Linda Benlalam Septembre2015
Linda Benlalam Septembre2015
Linda Benlalam Septembre2015
Mémoire présenté
PAR
O LINDA BENLALAM
Septembre 2015
tl
Composition du iury :
Romain Dujardin, ing. chargé de projet SI en science de gestion, Louis Vuitton, Paris
Avertissement
La diffusion de ce mémoire ou de cette thèse se fait dans le respect des droits de son auteur,
qui a signé le formulaire << Autorisation de reproduire et de dffiser un rqppor4 un
mémoire ou une thèse >>. En signant ce formulaire, l'auteur concède à l'Université du
Québec à Rimouski une licence non exclusive d'utilisation et de publication de la totalité
ou d'une partie importante de son ftavaiI de recherche pour des fins pédagogiques et non
commerciales. Plus précisément, l'auteur autorise l'Université du Québec à Rimouski à
reproduire, diffi.rser, prêter, distribuer ou vendre des copies de son travail de recherche à des
fins non commerciales sur quelque support que ce soit, y compris l'Intemet. Cette licence
et cette autorisation n'entraînent pas une renonciation de la part de l'auteur à ses droits
moraux ni à ses droits de propriété intellectuelle. Sauf entente contraire, l'auteur conserve
la liberté de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont il possède un exemplaire.
vl
RESUME
The objective of this research is to highlight the relationship that exists between
optimal knowledge management and performance of a company.
RESUME .................vu
ABSTRACT ...................... lx
1.4.2 Eliot......
La connaissance à travers la théorie de Thomas ........... 19
)'r t performance..........
Sélection des indicateurs de ..........60
2.3 Unn a,rpnocHu euANTrrATrvE ....................62
2.3.1 Questions ouvertes .....................62
2.3.2 Les questions fermées............... ...................63
+
2.4 IicHANTTLLoNNAGE ....................66
2.4.1 Taille de loorganisation ....,.........67
2.4.2 Profil des répondants.......... .......68
2.4.3 Ancienneté des répondants au sein de loorganisation .........69
3.1
3.2 87
3.2.1 Les objectifs de la recherche............. ..........87
3.2.2 Limites de la recherche.......... ................88
3.2.3
xiv
LISTE DES TABLEAAX
GC Gestion de la connaissance
KM Knowledge Management
SI Système d'Information
< actualiser > et < diffuser >> leur capital intellectuel dans un contexte où la concurrence est
aiguisée. L'innovation est devenue un axe central dans une stratégie concurrentielle. Pour
atteindre cet objectif les entreprises opèrent une gestion stratégique des connaissances.
Pour certains auteurs, (Drucker, 1993, cité par Nonaka et Takeuchi, 2006 : 25), la
connaissance ne constitue pas <<une ressource mais Ia ressource >. Toffler (1990, cité par
Nonaka et Takeuchi, 2006 25) prolonge cette pensée en affirmant que le capital
immatériel que représente la connaissance sera dominant dans le rapport de production et
outrepassera le capital matériel.
À trarrers notre recherche, l'objectif est d'étudier la corrélation entre la gestion des
sur les ressources ou connu sous l'intitulé de Knowledge-Bases View of the Firm-KBV)
(Penrose, 1959; Wernefelt, 1984, cité par Dudezert et Lancini, 2006 : 8). Selon celle-ci, les
connaissances sont des ressources rares, et par conséquent, elles deviendraient stratégiques.
Nous élargirions cette conception en intégrant l'apport des nouvelles technologies, qui
servent, principalement, de support aux connaissances (Melville, Kraemer et Gurbaxani,
2004, cités par Dudezert et Lancini, 2006 :4). Notre recherche élargira la notion de gestion
des connaissances en intégrant le processus de création de la connaissance (Irlonaka et
Takeuchi, 2006). Nous adopterons une vision globale du processus de gestion des
connaissances, en prenant en compte plusieurs axes: la sélection, la modélisation,
l'actualisation, la diffusion et la création des connaissances qui comprend également un
processus d'appropriation et de personnalisation de ces dernières.
2
L'objectif est d'étudier, dans un premier temps, ce lien de corrélation entre la gestion
des connaissances et la performance organisationnelle, au travers d'indicateurs de
performance : la productivité, le degré d'apprentissage, la culture d'entreprise et la
satisfaction. Nous établirons un portrait des moyens utilisés par les entreprises pour gérer et
capitaliser connaissances. Nous tenterons de savoir si les entreprises sont plus attrait à
mettre en æuvre des processus formels de capitalisation de connaissances ou bien
favorisent-elles le transfert de savoir-faire, c'est-à-dire un processus informel.
processus qui commence à l'étape 1, < la donnée >>, puis devient < I'information >>, étape 2
et puis devient au final < la connaissance >>, étape 3 (Eliot, 1934, cité par Rossion, 2008 :
37). Cette approche permet d'outrepasser cette vision binaire entre la connaissance
explicite/implicite. Par conséquent, lorsque nous emploierons le terme de capital
intellectuel, nous prendrons en compte les données et f information. Nous étudierons le
processus qui mène à la connaissance.
Nous avons établi une méthode de recherche quantitative avec une approche
hypothético-déductive, à travers un questionnaire, qui a été distribué aux professionnels de
plusieurs secteurs d'activité divers. 20 répondants ont participé à cette étude entre 16 et
23 juillet 2015.
Le mémoire sera segmenté en trois parties. La première partie fera état de la revue de
la littérature en mettant en exergue le passage à une économie de la connaissance. Nous
aborderons également la notion et les différents concepts de la connaissance. Nous veffons
également le processus de gestion, capitalisation et création de la connaissance. Dans le
chapitre 2, nous nous attèlerons à expliquer la méthode de recherche quantitative utilisée et
les hypothèses et les objectifs de recherches retenus. Dans le troisième chapitre, nous
présenterons les résultats, les recommandations et les limites de notre recherche.
4
CHAPITRE 1
Dans cette parlie, nous allons nous atteler à mettre en exergue la formalisation et
l'officialisation du terme < intelligence économique > en France. Pour ce faire, nous ferons
réference au rapport Martre.
C'est en 1994 que le terme intelligence économique est rendu offrciel avec le rapport
de la Commission Martre, dans le cadre du XI ème plan : Intelligence économique et
stratégie des entreprises, publié par la Documentation Française. Ce rapport officialise le
terme < intelligence économique > et précise sa définition.
[...] celle dont ont besoin les différents niveaux de décision de I'entreprise ou de la
collectivité, pour élaborer et mettre en æuvre de façon cohérente la stratégie et les
tactiques nécessaires à I'atteinte des objectifs définis par I'entreprise dans le but
d'améliorer sa position dans son environnement concurrentiel. Ces actions, au sein
de I'entreprise, s'ordonnent en un cycle inintelTompue générateur d'une vision
partagée des objectifs à atteindre. (Baumard et al., 1994 :Il)
6
Voici les moyens énumérés dans le rapport pour atteindre ces objectifs et repris par
Jakobiak (2006 :5) :
-< Optimiser les flux d'informations entre le secteur public et le secteur privé > ;
-<< Concevoir les banques de données en fonction des besoins de l'utilisateur ) ;
des préoccupations. Le rapport < Intelligence économique, compétitivité, cohésion sociale >
est paru en juillet 2003 et accentue le rôle des pouvoirs publics dans le développement de
f intelligence économique.
étude sur I'intelligence économique car constate < que ne bénéficie pas en France des
structures permettant de faire face, efficacement au besoin > (Jakobiak,2006 :6).
La lettre de mission émise le 2 janvier 2003 par le premier ministre pour Bernard
Carayon expose les points suivants :
Dans un premier temps, vous dresserez vrL état des lieux de la façon dont notre
pays intègre la fonction d'intelligence économique dans son système éducatif et de
formation, dans son action publique et au sein du monde des entreprises. Vous
veillerez à mettre particulièrement en exergue les éventuelles carences en ce
domaine. A la lumière de ce constat et dans un second temps, j'attends de vous les
recommandations nécessaires à la valorisation de la fonction d'intelligence
économique. (Jakobiak, 2006 :6)
< Pour réaliser ce travail, Bernard Carayon a été placé en mission auprès du
< Que cette politique soit nationale, décentralisée ou internationale, elle ne poura pas
l'enseignement ... sont des investissements qui préparent les générations et donc I'avenir
du pays. On peut donc noter une prise de conscience des enjeux de l'intelligence
économique dans un contexte concurrentiel. Elle constituerait un gage de compétitivité
pour les pays. Cette prise de conscience s'est effectuée au moment où le contexte
économique change. L'émergence des nouvelles technologies, de f information et de la
communication NTIC) a bouleversé radicalement le transfert d'informations. Nous
sommes rentrés dans une nouvelle ère.l'économie du savoir.
10
Le professeur Brice Maillé, qui a développé une expertise dans la gestion des
connaissances, explique que :
Derrière le terme un peu barbare < d'intensification du savoir r> se cache à la fois
une tendance macroéconomique lourde, identifié par de nombreux observateurs
(notamment à I'OCDE), et une Éalité forte affectantlavie des marchés et le cours
des entreprises. Il n'est pas évident d'en mesurer l'ampleur car cette notion est
difficile à appréhender et recouvre des formes multiples (Maillé, 2003 :21).
Des organismes statistiques tels que I'OCDE a établis des indicateurs pour
déterminer les principaux paramètres d'une < économie intensive en savoir > (Maillé,
2003:22).
technologie;
Le rapport de 1'OCDE, < Actifs immatériels et création de valeur >>, en2006, explique
que le développement des NTIC à contribuer à la réduction des coûts pour les entreprises.
Les activités < peu qualifiées >>, notamment le travail à la chaîne, subissent, de
manière néfaste, les effets des NTIC. Les entreprises cherchent à réduire les coûts de
travail, notamment par la baisse des salaires, justifiant ainsi < [...] l'externalisation et la
délocalisation ainsi que la standardisation des processus de coordination (uste- à -temps,
qualité totale, échanges électroniques de type EDI, etc.) > (Dibiaggio, 2010 :31).
