Dyn en Exo
Dyn en Exo
Dyn en Exo
I81.
Départ arrêté, une automobile de masse m = 1000 kg parcourt A = 400 m en T = 16 s, avec une accélération
constante. L’air freine la voiture avec une force constante Ff = 700 N. Quelle est la force motrice Fm subie par
l’automobile ? Qui applique cette force motrice à l’automobile ? Quel est le travail produit par le moteur pendant T ?
II84.
g = 9,8 m.s–2.
Les deux corps 1 et 2 de masses m1 = 1 kg et m2 = 2 kg sont liés par un fil qui
1
passe dans la gorge d'un poulie idéale de masse négligeable et d’axe fixe. Le corps
1 glisse sans frottement sur un plan incliné sur l'horizontale d'un angle α = 30°. On α 2
lâche le système sans vitesse initiale. h= 0,1 m
1) Calculer les accélérations prises par les deux corps, la tension T du fil et la
force exercée par le plan incliné sur le corps 1.
2) Calculer les vitesses des deux corps lorsque le corps 2 heurte le sol.
3) Le corps 2 s'immobilise alors et le fil se détend. Quelle distance le corps 1 parcourt-il encore avant de s'arrêter ?
III38. Plan incliné et frottement.
Lancé sur un plan incliné de α = 30° à la vitesse v0 = 7 m/s, un corps parcourt A = 4 m avant de s'arrêter et de
redescendre.
1) A quelle vitesse repasse-t-il à son point de départ si le frottement obéit à la loi de Coulomb ?
2) Quel est le coefficient de frottement du corps sur le plan incliné ?
IV43. Chute freinée par l’air.
Pesanteur g = 10 m.s–2.
Un mobile pesant de masse m se meut verticalement ; on note z son altitude et v sa vitesse à l'instant t. L'air exerce
sur lui une force de freinage Ff de module kv2 , où k est une constante positive.
1) Ecrire l'équation différentielle satisfaite par v(t) pour une phase du mouvement :
a) ascendante ;
b) descendante.
2) Un des mouvements possibles a lieu à vitesse constante. Dans quel sens ? Quelle est l'expression de la valeur
absolue v1 de sa vitesse ? Pour un mouvement quelconque, que représente v1 ?
3) On suppose dorénavant v1 = 100 m/s. On lance à l'instant 0 le mobile depuis l'altitude 0 avec la vitesse v0 dirigée
vers le haut, et on ne s'intéresse qu'à la phase ascendante du mouvement. Ecrire l'équation différentielle satisfaite par
v(t) en fonction des seuls paramètres v1 et g.
du
4) En déduire une expression de t en fonction de v . On utilisera ∫ = arctan u et un changement de variable
1 + u2
approprié.
5) Calculer le temps tM mis par le mobile pour atteindre son altitude maximale. AN : v0 = 100 m/s.
6) Ecrire le théorème de l'énergie cinétique pour une variation élémentaire dz de l'altitude.
7) En déduire la relation entre z et v. On utilisera un changement de variable approprié pour intégrer.
8) Calculer l'altitude maximale zM atteinte. AN : v0 = 50 m/s.
9) Calculer la fraction α d'énergie cinétique transformée en chaleur au cours de la montée. AN : v0 = 100 m/s.
V58. Pendule.
Un point matériel pesant de masse m est attaché par un fil de longueur L à un point fixe O. Soit θ l'angle du fil avec
la verticale. On lâche ce mobile alors que le fil est tendu et horizontal.
dθ
1) Exprimer θ = en fonction de θ , L et de la pesanteur g .
dt
π
dx
2) Exprimer la période T du mouvement en fonction de L et g . On donne : ∫ 2 = 2, 62 .
0 cos x
VI24. Deux boules dans l’Espace (d’après mines de Douai 1974).
Deux boules homogènes ont même rayon a/4, même masse volumique ρ = 7800 kg m–3 et même masse m ; dans un
référentiel galiléen, leurs centres O, fixe et M, mobile, sont sur un axe Ox aux abscisses 0 et x > 0.
La seule force appliquée à la boule de centre M est la force gravitationnelle exercée par l’autre boule. Cette force est
la même que si l’on remplaçait les boules par deux points matériels O et M, chacun situé au centre de la boule
correspondante et de même masse que la boule.
