Loi Des Finances Pour 2020
Loi Des Finances Pour 2020
Loi Des Finances Pour 2020
com Bénin
Bénin
[NB ‐ Loi n°2019‐46 du 27 décembre 2019 portant loi de finances, pour la gestion 2020]
A ‐ Dispositions antérieures
Art.1.‐ Sous réserve des dispositions de la présente loi, continueront d’être opérées,
pendant l’année 2020, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en
vigueur :
1° la perception des impôts, taxes, rémunérations des services rendus par l’État,
produits et revenus affectés à l’État ;
2° la perception des impôts, taxes, produits et revenus affectés aux collectivités
locales, aux établissements publics et organismes divers dûment habilités.
En ce qui concerne les impôts sur le revenu, sauf précision contraire contenue dans le
texte des mesures fiscales énoncées, les dispositions de la présente loi s’appliquent aux
revenus de l’exercice clos au 31 décembre 2019.
Toutes contributions directes ou indirectes, autres que celles qui sont autorisées par les
lois et décrets en vigueur et par la présente loi, à quelque titre ou sous quelque
dénomination qu’elles se perçoivent, ne sont pas autorisées, sous peine de poursuite,
contre les fonctionnaires et agents qui confectionneraient les rôles et tarifs et ceux qui
en assureraient le recouvrement, comme concussionnaires, sans préjudice de l’action en
répétition pendant trois années, contre tous receveurs, percepteurs ou individus qui en
auraient fait la perception.
B. Mesures reconduites
Sont exclus du champ d’application de cet article, les véhicules de grosses cylindrées et
les véhicules utilitaires.
C. Mesures nouvelles
Art.9.‐ Du 1er janvier au 31 décembre 2020, l’enregistrement, hors délai, des actes de
mutations par décès et entre vifs, de mutations d’immeubles, de fonds de commerce, de
meubles et des actes de créance antérieurs à la loi n°2016‐14 du 20 juillet 2016 portant
loi de finances rectificative pour la gestion 2016 et de ceux qui sont antérieurs à la loi de
finances pour la gestion 2020 n’est soumis au paiement d’aucune pénalité et amende.
Art.10.‐ Les dispositions de la loi n°87‐008 du 21 septembre 1987 portant régime des
taxes de contrôle du conditionnement et de normalisation des produits agricoles en
République du Bénin sont abrogées.
Pour compter du 1er janvier 2020, il est institué une Redevance dénommée « Redevance
d’Aménagement Urbain (RAU) » et une Redevance dénommée « Redevance de
Sécurisation des Corridors (RSC) ».
Art.12.‐ Pour compter du 1er janvier 2020, l’impôt sur le revenu des personnes
physiques au titre des traitements et salaires, le versement patronal sur salaires ainsi
que les cotisations sociales sont liquidés sur la même déclaration.
Ils sont payés dans les conditions et délais prévus au Code Général des Impôts.
Un arrêté conjoint des Ministres chargés du travail et des finances précise les modalités
d’application du présent article.
Sont également exonérées des droits et taxes de douane et de la TVA, les autres
catégories d’équipements et matériels électriques importés ou acquis en République du
Bénin destinés aux projets d’électrification rurale.
Elle est perçue à l’exportation dans les mêmes conditions que la taxe de voirie et
reversée dans un compte ouvert dans les livres du Trésor Public.
Pour compter du 1er janvier 2020, la nomenclature des frais de délivrance d’actes
fonciers en République du Bénin est fixée par arrêté du Ministre chargé des finances.
Le référentiel des prix unitaires de location et de cession sur le domaine privé de l’État
et des collectivités territoriales en République du Bénin, autres que So‐Ava et Aguégués,
se présente tel que mentionné dans le tableau ci‐dessous :
Prix au m² non bâti (en FCFA)
Délimitation
Valeurs locatives Prix de cession en
Zones
annuelles 2020
Cotonou
1 3.000 153.400
Cotonou ouest 2 2.000 143.000
4 750 64.800
3 1.250 93.500
5 750 37.800
Cotonou est
6 500 36.750
ZI (Akpakpa) 200 93.500
Porto Novo
Zone administrative et
1 500 5.250
résidentielle
Zone d’habitation (noyau
2 350 14.000
ancien)
Zone d’habitation (nouveaux
3 250 5.250
quartiers)
Zone suburbaine 4 200 14.000
Seme Podji
Zone littorale 1 500 28.000
Sud de la RNIE 2 500 2.800
Nord de la RNIE 3 500 2.450
ZI & ZFI 4 150
Ganvidokpo centre 5 500 1.750
Kraké 6 500 2.100
Avrankou, Dangbo, Bonou, Adjohoun, Akpro‐Misserete Et Adjarra
Centre‐ville 1 250 4.000
Zone d'habitation 2 150 3.000
Zone suburbaine 3 125 1.400
Pobe, Sakete, Adja‐Ouere, Ifangni, Et Ketou
Le référentiel des prix unitaires de location et de cession sur le domaine privé de l‘État
et des collectivités territoriales est applicable en matière d’acquisition ou de location
d’immeuble par l’État.
B‐ REDEVANCES
Tableau n°1 (des redevances sur le bois d’œuvre de la catégorie 1) à Tableau n°8 ‐ Sans
changement.
Catégories :
A (Nationaux)
B (Expatriés résidents)
C (Expatriés non‐résidents)
Catégories Contrôlé Orienté Incontrôlé
Tableau n°10 ‐ Des redevances sur le commerce international des espèces sauvages
Exportation Importation
Redevance
Montant Redevance par Montant
Redevance
Catégorie de par animal Redevance de Redevance
par
délivrance animal vivant par délivrance par
animal
de l’auto‐ vivant issu prélevé dépouille de l’auto‐ dépouille
vivant
risation d’élevage dans la risation
nature
Oiseau 50.000 500 5000 350 50.000 250 150
Reptiles
(autre que
50.000 200 3000 750 50.000 100 75
crocodiles
et varans
A. TAXES
Origines
Tableau n°16 ‐ Des taxes sur le bois de service des essences autochtones
Produits Taxes
Origines
Origine
Les taxes et redevances ainsi perçues sont versées contre quittance au Trésor Public.
Les modalités de répartition sont fixées par arrêté du Ministre chargé des finances.
Art.19.‐ Les dispositions du Code des Douanes (CD) sont modifiées et reprises telles que
présentées à l’annexe n°1 de la présente loi.
Art.20.‐ Les dispositions du Code Général des Impôts (CGI) sont modifiées et reprises
telles que présentées à l’annexe n°2 de la présente loi.
Art.21.‐ Les dispositions du point 4‐c de l’article 21 du Code Général des Impôts,
modifiées par l’article 20 de la présente loi, sont applicables aux revenus réalisés pour
compter du 1er janvier 2020.
Art.22.‐ Pour compter du 1er janvier 2020, les astreintes, en toutes matières, sont
liquidées au profit du Trésor public.
Art.23.‐ Les recettes recouvrées au profit des collectivités locales pour la gestion 2020
sont évaluées à 4.606,893 millions de FCFA et se répartissent comme suit :
Taxe de voirie : 3.631, 2
TVA à l’importation : 975,670
Total : 4.606,893
Art.24.‐ Sous réserve des dispositions de la présente loi, le budget annexe et les comptes
spéciaux ouverts à la date du dépôt de la présente loi sont confirmés pour l’année 2020.
Sont également confirmées pour 2020, sous réserve des dispositions de la présente loi,
les affectations constatées à leur profit.
Art.25.‐ Pour la gestion 2020, les comptes spéciaux ci‐dessous reçoivent les affectations
de ressources ainsi qu’il suit :
a) le compte « Modernisation des Régies Financières » est alimenté par 5.39 % des
recettes issues des taxes sur les produits et occises ;
b) le compte « Prévention et Gestion des Catastrophes » est alimenté par 2,88 % des
produits des redevances GSM ;
c) le compte « Partenariat Mondial pour l’Éducation » est alimenté au titre de l’année
2020 par les dons de la Banque Mondiale (IDA) ;
d) le compte « Opérations Militaires à l’Extérieur » est alimenté par les ressources
provenant du Système des Nations Unies, dans le cadre des opérations de maintien
de la paix.
