Psychanalyse Et Metapsychologie
Psychanalyse Et Metapsychologie
Psychanalyse Et Metapsychologie
métapsychologiques
Programme
La métapsychologie
La pulsion : expressions, destin
Le symptôme
L’angoisse
I) La métapsychologie
=Terme cher a Freud. Pour lui, ce terme désigne l’ens de présentation des processus psychiques dans
leur aspect à la fois :
Donc en gros :
Définition de métapsychologie (« mon enfant idéal, mon enfant problème, la sorcière ») de Freud :
a) tentative d’élaboration de concepts principaux de la psychanalyse => tentative de crédibilisation.
b) Apport d’une rigueur, d’une scientificité de la psychologie. (Freud à la base était un neurologue.).
c) Partie théorique de la psychanalyse à partir des entretiens avec les patients
d) Fondation de toutes les acquisitions faites sur le plan clinique.
e) Naissance conjointe de la psychanalyse. (1897)
Freud s’opposait beaucoup aux psychologies classiques de la conscience donc il voulait rendre
scientifique ses découvertes sur l’inconscient. Il insistera donc beaucoup sur la dimension
épistémologique qui permettra une vigilance permanente contre le risque d’objectivation de son
domaine d’étude. Selon lui , la méta permet d’élever la psychanalyse au statu de la psychologie des
profondeurs.
La psychanalyse=
La méta va désigner la démarche freudienne dans sa dimension la plus théorique tout en étant
l’expression rigoureuse des fondements de la pratique. D’une part elle adhère à l’idéal de la
psychologie scientifique d’autre part ce qui est exclut de la psychologie.
La psychanalyse s’oppose à la psychiatrie à son époque car cette dernière était purement descriptive
et orientée vers le somatique d’où le traitement médicamenteux. La psychanalyse échappe à la
conscience et Freud s’est fondé sur le rêve ce qui a ouvert la voie à la psychologie des profondeurs.
Dans la psychanalyse c’est le patient qui fait le trajet avec lui-même, cela va lui permettre de renouer
avec son histoire, ce qu’il a de plus intime pour lui permettre de renouer ses traces inconscientes. Il
faut donner l’occasion au sujet de faire ce trajet avec lui-même.
Il ne s’agit pas d’aider le sujet à se défaire de son pb mais à l’aider à le concevoir, l’élaborer,
l’accepter ? D’où la remise en question d’une simple médicamentation du patient qui ne
comprendrait pas alors son mal, n’arriverait pas à le métaphoriser.
Freud a donc redéfinit l’inconscient qui n’était vu qu’en tant que négation par les philosophes.
Quand le sujet prend un médicament, le TTT induit une dimension supplémentaire dans sa manière
de s’exprimer. Ceci peut désinhiber ou produire l’effet inverse mais en tout cas, ça complexifie la
tâche. Il ne s’agit pas d’abandonner la médicamentation mais il faut en être conscient.
Le shamanisme permet la prise de substances non dans un rapport toxicomaniaque mais dans un
cadre précis à un moment donné. (cf Levi Strauss et Origines et fonction de la culture de …)
Visée de la psychanalyse :
Définitions :
1. Méta = ce qu’il y a au-delà. Ainsi donc la métaP désigne ce qu’il y a à côté du csct et au-
delà de la psychologie.
Freud tente d’introduire un type de rationalité, de mettre en évidence une réponse
scientifique à la question de l’inconscient dont le statut n’était que métaphysique (philo
inconscient = négation du conscient).
2. La métaP est la fonction de fondation théorique de la psychanalyse. Il s’agit de la
clarification et de l’approfondissement des hypothèses théoriques qui sont au
fondement de la psychanalyse :
Sans la métaP, la psychanalyse comme analyse resterait « en l’air ».
3. Mode de représentation de l’appareil psychique
4. (aussi) mode de conception des processus psychiques:
elle a une ambition explicative et pas seulement descriptive. la phénoménologie est
purement descriptive contrairement à la métaP qui explique.
5. Mode de spéculer, fantasmer d’où l’assimilation à la « sorcière » que l’on appelle à la
rescousse à chaque fois que surgit une énigme dans la pratique.
La métaP prend ce risque maîtrisé de pousser la pensée au-delà de ce qui est strictement acquis par
l’observation clinique.
Ainsi donc :
Nb : la métaP n’est pas un édifice fermé, ce ni une doctrine ni une discipline close sur elle-même
mais infiniment liée à la variabilité de chacun. La visée est de laisser « la porte et la fenêtre
ouvertes ». C’est un travail permanent.
Le point de départ :
C’est une fiction : l’appareil psychique. Il s’agit d’esquisser de manière figurée par le concept
d’appareil psychique une vision du psychisme comme une sorte d’architecture vivante.
