Exploration Radio Des Poumons
Exploration Radio Des Poumons
Exploration Radio Des Poumons
Techniques Radiologiques
viscérales
Technicien de radiologie
3eme semestre
2014/2015
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j.elkhalladi
Techniques Viscérales J.Elkhalladi 2013/2014
Sommaire
Hysterosalpinographie……………………………………………………27
Mammographie……………………………………………………………..32
Bronchographie……………………………………………………………..63
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Abréviations
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I) INTRODUCTION :
définition
La radiographie de l'abdomen sans préparation est une radiographie
simple, sans administration de substances pour opacifier les viscères
contenus dans l'abdomen
Un viscère est un organe situé dans une cavité du corps. Ces cavités sont
le crâne, le thorax et l'abdomen. Le crâne contient l'encéphale, le thorax :
le cœur, les poumons et l'abdomen : l'estomac, la rate, le foie, les
intestins etc.…
ASP de face :
Patient en DD ou debout KT 36×43 sous Potter
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1, 11ème côte.
2, Corps vertébral (TH
12).
3, Gaz situé dans
l'estomac.
4, Gaz situé dans
l'angle colique gauche.
5, Gaz situé dans le
colon transverse.
6, Gaz situé dans le
sigmoïde.
7, Sacrum.
8, Articulation
sacroiliaque.
9, Tête fémorale.
10, Granité caecale
11, Crête iliaque.
12, Gaz situé dans
l'angle colique droit.
13, Bord du psoas
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L’opacité de la vessie, lorsqu’elle est en réplétion ou en semi
réplétion
Le tube digestif TD
Il est visible lorsqu’il contient de l’air
L’estomac : tjrs visible, la présence d’air intra-gastrique est normale
Le grêle du jeune enfant : contient toujours d’air
Le grêle normal de l’adulte : Ne contient pas d’air ou très peu.
Le côlon : contient toujours d’air :
On va repérer :
-Le caecum au niveau de la fosse iliaque droite
-L’angle colique droite sous le foie
-L’angle colique gauche sous la coupole diaphragmatique gauche
-Le côlon descendant, le sigmoïde et le rectum
-Latéralement : les muscles abdominaux séparés par une petite lame
graisseuse
Puis en dedans : le péritoine
Entre le péritoine et le côlon descendant et ascendant se trouve gouttières
pariétaux-colique
N.B : L’analyse d’un cliché d’ASP demande : une connaissance d’anatomie
et physique càd la forme et la densité des éléments normaux qui
constituent l’abdomen
II) Les indications de l’ASP :
A-Indications générales :
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Position du sujet :
Patient debout en A/P
Tête droite
Les membres sup allongés en légère adduction
Centrage :
RDH vise le milieu bi-crête de la ligne joignant les
sommets des crêtes iliaques
Choix du film
KT 36×43 + grille sous Potter
Critères de réussite
Bonne visibilité des bords externes des psoas
Structures osseuses légèrement sous exposés
Le cliché doit contenir les coupoles et la symphyse
pubienne
Le cliché ne doit pas être trop pénétré afin de voir correctement les
flancs
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Les paramètres
DFP : 1→ 1.20m
Constante : 70 à 80 KV
KT doit descendre jusqu’au niveau des ischions pour radiographier
une hernie inguinale
Les variantes :
ASP de face debout : patient en station verticale à l’aide d’une
personne ou 2 si le malade est en mauvais état général
ASP de face assis : patient assis sur un chariot ou sur un tabouret si la
position debout est impossible
RAYON DIRECTEUR
- Il est vertical
- même centrage
CRITERES DE REUSSITE
- même critères
INTERET
- Permet l’étude des différentes structures abdominales
- Permet d’apprécier la disposition de l’air intra-abdominal
- Met en évidence des calcifications ou des lithiases
- Etudie les gouttières pariéto-coliques et le pelvis
→si le malade est obèse on pourra :
-soit appliquer une compression à l’aide d’une sangle
-soit pratiquer le cliché en procubitus ventral
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¤ Position du sujet :
Patient en DL droit ou gauche
membres supérieurs écartés en haut (croisés sur la tête)
patient soulevé par un matelas Radio-transparent
le dos ou le ventre contre le portique
¤ Centrage :
RDH vise le milieu bi-crete de la ligne joignant les sommets des
crêtes iliaques
¤ Choix du film
KT 36×43 + grille sous Potter ou double grille
¤ L’intérêt de ce cliché :
Ce cliché permet de mettre en évidence :
Des IHA
Des épanchements gazeux intra-abdominaux chez les sujets qui
ne peuvent pas supporter la position debout et assise.
2) ASP de profil debout ou assis :
¤ Position du sujet :
Patient debout en profil strict Droit ou Gauche
Les avant-bras croisés sur la tête
¤ Centrage :
RDH vise la crête iliaque
¤ Choix du film :
36×43 sous Potter + GAD
¤ L’intérêt de ce cliché :
+Ce cliché permet de mettre en évidence :
Les IHA
Les épanchements gazeux intra-abdominaux
+ Il renseigne sur :
L’état du Rachis dorsolombaire
+Il permet de localiser (antérieur ou postérieur)
Un corps étranger
Une masse calcifiée spontanément visible sur ASP de face
3) ASP de profil en DD avec en RDH
+ Ce cliché permet de mettre en évidence :
Les IHA
Les épanchements gazeux (pneumo-péritonéaux)
+de localiser en profondeur :
Un corps étranger
Une masse calcifiée
NB : Cette incidence utilisée chez les malades en très mauvais état général,
qui ne peut pas se mobiliser.