Les modalités pratiques de perception et d’utilisation de ces ressources sont fixées par
arrêté conjoint du Ministre chargé des finances et des Ministres sectoriels concernés.
Art.26.‐ Il est autorisé pour la gestion 2020, l’imputation par dérogation sur les comptes
d’affectation spéciale des dépenses résultant du paiement des traitements ou des
indemnités à des agents de l’État ou d’autres organismes publics.
C. Autres dispositions
Art.28.‐ Les ressources de la loi portant loi de finances pour la gestion 2020 sont
évaluées à 1.986.910 millions de FCFA et comprennent :
B‐ Les recettes du Fonds National des Retraites du Bénin pour la gestion 2020 sont
évaluées à 52.269 millions de FCFA.
C‐ Les recettes des comptes d’affectation spéciale pour la gestion 2020 sont évaluées à
16.500 millions de francs CM, se décomposant comme suit :
compte « Opérations Militaires à l’Extérieur » 10.000 millions de FCFA ;
compte « Modernisation des Régies Financières » 2.000 millions de FCFA ;
compte « Prévention et Gestion des Catastrophes » 1.500 millions de FCFA
compte « Partenariat Mondial pour l’Éducation » 3.000 millions de FCFA.
D‐ Les ressources de trésorerie pour la gestion 2020 sont évoluées à 653.910 millions de
FCFA, se décomposant comme suit :
émission des dettes à moyen et long termes 250.300 millions de FCFA
obligations et bons du Trésor 388.910 millions de FCFA ;
autres ressources de trésorerie 14.700 millions de FCFA ;
tirage sur FMI 12.800 millions de FCFA ;
remboursement prêt et avances 1.900 millions de FCFA.
Art.29.‐ Sous réserve des dispositions de la présente loi, les dispositions législatives et
réglementaires relatives aux charges de l’État demeurent en vigueur.
Art.30.‐ Le montant des crédits de paiement ouverts ou budget de l’État pour la gestion
2020 est fixé à 1.486.900 millions de FCFA se décomposant comme suit :
dépenses ordinaires 895.900 millions de FCFA ;
dépenses en capital 485.500 millions de FCFA ;
dépenses du FNRB 89.000 millions de FCFA ;
dépenses des comptes d’affectation spéciale 16.500 millions de FCFA.
Art.31.‐ Les charges de la loi de finances pour la gestion 2020 sont évaluées à 1.986.910
millions de FCFA se décomposant comme ci‐après :
crédits de paiement ouverts au budget de l’État, gestion 2020 : 1.486.900 millions de
FCFA ;
charges de trésorerie 500.010 millions de FCFA.
Art.32.‐ Le budget de l’État pour la gestion 2020 dégage un solde budgétaire global
négatif de 153.900 millions de FCFA déterminé ainsi qu’il suit : (...)
Art.34.‐ Le Ministre chargé des finances est autorisé à procéder, en 2020, dans les
conditions fixées par décret, à des emprunts à court, moyen et long termes libellés en
FCFA et/ou en toute autre devise devant servir à contribuer au financement de la loi de
finances.
Art.35.‐ Il est prévu, au titre de la gestion 2020, des recrutements sur concours, appels à
candidature, tests et entretiens, d’agents pour le compte des ministères, institutions de
l’État, collectivités locales et autres organismes publics.
Titre 1 ‐ Moyens des politiques publiques crédits budgétaires pour la gestion 2020
Art.37.‐ Il est ouvert au budget général pour la gestion 2020 des crédits de paiement
s’élevant à 1.381.400 millions de FCFA comme indiqué dans le tableau A annexé à la
présente loi.
Art.38.‐ Les crédits de paiement ouverts aux ministères et institutions de l’État au titre
des dépenses ordinaires se chiffrent à 895.900 millions de FCFA et se répartissent
comme suit :
1° charges financières de la dette 162.300 millions de FCFA ;
2° dépenses de personnel 407.750 millions de FCFA ;
3° dépenses d’acquisitions de biens et services 110.650 millions de FCFA ;
4° dépenses de transfert 215.200 millions de FCFA.
Art.39.‐ Les crédits de paiement ouverts pour la gestion 2020, au titre des dépenses en
capital, se chiffrent à 485.500 millions de FCFA et se décomposent comme suit :
1° financement intérieur 274.300 millions de FCFA ;
2° financement extérieur 211.200 millions de FCFA.
Art.40.‐ Les Autorisations d’Engagement (AE) et les Crédits de Paiement (CP) ouverts au
titre de la gestion 2020 sont répartis par ministère et par programme budgétaire, tels
que présentés à l’annexe n°3 de la présente loi.
Art.41.‐ Il est ouvert au budget annexe du Fonds National des Retraités du Bénin
(FNRB) pour la gestion 2020, des Crédits de Paiement (CP) s’élevant à 89.000 millions
de FCFA comme indiqué dans le tableau A annexé à la présente loi.
Art.42.‐ Il est ouvert en 2020, au profit des ministères au titre des comptes d’affectation
spéciale, des Crédits de Paiement (CP) s’élevant à 16.500 millions de FCFA
conformément à la répartition du tableau A annexé à la présente loi.
Art.43.‐ Le montant des Crédits de Paiement (CP) ouvert en 2020, au titre des concours
financiers de l’État (avances et prêts) est nul.
I. Dispositions spéciales
Art.46.‐ Le Ministre chargé des finances, ordonnateur principal unique des recettes du
budget de l’État et des opérations de trésorerie est autorisé, en cours d’année, à
procéder à la régulation des engagements de dépenses des ministères et institutions de
Art.47.‐ Les crédits ouverts aux chapitres de la section « dépenses des exercices
antérieurs » de la présente loi sont exceptionnellement évaluatifs pour la période allant
du 1er janvier au 31 décembre 2020.
Art.48.‐ Il est autorisé au titre de la gestion 2020, des engagements par anticipation sur
les crédits de fonctionnement des établissements scolaires, universitaires et des postes
diplomatiques et consulaires de la gestion 2021. Toutefois, lesdits engagements ne
peuvent excéder le quart des crédits ouverts en 2020.
Art.51.‐ La présente loi, qui entre en vigueur à compter du 1er janvier 2020, sera
exécutée comme loi de l’État.
Art.78 bis : Les entreprises de transport, les exploitants d’aéronefs, les agences de
voyages ou autres personnes détenant ces informations sont tenues de transférer
instantanément les Données des Dossiers Passagers (PNR) et les Renseignements
Préalables Concernant les Voyageurs (RPCV) aux services des douanes.
Art.181 nouveau : Les droits et taxes liquidés par le service des douanes sont payables
au comptant, par tout procédé, y compris les procédés électroniques.
En tout état de cause, le payement doit intervenir dans un délai de trois jours ouvrables
suivant la liquidation des droits et taxes.
Tout payement intervenant au‐delà de ce délai donne lieu à la perception d’un intérêt de
retard d’un taux de 3 %ₒ par jour de retard.
Les intérêts de retard perçus sont reversés dans un compte ouvert dans les livres du
Trésor Public.
Les modalités de répartition et d’utilisation des intérêts de retard sont définies par
arrêté du Ministre chargé des finances.
Art.285 nouveau : Les agents des douanes ne peuvent procéder à l’ouverture des colis
constitués en dépôt et à la vérification de leur contenu qu’en présence du propriétaire
ou du destinataire ou à défaut, d’une personne désignée à la requête de l’administration
des douanes par le Président du tribunal de première instance dans le ressort duquel est
situé le bureau de douane.
Art.289 nouveau : Le produit de la vente est affecté suivant les modalités ci‐après :
2) sans changement
3) sans changement
D. Quatrième classe
Art.461 bis : Est passible d’une amende comprise entre 20.000.000 et 50.000.000 FCFA,
l’inobservance ou le non‐respect des obligations contenues dans les articles 78 et 78 bis
du présent Code.
Art.9.‐ L’impôt sur le revenu est établi d’après le montant total du revenu net annuel
dont dispose le contribuable. Ce revenu net est déterminé eu égard aux professions qu’il
exerce, aux traitements, salaires, revenus des capitaux mobiliers dont il jouit ainsi
qu’aux bénéfices de toutes opérations lucratives auxquelles il se livre.
