Eurocode 1993-1-5
Eurocode 1993-1-5
Eurocode 1993-1-5
NF EN 1993-1-5
Mars 2007
P 22-315
Eurocode 3
Calcul des structures en acier
Partie 1-5 : Plaques planes
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 20
février 2007 pour prendre effet le 20 mars 2007.
Avec la norme NF EN 1993-1-5/NA (en préparation), est destinée à remplacer la
norme expérimentale XP ENV 1993-1-5, de décembre 2000.
Correspondance
La Norme européenne EN 1993-1-5:2006, avec son corrigendum AC:2009, a le
statut d'une norme française.
Analyse
La présente partie de l'Eurocode 3 spécifie les exigences de calcul relatives aux
plaques raidies ou non soumises à des charges dans le plan. Les effets des
charges hors du plan ne sont pas traités. Le présent document ne comprend pas de
document d'application national mais doit être complété par une Annexe nationale
qui définit les modalités de son application.
Descripteurs
Thésaurus International Technique : bâtiment, génie civil, construction
métallique, acier de construction, plaque métallique, calcul, conception, règle de
construction, résistance des matériaux, contrainte, résistance au cisaillement,
raidisseur.
Modifications
Par rapport au document destiné à être remplacé, adoption de la norme
européenne.
Inclut l'Amendement A1 (juillet 2017) : il concerne principalement des modifications
apportées aux chapitres 6.5 et 10 .
Inclut l'Amendement A2 (juillet 2019) : il modifie la clause 4.5.2 , « Comportement
de type plaque » en ajoutant une description pour σ cr,p .
Corrections
2ème tirage octobre 2009 : Par rapport au 1er tirage, incorporation du corrigendum
AC, d'avril 2009 qui propose des corrections rédactionnelles, le changement du
symbole ℓ par le symbole B et la modification de la formule 4.2 .
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Sommaire
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Avant-propos national
A.P.1 : Introduction
(0) Le règlement du Comité européen de Normalisation (CEN) impose que les normes européennes adoptées par ses
membres soient transformées en normes nationales au plus tard dans les 6 mois après leur ratification et que les
normes nationales en contradiction soient annulées.
(1) La présente publication reproduit la norme européenne EN 1993-1-5 « Eurocode 3 : Calcul des structures en acier
– Partie 1-5 : Plaques planes », ratifiée par le CEN le 13 janvier 2006 et mise à disposition le 25 octobre 2006. Elle
fait partie d'un ensemble de normes constituant la collection des Eurocodes, qui dépendent dans une certaine mesure
les unes des autres pour leur application. Certaines d'entre elles sont encore en cours d'élaboration. C'est pourquoi le
CEN a fixé une période de transition nécessaire à l'achèvement de cet ensemble de normes européennes, période
durant laquelle les membres du CEN ont l'autorisation de maintenir leurs propres normes nationales adoptées
antérieurement.
(2) Cette publication, faite en application des règles du CEN, peut permettre aux différents utilisateurs de se
familiariser avec le contenu (concepts et méthodes) de la norme européenne.
(3) L'application en France de cette norme appelle une ensemble de précisions et de compléments pour lesquels une
Annexe nationale est en préparation dans le cadre de la Commission de normalisation CNCMET. En attendant la
publication de cette Annexe Nationale, si la norme européenne est employée, ce ne peut être qu'avec les
compléments précisés par l'utilisateur et sous sa responsabilité.
(4) Avec son Annexe nationale (NF EN 1993-1-5/NA ), en préparation, la norme NF EN 1993-1-5 est destinée à
remplacer la norme expérimentale XP ENV 1993-1-5. Cependant, en raison des normes provisoires ENV relatives à
d'autres parties de la collection des Eurocodes, qui font référence à la norme expérimentale XP ENV 1993-1-5 et qui
ne sont pas encore remplacées par des normes EN, cette dernière est maintenue en vigueur pendant la période de
coexistence nécessaire.
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Avant-propos
Le présent document (EN 1993-1-5:2006) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 250 « Eurocodes
structuraux », dont le secrétariat est tenu par AFNOR.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit par
entérinement, au plus tard en avril 2007, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées au plus
tard en mars 2010.
Le présent document remplace l'ENV 1993-1-5:1997.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Danemark,
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte,
Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède
et Suisse.
Annexe Nationale pour l'EN 1993-1-5
La présente norme donne des procédures alternatives et des valeurs, et recommande des classes, avec des Notes
indiquant où des choix nationaux peuvent devoir être faits. C'est pourquoi il convient de doter la Norme Nationale
transposant l'EN 1993-1-5 d'une Annexe Nationale contenant tous les Paramètres Déterminés au niveau National à
utiliser pour le dimensionnement de structures en acier à construire dans le pays concerné.
Les paragraphes suivants de l'EN 1993-1-5 permettent d'effectuer un choix national :
• 2.2(5) ;
• 3.3(1) ;
• 4.3(6) ;
• 5.1(2) ;
• 6.4(2) ;
• 8(2) ;
• 9.1(1) ;
• 9.2.1(9) ;
• 10(1) ;
• 10(5) ;
• C.2(1) ;
• C.5(2) ;
• C.8(1) ;
• C.9(3) ;
• D.2.2(2).
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1 Introduction
1.1 Domaine d'application
(1) L'EN 1993-1-5 spécifie les exigences de calcul relatives aux plaques raidies et non raidies soumises à des
charges dans le plan.
(2) Les effets du traînage de cisaillement, de l'application de charges dans le plan et du voilement des plaques pour
les poutres en I à âme pleine et les poutres-caissons sont couverts. Les plaques planes soumises à des charges
dans le plan telles que celles exercées dans les réservoirs et les silos, sont également couvertes. Les effets des
charges hors du plan ne sont pas traités.
NOTE 1
Les règles définies dans la présente partie complètent les règles applicables aux sections de classe 1, 2, 3 et
4, voir EN 1993-1-1 .
NOTE 2
Pour les plaques élancées sur lesquelles s'exercent des contraintes normales et/ou de cisaillement répétées et
qui sont soumises à la fatigue due à la flexion hors plan de leurs éléments constitutifs (respiration), voir EN
1993-2 et EN 1993-6 .
NOTE 3
Pour les effets des charges exercées hors du plan et pour la combinaison des effets desdites charges et des
charges exercées dans le plan, voir EN 1993-2 et EN 1993-1-7 .