4) ASP de profil en DL avec RDV :
Cette incidence ne permet pas de mettre en évidence les IHA
Elle renseigne sur l’état du Rachis dorso-lombaire de profil
Elle permet de localiser en profondeur :
Un corps étranger
Une masse calcifiée
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La segmentation pulmonaire
Poumon droit Poumon gauche
Lobe pulmonaire supérieur Lobe pulmonaire supérieur
Le Culmen
Segment Apical
Segment Apical
Segment Antérieur (ventral) Segment Antérieur (ventral)
Segment Postérieur (dorsal) Segment Postérieur (dorsal)
Lobe pulmonaire moyen La Lingula
Segment Externe (latéral) Segment Supérieur
Segment Interne (médial) Segment Inférieur
Lobe pulmonaire inférieur Lobe pulmonaire inférieur
Segment Apical (Fowler) Segment Apical (Fowler)
Segment Péricardiaque (para-cardiaque) Segment Péricardiaque (para-cardiaque)
Segment Antéro-basal (ventro-basal) Segment Antéro-basal (ventro-basal)
Segment Latero-basal Segment Latero-basal
Segment Postero-basal Segment Postero-basal
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Le médiastin est la région de la cage thoracique située entre les deux poumons
et limitée en bas par le diaphragme, en haut par l’orifice supérieur du thorax
II) TECHNIQUE :
1-cliché de face :
Position du malade :
Debout en P/A
Tête droite ou légèrement fléchée
Torse Nu, pas de collier, cheveux relevés sur la tête
Les deux mains reposent par leurs faces post sur les fesses
Les coudes en avant pour dégager les omoplates des champs pulmonaires
NB : les malades ayant des seins volumineux doivent soulever leurs seins en
haut et dehors, puis appuyer la poitrine contre la plaque
Centrage :
RDH vise la région inter scapulaire médiane à la hauteur D5.
Position de la cassette (kT) :
Le bord supérieur de la KT sera placé au niveau de la saillie du cartilage
thyroïde
Diaphragme :
On diaphragmera le plus possible en largeur en restant en dedans des
parties interne des têtes humérales et en bas a 4cm au dessus des crêtes
iliaques
NB : +les clichés pris en inspiration forcée et en apnée
+DFP : 1.5m
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Dégagement des omoplates
Effacement des côtes
Bonne visibilité des structures mediastinales (bien contrasté, bien
centré.)
Parenchymes des culs de sac bien visible.
Présence de la poche à air gastrique
Projection de la coupole droite sur le 6 eme arc costal antérieur.
Les 4 premières vertèbres dorsales visibles.
2-Radio de profil :
On a intérêt à faire le profil correspondant au coté de la lésion
Mais, l’analyse de la lésion se fait quelque soit le profil
Si le profil n’est pas indiqué, on fait le profil gauche
Position du malade :
Debout, en profil strict, coté demandé (de la lésion) contre la plaque
Les avants bras soulevés et croisés sur la tête
Centrage :
RDH vise la ligne axillaire moyenne (au niveau de D5)
NB : +Le cliché pris en inspiration forcée et en apnée
+DFP : 1.5m
Q : la différence entre la coupole Droite et Gauche dans un cliché de profil
pulmonaire ?
R : les coupoles diaphragmatiques se croisent
La coupole Droite est celle qui est suivie de bout à bout.
La coupole Gauche n’est plus suivie dans son 1/3 antérieur car le cœur
s’appuis sur elle.
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4-Radio pulmonaire en DD :
Cette incidence est pratiquée sur un sujet peu mobilisable soit sur :
Un chariot.
Brancard.
Table radiologique.
Au lit du malade
Position du malade :
Malade en DD, en rectitude.
Membre sup en abduction.
KT :
KT glissée sous la face post du thorax.
Le bord sup de la KT doit être au niveau du cartilage thyroïde.
Centrage :
RDV centré à 8cm au dessous de la fourchette sternale.
Q : l’intérêt d’un cliché pulmonaire en DD ?
R : L’étude de la mobilisation d’un épanchement pleural.
La redistribution du flux sanguin pulmonaire.
Remarque :
En A/P la silhouette cardiovasculaire apparaîtra plus importante qu’en P/A
car le cœur à une position ant/poumons
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Les images cardiovasculaires se dilatent
Le parenchyme pulmonaire apparait opaque de façon bilatérale et
symétrique.
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En BT 55 KV à 60 KV 3 à 4mas.
Temps de pose court 0.001 s.
Il faut veiller à la radioprotection de l’enfant.
10-cliché pulmonaire en haute et basse tension
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I) GENERALITES :
1- définition
En imagerie médicale, un produit (ou agent) de contraste est un
médicament qui augmente artificiellement le contraste permettant de
visualiser une structure anatomique (par exemple, un organe) ou
pathologique (par exemple, une tumeur) naturellement peu ou pas
contrastée, et que l'on aurait donc du mal à distinguer des tissus voisins.
Les principales indications demeurent l'angiographie , la
tomodensitométrie et l'urographie mais aussi, l'hystérosalpingographie,
l’arthrographie, la myélographie, la fistulographie, la pyélographie, la
cholangiographie, l'urétrocystographie, la kystographie, l'opacification
d'abcès …
2- Caractéristiques physico-chimiques générales :
Les PCI sont des composés de petite taille, de poids moléculaire compris
entre 600 et 1650, cette propriété leur confère la capacité de franchir
l'endothélium vasculaire et de ne pas emboliser le réseau capillaire.
Ils sont incolores, hydrosolubles et stables dans les conditions optimales de
stockage, c'est à dire à l'abri de la chaleur et de la lumière.
3-autres caractéristiques spécifiques :
Les trois caractéristiques physico-chimiques qui classent les produits de
contraste iodés sont :
: conditionne directement leur radio opacité,
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4-Les différentes voies d’administration
Voie intraveineuse
Angioscanner, TDM parenchymateuse ; UIV, phlébographie…
Voie intra-artérielle
Coronarographie, angiographie périphérique, angiographies sélectives
(cérébrale, rénale,…)
Injection dans les cavités
arthrographie/arthroscanner, sialographie, galactographie, cystographie
rétrograde
Voie sous-arachnoïdienne
Myélographie, sacro-radiculographie, discographie…
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→ Chez l’enfant
Au dessous de 3kg : la dose est 3ml/kg de poids
A partir de 3kg : 1 ml/kg de poids +6ml
A partir de 20kg : 1ml/kg de poids
→ Chez l’insuffisance rénale :
2ml/kg
8-La tolérance de ces produits
→ Les réactions immunologiques :
Varient d’un sujet à l’autre, parfois peuvent être graves et mortelles
→ Les testes à l’iode :
Sont inutiles et sans aucun valeur et infidèle
→ L’interrogatoire du malade :
Il est très important avant de faire l’injection d’iode, on demande au malade
S’il a déjà reçu une injection d’iode
S’il n’est pas asthmatique
S’il n’a pas de rhinite allergique
S’il n’a pas d’eczéma
S’il ne fait pas de l’urticaire envers certains aliments (œuf, poisson,
chocolat, fraise….) ou médicament (la pénicilline et autre.)
Si le malade est allergique il faut faire une prémédication antiallergique à
base antihistaminique et de corticoïde
ΙI) LES ACCIDENTS A REDOUTER AVEC CES PCI :
Les AAR est dites allergiques, ils peuvent être immédiats ou retardés.