1) Exprimer la mesure sur Ox de la force subie par M en fonction de m, x, et de la constante de la gravitation
G = 6,67 10–11 N m2 kg–2.
VIII3.
Un mobile P coulisse dans un tube fin d’équation en coordonnées cylindriques r = R et z = h θ , z étant l’altitude
et R et h deux constantes positives. Le tube exerce sur P une force dont la composante parallèle au tube est opposée
au mouvement et a une valeur déterminée f s’il y a mouvement. On abandonne le mobile en A ( θ = 4π ). Au bout de
combien de temps parvient-il en B ( θ = 0 ) ? Discuter selon la valeur de f .
Réponses
2m A
I. Fm = Ff + 2 = 3825 N appliquée par le sol ;Wm = Fm A = 1, 53.106 J .
T
m − m1 sin α
II. 1) R = m1g cos α = 8, 49 N , a = 2 g = 4, 9 m .s−2 et T = m2 ( g − a ) = 9, 8 N ;
m2 + m1
v2
2) v = 0, 99 m . s−1 ; 3) x = = 0,1 m .
2g sin α
v02
III. v1 = 4g A sin α − v 02 = 5, 4 m/s ; f = − tan α = 0,144 .
2g A cos α
dv dv mg
IV. 1) a) m = −mg − kv 2 ; b) m = −mg + kv 2 ; 2) vers le bas ; v1 = est la limite de la vitesse quand
dt dt k
dv ⎛ v ⎞
2
v ⎛ v v⎞ πv
le temps t tend vers l’infini ; 3) = −g ⎜⎜ 1 + 2 ⎟⎟⎟ ; 4) t = 1 ⎜⎜ arctan 0 − arctan ⎟⎟⎟ ; 5) tM = 1 = 7, 85 s ;
dt ⎜
⎝ v1 ⎠ g⎝ v1 v1 ⎠ 4g
v12 v12 + v02 v12 v 2 − 2gz
6) d ( 12 mv 2 ) = −(mg + kv 2 )dz ; 7) z =
ln 2 2 ; 8) z M = ln 2 = 347 m ; 9) α = 0 2 M = 30, 7 % .
2g v1 + v 2g v0
dθ 2g A
V. 1) =± cos θ ; 2) D’où T = 10, 48 .
dt A 2g
VI. 1) F = −
Gm 2
x2
; 2) v = − 2Gm
1 1
−
x a ( ) ; 3) t = − f2Gm
x ( ) a
; 4) x = ; t
2 1 =
3
2πρG
(π + 2) ;
d2 x Gm 2
5) t1 = 4926 s ; 6) m
dt 2 2
= ( )
−
x2
; t2 = t1 / 2 = 3483 s ; 7) période 2t2 ; 8) au bout d’un certain temps les
boules s’immobilisent au contact l’une de l’autre.
mg d (v2 ) v2 ⎛ v2 ⎞ d (v2 )
VII. 2) k = 2 ; 3) dz = − ; 4) z1 = A ln ⎜⎜⎜ 1 + 02 ⎟⎟⎟ ; 5) dx = ;
vA ⎛
⎜ v 2 ⎞⎟ 2g ⎝ v A ⎠⎟ ⎛
⎜ v 2 ⎞⎟
2g ⎜⎜ 1 + 2 ⎟⎟ 2g ⎜⎜ 1 − 2 ⎟⎟
⎝ v A ⎠⎟ ⎝ v A ⎠⎟
v A2 ⎛⎜ v2 ⎞⎟ 1
6) x = − ln ⎜⎜ 1 − 2 ⎟⎟ ; 7) v2 = ; 8.a) v2 v A ; 8.b) v2 v0 ; 9) v2 < v0 .
2g ⎝ vA ⎠⎟ 1 1
2
+ 2
v0 vA
A X. 2) x = b exp ( −t / τ ) ;
z = −u + ( c + u ) exp ( −t / τ ) ;
O x
S 3) x = b τ ( 1 − exp ( −t / τ ) ) ;
H z = −ut + ( c + u ) τ ( 1 − exp ( −t / τ ) ) ; 4) τ durée d’évolution de la vitesse ; u vitesse limite ;
bu
5) limt →∞ x = b τ ; 6) segment AB ; A (b, c ) ; B ( 0, −u ) ; 7) S ; vS = ; 8) H ;
B c +u
bu
vmin = ; 9) voir corrigé .