L'introduction d'une nouvelle machine porte préjudice aux travailleurs non qualifiés
(Dibiaggio, 2010) qui se retrouvent substitués par celle-ci. En revanche, les nouvelles
technologies sont en totale osmose avec les emplois qualifiés< [...] soit parce qu'il faut un
niveau de compétence suffisant pour utiliser ces nouveaux outils, soit parce qu'il faut créer
de nouveaux outils et les adapter > (Dibiaggio,2010 :31).
1) < les activités standardisables et extemalisables > (Sako , 2006, cité par Dibiaggio,
2010 :31) ;
2) < les activités spécifiques et stratégiques )) (Sako, 2006, cité par Dibiaggio,
2010 :31).
I1 est donc important de noter la démultiplication des activités au sein des entreprises
corrélée à une complexification des relations.
Tableau 1 : Compétitivité-qualité
Compétitivité-qualité
Technologies Connaissances
-Les ressources humaines ne sont pas un coût -Les ressources humaines sont
mais un avantage concurrentiel; également un avantage concurrentiel;
Tableau 2 : Compétitivité-coût
Compétitivité-coût
On notre une faible intensité en capital humain, de plus, le recrutement vise surtout
les personnes faiblement qualifiées. Ce modèle concerne principalement les grandes usines
( capacités physiques > (Ferrary, 2010) de ces travailleurs et investissent peu dans la
Recherche et le Développement (Ferrary, 2010 :108).
qualifiés > (Ferrary, 2010 :108). Dans ce modèle, il y a une combinaison entre les emplois
qualifiés et non qualifiés. << C'est la complexité incorporée dans le capital technique qui
rend nécessaire le recours à des travailleurs détenteurs de connaissances stratégiques >
Ce qu'il ressort de I'analyse de Michel Ferrary est que si une entreprise veut
demeurer compétitive à long terme, celle-ci doit avoir une combinaison productive axée sur
les ressources humaines. La connaissance devient un avantage concurrentiel car l'entreprise
Facteur de compétitivité
un échange de connaissances tacites que nous velTons dans les sections suivantes.
1.4 PaNoRAIUaDELACoNNAISSANCE
La connaissance est une notion relative mais nous essayerons d'étayer les differentes
composantes de cette notion dans cette partie. Pour ce faire, nous allons opter pour la vision
Selon la théorie des < trois mondes > de Karl Popper (Popper, 1979, cité par Roisson,
2008 : 36),laconnaissance est composée de deux niveaux, la connaissance subjective et la
connaissance obj ective.
[...] le monde de la physique, des pierres et des arbtes, etc.; le second monde
correspond au monde psychologique, des sentiments et de toutes les expériences
subjectives; le troisième monde est celui de la connaissance objective qui contient
les productions de I'esprit humain telles les travaux artistiques, les théories, les
livres, etc. Si les deux premiers mondes sont communs aux animaux et aux
hommes, le troisième est exclusivement humain. (Rossion, 2008 :36)
I9
Il est donc important de noter que la connaissance subjective est personnelle et est
intrinsèquement liée à l'individu. Celle-ci émanerait de l'ensemble des caractéristiques de
la personne, à savoir ses diverses expériences professionnelles et personnelles, de sa
personnalité tandis que la connaissance objective reste purement factuelle et donc
impersonnelle. Cependant, il n'existerait pas une frontière nette entre la connaissance
subjective et la connaissance objective. En effet, les connaissances objectives
constitueraient le sous-bassement de la connaissance subjective. Toute connaissance
subjective serait créée par la connaissance objective. Par conséquent, une connaissance
subjective pourrait devenir objective, par la transcription de ces dernières, sur support
matériel ou immatériel, permettant ainsi l'officialisation et le partage avec autrui. (Rossion,
2008 inspiré par Popper, t979)
l'un de ses poèmes, Thomas Eliot établit un lien entre la sagesse, la connaissance et
I'information > (Eliot, 1934, cité par Rossion, 2008 :36):
20
Cette relation subtilement établie par Eliot (1934) a suggéré l'idée, chez d'autres
auteurs, d'une hiérarchie entre les différents concepts, un concept pouvant passer
d'un niveau hiérarchique à un autre. La donnée pourrait devenir une information;
I'information pourrait se transforrner en connaissance et la connaissance pourrait
atteindre le stade ultime de la sagesse. (Rossion,2008 :37)
Cette hiérarchie est composée de trois étapes : les données, les informations et les
connaissances. ( La sagesse est parfois située tout en haut de la pyramide, étant considérée
comme le stade ultime de l'évolution cognitive > (Rossion, 2008 : 37).Cette hiérarchie de
concepts est souvent illustrée sous la forme d'une pyramide telle que la figure 1 (Ackoff,
1 989 et Zeleny, 1987, crté par Rossion, 2008 : 37).
Les données << sont constituées par les faits, les observations, les éléments bruts. Les
données en elles-mêmes ont peu de signification si elles ne sont pas traitées. Elles se situent
tout en bas de la hiérarchie > (Rossion, 2008 : 38). Elles sont uniquement factuelles.
Quand? Où? Les données deviennent donc de l'information lorsqu'elles ont une
[...]la connaissance est <possédée> par un individu, ce qui n'est le cas ni pour
l'information ni pour les données. La connaissance est internalisée par la personne
qui la < formate > en fonction de son expérience, de son vécu et de ses perceptions
du moment. En ce sens, la connaissance est éminemment personnelle et subjective.
Môme s'il existe une connaissance collective, celle-ci n'est jamais que la somme
des connaissances individuelles. Elle peut être matérialisée dans des produits
(technologie) et dans des supports multimédias (livres, films, etc.).(Rossion,
2008 :39)
Nous définissions les connaissances explicites comme étant< [...] celles que l'on a
formalisées, qui sont exprimées sous la forme de règles, procédures, notices, etc. La
connaissance explicite est la forme la plus accessible de connaissances > (Beyou, 2003 :32).
[...]celles qui sont le plus souvent acquises par l'expérience et dans le temps. Elles
sont contenu < dans la tête > des experts et très difficiles à formaliser. Le plus
souvent, on n'a pas conscience de les posséder. Ce sont donc (par opposition aux
connaissances implicites) des connaissances que l'on ne peut pas exprimer. En
termes de gestion, on parlera souvent des < savoir-faire ) pour désigner cet
ensemble de connaissances liées intimement à l'expérience personnelle. (Beyou,
2003 :32-33)
Nous définissions les connaissances implicites comme étant celles qui ( [...]
souvent confondues avec les connaissances tacites- sont celles que l'on ne veut pas
Llt
distinction effectuée par Michel Grundstein. (Grundstein, 2000, cité par Chebel Morello,
2008: 13-14).
I1 s'agit de < [...] la connaissance de la résolution des problèmes, des procédures, des
c Lacompétence:
(Beyou,2003 :34)
Dans cette partie, nous nous attèlerons à mettre en exergue ce qu'est la gestion de la
connaissance et ses différentes composantes.
24
La première conception visent < les écoles << technocratiques > qui regroupent trois
développer et de commercialiser la propriété intellectuelle > (Earl, 2001, cité par Ferrary et
Pesqueux, 20II :62).
< Ainsi, I'expression Knowledge Management couvre toutes les actions managériales
visant à répondre à la problématique de capitalisation des connaissances dans son
ensemble > (Grundst ein, 2004 :44).
Les chercheur Grundstein (2004) explique que la gestion des connaissances est
intrinsèquement liée à la notion de capitalisation. Pour cela, la gestion des connaissances
doit comprendre les cinq points suivants :
-mobiliser tous les acteurs de I'organisation, les sensibiliser, les former, les
encourager et les motiver;
-organiser et piloter les activités et les processus spécifiques conduisant vers plus
de maîtrise des connaissances;
. par la capitalisation,
. par le partage,
. par la culture,
. par l'évolution.
rappel de certains agents ayant changé d'activité, afin de capitaliser leur expertise.
(Ferrary et Pesqueux,2011 :63)
Cette approche vise à souligner f importance de la culture pour qu'une gestion des
connaissances soit effective. Une culture propice aux échanges contribue positivement à la
création de la connaissance.
Cette approche considère la connaissance cofirme un actif ou même titre que les
autres actifs.
autre typologie.
29
Tableau 5; Approche la gestion des connaissances selon Daniel Bretonès et Antoine Said
(2007)
Facteurs Dimensions
Structurelles -Décentralisation
-État d'esprit
Le chercheur Michel Grundstein (2004) explique que la gestion des connaissances est
composée de quatre dimensions, c'est le < prisme d'analyse du Knowledge Management >>
(Grundstein, 2002 cité par Grundstein, 2004:46). La gestion des connaissances est
composée de quatre dimensions :
. Économique et stratégique
o La dimension organisationnelle
o Ladimension socioculturelle
o La dimension technologique
La dimension organisationnelle :
[...] dont l'objet est l'entreprise : ses valeurs, sa structure, son mode de pilotage et
de fonctionnement, ses critères économiques et financiem, ses compétences-clés,
ses processus à valeurs ajoutées, et les activités et processus de capitalisation des
connaissances à promouvoir, organiser et développer. (Grundstein,2004 :45)
La dimension socioculturelle :
[...] dont l'objet est le comportement des groupes et des personnes, acteurs de la
capitalisation des connaissances au sein de l'entreprise: leurs besoins, leurs
pouvoirs, leurs zones d'autonomie, leurs responsabilités, leurs compétences, leuls
modes de rémunération, leur culture professionnelle, leur éthique et leurs valeurs,
leurs aptitudes à établir des < relations de bonne intelligence. (Grundstein,
2004:45-46)
La dimension technologique :
32
[...] dont l'objet est I'ensemble des savoirs, des techniques, des méthodes et des
outils qui apportent les supports nécessaires à la mise en æuvre des activités et au
déroulement des processus de capitalisation des connaissances.(Grundstein,
2004:46)
-capitaliser :
t...] il s'agit d'analyser les connaissances accumulées, donc de se pencher sur ses
actions passées et d'y réfléchir [...] Toute la subtilité du management de cet
objectif est de comprendre et faire comprendre qu'il est nécessaire de savoir où
I'on est et d'où I'on vient pour mieux savoir où l'on va. (Ermine,2003 :25)
-partager :
[...] La connaissance est le pouvoir > (Knowledge is power). Cette idée, très
enracinée chez tout un chacun, est un obstacle évident, et mainte fois mis en avant,
au partage de la connaissance dans I'entreprise. Personne n'a vraiment envie de
partager a priori. [...] Le management de cet objectif consiste à créer des
conditions < gagnant-gagnant > où les acteurs voient vraiment leur intérêt au
partage, et où les avantages pour les entreprises sont également affichés de
manière transparente. Ceci sera facilité par la compréhension du fait qu'on ne peut
pas déposséder quelqu'un de sa connaissance. Contrairement à un objet physique
tangible, ce n'est pas parce que I'on donne sa connaissance qu'on ne la possède
plus. (inspiÉ par Foray, 2000, cité par Ermine, 2003 :25 )
-créer :
Michel Ferrary et Yvon Pesqueux (2011) expliquent que les systèmes de gestion de la
connaissance:
Ils reprennent également la distinction effectuée par Christensen dans son ouvrage
< Knowledge Management-Perspectives and Pitfalls >, publié en 2003, qui identifie
l'organisation de la connaissance et la gestion des connaissances.