En aucun cas, cette notion d’appareil psychique ne saurait correspondre à une théorie de localisation
cérébrale. C’est à saisir à l’intérieur de l’ensemble de la métaP. Cette notion d’appareil psychique a
valeur de modèle, de « fiction » susceptible de suggérer au moins 2 caractères primordiaux que
Freud attribut au psychisme :
- Capacité de transmettre aussi bien de maintenir constante une certaine quantité d’énergie
interne psychique. (économique)
- Différenciation en système (topique / dynamique)
« Ce concept apparait comme un concept limite entre le psychique et le somatique comme le
représentant psychique des excitations de l’intérieur du corps et parvenant au psychisme comme
une mesure de l’exigence de travail qui est imposé au psychique par suite de sa liaison au corporel. »
Pulsion : excitation qui vient de l’intérieur du corps. Il y a aussi le but, l’objet et la poussée. C’est une
charge énergétique qui a sa source dans une excitation corporelle – état de tension à supprimer.
C’est là le but de la pulsion : supprimer la tension.
La pulsion est variable puisqu’elle est singulière, dépend de la relation à l’objet de chacun.
Pulsion, terme équivalent « Trieb Instinkt» l’accent est moins mis sur le but et l’objet que sur la
poussée.
En français, le mot instinct à les même implications que Instinkt. Ainsi il s’agit là d’un cpt animal.
L’animal ne vit que par instinct = la pulsion est donc liée à l’instinct.
(L’instinct chez l’homme est déficient et ceci est dû à sa naissance prématurée qui le rend dépendant
de l’autre pour sa survie et l’oblige à passer par la demande.)
Trieb :
Apparait dans les textes de Freud en 1905. Origine : notion énergétique dans la distinction faite très
tôt entre 2 types d’excitation auquel l’organisme est soumis et qu’il doit décharger conformément au
principe de constance ; il y aurait donc des excitations externes et des sources internes apportant
d’une façon constante un afflux d’excitations auquel l’organisme ne peut échapper et qui est le
ressort du fonctionnement de l’appareil psychique.
Phénoménologie : Husserl.
C’est la description de la sexualité qui amène Freud a parler de pulsion. Quand il parle de sexualité
infantile il parle d’erogénéité du corps et pas de genitalité , ce sont des pulsions partielles= stade
annal, stade oral… Il va commencer par parler de perversion (polymorphe chez le bébé car il n’a pas
encore accès à la sexualité) qui est le résultat d’une disposition polymorphe de la sexualité infantile.
Donc selon freud, cette disposition sexuelle polymorphe définit toute sexualité infantile dans la
mesure où cette dernière est soumise au jeu des pulsions partielles. De ce point de vue la on pourrait
s’interroger sur la sexualité adulte. Cette dernière apparait comme la persistance ou la réapparition
d’une composante partielle de la sexualité infantile. Plus tard Freud considérera la perversion comme
une régression à une fixation antérieure de la libido. Ce n’est qu’à partir de 1915 que Freud va
proposer une description structurale de la perversion comme les névroses et psychose ≠ 1905 ou il
n’en fait qu’une description dans Les trois essais. Ce qui caractérise une perversion c’est le déni de la
castration donc du symbolique (et donc pas de la réalité). Contrairement aux névrotiques, ils
n’ignorent pas leur pathologie mais ils le nient. Le psychotique ignore la castration symbolique
(approche lacanienne). Le symbolique est remplacé par la suppléance.
Ainsi la pulsion sexuelle serait réductible à la génitalité, n’importe quel partie du corps peut devenir
zone érogène dans le mesure où une pulsion l’investit. La somme des pulsions partielles constituent
le fondement de la sexualité infantile. Ces pulsions partielles ne se subordonnent a la génitalité qu’au
terme d’une évolution complexe qui n’est pas réductible à la maturation biol. Pour freud la pulsion
sexuelle est une poussée dont la libido constitue l’énergie. Libido= manifestation dynamique dans la
vie psychique de la pulsion sexuelle exclusivement. La pulsion est donc pr Freud, une poussée liée à
une force qui « attaque l’organisme de l’intérieur et le pousse à accomplir certaines actions
susceptible de provoquer une décharge d’excitation » Freud situe la pulsion comme étant Concept
limite entre le psychique et le somatique. C’est le terme de représentant qui permet de différencier
la pulsion de l’instinct.
Pour Freud la pulsion ne peut avoir accès a la vie psychique que si elle passe par 2 représentants :
- L’affect : ce « quantum » d’affect correspond a la pulsion pour autant qu’elle s’est détachée
de la représentation et trouve une expression adéquat à sa qualité dans des processus qui
deviennent sensibles comme affect. Il n’est pas concerné par le refoulement, il se déplace de
représentation en représentation et c’est ce qui en fait le caractère insaisissable. C’est l’idée
lié à l’affect qui est refoulé (donc la représentation)
- La représentation proprement dite : Seul le représentant peut subir l’effet du refoulement
contrairement à l’affect
L’affect
Il n’y avait pas d’émotions pour Freud, l’affect est du côté du senti. Or le sentiment lui s’éprouve.