NOTE 4
Les plaques simples peuvent être considérées comme planes lorsque le rayon de courbure r satisfait :
où :
• a est la largeur du panneau ;
• t est l'épaisseur de la plaque.
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1.3.6 raidisseur
plat ou profil fixé sur une plaque dans le but de prévenir le voilement de cette dernière ou de la renforcer vis-à-vis des
charges locales ; un raidisseur est appelé :
• longitudinal si sa direction est parallèle à celle de l'élément ;
• transversal si sa direction est perpendiculaire à celle de l'élément.
1.3.7 plaque raidie
plaque munie de raidisseurs transversaux et/ou longitudinaux
1.3.8 panneau secondaire
plaque non raidie bordée par des semelles et/ou des raidisseurs
1.3.9 poutre hybride
poutre dont les semelles et l'âme sont constituées de nuances d'acier différentes ; la présente norme traite des
semelles en acier de nuance plus élevée
1.3.10 convention de signe
la compression est considérée comme positive, sauf indication contraire
1.4 Symboles
(1) Outre ceux donnés dans l'EN 1990 et dans l'EN 1993-1-1 , les symboles suivants sont utilisés :
• A sB aire totale de tous les raidisseurs longitudinaux d'une plaque raidie ;
• A st aire de section transversale brute d'un seul raidisseur transversal ;
• A eff aire de section transversale efficace ;
• A c,eff aire de section transversale efficacep ;
• A c,eff,loc aire de section transversale efficacep pour le voilement local ;
• a longueur d'une plaque raidie ou non ;
• b largeur d'une plaque raidie ou non ;
• b w largeur libre entre soudures des profilés soudés ou entre extrémités des congés des profilés laminés ;
• b eff largeur efficaces pour le traînage de cisaillement élastique ;
• F Ed effort transversal de calcul ;
• h w hauteur d'âme libre entre semelles ;
• L eff longueur efficace pour la résistance aux efforts transversaux, voir 6 ;
• M f.Rd moment résistant plastique de calcul d'une section transversale composée uniquement des semelles ;
• M pl.Rd moment résistant plastique de calcul de la section transversale (indépendamment de la classe de section
transversale) ;
• M Ed moment fléchissant de calcul ;
• N Ed effort axial de calcul ;
• t épaisseur de la plaque ;
• V Ed effort tranchant de calcul y compris le cisaillement de torsion ;
• W eff module de résistance élastique efficace ;
• β facteur de largeur efficaces pour le traînage de cisaillement élastique ;
(2) d'autres symboles sont définis lors de leur première utilisation.
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NOTE 2
Voir l'Annexe E pour évaluer la rigidité lorsque la condition en (5) n'est pas remplie.
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NOTE 2
Pour les calculs MEF, voir l'Annexe C .
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où :
• a st,1 est l'aire des raidisseurs directement sous charge divisée par la longueur s e . Elle peut être prise égale à
l'aire des raidisseurs "tartinés" sur la longueur de l'espacement s st ;
• t w est l'épaisseur de l'âme ;
• z est la distance à la semelle.
• s e est la longueur d'appui rigide ;
• s st est l'espacement des radiateurs.
NOTE
La formule (3.2) est valide lorsque s st /s e ≤ 0,5 ; à défaut, il convient de négliger la contribution des raidisseurs.
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NOTE
La répartition des contraintes peut être utilisée pour la vérification à la fatigue.
NOTE 2
Les effets combinés du voilement et du traînage de cisaillement peuvent être pris en compte en utilisant A eff
donné par :
où :
• A c,eff est l'aire efficacep d'une semelle comprimée compte tenu du voilement (voir 4.4 et 4.5 ) ;
• β est le facteur de largeur efficaces pour l'effet du traînage de cisaillement à l'état limite ultime, qui peut
ult
être considéré comme étant égal à β déterminé à partir du Tableau 3.1 , α 0 étant remplacé par :
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NOTE 3
Les effets du traînage de cisaillement élastique-plastique tenant compte de déformations plastiques limitées
peuvent être pris en compte en utilisant A eff donné par :
Les formules données dans les NOTE 2 et NOTE 3 peuvent également être appliquées aux semelles tendues, auquel
cas il convient de remplacer A c,eff par l'aire brute de la semelle tendue.
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NOTE 2
Pour les raidisseurs et les dispositions constructives des plaques soumises au voilement, voir section 9 .
(5) Il convient de calculer la contrainte exercée sur une semelle en utilisant le module élastique relatif au feuillet
moyen de la semelle.
(6) Le matériau constitutif des semelles des poutres hybrides peut avoir une limite d'élasticité f yf comprise entre f yw et
φ h f yw à condition que :
a. l'augmentation des contraintes exercées sur les semelles, due à la plastification de l'âme, soit prise en compte
en limitant les contraintes exercées sur l'âme à f yw ;
b. f yf soit utilisé pour déterminer l'aire efficace de l'âme.
NOTE
L'Annexe Nationale peut spécifier la valeur de φ h . Une valeur de φ h = 2,0 est recommandée.
(7) L'augmentation des déformations et des contraintes aux états limites de service et de fatigue peut être ignorée
pour les poutres hybrides conformes à 4.3(6) et la NOTE y figurant.
(8) Pour les poutres hybrides conformes à 4.3(6) , la limite de variation de contraintes mentionnée dans l'EN 1993-1-9
peut être considérée comme étant égale à 1,5 f yf .
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(1) Il convient de déterminer les aires efficacesp des éléments comprimés plans en utilisant le Tableau 4.1 pour les
parois internes et le Tableau 4.2 pour les parois en console. Il convient de déterminer l'aire efficacep de la zone
comprimée d'une plaque dont l'aire de la section brute vaut A c , à partir de l'équation suivante :
•
est la largeur appropriée établie comme suit (pour les définitions, voir Tableau 5.2 de l'EN
1993-1-1) ;
• b w pour les âmes ;
• b pour les parois internes de semelle (sauf profils creux rectangulaires) ;
• b − 3 t pour les parois de profils creux rectangulaires ;
• c pour les semelles en console ;
• h pour les cornières à ailes égales ;
• h pour les cornières à ailes inégales ;
• k σ est le coefficient de voilement correspondant au rapport de contraintes ψ et aux conditions limites. Pour
les plaques longues, k σ est donné dans le Tableau 4.1 ou le Tableau 4.2 selon le cas ;
• t est l'épaisseur ;
• σ cr est la contrainte critique de voilement, voir formule (A.1) dans l'Annexe A.1(2) et Tableaux 4.1 et 4.2 ;
•
(3) Pour les parois de semelles des sections en I et des sections fermées, il convient que le rapport de contraintes ψ
utilisé dans le Tableau 4.1 ou dans le Tableau 4.2 soit basé sur les propriétés de l'aire de section brute, en tenant
compte du traînage de cisaillement dans les semelles le cas échéant. Pour les éléments constitutifs des âmes, il
convient de déterminer le rapport de contraintes ψ utilisé dans le Tableau 4.1 en ayant recours à une répartition des
contraintes obtenue avec l'aire efficace de la semelle comprimée et l'aire brute de l'âme.
