Cours Eco Generale Du SGC NEZHA ELMOUDEN
Cours Eco Generale Du SGC NEZHA ELMOUDEN
Cours Eco Generale Du SGC NEZHA ELMOUDEN
Chapitre I : LE MARCHE
A- L’Offre
L’Offre d’un bien ou d’un service est la quantité qu’un vendeur est disposé à céder à un prix déterminé.
Exemple d’application : Soit l’évolution des prix des quantités offertes d’un bien économique.
Prix 1 2 3 4 5
Quantités offertes 1 000 2 000 4 000 7 000 10 000
TAF : Tracer la courbe de l’offre
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Economie Générale & statistique S.G.C
NB : L’offre est une fonction ………………..……………. des prix : plus les prix …………………………. plus
la quantité offerte ………………………………. et inversement
B- La Demande
La Demande désigne alors …………………………………………………………………………………
Exemple d’application : Soit l’évolution des prix des quantités demandées du même bien économique.
Prix 1 2 3 4 5
Quantités demandées 6 000 5 000 4 000 3 000 1 000
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C- Le prix
Le prix est le montant monétaire échangé contre un bien ou un service lors d'un achat ou d'une vente.
Dans une économie de marché, les prix résultent de la libre confrontation de l'offre et de la demande sur
le marché : la rareté fait monter les prix tandis que l'offre excessive les fait descendre (la loi de l'offre et
de la demande).
Sur les marchés concurrentiels, les entreprises sont très nombreuses et elles ne peuvent pas influencer le
prix : il est décidé par le marché en fonction de ……………………. et de la …………………..
Application
Pour un prix donné (p0), si l'offre est supérieure à la demande, les entreprises ne pourront pas vendre toute
leur production à ce prix : elles vont se concurrencer et les plus performantes pourront proposer un prix
plus bas (mais supérieur à leur coût de production). Le prix va donc……………. Ce qui entraînera des
faillites et une …………….de l'offre totale. De leur côté, les consommateurs ……………….leurs achats.
Cette baisse de l'offre et cette hausse de la demande permettront d'arriver à un équilibre, ou le maintien
d'un excédent d'offre peut nécessiter une nouvelle baisse de prix ou la situation inverse peut apparaître :
Au prix p1, l'offre est inférieure à la demande : Ce sont les consommateurs qui se concurrencent pour
acheter un produit devenu rare, ils acceptent donc une …………….des prix. Celle-ci permet aux
entreprises ……………….leurs profits, ce qui attire de nouvelles entreprises dans ce secteur et
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La loi de l'offre et de la demande est donc un mécanisme régulateur qui, en faisant varier le………………,
permet d'obtenir un …………….entre l'offre et……………………..
Remarque :
Dans une économie centralement planifiée, les prix sont fixés autoritairement par les pouvoirs
publics, selon qu'ils estiment qu'un produit est utile (le prix est subventionné) ou nuisible à la société (le
produit est renchéri).
Dans certaines situations (comme dans une économie de guerre), ou dans certains systèmes
interventionnistes (économie planifiée), les autorités recourent au « contrôle des prix », ou du moins de
certains prix pratiqués sur le marché, ou encore influent sur l'offre (protectionnisme, subvention...) ou la
demande (rationnement).
D- L’instrument : La Monnaie
La monnaie se définit donc comme un bien spécifique permettant à toute personne qui en est titulaire
d'acquérir à tout moment n'importe quel bien ou service.
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1- Définition :
C’est un lieu de rencontre, éventuellement ………………., de l’offre et de …………… de biens et
…………., c’est à dire entre des vendeurs et …………………..en vue de déterminer un prix d’échange.
B- Marché du Travail
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1- Définition
Le marché des capitaux est un lieu de rencontre entre les agents économiques ayant un excédent de
capitaux ou capacité de financement et les agents ayant des besoins de financement.
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Financement
Interne : Externe
autofinancement
Indirect (intermédié) :
Direct : Marché Emprunt bancaire
des capitaux
Marché des titres de Marché Marché des valeurs Marché des produits
créance négociable : Interbancaireest un mobilières (actions et dérivés : C’est un contrat
Sur ce marché tous les marché où les agents obligations) : composé dont la valeur est
agents économiques financiers (les de deux marchés : "dérivée" du prix d'autre
peuvent intervenir, établissements de chose.
s’émettre et crédit, le Trésor
s’échanger des titres Public, la banque Le marché primaire :
de créances centrale) échangent C’est le marché sur
négociables. (Bons du entre elles des actifs lequel les titres
trésor négociables, financiers et «neufs» sont mis en
pour l’Etat, billets de empruntent ou prêtent vente.
trésorerie, pour les à court terme.
entreprises, certificats Exemple : marché des Le marché
de dépôt, pour les changes secondaire ou bourse
banques). des valeurs
mobilières : lieu
d’échange des titres
déjà émis.
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1.Définition :
Le marché des changes est un marché où s’achètent et se vendent les devises, c’est-à-dire les monnaies
étrangères convertibles.
La confrontation de l’offre et de la demande de devise permet la détermination du prix d’une devise dans
une autre (cours de change).Les offres et les demandes de devises proviennent des transactions
commerciales et financières. Les transactions sur le marché des changes augmentent beaucoup plus
rapidement que l’activité économique mondiale ou les échanges commerciaux.
Le marché de change fonctionne en continu 24h sur 24h. les opérateurs sur les marchés des changes sont
les combistes des grandes banques à qui sont transmises les demandes d’opérations.
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Afin d’obtenir une description d’ensemble de l’activité économique, il est possible de représenter les
relations qui s’établissent entre les différents agents économiques à l’aide d’un schéma appelé : circuit
économique.
Qui sont les agents économiques mis en jeu par un circuit économique ?
Comment peut-on représenter les échanges entre agents ?
Comment représente-t-on l’ensemble des flux économiques d’une nation ?
A- Les Ménages
Catégorie des agents dont l’activité principale économique est ………………………….. Toute personne
physique appartient donc à la catégorie des ménages. Notons que, par convention, un ménage comprend
tous les individus vivant sous ………………………………………..
Ex :…………………………………………………………………………………………………………..
Leurs ressources sont constituées de la rémunération de leur participation au processus de production au
titre de travailleurs et de capitalistes. Ils possèdent ainsi tous les facteurs de production. Ils les louent aux
entreprises et reçoivent en échange salaires, intérêts (rémunération des obligations) et dividendes
(rémunération des actions).