Stromboli(2005).
Michel Ferrary et Yvon Pesqueux (2011) reprennent la distinction effectuée par Ouni
et Dudezert (2004) qui mettent en évidence trois approches des définitions des systèmes de
La deuxième approche est celle dite tactique: ( [...] qui privilégie les démarches de
gestion des connaissances (aspects organisationnels et culturels de la gestion des
connaissances pour satisfaire les objectifs stratégiques > (Ouni et Dudezert,2004, cité par
Ferrary et Pesqueux,20ll :62).
La troisième approche est celle dite systémique:< [...] qui étudie le SGC dans son
environnement global en essayant de le décomposer en un ensemble de sous-systèmes dont
chacun joue un rôle bien défini > (Ouni et Dudezert, 2004, cité par Ferrary et Pesqueux,
2011 :62).
1.7 L.c.cA,prraLISATIoN
Le chercheur Nada Matta s'inspire des travaux de Jean Renaud (2008) pour définir
la notion de capitalisation des connaissances.
de f individu au collectif(Afnor, 2000 : 6-8, cité par Ollitrault et Robert, 2005 : l7). Ce
transfert de connaissance est possible lorsque celui-ci est érigé comme étant une valeur
37
o Identifier
o Analyser
o Valoriser
D'une manière générale, selon les travaux de Jean Renaud (Renaud, 2008, cité par
Matta, 2008 : 43), trois étapes consécutives importantes sont recensées pour la
capitalisation des connaissances.
La méthode ( par observation > est la mise en place de modèles et de systèmes qui
permettent de formaliser la connaissance. Ces outils contribuent à dresser un portrait de
l'état des connaissances de I'organisation (Matta, 2008 :44).
La méthode ( par interrogation directe> s'appuie davantage sur des textes, des
modèles, des cartographies des connaissances... L'objectif est de formaliser la
connaissance, de la rendre explicite pour l'ensemble des travailleurs. Ce travail
d'explicitation repose principalement sur des textes écrits (Matta,2008).
[...] par interrogation directe des << sources de connaissances )) comme les experts,
les documents. ou tout élément d'information. Les modèles élaborés sont
39
Nada Matta(2008) explique que la < méthode KOD s'appuie sur une décomposition
structurale du monde en objets, actions et raisonnements. KOD est surtout utilisée pour
modéliser de très nombreuses connaissances et des centaines d'interviews > (Matta,2008 :
44). Il (Matta, 2008) explique également que la méthode ( KADS permet de modéliser
I'organisation dans laquelle sera intégré le futur système à base de connaissances ou la futur
mémoire de l'entreprise (Matta,2008 :44) >>.
Avant les années quatre-vingt,la stratégie était de produire de plus en plus vite à
un coût moindre. Les cadences étaient soutenues et les progrès techniques vidaient
certaines fonctions de leur substance. Aujourd'hui, les coûts de production sont
tels que les entreprises délocalisent leurs activités, notamment vers les pays
d'Europe de l'est, vers l'Inde et la Chine. Dans les contrées où la main d'æuvre est
plus coûteuse, les fonctions se spécialisent de plus en plus et l'expertise devient
extrêmement pointue: c'est ce capital intellectuel qui fait la différence sur le
marché. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère : l'ère de la connaissance.
(Rossion,2008 : 65-66)
L'accès à I'information est prévu pour tous : I'organisation apprenante insiste sur
la prise de décision et I'apprentissage collectifs; de ce fait, elle doit prévoir des
mécanismes de transfert des informations et des savoirs à travers toute
l'organisation et à tous les niveaux hiérarchiques (Senge, 1994, cité par Rossion,
2008 :66);
La vision systémique insiste sur le fait que les employés doivent avoir conscience
de l'impact de leur action individuelle sur les résultats de l'ensemble; cette vision
systémique s'appuie aussi sur la capacité critique des individus qui, sur base de
feedbacfrs reçues, doivent pouvoir pratiquer l'auto-évaluation et changer (Senge,
1994, cité par Rossion Françoise, 2008 :66) ;
iiii+,,lrliÏÏiÏiÏi.l,riiÏÏ+r,*"
'
t.j,lii:iÏiii.ii'jliijljirtl,.i,,j.i.ijl.iij.iiiirlj.liiïifj:Ir,,
,:iiiii+iiiiui;iiii,,,l:iiiril;iiillii.il:ir,j:lji:Iïiiri,,iii;iiÏj jiiliii
,,,llll,lJf1,ffii ilu'l,,l,,,,,
,,'irlr+riïliiiilil'+'iilliXiriiiiitii''tiiïïii i#iiilifilÏ+,r
*ffi*iriffffi-.illlw
"ffiffillliiffiffiffiffiïiiil
it$.jïiiiliiiiilIj,iir lli
ï+$iïffiiiriiii
r#i:
i.i:i
ffiffi
*iï
++iiirlri,iii+#*Éïiiiiïiiiii+i*irlrriïiii+i+irliiirii
*liHiffi
i:ffi
;iifi
Ë ilïl:iïi:itiifi
ffi
ïiiïii
i+rli riiï.i:j
Hï jfi
i
-ffi
f
:iii:ii:iiii: *ii:ilÏ;r+Ïflifi:iliii'ililffililliiiifiliii'iilfiti.ttfrï"+ ii
ï'iiiilrï*
puisque la connaissance n'est jamais que le résultat de cet apprentissage > (Dixon, 1999,
cité par Rossion, 2008 : 66).I1 est donc important de noter que l'apprentissage conditionne
la connaissance et qu'il n'y a donc pas de connaissance sans apprentissage.
43
Par conséquent, il est crucial de porter une attention toute particulière aux modes de
transmission des connaissances, condition sine qua none, pour conserver et actualiser la
mémoire corporative de l' entreprise.
Les activités de transfert des savoirs dans une entreprise apprenante sont donc
axées sur des modalités pédagogiques susceptibles de favoriser l'expérience, tels
le parcainage, les échanges et I'apprentissage collectif via une organisation du
travail en réseau, la pratique de l'évaluation en cherchant à comprendre les raisons
du succès ou de l'échec d'une action ou d'un projet. (Rossion, 2008 :69)
Système de reconnaissance Individuel et basé sur les Collectif mais basé sur le
résultats, le mérite ou potentiel individuel de
l'ancienneté. l'employé.
Prise en compte des savoirs Accès restrictif aux savoirs Capitalisation et partage des
et savoir-faire et exploitation des savoirs savoirs et savoir-faire.
limitée au niveau
opérationnel
(< information:pouvoir >).
Formalisation des savoirs Le transfert des savoirs Mise en relation des savoirs
tacites et explicites explicites est privilégié. tacites et explicites.
Les savoirs tacites restent La formalisation des
non formalisés. pratiques organisationnelles
est fortement encourasée.
Modèle d' apprentissage Formation en présence des Formation suivie par une
participants etvia des outils mise en situation au sein de
de e-Learning. son équipe; participation à
des réseaux d' échanses.
(Rossion,2008 : 68)
44
La difficulté inhérente aux connaissances tacites est son transfert car les personnes ne
sont parfois pas conscientes qu'elles détiennent des connaissances. Il est donc difficile de
constituer une mémoire corporative dans laquelle toutes les connaissances des travailleurs
sont regroupées. Une partie importante des connaissances échappent à l'organisation car les
théorie considère les interactions sociales entre les travailleurs cofitme élément fondateur de
la connaissance. Cette vision sociale outrepasse la division binaire entre les connaissances
explicites et les connaissances implicites. La connaissance ne peut émaner de plan de
gestion de I'information élaborée par des techniciens des systèmes de f information. La
création de connaissances supplante la technicité de méthodes de management et souligne
davantage le rôle prépondérant du travailleur comme acteur < actif > dans I'organisation. Le
rôle du travailleur de ne résume pas à une position <subordonnée > à la direction. À travers
cette théorie sociale, le travailleur est un acteur qui impacte de manière très significative la
I1faut souligner que cette conversion est un processus < social >>, entre individus et
non confiné dqns un individu (Maturana et Varela, 1980). Selon la conception
rationaliste la cognition humaine est un processus déductif des individus mais
ceux-ci ne sont jamais isolés des interactions sociales quand ils pergoivent les
choses. fNonaka. Takeuchi,2006 : 81)
45
Il est donc important de noter que l'ensemble des interactions des connaissances
individuelles engendrent la création de connaissances organisationnelles. Il y a donc un
passage de la connaissance individuelle à la connaissance collective. Cette création résulte
d'un mode de conversion des connaissances qui s'opèrent sur le lieu de travail. Ils mettent
ainsi en exergue l'apport bénéfique de la connaissance sur la compétitivité de
t...] la connaissance n'est pas seulement une nouvelle ressource qui s'ajoute aux
facteurs de production économiques traditionnels _lrravail, capital et terre- mais la
seule ressource qui ait une signification réelle aujourd'hui. Le fait que la
connaissance soit devenue /a ressource plutôt qu'une ressource est selon lui le seul
trait distinctif de la société. (Drucker, 1993, cité par Nonaka et Takeuchi,2006 :
24-2s)
La connaissance dite < dynamique > caractérise la < transformation > de la connaissance à
travers quatre étapes. Ces quatre modes seront développés dans la partie ci-dessous. Il est
donc pertinent de noter que la connaissance ne constitue pas une étape finale fixe car elle
est évolutive, une connaissance individuelle peut devenir une connaissance collective. La
connaissance s'inscrit donc dans un processus évolutif.