L’affect n’est pas considéré comme inconscient. En revanche, l’élément représentant qui leur a été
accolé dans la pulsion peut être refoulé. L’affect sert à désigner ce qui venant de la sensibilité mais
en mouvement de la dynamique psychique. Affect = décharge donc= quantitative. Quand l’affect
n’est plus accolé à la représentation = angoisse. L’affect ne peut pas se situer du coté du langage ou
du signifiant, il va au-delà des langues. « L’affect c’est ce qui du corps, pâtit du signifiant ».
Définitions de la pulsion :
Les destins de la pulsion : 4 (=4modes de défense employé contre les excès de la pulsion)
Le refoulement
La sublimation qui consiste à remplacer l’objet et le but sexuel de la pulsion par un
objet et un but non sexuel.= émotion esthétique
Nasio : « Enseignement de sept concepts cruciaux de la psychanalyse » :
La pulsion n’arrive jamais à prendre la voie de la décharge direct et totale car le moi de crainte
d’être débordé lui oppose une action défensive. Dans ces cas la notion pulsionnelle est déviée et
prend donc la voie de la sublimation. Autrement dit, une pulsion est sublimée lorsque sa force
est détournée de sa finalité première pour se mettre au service alors d’une autre finalité (morale,
artistique…) La sublimation consiste donc à remplacer l’objet et le but sexuel de la pulsion par un
objet et un but non sexuel. La force de l’activité pulsionnelle reste quand même constante car il
n’y a jamais de satisfaction définitive. Ex Sexualité infantile qui se transforme en soif de savoir
mais la pulsion sublimée ne perd jamais son origine sexuel. Le processus de sublimation ne
saurait se déployer sans le soutien néc des idéaux symboliques et des valeurs sociales de
l’époque. Ces idéaux intériorisés et inscrits dans le moi du créateur font partie de l’idéal du moi
III) Le symptôme
Le symptôme :
Point de vue médical= signe d’une lésion organique, entité morbide qui viendrait
faire objection à l’état de santé qui est considéré (par LERICHE) comme le silence des
organes.
Freud : Ce n’est pas le signe d’une maladie mais l’expression d’un conflit inconscient.
Selon lui la santé mentale n’implique pas l’abs de symptôme et la disparition du
symptôme n’est pas synonyme de guérison. Le symptôme = donc une formation de
l’inconscient (lapsus, mots d’esprit, actes manqués, rêves…) => Freud a donc fait
sortir le symptôme de sa conception objectivante pour le relier à une conception qui
prend en compte l’inconscient singulier de chacun càd la dimension de sujet. Porteur
de satisfaction substitutive, c’est le substitut d’une satisfaction pulsionnelle qui n’a
pas eu lieu. Et ce qui va donc se passer c’est une formation du compromis= quand la
représentation du désir est inconciliable avec le moi, exigences morales elle se voit
refuser l’accès à la conscience= refoulé dans l’inconscient = symptôme. => Fragilité
du moi car si le symptôme témoigne de la victoire du refoulement et par là même
qui lui-même agit sur l’emprise du surmoi. Ces deux là agissent contre les
débordements du ça. « Le symptôme est un corps étranger entretenant
continuellement des phénomènes d’excitation et de réaction dans le tissu où il s’est
implanté ».
L’expérience clinique nous montre que le moi peut donner l’impression de s’être
adapté à un symptôme et il peut même aller jusqu’a jouir des avantages de ses
fantasmes qu’il considère comme bénéfice secondaire. Le symptôme n’est jamais
directement compréhensible car il est déguisé, déplacé par rapport a son état initial
et il peut être aussi variable dans sa forme.
Il est donc le résultat d’une déformation opérée (freud l’appelle les processus primaire de
déplacement et de condensation). Freud s’est aperçu que le symptôme présentait un sens à
déchiffrer. Il remarque chez les hystériques une manifestation très intense sur des évènements,
phrases anodins, banals…qui sont liés à un évènement liés a un moment important de la vie du sujet
qui a laissé un affect douloureux et qui au moment du réveil de l’inconscient va s’accrocher à une
autre représentation anodine accompagnant la première= le déplacement selon Freud. Voilà
pourquoi le sujet pleure mais sans comprendre pourquoi. La psychanalyse va permettre de rétablir la
représentation initiale et de liquider l’affect douloureux qui s’y rattachait. La conversion avec
symptômes corporel a tel point que le symptôme corporel qui donne l’illusion d’une maladie
organique = à la place du déplacement pfs. Le discours inconscient vient nous dire qqch
fantasmatique et on pourrait dire que le sujet jouit du fantasme mais souffre du symptôme.
L’hystérie se défend de l’idée incompatible… par l’oubli= l’hystérique souffre de réminiscence. La
jouissance refusée par le moi et les exigences morales, va se convertir dans le domaine corporel
(cécité, toux, paralysie…) et va se déplacer sur un objet extérieur et sur le psychisme lui-même dans
la névrose obsessionnelle.
Le symptôme= effet symbolique dans le réel qui est qqch qui nous dépasse et il faut s’en protéger
car il est insoutenable. Cependant il peut nous envahir malgré tous les systèmes de défense mis en
œuvre. L’imaginaire et symbolique permet donc de se protéger contre le réel. Le sujet n’est pas
réductible au symptôme et à sa psychose. Le réel = l’impossible à supporter. Ce qui nous signale sa
présence= l’angoisse. C’est impossible l’idée de structure pour l’humain ; Aucune théorie ne peut
résoudre cet impossible qui est inscrit au cœur du symptôme, il y a une part d’incurable à accepter
dans le symptôme.