Ils sont imprévisibles et ne sont pas liés à la dose administrée.
Les réactions précoces :
La plupart du temps, il s’agit d’incidents mineurs sans gravité, rapidement
résolutifs.
Des complications plus graves voire mortelles est cependant possible.
A-les accidents bénins : il peut s’agir de :
Manifestation digestives : (signes digestives)
Nausées
Effort de vomissements
Rarement des douleurs épigastriques
Sensation de chaleur abdominale
Manifestations respiratoires :
Toux
Chaleur au niveau de la gorge
Parfois sensation de constriction laryngée
Eternuement
Larmoiement
Picotement de nez.
Manifestations nerveuses :
Angoisse
Céphalée
Agitation
Sensation de brouillard visuel
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Toutes ces manifestations débutent en général au cours même de l’injection.
Elles sont le plus souvent transitoires et disparaissent spontanément sans
aucun traitement un peu après la fin de l’injection
Dans ce cas, une simple psychothérapie suffit tout au long de l’injection.
Manifestations cutanées :
Prurit
Urticaire localisée (un peu plus tard)
Ces incidents mineurs sont passagers, ils peuvent également représenter les
premières manifestations d’accidents graves.
B- les accidents graves voire mortelles
Il peut s’agir de :
Complications cutanées :
Elles sont de nature anaphylactique, peuvent se présenter sous forme :
Soit d’une urticaire géante
Erythrodermie (rougeurs) généralisée
Elles surviennent généralement quelques minutes après le début de
l’injection, après une ½ ou 1 heure et elles cèdent assez facilement et ±
rapidement à la thérapeutique.
Complications respiratoires :
Peuvent se présenter sous forme :
D’une crise d’asthme ± violente
D’un O.A.P
D’un œdème de la glotte avec dyspnée laryngée
Ces complications peuvent survenir à la fin de l’injection ou quelque minute
plus tard, elles peuvent mettre en jeu le pronostique vital ; si la
thérapeutique se fait trop tard.
Complications nerveuses :
Elles sont graves, caractérisées par :
Des convulsions et un coma.
Un œdème cérébral
Elles apparaissent en général au bout de quelques minutes mais
parfois 1 à 2 heures après.
Elles imposent un traitement d’urgence
Complications cardiovasculaires :
Le collapsus cardiovasculaire
Choc anaphylactique
Ce sont des complications plus graves, elles apparaissent au cours même de
l’injection ou dans les 5 minutes qui suivent par :
Sensation de lipothymie intense avec douleurs au creux épigastrique
Vomissements
Une perte de conscience
Un état de collapsus cardiovasculaire
Pâleur
Cyanose
Des sueurs profuses
Effondrement de T.A
Cette complication dramatique impose une intervention thérapeutique en
extrême urgence.
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2-Réactions tardives :
Apparaissent au delà d’une heure après l’injection IV
Le risque de complications mortelles est exclu, on peut observer surtout des
réactions cutanées
Urticaires
Prurits qui peuvent survenir d’un décalage de 24h à 48 h
Elles sont généralement bénignes et elles disparaissent rapidement
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3-CAT en cas d’un bronchospasme
Oxygène fort débit
Broncho-dilatateur (corticoïde, théophylline, salbutamol en IV)
4-CAT en présence d’un œdème de la glotte :
Oxygène fort débit
Corticoïde à forte dose en IVD (TTT symptomatique)
Parfois l’adrénaline et antihistaminique
→ Si l’obstruction laryngée est complète, il faut envisager une
trachéotomie
→ Lorsque la trachéotomie est impossible on peut faire la ponction de la
trachée avec une grosse aiguille, puis administration de l O2 à basse
pression
5-CAT en cas de convulsion :
Desserrer les habits
Oxygène
Valium 10 mg en IV
→ Il faut éviter la chute du malade
→ Dégager les voies respiratoires
6-CAT en cas d’OAP :
Oxygène
Diurétique à effet rapide (lasilix en IVD)
Tonicardiaque (digitaline)
Morphine si le diagnostic de l’OAP est confirmé
7-CAT en cas d’œdème cérébral :
Mannitol en perfusion ou diurétique (lasilix)
Corticoïdes
8-CAT en cas de phlébite :
Des compresses tièdes
Donner un anti-inflammatoire éventuellement
Donner un anticoagulant pour limiter l’incident de telle réaction
9-CAT en cas de prurit ou d’urticaire :
Corticoïdes
Antihistaminique (atarax)
10-CAT en cas d’injection para veineuse :
Des compresses tièdes
Anti-inflammatoire locale
11- CAT en cas de choc anaphylactique :
Oxygène
Adrénaline
Remplissage vasculaire
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Conclusion :
Tous les moyens doivent être utilisés pour rassurer le malade, le mettre en
confiance et chasser l’anxiété
V) LA PREMEDICATION :
→ Il faut signaler que les testes à l’iode sont inutiles :
→ l’interrogatoire d’un malade est obligatoire (à la recherche des
antécédents)
Il ne faut pas faire des prémédications systématiques avant l’administration
de PCI
→ Schéma d’une prémédication anti allergique
Si les antécédents allergiques sont connus avant l’examen ;
Il faut prescrire un anti histaminique pendant trois jours
Exemple :
ATARARAX 25mg
3cp/3j ; +2cp en une seule prise le matin de l’examen (avec un peu d’eau)
Le jour de l’examen ; Injection IVD d’un Corticoïde
Exemple :
Solumedrol 80 à 100ml, attendre 10minutes avant l’injection de PC
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HysteroSalpinoGraphie
I) RAPPEL ANATOMIQUE
1-l’utérus
a-description
C’est un organe musculaire creux unique et médian, de forme triangulaire
En haut : le corps triangulaire avec :
Un bord supérieur horizontal : le fond utérin
Deux angles latéraux : les cornes utérins où s’abouchent les 2
trompes
Un angle inferieur prolongé par le col
En bas : le canal épais s’ouvrant dans le vagin
Entre le col et le corps : une portion rétrécie appelée l’isthme
b-constitution :
L’utérus est recouvert par une séreuse péritonéale
Une couche musculaire : myomètre
Une muqueuse : endomètre
c-dimensions
nullipare : 6.5cm longueur, 4cm largeur et 2cm d’épaisseur
multipare : 8cm longueur, 5cm largeur et 3cm d’épaisseur
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la taille de l’utérus passe à 35cm à la fin de la grossesse
le poids de l’utérus est de 50g
d- rapports
en avant : la vessie
en arrière : le rectum
en haut : les anses grêles et le colon sigmoïde
latéralement : les trompes et les ovaires
en bas : le vagin
e-fonction
La menstruation
La grossesse
L’accouchement
2- les trompes de Fallope
a-description
