladie va s’installer
o Épistémologie : ensemble de concepts qui forment une théorie
Chez certain enfants, les troubles sont normals, donc pour savoir si un trouble est pathologique, il
faut se référer à son âge. Il y a des normalités pathologiques. => hyper normalité pathologique.
En psychopathologie de l’enfant on a 70% de garçon pour 30% de filles (Mais à l’âge adulte c’est
l’inverse : plus de femmes que d’hommes).
Comment peu on expliquer cette différence ? les petits garçons ont des manières d’exprimer leurs
souffrances psychiques de façon plus bruyante. mais on se souci aussi davantage des soucis
psychiques des petits garçons que des petites filles => on néglige les troubles de la petite fille => on
pense que la pression qui pèse sur les épaules d’un petit garçon est plus forte que sur les épaule
d’une petite fille. Cette consultation élevée des petits garçons s’explique du fait qu’on leur en
demande beaucoup, on ne les laisse pas s’exprimer et exprimer ses émotions.
L’alliance thérapeutique
On ne peut soigner un enfant si un parent ne veut pas un minimum qu’on le soigne. Donc le
psychologue doit tout faire pour que le parent accepte qu’on soigne son enfant. Les parents n’ont
pas forcément envie que ça change. Il faut donc faire alliance avec les parents.
Ce qui va faire que les parents nous font confiance :
- Pas les culpabiliser
- Dire aux parents qu’on a besoin d’eux, que ce ne sont pas des rivaux
- L’enfant doit être sûr qu’on ne fera pas de mal à son parent
Rappels :
la souffrance individuelle du sujet est ressentie : « je ressens un mal-être » ; le mal être est toujours
associé à une personne
la souffrance objective : l'extérieur ( l'entourage ) pense que l'individu ne va pas bien. L'extérieur
fait l'alerte à l'enfant.
Équilibre psychique : Par exemple, lorsque l'on se réveille matin ; le « ça » est le principe de
plaisir : on veut rester au lit. Le surmoi est le principe de réalité : on a cours, il faut se lever. Le moi
crée un équilibre pour ne pas rentrer en pathologie, c'est à dire pour ne pas faire en sorte que le
« ça » prenne le dessus et qu'on reste au lit tous les matins.