Comptabilite de Gestion
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Comptabilite de Gestion
La CAE est une comptabilité nouvelle, elle est apparue dans les années 30 pour 2 types de
raisons :
les insuffisances de la comptabilité générale ;
raisons historiques (1930 : la crise économique mondiale).
A) Les insuffisances de la CG :
En conclusion la CAE est une comptabilité qui s’applique surtout dans les entreprises
industrielles, c’est pourquoi on l’appel souvent la comptabilité industrielles.
La CAE a vue le jour dans les années 30 c'est-à-dire en pleine crise mondiale, pour sortir de
cette crise, les entreprises capitalistes chercher à maximiser leur profit.
En sait que bénéfice = prix de vente - coût de revient, donc pour augmenter le bénéfice on a
2 solutions :
soit augmenter le prix de vente ;
soit diminuer le coût de revient.
Le capitalisme de l’époque est un capitalisme concurrentiel, donc la première solution est à
écarté (perte de la clientèle) il nous reste donc la deuxième solution.
Mais le probléme qui se pose et que pour diminuer le coût de revient il faut d’abord le
connaître (coûts de revient est la somme de différentes charges)
Les charges de la CG (classe 6) sont reprises par la CAE, cependant certaines charges ne le
sont pas. On les appelle les charges non incorporables, elles comprennent :
- toutes les charges non courantes ;
- certaines charges courantes que l’analyse ne permet pas de considérés comme tel, il
s’agit des :
fractions des dotations aux amortissements qui excédent les dotations fiscales ;
impôts sur les résultats ;
charges courantes se rapportant aux exercices antérieurs ;
dotations aux amortissements des immobilisations en non valeurs (pas de valeur
réel, actif fictif) ;
charges qui représentent les charges récupérables sur les tiers
(Exemple : taxe avancées sur le compte des autres) ;
charge qui représentent la couverture d’un risque (provision pour litige, pour
dépréciation).
D’autre part des charges qui ne figurent pas dans la CG sont prises en considération par la
CAE, sont les charges supplétives, elles comprennent essentiellement :
- la rémunération du travail du dirigeant ;
- la rémunération du capital à un certain taux d’intérêt dans la société ;
- les charges d’usage
(Exemple : amortissement de durée inférieur à celle fiscalement tolérées).
CG
CAE
Charges non
incorporables
Charges
incorporables Charges
incorporables
Charges
supplétives
Application 1 :
Les charges de la CG d’une entreprise qui calcul ses coûts par trimestre s’élève à 600.000 DH
dont 10000 DH de dotation non incorporables. Par ailleurs il faut tenir compte de la
rémunération du capital qui s’élève à 4.000.000 DH au taux annuel de 12%.
Déterminer les charges de la CAE
Application 2 :
Une entreprise fabrique un produit unique pour le mois de février les dépenses ont été les
suivantes :
- M.P : 3.000 kg à 100 DH/kg
- M.O : 250h à 50 DH/h
Autres charges : la CG donne les charges suivantes : autres que la main d’œuvre directe et les
achats, 210000 DH dont 10000 DH de provisions incorporables.
Cependant il faut tenir compte de 6000 DH de charges supplétives, la production est de 4000
unités vendues au prix de 150 DH l’unité.
1- déterminer le résultat de la CG ;
2- déterminer le résultat de la CAE ;
3- retrouver le résultat de la CG à partir du résultat de la CAE.
M P : 300.000 M P : 300.000
M O : 12.500 M O : 12.500
Charges CG : 210.000 Charges incorporables : 210.000 - 10.000
Prix de vente : 600.000 : 200.000
Charges supplétives : 6.000
On a vu que le but de la CAE est la détermination du coût de revient. Dans ce coût en trouve
la consommation de MP qui proviennent du stockage donc il faut déterminer leur coût de
sortie du magasin de stockage. Lorsqu’il s’agit de MP ou de PF individualisés et identifiables.
L’évaluation des sorties ne pose aucun problème.