NOTE
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Lorsque la répartition des contraintes provient de différentes phases de construction (comme par exemple
dans le cas d'un pont mixte), les contraintes dues aux différentes phases peuvent tout d'abord être calculées
avec une section transversale constituée de semelles efficaces et d'une âme brute, puis être ajoutées. La
répartition des contraintes obtenue conduit à une section d'âme efficace pouvant être utilisée pour toutes les
phases afin de calculer la répartition finale des contraintes.
(4)
où σ com,Ed est la contrainte de compression maximale de calcul exercée sur l'élément de paroi, déterminée en utilisant
l'aire efficacep de la section sous l'effet de l'ensemble des actions simultanées.
NOTE 1
La procédure susmentionnée place du côté de la sécurité et requiert un calcul itératif dans lequel le rapport de
contraintes ψ (voir Tableau 4.1 et Tableau 4.2 ) est déterminé à chaque étape à partir des contraintes
calculées sur la section transversale efficacep définie au terme de l'étape précédente.
NOTE 2
Voir également une autre procédure à l'Annexe E .
(5) Pour la vérification de la résistance au voilement d'un élément de classe 4 en utilisant 6.3.1 , 6.3.2 ou 6.3.4 de
l'EN 1993-1-1, il convient d'utiliser
avec σ com,Ed basé sur une analyse au second ordre avec imperfections globales.
(6) Pour les rapports de forme a /b < 1, l'instabilité de type flambement peut gouverner et il convient d'effectuer la
vérification selon 4.5.4 en utilisant le coefficient réducteur ρ c .
NOTE
Ceci s'applique, par exemple, aux éléments plans entre les raidisseurs transversaux où l'instabilité de plaque
peut être de type flambement de poteau et impliquer un coefficient réducteur ρ c proche du coefficient de
flambement χ c , voir Figure 4.3 a) et b). Pour les plaques raidies longitudinalement, une instabilité de type
flambement de poteau peut également se produire pour a /b ≥ 1, voir Figure 4.3 c).
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où :
• A c,eff,loc se compose des aires de section efficacesp de tous les raidisseurs et panneaux secondaires se trouvant
entièrement ou partiellement dans la zone comprimée, à l'exception des parties efficaces appuyées sur une
plaque adjacente, de largeur b edge,eff , voir exemple à la Figure 4.4 .
(4) Il convient d'évaluer l'aire A c,eff,loc comme suit :
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où :
•
s'applique à la partie comprimée de la largeur du panneau raidi, l'exception des parties b
edge,eff , voir Figure 4.4 ;
• A sB ,eff est la somme de la section efficacep selon 4.4 de tous les raidisseurs longitudinaux dont l'aire brute A sB se
situe dans la zone comprimée ;
• b c,loc est la largeur de la partie comprimée de chaque panneau secondaire ;
• ρ loc est le coefficient réducteur défini en 4.4(2) pour chaque panneau secondaire.
NOTE
Pour une compression non uniforme, voir Figure A.1 .
(5) Il convient que la détermination du coefficient réducteur ρ c applicable au voilement d'ensemble tienne compte de
la possibilité d'occurrence d'un flambement, impliquant un coefficient réducteur plus élevé que pour le voilement de
plaque.
(6) Il convient d'effectuer une interpolation, conformément à 4.5.4(1) , entre le coefficient réducteur ρ pour le
voilement de plaque et le coefficient réducteur χ c pour le flambement, afin de déterminer ρ c , voir 4.5.4 .
(7) La réduction de l'aire comprimée A c,eff,loc par l'intermédiaire de ρ c peut être considérée comme une réduction
uniforme de l'ensemble de la section transversale.
(8) Lorsque le traînage de cisaillement intervient (voir 3.3 ), il convient de remplacer l'aire de section transversale
efficace A c,eff par A *c,eff tenant compte non seulement des effets du voilement de plaque local, mais également des
effets du traînage de cisaillement.
(9) Il convient de considérer l'aire de section transversale efficace de la zone tendue de la plaque raidie comme l'aire
brute de la zone tendue, réduite pour tenir compte du traînage de cisaillement s'il y a lieu, voir 3.3 .
(10) Il convient de déterminer le module de section efficace W eff comme l'inertie de la section transversale efficace
divisée par la distance entre son centre de gravité et le feuillet moyen de la semelle.
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où :
• A c est l'aire brute de la zone comprimée de la plaque raidie à l'exception des parties des panneaux secondaires
en appui sur une plaque adjacente, voir Figure 4.4 (à multiplier par le coefficient de traînage de cisaillement si ce
dernier est approprié, voir 3.3 ) ;
• A est l'aire efficacep (incluant, s'il y a lieu, les effets du traînage de cisaillement) de la même partie de la
c,eff,loc
plaque en tenant compte du voilement de plaque éventuel des panneaux secondaires et/ou de la plaque raidie.
• (Amendement A2) « σ cr,p est la contrainte critique de voilement global élastique de la plaque, calculée sans tenir
compte de la rigidité en torsion des raidisseurs à section fermée ».
(2) Le coefficient réducteur ρ pour la plaque orthotrope équivalente est obtenu à partir de 4.4(2) en calculant
selon (4.7) .
NOTE
Pour le calcul de σ cr,p , voir Annexe A .
(3) Pour une plaque raidie, σ cr,c peut être déterminé à partir de la contrainte critique de flambement σ cr,sB du
raidisseur le plus proche du bord le plus comprimé du panneau, de la manière suivante :
où :
• I sB ,1 est l'inertie de la section transversale brute du raidisseur et des parties adjacentes de la plaque, par rapport
à la flexion hors plan de la plaque ;
• A sB ,1 est l'aire de section transversale brute du raidisseur et des parties adjacentes de la plaque selon la Figure
A.1 .