Le revenu brut global annuel servant de base de l’impôt sur le revenu des personnes
physiques est déterminé en totalisant les bénéfices ou revenus nets des professions
industrielles, commerciales, artisanales, agricoles, non commerciales et assimilées.
Les revenus autres que ceux visés â l’alinéa 2 du présent article font l’objet d’imposition
et de prélèvements libératoires, conformément aux dispositions des articles 88, 89, 104,
116, 142 et 194 nouveau du présent Code.
N’entrent pas en compte pour la détermination des sommes passibles de l’impôt sur le
revenu des personnes physiques :
1° les intérêts des bons du Trésor à échéance de trois ans au plus ou ceux dont
l’exonération de l’impôt est accordée par décret ;
2° les lots, ainsi que les primes de remboursement attachés aux bons et obligations
émis avec l’autorisation du Ministre chargé des finances ;
3° les lots de loteries organisées en République du Bénin.
Art.12.‐ Supprimé
A. Principe général
4) Le bénéfice est établi sous déduction de toutes charges remplissant les conditions
suivantes :
a) Sans changement
b) Sans changement ;
c) être appuyées de factures normalisées justificatives ou de documents en tenant
lieu, émis dans les conditions fixées par l’article 162 bis du CGI, sous réserve des
Point 4‐ Les entreprises qui sont sous la dépendance ou qui possèdent le contrôle
d’entreprises établies hors de la République du Bénin au sens de l’alinéa 5 de l’article 37
et dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes ou l’actif brut est supérieur ou égal à
1.000.000.000 FCFA sont tenues de souscrire, par voie électronique, une déclaration
annuelle des prix de transfert dans le délai prévu à l’article 33 du présent Code.
Le contenu et le format de cette déclaration sont fixés par arrêté du Ministre chargé des
Finances.
Art.37.‐ Pour l’établissement de l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés dû
par les entreprises qui sont sous la dépendance ou qui possèdent le contrôle
d’entreprises situées hors de la République du Bénin au sens de l’alinéa 5 du présent
article, les bénéfices indirectement transférés à ces dernières, soit par la majoration ou
la diminution des prix d’achat ou de vente, soit par tout autre moyen, sont incorporés
aux résultats accusés par les comptabilités.
Les bénéfices indirectement transférés sont déterminés par comparaison avec ceux qui
auraient été réalisés en l’absence de lien de dépendance ou de contrôle.
Des liens de dépendance ou de contrôle sont réputés exister entre deux entreprises :
a) lorsque l’une détient, directement ou par personne interposée, la majorité du
capital social ou des droits de vote de l’autre ou y exerce en fait le pouvoir de
décision ;
b) lorsqu’elles sont placées l’une et l’autre, dans les conditions définies au a), sous le
contrôle d’une même entreprise ou d’une même personne.
Art.37 bis.‐ Les intérêts, arrérages et autres produits des obligations, créances, dépôts et
cautionnements, les redevances de cession ou concession de licences d’exploitation, de
brevets d’invention, de marques de fabrique, procédés ou formules de fabrication et
autres droits analogues ou les rémunérations de services, payés ou dus par une
personne physique ou morale domiciliée ou établie en République du Bénin à des
personnes physiques ou morales qui sont domiciliées ou établies dans un État étranger
ou un territoire situé hors de la République du Bénin et y sont soumises à un régime
fiscal privilégié, ne sont admis comme charges déductibles pour l’établissement de
l’impôt que si le débiteur apporte la preuve que les dépenses correspondent à des
opérations réelles et qu’elles ne présentent pas un caractère anormal ou exagéré.
Pour l’application du premier alinéa, les personnes sont considérées comme soumises à
un régime fiscal privilégié dans l’État ou le territoire considéré si elles n’y sont pas
imposables ou si elles y sont assujetties à des impôts sur les bénéfices ou sur les revenus
dont le montant est inférieur de plus de la moitié à celui de l’impôt sur les bénéfices ou
sur les revenus dont elles auraient été redevables dans les conditions de droit commun
en République du Bénin, si elles y avaient été domiciliées ou établies.
D. Tarif de l’impôt
Art.88.‐ L’impôt est calculé par application à la base d’imposition d’un taux de 15 %.
3) Tarif de l’impôt
Art.104.‐ L’impôt est calculé par application à la base d’imposition d’un taux de 15 %.
I. CHAMP D’APPLICATION
Art.115.‐ supprimé.
Taux de l’impôt
Art.116.‐ Les taux applicables au montant brut des loyers sont fixés comme suit :
10 % pour les loyers annuels inférieurs ou égaux à 3.000.000 FCFA ;
20 % pour les loyers annuels supérieurs à 3.000.000 FCFA.
L’impôt résultant de l’application des taux ci‐dessus est majoré de 4.000 FCFA, au profit
de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin.
Ces prélèvements sont portés distinctement sur le même avis d’imposition que la taxe
foncière unique.
Art.123.‐ Les éléments dont il est fait état à l’article 122 du présent Code pour le calcul
du revenu minimum sont ceux dont le contribuable a disposé pendant l’année dont les
revenus sont imposés.
Art.136.‐ Pour le calcul de l’impôt, le revenu imposable est arrondi au millier de franc
inferieur.
Le barème à taux progressifs applicable au revenu net imposable est fixé comme suit :
30 % pour la tranche de revenu allant de 0 à 10.000.000 FCFA ;
35 % pour la tranche de revenu supérieur à 10.000.000 FCFA et inférieur ou égal à
20.000.000 FCFA ;
40 % pour la tranche supérieure à 20.000.000 FCFA.
I. Impôt minimum
Toutefois, en ce qui concerne les contribuables réalisant des revenus non commerciaux
n’ayant pas opté pour la comptabilité d’engagement, le montant de l’impôt ne peut être
inférieur à 1 % des produits encaissés. Ce montant ne peut en aucun cas être inférieur à
250.000 FCFA.
3) Supprimé.
Art.139.‐ Supprimé
Art.141.‐ Pour les contribuables adhérents des centres de gestion agréés, le résultat issu
de l’application des tarifs fixés à l’article 136 ci‐dessus est réduit de 40 % pendant
quatre années à compter de celle de leur adhésion.
Un mécanisme de réduction d’impôt est prévu pour tenir compte du nombre d’enfants à
la charge du chef de famille.
La qualité de chef de famille, considéré comme ayant les enfants à charge, appartient
généralement au mari. Elle est attribuée à l’épouse ou à l’une des épouses, si celle‐ci
justifie de la garde effective des enfants.
Les taux de réduction d’impôts pour charge de famille se présentent comme ci‐après :
0 % pour les contribuables ayant un enfant à charge ;
5 % pour les contribuables ayant deux enfants à charge ;
10 % pour les contribuables ayant trois enfants à charge ;
15 % pour les contribuables ayant quatre enfants à charge ;
20 % pour les contribuables ayant cinq enfants à charge ;
23 % pour les contribuables ayant six enfants et plus à charge.
Les salariés dont le montant du revenu imposable n’excède pas la première tranche du
barème de l’impôt sur le revenu salarial sont exonérés du prélèvement de 3.000 FCFA.
Art.143 Supprimé
III. Territorialité
1) Pour les activités autres que celles visées au 2° ci‐dessous du présent article et pour
les contribuables assujettis à l’impôt selon le régime du bénéfice réel, le montant annuel
de l’impôt ne peut être inférieur à celui obtenu par application aux produits encaissables
des taux de :
0,75 % pour les personnes morales ayant une activité industrielle ;
1 % pour les entreprises minières et les personnes morales autres que les industries.
Dans tous les cas, l’impôt ne peut être inférieur à 250.000 FCFA.
2) Sans changement
6) Les personnes morales bénéficient des avantages fiscaux dans les conditions prévues
au point 1 de l’article 141 du présent Code.
Art.158.‐ 1) Les sociétés, collectivités et autres personnes morales visées aux articles
145 et 153 du présent Code sont tenues, lors de leur création, de souscrire une demande
aux fins d’immatriculation à l’Identifiant Fiscal Unique et de joindre à leur demande un
plan de localisation.
