(Notes) Contraception

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LA CONTRACEPTION

I. Introduction
- Méthode contraceptive : méthode traditionnelle ou moderne permettant au couple d’empêcher la
survenue d’une grossesse pendant une période désirée
- Appellations : contraception, espacement des naissances, planification familiale (=régulation des
naissances)
- Objectif principal : préserver la santé et le bien-être du couple, diminuer l’IVG (dans pays dvp)
Critères d’une contraception :
- Efficacité
- Innocuité
- Acceptabilité
- Facilité d’emploi
- Réversibilité (à l’arrêt peut tomber enceinte, pas stérilité)
II. Les différents types de contraception
Contraceptifs à action locale

- Préservatifs (pour H surtout mais aussi F, entre en contact avec l’app génital) - Spermicides (substances chimiques : crème,
solution, pommade, ovule) - Diaphragmes (capes cervicales : épouse le col)

- Stérilet (ou dispositif intra-utérin DIU) : simple, à cuivre, hormonal

Contraceptifs à action hormonale


1- Pilules oestroprogestatives (tjrs qd on donne l’œstro => 2- Les pilules progestatives
on l’associe à un progestatif)
- Micro-dosés (pilule micro-progestative, sans blocage
- Normo-dosées (50 μg d’EE2) + un progestatif : bcp ou avec blocage de l’ovulation)
d’effets secondaires => diminuer la dose pour moins d’effets
secondaires -> minidosé - Normo-dosées : blocage de l’ovulation

- Minidosées (35, 30, 20 puis 15μg d’EE2) + un progestatif - Progestatifs injectables

Voie orale = pillule - Progestatifs intra-utérins (stérilet) : QE citer les


contraceptions hormonales => il ne faut pas oublier le DIU
Voie vaginale hormonal +++

Voie cutanée (patch) - Implants progestatifs sous-cutanés

Voie nasale

Voie intra-musculaire

- Œstradiol (naturel++) + un progestatif : peu d’effets


secondaires

Le progestatif diffère d’une pilule à une autre


Principe  : avoir la dose la plus basse possible d’oestro +
changer le progestatif  pour avoir moins d’effets
secondaires tout en restant efficace.
Contraception chirurgicale : irréversible +++

- Chez la femme :

Ligature de trompe LST

Par voie hystéroscopique

- Chez l’homme : Vasectomie (sectionner ou bloquer chirurgicalement les canaux déférents)

Méthodes naturelles :

- Méthode de température (astreignante car chaque matin au réveil avant de se lever doit mesurer la T° rectale : l’ascension
témoigne de la période ovulatoire)

- Le retrait (coït ou rapport incomplet : éjaculer en dehors)

- Méthode de l’abstinence sexuelle périodique = méthode de calcul = méthode Ogino Knaus (mais le cycle doit être
très régulier : 28 jrs => ovulation le 12ème – 14ème jr : éviter d’avoir les rapports 4 jrs avant et 4 jrs après)

- Examen de la glaire (Méthode Billings) (au cours de l’ovulation : claire, limpide, filante # 2ème partie du cycle : épaisse,
moins abondante, pas filante)

Pilule du lendemain :

- Contraception d’urgence

- Hormonale ou mécanique

III. Mécanisme d’action


- Contraception hormonale : - Contraception mécanique ou chimique :

 Action antigonadotrope : blocage de l’ovulation   Blocage de transfert des gamètes


progestatif +++ (variable en fonction du type de progestatif)
 Blocage de la nidation
 Modification de la glaire cervicale
- Contraception chirurgicale : blocage de la rencontre
 Atrophie de l’endomètre spermatozoïde – ovule