NOTE
σ cr,c peut être obtenu à partir de σ cr,c = σ cr,sB b c /b sB ,1 où σ cr,c est associé au bord comprimé de la plaque, et b
sB ,1 et b c , sont des valeurs géométriques issues de la répartition des contraintes utilisées pour l'extrapolation,
voir Figure A.1 .
(4)
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• e = max (e 1 , e 2 ) est la plus grande distance entre les centres de gravité respectifs de la plaque et du raidisseur
présent d'un seul côté (ou des centres de gravité de chacun des groupes de raidisseurs lorsqu'ils sont présents
des deux côtés) par rapport à l'axe neutre de l'élément comprimé efficace, voir Figure A.1 ;
• α = 0,34 (courbe b) pour les raidisseurs à section fermée ;
• α = 0,49 (courbe c) pour les raidisseurs à section ouverte.
4.5.4 Interpolation entre le voilement de plaque et le flambement
(1) Il convient de déterminer le coefficient réducteur final ρ c par interpolation entre χ c et ρ , de la manière suivante :
4.6 Justification
(1) Il convient de justifier les éléments vis-à-vis des contraintes normales, dues à la compression et à la flexion
uniaxiale, de la manière suivante :
où :
• A eff est l'aire de section transversale efficace calculée conformément à 4.3(3) ;
• e N est le décalage de position de l'axe neutre, voir 4.3(3) ;
• M Ed est le moment fléchissant de calcul ;
• N Ed est l'effort normal de calcul ;
• W eff est le module élastique efficace, voir 4.3(4) ;
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• M y,Ed , M z,Ed sont les moments fléchissants de calcul par rapport aux axes y-y et z-z respectivement ;
• e y,N , e z,N sont les excentrements par rapport à l'axe neutre.
(2) Il convient d'évaluer les sollicitations M Ed et N Ed en tenant compte s'il y a lieu des effets globaux du second ordre.
(3) La vérification du voilement du panneau peut être effectuée avec les efforts évalués à une distance 0,4a ou 0,5b ,
selon la plus petite des deux valeurs, de l'extrémité du panneau où les contraintes sont les plus importantes. Dans ce
cas, la résistance de section brute doit être vérifiée à l'extrémité du panneau.
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5 Résistance au cisaillement
5.1 Base de calcul
(1) Cette section donne les règles relatives au voilement par cisaillement à l'état limite ultime, dans les conditions
suivantes :
a. les panneaux sont rectangulaires dans la limite d'angle indiquée en 2.3 ;
b. les raidisseurs, lorsqu'ils existent, sont longitudinaux et/ou transversaux ;
c. toutes les ouvertures et découpes sont de petites dimensions (voir 2.3 ) ;
d. les éléments ont des sections uniformes.
(2) Il convient de vérifier les plaques dont le rapport h w /t est supérieur à
pour une âme raidie, vis-à-vis du voilement par cisaillement, et de disposer dans ce cas des
raidisseurs transversaux au droit des appuis.
NOTE 1
Pour h w , voir Figure 5.1 et pour k τ , voir 5.3(3).
NOTE 2
L'Annexe Nationale définit η . La valeur η = 1,20 est recommandée pour les nuances d'acier jusqu'à S460
compris. Pour les nuances d'acier plus élevées, la valeur η = 1,00 est recommandée.
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NOTE
Voir 6.2.6 de l'EN 1993-1-1.
NOTE 1
Les valeurs de σ E et de k τ peuvent être prises dans l'Annexe A .
NOTE 2
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NOTE 3
Lorsque sont utilisés, outre des raidisseurs transversaux rigides, des raidisseurs transversaux non rigides, k τ
est la plus petite valeur obtenue en considérant les panneaux d'âme entre deux raidisseurs transversaux
quelconques (par exemple a 2 × h w et a 3 × h w ) et les panneaux d'âme entre deux raidisseurs rigides et
contenant des raidisseurs transversaux non rigides (par exemple a 4 × h w ).
NOTE 4
Les panneaux délimités par des semelles et des raidisseurs transversaux rigides peuvent être supposés à
bords rigides. L'analyse peut alors être basée sur les panneaux entre deux raidisseurs transversaux rigides
adjacents (par exemple a 1 × h wi à la Figure 5.3 ).
NOTE 5
Pour les raidisseurs transversaux non rigides, la valeur minimale k τ peut être celle déterminée lors des deux
analyses suivantes :
1. ensemble de deux panneaux d'âme adjacents avec un raidisseur transversal non rigide ;
2. ensemble de trois panneaux d'âme adjacents avec deux raidisseurs transversaux non rigides.
Pour la procédure permettant de déterminer k τ voir l'Annexe A.3 .
(4) Il convient de réduire l'inertie d'un raidisseur longitudinal au 1/3 de sa valeur réelle lors du calcul de k τ . Les
formules de calcul de k τ données en A.3 , qui tiennent compte de cette réduction, peuvent être utilisées.
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où :
• h wi et k τi et font référence au panneau secondaire ayant l'élancement réduit
le plus élevé parmi tous les panneaux secondaires du panneau d'âme considéré.
NOTE
L'expression donnée en A.3 peut être utilisée pour calculer k τi , avec k τst = 0.
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•
(2) En présence d'un effort normal N Ed , il convient de réduire la valeur de M f,Rd par le coefficient suivant :
où :
• A f1 et A f2 sont les aires des semelles supérieure et inférieure respectivement.
5.5 Justification
(1) Il convient d'effectuer la justification de la manière suivante :
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où :
• V Ed est l'effort tranchant de calcul y compris l'effort tranchant ramené par la torsion.
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où :
• t w est l'épaisseur de l'âme ;
• f yw est la limite d'élasticité de l'âme ;
• L eff est la longueur efficace pour la résistance aux forces transversales, qu'il convient de déterminer à partir de :
où :
• By est la longueur chargée efficace, voir 6.5 , appropriée à la longueur de l'appui rigide s s , voir 6.3 ;
• χ F est le coefficient réducteur de voilement local, voir 6.4 (1).
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(2) Pour les âmes sans raidisseurs longitudinaux, il convient de déterminer le coefficient k F à partir de la Figure 6.1 .
