Les Techniques Du Paiement Du Commerce International
Les Techniques Du Paiement Du Commerce International
Les Techniques Du Paiement Du Commerce International
du commerce
international
Les techniques du paiement du commerce international
Sommaire
Introduction
1. Le paiement d'avance
A. Le chèque
B. La lettre de change
C. Le billet à ordre
D. Le virement
2. L'affacturage
A. Definition
B. Les differents types de l'affacturage
C. Principaux avantages pour les clients de sociétés d'affacturage
D. La rémunération de l'affacturage
Conclusion
INTRODUCTION
2
Lors des négociations commerciales internationales, les modalités financières du
contrat relatives au mode de paiement et aux techniques de paiement, dont certaines
sont spécifiques au commerce international, revêtent une importance primordiale.
L’emploi des uns ou des autres varie en fonction de la confiance réciproque que
s’accordent le vendeur et l’acheteur et de la nature des échanges : les caractéristiques
liées à la nature du produit, à son prix, à sa compétitivité, aux conditions commerciales
et financières de la transaction, au rapport de force entre les entreprises
cocontractantes, ainsi qu’au risque pays de l’importateur.
En effet, les intérêts des cocontractants sont pour partie contradictoires. L’importateur
souhaite recevoir sa marchandise au meilleur prix et la payer le plus tard possible, de
préférence après la livraison, tandis que l’exportateur veut vendre en dégageant un
bénéfice et n’expédier la marchandise qu’après règlement de l’acheteur, il cherche
ainsi une forme qui lui offrira le maximum de sécurité et de rapidité de paiement.
2
Partie 1: Présentation générale des moyens de paiement à l’international
L'histoire des moyens de paiement, c'est à dire, « tout ce qui est généralement accepté
en contrepartie de la vente d'un bien ou de la prestation d'un service », a débuté avec
l'invention de l'écriture. En effet, vers 3000 ans avant notre ère, en Mésopotamie,
apparaissaient déjà les premières « banques ». Depuis, les moyens de paiement ont
évolué en passant du troc aux premières monnaies, des marchants du moyen âge aux
grandes banques d'aujourd'hui.
Toutefois, les évolutions les plus marquantes ont eu lieu à partir de la seconde moitié
du XXe siècle et notamment grâce à l'informatique et à l'informatisation des moyens
de paiement. De nos jours, ces derniers sont présents sous de multiples formes et font
partie intégrante de l'activité humaine. En effet, qui ne s'est jamais servi de billets de
banque, de chèques, de cartes bancaires ou des divers modes de prélèvement
existants ? De plus, la société dans laquelle nous vivons, c'est à dire une société de
consommation, tout le monde, qu'il soit pauvre ou riche, est concerné par les moyens
de paiement car ils sont omniprésents.
Par conséquent, il serait intéressant de savoir quel sera la prochaine étape de son
évolution ? Néanmoins, en attendant, vu la multitude de moyens dont nous disposons.
En effet, mis à part les billets de banque, les principaux moyens de paiement
comprennent, entre autres, les chèques, les cartes ou les virements. Chacun est décliné
de manière considérable, dû à la technicité bancaire et financière qui ne cesse
d'évoluer. Alors aujourd’hui on a commencé à parler des moyens de paiement à
l’international à cause d’une libéralisation des échanges internationaux et la nécessité
d’utiliser des moyens pour le règlement des opérations commerciales au niveau
international.
2
2 : Définition des techniques de paiements :
2
4 : Les facteurs déterminants le choix des moyens de
paiements à l’international :
Le moyen de paiement est encore trop souvent considéré comme accessoire, alors
même qu'il fait partie intégrante du contrat de vente et qu'il doit être choisi avec la plus
grande précaution.
La stabilité du pays dans lequel les marchandises sont expédiées, que ce soit sur le
plan politique, économique ou social, est déterminante pour le paiement des
marchandises exportées et constitue un élément fondamental à prendre en compte dans
le choix du moyen de paiement sélectionné.
Peut constituer un inconvénient si les pays limitrophes sont instables et, par
conséquent, peuvent être source de conflits ou de litiges.
La religion, la langue (risque d'incompréhension entre les parties) ainsi que les
différences culturelles (comportement commercial) peuvent également nuire au bon
déroulement d'une opération commerciale.
Tous ces risques peuvent contribuer au non paiement des marchandises, même si
l'acheteur est de bonne foi.
La connaissance du client :
2
Il est essentiel dans le cadre d'une opération commerciale à l'international
d'appréhender la réelle connaissance de son client ou de son fournisseur.
Ainsi, dans le cadre d'une première exportation, il conviendra par exemple d'éviter de
proposer un paiement par virement. Des moyens de paiement davantage sécurisés
comme le crédit documentaire ou la remise documentaire sont à privilégier.
