Cathédrale de Chartres
Cathédrale de Chartres
Cathédrale de Chartres
Chobriat Thibault
M1
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Les structures provisoires de la cathédrale de Chartres
Photo 1 : Crochets des roses des baies hautes de la cathédrale de Chartres, de M. L’Héritier
1
DEREMBLE C. et DEREMBLE J.-P., Vitraux de Chartres, Zodiaque Editions, Paris, 2003
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Les structures provisoires de la cathédrale de Chartres
Les roses des baies hautes comprennent aussi de nombreuses pièces métalliques telles
que les crochets noyés dans la maçonnerie. Une fois encore, plusieurs hypothèses sont
avancées quant à leur utilité. Notons que ces pièces sont quasiment équidistantes les unes des
autres, orientées pour leur majorité vers l’extérieur des roses. Elles mesurent environ 5 cm de
long pour une épaisseur de 1-2 cm, essentiellement composées de fer. Les forgerons étaient
des acteurs non négligeables dans la construction de cet édifice.
Plusieurs parties des murs étaient recouvertes d’un enduit peint. La cathédrale a subi
deux restaurations qui permirent de faire apparaître l’enduit d’origine, suscitant certaines
polémiques quant à l’aspect de l’édifice.
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Les structures provisoires de la cathédrale de Chartres
Enfin, on remarque des pièces de fer fichées dans les piédroits, d’environ 8 cm de
long, particulièrement abîmés.
Chapitre II : Biographie
Cette présentation ne vise pas à citer tous les travaux de l’auteur mais plutôt à donner
un aperçu au lecteur de ses publications ainsi que des pistes de lecture pour approfondir le
sujet.
2
L’HERITIER M., « Les armatures de fer de la cathédrale de Bourges : nouvelles données, nouvelles
lectures », Bulletin Monumental, 174-4, 2016, p. 447-465
3
L’HERITIER M., « Le chantier de l’abbaye de Saint-Denis à l’époque gothique », Médiévales, 69, 2015,
p. 129-148
4
L’HERITIER M., « Archéométrie et histoire des techniques : les procédés direct et indirect en sidérurgie
(XIVe-XVIIe siècles) », Artefact, 4, L’Europe technicienne XVe-XVIIIe siècle, 2016, p. 63-81
5
DAVOINE C., D’HARCOURT A. et L’HERITIER M., Sarta Tecta : De l’entretien à la conservation des
édifices, Presses universitaires de Provence, Aix-en-Provence, 2019
6
L’HERITIER M. et LEFEBVRE E., « De l’emploi du fer dans la structure de la cathédrale de Chartres »,
TIMBERT A., Construire et restaurer la cathédrale xie - xxie s., Septentrion, 2014
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Les structures provisoires de la cathédrale de Chartres
J’ai choisi de travailler sur cette intervention étant donné le lien avec mon sujet de
recherche : « Toulouse ville ruyneuse à la fin du Moyen Âge ». Mon sujet porte sur la
construction et la destruction. J’ai eu une formation essentiellement historique et l’approche
archéologique a attiré mon attention. J’envisage pour le mémoire de deuxième année de
consacrer une partie à une approche archéologique sur les maisons romanes et gothiques
restantes à Toulouse, bien que cela ne soit qu’une idée.
L’étude des cathédrales est un champ historiographique ancien. Citons notamment les
travaux de Jean Gimpel, Les bâtisseurs des cathédrales7, et de Alain Erlande-Brandenburg,
La cathédrale8, considérés comme des ouvrages de référence. Dans les années 1990,
l’ouvrage de ce dernier Quand les cathédrales étaient peintes9 offre une approche plus
artistique. Plus spécifiquement, citons La cathédrale de Chartres dans tous ses états 10 de
Alain Barandard ou les travaux de Claudine Billot11, André Trintignac12 et Jean Villette13.
7
GIMPEL J., Les bâtisseurs de cathédrales, Éditions du Seuil (collection Microcosme), Paris, 1958
8
ERLANDE-BRANDENBURG A., La cathédrale, Fayard, Paris, 1989
9
ERLANDE-BRANDENBURG A., Quand les cathédrales étaient peintes, édition Galimard, 1993 (réédité en
2009)
10
BARANDARD A., La cathédrale de Chartres dans tous ses états, Denoël, Paris, 1988
11
BILLOT C., Chartres à la fin du Moyen Age, HESS, Paris, 1987
12
TRINTIGNAC A., Découvrir Notre-Dame de Chartres, Éditions du Cerf, Paris, 1988
13
VILLETTE J., Les portails de la cathédrale de Chartres, J.-M. Garnier, Chartres, 1994
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