2
b + ( c + u )2
v2
XI.. 1.a) La conservation de l’énergie s’écrit : v = 2g ( h + x ) ; 1.b) R = m + mg cos θ ;
r
mg ( r − 2h − 3x ) r
1.c) R = ; 1.d) h = .
r 5
dM P 2 GM
XII. 1) = − 2 ; 2) v = ; 3) l'énergie potentielle doit être une fonction de la seule position ;
dt c r
dr dv M M M2 2PT 2
4) − = ; 7) v = v0 ; 8) r = r0 0 ; 9) T = T0 02 ; 10) ∆T = 4, 4.10−6 s ; 11) Le vent
r v M0 M M Mc 2
solaire ; 12) actions exercées sur la Terre par les astres autres que le Soleil.
XIII. 1) E p = mg ( r − R ) ; 2) il oscille entre les deux extrémités du tunnel ;
2x 0
3) vmax = 2g ( R − d ) = 1980 m . s−1 ; 4) t ≈ = 3200 s ; 5) très rapide ; mais pression trop grande.
vmax / 2
II.
1) Comme la longueur du fil est constante, les deux corps ont à chaque instant même déplacement, donc même
vitesse et même accélération. En leur appliquant la loi fondamentale de la dynamique :
T − m1g sin α = m1a R − m1g cos α = 0 m2g − T = m2a .
m2 − m1 sin α
D’où la réaction du plan incliné R = m1g cos α = 8, 49 N , a = g = 4, 9 m . s−2 et la tension du fil
m2 + m1
T = m2 ( g − a ) = 9, 8 N .
1
2) m2v 2 = ( m2g − T ) h ⇒ v = 0, 99 m . s−1 .
2
1 v2
3) 0 − m1v 2 = −m1gx sin α ⇒ x = = 0,1 m .
2 2g sin α
III.
G G G
Projetons sur la normale au plan incliné la loi fondamentale de la dynamique : R + mg = ma ⇒ Rn = mg cos α
Selon la loi de Coulomb du frottement solide, la composante tangentielle de la réaction du plan incliné est
Rt = fRn = fmg cos α .
Résolution 1.
Cette composante est constante en valeur absolue, donc son travail Wf est le même à la montée et à la descente.
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique à ces deux phases successives :
0 − 12 mv 02 = −mg A sin α + Wf
1
2 mv12 − 0 = +mg A sin α + Wf ⇒ 21 mv12 = mg A sin α + mg A sin α − 21 mv 02
v1 = 4g A sin α − v02 = 4 × 9, 8 × 4 × 21 − 72 = 5, 4 m/s
Wf 2 mv 0 − mg A sin α
1 2
R − v 02 72 1
f = t = A = A = − tan α = − = 0,144
Rn mg cos α mg cos α 2g A cos α 3 3
2 × 9, 8 × 4 ×
2
Résolution 2.
Le théorème de l’énergie cinétique entre le lancer et l’arrêt s’écrit :
0 − 12 mv 02 = −mg A sin α − fmg cos αA
v02 72
f = − tan α = − tan 30° = 0,144
2g A cos α 2 × 9, 8 × 4 cos 30°
En appliquant le théorème de l’énergie cinétique entre le lancer et le retour :
1
2 mv1
2
− 12 mv 02 = −2Rt A = −2 fmg A cos α
v1 = v 02 − 4 fg A cos α = 72 − 4 × 0,144 × 9, 8 × 4 × cos 30° = 5, 4 m/s
IV.
dv dv
1) a) m = −mg − kv 2 ; b) m = −mg + kv 2 .
dt dt
mg
2) La vitesse est constante si elle est dirigée vers le bas et vaut v1 = ; v1 représente la limite de la vitesse
k
quand le temps t tend vers l’infini.
dv ⎛ v2 ⎞
3) = −g ⎜⎜ 1 + 2 ⎟⎟⎟
dt ⎜⎝ v1 ⎠
πv1
5) tM = = 7, 85 s .
4g
6) d ( 12 mv 2 ) = −(mg + kv 2 )dz
d (v 2 ) v2 d (v 2 )
7) z = −∫ qui s’intègre en faisant le changement de variable u = 1 + du = .