Les trompes utérines ou de Fallope sont deux conduits étroits d’environ
12cm qui partent du fond de l’utérus pour se diriger vers chaque ovaire sans
entrer directement en contact avec eux
La partie des trompes prés de l’ovaire s’élargit pour former un cône
frangé : le pavillon. Au moment de l’ovulation, les franges viennent saisir
l’ovule pour l’aider à passer dans le pavillon, puis l’ovule remonte jusqu’à
l’utérus
NB : les trompes sont le lieu où on peut effectuer aussi la stérilisation de la
femme, cette opération s’appelle : la ligature des trompes
b-fonction
Elles servent de canaux aux ovaires
Elles livrent passage aux spermatozoïdes
3- les ovaires : gonades femelles
a-description
Les ovaires sont des corps ovoïdes légèrement aplatis mesurant environ
3cm de long, 2cm de large et 2cm d’épaisseur, situé de chaque coté de
l’utérus
Ils sont reliés à l’utérus par le ligament utero-ovarien et avec les trompes
par le ligament tubo-ovarien
b-fonction
l’ovogenèse
la sécrétion d’hormone (estrogène et progestérone)
4- le vagin
a-description
C’est un tube compressible de 7 à 10cm capable d’une grande distension
Il se trouve entre le rectum en arrière, l’urètre et la vessie en avant
À l’état vierge, il présente autour de son orifice externe une muqueuse ;
hymen
b-fonction
copulation : accouplement
il permet la sortie du flux menstruel lors des règles
il permet le passage du bébé lors de l’accouchement
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5- la vulve
La vulve se présente comme une fente antéropostérieur limitée en avant
par le pubis et comprenant les petites et les grandes lèvres, le clitoris et le
vestibule
les grandes lèvres sont des replis cutanés qui bordent la fente vulvaire
et elles se touchent normalement sur la ligne médiane en protégeant
les organes génitaux profonds
les petites lèvres situées à l’intérieur des grandes lèvres
le clitoris est un organe situé sous le point de jonction des extrémités
antérieures des petites lèvres, c’est le foyer de sensation sexuelle de la
femme
L’espace délimité par les petites lèvres s’appelle le vestibule, 2
ouvertures y sont apparentes : l’orifice de l’urètre (ant et sup) et celui
du vagin (post et inf)
NB :
le périnée est la région musculaire recouverte de la peau entre
l’orifice vaginal et l’anus
les glandes de Bartholin : sont 2 glandes situées de chaque coté de
l’orifice vaginal ; elles secrètent un liquide lubrifiant
II) DEFINITION
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o Date des dernières règles
o Infection génitale
o Allergie à l’iode
o Saignement actuel
o Antécédents obstétricaux (césarienne)
o Antécédent d’HSG
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Mammographie
I) RAPPEL ANATOMIQUE:
Les seins sont des glandes collées à la partie antérieure du thorax, entre la
3eme et la 7eme côte.
La partie centrale de leurs surfaces est convexe, elle est occupée par une
saillie cylindrique: le MAMELON, de 10 à 12mm de long et de 9 à 10mm de
large. De même coloration brunâtre que l'aréole, il présente à son extrémité
une série de petits orifices correspondant à la terminaison des canaux
galactophores.
Il est entouré d'une aire (surface) pigmentée circulaire: AREOLE. C'est un
disque assez régulier de 40 à 50mm de diamètre entourant la base du
mamelon avec lequel elle se continue. Elle est pigmentée, de coloration
brunâtre,
Le sein est enveloppé d'une couche de tissus adipeux qui lui donne sa
consistance souple et sa forme, de tissus glandulaires et de tissus conjonctifs
fibreux. Sous le sein se trouve le muscle grand pectoral, un muscle
important, qui contribue aux mouvements du bras.
À l'intérieur du sein se trouvent des vaisseaux sanguins, des canaux
galactophores, des graisses, des glandes et des nerfs sensoriels.
On peut observer l'organisation glandulaire en lobes séparés par le tissu
graisseux. Le sein est habituellement divisé en quatre quadrants et une
région centrale aréolaire
Les glandes mammaires se composent de 15 à 25 lobes, ou subdivisions,
qui entourent le mamelon.
Quand une femme devient enceinte, les glandes qui produisent le lait
augmentent de volume et les seins deviennent plus gros. Après la naissance,
les glandes sécrètent le lait, qui passe par les canaux de lait au mamelon.
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III) TECHNIQUE
1-les clichés fondamentaux ;
1) cliché de face :
- la patiente en face du mammographe
- monter le statif à la hauteur des sillons sous mammaires et remonter au
maximum le sein pour éviter l’étirement douloureux de la peau de la partie
supérieure lorsqu’on abaisse la pédale de compression
- le bord postérieur du film doit être plus prés de la paroi thoracique
permettent de voir l’opacité partielle du muscle pectoral sur la plaque
- dégager le mamelon
- écarter la tête et l’épaule
- Tirer sur la glande et comprimer le sein par compresseur;
- Rayon directeur vertical
Critères de réussite
Le mamelon en position médiane sans projection sur le sein
La lame graisseuse rétro glandulaire bien dégagée
Absence des plis cutanés et les artefacts
La région cachée :
-partie haute des quadrants supérieurs
-le prolongement axillaire
2) cliché d’oblique externe
- l’incidence qui permet l’étude de la presque totalité du sein
- angle de 30, 45 ou 60 selon la morphologie de la patiente
- l’angle supérieur du film dans le creux axillaire
- bien tirer le sein et l’étaler
+Critères de réussite :
Visibilité des sillons sous mammaires
Visibilité du grand pectoral
Projection du mamelon en dehors de la glande mammaire
Lame retro glandulaire visible
+Région cachée : le quadrant supero-interne
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3) cliché de profil
Rayon directeur horizontal
Marquage haut et bas
Repérage des anomalies
+Critères de réussite :
Le pectoral en bordure du film
Dégagement du mamelon
+Région cachée : la région axillaire
2- les clichés complémentaires
1) cliché avec agrandissement :
-éloigner l’objet du détecteur
-la dose délivrée fois 2 ou3
-Image plus fine et plus détaillée surtout pour la mise en évidence des
micros calcifications
2) cliché centré :
-avec compression localisé
-Sans agrandissement
-Permet de préciser une anomalie
3) cliché tangentiel :
-Rarement utilisé
-Intérêt pour les lésions superficielles
-Projection d’une structure dans les régions sous cutanées claires
IV) REMARQUES
paramètres : cône localisateur, compresseur. petit foyer.dfp 60cm.