2) Sans changement
Art.162 bis.‐ Sauf dérogation expresse accordée par le Directeur Général des Impôts,
toute opération effectuée par les personnes physiques, les sociétés et par autres
personnes morales citées à l’article 145 du présent Code, soumises à l’impôt sur le
revenu notamment à l’impôt sur le Revenu des Personnes Physiques ou à l’Impôt sur les
Sociétés, doit faire l’objet d’une facture normalisée.
La facture normalisée est une facture ou un document en tenant lieu : marché, feuilles
d’honoraire, décomptes, acomptes etc., émise et transmise par une machine électronique
certifiée de facturation.
Les factures normalisées doivent porter les mentions obligatoires énumérées à l’article
256 du CGI.
Art.167 ter.‐ Les personnes physiques ou morales qui ont mis en place un système
électronique de facturation et acquis des Machines Électroniques Certifiées de
Facturation, bénéficient sur demande adressée au Directeur Général des Impôts, d’un
remboursement forfaitaire des frais d’acquisition des machines.
Le remboursement étalé sur trois années est accordé sur la base du rapport annuel
d’utilisation effective de la Machine Électronique Certifiée de Facturation sous forme de
crédit imputable sur l’impôt sur le revenu.
I. Champ d’application
Art.168.‐ Il est institué un acompte sur impôt assis sur les bénéfices (AIB) exigible sur :
1° Sans changement
2° Sans changement
3° tous les paiements faits aux fournisseurs de travaux et de biens et aux prestataires
de services par les organismes de l’État et les entreprises publiques et semi‐
publiques ;
4° Sans changement.
1) Au cordon douanier :
La liste des entreprises à risque faible est publiée par l’administration fiscale.
2) En régime intérieur :
1 % du prix toutes taxes comprises, à l’exception de la TVA, en ce qui concerne les
achats commerciaux et les prestations de services réalisés par les entreprises
immatriculées à l’Identifiant Fiscal Unique ;
1 % du prix toutes taxes comprises, à l’exception de la TVA, en ce qui concerne les
fournitures de travaux, de biens et de services à l’État et aux Collectivités locales ;
3 % du prix toutes taxes comprises, à l’exception de la TVA, en ce qui concerne les
prestataires relevant des professions libérales ;
5 % du prix toutes taxes comprises, à l’exception de la TVA, en ce qui concerne les
achats commerciaux et les prestations de services réalisés par les entreprises non
immatriculées à l’Identifiant Fiscal Unique.
Art.172.‐ Les contribuables réalisant des ventes ou des prestations de services entrant
dans le champ d’application de l’acompte sur impôt assis sur les bénéfices sont tenus de
délivrer à leurs clients une facture normalisée mentionnant distinctement le montant de
la retenue exigible, sous réserve des dérogations expresses accordées pour certaines
activités par le Directeur Général des Impôts.
V. Obligation de facturation
Art.175‐ Supprimé.
SECTION I BIS : RETENUE SUR LES PAIEMENTS EFFECTUES PAR LES ASSOCIATIONS ET
ORGANISMES DIVERS
Le montant de la taxe sur la valeur ajoutée dont la déduction est demandée doit être
mentionné sur une facture normalisée ou un document en tenant lieu dans les
conditions fixées par l’article 256 du Code Général des Impôts.
b) sans changement
c) sans changement
1) Sont considérées comme entreprises à risque faible, celles qui sont dûment localisées,
à jour de leurs obligations fiscales et remplissent à la date d’introduction de leur
demande, les critères cumulatifs ci‐après :
appartenir, depuis au moins un an, au portefeuille de la Direction des Grandes
Entreprises ;
ne pas avoir d’arriérés fiscaux, y compris dans le cadre d’un contentieux fiscal ;
n’avoir enregistré aucune remise en cause, à la suite d’un contrôle fiscal, des
remboursements dont elle a bénéficié sur les trois dernières années.
2) Sont considérées comme entreprises à risque moyen, celles qui sont dûment
localisées, à jour de leurs obligations fiscales et remplissent à la date d’introduction de
leur demande, les critères cumulatifs ci‐après :
appartenir au portefeuille de la Direction des Grandes Entreprises ou d’un Centre
des Impôts des Moyennes Entreprises ;
ne pas avoir d’arriérés fiscaux ;
n’avoir enregistré aucune remise en cause des remboursements de crédits de TVA
dont elle a bénéficié sur un exercice fiscal des suites d’un contrôle.
3) Sont considérées comme entreprises à risque élevé, celles n’appartenant à aucune des
catégories ci‐dessus.
Les listes des entreprises jugées à risque faible et moyen sont publiées par le Directeur
Général des impôts.
Art.256.‐ Toute opération réalisée par un redevable doit faire l’objet d’une facture
normalisée ou d’un document en tenant lieu : décompte de travaux, feuilles
d’honoraires, acomptes, etc.
La facture normalisée ou tout document en tenant lieu est émise et transmise par une
Machine Électronique Certifiée de Facturation.
Art.280 nouveau‐37.‐ Il est institué une taxe sur les produits spécifiques. Cette taxe est
applicable aux produits spécifiques importés ou fabriqués en République du Bénin et
livrés à la consommation intérieure.
Sont assimilés à des cessions, les prélèvements effectués par le producteur pour ses
besoins propres ou l’affectation à la consommation.
Il est appliqué :
à l’importation, à la valeur en douane majorée des droits et taxes perçus à l’entrée, à
l’exception de la taxe sur la valeur ajoutée ;
en régime intérieur, au prix de vente sortie‐usine, à l’exclusion de la taxe sur la
valeur ajoutée.
Lorsqu’une entreprise vendeuse et une entreprise acheteuse sont, quelle que soit leur
forme juridique, dans la dépendance l’une de l’autre, la taxe spéciale ad valorem due par
la première doit être assise non sur la valeur des livraisons qu’elle effectue à la seconde,
mais sur le prix de vente pratiqué par cette dernière.
Art.280 nouveau‐40.‐ La taxe est perçue au cordon douanier par la Direction Générale
des Douanes et Droits Indirects pour le compte de la Direction Générale des Impôts. À
l’intérieur, la taxe est collectée et reversée par le producteur.
Le montant de la taxe spécifique appliqué aux tabacs et cigarettes, est affecté à raison
de :
80 % pour le Trésor public ;
Alinéas 2.‐ Sont dispensées du paiement de la taxe, les grandes entreprises qui
remplissent les conditions suivantes :
être propriétaire ou copropriétaire d’un club professionnel de sport engagé dons un
championnat national ;
réaliser des dépenses de fonctionnement ou d’investissement au profit du club pour
un montant supérieur ou égal à la taxe à acquitter ;
réaliser des dépenses de fonctionnement ou d’investissement au profit des
fédérations sportives bénéficiant des subventions de l’État, pour un montant
supérieur ou égal à la taxe à acquitter.
Art.326.‐ Le droit proportionnel est établi pour les transmissions de propriété, d’usufruit
ou de jouissance de biens meubles ou immeubles entre vifs, les condamnations de
sommes et valeurs, ainsi que pour les partages de biens meubles ou immeubles, les
marchés et les contrats de prestations de services.
Les quotités du droit proportionnel et du droit progressif sont fixées par les articles 550
et suivants de la présente codification.
Territorialité de l’impôt
Prix uniques
Échanges d’immeubles
Art.351 nouveau.‐ Pour la liquidation et le paiement des droits sur les échanges, les
immeubles, quelle que soit leur nature, sont estimés d’après leur valeur vénale réelle à la
date de la transmission ou d’après la valeur estimative des parties.
Néanmoins, si, dans les deux années qui auront précédé ou suivi l’acte d’échange, les
immeubles transmis ont fait l’objet d’une adjudication, soit par autorité de justice, soit
volontaire avec admission des étrangers, les droits exigibles ne pourront être calculés
sur une somme inférieure au prix de l’adjudication en y ajoutant toutes les charges en
capital, à moins qu’il ne soit justifié que la consistance des immeubles a subi, dans
l’intervalle, des transformations susceptibles d’en modifier la valeur.