46
llialcgue
Li*i*æde Lisicon *s
c*l:x*i*ga*ees **$I}âis*a$Èô
impiieite* explieito
[...] où les connaissances tacites des uns (notamment celui du maître) sont
transmises directement aux autres (notamment à l'apprenti) sous forme de
connaissances tacites, par I'observation, l'imitation et la pratique. Au cours de ce
processus, aucun des protagonistes n'explicite son art pour le rendre directement
accessible à tous. Ces connaissances ne pourront donc pas être exploitées au
niveau collectif de I'entreprise. (Grundstein,2004 :41)
47
[...] où, peu à peu, les connaissances explicites diffusées dans l'organisation sont
assimilées par le personnel. Ces nouvelles connaissances viennent compléter la
somme des connaissances dont dispose l'individu. Elles sont intériorisées et
deviennent partie intégrante de chacun. Les connaissances explicites deviennent
tacites. (Grundstein. 2004 :41\
connaissance est un avantage concuffentiel qui est déterminé, en grande partie, par les
travailleurs. Cette vision < sociale > de la connaissance permet de prendre en considération
les travailleurs, dans leur individualité, et de considérer leur connaissance conlme un
< capital > à utiliser, exploiter et partager par l'ensemble de la communauté des travailleurs.
Ainsi, la gestion des connaissances s'effectue de < individu à individu > et < d'individu à
collectif >. Cette combinaison individu-individu et individu-collectif constitue l'axe
principal de notre recherche dans le cadre de ce mémoire. Notre position est de considérer
la connaissance comme un processus évolutif difficilement mesurable et constatable par des
experts car les relations sociales ne peuvent être chiffrées.
49
CHAPITRE 2
MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE
À travers notre recherche, nous tenterons d'analyser les moyens mis en æuvre par les
organisations pour gérer les connaissances explicites ou tacites. L'axe principal de ce
travail est de mettre en exergue qu'une gestion des connaissances contribuerait
positivement à I'amélioration de la performance. La connaissance constituerait donc un
outil stratégique si elle est utilisée à bon escient. Cependant, la prise de conscience de
l'apport bénéfique d'une gestion des connaissances < active >> sur la performance à moyen
et long terme n'est pas effective dans toutes les organisations. Nous entendons par gestion
de la connaissance << active >>, Ia modélisation et I'actualisation d'un système de
capitalisation des connaissances. Nous adopterons une approche large de la conception de
la connaissance. Nous considérons la connaissance comme une étape du processus
d'appropriation et d'intégration de la donnée. Nous voulons outrepasser cette vision binaire
selon laquelle la connaissance serait divisée en deux: d'une partla connaissance tacite et
d'autre part la connaissance explicite. Notre approche repose sur le << processus de
développement de la donnée vers la connaissance >. Nous considérons la connaissance
coîlme une étape d'un processus d'intégration de la donnée, avec le sens que f individu lui
donne, celle-ci devient une information puis une connaissance. Lorsque nous emploierons
le terme < capital intellectuel >>, cela englobe l'ensemble des données, des informations et
des connaissances. Ainsi, nous adoptons une approche globalisante et intégratrice de
I'ensemble des étapes du processus d'intégration de la donnée vers la connaissance.
5l
Hypothèse 1 :
Hypothèse 2 :
Les entreprises ont plus facilement attraits à une gestion des informations qu'une
gestion des connaissances.
L'objectif est de mettre en exergue le fait que les entreprises ont tendance à sous-
estimer l'apport bénéfique d'une gestion des connaissances, préferant ainsi, une gestion
plus factuelle et formelle, telle que la gestion des données et des informations. Une gestion
de ces dernières serait favorisée car plus facile à gérer, détecter et plus palpables par les
travailleurs.
Hypothèse 3 :
52
Hypothèse 4 :
Hypothèse 5 :
A travers cette hypothèse, nous voulons mettre en corrélation l'existence d'un SGC
À fiavers ces cinq hypothèses de recherche, nous nous attèlerons à souligner cinq
dimensions affectées à une sestion des connaissances.
Dimension proactive
Dimension anticipative
Dimension concurrentielle
Dimension protectrice
54
< Cette théorie repose sur la théorie de la firme basée sur les ressources )
(Ressources-Bases View ou RBV) (Penrose, 1959; V/ernefelt, 1984, cité par Dudezert et
Lancini, 2006 4).
< La RBV considère que certaines ressources, qui sont si précieuses, rares, diffrciles à
imiter et à substituer, sont stratégiques et permettent à l'entreprise d'atteindre un avantage
compétitif durable et, in fine, doaméliorer sa performance )) (Bamey, 1991, cité par
Dudezert et Lancini, 2006 :4).
Cette théorie explique que les ressources ont un impact durable et sont considérées
comme étant des connaissances stratégiques.
Melville, Kraemer et Gurbaxani (2004), pour étudier la corrélation entre la gestion des
connaissances et les Technologies de l'Information (TI). Ces derniers ont donc repris la
théorie de la RBV, et ont apporté, un lien de corrélation avec l'usage des nouvelles
56
Dans le cadre de notre recherche, nous allons reprendre ce lien de corrélation entre la
gestion des connaissances et la perforrnance organisationnelle, en étudiant l'apport de
I'usage des nouvelles technologies qui permettent de support aux connaissances au sein des
organisations. Pour ce faire, nous allons reprendre, I'approche empirique de Raymond
(2002), qui est ( 1...1 un modèle de représentation de la performance des SI [...] prenant en
compte les points de vue de ces parties prenantes >. Cette distinction fut également reprise
par les chercheures Dudezert et Lancini (Dudezert, Lancini, 2006 :9).
en trois points :
Nous allons également reprendre la distinction effectuée par Raymond (2002) entre
les effets directs et les effets indirects.
Par conséquent, la performance financière se traduit par ( [...] sa capacité à créer une
également conçues :
Aurélie Dudezert et Agnès Lancini distinguent deux approches pour déterminer les
effets indirects de la GC sur la performance, approche par les processus et approche par les
systèmes.
L'approche par les processus ( [...] cherche à évaluer l'apport d'un processus de GC
mis en place au sein d'un service sur les processus et l'activité opérationnelle de ce
Ces méthodes permettent d'analyser les effets d'un système de gestion des
de l'apport d'un système de gestion des connaissances sur l'activité opérationnelle est
récente (Lancini, 2003 ; Pelligri, 2005, cité par Dudezert et Lancini, 2006 : I3).
2.2 L.c.pnnroRMANCE
26).
59
Nous avons les indicateurs de résultats qui visent à < [...] évaluer le résultat de
l'action achevé [...] )). Ces derniers ont pour objectif d'informer les personnes externes de
l'action évaluée (Lorino, 1997, cité par Lorino, 2001 :26).
Dans notre recherche, nous utiliserons des indicateurs de pilotage et des indicateurs de
résultat afin d'évaluer le lien de corélation entre la gestion des connaissances et la
performance organi sationnelles.
Dans le cadre de notre recherche, nous voulons étudier les effets directs et indirects
de la gestion des connaissances sur la performance. Nous entendons performance, au sens
de la définition de Raymond (2002), à savoir : opérationnelle, financière et concuffentielle.
Nous avons défini également dans une partie précédente la performance et avons mis en
évidence la corrélation qui existe avec la gestion des connaissances. Dans cette partie, nous
allons nous atteler à définir les indicateurs de performance et de souligner, parmi eux,
lesquels que nous utiliserons au cours de notre recherche.
< L'indicateur de performance se trouve ainsi au centre d'un < triangle stratégie
o La satisfaction
. Le degré d'apprentissage
o Orientation de la culture d'entreprise
o La productivité de I'employé et de I'entreprise. (Inspiré de Cotonnec, et Gallois,
2001 :72)
6l
Nous nous inspirerons de cette représentation pour élaborer notre grille de recherche.
Nous évaluerons le contexte organisationnel au travers de ces 4 indicateurs. Par conséquent,
le questionnaire sera élaboré, en partie, sur ces derniers. Nous définirons donc la
performance organisationnelle au travers de ces quatre indicateurs.
62
L'objectif est de savoir quel est le critère de perfonnance qui sera le plus impacté par
la gestion des connaissances.
Parmi les méthodes quantitatives, nous choisirons le questionnaire qui a été réalisé
sur le site (monkeysurvey.com). Le questionnaire a été distribué entre le 16 juillet 2015 et
Le 23juillet 2015 et nous avons pu solliciter 20 répondants sur 40. Le questionnaire a été
inspiré des indicateurs du < comportement du système industriel > (Guennou, 2001 : 159-
172) et à la lecture également de l'ouvrage dirigé par Françoise Rossion, << Retour
d'expérience en gestion des connaissances >, publié en20l2.
Les questions ouvertes permettent de laisser aux répondants une liberté dans le choix
de reponse. À fiavers ces questions, le répondant est sollicité à donner son opinion et
obtenir, par conséquent, des réponses beaucoup plus complètes (Gravel, 1994 :36).
Les réponses de ces questions ouvertes permettront d'enrichir avec plus de précisions
notre recherche car le répondant aura exprimé avec plus de précision son opinion. Par
conséquent, ce type de questions contribuent fortement à éviter les aléas du questionnaire
63
que certains répondants peuvent avoir recours dans les questions dites fermées où le choix
des réponses est limité et est choisi par le chercheur (Gravel, 1994).