C’est l’exemple d’une entreprise qui monte et revend des voitures, par contre le problème
d’évaluation se pose dans le cas des MP ou PF interchangeables (qui se mélange).
Exemple :
Le stock de blé dans une minoterie
- achat 10 tonnes de blé à 2000 DH la tonne
- stock initial 6 tonnes à 1990 DH la tonne
On veut faire sortir 14 tonnes, la sortie de 14 tonnes utilisera 2 lot différent donc faut il
appliqué le prix de 2000 DH ou de 1990 DH ?
Réponse : on n’appliquera ni l’un, ni l’autre.
F.I.F.O
La méthode de l’épuisement des lots :
L.I.F.O
Application :
Dans une cimenterie on a enregistrées au cours d’un mois les mouvements relatifs aux stocks
de ciment :
- 01/02 : en stock initial 10 tonnes à 5000 DH la tonne ;
- 04/02 : achat de 8 tonnes à 4950 DH / T ;
- 08/02 : sortie de 9 tonnes ;
- 12/02 : sortie de 2 tonnes ;
- 15/02 : entrée de 8 tonnes à 5100 DH la tonne ;
- 20/02 : entrée de 10 tonnes à 5200 DH la tonne ;
- 25/02 : sortie de 17 tonnes ;
- 28/02 : sortie de 7 tonnes ;
- 30/02 : entrée de 4 tonnes à 5150 DH la tonne.
4° LIFO
Au mois de mai, on a enregistré les renseignements suivant concernant une matière première :
1 mai : stock initial de 10 kg pour 3200 dhs ;
6 mai : sortie pour l’atelier A : 6 kg ;
8 mai : réception de 20 kg à 325 dhs ;
12 mai : sortie pour l’atelier B : 12 kg ;
19 mai : sortie pour l’atelier A : 4 kg ;
25 mai : réception de 25 kg à 321 dhs ;
29 mai : sortie pour l’atelier B : 8 kg.
Réponse :
Une charge est dite directe lorsqu’elle concerne uniquement une seule section.
Exemple 1 : achat de MP ne concerne que la section « achat, approvisionnement » ;
Exemple 2 : la main d’œuvre directe (salaire de l’ouvrier qui travail uniquement dans la
section atelier A)
Une charge indirecte est une charge qui concerne plusieurs sections à la fois, la répartition des
charges indirectes suppose des calculs intermédiaires en vue de leur imputation au coût.
Exemple 1 : salaire de l’ouvrier qui travail uniquement dans la section atelier A et l’après
midi dans l’atelier B ;
Exemple 2 : les impôts et taxes.
D’après le plan comptable marocain des entreprises PCGE, les section analytiques correspond
généralement à un certain nombre de division d’ordre comptable dans lesquels sont groupés
préalablement à leur imputation au coût les éléments qui ne peuvent être affectés à ces coûts.
Les sections sont de 2 types :
Section administration ;
Section entretien ;
Section achat ;
Section production ;
Section distribution.
Question : si on veut éliminer 2 sections, les quels choisir ?
Réponse : administration et entretien.
Conclusion : dans notre exemple administration et entretien n’ont pas la même importance
que les autres, administration et entretien sont dites « section auxiliaires ».
Achat, vente, production sont dites « sections principales ».
Les sections auxiliaires n’existent que dans le but de faciliter le travail aux sections
principales.
Pour une charge directe on dit affectation, pour une charge indirecte on dit imputation (ce qui
signifie qu’il y’a répartition au préalable).
a) Répartition primaire :
Consiste à répartir les charges indirectes entre toutes les sections avant leur imputation aux
différents coûts.
b) Répartition secondaire :
Consiste à répartir les sections auxiliaires entre toutes les sections principales suivant des clés
de répartition.
Il y’a prestation réciproque lorsque les sections auxiliaires se donnent mutuellement des
prestations.