NOTE
L'Annexe Nationale peut fournir des informations concernant les âmes avec raidisseurs longitudinaux. Les
règles suivantes sont recommandées :
Pour les âmes avec raidisseurs longitudinaux, il convient de déterminer k F comme suit :
où :
• b 1 est la hauteur du panneau secondaire soumis à la charge, considérée comme la distance libre entre la
semelle sous la charge et le raidisseur.
où :
• lsB ,1 est l'inertie du raidisseur le plus proche de la semelle sous la charge, y compris les parties
collaborantes de l'âme selon la Figure 9.1 .
La formule (6.6) est valide pour 0,05 ≤ b 1 /a ≤ 0,3 et b 1 /h w ≤ 0,3 et une application de la charge selon le cas a)
présenté à la Figure 6.1 .
(3) Il convient de déterminer By à partir de 6.5 .
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Pour les poutres-caissons, il convient de limiter b f dans l'équation 6.8 à 15εt f de chaque côté de l'âme.
(2) Pour les cas (a) et (b) indiqués à la Figure 6.1 , il convient de déterminer By comme suit :
(3) Pour le cas c), il convient de déterminer By comme étant la plus petite des valeurs obtenues à partir des formules
(Amendement A1) « (6.10), (6.11) et (6.12) ».
6.6 Justification
(1) Il convient d'effectuer la justification comme suit :
où :
• F Ed est l'effort transversal de calcul ;
• L eff est la longueur efficace pour la résistance aux efforts transversaux, voir 6.2(1) ;
• t w est l'épaisseur de l'âme.
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7 Interaction
7.1 Interaction entre le cisaillement, le moment fléchissant et l'effort normal
(1)
il n'est pas nécessaire de réduire la résistance de calcul au moment fléchissant et à l'effort axial
pour tenir compte du cisaillement.
il convient que les effets combinés de la flexion et du cisaillement sur l'âme d'une poutre en I ou
d'une poutre-caisson satisfassent :
où :
• M f,Rd est le moment résistant plastique de calcul d'une section composée uniquement des semelles efficaces ;
• M pl,Rd est la résistance plastique de la section composée de l'aire efficace des semelles et de la totalité de l'âme
quelle que soit la classe de celle-ci.
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(2) Si la charge concentrée agit sur la semelle tendue, il y a lieu de vérifier la résistance selon la section 6. En outre il
convient de satisfaire 6.2.1(5) de l'EN 1993-1-1.
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où :
• A w est l'aire transversale de l'âme ;
• A fc est l'aire transversale efficace de la semelle comprimée ;
• h w est la hauteur de l'âme ;
• t w est l'épaisseur de l'âme.
Il convient d'adopter pour le coefficient k la valeur suivante :
• exploitation de la rotation plastique k = 0,3 ;
• exploitation du moment résistant plastique k = 0,4 ;
• exploitation du moment résistant élastique k = 0,55.
(2) Lorsque la poutre est courbe en élévation, la semelle étant comprimée du côté concave, il convient de satisfaire le
critère suivant :
où :
• r est le rayon de courbure de la semelle comprimée.
NOTE
L'Annexe Nationale peut fournir des informations supplémentaires concernant le voilement induit par la
semelle.
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(2) Pour la vérification de la résistance au voilement, la section d'un raidisseur peut être considérée comme l'aire de
section brute du raidisseur plus une largeur de plaque égale à 15εt mais non supérieure à la dimension réelle
disponible, de chaque côté du raidisseur en évitant tout chevauchement des parties collaborantes correspondant à
deux raidisseurs voisins, voir Figure 9.1.
(3) Il convient de considérer l'effort normal appliqué sur un raidisseur transversal comme la somme de la résultante
des cisaillements (voir 9.3.3(3) ) et de toute charge extérieure.
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(5) En l'absence d'effort normal dans le raidisseur transversal, les deux critères énoncés en (4) ci-dessus peuvent
être supposés satisfaits à condition que l'inertie I st des raidisseurs transversaux ne soit pas inférieure à :
où :
• e max est la plus grande distance entre la fibre extrême du raidisseur et son centre de gravité ;
• N Ed est l'effort de compression maximal des panneaux adjacents, pris au moins égal à la contrainte de
compression maximale multipliée par la moitié de l'aire de compression efficacep du panneau, y compris ses
raidisseurs ;
• σ cr,c , σ cr,p sont donnés en 4.5.3 et à l'Annexe A .
NOTE
Lorsqu'une charge hors du plan est appliquée sur les raidisseurs transversaux, il convient de se reporter à l'EN
1993-2 et à l'EN 1993-1-7 .
(6) Si le raidisseur est comprimé, il convient d'augmenter l'effort de compression de ΔN st = σ m b 2 /π 2 afin de tenir
compte des efforts de déviation. Les critères définis en (4) s'appliquent, mais il n'est pas nécessaire de prendre en
considération ΔN st pour le calcul des contraintes uniformes dues à l'effort normal dans le raidisseur.
(7) À titre de simplification et en l'absence d'effort axial, l'exigence de (4) peut être vérifiée sur la base d'une analyse
élastique au premier ordre, en tenant compte de la charge transversale équivalente supplémentaire q , répartie
uniformément et agissant sur la longueur b :
où :
• σ m est défini en (5) ci-dessus ;
• w 0 est défini à la Figure 9.2 ;
• w el est la déformation élastique, qui peut soit être déterminée de manière itérative, soit être prise égale à la
flèche supplémentaire maximale b /300.
(8) À moins d'une justification plus élaborée vis-à-vis du flambement par torsion des raidisseurs à section transversale
ouvertes, il convient de satisfaire au critère suivant :
où :
• I p est l'inertie polaire du raidisseur seul par rapport au bord fixé à la plaque ;
• I T est l'inertie de torsion de St Venant du raidisseur seul.
(9) Lorsque la rigidité au gauchissement est exploitée, il convient de satisfaire à (8) ou au critère
où :
• σ cr est la contrainte critique pour le flambement par torsion sans tenir compte du maintien en rotation procuré
par la plaque ;
• θ est un paramètre permettant d'assurer un comportement de classe 3.
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NOTE
Le paramètre θ peut être donné dans l'Annexe Nationale . La valeur θ = 6 est recommandée.