Il est donc important de prendre des précautions dans I'analyse des réponses aux
questions ouvertes et ne pas tirer des conclusions trop hâtives. Ces réponses serviront de
complément informationnel. Il n'est pas possible de souligner des tendances à partir de ces
En revanche, elles présentent des limites car on note une ( perte de la spontanéité
dans les réponses >, ( une subjectivité dans les catégories de réponses D, ( une expression
superficielle > et < peut indisposer le répondant >(Gravel, 1994 : 42-43).
64
L'objectif de notre recherche est de porter notre attention sur la manière dont les
entreprises exploitent, capitalisent et régénèrent de nouvelles connaissances et de mesurer
f impact engendré sur la performance
Nous allons, dans un premier temps, mener une étude descriptive. Nous allons, à
l'appui des résultats du questionn aire,commenter et décrire le rôle et la place accordée à la
gestion de la connaissance lors d'une stratégie. Les données du questionnaire seront
analysées au travers du site surveymonkey.
Figure 8 : Le questionnaire
66
2.4 ÉcnaNrrLLoNNAcE
Suite au travail littéraire, nous avons établi cinq hypothèses de recherche cités au
début du chapitre 2.
Ces facteurs de contingence peuvent altérer les résultats obtenus, c'est pour cela que
nous devons garder une vision globale et relative de nos résultats.
o Luxe
o Finance
. Santé et services sociaux
o Télémarketing
67
Juridique
Ingénierie
Consultant en ingénierie
Enseignement
Gestion de carrière
. Comptabilité
A.-nswer Options
:t I :::i::t :
ililiilJ-,à:ili
:r r : l!. .'i,:: :
...'r:.:.1.: :11.:.:r:,:
,i, 'r:l','l'',':i
De 10 à 50 employés 47'1{!o/u' I
:.:,'
De 50 à 499 employés 263a/Â 5
: '.. :::
De 500 à 999 employés 0,oqlu 0
:, j
I1 ..
On note une forte concentration des répondants travaillant dans les entreprises
embauchant entre 10 à 50 employés. Ensuite, les répondants se concentrent de manière
complètement égale entre les entreprises embauchant entre 50 à 499 employés (26,3%) et
les entreprises qui embauchent plus de 1000 employé s (26,3Yo). Nous pouvons donc noter
une diversification quant à la taille des entreprises. Nous avons pu collecter les réponses
auprès de professionnels occupant un poste au sein de structure limitée en termes
d'employés et nous avons pu également obtenir la participation de professionnels occupant
68
des postes au sein de multinationales. Cette hétéro généité des structures des entreprises
permettront d'obtenir I'avis de professionnels issus d'organisme à plus ou moins grande
envergure. Cela permettra d'apprécier les différentes méthodes de travails et outils utilisés
par chacune de ces entreprises et de souligner la présence d'un lien ou non entre la taille et
la performance d'une entreprise.
10,0-% 2.
,:,::,'.',
.'t:.,
5ro%,,,
::! r: :: :::i
l
:;,.:,:,,..
" 5:rrsa/o'
:: :, ,: , :.,
;1,: :t ' ':;1, .
lr:::'
,tr0;0:%
i,,i:'... , , ., ,,
25';,QoÂ
Nous notons une forte concentration des répondants dans Ia catégorie < employé >,
45% suivi de près par une concentration des directeurs,25Yo.Il est donc important de noter
une forte disparité des statuts professionnels des répondants. Les concentrations élevées se
situent aux extrémités de l'échelle professionnelle, entre employés et directeurs. Cette
dichotomie est positive, dans le cadre de notre recherche, cela permettra de prendre en
69
';.','..
,, '::::
.,,,,',,:,:,,''l'''':,',',.''','
:,.:r'.,1,.. .,.: .,..,,,. .,,:,.! '.,
.',' '',,i'.''',,'' ' I ,,', ..'.'.,. ''l.i,1,,,,,', li,
,;
Answer Options ,
Response,Percent
-
Response Count
',: , .. . , ,1.',
':':
:.. : ;1. .. .
Par conséquent, ce que l'on doit retenir c'est une mixité professionnelle en termes
d'expérience au sein de I'organisation. Notre échantillon est composé de seniors et de
juniors, cette diversification de statuts professionnels permettra d'enrichir notre analyse,
dans le sens, où nous poturons mettre en corrélation, le ressenti et l'expérience
professionnelle de deux extrémités professionnelles. Il sera donc pertinent de mesurer si
cette diversité professionnelle tend vers une convergence ou une opposition des avis.
7l
CHAPITRE 3
Hypothèse 1 :
Tel que vu précédemment, nous avons noté que l'échantillon était composé
majoritairement de travailleurs issus de petite et moyenne entreprise, pour les entreprises
employant entre 10 et 50 employés (47,40Â) suivi de manière égale (26,3Yo) de celles qui
emploient entre 50 et 499 tavailleurs et celles qui emploient plus de mille travailleurs.
4
Assez d,'accord , J:
73
En accord 5,30/o I
Assez en désaccord 5,3Va I
Totalement en désaccord T,UYN 0
Nous constatons, donc, euo la majorité des répondants s'accordent quant au rôle
majeur de la connaissance dans la gestion des entreprises, indépendamment de leur statut
professionnel, de leur ancienneté au sein de I'entreprise et de la taille de celle-ci. Il n'y a
donc pas de priorisation entre le capital matériel et le capital immatériel. Cette convergence
s'effectue dans un échantillon marqué par une forte hétérogénéité. Ainsi, cette convergence
outrepasse les differences en termes de statuts professionnels, taille d'entreprise ou
ancienneté. n s'agit d'un principe largement intégré par les travailleurs.
Selon vous, existe-t-il un lien entre Ia gestion des données et des connaissances et la
En accord 2
Assez en désaccord i
Totalement en désaccord 0
Une grande partie des répondants convergent vers le sens d'une corrélation entre une
gestion des données et des connaissances et la performance organisationnelle. Ainsi, 44%
des répondants sont tout à fait d'accord avec cette corrélation, et 33% sont assez d'accord.
Il est également important de noter que cette convergence vers ce rapport de cause à effet
74
Par conséquent, il est important de noter que les travailleurs sont conscients que leur
Hypothèse 2 :
Les entreprises ont plus facilement attraits à une gestion des informations
quoune gestion des connaissances.
Penseu"Vo:us
:::r
'''
:.r
'':1
:::: r' r,:l::
::: ::
,:.;:i.:
:":
::::.::i:::,!,t:,.,'1..',lj
r:
:r:: -:
Nous remarquons que selon, les répondants, les entreprises sont plus à attrut à une
gestion des informations (41,2%) contre 29,4yo pour la gestion des connaissances.
75
De manière plus précise, nous notons que la plus grande paft des répondants, soit 12
sur 19 (63,160Â), affirment que leur entreprise a établi un plan formel pour la codification
des informations. Nous notons également, qu'une part importante des répondants,68,42Yo,
affirment que leur entreprise a établi un plan formel pour le stockage de données.
Seulement, 6 répondants (31 ,58Yo) affirment que l'existence d'un plan formel pour la
gestion des connaissances et seulement 6 répondants (3 t,58o/o) affrrment I'existence d'un
plan formel pour la capitalisation des connaissances.
20
18
16
14
12
10
8
6
4
$É+ij$f;H
2 l+ls*#ir#;i:i!i:l
0
Stockage des Gestion des Capitalisation
Codification
données' ,' connaissances des
des,
informations connaissances
Ainsi, nous pouvons souligner une tendance selon laquelle, les entreprises
privilégieraient la gestion de données et d'informations, plus factuelle, concrète,
impersonnelle et formalisable que la gestion des connaissances dont la collecte est plus
difficile, car plus personnelle, moins détectable et moins formalisable. La difficulté de
collecter et de regrouper les connaissances s'explique par le fait que cela nécessite le
consentement du travailleur qui détient cette connaissance. Il faut, au préalable, établir une
culture propice à l'échange. La gestion des connaissances nécessite donc une acceptation
76
du travailleur, il s'agit donc d'un < contrat moral > où il voudrait, de son propre
la direction.
dans la vision du rôle du capital intellectuel au sein de l'organisation. Nous avons des
travailleurs qui affirment la prépondérance de celle-ci mais de l'autre côté, nous avons une
direction qui ne met pas les moyens nécessaires pour exploiter ses connaissances, ce qui
peut être interprété comme un désintérêt ou une méconnaissance.
Hypothèse 3 :
À travers notre rechercheo nous avons sélectionné quelques axes pour définir la
performance :
F Le degré de formation
77
Les moyennes des réponses de la catégorie << satisfaction >> suivent cette
interprétation suivante :
a
I 2 J 4 5
Parmi les items proposés pour mesurer le niveau de satisfaction des travailleurs, nous
remarquons que l'item suivant <Les employés disposent des informations nécessaires pour
faire du < bon travail >, présente la moyenne la plus faible, 2,29 donc tend vers l. Ainsi,
nous pouvons inteqpréter ce résultat, par une convergence vers un accord concernant la
disponibilité et la diffusion des informations dites nécessaires pour faire du < bon travail >.
Satisfaction
' , L'organisation
encourage I'initiative personnelle.
Answer Options
Lès ç,r-nployé s àdhèrent âux décisiôns, de, l' êntlepri sê' 2'r82
En effet, nous remarquons que les items suivants < Vous pensez que votre
organisation motive et mobilise suffisamment les employés >> et < Les employés adhèrent
aux décisions de I'entreprise D concentrent le plus grand nombre de désaccord, 3 pour
chacun des items.
de leur entreprise présentent des moyennes plus significatives pour désigner les désaccords
des travailleurs.