Exemple :
Prestation réciproque
E = 5.500 + 10% A
A = 3.800 + 20% E
Exercice 1 :
Le tableau de répartition des charges indirectes d’une entreprise après répartition primaire est
le suivant :
Les charges de la comptabilité générale autres que les achats s’élèvent à 58.800 dhs dont
2.500 de charges non incorporables.
La main d’œuvre directe (MOD) s’élève à 9000 dhs. Les charges supplétives sont de 4.500
dhs.
Solution :
E = 8.800 + 10% A
A = 10.000 + 20% E
Exercice 2 :
Réponse :
E = 68.000 + 10% M
M = 58.750 + 15% E
Les charges indirectes de la société « FERLUX » sont réparties dans le tableau suivant :
Réponse :
E = 14.160 + 20% P
P = 41.520 + 50% E
Exercice 4 :
Il a été relativement facile de ventiler les charges dans les différents services. Cette ventilation
a donné les résultats suivants :
b) Renseignements complémentaires
10% de leur temps aux relations avec les fournisseurs de sable et de ciment ;
5% de leur temps pour le compte du service camions ;
10% de leur temps pour le compte du service entretien ;
20% de leur temps pour le compte de l’At. Agglomérés ;
20% de leur temps pour le compte de l’At. Tuyaux ;
35% de leur temps pour le compte du Service Commercial.
- Service entretien :
La répartition se fait en se basant sur l’heur de travail.
Le personnel du service établit les statistiques ci après :
- bureau 270H
- service camions 600H
- agglomérés 240H
- tuyaux 330H
- service commercial 90H
Total des heures pour les autres services 1.530H
Heures passés pour le service entretien lui-même 120H
Total 1.650H
- Service camions :
La répartition des charges indirectes se fait en se basent sur les kilomètres parcourus.
A partir de documents établis par les chauffeurs on aboutit à la synthèse suivante :
A = 114.770 + 27/153 E
E = 32.110 + 10% A
A) Le coût d’achat :
Il se compose du :
- prix d’achat (prix généralement versé aux fournisseurs)
- frais sur achat qui sont des frais supplémentaires qui comprennent essentiellement les
frais de port, de manutention d’assurance et de douane en cas d’importation.
B) Le coût de production :
Coût de production = coût de sortie des matières premières + MOD + frais de production
C) Le coût de revient :
Application :
La société anonyme « scoda », au capital de 1000 actions de 100 DH chacune, pratique une
CAE et calcule ses coûts par mois.
Pour le mois de janvier 2007, la comptabilité générale nous donnes les informations
suivantes :
- achat de MP : 6000 kg a 5,5 DH le kg ;
- production du mois : 1200 unités, chaque unité 1,5 KG de MP ;
- MOD : 60 heures à 50 DH l’heure ;
- vente du mois : 450 unités au prix de 60 DH l’unité.
TAF :
Établir sous forme de tableaux :
- le coût d’achat de la matière première ;
- le coût de production du produit fini ;
- le coût de revient ;
- le résultat analytique
Retrouver le résultat de la comptabilité générale.
Réponse :
Prestation réciproque
A = 4.600 + 10% E
E = 3.500 + 10% A
2) Coût de production :
3) Coût de revient :
4) Résultat analytique :
Le transfert des charges indirectes du tableau de répartition vers différents coûts nécessite
l’utilisation de certains outils appelés unités d’œuvre et taux de frais
Pour les sections dont les coûts sont liés au volume d’activité des entreprises, l’unité est
physique, donc chaque section à sa propre unité d’œuvre. Les différents types d’unités
d’oeuvres sont les suivants :
- l’heure de main d’œuvre consacré a la production du produit ;
- l’heure machine utilisé pour le fonctionnement du matériel ;
- le nombre ;
- le poids ;
- le volume ;
- la surface ;
- la longueur ;
- la puissance... ;
- pour la fourniture travaillée dont les sections de production.
Exemple :
Dans la section « presse » d’une société de construction d’automobile, l’UO choisie est
l’heure machine.
Les charges réparties dans cette section s’élèvent au cours du mois de mai à 40 000 DH.