Outre ces cinq secteurs institutionnels résidents, on définit un secteur composé de tous les
……………………………. qui ont eu un échange économique avec au moins un secteur résident.
On peut ajouter une catégorie supplémentaire :
F- Les institutions sans but lucratif au service des ménages ou aux (Associations, fondations, etc.)
Catégorie des agents, ni entreprises, ni État, qui fournissent des services ………………………. aux
ménages. Leurs ressources sont constituées des cotisations volontaires des ménages et des subventions des
Adm.Pub.
Mouvement de biens, de services, de valeurs, qui se produit en un intervalle de temps déterminé (les
opérations sont des achats, des ventes, des transferts, des prêts, ...).Les flux génèrent des stocks.
On distingue :
A- Flux financier
Mouvements de capitaux à …………………………….
Ex : - Prêts d'argent à plusieurs années.
- Achat de titres boursiers.
B- Flux monétaire
Flux de monnaie, de créances ou de dettes (mouvements de capitaux à …………………………………).
Ex : - retrait de billets à un distributeur.
- paiement des objets achetés dans un supermarché.
C- Flux réel
Flux portant sur des biens et des services.
Ex : - achat de marchandises ou produits quelconques.
- transport de produits par chemin de fer.
1- La production
Elle consiste à …… des biens et des services. Cette production peut être ……...……. ou ……………...
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2- La consommation
Consommer consiste à ……………………… à plus au moins long terme des biens et services pour
satisfaire des besoins. On distingue :
- Consommation intermédiaire : destruction …………………… des biens et services pour produire
d’autres biens nécessaires à la satisfaction des besoins.
Ex : ………………………………………………………………………………………………………..
- Consommation finale : utilisation ………………des biens et services pour satisfaire les besoins
Ex : ………………………………………………………………………………………………………….
- Auto-consommation : on parle d’auto-consommation lorsque le producteur,
…………………………………. les biens et les services qu’il produit.
3- Le stock
C’est une partie de la production …………………... Elle est nécessaire pour faire face à une demande
immédiate ainsi, il permet de régulariser l’offre et la demande.
4- Investissement
Opération ayant pour but la production de biens ou services. Il comprend l’ensemble des dépenses
effectuées pour créer, maintenir en état ou développer l’appareil productif.
B- Opérations de répartition
Une fois la production obtenue, elle donne lieu à un flux appelé revenu. Celui-ci est plus souvent exprimé
en monnaie. En participant à la production, chacun reçoit un revenu en contre partie de sa participation.
Les entreprises (dividendes), les employés (salaires), l’Etat (impôts) ….etc.
A- Définition
Les différents acteurs de la vie économique entretiennent des relations (le terme "flux" est souvent utilisé
pour caractériser ces relations) dont l'interdépendance constitue le "circuit économique".
C’est alors que le circuit économique est un ……………………..d’ensemble qui retrace les principales
……………………qui existent entre les ……………………………… au sein d’une économie donnée.
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Le circuit économique par fonction met en évidence les 3 grands pôles de l’activité économique : la
production, le revenu et l’épargne.
Dépense Revenu
Consommation
Investissement Epargne
- Le revenu des agents économiques est soit consommé, soit épargné, ce qui nous conduit à une
seconde égalité
Revenu = ………………………………………………………………
Le circuit est dit bouclé, si le revenu distribué conduit à l’achat de la totalité des biens produits. Il faut
pour éviter un déséquilibre que le flux d’un investissement soit égal au flux d’épargne c'est-à-dire
Epargne = Investissement
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I- Définition et détermination des agrégats à partir du tableau des entrées- sorties (TES) ou
des comptes des agents économiques
A- Détermination des agrégats à partir du tableau des entrées – sorties (ressources - emplois)
1- Présentation
Tableau des entrées-sorties d’une économie fictive ouverte
2- Définition du TES
Le TES est un tableau qui s’attache à décrire toutes les opérations sur
…………….…..et………………..réalisées au sein d’une économie au cours d’une année.
Il décrit, notamment, les ……………………. en biens et services ainsi que les différentes utilisations qui
peuvent en être faites.
Le TES est un tableau à double entrée qui décrit, en colonnes, les différentes ……………………..de la
nomenclature de l’activité économique et en lignes, les produits correspondants.
Les agrégats sont des grandeurs caractéristiques mesurant l’activité économique d’une société donnée. Ils
sont obtenus par agrégations d’opérations élémentaires à une fonction économique, réalisées par les divers
secteurs institutionnels. Cette agrégation peut s’obtenir par consolidation ou par cumulation.
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C- Types d’agrégats
PIB cf = …………………………………………………………………………………………………
PIB dans l’optique de sa PIB dans l’optique de distribution PIB dans l’optique de son utilisation
constitution
PIB = La somme des valeurs PIB = salaires des résidents et non PIB = consommation finale (ménages et
ajoutées + TV non résidents servis par les employeurs Admin.) + FBCF +/-variation des stocks
déductibles+ droits et taxes sur résidents + les excédents nets des unités + exportations- importations
importations – subventions sur résidentes + consommation du capital
produits fixe (dotations) + impôts indirects et
taxes liées à la production – subventions PIB=CF+FBCF+(X-M)+/-Var Stocks
PIB = ∑VA+TVA+DTI-SP d’exploitation + droits et taxes sur
importations
Cet agrégat mesure le produit réalisé par l’ensemble des facteurs de production résidents.
Pour l’obtenir, on ajoutera au ……………………………, les revenus produits extérieurs nets.
PNB (aux coûts des facteurs) = PNB (pm) – les impôts et taxes liés à la production et à
l’importation + subventions d’exploitation
Les principaux agrégats du revenu sont le Revenu National et le Revenu National Disponible Brut.
Accessoirement, deux autres agrégats peuvent être calculés comme indicateurs socio-économiques mais
aussi tant que composantes d’emplois du revenu : La Consommation Nationale et l’Epargne Nationale.
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a- Le Revenu National
Le revenu national mesure le revenu produit par les facteurs primaires de production d’une économie
nationale pendant une période considérée.
Revenu national ou PNN = ∑ VA marchandes et non marchandes + Revenus produits reçus du RDM –
Revenus produits versés au RDM
C’est la rémunération des salariés résidents par les résidents et non-résidents (salaires, cotisations sociales
des employeurs, prestations sociales versées directement aux salariés) + revenus de la propriété et de
l’entreprise nets de la consommation du capital fixe (allant aux actionnaires, ménages et administrations
publiques) + revenus de la propriété et de l’entreprise allant aux entreprises allant aux SNF et SF +
revenus de la propriété et de l’entreprise reçus du RDM nets ( revenus reçus –versés ) allant à l’ensemble
des résidents.