⎛ v2 ⎞ v12 v12
2g ⎜⎜ 1 + 2 ⎟⎟⎟
⎜⎝ v1 ⎠
v12 du v2 ⎛ v2 ⎞
z =− ∫ = − 1 ln ⎜⎜ 1 + 2 ⎟⎟⎟ + cste
2g u 2g ⎜⎝ v1 ⎠
v
⎡ v2 ⎛ v 2 ⎞⎤ v 2 v 2 + v02
z = − ⎢ 1 ln ⎜⎜ 1 + 2 ⎟⎟⎟ ⎥ = 1 ln 12
⎣⎢ 2g ⎝⎜ v1 ⎠ ⎦⎥ v
0
2g v1 + v 2
v2 1002 ln 2
8) Si v = 0 , z = z M = 1 ln 2 = = 347 m .
2g 20
9) L’énergie 12 mv 2 + mgz n’est pas conservée, elle passe de 12 mv 02 à mgz M ; la fraction convertie en chaleur est
1
2 mv02 − mgz M
α= 2 = 1 − ln 2 = 30, 7 % .
2 mv 0
1
V.
1) La conservation de l’énergie 21 mv 2 + mgz entre le lâcher et une position quelconque s’écrit
1 2 2 dθ 2g
2 mA θ − mg A cos θ = 0 ⇒=± cos θ .
dt A
2) En une période, le pendule décrit deux allers et deux retours de la verticale à l’horizontale. D’où
T A π /2 dθ A
= ∫ dt =
2g ∫0
T = 10, 48 .
4 cos θ 2g
VI.
Gm 2
1) F = − .
x2
2) On peut :
⎡ Gm 2 ⎤ x
1 2
( 1 1
)
x
• soit appliquer le théorème de l’énergie cinétique :
2
mv = ∫a Fdx = ⎢ ⎥ = Gm 2
⎢⎣ x ⎦⎥a
−
x a
Gm 2
• soit exploiter l’existence de l’énergie potentielle E p = − et la conservation de l’énergie
x
1 2 Gm 2 Gm 2
mv − =− .
2 x a
Comme la boule mobile est attirée par l’autre boule, sa vitesse est négative, d’où v = − 2Gm ( x1 − a1 ) .
dx x dx dx1 1 x f (x )
3) v =
dt
t = ∫a v
=−
1 1
2Gm
=− ∫a
2Gm
[ f ( x ) − f (a ) ] = −
2Gm
puisque f ( a ) = 0 .
−
x a
a 4 a 3
4) Les boules se heurtent quand x = . D’autre part, m = π
2 3 4
ρ=
πρa 3
48
et f ( ) ( a2 ) = −a ( π4 + 21 ) . D’où
3/2
t1 =
a3 π 1
+
πρa 3 4 2
= ( ) 3
2πρG
( π + 2 ). .
2G
48
8.a) Si v A v0 , v2 v A .
8.b) Si v A v0 , v2 v0 .
9) Entre le lancer et la retombée, le théorème de l’énergie cinétique donne 21 mv22 − 21 mv02 = W , où W , travail de la
force totale est aussi le travail de la force de freinage, puisque le poids est une force conservative. Ce travail étant
toujours négatif, v2 < v0 .
2 ( θ − θ0 ) 8π mgh
θ = θ 0 + 21 θt 2 t = = , valable si f < .
θ gh f R2 + h 2
−
R2 + h 2 m R2 + h 2
Sinon le mobile reste immobile.
IX.
∂e p GM s r ( 3 cos2 θ − 1 ) 1 ∂e p 3GMs r cos θ sin θ 1 ∂e p
1) fr = − = fθ = − =− fϕ = − = 0.
∂r D3 r ∂θ D3 r sin θ ∂ϕ
G 1
2) f est horizontal si fr = 0 ⇒ θ = arccos = 54, 74° .
3
3)
θ 0 θ0 π / 2 π − θ0 π S θ
fr / (GMs r / D 3 ) 2 0 –1 0 2
fθ / (GMs r / D 3 ) 0 − 2 0 + 2 0
4) Voir ci-contre.
X. D’après ENAC pilotes 1981.
⎧
⎪⎪ x + x / τ = 0
G ⎪
G G dv ⎪
⎪
L’équation du mouvement est mg − hv = m , soit ⎨ y + y / τ = 0
dt ⎪
⎪
⎪ z + z / τ = −g
⎪
⎪
⎩
L’équation caractéristique r + 1/ τ = 0 commune à ces trois équations différentielles a pour racine r = −1/ τ .