4 presse ont travaillé 200H chacune, soit 800H au total.
Chaque UO coûte = 40 000 / 800 = 50
Dans les sections de structure (administration, entretien) il n’est pas possible de définir une
unité d’œuvre physique. A la place, on calcul un taux de frais en divisons les charges de la
section par un montant (coût de production, CA), ce taux servira de base à la répartition des
frais.
Exemple : au mois d’avril les charges réparties dans la section de structure « administration »
se sont élevées à 150000DH. Le coût de la totalité de la production de l’entreprise et de
300000 DH (donc 500000DH pour le « modèle 306 »).
TAF : - calculer le taux de frais de la section administration ;
- imputer ce taux au coût de revient du « modèle 306 ».
Solution :
- taux de frais : 150.000 / 300.000 = 5%
- coût de revient = 500.000 x 5% = 25.000
Exercice d’application :
les vestes sont coupés dans un atelier « coupe », puis ils passent dans l’atelier « piquage » et
enfin dans l’atelier « finition » ou les ouvriers mettent les boutons et les fermetures à
glissières.
3) Données complémentaires :
- Stock au 1/04/06 :
Cuir : 400 mètres à 49.7 le mètre
Solution :
2) Prestation réciproque :
A = 146.400 + 15% E
E = 110.400 + 20% A
3) Le coût d’achat :
L’inventaire permanent :
4) Coût de production :
L’inventaire permanent :
5) Coût de revient :
Exercice :
2- Achat du mois :
3- Consommation du mois :
Dates M1 Dates M2
05/04 Sortie de 2000kg pour la cde 223 05/04 Sortie de 5000kg pour la cde 223
12/04 Sortie de 6000kg pour la cde 224 12/04 Sortie de 6000kg pour la cde 224
15/04 Sortie de 5000kg pour la cde 223 15/04 Sortie de 5000kg pour la cde 223
25/04 Sortie de 3000kg pour la cde 225 25/04 Sortie de 3000kg pour la cde 225
4- MOD :
Les charges de la CG autres que les achats et la variation des stocks s’élèvent à 35.720 dont
650dh de charges non incorporables.
Par contre les charges supplétives annuelles sont 6.000dh.
Remarque : les sorties de stock sont évaluées pour M1 d’après la méthode FIFO, et pour M2
d’après la méthode LIFO.
TAF :
1) établir le tableau de répartition des charges indirectes
2) établir la fiche de stock de M1
3) établir la fiche de stock de M1
4) calculer le coût de production de la commande N°223 (commande ayant nécéssité
1570 heures machines)
5) calculer le coût de revient et le résultat analytique de la commande N°223 vendue à
250.000dh.
Réponse :
Prestations réciproques :
A = 600 + 20% E
E = 5820 + 10% A
Tableau de répartition :
FIFO (M1)
LIFO (M2)
Le coût de production :
Coût de revient :
Résultat analytique :
Portail Des Etudiants Fsjes 27
Elément Quantité Prix unitaire Montant
Prix de vente - - 250.000
Coût de revient - - 242.740
Résultat analytique - - 7260
Exercice :
La société « MARFIL » fabrique des tapis à partir de fibres de coton et de fibres synthétiques.
Le tableau de répartition des charges indirectes de cette société ainsi que d’autres charges se
présentent ainsi :
2) Stocks :
Au 1 Mars 2003
Fibres de coton 5.000 kg pour 74.650
Fibres synthétiques 2.700 kg pour 26.754,4
Tapis Néant
3) Achat du mois :
4) Consommation :
5) M.O.D :
N.B : toutes les sorties sont évaluées au CMUP avec cumul du stock initial
TAF :
1- terminer le tableau de répartition des charges indirectes
2- présenter sous forme de tableau tous les calculs conduisant au résultat analytique.