Art.396 nouveau.‐ 1) Lorsque le prix de vente d’un immeuble bâti à usage principal
d’habitation, (c’est‐à‐dire dont les trois quarts au moins de la superficie développée des
bâtiments sont à usage d’habitation) a été stipulé payable par annuités, la perception du
droit de mutation peut, sur la demande des parties, être effectuée en plusieurs fractions
égales sans que le nombre de ces fractions puisse excéder celui des annuités prévues au
contrat, ni être supérieur à six.
Dans le cas où, par anticipation, l’acquéreur se libérerait entièrement de son prix avant
le paiement intégral du droit, la portion restant due deviendrait exigible dans les trois
mois du règlement définitif, si ce dernier intervient avant le délai maximum de cinq ans
résultant des dispositions précédentes.
2) L’enregistrement des actes visés au présent article est effectué dons les délais fixés et,
le cas échéant, sous les peines édictées par la présente codification. Tout retard dans le
paiement de la seconde fraction ou des fractions subséquentes des droits rend
immédiatement exigible la totalité des sommes restant dues au Trésor.
Si la vente est résolue avant le paiement complet des droits, les termes acquittés ou
échus depuis plus de trois mois demeurent acquis au Trésor, les autres tombent en non‐
valeur.
La résolution volontaire ou judiciaire de contrat ne donne ouverture qu’au droit fixe des
actes innomés.
3) Le bénéfice du présent article ne sera accordé que s’il est demandé dans l’acte même,
qui devra contenir en outre, constitution d’hypothèque au profit de l’Administration,
avec réquisition d’inscription au moment même de l’inscription de la mutation.
L’inspecteur de l’Enregistrement qui a enregistré l’acte a qualité pour donner mainlevée
de l’hypothèque ainsi consentie, soit après paiement complet des droits, soit après
paiement des seules fractions échues.
Art.409 bis.‐ À défaut d’enregistrement dans un délai d’un mois des actes visés aux
articles 540 bis et 596 du présent Code et soumis à la formalité gratis, il est perçu une
amende de 100.000 FCFA. Cette amende est majorée de 50.000 FCFA par mois ou
fraction de mois de retard à partir du quatrième mois à compter de la date de signature
de ces actes. En aucun cas, l’amende ne peut excéder 500.000 FCFA.
BAUX
Art.559 nouveau.‐ Toute cession d’un droit à un bail ou du bénéfice d’une promesse de
bail portant sur tout ou partie d’un immeuble quelle que soit la forme qui lui est donnée
par les parties, qu’elle soit qualifiée de cession de pas‐de‐porte, indemnité de départ ou
autrement, est soumise à un droit d’enregistrement de 5 %.
Ce droit est perçu sur le montant de la somme ou indemnité stipulée par le cédant à son
profit ou sur la valeur vénale réelle du droit cédé, déterminée par une déclaration
estimative des parties, si la convention ne contient aucune stipulation expresse d’une
somme ou indemnité au profit du cédant ou si la somme ou indemnité stipulée est
inférieure à la valeur vénale réelle du droit cédé. Le droit ainsi perçu est indépendant de
celui qui peut être dû pour la jouissance des biens loués.
Les dispositions du présent article sont applicables à toutes conventions ayant pour effet
de résilier un bail portant sur tout ou partie d’un immeuble pour le remplacer par un
nouveau bail en faveur d’un tiers.
Art.562 nouveau.‐ Le délai de vingt‐quatre heures prévu dans l’article précédent est
porté à trois jours en ce qui concerne les adjudications ou vente de biens domaniaux.
ECHANGE D’IMMEUBLES
Le droit est perçu sur la valeur d’une des parts, lorsqu’il n’y a aucun retour. S’il y a
retour, le droit est payé à raison de 2 % sur la moindre portion et comme pour les
Art.565 nouveau.‐ Si les immeubles sont situés, les uns en République du Bénin, les
autres dans un autre État, le droit de 2 % sur la valeur d’une des parts est entièrement
acquis en République du Bénin, sauf application du droit de vente sur la soulte ou plus‐
value.
Le présent article est subordonné à la condition que l’autre État en cause ait édicté des
règles semblables vis‐à‐vis de la République du Bénin.
Art.566 nouveau.‐ En cas d’échange portant sur les droits immobiliers situés en
République du Bénin, si la contre‐valeur donnée au cédant consiste en immeubles situés
en dehors de la République du Bénin ou en toute autre valeur, le droit est perçu au taux
réglé pour les ventes d’immeubles. La même règle est suivie si la condition de
réciprocité prévue à l’article précédent n’est pas remplie.
Ce droit est perçu sur le prix de vente de l’achalandage, de la cession du droit au bail et
des objets mobiliers ou autres serrant à l’exploitation du fonds. Ces objets doivent
donner lieu à un inventaire détaillé et estimatif dans un état distinct dont trois
exemplaires doivent rester déposés au bureau où la formalité est requise.
LICITATIONS
Art.572 nouveau.‐ Les parts et portions indivises de biens immeubles acquises par
licitation sont assujetties au droit de mutation immobilière à titre onéreux.
MARCHES
Alinéa 2‐ Supprimé
Art.587.‐ Les adjudications à la folle enchère de biens de même nature sont assujetties
au même droit de 5 % mais seulement sur ce qui excède le prix de la précédente
adjudication, suie droit en a été acquitté.
Art.588.‐ Les ventes d’immeubles domaniaux sont également soumises au même droit.
Les droits et frais de l’inscription à la conservation foncière sont, sauf convention
contraire, à la charge des acquéreurs.
Ce droit est liquidé sur le prix exprimé, en y ajoutant toutes les charges en capital.
Art.591.‐ Sous réserve de toutes autres dispositions particulières du présent Code, les
adjudications, ventes, reventes, cessions, rétrocessions, marchés, traités et tous autres
actes, soit civils, soit judiciaires, translatifs de propriété à titre onéreux, de meubles,
récoltes de l’année sur pied, coupes de bois, taillis et de hautes futaies et autres objets
mobiliers généralement quelconques, même les ventes de biens de cette nature faites
par l’administration, sont assujettis à un droit proportionnel de 1 %.
La taxe est due, au taux de 5 %, sur la part de la plus‐value qui ne provient pas du fait du
propriétaire.
Pour la cession de droits afférents à un terrain détenu par voie de bail, la valeur
d’origine est constituée par le cumul des loyers échus à la date de cession augmenté des
frais de délivrance de titres ou d’actes, forfaitairement fixés à 20 %.
Pour les titres miniers reçus directement de l’État, la valeur d’acquisition correspond
aux droits qui ont été payés contre l’octroi du titre, conformément aux dispositions
prévues par les lois et règlements en vigueur et les conventions entre l’État et les
titulaires de droits.
Les dispositions des alinéas ci‐dessus sont applicables aux mutations à titre gratuit entre
vifs ; le cas échéant, la plus‐value est déterminée sur la base de la valeur vénale du bien à
la date de la mutation.
Ce prix ou cette estimation est révélé par les actes de toute nature ayant date certaine.
2) S’agissant de la cession de droits attachés à des titres miniers ou pétroliers, la taxe est
retenue et acquittée par le cessionnaire sur la somme versée au cédant. Pour les cédants
domiciliés en République du Bénin, le montant payé au titre de la taxe de plus‐value
immobilière est, sur la base de la quittance de paiement, déduit de l’impôt sur le revenu
et reporté pour une durée de trois ans, sans pouvoir donner lieu à un remboursement.
4) Si la taxe n’est pas réglée en même temps que les droits de mutation, la formalité de
l’enregistrement est refusée, sauf le cas des acquisitions faites par l’État et les
collectivités territoriales.
Dans tous les cas, les justificatifs des dépenses en cause doivent être annexés à la
déclaration estimative et soumis au contrôle de l’Administration. Toutefois le
propriétaire aliénateur qui ne dispose pas de justificatifs du paiement effectif desdites
dépenses, peut faire leur évaluation à dire d’expert. Le rapport d’expertise dressé à cet
effet devra être annexé à l’acte d’aliénation et soumis au contrôle de l’Administration.