Basse tension de 25 à 30kv, cassette 18*24 ou 24*30 selon le volume
la compression doit être d’une manière progressive et doit rester
tolérable par la patiente. elle réduit l’épaisseur du sein et par là, le
flou cinétique, le flou géométrique, le rayonnement diffusé, la dose et
donne une meilleure uniformité de la densité. Les appareils actuels
utilisent une compression pneumatique commandé par une pédale,
ce qui libre les mains du technicien pour bien positionner le sein
la désinfection et le nettoyage de la plaque de compression et du
support de la cassette après chaque mammographie
marquage du film : les éléments suivants doivent apparaitre
obligatoirement sur chaque cliché : l’identité, la date, le coté,
l’incidence et les repères spatiaux
l’examen clinique est indispensable et comprend l’inspection, la
palpation et l’interrogatoire précis et indissociable avec l’examen
radiologique
en cas d’écoulement mammaire, on pourra associer la
mammographie à la galactographie
la mammographie doit être toujours bilatérale pour la comparaison
la mammographie doit être toujours faite dans la première partie du
cycle menstruel
la mammographie est souvent complétée par une échographie mammaire
V) LA GALACTOGRAPHIE :
Voir l’annexe
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Mammographe
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RAPPEL ANATOMIQUE
1-les reins :
Ce sont des organes rétro péritonéaux dont les dimensions chez l’adulte :
H: 12cm, L: 6cm, E: 3cm, pd: 150g
Ils sont entourés d’une couche graisseuse qui permet la visualisation
du contour (ombres rénaux) sur le cliché A.S.P
La hauteur normale d’un rein est de 3.5 vertèbres, le rein G+ est un
peu plus haut que le D+
Le pole supérieur du rein D+ est situé au niveau du corps D12,le pole
G+ regard de D11 D12
Les reins sont surmontés par la glande surrénale
Le rein comprend :
o 2faces : ant et post
o 2bord : un bord externe convexe en dehors et un bord interne
concave en dedans ; En son milieu le hile du rein ou sont situés les
vaisseaux (artères et veines)
Le rein comprend : un pole supérieure et un pole inférieur, la ligne
joignant entre les 2 pôles s’appelle le grand axe du rein, qui est
oblique de haut en bas et dedans en dehors ;
Le pôle inférieur du rein est un peu plus ant que le pôle supérieur
La face antérieure du rein regarde en dehors et la face postérieure en
dedans ;
En conclusion le rein présente une triple orientation dans l’espace
(l’abdomen) ;
En plus de la glande sur- rénale, le rein gauche est en rapport en haut
avec la rate, en avant avec le pancréas et le colon,
Le rein droit est situé sous le foie et en arrière du colon transverse.
Le rein comprend des cavités pyélocalicielles (les petits calices qui se
réunissent pour former le grand calice)
Un rein comprend normalement 2 ou 3 grands calices, les grands
calices se réunissent pour former le bassinet ;
On peut réunir par une ligne l’extrémité des petits calices (ligne de
HODSON) ;
On appelle index cortical, la distance qui sépare la ligne de HODSON
du bord externe du rein ;
Les reins reçoivent le sang par les artères rénales Droit et Gauche
(branche de l’aorte ABD, naissent au voisinage de L1, il peut y avoir
plusieurs artères rénales pour un seul rein) ;
L’artère rénal Droit est plus longue que artère Gauche, le sang repart
des reins par les veines rénales Droit et Gauche qui s’abouche dans la
veine cave inférieure ;
La V.R D est plus courte que la V R G,
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2-les uretères :
Au nombre de deux, ils naissent de la partie inférieure du bassinet, se
rapprochent du rachis lombaire puis s’en écartent en regard de la
partie haute du sacrum, puis plongent dans la vessie en se
rapprochant l’un de l’autre.
Les orifices urétéraux situés au niveau de la partie postéro inférieure
de la vessie sont distant l’un de l’autre de 2.5cm.
les uretères passent au dessous des ailes iliaques ce qui explique qu’à
ce niveau la réplétion urétérale est souvent plus difficile à obtenir et
on peut noter une légère dilatation des uretères en amont.
3-la vessie :
Elle est extra péritonéal recouverte par le péritoine en haut, en
arrière, et latéralement il y a formation des culs de sacs péritonéaux-
latéraux-vésicaux.
Chez l’homme : la prostate et le rectum constituent des rapports
importants en arrière.
Chez la femme : le vagin constitue un rapport important en arrière
La vessie pleine contient environ 400ml et il a alors une forme
arrondie, après la miction elle ne doit contenir que quelque ml
d’urine et elle aura donc une forme ovalaire (on distingue sur la
vessie une partie supérieure ou calotte et des cornes latérale Droites
et Gauches),
La vessie est séparée de l’urètre par le col vésical où il existe un
sphincter lisse.
Le col vésical est situé à 3cm au dessous des orifices urétéraux.
L’ensemble des orifices urétéraux et l’orifice vésical forme ce qu’on
appelle : le trigone.
4- l’urètre :
Chez la femme : il est court 5cm environ, il a un rapport important
avec le vagin situé immédiatement au dessous de lui,
L’urètre s’unit à la vessie en formant un angle (uretro-vésical) cet
angle est mis en évidence par un cliché de miction en oblique,
Chez l’homme : l’urètre est plus long, 12 à 15cm, il comprend quatre
segments :
o Le segment prostatique,
o Le segment membraneux (les zones des sphincters) ;
o Le segment bulbaire (présente un calibre légèrement augmenté) ;
o L’urètre pénien (se termine au niveau de gland par le méat urétral,
2cm au dessous du méat l’urètre se dilate pour formé la fossette
naviculaire,
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TECHNIQUES RADIOLOGIQUES
A-Urographie intraveineuse
1-Matériels :
Table radiologique conventionnelle plus scopie (si possible)
KT : 24×30, 30× 40, 36 ×43
Des marqueurs radio opaques
Montre
Sangle de compression
Ballon de compression (10 à 15cm)
Nécessaire à l’injection
Aiguille
Compresse
Alcool
coton
Produit de contraste
Garrot
Matériel de réanimation
Oxygène
Matériel d’oxygénation
Tensiomètre
Stéthoscope
Produit pharmaceutique
Corticoïde
Adrénaline
Anti-histaminique
Lasilix
Valium
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6-Technique
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Ils sont réalisés soit en DD obliques ou debout, sur 24*30 centré sur
la vessie et l’urètre au milieu de la symphyse pubienne.