1. Efficacité  :
- Mesurable par l’indice de Pearl
Nombre de grossesses accidentelles
-R= x 12 x 100 (R est exprimé en 100 années femmes (AF) : combien de grossesses
Nombre de mois d ' exposition
auront 100 femmes pendant 1 année)
- Plus l’indice de Pearl est proche de 0, plus la contraception sera efficace
 Oestroprogestatifs combinés < 0.5 % AF
 Microprogestatifs 0.5-2 % AF (0,5% pour les nouvelles générations)
 DIU 0.5-2% AF
 Préservatifs, ovules 0.6-0.8% AF
 Spermicides 0.6-6.8% AF
 Tampons, éponges (imbibés de spermicides) 3.5% AF
 Continence périodique (rejet, calcul…) 15% AF (méthodes les moins efficaces)
- L’échec d’une méthode n’est pas dû à la contraception mais à sa mauvaise utilisation
2. Conseling  : (consultation)
- Bon interrogatoire (pour éliminer une CI)
- Bon examen gynécologique : spéculum, TV, examen des seins (à la recherche d’une contre-indication +++, trb de cycle…)
- Consacrer tout le temps nécessaire à cet examen
- Bien écouter le couple
- Aider le couple à choisir sa méthode
IV. La contraception hormonale  : = les plus utilisés, plus efficaces (QE à 100%)
A- Contraception oestro-progestative (COP, pilule E-P)
a- Contraception orale oestro-progestative
- Mode d’action : blocage de l’ovulation
 L’ovaire est déconnecté
 La sécrétion endocrine est pratiquement arrêtée
Toujours :
 Estrogène = Ethinyl œstradiol (EE2)
+ Progestatif = Dérivé de la 19 nortestostérone (le plus utilisé)
 Actuellement : Oestradiol (E2) + Progestatif
- Classification : en fonction de la dose d’œstro ET en fonction de la nature du progestatif (↓ dose d’œstro + changer prog)
1- la Dose d’EE2 :
 Pilule normodosée : 50 μg / 40μg d’EE2 (Stediril® : le plus dosé en EE2)
 Pilule minidosée : ≤ 35 μg d’EE2
2- La nature du progestatif :
 1ère génération : noréthistérone, norgestriénone
 2ème génération : levonorgestrel, norgestrel
 3ème génération : désogestrel, gestodène ou norgestimate
 4ème génération : Drospirénone
 Autres : Dienogest
 Un progestatif anti-androgénique : acétate de cyprotérone
Les progestatifs 3ème et 4ème G sont plus puissants et sont utilisés à une dose plus faible  Moins d’effet androgénique
3- Un œstrogène naturel (Valérate d’oestradiol) + progestatif (Dienogest)
- Evolution de la contraception orale : diminution des dosages, progrès dans les progestatifs

- Les différentes associations


Monophasiques : l’estrogène et le progestatif sont à doses fixes dans chaque comprimé, au cours du cycle
+ Normodosés (40-50 μg) :

+ Minidosées (< 35 μg) :

Biphasiques : l’estrogène et/ou le progestatif ont un dosage plus élevé dans la secondaire partie du cycle

Triphasique : l’estrogène et/ou le progestatif sont à des doses variables avec 3 phases différentes au cours du cycle.
Pas d’avantage à prescrire un bi ou triphasique

Tableau pas QE +++


(RETENIR : Toujours pilule de 2ème génération en 1ère intention : Lévonorgestrel 30-40 µg)
b- Les innovations en contraception orale EP
- Forme orale : - Prise continue pour améliorer l’observance : (dans les
derniers jours du cycle on donne un placebo ou du fer)
 Diminution de la concentration EE2 à 15μg
 Varnoline continu*
 Utilisation de (nouveaux progestatifs) dit de 4 ème
génération :  Minesse*, Mélodia*

Drospirénone : Jasmine* et Jasminelle*  Jasminelle continu*

Acétate de chlormadinone : Belara*  Yaz * 24 cp + 4 cp de placebo

- Estrogène naturel :

 Valérate d’oestradiol (E2V = forme estérifiée d’E2)

Hydrolysé en 17β oestradiol E2  1 à 2 mg équivalent à 5 à 10 μg d’EE 2

 Progestatif = Dienogest

 Les bénéfices attendus = diminution des risques cardiovasculaires et métaboliques