Cet agrégat comprend le RN augmenté des transferts de redistribution y compris les impôts liés à la
production et à l’importation nets des subventions d’exploitation et de la consommation du capital fixe.
RNBD = RN + Amortissements + Revenus de transferts courants reçus par les résidents du reste du
monde – Revenus de transferts courants versés par les résidents au reste du monde
Ces agrégats bouclent le circuit des flux nationaux significatifs. Ils sont la contrepartie des autres agrégats
ou peuvent faire l’objet d’une détermination directe à partir de leurs composantes.
Le point de départ est la formule suivante :
a- Consommation Nationale
Cet agrégat mesure l’ensemble de la consommation finale des résidents (ménages et administrations
publiques) à l’intérieur du territoire économique national et dans le reste du monde.
C.Privée : Englobe la consommation des agents économiques autre que les administrations publiques ;
C.Publique : Correspond à la consommation des administrations.
Parmi les différentes catégories d’investissements réalisés par les unités de production, le comptable
national ne retient que les investissements matériels. C'est-à-dire, l’ensemble des dépenses consacrées à
l’achat de biens de production durables à l’exception des terrains. Ces dépenses permettent le maintien et
l’accroissement du capital fixe. On parle de formation brute de capital fixe. (FBCF).
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Lorsque l’investissement de remplacement (les amortissements) n’est pas pris en compte, on parle de
formation nette de capital fixe (FNCF).
FBCF = Amortissement + FNCF
Les économistes et les comptables nationaux ont l’habitude de comparer la FBCF et le PIB.
Le rapport FBCF/ PIB permet de mesurer la part du PIB consacrée à l’investissement, c'est-à-dire l’effort
consenti par la nation pour financer l’investissement. Ce rapport est appelé « Taux d’investissement »
L’épargne national brut (ENB) est l’excèdent du Revenu National Brut Disponible (RNBD) par rapport à
la consommation finale (privée et publique)
Exercice d’application
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Le tableau suivant présente les données de PIB et la dépense de consommation finale marocaine de 2002 à
2006
En millions de DH 2002 2003 2004 2005 2006
PIB 446 044 476 987 500 081 522 649 575 271
Dépenses de consommation finale nationale 340 112 360 180 382 355 396 578 424 334
TAF :
- Calculer l’indice d’évolution des deux grandeurs de 2002 à 2006, date de référence 2002 (base 100) ;
- Calculer les taux d’évolution (par rapport à l’année de base et d’une année à une autre) ;
- Apprécier l’évolution des deux grandeurs.
It/0 (G) = Gt / G0
Avec la date 0 est la date de base ou date de référence.
Remarque :
Pour interpréter la valeur de l’indice, il est préférable de l’exprimer en pourcentage. Les valeurs trouvées
sont donc multipliées par 100
C- Applications
Soit l’évolution de la consommation finale nationale au Maroc en millions de dirhams (au prix courant)
2000 2001 2002 2003
Consommation finale nationale 293 512 308 997 320 570 336 349
TAF :
1- Calculer les indices de l’évolution de la consommation finale nationale (base 100 en 2000).
2- Commenter les résultats
Corrigé :
2000 2001 2002 2003
Consommation finale nationale
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………..
TAF :
1- Remplir le tableau en faisant les calculs nécessaires.
2- Lisez l’évolution du PIB de la France.
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………..
1- Limites universelles
- La comptabilité nationale raisonne en termes de flux et non en termes de stocks ; elle ne
renseigne que sur les opérations d’une année et ignore la richesse accumulée ;
- La comptabilité nationale ne renseigne pas sur le facteur humain ou plutôt sur les producteurs ;
les données sur la population sont élaborées et présentées séparément ;
- La non intégration dans le compte capital des actifs humains et naturels en raison d’une
difficulté de mesure. (coût de l’homme/ressources renouvelables et non renouvelables) ;
- Elle prétend approcher la réalité complexe à partir des conventions et approximations ;
- Exclusion du travail domestique et des loisirs privés ;
- La comptabilité nationale n’est pas neutre, c’est une représentation d’une réalité sur la base
d’une vision du monde déterminée (libérale) ; elle ignore tout rapport de force et tout
antagonisme.
- Elle compte des activités avec effets négatifs positivement (consommation d’alcool, tabacs,
médicaments …) ;
2- Limites de la comptabilité nationale
- L’économie non observée (secteur informel, économie souterraine et activités illicites) pose
des problèmes dans son évaluation ;
- Il n’y a pas de répertoire d’entreprises permettant le suivi de la démographie des entreprises ;
- Il y a aussi indisponibilité des états comptables des entreprises ;
- En absence des statistiques relatives aux institutions privées sans but lucratif au service des
ménages (partis politiques, syndicats, associations ….etc.) ces institutions on été intégrés avec
les ménages.
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement climatique ont légèrement diminué
dans les pays industrialisés entre 1990 et 2004. Mais la tendance est à la hausse pour la période plus récente de
2000 à 2004, révèle un rapport des Nations Unies publié le 30 octobre à Bonn. En effet, les émissions, de GES
ont diminué de 3.3% de 1990 à 2004. Mais cette baisse correspond pour l’essentiel à une réduction de 36.8% des
émissions de GES dans beaucoup de pays d’Europe centrale. Les autres pays ont vu au contraire leurs émissions
progresser de 11%.
Le réchauffement climatique pourrait coûter à l’économie mondiale jusqu’à 7 trillions de $ (5 500 milliards
d’Euros), si des mesures ne sont pas prises dans les 10 prochaines années. Une étude de Sir Nicolas Stern,
ancien chef économiste à la Banque Mondiale, prévoit également que le nombre de réfugiés victimes de la
sécheresse ou inondations, pourrait s’élever à quelque 200 millions de personnes.
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TAF :
1- Lisez et interprétez les propos du texte
2- Quel reproche fait-on à la comptabilité eu égard à ce problème
Réponses :
1- …………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………..
2- …………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………….
Conclusion :
La course effrénée à la croissance est une caractéristique des sociétés modernes et fait planer le spectre de
dictature du PIB. Produire à tout prix et n’importe quoi, pourvu que ça rapporte. Ainsi, on a l’impression
que c’est l’homme qui est au service de la croissance et de la production et non l’inverse. Il faut donc
opter pour la bonne voie, la bonne idéologie : celle de mettre l’économie au service de l’homme.