Les clichés seront pris en pleine miction, on dit au malade d’arrêter
puis on prend un 2ème ou un 3ème.
Ces clichés sont utiles surtout chez les hommes, leurs indications
chez les femmes sont très rares.
→ Indication de compression
La tuberculose urinaire
Image d’addition calicielle
CPC mal remplis
→ La compression urétérale est contre indiquée :
Chez un malade porteur d’anévrisme de l’aorte abdominal ;
Chez un malade récemment opéré,
Les traumatismes récents de l’abdomen ;
Au cours de la colique néphrétique récente ;
S’il existe absence au retard d’élimination, en remplace la compression par
la position déclive
→ L’UIV doit mettre en évidence la totalité de l’appareil urinaire :
En cas d’obstacles sur voie urinaire (calcul, sténose) ou en cas de retard
d’élimination : Il faudra savoir faire des clichés tardifs 1h, 2h, 3h → 24h
→ Lorsque la TA descend au dessous de 7cm/hg
Dans ce cas le malade est en état de choc (pas de filtration glomérulaire),
donc il faudra arrêter la prise des clichés et de réanimer le malade.
→ Il existe une assez bonne relation entre le taux
D’urée(0.2→0.5g/l) et de créatinine (5→12mg/l) et la fonction rénal.
L’UIV n’est pas contre indiquée chez l’IR, à réaliser jusqu'à 1g d’urée à
condition d’augmenter la dose d’iode et de programmer une séance de
dialyse après l’examen
→ Malade porteur d’une sonde vésicale
Clamper la sonde avant l’injection du PC
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I) DEFINITION :
C’est l’opacification de l’urètre et de la vessie par l’injection rétrograde
d’un PC triode hydrosoluble (flacon perfusion) à l’aide d’une sonde.
II) INDICATIONS :
→ Pathologie uretro-prostatique et vésical :
Adénome de la prostate.
Sténose.
Rétrécissement de l’urètre.
Les fistules.
Les malformations.
Traumatisme de l’urètre.
Tumeur vésicale.
Recherche du reflux vesico-urétérale.
NB :
Il est souhaitable de faire un ECBU, qui doit être négatif.
III) MATERIEL
Sonde de Foley de calibre 12 chez l’adulte
Flacon de RSUV à 30% avec tubulure
Paire de gants stériles.
Désinfectant (Bétadine).
Seringue, Cotton, compresse.
Lubrifiant (vaseline, huile de paraffine).
IV) TECHNIQUE :
Il faut vider la vessie.
Faire un cliché sans préparation localisé sur la vessie et l’urètre.
Sur cassette 24×30.
Adapter la tubulaire au flacon de perfusion et relier la tubulaire à la
sonde et purger.
Mettre le flacon très haut à 1.50m au dessus de la table.
Désinfecter le gland (orifice urétral) et introduire la sonde lubrifiée
de 2 à 3cm jusqu'à niveau de la fosse naviculaire
Gonfler le ballonnet de la sonde et ouvrir la perfusion.
Demander au malade de faire un effort de miction pour ouvrir le
sphincter strié.
Prendre des clichés OPG et OPD sur 24 × 30 ou 30 ×40.
L’injection doit être arrêtée en cas :
De passage vasculaire.
De reflux vesico-urétérale
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Laisser la perfusion se terminer.
Dégonfler le ballonnet et enlever la sonde.
Demander au malade de boire et attendre la réplétion pour
pratiquer :
Cliché pré mictionnel (V.P)
Cliché per mictionnel (en oblique)
Cliché post mictionnel
C- La cystographie
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Glandes salivaires
Chacune des trois paires d’organes sécrétant un liquide (salive) contenant
une enzyme digestive, destiné à humidifier les aliments pour en faciliter
l’ingestion.
La parotide : la plus grosse glande située au dessous de l’oreille, en
arrière de la branche montante du maxillaire inferieur
La sous maxillaire, située à la face interne du maxillaire inferieur
La sublinguale située sous le plancher de la bouche, à la partie
antérieure du maxillaire inferieur.
Les dents
Au nombre de 32 chez l’adulte. Les dents sont implantées sur le rebord
alvéolaires du maxillaire supérieure et du maxillaire inferieur.
Pharynx
Canal musculaire et membraneux reliant la cavité nasale au larynx et la
cavité buccale à l’œsophage. Il permet la respiration, l’ingestion et la
phonation.la voie alimentaire va de la cavité buccale à l’orifice supérieur de
l’œsophage situé en arrière du larynx, tout contre la colonne vertébral.
Lors de la déglutition les conduits aériens se ferment, c’est le rôle de
l’épiglotte, il joue un rôle aussi dans la phonation.
L’œsophage
Il constitue un tuyau qui va conduire les aliments du pharynx à l’estomac. Il
est long de 25cm, il descend verticalement et divisé en 3 segments :
le segment cervical : plaqué contre la colonne vertébrale (entre C6 et
D2). En avant on trouve le larynx, en arrière la colonne cervicale.
le segment thoracique : (entre D2 et D10) au niveau du médiastin où il
sera séparé de la colonne par l’aorte.
le segment diaphragmatique : traverse le diaphragme au niveau de la
10ème vertèbre dorsale, et s’abouche rapidement à l’estomac. En avant
on trouve le foie, en arrière le diaphragme.
Il est constitué histologiquement :
o D’une couche musculaire superficielle
o D’une couche élastique intermédiaire
o D’une couche muqueuse interne.
Estomac
C’est une poche musculaire et la partie la plus dilatée du tube digestif qui
emmagasine, brasse et mélange les aliments au suc gastrique qu’elle sécrète
avant de les déverser dans le duodénum.
Dimensions : hauteur 25→30cm
Epaisseur 8→ 10cm
Capacité entre 700 et 2000 ml.
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Le colon :
Il est plus court et plus large que le grêle, 1,5 mètre de longueur et 5cm
d’épaisseur ;
Suivant les portions, il est mobile, simplement amarré à la paroi
postérieure par un méso-péritonéal, où il est fixe, plaqué par le péritoine
contre la paroi postérieure.