Par exemple, dans le cas d'une remise documentaire, il conviendra de veiller aux
possibilités de revente éventuelle des marchandises expédiées : lorsque les
marchandises sont exportées, et en cas de défaillance de l'importateur, il apparaît plus
simple de trouver un nouvel acquéreur pour des biens de consommation d'une valeur
peu élevée que pour des biens de consommation d'une forte valeur.
2
Partie II : les différentes moyens de paiement au niveau international
1 : le paiement a l’avance
Le choix entre ces différents moyens s'effectue en fonction de leur rapidité, leur coût et
de la réglementation des changes des pays.
Les circuits bancaires utilisent sont plus complexes que lors des transferts entre
résidents.
A- LETTRE DE CHANGE
Définition :
Ecrit par lequel un tireur c'est à dire l'exportateur donne ordre à un tire (l'importateur)
de payer à vue ou à une date déterminée, une certaine somme à lui-même ou à un tiers.
1- Traite protestable :
En cas de non-paiement à l'échéance, aucun constat officiel n'est établi mais les parties
concernées s'entendent sur un accord amiable
Une lettre de change l'acheteur a ainsi un certain temps pour vendre les
marchandises et se procurer les fonds nécessaires du paiement de sa lettre.
De son coté le créancier peut obtenir d'un banquier qui escompte sa lettre avant
l'échéance. Les capitaux indispensables pour continuer son exploitation.
2
Lorsqu'elle cesse de circuler. elle est présentée au paiement par le dernier
porteur le jour de l'échéance.
1- Condition de fonds :
Le code de commerce stipule que la lettre de change est toujours un acte de commerce,
qu'elles soient les personnes qui entrent en jeu, commerçant ou non
Ceci a une conséquence très importante : il faut que toute personne qui oppose sa
signature sur une lettre de change ait la capacité de faire le commerce.
Ainsi, si un mineur non commerçant oppose sa signature sur une lettre de change, elle
est nulle à son, c'est à dire malgré l'incapacité d'une signature, les autres signatures
sont tenues par leur obligation.
Il est impossible de tirer une traite sur un non commerçant sans son consentement
exprès, c'est à dire pratiquement sans son acceptation.
2- La provision :
On dit qu'il y a provision, si à échéance de la traite, celui sur qu'elle est tirée est
redevable au tireur d'une somme égale au montant de la traite.
Avantages et Inconvénients :
2
La lettre de change se caractérise à des avantages et inconvénients qui sont les
suivants :
1- Avantage :
La lettre de change est une pièce juridique qui facilite le recours contre le tiré à
condition qu'elle soit acceptée.
Possibilité de mobilisation en cas de difficultés de trésorerie
2- Inconvénients :
Risque politique
Risque de retard à l'acceptation ou de non-acceptation ; certains importateurs
ne retournent les traites acceptes qu'après arrivée des marchandises alors que,
par exemple, les conditions de vente prévoient une vente FOB ou CIF.
B- BILLET A ORDRE
Définition :
Le billet à ordre est un écrit par lequel une personne le souscripteur s'engage à payer à
une autre (le bénéficière) une certaine somme à une époque déterminée.
2
La clause à ordre ou la dénomination du titre insérée dans le texte même et
exprimée dans la langue employée pour la rédaction de ce titre ;
La promesse pure et simple de payer une somme déterminée ;
L'indication de l'échéance ;
A : Le tireur et le tiré accepteurs sont confondus dans une seule et même personne le
souscripteur d'où :
B -Le billet à ordre n'est pas dans sa forme un acte de commerce, le billet a ordre n'est
commercial que si l'est commercial sinon, il a le caractère civil.
Seul le billet à ordre commercial est soumis aux règles du droit commercial.
AUTRE INSTRUMENTS
C- CHEQUE
2
Définition :
C'est un ordre écrit inconditionnel de payer une somme déterminée à son bénéficiaire.
Mentions :
Le cheque contient :
▪ Rédaction de ce titre ;
1- Chèque d'entreprise :
Emis par l'importateur, il peut être certifie par la banque tirée ce qui entraîne un
Blocage de la provision jusqu'à expiration du délai légal de présentation
2- Chèque de banque :
Emis par une banque sur instruction de l'importateur, est un engagement direct de
paiement de la part de la banque.
2
Avantages et inconvénients du chèque
1- Avantage :
▪ Le chèque est une pièce juridique qui peut éventuellement faciliter le recours
contre le tiré l'importation
▪ Le chèque de banque apporte une grande sécurité de paiement
2- Inconvénients :
D- VIREMENT
Définition :
Ordre donne par un acheteur à son banquier de débiter son compte pour créditer celui
du vendeur.