Par ex le travail de deuil : le sujet peut entreprendre le travail de deuil de l’évènement traumatique
mais la trace elle, elle reste et le sujet fait avec. Le symptôme dit la vérité du sujet de l’inconscient qui
échappe au moi sous forme d’énigme, dans un mi-dire .
Dans le symptôme, cette part du réel devient plus exacerbée, devient pathologique quand le sujet est
constamment envahit par l’angoisse.
Il y a une morsure du signifiant dans la chair= intrusion du langage dès la naissance, jouissance
perdue= trauma. Et donc le symptôme= marque dans le corps de ce trauma. Et entre le corps et le
langage= rapport marqué par l’impossible. Le symptome est une façon singulière de renouer le
symbolique donc le réel. Il y a dans le symptome, un sens à déchiffrer, cette part de réel à prendre en
compte, cette notion de jouissance à prendre en compte. Même si le symptôme est présent, le sujet
peut y tenir , donc vouloir à tout prix supprimer le symptôme= sorte de mutilation si le sujet y tient
surtout et s’il na rien trouver d’autre pour se protéger. Cela nous permet d’identifier la manière dont
le sujet se soutient dans ce monde.
Le symptôme intéresse au clinicien que dans son rapport à la parole du sujet, la valeur de la parole
du sujet. Il est souvent perçu par le sujet comme une sorte de dysfonctionnement énigmatique et
c’est ce qui fait que ça ne va pas ; Ce qui va conduire à la recherche d’un remède ou d’une adresse
qui peut prendre la forme d’un appel au savoir de l’autre qui apporterait enfin une délivrance. La
rencontre avec un clinicien ou un thérapeute conduit vers la supposition de ce que le symptôme veut
dire et dès lors que le travail s’engage, le patient va se mettre à la tâche de se laisser parler, de
s’abandonner à la parole, se laisser parler par son inconscient, voir de déchiffrer son symptôme en
s’écoutant parler. Ce travail va produire une mise à jour du message du symptôme.
Souvent malgré la justesse du déchiffrage, le symptome insiste=> autre versant du symtome élucidé
par freud face à cette persistance : la souffrance du symptôme comporte en même temps une
satisfaction. Cette satisfaction pulsionnelle du symptôme= concept de jouissance dont parle LACAN.
En entreprenant un travail sur lui-même, le patient se confronte à la vérité de sa jouissance.
On aide donc le sujet à se rendre compte qu’à la base il y a une faille inhérente à l’humain. C’est le
trajet que le sujet va faire en lui-même qu’il va se rendre compte qu’il y avait cette faille la. Ainsi,
lorsqu’il effectué ce trajet, ça ne voudra pas dire qu’il sera débarrassé de sa faille, de ses angoisses…
mais qu’il l’accepte et de s’ouvrir au désir et se nouer à la pulsion de vie plutôt qu’a la pulsion de
mort. La maladie= le moindre des malheurs possibles. Le fait de travailler une période difficile=
occasion de renouer avec ce qu’on a de plus intime.
La connaissance du monde ça n’est pas le monde. On est dans une époque ou tout ce qui rappel la
division, le manque, l’impossible, on ne veut pas savoir. On veut tout maitriser sans perdre de temps
car c’est plus rentable. La nouvelle langue médicale= entité clinique objectivables et évaluables des
troubles ce qui normalement est impossible car il est impossible de classer les sciences humaines.
Ex : la dépression où la psychanalise en donne une descritpion rigoureuse
Dépression= « trouble total commun qui se présente sous la forme d’humeur dépressive, perte
d’intérêt ou de plaisir, sentiment de culpabilité et mésestime de soi, perturbation du sommeil et de
l’appétit, baisse d’énergie, faiblesse de concentration, ces pbs peuvent devenir chroniques et
récurrents et conduire à une détérioration de la capacité à prendre ses responsabilités dans le
quotidien au pire elle peut conduire au suicide. »
Roland va dire que la dépression aujourd’hui est devenue la dépression est la nouvelle maladie à la
mode. La moindre perturbation de l’humeur, moindre faille= nous sommes tout de suite
« dépressifs ». Existence tout de même des accidents dépressifs (deuils, sentiment d’abandon…)
Fait partie du nouveau répertoire des tbles : tble anxieux généralisé, phobies scolaire… Ces tbles
appartiennent au syndrome TADA= tbles déficit de l’attention et hyperactivité. Pour le bien de ces
enf hyperactifs, il faut donc normaliser ces sujets, le mvt de ces enf. Ce syondrome était supposé
représenter des séquelles comportementales d’enf atteints d’encéphalites infectueuse.
Le symptôme n’est pas réductible à un trouble mais à ce qu’il y a de plus singulier et se retrouve dans
la parole du sujet.