Solution :
E = 12.375 + 0.05 A
E = 12.375 + 4155
E = 16.530
2) Coût d’achat :
4) Coût de production :
5) Coût de revient :
6) Résultat analytique :
On sait que l e coût de production est égal à la somme des dépenses suivantes :
- coût des MP ;
- MOD ;
- frais d’atelier (frais de production).
La somme de ces 3 éléments ne donne pas toujours le coût de production correcte. Il en est
ainsi lorsqu’on a :
- des déchets ;
- des rebuts ;
- des sous produits ;
- des encours de fabrication.
C’est un déchet qui n’a pas de valeur économique « ne peut être vendu » et qui doit être
évacué de l’entreprise.
Sa comptabilisation suivant que son évacuation entraîne des frais ou non.
Remarque :
le déchet sans valeur et n’entraînant pas de frais d’évacuation, n’a d’influence que sur la
quantité produite si la production est exprimée en même unité que la consommation de MP.
Exemple :
Une entreprise fabrique un produit « P » à partir d’une seule MP « M », au cours de la
transformation on obtient un déchet « D » que l’entreprise vend à une entreprise voisine au
prix de 5 dh le kg.
Pour le mois d’Avril, la CG fournies les renseignements suivants :
- stock au 01/04 : MP = 2.800kg à 10 dh/kg
- les achats de M = 1.200 à 8dh/kg
- frais d’achat = 1.800
1- Coût d’achat :
2- Coût de production :
Reprenons l’exemple précédent on supposons que l’entreprise ne réalise pas de bénéfice mais
supporte des frais de distribution de 1dh le kg
Ce sont des déchets qui peuvent constitués une MP à une nouvelle production.
Exercice d’application :
CP de « P1 »
CP de « P2 »
PV = CP + FD + B
(300 x 20) = CP + 1.000 + 600
CP = 4.400
Ce sont des produits comportant des défaut et par conséquent impropre à l’utilisation normale.
Ce sont des produits finis qui au moment des calculs des coûts et du prix de revient ne sont
pas encore arrivés au stade final avant leur livraison au client (encore en processus de
fabrication).
Exemple :
Une entreprise qui fabrique des tapis destinés à l’exportation (tapis standard 10m²) vous
présente les informations suivantes :
b- MOD : 8.000dh
e- Consommation :
6.000kg à 12dh le kilo
Exercice :
La société anonyme « SOFAP » a été constituée début 1975 avec un capital formé de 6.000
actions de 100dh l’une. Elle fabrique et vend :
- un produit principal : la farine de poisson FP
- un produit dérivé (sous produit) : l’huile de poisson HP
Ces produits sont élaborés dans deux ateliers : At. broyage et At. séchage.
La fabrication se fait à partir de poisson de basse qualité (MP1) et des déchets des
conserveries de poisson (MP2). Ces deux matières premières ne sont pas stockables.
- farine de poisson : 360sacs de 50kg chacun pour une valeur global de 17.860
- huile de poisson : 70 litres à 13,15dh le litre
2) Achat du mois :
3) Ventes de la période :
5) La production du mois :
6) Autres renseignements :
- Les charges de la CG autres que les achats pour la période s’élèvent à 116.140dh.
- Les dotations à caractère exceptionnel pour janvier sont de 4.000dh.
- La rémunération théorique du capital social est estimé à 14% l’an.
Remarque :
Le coût de production du sous produit est obtenu à partir de son prix de vente en
tenant compte d’une déduction de 20% du prix représentant le bénéfice à réaliser et les
frais de distribution.
Les sorties du magasin sont évaluées au coût unitaire moyen pondéré avec cumul du
stock initial.
TAF :
1- Compléter le tableau de répartition de charges indirectes ;
2- Calculer les coûts d’achats des MP ;
3- Calculer le coût de production global après séchage ;
4- En déduire le coût de production du produit principal (FP) ;
5- Présenter l’inventaire permanent de ce produit ;
6- Calculer le coût de revient et le résultat analytique du produit principal.