Le PIB ne renseigne pas sur le niveau de développement d’un pays, plus que sur le bien être. Mais les
comptables nationaux n’ont jamais prétendu que le PIB est un indicateur de bien être.
Le PIB global ou par habitant permet des comparaisons dans le temps et dans l’espace, mais cache
beaucoup de dysfonctionnements socio-économiques, la rationalité ou l’efficacité du processus de
production ou du système productif.
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Ce sont les libéraux (les classiques, néoclassiques) qui sont partisans de la régularisation de l’économie
par le marché. Le marché permet une allocation optimale. Le but d’une entreprise privée est de maximiser
son profit, cette activité va attirer de nombreux investissements (les capitaux sont investis dans les
activités les plus rentables, celles qui sont les plus capables de générer des richesses, prospérité de
l’économie). En revanche, celles qui ne sont pas rentable sont délaissées. L’importance du marché nous
amène à qualifier nos économies, économie de marché ou économie capitaliste.
Il existe différents régimes de marchés et ceci, selon le nombre plus au moins important des participants
aux échanges.
On distingue plusieurs structures de marchés classés par les économistes. Le tableau ci-dessous représente
la classification de l’économiste allemand Stackelberg (1905-1946)
Réponse :
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
a- Définition
Le marché de CPP est caractérisé par l’existence d’un grand nombre de vendeurs et d’acheteurs.
b- Les conditions
Le marché de concurrence pure et parfaite est un marché théorique exige les conditions suivantes :
- Atomicité : existence d’une multitude d’acheteurs et de vendeurs de telle sorte qu’aucune partie ne
peut influencer le marché ;
- Homogénéité : les produits présentés sur le marché sont identiques, même quantité et même
mesure et les acheteurs n’ont pas de préférence pour le produit d’une entreprise ou d’un vendeur ;
- Fluidité du marché : toute entreprise peut intervenir librement sur le marché et donc aucune
barrière réglementaire, technique ou financière à l’entrée des entreprises ;
- Transparence : les informations relatives aux prix pratiqués, aux quantités offertes et demandées
doivent circuler clairement ;
- Mobilité : les facteurs de production peuvent facilement se déplacer d’une zone géographique à
l’autre.
Application
Le tableau suivant donne la quantité offerte et celle demandée sur un marché local d’un produit ménager
TAF
- Représenter graphiquement l’offre et la demande globale
- Mettre en évidence le prix d’équilibre sur le graphique
- Lire et commenter le prix d’équilibre, lire le comportement de l’offre et de la demande
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La quantité optimale est celle pour laquelle il y a égalité entre la recette moyenne (le prix de marché) et le
coût marginal unitaire et par conséquent donne le profit maximum.
Application
TAF
2- Le régime de monopole
a- Définition
Le monopole est une situation de marché caractérisé par la présence d’un seul offreur et d’un grand
nombre de demandeurs.
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b- Types de monopole
Monopole simple
C’est une entreprise se trouvant seule sur le marché face à beaucoup de demandeurs. Elle fixe un prix
unique et vend une seule nature du produit.
Monopole discriminant
Le monopoleur offre le même bien à divers acheteurs, à des prix différents, pendant une période donnée.
La discrimination ne peut se réaliser que si le vendeur a la maîtrise ; de plus, il est nécessaire pour qu’elle
soit couronnée de succès, qu’il n’y ait pas de possibilité de revente d’un consommateur à l’autre, c'est-à-
dire qu’il n’y ait pas de communication entre les divers secteurs du marché monopolisé.
Le monopsone
Il y a monopsone lorsque sur un marché, un grand nombre de vendeurs font face à un seul acheteur. Dans
une telle situation, l’acheteur dispose du pouvoir d’agir sur le prix auquel s’effectuera la transaction. On
peut citer des exemples comme les sous- traitants travaillant pour une entreprise de montage
Le monopole bilatéral
Un seul vendeur d’un produit ou service font face à un seul acheteur de ce produit. Ce régime caractérise
souvent le marché du travail, où un syndicat ouvrier fait face à un syndicat patronal ; il peut s’appliquer à
de Etats, dirigeant chacun les échanges de leurs propres produits.
En cas de monopole, l’entreprise a la liberté de fixer le prix elle-même. Cependant, la réaction des
consommateurs l’oblige à fixer un prix et un volume de vente qui lui permettent de maximiser son profit.
Ce volume est déterminé lorsqu’il y a égalité entre recette marginale unitaire et le coût marginale unitaire.
Application
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………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
b- Le marché d’oligopole
i. Définition
C’est une situation de marché caractérisée par la présence d’un grand nombre de demandeurs face à
quelques offreurs.
Ex : marché d’automobile, marché d’électroménagers…etc.
Remarque : Dans le cas où il y’a seulement 2 vendeurs, on parle de Duopole.
- Oligopole de combat/guerre (sans coordination) : dans ce cas, il y a rivalité entre les entreprises
qui s’engagent dans le combat de marché en pratiquant une politique de prix agressive pouvant
conduire à une guerre de prix.
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I- Inflation
A- Mesure de l’inflation
Texte : Méthode de calcul du Coût de la Vie (ICV)
L’indice du coût de la vie mesure la variation relative des prix dans le temps et dans l’espace
d’un panier de produits destinés à la consommation finale de la population à revenus modestes.
La population de référence de l’indice est constituée par les catégories socio-économiques
suivantes : cadres moyens, commerçants, indépendants non agricoles, employés dans les bureaux et les
services et ouvriers non agricoles.
L’indice du coût de la vie est basé sur 385 articles, l’année de base est de 1989. Le choix des
produits retenus dans le panier de l’indice a été opéré selon leur importance dans la dépense totale telle
qu’elle découle de l’enquête de consommation et des dépenses des ménages réalisée par la direction de
la statistique.
Les points d’observation des prix à la consommation ont été choisis dans onze grandes villes du
royaume : Agadir, Casablanca, Fès, Kenitra, Marrakech, Oujda, Rabat, Tétouan, Meknès, Tanger et
Laâyoune.
L’indice du coût de la vie est calculé à partir de la formule de Laspeyres, il est calculé
mensuellement selon les groupes et les sous groupes de produits.
Source : Direction de la statistique
Définition
L’indice de Laspeyres correspond à la moyenne arithmétique des indices simples pondérés par les
coefficients à l’époque de base.
Calcul de l’indice
Soit i = 1,2,…, k un ensemble d’articles
Pio et Qio respectivement les prix et les quantités de l’article i à la date de référence Ao.
Pi1 et Qi1 respectivement les prix et les quantités de l’article i à la date de référence A 1.