Il décrit un cadre à la périphérie de la cavité abdominale, et on lui
distingue plusieurs portions :
- Cæcum
C’est une poche située dans la fosse iliaque droite et où s’abouche l’iléon. Il
présente un petit prolongement : appendice
- côlon ascendant
Premier segment du côlon qui absorbe l’eau des résidus alimentaires avant
de les excréter, fait suite du Cæcum et monte verticalement jusqu’au foie où
il présente l’angle colique droit, il est fixe.
- Côlon transverse
S’étend transversalement du foie à la rate, il est mobile dans la cavité,
amarré à la paroi postérieure par le méso-colon transverse, et relié à la
grande courbure de l’estomac par le ligament gastro-colique.
- côlon descendant
Descend verticalement jusqu’à la fosse iliaque gauche, il est fixe, accolé à la
paroi postérieure, c’est le troisième segment du côlon qui emmagasine les
déchets avant leur expulsion.
- côlon pelvien
Quatrième segment du côlon qui conduit les déchets vers le rectum,
présente 2 portions :
+ Le colon iliaque, accolé à la paroi de la fosse iliaque gauche.
+ Le colon sigmoïde, mobile, relié à la paroi postérieure par la méso-
sigmoïde. Particulièrement long et étalé, le colon sigmoïde fait souvent une
anse en sigma.
- rectum
Partie terminale du gros intestin antérieure à l’anus.
- anus
Orifice terminal du tube digestif contrôlé par un sphincter permettant
l’éjection des matières fécales.
II) LES PRODUITS DE CONTRASTE UTILISES :
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En poudre: le radio - opaque,
En solution: Le micro - opaque,
En pâte : le microtrast.
Les contre indications de la baryte :
Perforation digestive haute ou basse
Pneumopéritoine
Colectasie et occlusion
Biopsie des muqueuses de moins de 8 jours
Patients non mobilisable et non coopérant
Fistule
2- la gastrographine (A = 126, Z = 53).
Destiné à l'opacification du tube digestif lorsque le sulfate de baryum est
contre indiqué.
Les indications de la gastrographine (CI de SB):
Perforation ou menace de perforation digestive;
Hémorragie digestive aiguë;
Sténose importante;
Méga côlon congénital.
Contre indications
Suspicion de fistule oeso-tachéale ou oeso-bronchique (toxicité
sur la muqueuse bronchique)
Risque de fausse route
Déshydratation sévère
Intolérance et allergie à l’iode.
Les avantages de la gastrographine:
elle est bien supportée par le péritoine en cas de perforation ou
d'incontinence de sutures.
Par contre: le sulfate de baryum entraîne des granulations
péritonéales qui peuvent provoquer la mort.
elle n'est pas opaque à la lumière ce qui permet de pratiquer: une
fibroscopie ou coloscopie après un examen pratiqué à la
gastrographine.
Par contre: le sulfate de baryum est opaque.
Les inconvénients de la gastrographine:
Il est cher;
Contraste plus pâle par rapport à la baryte
Posologie:
Par voie orale:
> à 10ans, 70à 100 Ml sont nécessaire pour un TGI.
< à 10 ans, 1/3g + 2/3 h2o (une partie de gastrographine dilué avec
deux partie d'eau).
Par voie rectale:
> 5 ans, 1g + 3 ou 4 H2O
< 5 ans, 1g + 5 H2O
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III) TECHNIQUES:
A -transit œsophagien (TO).
1-Indication:
Sténose.
reflux gastro-œsophagien
ulcérations
lésions
tumeurs œsophagiennes
malformations (méga œsophage)
Oesophagite caustique.
2-Matériel :
3-Technique :
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3-Préparation du malade:
Sujet à jeun depuis 8 heurs (ni boire ni fumer);
Absence de produits opaque depuis 4 à 6 jours;
Torse nu.
4-Technique:
Malade debout, torse nu,
Tube centré sur l'estomac à l'aide du centreur lumineux;
L'examen réalisé sous contrôle scopique.
+ Si présence d'un produit opaque, il faut reporter l’examen.
+ Si présence d'un niveau liquidien (stase gastrique) faire une aspiration à
l'aide d'une sonde œsogastrique.
Table verticale
1-couche mince debout en OPG:
2 ou 3 gorgés de baryte sont nécessaire pour déplisser l'estomac
complètement.
La compression du bas fond permet d'étaler la baryte dans la totalité de
l'estomac.
NB: il faut prendre 2 clichés sur 24*30:
Un sur la partie horizontale;
Un sur la partie verticale.
2- estomac en réplétion de face ou en léger OPG:
Après l'injection de 150 à 200 ml de la baryte:
+ L'estomac doit être en réplétion;
+ Les plissements sont effacés
Il faut prendre un cliché de face ou en léger OPG sur 24*30.
3-petite courbure et l'antre :
Malade debout en léger OPG sous compression dosée, on vérifie
l'ouverture de l'antre à l’aide du compresseur.
4-profil gauche:
Malade debout en profil gauche, les bras sont écartés de l'estomac lors
de la prise du cliché: faire avaler au malade une gorgée de baryte pour
obtenir l'arrivée œsophagienne.
Table horizontale:
1-Contrôle scopique
Malade en DV en OAD, estomac plein
Recherche de:
+hernie hiatale;
+reflux gastroesophagien.
Le reflux est recherché sous scopie sans prendre du cliché.
2-Séries bulbaires :
-Patient en DV ou OAD avec compression ;
-Vérifier le bon dégagement :
+ De l'antre
+ Du pylore
+ Du bulbe, du duodénum.
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REMARQUE:
ne jamais déplacer le malade sous scopie;
au cours de l'examen, réaliser des coups de scopie brefs et espacés;
chez la femme en âge de procréer, l'examen doit être réalisé au cours
des 10 premiers jours du cycle.
Placer le tube à l'aide du centreur lumineux
C-Transit du grêle:
1-Indication:
Morphologie du grêle
Tumeur du grêle
Bilan de diarrhée chronique
Maladie de CROHN
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D- Lavement baryté:
1-indications :
- diverticules
- polypes uniques ou multiples
- ulcérations
- tumeurs
- anomalies de positionnement
- anomalies de calibre
NB : même contre indications de la baryte
Cet examen peut être réalisé en simple et en double contraste, ce dernier est
le plus pratiqué, car il permet l’étude de petites lésions telles que les
polypes.