Nous pouvons, donc, souligner une satisfaction mitigée des répondants à l'égard de
leur entreprise. Cela peut expliquer, en effet, les résultats ci-dessus, concernant le faible
79
Le degré de formation
La moyenne pondérée de ces résultats varie entre I et 5, plus la moyenne est proche
de 1, plus la moyenne tends vers l'adhésion et l'acceptation de l'item par les répondants.
a
I 2 J 4 5
Ainsi, nous remarquons qu'en moyenne, les répondants convergent dans le sens d'un
investissement nécessaire dans la formation des employés de leur entreprise. Cet
investissement en capital intellectuel permet de renforcer les compétences de ces derniers et
leurs savoir-faite, c'est-à-dire, l'interprétation et l'intégration de la connaissance collective
par le travailleur. L'apprentissage est un processus, où l'individu s'approprie la
connaissance organisationnelle dite connaissance collective, et la personnalise à travers sa
80
propre expérience. C'est pour cela, que les répondants, en moyenne, admettent que lors
d'une formation (un senior qui forme un junior), d'avoir le sentiment de transmettre un
savoir-faire personnel et moins une connaissance organisationnelle formelle.
Ces deux items, ont obtenu, la moyenne pondérée, la plus élevée, ce qui signifie
qu'une part, non négligeable, des répondants tendent vers un désaccord.
Ce que l'on peut retenir, c'est qu'en moyeûre, les entreprises dont sont issus les
répondants, ne favorisent pas le changement organisationnel, ce qui peut être interprété
comme une rigidité au niveau de La hiérarchie professionnelle et des méthodes
mis en æuvre)
Ces trois items présentent des moyennes pondérées qui tendent, parmi l'ensemble des
Ainsi, nous remarquons qu'une grande partie des répondants ont un droit participatif
limité au sein de leur entreprise.
82
Ce qui est davantage pertinent à relever est la faible convergence vers la corrélation
entre culture d'entreprise et échanges des connaissances. Plus de la moitié des répondants,
ne pensent pas que la culture d'entreprise contribuerait positivement aux échanges des
connaissances. Cela est, sans doute dû, que la faible mobilisation des travailleurs et le
manque de concertation entre les différents niveaux hiérarchiques, a contribué fortement à
un < désenchantement > du rôle crucial que détient la culture d'entreprise.
La productivité
Nous notons que les moyennes pondérées des items dans la catégorie
<< productivité >>, sont élevées ce qui signifient que les répondants tendent davantage
vers un accord.
La compréhension des moyennes pondérées des items est differente de celles citées
ci-dessus.
5 4 -) 2 I
83
forte moyenne souligne le fait que les travailleurs ont le sentiment d'apporter une plus-
value à leur entreprise, et juge leur apport économique efficace.
En revanche, une grande part des répondants estiment que la productivité globale de
l'entreprise est plus faible que leur productivité individuelle. Il y a une divergence d'apport
économique entre les individus. Si la moyenne de productivité individuelle est plus élevée
que celle de la moyenne globale de I'entreprise cela peut être interprété par le fait que
certains travailleurs ont le sentiment que leurs efforts sont plus importants que les
< autres >>. La perception de son apport économique est donc positivement notée par la
maj orité des répondants.
Satisfaction )1
.| ,7
L'apprentissage
â-a ;rrotluctivité
2t
fi€*t4*fi'$$fi
Nous avons analysé dans l'hypothèse 2 que les entreprises sont plus atfiait à une
gestion des données et de f information et moins à une gestion des connaissances. La
majorité des répondants, 62,500/0, affirment que la culture est orientée collaborateur. Nous
avons repris ce modèle, ncompeting values framework>, développé par Quinn& Rohrbaugh
Si l'entreprise est orientée, en moyenne, vers une culfure orientée collaborateur cela
signifie que celle-ci privilégie la formation et le dialogue entre les travailleurs. Ce type de
culture n'encourage pas la créativité ou I'innovation tel que souligné dans la culture
orientée innovateur. Ceci est mis en évidence dans les réponses, Qffi 77,78 % des
répondants disent avoir eu des formations depuis leur entrée en fonction au sein de leur
entreprise. En revanche, 82,85% des répondants affirment n'avoir jamais eu recours à des
systèmes d'ingénierie de connaissances et 64,75 Yo affirment n'avoir jamais eu recours à un
Ces résultats confirment donc une tendance selon laquelle les entreprises orientées
connaissances. Elles privilégient une gestion des données et d'informations et moins des
Par conséquent, le type de culture d'entreprise, dans une certaine mesure, détermine
le rôle de la gestion des connaissances.
Hypothèse 5 :
Concernant le degré de réactivité des entreprises, nous notons une réactivité des
entreprises dans un contexte concurrentiel positivement notée avec une moyenne pondérée
s'élevant à 3,31. La maîtrise de l'incertitude est également positivement notée avec une
moyenne pondérée de 3,31.
Cette réactivité face à des risques est sans doute possible grâce au degré de flexibilité
des travailleurs. Les répondants estiment que leur flexibilité est conséquente au sein de leur
entreprise, en accordant une note en moyenne de 3,40.
Il paraît donc évident que les moyens de gestion des connaissances à travers l'usage
de l'intelligence économique a contribué fortement à la maîtrise de l'incertitude en
prévenant les risques grâce aux études de veille. Ainsi, les résultats valident l'hypothèse
selon laquelle, la gestion des connaissances, optimise la réactivité et l'efficience des
entreprises. L'usage de la gestion des connaissances constitue un moyen de prévision
indispensable.
3.2 DrscussroN
À travers cette recherche, nous avons voulu mettre en évidence la corrélation entre la
gestion des connaissances et la performance organisationnelle. Nous avons opté pour une
étude quantitative où la connaissance est considérée comme une étape d'un processus, nous
avons voulu dépassé cette vision binaire entre information/connaissance et connaissance
implicite/connaissance explicite. Lorsque nous évoquons le terme de connaissance, nous
88
catégorisations, et par conséquent, obtenir un tableau des pratiques des organisations. Nous
avons pu dresser un tableau des pratiques < intellectuelles > de plusieurs entreprises au
Canadaet en France opérant dans divers secteurs d'activité.
Notre échantillon est composé d'entreprises dont la taille est variée. Les petites
entreprises ont moins attait à une gestion des connaissances formelles.
Nous avons remarqué que les répondants ont eu quelques difficultés à comprendre la
notion de gestion des connaissances qui est une question ouverte.
Les résultats de la recherche doivent être nuancés, étant donné, le nombre réduit de
répondants.
o Notre échantillon est composé d'entreprises dont la taille est variée. Les petites
entreprises ont moins d'atrraiI pour une gestion des connaissances formalisée. Ce
type de gestion nécessite un travail et un budget important, ce qui n'est toujours
pas à la portée de ces dernières.
comprendre la notion de gestion des connaissances qui est une question ouverte.
Nous avons seulement obtenu 11 réponses à la question 8 < Comment définirez-
89
vous la gestion des connaissances ? >. Sur ces 1 1 réponses, certaines réponses ne
furent pas en lien avec la question. Voici certaines réponses obtenues << Bonne >>,
< Pas applicable >, < Efficace >. Certains répondants ont compris < Comment
évaluez la gestion des connaissances ? >. Nous pouvons également noter une
confusion dans la compréhension de la notion de la gestion des connaissances, un
répondant définit celle-ci comme (( une transmission efficace des informations >.
tous. Par conséquent, les confusions de termes, ont pu également altérer les
résultats.
Nous avons opté pour une étude quantitative en utilisant une analyse des
résultats par moyenne, du fait du nombre limité des répondants. I1 s'agit donc de
moyennes dont les résultats sont à prendre avec précaution.
À travers cette recherche, nous avons voulu mettre en évidence que la gestion du
capital intellectuel, au sens large du terme, contribuait fortement à la perforTnance
organisationnelle. Nous avons noté une conscientisation importante du rôle crucial de celle-
ci auprès des répondants. Cependant, nous avons noté, que les entreprises déployaient peu
de moyens en faveur de la gestion des connaissances mais étaient plus orientées vers une
gestion de l'information, plus factuelle. Ainsi, le défis pour les entreprises seraient
d'intégrer ce volet connaissance dans leur plan annuel au même titre qu'un objectif
financier. L'objectif est de tendre vers une convergence entre les priorités des travailleurs
qui tendent vers une optimisation des connaissances et les priorités de la direction, qui a
souvent tendance à privilégier, principalement, l'aspect financier.
90
CONCLUSION GENERALE
En conclusion, nous avons vu que l'ensemble des répondants convergent dans le sens
d'une priorisation d'une gestion des connaissances. Les travailleurs attestent, en majorité,
le lien de corrélation entre la gestion des connaissances et la performance organisationnelle.
Cependant, au vue des pratiques organisationnelles des entreprises, force est de constater,
que ces dernières ont plus aIfta7t à une gestion des données et des informations au détriment
d'une gestion des connaissances. Il subsiste donc un décalage entre les priorités des
travailleurs et les décisions organisationnelles de la direction. Les travailleurs reconnaissent
la prépondérance de la connaissance comme capital concurrentiel indéniable néanmoins les
entreprises ne mettent pas en place les moyens nécessaires.
Les effets des systèmes de gestion des informations et des connaissances ont eu des
effets directs sur la performance financière gt concurrentielle et, dans une plus large
mesure, sur la performance concurrentielle.
Ainsi, nous pouvons prouver qu'une gestion du capital intellectuel engendre cinq
dimensions:
Une dimension protectrice: bien que I'on note une faille dans les moyens mis en
æuvre par les entreprises pour gérer le capital intellectuel, nous notons tout de même que
les travailleurs ne se contentent pas de faire < bien > mais tendent vers le < mieux >. Ils
attestent leur polyvalence professionnelle. Cependant, les entreprises utilisent f intelligence
économique pour anticiper les comportements de leurs adversaires. Ainsi, nous notons un
usage du capital intellectuel accentué vers <d'externe > dans le but de déterminer la
position de leurs concurrents mais I'usage du capital intellectuel à < f interne ), pour
améliorer les méthodes de travail et organisationnelles, est moins pratiqué.
sur un support écrit I'ensemble des eneurs commises lors de la planification, conception et
réalisation du projet. A partir de ces elreurs, il est également crucial de répertorier
I'ensemble des leçons apprises au travers du projet. L'ensemble de ce capital intellectuel
formalisé sur un support matériel contribue positivement à la création d'une mémoire, cæur
de l'effrcience d'un projet. Capitaliser les coruraissances, favorise le transfert de ces
dernières aux nouveaux collaborateurs de projet et, ainsi, atténue le risque d'erreur et
optimise l'efficacité lors d'un projet. Par conséquent, I'optimisation des best practices en
gestion de projet est conditionnée, en partie, par la gestion des connaissances des projets
antérieurs.