 Valérate d’estradiol (dose en mg) : 3/2/2/1


 Diénogest(dose en mg) :2/3

c- Autres voies d’administrations des œstro-progestatifs


- Dispositif transdermique (Evra*) :
 Pas de premier passage hépatique (moins d’effets indésirables)
 Délivre une quantité moyenne quotidienne de 20μg d’EE 2 et 150μg de norelgestromine
 Un patch par semaine pendant 3 semaines. La 4ème semaine est libre sans patch
- Anneau vaginal Nuvaring*
 Posé toutes les 3 semaines et une semaine
libre
 Anneau souple, transparent
 Libère : 120 μg d’étonogestrel, 15 μg
d’ethinylestradiol par jour
 (Anneau vaginal : un anneau par cycle
#patch)
d- Le climat des oestroprogestatifs
- EP à climat oestrogénique : mastodynie, irritabilité,
troubles digestifs, règles abondantes (diminuer dose
ou changer progestatif)
- EP à climat progestatif : tendance dépressive, hypo-
ménorrhée, effet anabolisant (prise de poids)
- EP à climat mixte : aucun de ces types de réactions
 Le climat est utilisatrice dépendant
e- Effets secondaires (varient avec la patiente)
- Nausées, épigastralgies
- Prise de poids (spironolactone -> changer progestatif ou ↑ EE2)
- Saignement intermenstruels (surtout pilule avec 15 µg d’EE2 => l’effet a diminué avec les progestatifs 3ème et 4ème G)
- Aménorrhée sous pilule
- Signes d’hyperoestrogénie : tension mammaire, lourdeur des jambes… (climat œstrogénique)
f- Complications
- Complications cardiovasculaires : accidents thromboemboliques, IDM, AVC, HTA…
- Complications métaboliques : rétention hydrosodée (-> utiliser anti-andro), effet diabétogène (-> utiliser spirinolactone),
dyslipidémie…
- Tumeurs hépatiques : hépatomes
- Effets oncogènes : tumeurs du sein ?? (ce qui est sûr : leur utilisation pdt une longue durée surtout en périménopause
augmente le risque).
Coagulation=état d’équilibre

g- Contre-indications QE  = CI aux œstrogènes (cocher les CI absolues et relatives et aussi CI des œstro naturels++)
h- Prescription
- Bon interrogatoire
- Bon examen (ne pas oublier un bon examen gynéco => rechercher un néo du sein ou col, c’est le moment pour
dépistage)
- Eliminer les CI
- Bilan biologique : NON SYSTEMATIQUE
(Si aucun ATCD, 1ère consultation, aucune CI à l’examen clinique, pas de bilan biologique , 1 ère pilule=> Prescription d’une pilule
monophasique de 2ème génération (de préférence)) (car 3ème et 4ème G => polémique su le risque TE+++)
 Prise de la première pilule le 1er jour du cycle pendant 21 jours puis arrêt pendant 7 jours (si plaquette de 21 cp)
La 1ère prescription : toujours prescrire une association monophasique +++ : pilule pdt 21 jours puis arrêt pendant 7 jours (placebo
ou fer) -> pendant ces 7 jours : hémorragie de privation (menstruations par chute d’EP) = c’est un cycle artificiel de 28 jrs. Après 7 ème
jour : commencer à nouveau (pas obligatoirement le 1er jour des règles) et revoir la patiente après 3 mois (voir si effets indésirables
pouvant indiquer un changement de contraception : ménorragie abondante, longue, courte… => mais attention : toujours éliminer
l’organique en premier avant de dire que c’est la contraception+++++ ; Mais si effets mineurs, je peux temporiser (faut pas trop
changer la pilule sinon risque de trouble de cycle. Il y a des effets qui diminuent avec le temps et d’autres qui augmentent=> Donc
surveillance)).