On peut calculer l’indice de Laspeyres des prix (Lp) et l’indice de Laspeyres des quantités (Lq)
∑ Pi1 Qio
Lp (1/0) = * 100
∑ PioQio
∑ Qi1 Pi0
Lq (1/0) = * 100
∑ QioPio
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Rappelons que l’ICV se calcule à partir de l’indice de Laspeyres des prix (Lp)
∑ Pi1 Qio
Lp (1/0) = * 100
∑ PioQio
Exemple d’application1 :
Soit la consommation d’un ménage pour 4 biens pendant 2 périodes différentes. L’année de base est la 1 ère période.
Biens Période 0 Période 1
Quantité (Kg) Prix (Dh) Quantité (Kg) Prix (Dh)
Farine 70 3,5 75 3,65
Semoule 15 5,5 12 6
Riz 20 7,5 18,5 8
Blé 35 3,8 35 4
TAF : 1- Calculer l’indice de Laspeyres des prix. Interpréter les résultats
2- Calculer l’indice des quantités. Commenter
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
c- Les indices de Paasche
∑ Pi1 Qi1
Pp (1/0) = * 100
∑ PioQi1
∑ Qi1Pi1
Pq (1/0) = * 100
∑ Qi0Pi1
Exemple d’application2 :
Reprendre le tableau de l’application 1 et répondre aux questions suivantes :
1- Calculer l’indice de Paasche des prix. Interpréter les résultats
2- Calculer l’indice de Paasche des quantités. Commenter
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
d- L’indice de Fisher
C’est la moyenne géométrique des deux indices Laspeyres et Paasche. C’est la racine carrée du produit
des deux indices :
√L*P
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TAF : Calculer pour l’exemple précèdent l’indice Fisher des quantités et des prix
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Exemple d’application3 :
On suppose que le panier d’un ménage marocain modeste qui sert de référence à la direction des
statistiques (DDS) n’est composé que de 3 produits : pain, viande, pommes de terre. On suppose que ce
ménage-type achète 1 baguette, 1kg de viande et 1 kg de pomme de terre.
Les prix en dirhams de ces 3 produits sont donnés dans le tableau suivant :
………………………………………………………………………………………………………………
Exemple d’application 4 :
27
Economie Générale & statistique S.G.C
B- Définition de l’inflation
L’inflation se défini comme une hausse durable et auto entretenue du niveau général des prix.
L’intérêt de cette définition est de souligner le caractère permanent et généralisé du phénomène. Une
hausse ponctuelle et localisée ne devient une cause d’inflation que si le mouvement de prix se propage
à toute l’économie et se reproduit la période suivante.
Source : Les grandes questions de l’économie
On appelle inflation une « hausse généralisée et durable du niveau général des prix ». Elle est
généralement mesurée par l’Indice des prix à la consommation (IPC).
L'inflation est un phénomène persistant, autoentretenu, qui touche l'ensemble des prix (quoique avec une
amplitude variable).
Hausse généralisée : La hausse des prix affecte la totalité des produits et non seulement un seul
bien.
Hausse durable : Elle doit être prolongée dans le temps contrairement à une hausse des prix
saisonnière ou conjoncturelle.
Hausse autoentretenue : Une hausse qui entraîne une autre hausse.
1- Selon le contexte
- Inflation de prospérité : c’est une inflation qui accompagne une économie en croissance
- Inflation de pénurie : c’est la stagflation.
- Inflation rampante : lorsque le taux d’inflation est inférieur à 3% l’an. C’est le minimum
incompressible dans les pays industrialisés. Elle est localisée et maîtrisée par les pouvoirs publics.
- Inflation déclarée ou ouverte : lorsque le taux d’inflation est placé entre 3% et 6%, l’inflation est
généralisée. Dans ce cas, non seulement les prix augmentent, mais les agents économiques agissent
en fonction de la hausse.
- Inflation galopante : c’est entre 6% et 10% par an, l’inflation connaît un mouvement continu. La
hausse des prix dépasse les 10%, la monnaie n’a plus de valeur et de pouvoir.
- Hyper inflation : c’est le cas lorsque le taux d’inflation dépasse 50% par an.
Il est à noter qu’il faut distinguer l’inflation des autres phénomènes qui affectent le niveau général des prix
à savoir :
Désinflation : c’est la baisse du taux d’inflation (ou ralentissement durable de la hausse des prix),
les prix augmentent toujours mais à un rythme moins important qu’auparavant.
Déflation : c’est la diminution du niveau général des prix (ou baisse continue du niveau général
des prix). Elle désigne une politique économique restrictive visant à abaisser les coûts de
production et les prix lorsqu’ils ont tendance à augmenter trop rapidement, c'est-à-dire lorsque les
tensions inflationnistes s’exercent sur l’économie.
Stagflation : situation dans laquelle, il y a coexistence de l’inflation et du chômage.
28
Economie Générale & statistique S.G.C
Temps
Les économistes distinguent traditionnellement plusieurs causes qui sont en fait toujours inter reliés
L’augmentation de la demande de consommation peut prendre une ampleur telle que l’offre soit
incapable de suivre et que des hausses de prix deviennent inévitables. En matière de prix, l’anticipation
joue un rôle très important. Lorsque les pères -et père- au foyer craignent une future hausse des prix, ils
se mettent à accélérer et à avancer leurs achats. Par la suite, la demande s’accroît. Les hausses de prix,
tant appréhendées, interviennent dès lors plus vite que ce que n’eut été normalement le cas. Le public
peut aussi être frappé par la fièvre du stockage par crainte d’un conflit international (par exemple le
déclenchement de la crise pétrolière). Semblables réactions impulsives de la part du public sont
également inflationnistes.
Les réclames, la publicité, les méthodes de vente agressives, si typiques de la société de consommation,
sont évidement de nature à stimuler de façon permanente la demande de biens de consommation et
d’usage. Pont n’est besoin de démontrer qu’elles peuvent dès lors conduire à une surchauffe de la
demande.
Les entrepreneurs peuvent aussi favoriser l’inflation en augmentant fortement leur demande de biens
d’investissement, en machines, en énergie parce qu’ils attendent à une hausse sensible du volume de
leurs ventes ou parce qu’ils craignent une forte augmentation du prix des facteurs de production.
A son tour, la demande de biens d’usage et de consommation est renforcée par les vastes potentialités
que recèle l’octroi de crédits par les établissements financiers.