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où :
• I net est l'inertie de la section nette du raidisseur transversal ;
• e est la distance maximale du bord inférieur de la semelle par rapport à l'axe neutre de la section nette, voir
Figure 9.5 ;
• b G est la portée du raidisseur transversal entre semelles.
9.3 Cisaillement
9.3.1 Montant d'extrémité rigide
(1) Il convient que le montant d'extrémité rigide (voir Figure 5.1 ) agisse comme un montant d'appui résistant à la
réaction d'appui (voir 9.4 ), et en qualité de poutre courte résistant aux contraintes de membrane longitudinales dans
le plan de l'âme.
NOTE
Pour les excentrements résultant des déplacements d'appui, voir l'EN 1993-2 .
(2) Il convient qu'un montant d'extrémité rigide comporte deux doubles raidisseurs transversaux symétriques
constituant les semelles d'une poutre courte de longueur h w , voir Figure 5.1 (b). La bande d'âme entre les raidisseurs
forme l'âme de la poutre courte. Un montant d'extrémité peut également se présenter sous la forme d'un profilé
laminé, assemblé à l'extrémité de l'âme pleine selon la Figure 9.6.
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NOTE
Il est loisible de vérifier la résistance des raidisseurs rigides intermédiaires pour un effort normal égal à
selon 9.2.1(3) . En cas d'effort tranchant variable, la vérification est effectuée pour l'effort tranchant à la distance 0,5 h w du
bord du panneau soumis à l'effort tranchant maximal.
9.3.5 Soudures
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(1) Les soudures entre l'âme et la semelle peuvent être calculées pour le flux de cisaillement nominal V Ed /h w si V Ed
n'excède pas χ w f yw h w t /(√3γ M1 ). Pour des valeurs plus élevées de V Ed , il convient de dimensionner la soudure
pour le flux de cisaillement ηf yw h w t /(√3γ M1 ).
(2) Dans tous les autres cas, il convient de justifier les soudures pour la transmission des efforts perpendiculaires et
parallèles aux cordons, compte tenu de la méthode d'analyse (élastique/plastique) et des effets du second ordre.
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NOTE 2
Les limitations de contraintes peuvent également être utilisées pour déterminer des aires efficaces
équivalentes. L'Annexe Nationale peut donner les limites d'application de ces méthodes.
(2) Pour les panneaux raidis ou non, soumis aux contraintes combinées σ x,Ed ,σ z,Ed et τ Ed , des propriétés de section
de classe 3 peuvent être admises, lorsque :
où :
• α ult,k est le facteur d'amplification minimal de charge pour que les charges de calcul atteignent la valeur
caractéristique de résistance du point le plus critique de la plaque, voir (4) ;
• ρ est le coefficient réducteur,
où :
• α cr est le facteur d'amplification minimal de charge pour que les charges de calcul atteignent la charge critique
élastique de la plaque sous l'action du champ complet de contraintes, voir (6).
NOTE 1
Pour le calcul de α cr en considérant le champ complet de contraintes, la plaque raidie peut être modélisée en
utilisant les règles définies dans les sections 4 et 5, sans toutefois opérer la réduction de l'inertie des
raidisseurs longitudinaux spécifiée en 5.3(4) .
NOTE 2
Lorsqu'on ne peut pas déterminer α cr pour l'ensemble du panneau et de ses sous-panneaux, on peut justifier
séparément le panneau et les sous-panneaux.
où :
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• σ x,Ed , σ z,Ed et τ Ed sont les composantes du champ de contraintes à l'état limite ultime.
NOTE
L'utilisation de l'équation (10.3) pose comme hypothèse que la résistance est atteinte lorsque la plastification
se produit, sans considération de voilement.
(5) Le coefficient réducteur ρ peut être déterminé à partir de l'une des méthodes suivantes :
a. la valeur minimale des coefficients suivants :
• ρ x pour les contraintes longitudinales, donné en 4.5.4(1) en tenant compte du comportement de type
poteau s'il y a lieu ;
• ρ z pour les contraintes transversales, donné en 4.5.4(1) en tenant compte du comportement de type poteau
s'il y a lieu ;
• χ w pour les contraintes de cisaillement, donné en 5.3(1) ;
chacune de ces valeurs étant calculée pour l'élancement réduit de la plaque
NOTE
Pour la détermination de ρ z pour les contraintes transversales, il convient d'appliquer les règles, définies
en section 4 et relatives aux contraintes normales σ x , à σ z dans la direction z . Il convient, pour des
raisons de cohérence, de ne pas appliquer la section 6 .
b. une valeur interpolée entre les valeurs ρ x , ρ z et χ w telles que déterminées en a), en utilisant la formule donnant
α ult,k comme fonction d'interpolation.
NOTE
Cette méthode conduit à la formule de vérification suivante :
c. (Amendement A1) « Dans le cas de plaques avec compression biaxiale, il convient d'appliquer la formule
(10.5a) :
où
V = ρ x .ρ z lorsque σ x,Ed et σ z,Ed sont toutes les deux en compression, autrement V = 1.
Les formules de vérification (10.3), (10.4), (10.5) et (10.5a) intégrant une interaction entre le cisaillement, le
moment fléchissant, l'effort normal et l'effort transversal, il convient de ne pas appliquer la section 7 .
NOTE
L'Annexe nationale peut donner des informations complémentaires sur l'utilisation des formules (10.4),
(10.5) et (10.5a). Dans le cas de plaques avec traction et compression, il est recommandé d'appliquer les
formules (10.4) et (10.5) aux parties comprimées uniquement. »
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(6) Lorsque les valeurs α cr relatives au champ de contraintes complet ne sont pas disponibles et lorsque seules les
valeurs α cr,i relatives aux divers composants du champ de contraintes σ x,Ed , σ z,Ed et τ Ed peuvent être utilisées, la
valeur α cr peut être déterminée comme suit :
où :
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Annexe A (informative) Calcul des contraintes critiques pour les plaques raidies
A.1 Plaque orthotrope équivalente
(1) Les plaques comportant au moins trois raidisseurs longitudinaux peuvent être traitées comme des plaques
orthotropes équivalentes.
(2) La contrainte critique de voilement élastique de la plaque orthotrope équivalente peut être évaluée comme suit :
où :
• k σ,p est le coefficient de voilement conforme à la théorie des plaques orthotropes avec les raidisseurs « tartinés »
sur la plaque ;
• b est défini à la Figure A.1 ;
• t est l'épaisseur de la plaque.