1) La solution générale de l’équation en y est y = A exp ( −t / τ ) . La condition initiale y0 = 0 donne A = 0 ,
d’où y = 0 y = cste = y 0 = 0 qui montre que le mouvement a lieu dans le plan xOz .
2) La solution générale de l’équation en x est x = B exp ( −t / τ ) . La condition initiale x 0 = b donne B = b ,
donc x = b exp ( −t / τ ) .
La solution générale de l’équation en z est la somme de z = C exp ( −t / τ ) , solution générale de l’équation sans
second membre et de la solution particulière z = −g τ = −u . La condition initiale z0 = c = C − u donne
C = c + u , d’où z = −u + ( c + u ) exp ( −t / τ ) .
t
3) x = ∫0 xdt = bτ (1 − exp ( −t / τ ) ) .
t
z = ∫0 zdt
= −ut + ( c + u ) τ ( 1 − exp ( −t / τ ) ) .
4) τ est l’ordre de grandeur de la durée d’évolution de la vitesse. u est la vitesse limite ; c’est la limite de la vitesse
quand t → +∞ ; pour cette vitesse, le poids et la résistance de l’air se neutralisent.
5) Quand t → +∞ , x → b τ et z → −∞ , donc x = b τ est une asymptote. z A
6)
⎧ x = b exp ( −t / τ )
⎪ ( c + u ) x
O x
⎪ ⇒ z = − u qui est l’équation d’une droite. Quand t
⎨ S
⎪
⎪ z = −u + ( c + u ) exp ( −t / τ ) b
⎩ H
augmente, x et z varient de façon monotone (ils diminuent), donc l’hodographe est le segment
qui joint le point A de coordonnées (b, c ) au point B de coordonnées ( 0, −u ) .
Exercices de dynamique, avec énergie, page 9 B
7) Au sommet de la trajectoire, z = 0 ; le sommet correspond au point S où l’axe Ox coupe l’hodographe.
u bu
Alors, −u + (c + u ) exp ( −t / τ ) = 0 ⇒ exp ( −t / τ ) = vS = .
c +u c +u
8) Le minimum de la vitesse correspond au point H, pied de la perpendiculaire abaissée de O sur l’hodographe.
OH b bu
sin ( BO, BH ) = = ⇒ vmin = .
BO BA 2
b + ( c + u )2
Si l’on n’utilise pas l’hodographe, il faut considérer
v 2 = x 2 + z 2 = (b exp ( −t / τ ) )2 + ( −u + ( c + u ) exp ( −t / τ ) )2 qui est une fonction de w = exp ( −t / τ ) de la
forme αw 2 + βw + γ où α = b 2 + ( c + u )2 , β = −2u ( c + u ) et γ = u 2 . Comme α > 0 , cette fonction est
β
minimum quand sa dérivée s’annule, soit pour w = w min = − :
2α
2
vmin =α − (
β 2
2α
+β − ) β
2α (
+γ= γ− ) β2
4α
= u2 −
4u 2 ( c + u )2
= 2
u 2b 2
4 (b + (c + u ) ) b + ( c + u )2
2 2
bu
vmin =
2
b + ( c + u )2
Il faut vérifier que le minimum calculé fait partie de l’intervalle physique de variation de w ; quand t varie de 0 à
u (c + u )
l’infini, w varie de 1 à 0 ; w min = 2 qui est positif ; il est inférieur à 1 si u ( c + u ) < b 2 + ( c + u )2
b + (c + u )2
qui est toujours vérifié.
G G
9) (
d 1 2
dt 2 ) G
mv = ( mg + R ) ⋅ v = −mgvz − Rv .
conséquent, c’est après le passage par le sommet que la vitesse est minimum.
XI.
1 2
1.a) La conservation de l’énergie s’écrit : mv − mgx = mgh ⇒ v = 2g ( h + x ) .
2
G G G v2
1.b) Projetons la loi fondamentale de la dynamique sur la radiale : R + mg = ma R = m + mg cos θ
r
v2 m r −x mg ( r − 2h − 3x )
1.c) De même R = −m + mg cos θ = − 2g ( h + x ) + mg = .
r r r r
r
1.d) Le mobile décolle quand R = 0 , ce qui a lieu pour x = h , d’où h = .
5
1 2 1 2
2) A cause du frottement, l’énergie mv − mgx décroît, donc mv − mgx < mgh ⇒ v 2 < 2g ( h + x ) .