Ce contrôle s’exerce dans les mêmes conditions et suivant les mêmes règles qu’en
matière d’insuffisance du prix ou d’évaluation immobilière.
En ce qui concerne les cessions faites aux personnes désignées au point 1 de l’article
961‐7 ci‐dessus, aucune somme ne peut être ordonnancée au profit du vendeur s’il n’a,
au préalable, justifié du paiement de la taxe.
L’indication d’une valeur d’acquisition reconnue fausse est passible d’une pénalité égale
à 40 % de la taxe calculée en tenant compte de la véritable valeur d’acquisition.
I. Propriétés imposables
Art.996 nouveau 1.‐ La taxe foncière unique est une contribution annuelle sur les
propriétés foncières bâties et non bâties, sises en République du Bénin. Elle est due par
les propriétaires de ces biens au 1er janvier de l’année d’imposition.
Les propriétés bâties sont les constructions fixées au sol à demeure, telles que maisons,
fabriques, manufactures, usines et en général tous les immeubles construits en
maçonnerie, fer, bois ou autres matériaux.
Sont assimilés aux propriétés bâties les terrains non cultivés, employés à usage
commercial ou industriel, tels que chantiers, lieux de dépôts de marchandises et autres
emplacements de même nature.
Constituent des propriétés non bâties et imposées comme telles, les terrains nus non
bâtis de toutes natures sises en République du Bénin à l’exception de celles qui en sont
expressément exonérées.
Sont assimilés aux propriétés non bâties les constructions légères (kiosques, tonnelles,
pavillons, guérites, cases construites en paille, en banco, etc.) simplement posées sur le
soi ou démunies de fondations en maçonnerie.
Par dérogation aux dispositions ci‐dessus, les constructions visées à l’alinéa précédent et
productives de revenus ou affectées à un usage commercial sont imposables suivant le
régime des propriétés bâties.
Art.996 nouveau 2 bis.‐ Les constructions nouvelles, les reconstructions et les additions
de constructions exclusivement destinées à l’habitation du propriétaire et de sa famille
ne sont soumises à la taxe foncière unique que la quatrième année suivant celle de leur
achèvement ou de leur première utilisation. Si lesdits immeubles ou portions
d’immeubles sont ultérieurement affectés à un usage autre que l’habitation exclusive du
propriétaire et de sa famille, ils cesseront d’avoir droit à l’exemption pour le reste de la
période à compter de l’année de leur transformation.
En aucun cas, l’exemption temporaire ne peut être accordée si le propriétaire n’est à jour
de la Taxe Foncière Unique due à raison de l’immeuble préexistant.
À défaut de déclaration dans le délai fixé au deuxième alinéa du précédent article, les
constructions, les additions de constructions et reconstructions sont imposées
définitivement dès le 1er janvier de l’année de leur découverte.
Art.996 nouveau 2 ter.‐ La taxe foncière unique est due pour l’année entière par le
propriétaire au 1er janvier de l’année de l’imposition, sauf le cas prévu à l’article 996
nouveau 2 quater.
En cas d’usufruit, l’imposition est due par l’usufruitier dont le nom doit figurer sur le
rôle à la suite de celui du propriétaire.
Dans le cas considéré, la taxe foncière unique est due par le propriétaire à partir du lei
janvier de l’année qui suit celle de l’achèvement de la construction édifiée par le
locataire, sauf application des dispositions de l’article 996 nouveau 2 bis relatives à
l’exemption temporaire.
V. Base d’imposition
Art.996 nouveau 3.‐ La taxe foncière unique pour les propriétés bâties dans les
communes ne disposant pas du registre foncier urbain est réglée en raison de la valeur
locative de ces propriétés au 1er janvier de l’année de l’imposition sous déduction de
40 % pour les maisons et 50 % pour les usines,
Aucun abattement n’est appliqué dans les collectivités territoriales disposant du registre
foncier urbain. La liste en est arrêtée par le Ministre en charge des Finances.
Art.996 nouveau 3 bis.‐ La valeur locative est le prix que le propriétaire retire de ses
immeubles lorsqu’il les donne à bail ou, s’il les occupe lui‐même, celui qu’il pourrait en
tirer en cas de location.
En l’absence d’actes de l’espèce, l’évaluation est établie par comparaison avec les locaux
dont le loyer aura été régulièrement constaté ou sera notoirement connu.
Si aucun de ces procédés ne peut être appliqué, la valeur locative est déterminée par
voie d’appréciation directe.
Pour la détermination de la valeur locative par voie d’appréciation, le taux appliqué aux
bâtiments, chantiers et sols est de 5 %.
La valeur locative des terrains à usage industriel ou commercial est déterminée à raison
de l’usage auquel ils sont appliqués y compris la valeur locative du sol.
Art.996 nouveau 3 ter.‐ Les terrains et propriétés non bâties sont imposés à la taxe
foncière unique à raison de leur évaluation administrative au 1er janvier de l’année
d’imposition.
Les évaluations administratives sont déterminées en fonction des valeurs vénales par les
conseils municipaux et sont susceptibles de révision tous les cinq ans.
À titre transitoire, les valeurs utilisées au 1er janvier 2020 sont considérées comme les
valeurs retenues par les organes délibérants des communes et sont reconduites pour le
quinquennat suivant, sauf notification de nouvelles valeurs administratives aux services
des impôts avant le 31 décembre de la dernière année du quinquennat.
Art.996 nouveau 4.‐ 1) Les taux en sont fixés chaque année par les conseils municipaux
ou communaux et ne peuvent excéder les limites ci‐après :
Autres Communes
15 à 30 % pour les propriétés bâties ;
4 à 6 % pour les propriétés non bâties.
À défaut, les impositions sont établies selon les taux de l’année précédente.
2) Les taux d’imposition à la taxe foncière unique pour l’année 2020 sont : Zones dotées
du Registre Foncier Urbain
5 % pour les propriétés non bâties ;
6 % pour les propriétés bâties.
En sus du montant de l’impôt issu de l’application des taux ci‐dessus, il est perçu, à la
charge des occupants d’immeubles d’habitation, un prélèvement au profit du budget des
collectivités territoriales, destiné à financer la collecte et le traitement des ordures
ménagères. Le montant du prélèvement est fixé par délibération des conseils
municipaux ou communaux dans la fourchette de 500 à 8.000 FCFA.
Art.996 nouveau 5.‐ La valeur locative est appréciée par l’administration fiscale.
Les déclarations prévues aux alinéas précédents peuvent être transmises par voie
électronique.
Les dispositions ci‐dessus ne seront appliquées qu’après un refus d’obtempérer dans les
trente jours de la mise en demeure de produire les déclarations ou de régulariser les
erreurs relevées sur la déclaration.
Art.996 nouveau 6.‐ Sauf dispositions contraires, la taxe foncière unique est recouvrée
dans les conditions générales prévues à l’article 1113 du Code Général des Impôts.
Toutefois, elle donne lieu à des versements d’acomptes dans les conditions suivantes :
50 % du montant total de la cote due l’année précédente à fin janvier ;
50 % à fin avril.
Tout retard dans le paiement des acomptes prévus à l’alinéa 1 ci‐dessus donne lieu à
l’application d’une majoration de 10 % du montant des sommes dont le versement est
différé.
Art.996 nouveau 7.‐ Le produit de la taxe foncière unique est affecté au budget de la
commune sur le territoire de laquelle elle est assise.
X. Mutations foncières
Art.996 nouveau 8.‐ 1) Les mutations foncières sont effectuées à la diligence des parties
intéressées.
Elles peuvent cependant être appliquées d’office dans les rôles par les agents chargés de
l’assiette d’après les documents certains dont ils ont pu avoir communication.
2) Tant que la mutation n’a pas été faite, l’ancien propriétaire continue à être imposé au
rôle, et lui, ses ayants droit ou ses héritiers naturels peuvent être contraints au paiement
de la taxe foncière unique, sauf le recours contre le nouveau propriétaire.
Les demandes doivent être adressées au Directeur Général des Impôts dans le mois de la
destruction ou de l’achèvement de la démolition.