IV) L’angoisse
Utilisé pour qualifier divers états d’âme. Angoisse= ce qui nous déloge de nous même et nous révèle
à nous même à la fois. Elle est inhérente à l’humain. La où elle est gênante voire pathologique c’est
lorsqu’elle est toujours la… C’est un affect, inommable, passe par le corps (tble de la respiration,
estomac noué…). L’angoisse selon son étymologie= resserrement, exercer une sorte de pression,
compression de la cage thoracique : « c’est au mauvais quart d’h à passer qui a la vertu redoutable
de placer le sujet dans un temps hors-monde. Il y a dans l’angoisse cette impression que cette
intimité indésirable avec soi-même accompagnée d’un envahissement par qques puissances
étrangères ne va jamais prendre fin. Le sujet se ressent comme le siège d’un processus qu’il ne
maîtrise pas, qu’il subit, et auquel impuissant il assiste et dans le meilleur des cas, quand l’accès
d’angoisse ne va pas jusqu’à la syncope et à la dépersonnalisation ».
Pourquoi le corps est-il si impliqué dans cette expérience de l’angoisse ? Qu’est ce qui est si
déplaisant dans l’angoisse ?
Selon Freud l’énigme de l’angoisse réside dans son indétermination, abs de l’objet. Car on ne
sait pas de quoi on a peur. Angoisse= à l’origine des tbles névrotiques.
Dans une lettre à Philis= comment est née l’angoisse. Dans cette lettre freud évoque la manière
dont il impute l’angoisse des névrosés à la sexualité. Freud dira « L’angoisse découle d’une
transformation de tensions accumulées pouvant être de nature physique ou psychique ».
C’est une conversion de l’angoisse qui produit l’hystérie et c’est ce qu’il a appelé la névrose
d’angoisse mais il distingue l’hystérie de la névrose d’angoisse. Ce qu’ils ont en commun : dans les
deux cas de figures, conversion MAIS dans l’hystérie c’est une excitation psychique qui emprunte une
fausse voie exclusivement dans le somatique tandis que dans la névrose d’angoisse, c’est une tension
physique qui ne peut pas passer dans le psychique et reste alors sur une voie physique. Ce qui
caractérise névrose d’angoisse= abs ou insuffisance de l’élaboration psychique de l’excitation
sexuelle. Dans le cas de l’hystérie Freud préconise le traitement par la parole= catharsis et sinon
pour la névrose d’angoisse une plus grande liberté sexuelle.
Après 1895 : Ce sont les mécanismes psychiques qui vont retenir son attention=> envisager
l’angoisse d’un point de vue métapsychologique . Angoisse ne sera plus signe physique des
tbles sexuels mais du au refoulement comme cause des névroses comme principe nécessaire
au developpement du psychisme. Dans l’interprétation des rêves, il s’intéresse au cauchemar
et au rêve d’angoisse qu’il définit comme une réalisation de désir dissimulé. Il s’intéresse sur
à la phobie du petit Hans = la phobie du cheval=défense contre l’angoisse de castration.
1905 : Angoisse infantile ou Freud écrit : « L’angoisse cz les enf n’est à l’origine pas autre
chose qu’un sentiment d’abs de la pers aimée c’est aussi pk il s’approche de tt étranger avec
peur, ils st angoissés dans l’obscurité car on n’y voit pas la personne aimée et cet angoisse ne
s’apaise que lorsqu’ils peuvent tenir sa main. » Il va relier ensuite cette angoisse à celle des
névrosés => Il écrit « et l’adulte devenu névrosé par le fait d’une libido non satisfaite se
comportera dans ses angoisses comme un enfant. Il commence à avoir peur dès qu’il est
laissé seul c àd sans une personne sur l’amour de qui il croit pouvoir monter et pour se
défaire de ses angoisses, il aura recours aux désirs les plus puérils. » Dans une note ajoutée
dans l’interprétation des rêves, Freud fait de la naissance, le prototype de l’affect d’angoisse.