Solution :
1. Tableau de répartition:
2. Coût d’achat :
3. Coût de production :
6. Coût de revient :
Elément MP HP
Quantité PU Montant Quantité PU Montant
- prix de vente 4.000 51 204.000 250 15,37 3.842,5
- frais de dist. 3.000 6,8 20.400 70 6,8 340
Coût de revient 4.000 56,1 224.400 320 16,73 4.182 ,5
7. Résultat analytique :
Elément MP HP
Quantité PU Montant Quantité PU Montant
- prix de vente 4.000 75 300.000 250 20 5.000
- Coût de revient 4.000 56,1 224.400 250 16,73 4182,5
Coût de revient 4.000 18,9 75.600 250 3,27 817,5
1,5dh 1kg
X 50kg X = 75dh
Ce sont des charges prises en considération par la CG mais ignorées par la CAE, donc le
résultat analytique est déterminé en l’absence de ces charges, il faut donc retranchés les
charges non incorporables du résultat analytique.
Exemple :
Vente 8.000dh
Total des charges 65.000dh dont 5.000dh de charges non incorporables
a- trouver le résultat analytique
b- trouver le résultat de la CG
c- vérifier ce résultat à partir du résultat analytique.
Réponse :
C’est charges ne se trouvent pas en comptabilité générale mais sont présenter dans la
comptabilité analytique donc il faut appliqué le résonnement inverses à celui des charges non
incorporables.
Exemple :
Vente 45.000
Total des charges 30.000, mais il faut tenir compte de 500dh de charges supplétives
Résultat de la CG Résultat de la CAE Concordance des résultats
1) Définition :
Il y’a différence d’inventaire lorsque le stock final de la CAE (qualifié de théorique) est
différent du stock de la CG (qualifié de réel).
Les causes de ses différences peuvent être diverses.
Exemple :
- le stock théorique est > au stock réel
- le stock théorique est < au stock réel
Le stock final est considéré comme un produit donc si le stock théorique (CAE) est supérieur
au stock réel (CG) il faut retranché la différence en valeur du résultat analytique, dans le cas
contraire, il faut l’ajouter au résultat analytique.
Exemple :
Eléments ST en kg SR en kg CMUP
MP « M1 » 500 450 10
différence d’inventaire
Récapitulation :
¹ on divisons 5.450 par 600 on obtient 9.083333333 qu’on a arrondi par défaut à 9. Cependant
9x600 = 5.400 donc les frais résiduels = 5.450 - 5.400 = 50. Donc en CAE les charges
seraient inférieures de 50 à la réalité. (Augmentation du résultat). Il faut donc ajouté cette
différence aux charges de la CAE se qui revient à diminuer le résultat analytique.
² on a divisé 6.850 par 300 ce qui nous a donnée 22,833333 qu’on a arrondi par excès à 23
donc 23x300 = 6.900. Les charges prises en considération dans la CAE sont supérieures à la
réalité de 6900 - 6850 = 50. Il faut donc diminuer les charges de la CAE ce qui revient à
augmenter le résultat analytique.
Récapitulation :
Certains produits sont pris en considération par la CG mais ignorés par la CAE.
Exemple :
Les produits des actions de participation
Il faut les ajoutées au résultat donc finalement on auras :
Exercice :
La société anonyme « SOIMA » société industrielle du Maroc fabrique deux produits à partir
d’une seule MP. Le produit A est fabriqué dans l’atelier 1, le produit B est fabriqué dans
l’atelier 2.