2 2
2
v v2 r −x
La loi fondamentale de la dynamique s’écrit R = −m + mg cos θ = −m + mg .
r r r
r − 2h
Le mobile décolle pour R = 0 , soit v 2 = g ( r − x ) . D’où g ( r − x ) < 2g ( h + x ) x > x > h (cqfd).
3
XII.
dE dM 2 dM P
1) Le Soleil possède l'énergie E = Mc 2 , donc P = − =− c , d’où = − 2 = −4, 4.109 kg . s−1 .
dt dt dt c
GMm v2 GM
2) F = ma ou = m , d’où v 2 = .
r2 r r
3) L'énergie potentielle n'existe pas parce que, la force étant fonction de la masse du Soleil, donc du temps, le travail
dépend du temps, alors que l'énergie potentielle doit être une fonction de la seule position.
G G 1
( ) GMm
4) F ⋅ dr = d mv 2 . La force est radiale, de mesure algébrique − 2 et le déplacement a pour composante
2 r
GM dr dv
radiale dr ; d'où : − 2 dr = vdv ; en éliminant GM , on obtient − = .
r r v
5) En intégrant, il vient − ln r = ln v + cste , soit rv = cste ′ , ou rv = r0v0 .
G
G G G dL G G G G G L
6) Si L = r ∧ mv , = r ∧ F = 0 car r et F sont parallèles. Par conséquent = rv est constant au cours
dt m
du temps.
Exercices de dynamique, avec énergie, page 10
GM GM GM M
7) En remplaçant r par 2
, cette relation devient v 2 = v0 2 ou v = v0 .
v v v0 M 0
M0
8) r = r0 .
M
2πr M2
9) T = = T0 02 .
v M
10)
2
⎜
⎛ M 02 ⎞⎟ ⎛⎛
⎜ PT ⎞−2 ⎞⎟ 2PT 2 2 × 4.1026 × ( 3,16.107 )
∆T = T0 ⎜ ⎜
− 1 ⎟⎟ = T0 ⎜ ⎜ 1 − ⎟
⎟ − 1 ⎠⎟⎟ = = 4, 4.10−6 s .
⎜⎜ ⎜⎜ M 0c 2 ⎠⎟
( )
PT 2 ⎟⎟ ⎝⎝ Mc 2 ( 3.108 )2
30
⎜ 2.10 ×
⎝⎜ M 0 − c 2 ⎠⎟⎟
11) Le vent solaire, qui éjecte de la matière dans l'espace.
12) La durée de l'année varie principalement à cause des actions exercées sur la Terre par les astres autres que le
Soleil, principalement la Lune et Jupiter.
XIII.
G G
1) dE p = −mg ⋅ dr = mgdr ⇒ E p = mgr + cste ; E p ( r = R ) = 0 ⇒ E p = mg ( r − R )
2) Comme l’énergie cinétique ne peut être négative, le corps se déplace dans la région où son énergie, nulle à cause
des conditions initiales, est supérieure à son énergie potentielle : il oscille entre les deux extrémités du tunnel.
3) C’est en C que l’énergie potentielle est minimum, donc que la vitesse est maximum. La conservation de l’énergie
1 2
donne mvmax + mg (d − R ) = 0 ⇒ vmax = 2g ( R − d ) = 2 × 9, 8 × ( 6, 4 − 6,2 ) .106 = 1980 m . s−1
2
2x 0 2 R2 − d 2 4 ( 6, 42 − 6,22 ).106
4) t ≈ = = = 3200 s ≈ 1heure . Un calcul plus précis donne 2529 s.
vmax / 2 vmax / 2 2000
5) Ce transport est très rapide.
Il est impossible de réaliser le tunnel, car ses parois ne résisteraient pas à la pression de 60 000 atmosphères
( P = µgh ) qui règne à 200 km de profondeur, d’autant que, pour éviter le freinage par l’air, il faut faire le vide dans le
tunnel, donc ses parois doivent être étanches.
Autres objections, moins décisives : comme la température augmente avec la profondeur, les passagers éventuels
risqueraient d’être réduits en cendre ; toutefois, on peut envisager un système de refroidissement, qui nécessite toutefois
le stockage de la chaleur excédentaire dans le train ; pour s’affranchir des frottements, le véhicule est à suspension
magnétique, mais cette suspension est difficile à réaliser à haute température.