3-préparation du malade :
3 jours avant l’examen, le malade doit suivre un régime sans résidus (pas
de pain, riz, féculent, pommes de terre……)
Purger le malade la veille de l’examen en lui donnant un laxatif
(contalax, prépacol…)
La veille de l’examen, toute la journée et la nuit, le malade ne doit
absorber que des liquides, ou à volonté boire de l’eau (2l), un bouillon de
légumes et de la viande passé, thé, café sucré, jus...
Eventuellement un lavement évacuateur 8h avant l’examen.
Le matin de l’examen le malade peut prendre une tasse de café sucré
avant au moins 2h de l’examen.
4-matériel :
- 2l à 2,5l de la baryte
- Bock, tuyau, ciseau pour clamper
- L’eau tiède
- Canules rectales stériles ou à usage unique.
- Lubrifiant (vaseline)
- Poire pour gonfler
- Ballon de compression
- Modificateurs de comportements
5-Technique :
Faire un ASP sur 36*43 pour vérifier la préparation du malade.
Apres la mise en place de la canule lubrifié au niveau du rectum,
ingestion de la baryte jusqu’au niveau de l’angle colique gauche,
siphonage (retrait de surplus da la baryte), puis insufflation à l’aide
d’une poire pour faire progresser la baryte jusqu’au caecum, le malade
doit se retourner sur lui-même.
Lorsque l’insufflation est suffisante, on prend les clichés suivants :
+table horizontale :
- rectum et sigmoïde de face sur 24*30
- rectum et sigmoïde en oblique OPD et OPG
- rectum et sigmoïde de profil
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Techniques Viscérales J.Elkhalladi 2013/2014
+ Table verticale :
- dégagement de l’angle colique gauche en OPD avec une légère
compression sur 24*30
- dégagement de l’angle colique droit en OPG avec une légère
compression sur 24*30
- cliché sur le caecum et la dernière anse grêle sur 24*30
+ Table horizontale
- cliché d’ensemble sur 36*43 en DD
- cliché d’ensemble sur 36*43 en procubitus
- enfin un cliché en procubitus centré sur le sigmoïde avec une légère
inclinaison vers les pieds pour un bon dégagement du sigmoïde de face
sur cliché 24*30.
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I) RAPPEL ANATOMIQUE:
Le canal cystique:
Long de 3 à 6cm, courbe, il s'abouche au cholédoque et le plus souvent à
angle droit.
Le canal cholédoque:
Naît au point de jonction du canal hépatique commun et le canal
cystique, il passe en arrière de D1 et la tête du pancréas et s'ouvre dans D2
par l'intermédiaire de l'ampoule de Water; le conduit excréteur principal
du pancréas aboutit lui aussi à l'ampoule de Water.
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II) TECHNIQUE:
A/ la cholangiographie transhépatique :
1-Matériels:
Table radiologique avec scopie;
Produit de contraste: 1 à 2 ampoules (RSUV);
Nécessaire pour désinfection: compresse; Bétadine…;
Anesthésique local (xylocaine à 2%);
Aiguille de Chiba avec raccord souple et seringue.
2-préparation du malade:
malade hospitalisé et à jeun depuis 8 heurs et ayant un bilan de
coagulation normal (TP; TCK)
prémédication: 10 mg de Valium IM, 1 heure avant l’examen.
3-Technique :
Désinfection de la paroi thoraco - abdominale droite;
Anesthésie locale à la xylocaine du point de ponction sur la ligne
axillaire moyenne dans le 9eme ou 10eme espace intercostale.
Ponction dans un plan horizontal sur une dizaine de cm (la
ponction actuelle facilitée par le guidage échographique);
Retirer le mandrin, purger et injecter le produit de contraste sous
contrôle radioscopique.
NB: -les incidences réalisées: face – OAD – OAG - profil en semi réplétion
et en réplétion.
- cassette 20*30
4- Contre indication:
Trouble de l'hémostase (coagulation);
Lacunes hépatiques à l'échographie ou à la scintigraphie hépatique
(particulièrement le kyste hépatique).
5- Incidents et accidents de la technique:
Douleurs;
Nausées, vomissements;
Angiocholite;
Choc septique;
Hémopéritoine;
Cholé péritoine;
Péritonite biliaire.
6- intérêt de la technique:
Opacifier les voies biliaires en cas d'ictère par obstruction lorsque
l'échographie a été insuffisante.
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Techniques Viscérales J.Elkhalladi 2013/2014
+ Les clichés sont pris sous contrôle scopique, ils peuvent montrer:
la perméabilité de la V.B.P.
La présence d'un obstacle (retard ou difficultés de passage de
l'opacification dans le duodénum)
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Le larynx est situé sur le trajet des voies respiratoires entre le pharynx et
la trachée.
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B-Techniques spécialisées :
1. le scanner
2. L’IRM
3. La pharyngo-laryngo-graphie
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Bronchographie opaque
I-Définition
C'est l'opacification du système trachéo-bronchique après une anesthésie
locale.
La bronchographie doit être effectuée chez des sujets apyrétiques et en état
général satisfaisant.
II-Contre indication:
Grande insuffisance respiratoire;
Insuffisance cardiaque ou rénale grave;
Mauvais état général;
Infection aigue des voies respiratoires;
Pneumopathies;
Bronchite aigue;
Grippe.
III-Indication:
La principale indication : c'est la DDB
NB : cette technique est remplacée avantageusement par le scanner.
IV-Préparation du malade :
Une à deux semaines avant l'examen : surtout chez les malades
tousseurs et cracheurs chronique
Il faut dessécher et désinfecter les bronches; par des antibiotiques et par la
suppression du tabac, pour faciliter l'évacuation des sécrétions.
Le jour de l'examen:
Le malade doit se présenter à jeun ;
Il faut faire l'anesthésie locale en deux temps (oropharyngé et laryngo-
trachéale) par la xylocaine en pulvérisation.
La bronchographie doit être unilatérale, le PC utilisé est un triode
hydrosoluble: (hytrast) au moyen d'un sonde dont l'extrémité est muni
d'un bec opaque au rayon X.
Temps radiographique:
Quand l'opacification à été juger suffisante (contrôle scopique).
On retire la sonde et le malade est confié au technicien de radiologie qui
doit prendre en station debout.
Un cliché de face ;
Un cliché de profil de côte opacifié;
Deux oblique droit et gauche
On dispose d'une 20minutes pour réaliser ces clichés. Pendant les heures
qui suivent, le malade doit rester à jeun et au repos.
Remettre au patient une garniture pour éviter le souillage.
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