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Economie Générale & statistique S.G.C
Il y a inflation lorsque l’offre des différents produits ne peut pas satisfaire toute la demande, il apparaît un
déséquilibre sur le marché des biens et services qui entrainent une hausse des prix. Donc, il y a
insuffisance de l’offre face à la demande.
Accroissement de la demande
- Augmentation de la consommation privée et diminution de l’Epargne à cause des mesures fiscales,
désépargne ;
- Augmentation de la quantité de la monnaie dont peuvent disposer les différents agents économiques pour
réaliser leurs dépenses (facilités d’octroi de crédits, déficit budgétaire financé par la création de la
monnaie, baisse du taux d’intérêt …etc.) ;
- Accroissement des dépenses publiques (consommation de l’Etat) à travers la distribution des revenus
(dépenses de fonctionnement + financement des investissements publics) ;
- Accroissement des revenus provenant d’un excèdent de la balance des paiements : si les exportations
sont supérieures aux importations, il a une entrée de devises. Qui constituent un pouvoir d’achat
transformé en monnaie, ce qui peut entraîner l’augmentation des prix et par conséquent l’inflation.
Insuffisance de l’offre
L’insuffisance de l’offre ou sa rigidité, c'est-à-dire l’impossibilité de répondre à une augmentation de la
demande, peut résulter de plusieurs facteurs :
- Absence de la capacité de production ;
- Insuffisance des stocks ;
- Plein emploi des équipements et de la main d’œuvre ou manque de personnel qualifié ;
- La pénurie due à des facteurs accidentels (sécheresse, inondations…etc.) ;
- Impossibilité d’augmenter le volume des importations à cause des contraintes de financement (manque
de devise).
30
Economie Générale & statistique S.G.C
d’activité ou de la production. Il est recommandé que la masse augmente à un taux légèrement supérieur à
celui de la production (PIB).
L’hyperinflation allemande des années 20 du siècle dernier illustre bien ce fait. On met en garde surtout
contre les déficits publics financés par la création monétaire sans contrepartie productive directe.
Cette explication est apparue au départ du 16e siècle lorsque l’afflux des métaux précieux d’Amérique
vers l’Europe provoqua la hausse des prix et a reçu le nom de « théorie quantitative de la monnaie ».
1- L’inflation et la croissance
En effet, l’augmentation des prix, entraine l’accroissement des profits des entreprises, celles-ci qui
investissent davantage pour augmenter leur production, elles créent ainsi de nouveaux emplois et achètent
de nouveau matériel, ce qui entraine une augmentation de la demande et de l’investissement, chose qui
favorise la croissance.
De même, en raison de la dépréciation de la valeur de la monnaie, l’inflation encourage les agents
économiques à s’endetter davantage pour acquérir des biens durables (augmentation des investissements).
31
Economie Générale & statistique S.G.C
2- L’inflation et l’Etat
Ces revenus ne s’adaptent pas à l’inflation : perte de pouvoir public d’achat est alors irréversible.
L’inflation a ainsi fait disparaître le mécanisme de la rente bien connue au XIX siècle.
b- Les débiteurs
L’inflation allège le poids des dettes et corrélativement, pénalise les créanciers qui se voient remboursée
en monnaie dépréciée.
En période d’inflation, il se produit une « fuite devant la monnaie » ; estimant que s’il conserve sa
monnaie celle-ci va se déprécier plus encore, l’agent va chercher à s’en dessaisir pour acquérir s’il peut,
des « valeurs refuges » : biens durables, métaux précieux, devises fortes, titres …etc.
Ainsi, sont victimes de l’inflation les rentiers, les titulaires de revenus fixes ou non indexés, et les
créanciers, alors qu’inversement gagnent à l’inflation les titulaires de revenus indexés te les débiteurs.
4- L’inflation et la monnaie
5- L’inflation et l’épargne
L’inflation réduit la propension à épargner parce qu’il y a perte de pouvoir d’achat, de même l’inflation
tend à orienter l’épargne non pas vers le financement d’investissements productifs mais vers des
placements spéculatifs (ex : immobiliers, terrains, bijoux …etc.).
L’inflation à l’intérieur de l’économie rend les biens produits trop chers pour les étrangers. Les
exportations vont connaître une baisse car les produits nationaux seront moins demandés sur le marché
international. En revanche, les produits étrangers peuvent plus facilement pénétrer sur le marché national.
32
Economie Générale & statistique S.G.C
Les exportations baissent, les importations augmentent, la balance commerciale se détériore et devient
déficitaire.
7- L’inflation et le social
Une inflation très forte et la stagflation entrainent un phénomène très grave de chômage ;
Une augmentation du coût de la vie risque de conduire à une détérioration du niveau de vie de la
population. Autrement dit, l’inflation aggrave la pauvreté ;
L’inflation peut être aussi à l’origine d’une situation d’instabilité et d’inégalités sociales.
Conclusion :
L’augmentation des prix et la dégradation de la valeur de la monnaie ont des conséquences néfastes sur
l’économie nationale.
Ces conséquences économiques de l’inflation ont des effets au niveau social et politique, ce qui pousse
l’Etat à freiner l’inflation par une politique budgétaire (la réduction des dépenses publiques…) et par une
politique monétaire ( contrôle des crédits, fixation des taux d’intérêt…etc.) pour freiner la demande et
limiter le volume de la monnaie en circulation.
33
Economie Générale & statistique S.G.C
II- Le chômage
Depuis plusieurs années le chômage ne cesse d’augmenter. Mais savons-nous précisément ce qu’est le
chômage ? Et comment il se mesure ?
Toutes les catégories de population sont-elles concernées de la même façon ? Quelles sont les causes de ce
phénomène, ainsi que ses conséquences ?
1- Découpage de la population
L’identification des chômeurs résulte des réponses données à deux questions successives : une
personne occupe-t-elle ou non un emploi ? Si la réponse est non, recherche-t-elle ou non un
emploi ? Sur cette base, la population totale est découpée en trois sous- ensembles selon le schéma
suivant :
Occupe un emploi
Oui Non
Recherche un emploi
Oui Non
………………………………………. ……………………..
……………………………………….
2- Définition du chômage
Etre chômeur n’a pas la même signification selon les différents organismes chargés du calcul. Au Maroc,
plusieurs définitions sont utilisées :
Celle du Bureau International du Travail (BIT)
Celle du Haut commissariat au Plan (HCP)
Réponses :
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Economie Générale & statistique S.G.C
3- Mesure du chômage
Dans son rapport sur l’activité, l’emploi et le chômage au Maroc, le haut commissariat au plan définit le
taux du chômage comme suit :
Taux du chômage : renseigne sur le déséquilibre entre l’offre et la demande d’emplois. Il exprime la part
de la population dépourvue d’un emploi, mais qui cherche un travail, parmi la population en âge
d’activité. Ce taux est obtenu comme suit :
Taux du chômage (en %) = (Population en chômage / Population active âgée de 15 ans et plus) * 100
Pour mieux cerner les différents aspects du chômage, ce taux est dégagé selon certaines caractéristiques
telles que le diplôme, l’âge, le sexe, le milieu de résidence et les régions.