Dans cet essai de 1917 Freud va approfondir sa théorie de l’angoisse et introduire les
prémices de sa deuxième théorie grâce à une nouvelle conception de l’appareil psychique
avec une nvelle de la théorie du moi, des pulsions… Il tente de comprendre l’angoisse en
séparant deux choses :
- L’angoisse devant un danger réel : il s’agit d’un danger extérieur constituant pour le sujet un
danger réel qui s’oppose à l’angoisse devant la pulsion=> il va faire la distinction entre
l’angoisse, la peur et l’effroi. Le terme de peur suppose un objet défini , peur de qqch de
connu alors que le terme d’angoisse désigne un état caractérisé par l’attente du danger et la
préparation à celui-ci même s’il est inconnu. Le terme d’effroi désigne l’état qui survient
quand on est surpris par une situation menaçante ou dangereuse. La différence entre l’effroi
et l’angoisse ? Cette différence réside que dans l ‘effroi= non préparation au danger, surprise
tandis que dans l’angoisse, il y a qqch qui protège contre l’effroi. Et c’est à partir de ce
cheminement, nvelle conception de l’angoisse avec « Inhibitions, symptôme et angoisse » =>
d’où concept du signal=> mécanismes de défense qui assurent une protection, contrôle de
l’angoisse
- L’angoisse névrotique :
Dans Les Trois Essais de la Théorie Sexuelle, le passage Angoisse Infantile où Freud dit « L’angoisse
chez les enfants n’est à l’origine pas autre chose qu’un sentiment d’absence de la personne aimée,
c’est aussi pourquoi il s’approche de tout étranger avec peur. Il est angoissé dans l’obscurité car on
n’y voit pas la personne aimée et cette angoisse ne s’apaise que quand il peut tenir sa main. »
Il relie cette angoisse infantile à celle des névrosés. « Et l’adulte devenu névrosé par le fait d’un’
libido non satisfaite se comportera dans ses angoisses comme un enfant, il commence à avoir peur
dès qu’il est laissé seul, c’est-à-dire sans une personne sur l’amour de qui il croit pouvoir compter et
pour se défaire de ses angoisses, il aura recours aux mesures les plus puériles. »
Dans une note ajoutée à L’Interprétation des Rêves, Freud fait de la naissance le prototype de
l’affect d’angoisse.
(Rank) En fonction de l’intensité du traumatisme et donc de la quantité d’angoisse apparue lors de
cette situation découlera l’évolution du sujet vers la normalité et le pathologique.
Freud nuance cette idée dans L’Angoisse, essai de 1917, où il approfondit sa première théorie de
l’angoisse en introduisant les prémices de sa deuxième théorie grâce à une nouvelle conception de
l’appareil psychique et une nouvelle élaboration de la théorie du moi. Il tente de comprendre
l’angoisse en séparant l’angoisse devant un danger réel de l’angoisse névrotique. Le danger réel
s’oppose à l’angoisse devant la pulsion.
L’angoisse
Mot galvaudé – utilisé pour décrire divers états d’âme
Elle nous déloge et nous révèle à nous même. Elle est inhérente à l’humain. Là où elle devient
gênante c’est dans sa continuité, la durée de sa présence.
L’angoisse se traduit d’abord par des phénomènes de corps non sans générer un sentiment
d’inquiétude lié (Paul Laurent ASSOUN, Leçon Psychanalytique sur l’angoisse). C’est un affect.
C’est un sentiment de pression, de suffocation :
« C’est un mauvais quart d’heure à passer qui a la vertus redoutable de placer le sujet dans un temps
hors monde. Il y a dans l’angoisse, cette impression que cette intimité indésirable avec soi-même
accompagnée d’un envahissement par quelques puissances étrangères ne va jamais prendre fin.
C’est que le sujet se ressent comme le siège d’un processus qu’il ne maîtrise pas, qu’il subit, et
auquel, impuissant il assiste et dans le meilleur des cas, quand l’accès d’angoisse ne va pas jusqu’à la
syncope et à la dépersonnalisation. »
Paul-Laurent ASSOUN.
Freud donc, classe l’endroit dans le registre du ressenti : état d’affect : ensemble de sensations.
L’énigme de l’angoisse, selon lui, réside dans son indétermination, il n’y a pas d’objet (Lacan parle
d’objet cause du désir.) et c’est la différence avec la peur.
Dans ces origines, Freud repère l’angoisse comme étant à l’origine des tb névrotiques.
Dans ces premiers écrits, l’angoisse est le rstat d’une décharge libidinale. C’est le refoulement qui
crée l’angoisse, ensuite, il en dira l’inverse.
Dans sa 2ème théorie (Inhibitions, symptômes et angoisses) l’angoisse n’est plus le fruit d’une
frustration sexuelle mais elle a une fonction de signal : fonction protectrice pour prévenir le moi d’un
danger qui le menace pour qu’il puisse mobiliser ses défenses. Cette nouvelle approche trouve ses
références dans le second modèle de l’appareil psychique ça, moi, surmoi.
Reprenons ces instances : Le moi est là pour essayer de garder tout en ordre et le ça est prêt à faire
effraction à l’ordre instauré. Quand il y a cette menace du ça, l’angoisse prévient le moi.
Dans une note ajoutée à l’interprétation des rêves, Freud fait de la naissance, le prototype de l’affect
d’angoisse. C’est cette idée qui est reprise par Otto RANK dans le Traumatisme de la naissance. Selon
cet auteur, en fonction de l’intensité du traumatisme et donc de la quantité d’angoisses apparues
lors de cette situation, découlera l’évolution du sujet vers la normalité ou la pathologique. Freud y
apportera une nuance dans son essai de 1917, en approfondissant sa première théorie de l’angoisse
et en introduisant les prémices de la seconde avec un nouvelle élaboration de la théorie du moi, des
pulsions etc.
Dans cet essai, Freud tente de séparer l’angoisse du danger de l’angoisse névrotique. Il s’agit d’un
danger extérieur qui constitue pour le sujet une menace réelle qui s’oppose à l’angoisse devant la
pulsion. Ceci permettra à Freud de faire la distinction entre 3 choses :
Différence entre angoisse et effroi : non préparation au danger dans l’effroi alors qu’il y a protection
contre l’effroi dans l’angoisse.