B- Les contraceptifs progestatifs


a- Les microprogestatifs = micropilule
- Pas d’oestrogènes
- Un progestatif faiblement dosé (2ème ou 3ème génération)
1. Mode d’action 2. Risque

- La seule qui a une action antigonadotrope = Cérazette* - Indice de Pearl = 0.5-2% AF


(Pilule au Désogestrel) (Les microprogestatifs diminuent les
mouvements ciliaires de la trompe => risque de GEU mais si - Moins avec Cérazette (Désogestrel)
antigonadotrope comme Cérazette* => C’est pas grave, pas risque
GEU) - Marge de sécurité : rapport sexuel et a oublié de prendre la
pilule avant =>
- Les autres : pas d’action antigonadotrope => l’ovulation est
conservée  12h avec Cérazette (Désogestrel) (idem pour OP)

- Endomètre atrophique, impropre à la nidation  3h avec les autres :

- Glaire épaisse imperméable aux spermatozoïdes Microgynon, Microval (Levonorgestrel)

- Action sur les mouvements ciliaires de la trompe => risque Milligynon (Noresthistérone)


de GEU +++
 Au-delà de la marge de sécurité : elle doit consulter
3. Prescription
en urgence car risque élevé de grossesse
- Prise No Stop

- Un comprimé par jour sans arrêt

- 28 cp par plaquette
4. Indications
- Prise à heure fixe +++
- Toute contre-indication aux autres méthodes +++
- Si oublie de plus de 12h (Cérazette), plus de 3h (autres) 
Autre méthode contraceptive pendant au moins 7 jours - Si allaitement +++
- Attention : si vomissements (prend pilule puis vomit => elle 5. Problèmes
n’est plus protégée !), diarrhée (survenant dans les 4h suivant la
prise), prise médicamenteuse (inducteurs enzymatiques : - Spotting +++ (saignement intermenstruel peu abondant)
peuvent augmenter ou diminuer l’efficacité ) …
 Arrêt

b- Les macroprogestatifs :
1/ Par voie orale
= un progestatif fortement dosé
Mode d’action (très excellent => 3 actions)
- Action antigonadotrope
- Action sur la glaire Efficacité excellente
- Action sur l’endomètre
Indications
- Patiente en périménopause (les OP ne doivent pas être prescrits > 40 ans (effets secondaires+++ : maladies CV et TE) et l’âge de
la ménopause est à peu près 55 ans donc il vaut mieux donner des progestatifs. Le problème de la ménopause, c’est qu’il y a des tr
de cycle donc si on donne un microprogestatif => Spotting !
Si une patiente consulte pour tr de cycles => faire un interrogatoire et examen clinique (kc du col, polype de l’endomètre,… si on met
un stérilet elle va saigner). Si j’élimine une origine organique, ce sont des problèmes liés à la périménopause => tr hrm. C’est bon
mais il faut :
- Résoudre le problème des tr de cycle (le régulariser)
- % non négligeable de tomber enceinte
=> Donner alors un macroprogestatif pour but contraceptif et TRT des tr liés à la ménopause (attention pas de microprogestatifs
sinon on tombe dans le piège de tr de cycles))
- Si pathologie oestrogénodépendante associée :
 Hyperplasie de l’endomètre (pk les progestatifs ? => l’hyperoestrogénie (hypo/hyper oestrogénie jsk finir par
en périménopause, les tr hrm tendent vers l’hypo) => on aura des tr de cycle => cycles
dysovulatoires et hyperplasie de l’endomètre, donc le  Pathologie mammaire bénigne ???
progestatif régularise. (=> on ne sait pas car on pensait avant qu’ils étaient
Ils n’ont pas l’AMM pour la contraception et sont très protecteurs mais maintenant non)
atrophiant => spotting par atrophie, en plus ils sont cher (Ils peuvent être indiqués pour SPM)
=> Donc ils gardent leur indication surtout pour  Endométriose utérine ?? (souvent en continu mais
l’hyperplasie) parfois spotting car prescription au long cours)
 Fibrome utérin (psk les OP peuvent augmenter son (Généralement la prescription des macroprogestatifs
volume) est limitée, on ne dépasse pas les 6 mois avec fenêtres)