2005 2006
Maroc Tunisie Maroc Tunisie
Fin 2006, il existait au Maroc 1 million de chômeurs et depuis 2004, c’est le secteur privé qui absorbe
la majorité des chômeurs, ce qui traduit un dynamisme économique.
Le Maroc comptait en 2006, 1 million de sans emploi selon le Haut commissariat au plan.
C’est le secteur privé qui absorbe la majorité des emplois, et surtout grâce à la politique des grands
travaux lancée en 2003.
Le Maroc a créé, en 2006, 500.000 postes d’emploi, dont 262.000 dans le milieu urbain. Rien que les
grands chantiers ont prévu de créer 300.000 emplois en 2007, dont 106.000 dans le bâtiment.
Il faut noter que le ministère de l’Equipement et des Transports a mobilisé pour 2007, 4,5 milliards
d’euros.
Pour sa part, le programme touristique «Vision 2010» prévoit la création de 70.000 emplois, vers 2012
avec 10 millions de touristes.
Enfin, la rocade Tanger, avec la frontière algérienne, créera 50.000 emplois.
Pour la Tunisie, malgré une économie saine, une politique d’éducation et de formation d’un niveau
assez élevé en comparaison avec d’autres pays, l’emploi reste plombé. Il y a donc lieu de chercher les
raisons de ce blocage du côté de la politique fiscale et de la ponction sociale opérée auprès des
entreprises.
L’entreprise privée, rechigne à embaucher, car le coût de l’emploi est très élevé et la rentabilité
est faible.
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Economie Générale & statistique S.G.C
Le chômage est un phénomène pluriel qui n’atteint pas toute la population active de la même façon
Questions :
Réponses :
1- ………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………….
2- ………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
3- ………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
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Economie Générale & statistique S.G.C
Réponse :
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………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………
………………
Réponse :
………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………
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Economie Générale & statistique S.G.C
Questions :
1- Expliquer comment la loi de l’offre et de la demande élimine le chômage sur le marché
2- Comment peut-on expliquer le chômage volontaire
Réponses :
1……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
2……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
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Economie Générale & statistique S.G.C
b- La pression démographique
La pression démographique influe sur le chômage par l’intérimaire de la population active : besoins en
personnel constants. Plus la population active est abondante, plus le chômage sera élevé.
Conclusion
La lutte contre le chômage passe nécessairement par la promotion de l’investissement public et privé
notamment dans les secteurs d’activité fort créateurs d’emplois sans oublier la mise en place de structures
adéquates d’intermédiation entre offreurs et demandeurs d’emplois. Seule une croissance économique
forte et durable sera à même de réduire l’intensité de ce grave fléau social qu’est le chômage.
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Economie Générale & statistique S.G.C
1- Définition de l’Etat-Providence
L’Etat-Providence signifie, dans un sens strict et historique, l’intervention de l’Etat dans le domaine
social, par l’intermédiairedu système de sécurité sociale, lequel vise à garantir un revenu aux personnes
touchées par certains risques sociaux (accidents de travail, maladie, chômage, vieillesse, maternité
…etc.).Les assurances sociales sont apparues à la fin du 19 e siècle (en Allemagne avec Bismarck
notamment).
Si l’Etat-Providence correspond strictement au système de protection sociale, cette notion est de plus en
plus utilisée dans un sens large pour désigner les interventions économiques et sociales de l’Etat. Ces
interventions ont connu un regain d’intérêt avec la crise de 1973avec l’indemnisation du chômage et le
versement des prestataires par exemple.
La politique économique est la discipline qui s'occupe des choix stratégiques que l'Etat doit faire et des
instruments qu'il peut employer afin de corriger les déséquilibres conjoncturels et structurels qui peuvent
exister dans une économie. Les politiques conjoncturelles visent les infléchissements des cycles
économiques notamment en matière de croissance, d'emploi et d'inflation tandis que les politiques
structurelles visent à aménager l'économie "en profondeur" et à augmenter son potentiel de croissance.
La politique économique doit également œuvrer pour améliorer les conditions micro-économiques des
acteurs qui y interviennent. Dans ce contexte, les missions du Ministère de l'Economie comprennent d'un
côté la surveillance générale de la situation et de l'évolution économiques au Luxembourg et, d'un autre
côté, la définition de politiques concrètes qui visent à améliorer les conditions des différents secteurs
opérant dans l'économie.
L'objectif d'un développement durable, recherchant un équilibre judicieux entre la croissance
économique, le progrès social et la protection de l'environnement matériel et humain, fournit le cadre de
la politique économique.
www.eco.public.lu
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Questions :
1- Relever du texte la définition et l’approche d’une politique économique ;
2- Dégager du texte les différents objectifs de la politique économique du Luxembourg ;
3- Enumérer les types de politique économique.
1-
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
2-
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
3-
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
La politique économique désigne l’ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics afin
d’atteindre, grâce à l’utilisation des différents moyens, certains objectifs concernant la situation
économique générale. Elle est également l’ensemble des décisions qui visent à corriger les déséquilibres
de l’activité économique.
C’est aussi un ensemble de décisions cohérentes, prises par les pouvoirs publics et visant à atteindre
des objectifs relatifs à la situation d’équilibre d’une nation.
Questions :
1- Déduire les types de politique économique ;
2- Caractériser chacune d’elles ; et dresser un tableau comparatif de ces 2 types de politique économique
1-
………………………………………………………………………………………………………………
41
Economie Générale & statistique S.G.C
2-
Conjoncturelle Structurelle
Temps et durée
Objectifs
Moyens utilisés
Effets
1- La politique conjoncturelle
Vise à orienter dans le court terme l’activité économique dans le sens souhaité par les pouvoirs publics
dans les domaines de la monnaie, les dépenses publiques, des prix et des salaires, afin de maintenir ou de
rétablir les grands équilibres macroéconomiques.