ANNEXE 1
SONDAGE
94
Blgnv*ug da**L,lcÈ*odag* ., .., t:t'. ' . ' ''' -.,.., ",' ..-.
:,, ,::1, ,.a1,,, :' .." ,- . ..' 'l t 'l: . ,::.: :
l$eæl da b&n vot&k eotrdçl@ €s quèsdûÊnsr* dqÉlt liê,&t Ért de me{u* sn *vd&nca l*
ûffËbËtndr stltn* b âÈ*dafi {€* Êsr.t*Tâ*ssËÊË* *t l* parform**rsr futË srtânl*e{o|L
sÊr ËûffiÊil$tË$gg! ÈË dS#nlt êsrfiæ l'd|*tËÊ*Ë dÉi t!l'yô*!* fËlTrrÉlË ôrlr !û!{Êqtæ
Lâ gÈËt&êË,
pst f #!Ëslf{ â* *ser*isltqlaæû *r$ktiËt rt tËËhÉË ÊËrtrtb{$8r* *l*tl à f* *nÉasqn dlsts t!!Ém+tot
#l
LË rÉFÈÈËÈr lsËt ûr ÈËTrfirù Ët lç* danft{tç *gËuÉtËËr €ËtË.rt tËit!< Érn* lr çdtË ft ea*a
rÈefrâïhr dË {r€iÊh ëgrtHË{r.dË&É *ryf.prlrr*msut er* cË& dtÊË*qËË dË â æalpitfl* da
l'Tlnlxærlt* ùr Qad&e+ à,n|mo{lf,hL
Uaû*. bedal*@gmn&-es:l
Prn'bc*aritË{drtË
Fûrtd-HâËssl&$qËËÉ*
96
Oqr$d€* dÉ{nsgratrhklueB
t. {lnÈl ÊsuôirË€ËtE*?
i-=: Éxrr$Ë
rJ itçdnlrt
i--: $c***tâ
i"-': lÈlxl
1 a*æ
:--j {t,lÊô
,,j e***t*
i I
i-i a**ûeæ,v*r*r
'il xço*rse{n$ryx
- tu€aelgs*rûrÉçtr
i-"i ***rtæorcïùqÉ*
:='j ârrhri
i *rgf,,l*çrr
r'l *aæw*o*l
ij â6rs'P!{ltiF
:'-: È{detrdltd}Fûqaâi
i-=-: 6{tçab.rr
97
| &re+Srn**xlsn
l..l f,trtmt e!!rÈËË
i- J SrTbBrsÊÈt1Sslk
il fu*rtsensdg*snr
i] Ferxdâæffi
] mxrcxr**âeem
i'": #tsssFrâe
98
**c q$cçtlsrt* çiksnt & &r*t&r an dbt daes llser* do r6b d* *e ge*ttan dq* c*nrsl**enf& âl* *&3il
Se vo{m crgaal*dan" llbuilbr-*q*hr la æat* la ptu* sçpmpc$e * ïûffi âlËJâÈon.
t't1 la**Srrrry{
,i-': æfç#
a^'j alæât
i- -i ræ**nclarma
T#,rG{Tt6ncéaâ66fi|
tû- Fair gËur b* ËængdssËfteæ, fwllaËËt* â"t$le lwræ * d*s sF*dâalslt* !Ë}; 4ls &e gæ$min*ir,aa
d*ecnnslsâtrff*?
1'-'.: æ*****fcmo
i''-=: tæ€fâed
.'] âËæôd
I *lloc*aaro*d
r;"': TeËr:N#ûrrtltâs{6
tt" FâlrgÉ16f lÊ[ im&nrËtlsaf"{'ËrÈrB.tÉâ â-bslb mccur* â Sc* ædçlslh&a bl* q$Ë'd{Ë ta*tt4{ê!rt $è
fl*funqÊtrn?
i-": T$*tSËdr|û6ft
:i i .,tære*o*sl
.;
i ârfiËËût
:"-: *æqa+rE*tsræu
,'I quat*ltçarffil
99
'i{, Êc|1!Ê*orsr.€ qÀffi we ûftin&6ê@t *tffw {ffi#fteâlffi tr6fiûËfi#rt€$ sû {rfrsf*Ë çgne effitlenco?
t": î{,{t*SrçÉW
I ': *t*C*!t!ffil
;'l nr*wta
l"'.j xax*fr.!æaræ*
:-: X?gltfælit Èli dd*âSf{!
i--j tjrssBbndoû{M
i, .i tltæwrWar!â&ftïSslc
i..- r unÈ&rËdr-4c* ffir*ssl@
100
'tS. L,ffi d* t {Érç *ES*4*m omfmiannelb" yÈffr sr€ffi*llsâ|lrê€-i-ssë dÉjâ eHlt un Slan lwaet pffir dJÊ
d*câÊdbl*dif*?
ftc $Sr
e*npdæ{m**w i1
çEffi6&1!hù
WrliË{qn
{}oËibdË
sfiffiæ! :
sgr&*lg!ts
6ffirl!Êàf
101
*** qunukrna parrnxiixrt* d* mrlg$rlr fc* stlûyfiË dË gâe**e$ el d* eiE rr*lefi do $ùlttfcrmsâlan er de
k camtsh*ææ €r$ æiil d* {râæè ry'glkx$on" l$rlk Ën@mr k* srsymr md* e! plær Ëe} Éêln
dë vdrs à*dr*prisÊ Ën ôsrlÈËfit l* eÈË fu p{ru ryprupr&*e â r-*4|! âret#Tri
ii {h,t
i.-:: il*n
iJs,*
l ao*
1&. ek!{sJst
r..
-: {l,l
i"..i ie
&. ?1Èt6rg{
i..; *,i
i. l g+*
*,1- *flglssurêxSïJsre
i.: *t
i: fE€'
âë:, Ë'qmetje*+çtlfinus
t". ,!Èd
r; ;ræ
i-i s,,t
i.; !{q!
ffi. clbli#$rs dêslnæntdrt { d*s:lfistts *!Ëd&niquÊ* sti fiJr ËwBûÛ }€FlËr}
J |*û#
Jzu
I Hut
ËL Âu#tdaren**iÊstli#
'. "t=
O"t
I xelr
2t *i&flGlrâtrSûrâtlvË
i': {rr{
r" ltat
i-.. *,t
Ëlçr
-
i; *d
: "j rqr
103
lrdiætauæ dÉ Frfç{rÉàræ
*** quwlon* v*enni à *ae**re fu p*&loæee dr lFergilnNÉdla$ à {rss$ yfitrË rffi*Ên* ff v&h
*x$ri*n** p.e$*ar&m**lb" l$ssllb,t cs*lTsr l* Èse* lâ tp*M* çpmffir * vnar* *fa*alb*"
3â" SadskW*
TfÉÊt{Ës!*tsr
:lb$!l*Ë#4sÊed **ësdg*& Gr*o,K* &w*â!dwæ${ d*€@r*
l&r*fâfiâqs**q&.ç
sgr{sÈû&i&ÉÈ* j-]
|1MtËrtrê#,tffi
b€Wafl4r,
t{ç#rTpb!Ëâdrèu}t
e*rdd#rydr 4.,,j
r,trffiis*
tenrbldaeoÉ'H*
dæ5*xfisâxË
n*æsup*rtfdr* l' ;
*r c Lwt !r$ÉÈ r.
L1ldâffiS$x.
ælrqs hresiê {":: i:"j
F*WE&
.{&" L:epprnnt&æge
&ElôôËrilfrr
lbrl*gd**ffr{ eed!æç *r!ûM *wran,Ogm*6 d*Éffi{*
L:ts*l#*r$*!*ù
@ryr asttilrâi !
{l
dà&rÈd8r
lirba!Éd.
Lr!â*frr4{rËd**fre
dærfud*trt{.&
* eçr$olr r rlrsgÉt
esr@fdrl
d+ t..--i r,".
.; .i
wrçl!ËeftÉËÈ.
t'âf,0sM&nffi?
urbd$rl#s*nrlpour
trisfr*fidË
l i. l
€r@s.
$û{sxtfÊdâtèF4
Ww
ge*w.ËflffitË,?fisr
*qxb*r*i6ei*ers** - l"'j i1
!ryxfi#g!srd,sÉËr
skdrrÊ#È
a*swz.
t04
îêtfrÉùirtt{iil
:ht!*&xlrffi âÊc#d'ffi Sâàffid s{,çûr{r&swfi sË{r@tTl
t'q{srw!
rergættttr
Frj4&,rT*l&Nçe! : i-.' :: ,'
.
r t-,1
ËÉÉsË{sÉist.
',1
EæErô&4{{6!b
Ërh{fl!{fffi
#6flraà*ras#Ifl. i-.: :: iJ
Ër*içrffia.
.:
lËËetfiTrcffiset ,
i":
:
d€ ËereauË! : il
dçtEryqwSry
{{.l{tlfiÊhmldF4
vsËaæh!a&ÊÊ
def*!w.ûËai
|*w**b*prryrç!x
n&uqô {-: i:l i..]
dMË
€EE!ië8!e.s€l!
iofriliab.
L'srffio
ËæÈà* .1 t:
fËË,e*!{Ëd
q$*'*FÊw!t
L:ô{âfÉÈfiÉ{!gttb
iû*nwnffi!& ,r""'r
pêËf dÉ&s{*} !....J i,{-: :
drgr€Ër!ffi
c.à{rÈ9Ëo.Brd,
*4. fthir*#*nmg*ttr
r6lhË!àr*q!