2/ Par voie injectable


Mode d’action Inconvénients

- Même chose que les - Troubles du cycle : Aménorrhées, métrorragies, spottting


macroprogestatifs (3 premiers mois) (c’est ça le problème des progestatifs =>
difficulté de régulariser le cycle (pas comme les OP))
Avantages
- Retour à la fertilité retardé (parfois jusqu’à 12 mois)
- Action prolongée
- Prise du poids
- Administration facile Indications
- Efficacité assurée - Contre-indications aux œstrogènes
- Réversibilité - Périménopause

- Patiente refusant la LST (ligature-section des trompes)


Contre-indication - Troubles psychiatriques (problème d’observance)
- Nulliparité +++ (car retour à la fertilité est retardé) - Oublie des comprimés avec la pilule

Types de progestatifs injectables

- Injection IM Progetatif Retard : 150 mg d’Acétate de


Médroxyprogestérone retard, tous les 3 mois

- Implants contraceptifs : progestatif = Lévonorgestrel

(on fait une petite incision, on l’introduit et on laisse)

(5capsulettes = 5ans/ 3 cap= 3ans...)

 Norplant *

 Implanon*

 Nexplanon* (réversibilité rapide pour Nexplanon)

Durée d’action de 3 à 5 ans

Réversibilité 3 semaines après le retrait

(tr de cycles, irritabilité, prise de poids)

(Il faut toujours un bon counseling+++ et informer la


patiente sur les E II)
(Les macrodosés sont prescrits du 5ème au 25ème jour =>pas
pour la contraception)

3/ Le DIU libérant un progestatif (action purement locale sur l’endomètre (atrophie), ne bloque pas l’axe gonadotrope)
- Progestatifs contenues dans les DIU
- DIU libérant progestérone micronisée (Progestasert*)
- DIU libérant le levonorgestrel (Miréna*)
c- La contraception d’urgence (rend l’endomètre inapproprié pour la nidation)
= Pilule du lendemain = contraception post-coïtale
- OMS : ensemble des méthodes contraceptive qu’une femme peut utiliser pour prévenir la survenue d’une grossesse
après un rapport non protégé
- 2 types :
 Par DIU : posé dans les 5 jours suivant un rapport non protégé
 Hormonale : 2 types : (mieux que DIU) retenir :
 Progestative pure : 1 cp de 1.5mg de Lévonorgestrel
- Le plus tôt possible après ce rapport = contraception
d’urgence
- 12 à 72h après le rapport
 Oestroprogetatif : Lévonorgestrel 0.25 mg + EE 0.5 mg
- cp : 2 cp dans les 72h puis 2 cp 12 à 24 h après (par ex : Stéderil®)
(On utilise les progestatifs si CI aux OP)
- La contraception d’urgence ne doit être utilisée que de façon exceptionnelle
- Elle est réservée aux situations d’urgence
- Elle ne permet pas d’éviter une grossesse dans tous les cas (Echec dans 5-42% des cas) (5% : hrm/ 42% surtout DIU)
- Elle ne peut pas remplacer une contraception régulière (surdosage  fortes doses)
- N’est pas une méthode d’interruption de grossesse

V. Le dispositif intra-utérin DIU  :


= Stérilet = moyen mécanique
Types
- DIU inerte en polyéthylène
- DIU bio actif :
 Soit métallique : squelette en polyéthylène couvert par le cuivre (7 Cu, T-Cu…) (cuivre car crée une inflammation
dans l’endomètre et détruit les spermatozoïdes)
 Soit hormonal : Squelette en polyéthylène couvert d’un progestatif (Progestasert-T, Miréna…)

Pour utérus qui


expulse le stérilet

Mode d’action
- Action mécanique : contractions utérines, nidation perturbée
- Action inflammatoire
- Action spermatocide (DIU cuivre)
- DIU libérant un progestatif : atrophie endomètre, glaire impropre
Dans tous les cas : l’ovulation est conservée +++ : risque de DEU
Avantages Risques