Pour le mois de mai 2006 on vous communique les renseignements ci-dessus :
TAF :
Solution :
2- Coût d’achat :
3- Inventaire permanent :
Elément A B
Quantités Prix unitaire Montant Quantités Prix unitaire Montant
Charges directes
MP 23.600 1,65 38.940 5.000 1,65 8.250
Atelier 1 2.360 15 35.400
Atelier 2 620 15 9.300
Charges indirectes
Frais atelier 1 2.360 22,5 53.100
Frais atelier2 620 19 11.780
Encours initial 8.135 11.403
Encours final 10.575 1.733
Coût de production 25.000 5 125.000 3.250 12 39.000
5- Inventaire permanent de A :
6- Inventaire permanent de B :
Elément A B
Quantités Prix unitaire Montant Quantités Prix unitaire Montant
- Prix de vente 21.600 5,1 110.160 3.200 12,2 39.040
- Frais de
distribution 1.512 12,3 18.597,6 488 12,3 6.002,4
Coût de revient 21.600 5,961 128.757,6 3.200 14,07575 45.042,4
Elément A B
Quantités Prix unitaire Montant Quantités Prix unitaire Montant
- Prix de vente 21.600 7 151.200 3.200 15,25 48.800
- coût de revient 21.600 5,961 128.757,6 3.200 14,07575 45.042,4
résultat analytique 21.600 1,039 22.442,4 3.200 1,17425 3.757,6
La concordance :
Charges Produits
Achat consommé de MP Vente 200.000
(31.200 + 7.900 - 2.310) 36.790
Résultat net (bénéfice) + 24.159 Variation de stock du produit A 14.738
Section 1 : Introduction :
On a vu que la CAE calcule les coûts une fois que les dépenses on été engager. On dit qu’il
s’agit de la comptabilité à posteriori (après). Les coûts ainsi calculés sont qualifiés de coûts
réels.
L’entreprise peut déterminer les coûts à l’avance on établissons des prévisions. Ceci entre
dans le cadre de la gestion prévisionnelle (gérer = prévoir). C’est donc une comptabilité a
priori.
Les coûts ainsi déterminés sont appelés des coûts préétablis.
Par la suite il convient de comparer les coûts réels avec les coûts préétablis. Cette
comparaison donne lieu à ce k’on appel les écarts.
1 2
Pr Pr
1
Pp Pp
2
CP CP
Qp Qr Qp Qp
1)
E (Q) = (Qr - Qp) x Pp = 50 75 défavorable
E (P) = (Pr - Pp) x Qr = 25
2)
E (Q) = (Qr - Qp) x Pr = 55 75 défavorable
E (P) = (Pr - Pp) x Qr = 20
Pr 3
1 3
Pp
CP 2
Qp Qr
3)
E (Q) = (Qr - Qp) x Pp = 50
E (P) = (Pr - Pp) x Qp = 20 75 défavorable
E (mixte) = (Qr - Qp) x (Pr - Pp) = 5
Exercice d’application :
Pour le mois de mars un autre menuisier avait prévu de fabriquer 10 tables pour lesquelles il a
prévus la consommation de 20 m² à 100 dh le m². A la fin du mois il a fabriqué 15 tables pour
lesquelles il a consommé 26m² à 95 dhs le m².
1- Déterminer la Q préétablie ;
2- Déterminer l’écart global ;
3) E (P) = (Pr - Pp) x Qr = (26 - 30) x 100 = - 400 (-) 530 favorable
E (Q) = (Qr - Qp) x Pp = (95 - 100) x 26 = -130
Exemple:
Pour fabriquer 800 unités d’un produit il a été prévu 200 heures MOD à 20dh l’heure.
La production a été de 775 unités ayant nécessité 12 min l’une à 21,5 dh l’heure.
1) Mod. préétablie
Pour 775 unités on a = 200/800 x 775 = 0,25 x 755 = 193,75
2) Analyse de l’écart global :
E (T) = (Tr - Tp) x Pp = (155 - 193,75) x20 = (-) 755 (-) 542,5 favorable
E (P) = (Pr - Pp) x Tr = (21,5 - 20) x 155 = (+) 232
3) Ecart global :
3332,5 - 3875 = (-) 542,5 défavorable
Exercice d’application :
2- l’écart global :
Cr - Cp = (90.000 + 9350) - (86.400 + 9.000)
= 3.950
A) Notion d’activité :
Pour les écarts sur charges indirectes il faut prendre en considération la notion d’activité.