NOTE 1
Le coefficient de voilement k σ,p est obtenu soit à partir d'abaques appropriées pour raidisseurs « tartinés », soit
par des simulations numériques pertinentes ; les abaques relatifs aux raidisseurs discrets peuvent également
être utilisés sous réserve de pouvoir ignorer le voilement local des panneaux secondaires.
NOTE 2
σ cr,p est la contrainte critique de voilement de plaque élastique au bord du panneau où s'exerce la contrainte
de compression maximale, voir Figure A.1 .
NOTE 3
Dans le cas d'une âme, il convient de remplacer la largeur b dans les équations (A.1) et (A.2) par h w .
NOTE 4
Pour les plaques raidies comportant au moins trois raidisseurs longitudinaux également espacés, le coefficient
de voilement de plaque k σ,p (voilement global du panneau raidi) peut être calculé de manière approchée à
l'aide de :
où :
• I sl est l'inertie totale de l'ensemble de la plaque raidie ;
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•
• A sl est la somme des aires brutes des raidisseurs longitudinaux individuels ;
• A p est l'aire brute de la plaque = bt ;
• σ 1 est la contrainte de bord maximale ;
• σ 2 est la contrainte de bord minimale ;
• a , b et t sont tels que définis à la Figure A.1.
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A.2 Contrainte critique de voilement pour les plaques comportant un ou deux raidisseurs
dans la zone comprimée
A.2.1 Méthode générale
(1) Lorsque la plaque raidie ne comporte qu'un seul raidisseur longitudinal dans la zone comprimée, la procédure
définie en A.1 peut être simplifiée en considérant une barre isolée fictive sur appui élastique représentant l'effet de la
plaque dans la direction perpendiculaire à cette barre. La contrainte critique de flambement de la barre peut être
obtenue à partir de A.2.2 .
(2) Pour le calcul de A sB ,1 et I sB ,1 , il convient de considérer la section transversale brute de la barre comme l'aire
brute du raidisseur et des parties adjacentes de la plaque, définies comme suit. Lorsque le panneau secondaire est
entièrement comprimé, il convient de prendre en compte une partie (3 − ψ )/(5 − ψ ) de sa largeur b 1 du côté du bord
du panneau, et une partie 2/(5 − ψ ) du côté du bord soumis à la contrainte maximale. Lorsque les contraintes
changent de signe dans le panneau secondaire, il convient de prendre en compte une partie égale à 0,4 fois la
largeur b c de la partie comprimée de ce panneau secondaire, voir Figure A.2 ainsi que le Tableau 4.1 . ψ est le
rapport de contraintes relatif au panneau secondaire considéré.
(3) Il convient de considérer l'aire de section transversale efficacep A sB ,eff de la barre comme la section transversale
efficacep du raidisseur et les parties efficacesp adjacentes de la plaque, voir Figure A.1 . L'élancement des éléments
de la plaque inclus dans la barre peut être déterminé selon 4.4(4) , σ com,Ed étant calculé pour la section transversale
brute de la plaque.
(4) Lorsque ρ c f y /γ M1 , avec ρ c conforme à 4.5.4 (1), est supérieur à la contrainte moyenne exercée sur la barre σ
p
com,Ed , il convient de n'opérer aucune réduction supplémentaire de l'aire efficace de la barre. Dans le cas contraire, il
convient de remplacer la réduction selon l'équation (4.6) par :
(5) Il convient de n'appliquer la réduction mentionnée en A.2.1(4) qu'à la seule aire de la barre. Aucune réduction
n'est nécessaire pour les autres parties comprimées, excepté celle relative au voilement des panneaux secondaires.
(6) En alternative à l'utilisation d'une aire efficacep selon A.2.1(4) , la résistance de la barre peut être déterminée à
partir de A.2.1(5) à (7) et l'on vérifie qu'elle dépasse la contrainte moyenne σ com,Ed .
NOTE
La méthode évoquée en (6) peut également être employée dans le cas de raidisseurs multiples pour lequel
l'effet de rappel de la plaque est négligé, c'est-à-dire que la barre fictive est considérée comme libre de flamber
hors du plan de l'âme.
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Pour chacune de ces situations illustrées à la Figure A.3, est calculée une valeur pertinente de σ cr.p , voir A.2.2(1) ,
avec b 1 = b 1 *, b 2 = b 2 * et B * = b 1 * + b 2 *, voir Figure A.3.
A.2.2 Modèle simplifié utilisant une barre comprimée maintenue par la plaque
(1) Dans le cas d'une plaque raidie avec un raidisseur longitudinal situé dans la zone comprimée, la contrainte critique
de flambement du raidisseur peut être calculée comme suit en ignorant les raidisseurs dans la zone tendue :
où :
• A sB ,1 est l'aire brute de la barre, définie en A.2.1(2) ;
• I sB ,1 est l'inertie de la section brute du montant défini en A.2.1(2) par rapport à un axe passant par son centre de
gravité et parallèle au plan de la plaque ;
• b 1 , b 2 sont les distances entre les bords longitudinaux et le raidisseur (b 1 + b 2 = b ).
NOTE
Pour déterminer σ cr,c voir en 4.5.3(3) .
(2) Dans le cas d'une plaque raidie avec deux raidisseurs longitudinaux situés dans la zone comprimée, il convient
d'adopter comme contrainte critique de voilement la plus faible des contraintes calculées, à l'aide de l'équation (A.4),
pour les trois cas b 1 = b 1 *, b 2 = b 2 * et b = B *. Il convient d'ignorer les raidisseurs situés dans la zone tendue.
où :
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(2) L'équation (A.5) s'applique également aux plaques avec un ou deux raidisseurs longitudinaux, si le coefficient
d'aspect α = a /h w satisfait α ≥ 3. Pour les plaques avec un ou deux raidisseurs longitudinaux et un coefficient
d'aspect α < 3, il convient de calculer le coefficient de voilement par cisaillement comme suit :
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NOTE
Cette procédure s'applique pour ρ x , ρ z et χ w . Les valeurs de
sont données dans le Tableau B.1. Ces valeurs ont été calibrées par rapport aux courbes de flambement décrites dans les
sections 4 et 5 . Elles sont en relation directe avec l'imperfection géométrique équivalente, par la formule suivante :
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NOTE 2
Ces recommandations sont destinées aux ingénieurs ayant l'expérience de la méthode des éléments finis.