- Efficacité assurée - Infections (Ne jamais


placer sur IGB=>
- Pas d’action antigonadotrope : fonction ovarienne et cycles ascension de la
conservés pullulation en haut)

- Méthode de longue durée (cuivre : 5 à 8 ans ; Mirena : 3 à 5 - Migration (Parfois, au début on voit les fils puis après on ne les
ans) voit plus et on dit qu’il a migré ! c’est un problème lors de la pose
au début. Il avait fait une perforation incomplète
- Pas d’effet sur l’allaitement (donc acceptés en post-partum) (intramyométriale) et puisque le myomètre est contractile => Soit
expulsion, soit migre à l’intérieur)
- Pose et retrait faciles
- Perforation (attention à l’insertion)
- N’affecte pas la sexualité
(normalement les fils sont visibles au spéculum, si on les voit pas=>
écho sinon ASP pour rechercher le stérilet dans l’abdomen, si
retrouvé c bon sinon c’est possible qu’il soit expulsé sans que la
patiente ne s’en rende compte mais c’est rare)

- Grossesse extra-utérine (pas confirmé à 100%, svt y a d’autres


facteurs)

- Expulsion

- Parfois : ménorragies (par inflammation


=> menstruations longues et quantité
importante => c’est pour cela qu’on a
pensé à la fabrication du stérilet hormonal
(pour les femmes avec tr de cycle
fonctionnels après avoir éliminé
l’organique)

Rechercher une cause +++

Contre-indications

- Absolues : - Relatives :

 Grossesse  Nullipare ???

 Infection génitale aigue+++  Célibataire ??? (les IGB, un grand % qui passe inaperçu
+ automédication, si je mets stérilet => IGB => salpingite
 Prolapsus (ptose des organes génitaux en => stérilité définitive)
dehors de la cavité)
 Diabète mal équilibré : risque infectieux (si bien
 Hémorragies génitales non expliquées+++ équilibré, c’est pas grave, il suffit de surveiller)

 Malformations utérines (car je mets le  Anémies par troubles du cycle (l’hémorragie peut
stérilet dans une seule cavité, l’autre peut aggraver)
tomber enceinte)
 Vaginite cervicite : traiter avant la pose
 Troubles de la coagulation (car risque
ménorragie)  Fibrome utérin, hyperplasie endomètre : traiter avant la pose. (l’hyperplasie :
CI au stérilet en cuivre # pour l’hormonal c’est un TRT)
 Troubles de la crase sanguine
 Anomalies de la cavité utérine (fibrome, malformation) (si fibrome
 Patiente sous TTT anticoagulants intracavitaire, ne pas mettre le stérilet sinon traumatisme direct et saignement tt le
mois. On le traite avant) (Pour la malformation, si c’est curable on traite et c’est
 Cardiopathies valvulaires (car prend bon)
anticoagulation => va saigner, en plus c’est un
CE => infection => endocardite d’Osler)  Béance cervico-isthmique (risque d’expulsion et infection)

 Allergie au cuivre  ATCD d’infection génitale haute (=>récidive)

 Partenaires multiples (terrain d’IG)

 ATCD de césarienne ??? (non pas CI mais attention car risque de perforation =>
pose échoguidée+++)

Insertion

- Au moment des règles +++ (sur qu’elle n’est pas enceinte)

- Après accouchement : au retour des couches

- En post-abortum : peut être placé immédiatement

- Insertion par technique de Poussée (risque de perforation important), ou technique de retrait (meilleure)
- Toujours respecter les conditions d’hygiènes

(Il est répandu que les AINS diminuent l’efficacité du DIU car l’inflammation
localement mais c’est pas prouvé)

DIU au levonorgestrel  : Miréna*


- Stérilet sans cuivre
- Une capsule qui peut libérer, in utéro ≈ 20 μg de Lévonorgestrel / 24h pendant au maximum 5 ans