Nouvelle conception de l’angoisse inhibitions, symptômes et angoisses. Avec signal
d’angoisse.
La fonction de l’angoisse est d’être un signal pour le moi de la nécessité d’opérer le refoulement et
c’est ainsi que se forme le symptôme. Il est donc le produit du refoulement.
Ses motivations :
Il ne peut y avoir de demande à voir un clinicien sans offre, l’offre d’une présence
Avant de voir un clinicien, le sujet a une idée sur la fonction de psychologique (idée marquée
par représentation sociale, les émissions télévisées…). Et pour lui, cela veut dire qu’il
cherchera une réponse autre que celles qu’il a déjà eues. Donc la demande prend appui sur
qqch de déjà la même si cela part de l’imagination
A travers l’engagement d’une rencontre clinique qui nécessite une éthique. La nécessité d’une
éthique veut dire qu’il n’est pas question de mettre le sujet au pas, d’un être statistiquement ou
socialement normal et adapté. Il s’agit pour le clinicien de soutenir une offre qui soit en décalage
avec les injonctions sociales. L’offre au sens clinique orienté par la psycha, prend en compte le désir
du sujet, sa singularité, ses mécanismes de défense et le clinicien accepte à travers son offre de se
faire le destinataire de la demande du sujet.
La demande :
La demande du sujet est très souvent paradoxale car elle est demande d’un
changement (allègement de la souffrance) et d’un « pas touche » aux mécanismes de
défense
. Pour que cette demande décolle d’un aspect manifeste et se transforme en appel,
le clinicien doit se tenir à distance des pièges imaginaires qui sont : se figer dans une
position de toute puissance au niveau du savoir, à se supposer savoir répondre,
expliquer trop rapidement, interprétation magique, tendance au forçage… tout cela
ne mène qu’au ratage.
Il est important de faire la différence entre la demande manifeste qui est du coté
du vouloir, du savoir, est à distinguer de la demande au sens clinique qui elle est
une construction à travers une rencontre. La demande au sens clinique= celle à
travers laquelle le sujet s’engage subjectivement en y appliquant ce qu’il a de plus
intériorisé, de plus intime :
- La demande manifeste, celle qui se manifeste à travers la plainte est du côté de l’extériorité.
Cette demande (c’est a cause de mon mari, de mon voisin…)n’est pas à satisfaire : on ne doit
pas acquiescer, juger, donner son avis…tout n’étant pas indifférent ; il ne faut pas boucher,
colmater la faille que révèle le symptôme. Cette faille est une grande occasion pour le sujet
de travailler. Il s’agit donc au contraire de laisser la possibilité au sujet de questionner cette
faille en y impliquant son infériorité, de l’aider par notre regard, par notre écoute, de
décoller de la plainte. Lorsque le sujet s’adresse au clinicien, quand il arrive à nommer les
choses (réparation immédiate), l’aide au décollement de la plainte en le renvoyant à son
histoire, en renouant avec cette histoire (important dans les traumatismes). Ceci a un effet
d’aération, permet de déloger le sujet d’une place de sujet. La demande est à prendre en
compte dans ce qui la sous-tend à travers différentes modulations. Il y a plusieurs types de
demande :
Demande de savoir
Demande d’amour qui va au-delà de l’objet, c’est le don qui importe plus que l’objet. Cette
demande renvoi à la demande mère-enfant
Demande de reconnaissance de la singularité, de la particularité subjective
3) La réponse
Il est important que le clinicien se laisse enseigner par le sujet, celui qui vient du parler.
A EVITER :
- Le conseil à outrance car on se met dans la position de celui qui détient tout le savoir
- Utilisation d’un savoir plaqué qui réduit les dires du sujet
- Le clinicien n’a pas à s’identifier à un idéal de maîtrise, il n’a pas à prétendre qu’il détient
toute la vérité
L’entretien clinique = lieu où le sujet se sent comme un être parlant et responsable (de ce qui lui
arrive). Il est important de prendre en compte non pas le symptôme mais le rapport que le sujet
entretient avec son symptôme. Symptôme = valeur dans la parole du sujet, signifiant. Le symptôme
est a la croisé de l’infantile et de l’actuel, du singulier et du collectif, comporte deux sortes de
conflits : celui qui est conservé dans l’inconscient en tant que signifiant et celui qui est actuel et qui
va être l’occasion pour que l’autre se révèle ; va servir à l’autre de langage. Ce qui dérange chez le
symptôme, c’est le manque que le clinicien doit accueillir car c’est à partir de là que peut s’éveiller un
désir de savoir qui va lier patient et clinicien. Ce désir de savoir fait penser à l’époque où l’enfant
chercher à savoir qui il est lui-même. Il est important de pousser le sujet à répondre à ses questions
en passant par sa fiction. Le savoir est à construire, à inventer.