I. Champ d’application
B. Exemptions permanentes
Art.999.‐ supprimé
Art.1000.‐ supprimé
A. Droit fixe
Art.1001.‐ Le droit fixe est déterminé suivant un tarif général pour toutes les professions
et un tarif spécial pour les activités d’importation et d’exportation.
Pour l’application des tarifs du tableau général, le territoire est divisé en deux zones,
comme suit :
1ère zone : départements du Zou et des Collines, de l’Atlantique et du Littoral, de
l’Ouémé et du Plateau, du Mono et du Couffo ;
2e zone : départements du Borgou et de l’Alibari, de l’Atacora et de la Donga.
Art.1003.‐ Supprimé
B. Droit proportionnel
Art.1004 nouveau.‐ Le droit proportionnel est établi sur la valeur locative des bureaux,
magasins, boutiques, usines, ateliers, hangars, remises, chantiers, seccos, terrains de
dépôts, wharfs et autres locaux et emplacements soumis à la taxe foncière unique à
l’exception des appartements servant de logement ou d’habitation. Il est dû alors même
que les locaux occupés sont concédés gratuitement.
La valeur locative est déterminée comme il est précisé à l’article 996 nouveau 3 bis du
présent Code.
Pour la détermination de la valeur locative par voie d’appréciation, le taux appliqué aux
bâtiments, chantiers et sols est de 5 %.
Mais en aucun cas, le droit proportionnel ne peut être inférieur au tiers du droit fixe.
Art.1006.‐ Le droit proportionnel est établi dans toutes les localités où sont situés les
locaux servant à l’exercice des professions imposables.
Art.1006 bis.‐ Les taux de droit proportionnel applicables à la valeur locative sont, par
commune, les suivants :
Cotonou : 17 %
Porto‐Novo : 17 %
Autres communes de l’Ouémé et du Plateau : 13 %
Ouidah : 18 %
Autres communes de l’Atlantique : 13 %
Art.1007.‐ supprimé
Art.1008.‐ supprimé
Art.1009.‐ supprimé
Art.1011.‐ supprimé
Art.1012.‐ supprimé
Art.1013.‐ supprimé
Art.1016.‐ supprimé
Art.1017 bis.‐ Nonobstant les dispositions des articles 997 ter et 998, les contribuables
bénéficiaires de marchés ou d’adjudications sont assujettis à une patente
complémentaire, d’après le montant de l’adjudication ou du marché, à un taux de 0,5 %.
Cette patente n’est pas établie pour les industriels et les artisans qui se bornent à livrer
les produits de leurs usines ou de leurs ateliers.
La base imposable, qu’il s’agisse du contrat primitif ou de l’avenant est le montant hors
taxe.
2) Un numéro d’Identifiant Fiscal Unique est attribué par la Direction Générale des
impôts à chaque opérateur économique, associé, entreprise individuelle ou société, à
partir des informations fournies à l’occasion des formalités de création.
Il doit également être inscrit sur les factures et dans toute correspondance commerciale
ou professionnelle.
Art.1019.‐ supprimé
Le défaut de régularisation dans les trente jours suivant une mise en demeure entraîne
l’application d’une amende fiscale égale à 200.000 FCFA.
Art.1020 bis.‐ La contribution des patentes est déclarée et liquidée par le redevable au
moyen d’un formulaire prévu â cet effet.
La déclaration de la contribution des patentes est souscrite dans le même délai que la
déclaration de revenu fixé aux articles 33, 44 et 159. Elle peut être transmise par voie
électronique.
Cette déclaration, globale pour l’ensemble des établissements que possède une
entreprise, comporte, outre les informations relatives à l’identification de l’entreprise,
les renseignements ci‐après :
1° le chiffre d’affaires total ;
2° le chiffre d’affaires ventilé par établissement lorsque ces établissements sont
situés dans des communes distinctes du lieu de situation de l’établissement
principal ;
3° la valeur locative de chaque établissement lorsque ces établissements sont situés
dans des communes distinctes du lieu de situation de l’établissement principal ;
4° le montant des acomptes payés par établissement ;
Tout patentable qui n’a pas souscrit la déclaration ci‐dessus dans le délai ou qui n’a pas
fourni dans le même délai les renseignements nécessaires à l’établissement de celle‐ci,
ou a omis ou fourni des renseignements insuffisants est passible des sanctions prévues
aux articles 1096 bis et 1096 ter du présent Code.
Art.1021.‐ supprimé
Art.1023.‐ supprimé
Art.1024.‐ supprimé
Art.1025.‐ Tout patentable exerçant à demeure est tenu, dans son établissement, de
justifier du paiement de la patente au titre de l’année en cours, lorsqu’il en est requis par
les agents de l’Administration.
Art.1026.‐ supprimé
Art.1027.‐ supprimé
Art.1028.‐ supprimé
Art.1029 : supprimé
VII. Recouvrement
Art.1030 : supprimé
Art.1032 bis : La contribution des patentes doit être acquittée dans les conditions
suivantes :
50 % à fin janvier ;
le solde à fin avril lors du dépôt de la déclaration.
Le produit des contributions des patentes est perçu au profit du budget de la commune
surie territoire de laquelle ces contributions sont assises.
Art.1034.‐ La licence ne comporte qu’un droit fixe. Le tarif applicable est réglé par
l’article 1037 bis du présent Code.
Art.1037.‐ La contribution des licences est exigible dans les mêmes conditions que la
contribution des patentes.
Art.1037 bis.‐ Le tarif de la contribution des licences est fixé comme suit :
Tranches de chiffre d’affaires 1ère zone 2e zone
Chiffre d’affaires inférieur ou égal à cinq cent millions 50.000 30.000
Chiffre d’affaires supérieur à cinq cent millions et inférieur ou
80.000 60.000
égal à un milliard
Chiffre d’affaires supérieur à un milliard 100.000
III. Recouvrement
Art.1037 ter.‐ La contribution des licences doit être acquittée dans les conditions
suivantes :
50 % à fin janvier ;
le solde à fin avril lors du dépôt de la déclaration.
Art.1038.‐ supprimé
Lorsque le prix est fixé par l’État, il y incorpore la taxe de développement local en la
faisant ressortir dans la structure de prix. À défaut, le prix fixé est réputé taxe de
développement local incluse.
II. EXONERATIONS
IV. TARIF
Sur délibération des représentants élus des collectivités territoriales, les tarifs retenus
sont fixés annuellement dans les fourchettes sus‐indiquées.
V. RECOUVREMENT
TITRE UNIQUE
Alinéa 2.‐ Elle est calculée sur la base du chiffre d’affaires déclaré.
Alinéa 2.‐ Les marchands forains qui vendent en étalage ou sur inventaire des objets de
menues valeurs sont passibles de droits dénommés TPS foraine égale à la moitié des
droits prévus au barème ci‐dessus. Ils sont tenus de se faire délivrer par les
fonctionnaires chargés de l’établissement des rôles, une formule spéciale extraite d’un
Toutefois, le marchand forain qui justifie du paiement de l’impôt dans une commune
n’est plus imposable dans les autres communes pour cette même activité.
Les marchands forains qui séjourneront plus de trente jours dans la même localité sont
passibles, le cas échéant, à partir du premier jour du trimestre en cours au moment de
l’installation, d’un supplément des droits égal à la différence entre le montant des droits
de TPS foraine déjà imposé et le montant des droits qu’ils paieraient comme marchands
sédentaires dans cette localité.
Pour l’application de l’alinéa 2 ci‐dessus, il faut entendre par « marchand forain », non
seulement tous commerçants vendant en ambulance à proprement parler, mais encore
tous commerçants vendant sur les marchés, même lorsqu’ils occupent régulièrement le
même emplacement, et tous commerçants installés sur un terrain privé ou sur la voie
publique vendant en étalage ou occupant des baraquements ou locaux similaires qui ne
sont pas fixés au soi à perpétuelle demeure.
Recouvrement
Art.1084‐38.‐ Les entreprises assujetties à la TPS sont tenues de verser, au plus tard le
31 janvier, un acompte égal au montant de l’impôt minimum prévu aux articles 1084‐21
et 1084‐31 du présent Code.