L’activité d’un atelier de production par exemple est mesurer on unité d’œuvre (heure de
fonctionnement des machine, HMOD,…).
Ainsi à chaque niveau d’activité correspond un certain niveau de production, on distingue
généralement 3 niveaux d’activités :
1) L’activité normale :
Elle est définie par l’entreprise on prenant en compte un certain nombre de facteur (objectif,
nature des machines, ambition des ouvriers, expérience du passé) à cette activité normale
correspond une production dite également normale.
Exemple : la société FARAH estime que compte tenu de l’état de ses équipements, de son
expérience l’atelier de production doit normalement fonctionné pendant 1.000H machine et
produire 500 unité de production. L’activité normale est donc une activité logique, possible et
souhaitable.
2) L’activité réelle :
C’est le nombre d’unité d’œuvre réellement utilisée pour avoir la production réelle.
Exemple : Pour le mois de Mars la comptabilité analytique montre que l’atelier à fonctionner
pendant 950 H machine et il a produit 480 unités.
3) L’activité préétablie :
C’est le nombre d’U.O qu’il faut prévoir pour réaliser la production réelle pour notre exemple
elle est de : Ap = An / Pn = 1.000 x 480 / 500 = 960
B) L’écart global :
Supposons que le coût prévu de L’UO est de 15dh (10dh de frais variables et 15dh de frais
fixes) alors que le CR de l’UO et de 16dh donc :
Écart global = CR - CV
= (950 x 16) - (960 x 15) = 800 Défavorable
C’est un écart favorable car au lieu des 960 UO prévu on n’a consommés réellement que 950.
Ce qui donne à l’entreprise une économie de 10 UO à 15dh l’UO.
B) Ecart / activité :
L’écart est défavorable car on supporte les même charges fixes quelque soit le volume
d’activité.
C) Ecart sur budget :
Cet écart provient des prévisions au moment de l’élaboration du budget flexible. A ce moment
des erreurs de prévision peuvent être commises sur le niveau général des prix.
A) Exemple :
La société COMA fabrique des vestes, pour le mois de novembre, décembre et janvier la
production a été respectivement de :
Les charges fixes évoluent selon une fonction décroissante du volume d’activité.
Remarque :
Les variations du coût de revient unitaire sont dus au charges fixes car les charges variables
unitaires sont constantes.
Pour déterminer les responsabilités on élimine l’influence des charges fixes sur le coût de
revient, cette élimination constitue l’imputation rationnelle des charges fixes.
1) L’activité normale :
2) L’activité réelle :
E = AR / AN
L’utilité de ce taux est l’imputation rationnelle dans les coûts des charges de structures
calculés et non des charges de structures constatés.
Exemple :
A partir de ses expériences passés l’entreprise COMA à fixé une activité normale de 1.000
vestes / mois.
- calculer le coefficient d’activité pour le mois de novembre, décembre et janvier.
L’imputation rationnelle des charges fixes à pour but de transformer les charges fixes on
charges proportionnelles ou variables.
On appel budget flexible un budget donnant les coût d’un centre d’activité pour chacun des
niveaux d’activités possible en tenant compte de l’activité normale du centre.
Exercice d’application :
Pour le mois de mars 2007 la société MAROC CUIR a établie une fiche de coût standard
unitaire pour les chaussures H à la base d’une production normale de 2.400 paires. Dans cette
fiche on lit :
TAF :
- Dresser le tableau comparatif du CR, CP et celui des charges indirectes de la
production des chaussures pour hommes
- Analyser l’écart sur charges variables
.
Standards Budget réel Budget préétabli BIR / AR BIR / AP
AN : 2.040 (CV x AR) + F (CV + F) x AR (CV + F) x AP
(0,85 x 2.400) (44x2.000)+44.800 (44+ 22) x 2.000 (44 + 22) x 2.125
PN = 2.400
CF = 44.880
(22 x 2.040)
F = 22
CV global =
89.760
V unitaire = 44
(66 -22)
Total 134.400 132.800 132.000 140.250