Question à se poser : Comment faire pour ne pas s’identifier à ce savoir ? Il faut une mise au travail
du désir du clinicien :
- Travail de contrôle : faire part du travail que l’on effectue avec le patient chez un autre
psychologue ; supervision est nécessaire donc … => cela passe donc par le renoncement au
tout savoir et à la maîtrise
Lors de l’entretien préliminaire on pose des questions. Cela permet au sujet de ramener les éléments
de son histoire, de retracer sa ligne de vie. Il doit être invité à se laisser dire.
Le patient découvre en lui des modes de jouissance, de souffrance. L’opérateur ici c’est le transfert. Il
renvoie le patient et le clinicien au refoulement.
III) LE TRANSFERT
Freud utilise d’abord ce mot comme un « déplacement »
« Le rêve serait le substitut d’une scène infantile modifiée par le transfert dans un domaine récent. »
Une scène se déplace et revient ensuite dans le rêve sous forme nouvelle.
Mais finalement le transfert n’est pas particulier au rêve mais concerne d’autres
manifestations psychiques
Le transfert dans le travail thérapeutique est considéré comme un déplacement de mots sous forme
d’associations (toujours à l’insu du sujet). Le sujet en dit plus qu’il ne croyait dire.
Freud montre ensuite que le transfert n’est pas seulement un déplacement de mots mais
une répétition de mots (inconsciente). Cela concerne aussi bien le clinicien que le patient.
Le transfert est un lien d’amour mais amour et haine font partie de la même étoffe. Il est le moteur
dans le travail et dans la résistance. Il permet l’expression de l’inconscient.
Reflète la manière dont le sujet a été accueilli, ses relations dans l’enfance, ses rencontres, ses
traumatismes divers…
Le sujet va faire occuper une place, une position particulière (tantôt sévère, aimable, rejetant) au
clinicien. Le thérapeute est le support projectif de quelque chose d’inconscient. C’est une façon de
rejouer inconsciemment une modalité relationnelle particulière.
Rappel : il est très important de ne pas utiliser n’importe comment le pouvoir que le transfert nous
apporte. En tant que clinicien, on manie le transfert, il se travaille. Il est nécessaire d’entreprendre un
travail sur soi pour ne pas se penser suffisant à la tâche. On a le pouvoir de détenir ce qui peut
compléter le sujet. Il faut donc se décentrer de cela, se défaire du fait que l’idée est adressée à lui en
tant que personne.
Qu’il soit haït ou aimé, le clinicien est dans l’erreur s’il croit que c’est sur sa personne. Le transfert
met en actes la réalité de l’inconscient. Il renvoie patient et clinicien à leurs propres défenses et
refoulements.
C’est un déroulement non linéaire. Il y a des effets d’éclairage rétroactifs. L’entretien est marqué par
des phases modifiant de manière rétroactive ce que le sujet avait construit jusque-là. De la même
façon, l’histoire du sujet n’est pas linéaire : il y a des surprises, des secousses, des nouveaux
événements, impliquant de nouveaux équilibres, des remaniements. Tout nouvel élément vécu va
remanier ce qui était jusqu’alors l’équilibre subjectif. Autrement dit, à chaque épreuve, ce qu’on
croyait être notre équilibre va être secoué ; il faut alors trouver un nouvel équilibre.
Le rapport que le sujet entretient avec le symptôme est primordial dans les étapes de l’entretien.
Quand il parvient à impliquer sa subjectivité alors on a franchi une étape (succède à « ça ne va pas »).
Pour questionner le rapport, le sujet doit renouer avec son histoire, avec les signifiants qui le
déterminent.
Visée de l’entretien : la rectification subjective = quand le sujet parvient à une lecture de ce qui sous-
tend sa souffrance. Il va porter un regard autre sur son rapport à la souffrance, doit accepter d’être
manquant. Le manque dont il est porteur est inhérent à lui. C’est un « manque d’être ».
La sortie thérapeutique : le sujet en parle généralement de lui-même. Ce qui le faisait souffrir le fait
maintenant sourire… Tout ce qui était obstacle devient lieu de créativité. Quand il commence à se
rendre compte de cela alors il commence à parler de la rupture. C’est important d’en parler, de faire
le travail du deuil du transfert.
Elle repose sur l’hétérogénéité croissante des classes sociales. La psychanalyse a travaillé sur les
fondements de la culture (mais pas de textes scientifiques chez Freud).
Idées étudiants :
La langue : difficulté avec une langue différente, mais si on parle la même langue ça peut
aussi être un obstacle. Chacun a sa subjectivité et ses propres représentations. Il y a
également un problème de plénitude : quand deux hommes parlent, le malentendu
s’installe. Il n’y a pas de plénitude dans les mots.
La conception de la maladie : difficultés à s’accorder sur l’étiologie
La religion : rapport singulier à sa culture, à sa religion
Ajouts de la prof :
Les techniques et outils de diagnostic (rappel que les étalonnages sont faits majoritairement
sur les populations européennes et nord-américaines…).
Confusion entre ce qui relève d’éléments culturels et ce qui relève des processus psychiques
Trouver le cadre de référence commun qui permet de situer l’offre et la demande d’aide
Résistance à l’autre