- Mécanisme d’action : celle d’un DIU classique + contraception progestative


- Indication principale : traitement des hypertrophies de l’endomètre + contraception
VI. Les methodes locales
Appelées barrières (méthodes barrières à part le stérilet => contraception épisodique : qq jours)
a- Les préservatifs
= Contraception locale
= Contraception à type BARRIERE
= Contraception mécanique
+ Protection contre la transmission des IST
2 types :
 Préservatifs masculins = condoms
 Gaine en latex ou en polyuréthane placée sur le pénis en érection avant la pénétration pour retenir le sperme
après l’éjaculation
 Usage unique : à changer à chaque rapport sexuel
 Efficacité assurée si le préservatif est bien utilisé
 Souvent associé à d’autres moyens de contraception+++ (car risque de ne pas le mettre correctement)
 Barrières : spermicides, capes cervicaux, éponges… (But : augmenter l’efficacité)
 Préservatifs féminins
 Préservatif à usage unique en latex, ou en polyuréthane
 Introduit dans le vagin avant la pénétration
 Retiré après le rapport
- La cape cervicale (diaphragme cervical)
 Un mini-diaphragme qu’il faut placer sur le col de l’utérus
 =Préservatif du col de l’utérus
 A mettre en place correctement
 Agit comme le diaphragme : barrière mécanique à l’ascension des spermatozoïdes dans le col utérin
 A retirer assez longtemps après le rapport sexuel

b- Les tampons contraceptifs


- Ont un effet mécanique et un effet spermicide
- A introduire au fond du vagin juste avant le rapport et doivent être gardés au moins 2h après le rapport
c- Les crèmes et gels contraceptifs = Spermicides
- Livrés en tube avec applicateur vaginal, monodose
- A déposer dans le vagin
- Efficacité commence 2 à 3 minutes après la pose et dure ensuite entre 10 min et 1h
- A placer avant chaque nouveau rapport

VII. La contraception chirurgicale


1- La contraception chirurgicale volontaire CCV
- Chez la femme, c’est la ligature section tubaire : LST
- Chez l’homme : c’est la vasectomie : ligature du canal déférent
- C’est plutôt une stérilisation
- Elle est irréversible, ce n’est donc plus de la contraception à proprement parler
2- Technique essure
- Procédure non invasive
- Consiste à placer par hystéroscopie un implant
dans chacune des trompes.
- Implants contiennent des fibres de polyéthylène
qui vont progressivement obturer les trompes définitivement (réaction inflammatoire localisée)
- Contrôle à 3 mois
- Action contraceptive après 3 mois. (Donc il faut un autre moyen contraceptif ces 3 mois)
- Technique simple
- Bien tolérée
- Pas d’anesthésie générale
- Excellente efficacité

VIII. Les methodes naturelles


a- La contraception par abstinence sexuelle périodique ou méthode Ogino et Knaus
- Cette méthode consiste à éviter les rapports sexuels durant la période de fécondité
- Taux d’échec est élevé à 28% année femme (28 femmes pour 100 => c’est pas conseillé)
- La période féconde entre les 4 jours qui précèdent la date présumée de l’ovulation et les 2 jours qui la suivent
b- Courbe de température
- Progestérone : augmentation de la température d’un demi degré environ pendant 14 jours si l’ovulation est de bonne
qualité
- Difficulté : technique de la prise de température
c- Le retrait
- Retirer le pénis hors du vagin avant l’éjaculation
- Ejaculation hors et loin des voies génitales
d- L’étude de la glaire cervicale (Méthode Billings)
- L’ovulation est généralement précédée par la sécrétion de la glaire (filante, transparente) par le col de l’utérus et
s’écoulant par le vagin, d’une façon d’autant plus abondante que l’on se rapproche de l’ovulation
- Une fois l’ovulation effectuée, la glaire diminue pour disparaître
CONCLUSION :
- Prescription médicale
- Après une consultation, un bon counseling, un bon examen, un bon interrogatoire.
- Eliminer les CI
- Expliquer à la patiente l’efficacité, les E II de chaque moyen
- La prescription tient en compte les E II, l’observance et l’efficacité.

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