TûÊ*frn{ftæ6fr1 ,*r.a.d!Ëd €6ÊwÉ Ar,çirT&cr*d {Ë| 6.Ë
tâMn{!}
çrygnf,s*ç* :
dËtrt!fræËÈ
€*eâ$ç1S$r
dktâtdàhÊttl i": I
pûûi$. :
105
;bËil$frsiltsc
ïbrliew€Esrd 3!*ècsdwç ônaq&Ë ,lisËÊræd$€@nÉ s*a.Ê{st$
Làs&sS,NËæd*t
@HËwlM|{Ê j-'l i,-: l-1 ,.,,,\
*#rn**d{* \'".' '\....r
r,...'i
6ryr*E{$wih
ll|tua e\iç&i9qg*rêr
êfismët r-.: t':
fwrB{r{1ۈ*rfit i.:
rynÉseffi,
Lrbs*#trtrW
i'irt|âftd@r$Ë
dffirc4? {..
fiadïesfire**ûgËt
*{re,
leâ.edï(ffieÊ#er
#ffiLSrËrw-gsdâ
rffi&rtrtËÉt
*r6r#rrۉ.{i l" } at
FllSSrËs
m*€s@ww
tffi"
[àâSiôéfà.rtsæibt
*âlrE$be{ffiËSdqdM* i i
kef@{Ër'sId
.] l
Legïs*qd.ûÉlÛr{}
Ér$ûWi*rsdæ i. i ,r
fcËgËùÊKre
fârryl*Ë
[É*,atllû{ËiË
tr@&!
dg$gë,eBïËl&*
!rytsËli*!#rec l,: :.j
p4aËe*ds*cce&
FryM*pêrr
t'ggÊËBÉ$srl
t'{trgsfôtursrËm
r*æ#ffiâ
d"â.ffir$6frt i i
i-.1
Ëtgi{sËlrË*È.se
4xFd{qÉ.{rËË,
Lagâr&*ruiiËût{n
troù?46
ËÈ{s1rttûdedi
É*8ËSra
g!derâttrË I
{l
|{'e"tr,{,64.eæ
re$çËe!Êûc&
106
i e*c*xa*r
..'": t{.tIf*Éeq
:'J tw**lnr
i j *g!ffi{ail{
107
Plq{l1 .
-, ',.' :
ï*silk* shË&ir mu* nùper** àc*r{ * 6t # Fsdir *næ*r*r le dqÉ d* pqrfurwtne*, { ecr*e*p<rn* *n
nlwae lc gl** &&bat $cqrræp*nd en rdrr***r ** p{u**br*â.
.s., Sepul* la r#w ea pê-xc* dc *ygt&rcË e SÈqdæt d&ê dsrxÉ*e. ùti{&! {sà @NngisgËnËsÊ:
'!gc4
Cer$rTerr! !6çsss.{
f{l$êlrdmÉh $W
FÉadrl.srds ifrdrËh*rê .
i'"':
Ér cær dtrde
Ô.srniq*fis?
Cùitïr*(tt {8#tldç-ri$rg
hFûû#TrËil6*
'd€*ffiqsû{râù{û?
{ -
i: i,: ,f--; ti
fiflllffiiËÉ {af,m€*'.çÉ
lÉ Éir"ûËdês#r66Ër i
dâ**qr$ffiÔ*d..1r4{ftt i f:: {, .i
4llæ?
&frirÈfrt tËltcgFffia
bfiryË4 rt*
âÈbârffi.ûRdûttdru* I
gSrF{Édh{&n}b
. rj il
ÊsûËdâsË4JÉb?
tqry.cr,t{drr&tw.46rr
bd*ddûiàË'.ijffidêt
i.
&Br,c!rçd$ {t&xê*,r$q{-
lir r!r&!.{s!de i--i
F,s{#{Éiiib itiftdb
râ{rg&6ffif
É{Ùfflwt +ct!î*"{ryra
h 8Éffi{tùrcr*firË't:
fh*xr?l#rrdâln6h 1 '.t
û.lrl*rËn4t1-?
*çffiælrt $afioq!.bûl*
EfirdÊbliâ&
F*@{*.frræt}dâ j
tte-âæ{$&*sqTr
CgrfiGô$ æÉæ*{iÊrr
*:rst4ë!ç& i. .,
fffimârd+ srr€tidr
ryçerqrys*lf.r
r08
I
çry.re,Égas {q*.rB!F€Q* ''r r*\
h bw{rn$ËiËô4*b l' -.t
F*.g&*?
Êsls|rfiË Sï!È{*\èut
ffi&dÉs,!*t
!wË*çsdse*n -:
q{lffi{r{{Û#d. ll ,...
ma,qjlli,r{iÈ :::
w{rs
ry'"lEry
æl!Ë.rÀæ"qrr
bd{rà&rarËi,gâ
NiûhrçÉË*rlftlt?
eEwlddriE64
h$rÉrôl*$*le .ti
æà|*Éllq!fi{**dr
çMl :
ffi$q{t*fie.i!!s
kd!{rri6'fulbËôSlr
ËIs*,*#*
Ê{qgË}her*
S#rt!ÊrË#w'{àt*
bt&rr!{t!â*J14'|Ë|*r$ :
.*ldasofll :
fi{@i?
S?, 1ârE d'ûrûir pr*È TË sÊupc Se çeilt$l&èr lg {*ætË,$iig& Èlq$ psreru $0{t* æftslT{tfrS;€r aë!
rÉFirll* ds ûf& gdwrchc s,l *erg- k d*iiËe ltuili€u Bd€. Tôtrs Ë{|!Ëst Ë$riÉl d4ËÊqs:8 :
RE FEREN C ES B I B LI O GRAPHI O UE S
Ackoff, R. L. (1989). From data to Wisdom. Journal of Applied Systems Analysis, 16,3-9.
Anègle, J. L., & Quélin, B. (2001). L'approche fondée sur les ressources, In Stratégies
Actualité et Futurs de la Recherche (pp.273-289). Paris: Vuibert, Fnege.
Baumard, P., Clerc, P., Fleury,8., Harbulot, C., Martre, H' & Violle, D. (1994). Rapport
du Groupe "Intelligence économique et stratégie des entreprises". Paris: La
Documentation française.
Boughzala,I., & Ermine, J.L. (2007). Management des connaissances en entreprise (2e éd.
rev. et augm. ed.). Paris: Hermès science publications , Lavoisier.
Dixon, N. M. (1999). The organizational Learning Cycle. How we can can learn
coll ectively. Hampshire, Royaume-Uni: Gower Publishing.
Dudezert, A., & Lancini, A. (26 Avril 2006). Performance et Gestion des Connaissances:
Contribution à la construction d'un cadre d'analyse. Paper presented at the Actes
des Journées des IAE, Congrès du cinquantaire, Montpellier, France.
Dudezert, A, & Ouni, A. (26-28 mai 2004). État de l'art des approches du système de
gestion des connaissances (SGC) Paper presented,at the Actes du 9ème Congrès de
|AIM (Association Information et Management), Evry.
Grundstein, M. (2004). De la
capitalisation des connaissances au management des
connaissances dans I'entreprise. In Lavoisier (Ed.), Management des connaissances
en entreprises (pp. 25-54). Paris: Hermès Science.
Kogut, 8., &- Zander, U. (1992). Knowledge of the firm, combinative capabilities and the
replication of technolo gy . Or ganizati on Scienc e, 3 (3), 3 83 -3 97.
Lancini, A. (2001). Les déterminants du succès des Systèmes de Gestion des Connaissances
(SGC). (Thèse de doctorat ), Toulouse 1.
Lancini, A. (2002). Réqlité de la gestion des connaissances dans les organisations-le cas
de l'adoption d'un système de gestion des connaissances dans une grande mutuelle
d' a s s ur anc e s fr anç a i se. Retrieved from Paris.
Lancini, A. (22 et23 }dai2003). Les déterminants du succès des Systèmes de Gestion des
Connaissqnces (SGC). Paper presented at the Actes du Colloque de I'Association
Information et Manasement d'assurances. Grenoble.
t12
Lynam, P., &, Yaian, H. R. (2000). How Much Information. Retrieved from
http :/i'w},rn'. sims.berkelev. qdu/holv-much-infCI'
Maturana, H. R., &YarcIa, F. J. (1930). Autopoiesis qnd Cognition: The real-ization of the
living. Dordrecht: Reidel.
Melville, N., Kraemer, K., &, Gurbaxani, V. (2004). Information Technology and
Organizational Performance : An Integrative Model of IT Business Yahrc. MIS
Qualit ery, 2 8(2), 282-322.
Mouritsen, J., Bukh, P., Larsen, H., & Johansen, M. (2002). Developing and managing
knowledge through intellectual capital statements. Journal of Intellectual Capital,
3(r),10-29.
Pellegri, S., & D:udezert, A. (Septembre 2005). Les facteurs-clés de succès de la mise en
place d'un Système de Gestion des Connaissances, application à une organisation
du domaine de la santé. Paper presented at the Actes du Colloque de I'Association
Information et Management, Toulouse.
113
Penrose, E. (1959). The theory of the growth of the Firm. London: Basil Blackwell
Quinn, J.B. (1992). Intelligent entreprise: A lcnowledge and Service Based Paradigmfor
Industry. New-York: The Free Press.
Quinn, R.E., & Rohrbaugh, J. (1983). A spatial model of effectiveness criteria: Towards a
competing values approach to organizational analysis. Management Science, 29,
363-377.
Rossion, F. (2008). Transfert des savoirs: stratégies, moyens d'action, solutions adaptées à
votre organisation (Lavoisier Ed.). Paris: Hermes Science.
Senge, P. (1994). fhe fifth Discipline. The art und Practice of the learning Organization.
New-York.
Stromboli, L. (2005). Qui sont les knowledge workers ? (Mémoire de DEA), CNAM, Paris.
Toffler, A. (1990). Powershift: Knowledge, Wealth andViolence at the Edge of the 2Lst
Century. New-York: Bantam Books.
Wernefelt, B. (1984). Consumers with differing reaction speeds, scale advantages and
industry structure. European Economic Review, 24,257-270.