Les nouvelles entreprises qui, dans le cadre de leurs activités, doivent fournir une
attestation de leur situation fiscale paient la TPS, égale au montant de l’impôt minimum
prévu à l’article 1084‐31 du présent Code, en totalité, au plus tard le dernier jour du
mois suivant celui au cours duquel elles ont commencé à exercer. Toutefois, lorsque
l’entreprise est créée en décembre, la taxe est exigible, en intégralité, au plus tard le 31
du même mois.
Pour acquitter les droits dont ils sont ainsi redevables par anticipation, les marchands
forains doivent se présenter spontanément au service des Impôts du lieu où ils exercent
leur profession, où il leur est remis une fiche portant indication du montant des droits
dont ils doivent s’acquitter aux caisses des recettes des Impôts. Sur présentation du
reçu, il leur est remis leur formule annuelle de TPS foraine. Tout marchand forain est
tenu de conserver et de présenter à toutes réquisitions des agents chargés de l’assiette
et du recouvrement des impôts, ainsi que de tous agents particulièrement habilités à cet
effet par les Autorités locales, les pièces justifiant son imposition à la TPS.
Art.1084‐40.‐ Les dispositions des articles 162 bis, 167, 1018 et 1020 du présent Code
sont applicables aux personnes soumises à la taxe professionnelle synthétique.
TITRE UNIQUE
Art.1085‐A2.‐ Alinéa 1.‐ Il est créé un organe consultatif dénommé commission des
impôts compétente pour :
1er tiret : Sans changement
A‐ Procédure contradictoire
Art.1085 ter‐2 bis.‐ Toute personne morale établie en République du Bénin remplissant
l’une des conditions visées à l’alinéa suivant doit tenir à la disposition de
l’administration fiscale, à la date d’engagement de la vérification de comptabilité, une
documentation permettant de justifier la politique de prix pratiquée dans le cadre des
transactions de toutes natures réalisées avec des entreprises établies à l’étranger avec
lesquelles elle a un lien de dépendance ou de contrôle au sens de l’alinéa 5 de l’article 37
du présent Code .
Le contenu de cette documentation est fixé par arrêté du Ministre chargé des Finances.
Cette documentation ne se substitue pas aux justificatifs afférents à chaque transaction.
Art.1085 ter‐2 ter.‐ 1) Une entreprise établie en République du Bénin est tenue de
déposer, dans les douze mois suivant la clôture de l’exercice, par voie électronique, une
déclaration pays par pays, selon un modèle établi par l’Administration, comportant la
répartition des bénéfices pays par pays du groupe d’entreprises liées auquel elle
appartient, et des données fiscales et comptables ainsi que des informations sur le lieu
d’exercice de l’activité des entreprises constituant le groupe, lorsque :
a) elle détient directement ou indirectement une participation suffisante dans une ou
plusieurs entreprises de telle sorte qu’elle est tenue d’établir des états financiers
consolidés selon les principes comptables en vigueur ou serait tenue de le faire si ses
participations étaient cotées en bourse en République du Bénin ; et
b) elle réalise un chiffre d’affaires annuel hors taxes consolidé supérieur ou égal à
492 milliards de francs au titre de l’exercice qui précède celui concerné par la
déclaration ; et
c) aucune autre entreprise ne détient directement ou indirectement une
participation décrite à l’alinéa a) dans l’entreprise susmentionnée.
6) La déclaration prévue au présent article fait l’objet, sous réserve de réciprocité, d’un
échange automatique avec les États ayant conclu avec la République du Bénin un accord
à cet effet.
7) La liste des États ayant conclu un accord avec la République du Bénin autorisant
l’échange automatique de la déclaration pays par pays prévue au présent article est fixée
par arrêté du Ministre en charge des Finances.
Art.1095 nouveau 2.‐ Le droit d’enquête est une procédure administrative destinée à
rechercher les manquements aux règles et obligations de facturation auxquelles sont
tenus les assujettis à la TVA et aux autres impôts et taxes indirects.
Le droit d’enquête est une procédure distincte des procédures de contrôle de l’impôt et
permet à l’Administration d’intervenir de manière inopinée chez un assujetti.
Alinéa 5.‐ Lorsqu’il existe des présomptions qu’un contribuable se soustrait, par des
manœuvres frauduleuses, à J’établissement ou au paiement de l’impôt, les agents des
impôts ayant au moins le grade d’inspecteur habilités par le Directeur Général des
Impôts à rechercher les motifs de ces agissements, sont autorisés, accompagnés d’un
officier de police judiciaire, sur simple présentation de leur commission, à effectuer des
visites ou des investigations dons les locaux professionnels ou d’habitation où les pièces
et documents s’y rapportant sont susceptibles d’être détenues et procéder à leur saisie.
Elles peuvent, à titre exceptionnel et sur autorisation expresse du Directeur Général des
impôts se dérouler à n’importe quelle heure.
Alinéa 7.‐ Au terme de l’intervention, un procès‐verbal est dressé et signé par les agents
des Impôts et par le contribuable ou son représentant.
1) Pénalités de retard
b) Insuffisance de déclaration
b.3) Les réductions ou annulations de crédit de TVA déclaré suite à un contrôle fiscal,
entraînent l’application d’une amende fiscale égale à 25 % du montant du crédit réduit
ou annulé.
2) Amendes fiscales
a.2) Tout contribuable qui n’a pas souscrit ou a souscrit hors délai la déclaration prévue
à l’article 251 et au point 3 de l’article 1018 du présent Code.
Cette amende est portée à 200.000 FCFA en cas de défaut de souscription de ladite
déclaration dans un délai de trente jours suivant une mise en demeure.
j‐2) En cas de récidive, le montant de l’amende est égal à vingt fois le montant pour
lequel la facture normalisée n’a pas été délivrée, avec un minimum de 2.000.000 FCFA
par facture non délivrée. Dans ce cas, l’amende est appliquée cumulativement avec une
fermeture administrative de trois mois.
Lorsqu’il s’agit d’une entreprise dont les dirigeants sont de nationalité étrangère,
l’interdiction de séjour en République du Bénin est faite à ces dirigeants cumulativement
avec les sanctions ci‐dessus visées.
j‐3) Les sanctions prévues aux points 1 et 2 ci‐dessus sont également applicables à toute
personne qui :
fait une transaction et délivre une facture normalisée de valeur ou de quantité
minorée ;
cause un dysfonctionnement à la machine électronique certifiée de facturation ou au
système de facturation électronique.
Elles ne font obstacle ni au paiement de la TVA éludée, ni aux poursuites pénales contre
le contribuable concerné.
k) Sans changement
4) Chaque année, avant le 1er février, les établissements visés au point 1 ci‐dessus sont
tenus d’adresser, par fichier électronique, à l’administration des Impôts, le relevé des
coupons portés au cours de l’année précédente au crédit des titulaires des comptes de
dépôt de titres, valeurs ou espèces, comptes d’avances, comptes courants ou autres.
Section II ‐ Dispositions applicables à l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés
Art.1119.‐ Les retenues mensuelles effectuées au titre de l’impôt sur le revenu, sur les
sommes versées aux salariés sont libératoires mais ne dispensent pas ces contribuables
de la déclaration annuelle de revenu qui doit être accompagnée d’un bulletin individuel
établi et certifié par l’employeur indiquant le montant de chacune des retenues
effectuées au titre de l’année civile précédente au titre de l’impôt sur le revenu.
Art.1134.‐ Tous fermiers ou locataires sont tenus de payer, en l’acquit des propriétaires,
la taxe foncière unique pour les biens qu’ils auront pris à la ferme ou à loyer et les
propriétaires sont obligés de recevoir les quittances de cette taxe à valoir sur le prix des
fermages ou loyers.
CHAPITRE IV : POURSUITES
Alinéa 3‐ Ces trois degrés constituent des poursuites judiciaires, c’est‐à‐dire que seuls
les tribunaux judiciaires sont compétents pour statuer sur la validité intrinsèque de ces
actes dans les conditions prévues à l’alinéa 7 de l’article 1165 du présent Code. Toutes
contestations portant sur l’existence ou la quotité de la dette sont du ressort des
tribunaux administratifs.