L'argent sera immédiatement disponible sur le compte du vendeur dés que celui-ci en
sera avisé par son banquier.
Sa mise en place :
2
Il est facile de virer des fonds à l'étranger ; il suffit de passer un ordre d'exécution à sa
banque, pour cela un minimum de renseignements est nécessaire.les banques ont
généralement des imprimés à cet usage. Ils comportent les montions suivantes :
▪ Le N° de compte à créditer
▪ Achat au comptant
Lorsqu'une banque doit transférer des fonds à l'étranger elle le fait souvent par le biais
de compensation d'écriture en faveur de la banque étrangère.
L'exportateur et avise du paiement des lors que le virement est effectivement réalise.
Dans le cas d'un virement télex, il faut demande, au client un préavis de paiement afin
de réagir en cas de retard ou de non-paiement.
1- Avantage :
2- Inconvénients :
▪ Risque politique
Synthèse:
2 : L’affacturage:
A- Définition:
2
Le factor ou la société d’affacturage achète les créances transférées par voie de
substitution conventionnelle ou par Cession Dailly ou Bordereau Dailly et offre à ses
clients un éventail large de services selon leur demande : financement, prévention du
risque d’impayé, gestion du compte-client. Dans le cas de la subrogation, l’adhérent
subroge le factor dans tous ses droits. En contrepartie du service rendu, le factor reçoit
une rémunération sous forme de commission sur le CA.
Le financement, le client peut saisir selon ses besoins, et dans des délais brefs (moins
de 2 jours), tout ou partie du montant total des factures transférées, et ce , sans attendre
l’arrivée à échéance des créances,. Le factor accompagne ainsi et favorise le
développement de ses clients en accroissant leurs sources de financement.
Il comporte 3 modalités :
2
▪ L’affacturage est une technique de financement à CT car le factor achète les
créances avant l'échéance prévue.
▪ Le Factor assure la bonne fin de l'opération ce qui signifie que le risque pèse sur
le factor en cas de non paiement du débiteur, et pas sur l'adhérent.
▪ L'agency factoring: l'adhérent continu de gérer ses créances, le factor les paie
par anticipation et en assure la bonne fin (2+3)
▪ Le factoring with Recourse: le factor gère les créances, les paie par anticipation
mais n'en assure pas la bonne fin (1+2)
C'est une garantie de bonne fin puisque le factor s'engage à payer au vendeur
les factures qu'il a émises. Le risque d'insolvabilité de l'acheteur et le risque de
2
non-paiement à l'échéance sont pris en charge par le factor sauf faute du
fournisseur.
D- La rémunération de l'affacturage:
Commission d'affacturage :
Prélevé à chaque transaction (vente de créances) basé sur un taux (fixe ou variable) ou
un forfait
De sorte à pouvoir anticiper des impayés, ou pour se prémunir d'un éventuel droit de
préemption (URSSAF par exemple), le factor conserve une partie de la valeur des
créances (somme non décaissée au client jusqu'à expiration du contrat). Il est
important de noter que, à l'expiration du contrat, les sommes restantes sur ces comptes
sont intégralement restituées aux clients.
La première utilisation de la lettre de crédit, qui fut l'un des premiers outils de
paiement à distance émis au Moyen Âge, était faite par les banquiers lombards et
hanséatiques ainsi que notamment les templiers.
En effet, ces derniers, à l’époque des croisés et afin de sécuriser les routes marchandes
et de pèlerinage pour Jérusalem, ont institutionnalisé les premiers connaissements. Au
travers de toutes les commanderies templières établies au Moyen Orient et dans le
bassin méditerranéen de l’époque, il était possible aux pèlerins et aux marchands de
voyager sans emmener avec eux trop d’argent et ainsi éviter de se faire détrousser par
les pillards et autres bandits, pirates etc.…. En se présentant, et sous réserve d’être le
détenteur ou le mandataire des documents (connoissement qui de nos jours est devenu
depuis le XVIIIème siècle connaissement…), ils se voyaient remettre une somme
d’argent convenue, ou la marchandise.
2
Avec le développement du commerce et notamment le développement des comptoirs
aux Indes et aux Amériques, le besoin de sécuriser les échanges commerciaux a
conduit les marchands à contractualiser les échanges pour palier aux divers risques et
aléas du transport maritime (humains, climatiques…).
C’est ainsi que le Crédit documentaire, sous sa forme moderne, par l’intermédiaire des
banques, permet de garantir aux deux parties le débouclage de l’échange commercial
sous réserve de répondre aux normes et procédures du Crédoc (et du contrat de vente
entre les parties, indépendant du Crédoc) ; qui depuis l’époque des Templiers se sont
complexifiées du fait même de la diversité des moyens de transport, de la diversité de
la nature des marchandises transportées et de la dématérialisation des supports due aux
progrès informatiques.