(2) Le choix de la méthode EF dépend du problème à analyser. Ce choix peut être basé sur les hypothèses
suivantes :
C.2 Utilisation
(1) En utilisant des méthodes EF pour les calculs, il convient d'accorder une attention toute particulière :
• à la modélisation de la structure et à ses conditions limites ;
• au choix du logiciel et à la documentation ;
• à l'utilisation des imperfections ;
• à la modélisation des propriétés des matériaux ;
• à la modélisation des charges ;
• à la modélisation des critères relatifs à l'état limite ;
• aux coefficients partiels à appliquer.
NOTE
L'Annexe Nationale peut définir les conditions d'utilisation des méthodes EF pour les calculs.
C.3 Modélisation
(1) Le choix des modèles EF (éléments de coque ou volumiques) et du maillage conditionne la précision des
résultats. Pour validation, on peut effectuer une étude de sensibilité avec raffinement progressif.
(2) La modélisation EF peut être effectuée,
• soit pour la structure dans son ensemble ;
• soit pour une sous-structure, partie de la structure.
NOTE
L'âme et/ou la semelle inférieure des poutres-caissons continues au voisinage d'un appui intermédiaire où la
semelle inférieure est comprimée peuvent constituer un exemple de structure. Un panneau secondaire d'une
semelle inférieure soumise à une charge biaxiale peut constituer un exemple de sous-structure.
(3) Il convient de choisir les conditions limites applicables aux appuis et aux interfaces, et les dispositions relatives à
l'application des charges de manière à obtenir des résultats plaçant du côté de la sécurité.
(4) Il convient de considérer comme propriétés géométriques les valeurs nominales.
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(5) Lorsque des imperfections doivent être introduites, il convient qu'elles soient basées sur les formes et les
amplitudes indiquées en C.5 .
(6) Il convient que les propriétés des matériaux suivent les règles données en C.6(2) .
(2) Il convient de documenter les conditions de maillage, de charge et les conditions limites, ainsi que les autres
données d'entrée et les résultats associés, de sorte qu'ils puissent être vérifiés ou reproduits par des tiers.
NOTE 2
Les imperfections de structure en termes de contraintes résiduelles peuvent être représentées par un champ
de contraintes provenant du processus de fabrication avec des amplitudes équivalant aux valeurs moyennes
(prévues).
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NOTE 2
Les imperfections géométriques équivalentes peuvent être appliquées au moyen de forces équivalentes
appliquées à l'élément.
NOTE
La valeur nominale convient comme valeur du module d'élasticité E .
C.7 Charges
(1) Il convient que les charges appliquées aux structures comprennent les facteurs de charge et les coefficients de
combinaison de charges pertinents. Par simplification, un multiplicateur de charge unique α peut être utilisé.
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(1) Les critères suivants relatifs à l'état limite ultime peuvent être utilisés :
1. Pour les structures sensibles aux phénomènes de voilement :
atteinte de la charge maximale.
2. Pour les zones en traction :
atteinte d'une valeur limite de la déformation de membrane principale.
NOTE 1
L'Annexe Nationale peut spécifier la limite de déformation principale. Une limite de 5 % est recommandée.
NOTE 2
D'autres critères relatifs à l'état limite peuvent également être utilisés : par exemple atteinte du critère de
plasticité ou limitation de la zone plastifiée.
NOTE
L'Annexe Nationale peut fournir des informations concernant γ M1 et γ M2 . L'utilisation de γ M1 et γ M2 , telle que
spécifiée dans les parties appropriées de l'EN 1993, est recommandée.
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où :
• f yf,r tient compte de la réduction due aux moments transverses des semelles ;
• f yf,r = f yf f T ;
•
• σ x (M z ) est la contrainte due au moment transverse dans la semelle ;
• χ est le coefficient de réduction applicable au flambement hors plan selon 6.3 de l'EN 1993-1-1
NOTE 1
Le moment transverse M z résulte du flux de cisaillement dans les semelles comme indiqué à la Figure D.2.
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NOTE 2
Dans le cas des âmes à ondulation sinusoïdale, f T est égal à 1,0.
défini en 4.4(2) . Il convient de prendre pour le coefficient de flambement k σ la plus grande des
valeurs suivantes :
a.
où :
• b est la plus grande largeur en console entre la soudure et le bord libre ;
• a = a 1+ 2 a 4.
b.
D.2.2 Résistance au cisaillement
(1) Il convient de déterminer la résistance au cisaillement V bw,Rd comme suit :
où :
• χ c est la plus petite valeur des coefficients de réduction applicables au voilement local χ c,B et au voilement global
χ c,g selon (2) et (3).
(2) Il convient d'évaluer le coefficient de réduction χ c,B applicable au voilement local comme suit :
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où :
• w est la longueur d'une demi-onde, voir Figure D.1 ,
• s est la longueur développée d'une demi-onde, voir Figure D.1 .
(3) Il convient de déterminer le coefficient réducteur χ c,g applicable au voilement global comme suit :
NOTE 2
L'équation (D.10) s'applique aux plaques à bords articulés.
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Pour les notations voir 4.4(2) et 4.4(4) . Pour le calcul de la résistance au voilement global, 4.4(5) s'applique.
où :
• σ com,Ed,ser est la plus grande contrainte de compression (calculée sur la base de la section efficace) sous les
charges aux états limites de service.
(2) L'inertie peut être calculée par interpolation entre la section brute et la section efficace pour la combinaison de
charges appropriée, comme suit :
où :
• I gr est l'inertie de la section brute ;
• σ gr est la contrainte maximale de flexion à l'état limite de service, basée sur la section brute ;
• I eff (σ com,Ed,ser ) est l'inertie de la section efficace, compte tenu du voilement local selon E.1 en considérant la
contrainte σ com,Ed,ser ≥ σ gr maximale sur la longueur considérée.
(3) L'inertie efficace I eff peut être considérée variable le long de la travée par rapport à la position la plus défavorable.
En alternative, on peut utiliser une valeur constante calculée sur la base du moment positif le plus élevé sous les
charges de service.
(4) Le calcul nécessite des itérations, mais une approche du côté de la sécurité peut consister à effectuer un seul
calcul à un niveau de contrainte supérieur ou égal à σ com,Ed,ser .
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