Le donneur d'ordre (en anglais : applicant) est l'acheteur ou l'importateur qui est
l'initiateur du crédit documentaire auprès de sa banque.
la banque émettrice est celle du donneur d'ordre. Elle émet le crédit documentaire.
2
le bénéficiaire est l'exportateur qui reçoit le crédit documentaire par l'intermédiaire de
sa banque.
Les types :
Notifié et/ou Confirmé : un crédit notifié est simplement transmis au bénéficiaire par
la banque notificatrice, seul le risque commercial est couvert par la banque émettrice.
Dans ce cas, le bénéficiaire n'est pas protégé contre le risque de défaillance de la
banque émettrice ou le risque de non-transfert des fonds (risque "pays"). Si le crédit est
confirmé, la banque notificatrice s'engage par sa confirmation à régler le bénéficiaire
contre présentation de documents conformes, y compris en cas de défaut de la banque
ou du pays émetteur. La confirmation est essentiellement utile vers les pays dits "à
risques", elle couvre le risque politique. L'étude du risque est de la seule responsabilité
de la banque notificatrice (article 9 des RUU). Il faut que la confirmation soit
autorisée, par la banque émettrice, dans l'ouverture. Si elle n'est pas autorisée, la
banque notificatrice peut, cependant, apporter une garantie de paiement au bénéficiaire
à travers une "confirmation silencieuse" ou la conclusion d'un contrat de "ducroire".
Cette opération apporte une sécurité au vendeur qui, en cas de défaillance de la banque
émettrice, se verra payé par la mise en jeu de cette garantie. La banque émettrice ne
sera pas avisée lors de la mise en place d'une telle garantie.
Révocable ou Irrévocable : depuis les nouvelles RUU600, tous les crédits sont
automatiquement irrévocables, c'est-à-dire qu'un crédit documentaire ne peut être
annulé qu'avec l'accord des deux parties.
Il n'existe aucun document obligatoire dans une lettre de crédit. Cependant, les
documents suivants sont fortement conseillés:
2
Acte 1 : Instruction d’ouverture du crédit documentaire
Le bénéficiaire collecte les documents requis par le crédit documentaire et les présente,
en respectant les délais impartis, aux guichets de la banque notificatrice et/ou
confirmante.
2
Acte 7 : Paiement au bénéficiaire
La banque émettrice accepte les documents et les tient à la disposition de son client (le
donneur d’ordre).
La banque émettrice débite le compte de son client du même montant que le crédit en y
ajoutant ses frais.
Dans le cas d’une expédition maritime, l’acheteur (le donneur d’ordre) en possession
du connaissement original à son ordre, est en droit de réclamer les marchandises auprès
du dépositaire des marchandises au port d’arrivée.
2
Le crédit documentaire a donc permis à l’exportateur (le bénéficiaire) de se faire payer
le montant des marchandises expédiées.
En contrepartie, l’importateur (le donneur d’ordre) reçoit, dans des délais stricts, des
marchandises conformes aux conditions stipulées dans le crédit (sauf en cas
d’irrégularités ou fraude.
Avantages
Inconvénients
2
documentaire est donc abstrait.
▪ Si le lettre de crédit est irrévocable ; il n’est plus possible d’en changer les
termes sans le consentement du bénéficiaire.
▪ Pour pallier ce risque, l'acheteur peut demander une inspection et/ou une analyse
par un laboratoire indépendant, ce qui entraine généralement une augmentation des
délais de livraison.
2
Les avantages
Le virement bancaire
Ce virement est à privilégier chaque fois que les relations le permettent : il est le
moyen de transmission le plus rapide, le plus souple et il est peu coûteux. et
l’impossibilité de perte, vol ou falsification puisqu’il n’y a pas de support papier et
impossibilité d’impayé.
Le chèque
L’émission de chèque sans provision ; coût financier qui reste élevé, et risque de
2
change.
De plus, les délais de validité et d’encaissement peuvent être longs (envoi par la
poste, intervention de plusieurs banques) et les frais importants. L’émission du chèque
dépend de l’initiative de l’acheteur.
La lettre de change
Le virement bancaire
Le billet à ordre
Il est émis sur l’initiative de l’acheteur qui peut en modifier le montant, la date
d’échéance ou qui peut l’émettre tardivement, ce qui retarde ou annule la possibilité
d’escompte ; risques d’impayé, de change, de perte, de vol...
2
CONCLUSION
2
BIBLIOGRAPHIE