Exemple :
Suite à des années de sécheresse, l’Etat marocain prend un certain nombre de mesures conjoncturelles
pour atténuer les effets de ce fléau sur les équilibres macroéconomiques. L’Etat importe des céréales, des
aliments de bétails, subventionne les petits agriculteurs …etc.On trouve dans le cadre de la politique
conjoncturelle toute politique monétaire, politique budgétaire, politique des revenus, politique
fiscale…etc.
2- La politique structurelle
Se préoccupe du long terme et vise à agir sur les structures économiques du pays, le fonctionnement des
différents marchés. Il s’agit donc ici d’agir pour transformer le mode de fonctionnement du système
économique.
Exemple :
Les grands projets d’infrastructure (complexe portuaire de Tanger Med, autoroutes, TGV …etc.) ;Les
grands travaux d’équipements touristiques (aménagement de site comme Bouregreg …etc) ;Les grands
travaux pour mettre fin à l’habitat insalubre (projet de 1 millions de logements…) ;
Toute politique économique doit viser la sauvegarde des équilibres fondamentaux de l’économie nationale
et préparation des conditions d’une croissance et d’un développement économique durables.
Les buts assignés par l’Etat en matière de politique économique sont très divers. On peut les classer selon
3 catégories :
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Economie Générale & statistique S.G.C
Le carré magique de Kaldor est une représentation graphique imaginée par l’économiste N. Kaldor
résumant la situation conjoncturelle d’un pays à partir de 4 indicateurs : Le taux de croissance du PIB, le
taux d’inflation, le solde de la balance des transactions courantes (en % du PIB) et le taux de chômage.
Cas quatre indicateurs, dont la représentation graphique constitue les 4 coins d’un carré, correspondant
aux quatre objectifs fondamentaux de la politique économique conjoncturelle.
On gradue les axes de manière à montrer que plus on évolue vers l’intérieur du carré, plus les indicateurs
se détériorent (moins les résultats sont bons).
Les axes relatifs à la croissance du PIB et au taux des échanges extérieurs par rapport au PIB sont gradués
dans le sens croissant à partir de l’origine ou du centre du carré. Ainsi, plus on s’éloigne de l’intérieur du
carré, plus les deux taux augmentent, et inversement, ils baissent.
Par contre, les axes représentant le taux de chômage et le taux et le taux d’inflation sont gradués dans le
sens décroissant depuis l’origine. Ce qui fait que plus on s’oriente vers l’intérieur, plus ces taux
augmentent.
Il existe deux grandes politiques conjoncturelles en fonction que l’on donne la priorité au couple
d’objectifs (plein-emploi /croissance) ou au couple (stabilité des prix / balance commerciale excédentaire).
Ces choix sont visibles grâce au carré magique. Donc, il est très difficile d’atteindre simultanément les 4
objectifs.
Croissance
0
0 0
Taux de chômage Equilibre extérieur
0
Taux
d’Inflation
Application :
Soient les données suivantes à la situation économique du Maroc en 2004 et 2005
2004 2005
Taux de croissance du PIB % 5,8 3,1
Taux d’inflation en % 1,5 1,0
Taux de chômage en % 10,8 11
Importations- exportations / PIB -13,4 -15,4
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Economie Générale & statistique S.G.C
I- La monnaie
Texte 1 : La nature de l’actif monétaire
L’actif monétaire ressemble aux actifs en ce qu’il est durable. Mais ce trait commun n’interdit pas que l’on
puisse définir chaque actif par opposition à un autre actif. Cela se fait de la façon la plus simple, sur une base
fonctionnelle. Dis-moi à quoi tu sers et je te dirai qui tu es. Un véhicule automobile fournit des services de
transport. La monnaie, elle, remplit une fonction de moyen de paiements. Ainsi, de la même façon qu’est
véhicule tout ce qui transporte, est monnaie tout ce qui permet de régler une créance-dette à l’occasion d’une
vente-achat d’un actif non monétaire.
On voit alors apparaître une dichotomie : actif monétaire – actif non monétaire. Cette division est
fondamentale. D’un côté, se trouve l’ensemble des actifs non monétaires qui font l’objet de transactions. De
l’autre côté, se situe l’ensemble des actifs monétaires qui permettent la réalisation de ces échanges.
A.caineau, op.cit.
Questions :
1- Qu’est ce qui différencie le bien monnaie de tout autre bien ?
2- Y a-t-il des biens qui ont été historiquement utilisés comme monnaie ?
3- Quelle définition pourriez-vous donner de la monnaie ?
Réponses :
1- ……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
2- ……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
3- ……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
A- Définition de la monnaie
La monnaie est un bien particulier permettant de mesurer la valeur des autres biens. Elle est définie
comme un équivalent général accepté par tous dans une communauté de paiement (économie nationale,
groupe de pays…) comme instrument de paiement.
44
Economie Générale & statistique S.G.C
Questions :
1- Quelles sont les fonctions de la monnaie citées dans le document ?
2- Expliquer comment la monnaie peut constituer une réserve de pouvoir d’achat ?
Réponses :
1- ………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
2- ………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
…
- La monnaiemarchandise
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………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………….
- La monnaiemétallique
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………..
- La monnaiefiduciaire
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………..
- La monnaie scripturale
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………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
- La monnaie magnétique
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………….
Remarque
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45
Economie Générale & statistique S.G.C
C- La masse monétaire
Les comptes de dépôt à vue auprès de Bank Al Maghrib, des banques, du CCP et du trésor constituent ce que
l’on appelle la monnaie scripturale.
Supposons qu’une personne ait déposé auparavant 20 000DH en banque sous forme de dépôts à terme (pour
une durée de 6 mois). Ceci signifie qu’il ne peut disposer de cette somme que dans 6 mois. Par rapport à la monnaie
fiduciaire et la monnaie scripturale, cette monnaie n’est pas disponible immédiatement. C’est pour cela qu’elle est
considérée comme une « presque monnaie » ou quasi-monnaie.
Ainsi donc, la quasi-monnaie est constituée par :
Les dépôts à terme : ce sont les dépôts qu’on ne peut utiliser qu’après une certaine durée et qui sont
producteurs d’intérêts ;
- Les comptes à terme ;
- Les bons à échéances ;
- Et les certificats de dépôt.
Les disponibilités monétaires et la quasi-monnaie forment la masse monétaire, qui peut être définie comme
l’ensemble des moyens de paiement en usage dans un pays déterminé.
2- Définition
La masse monétaire c’est la quantité de monnaie sous toutes ses formes dont dispose une économie
donnée à un moment donné.Elle est l’ensemble des moyens de paiement en circulation dans une
économie, ainsi que des placements facilement transformables en liquidité.
Application
Montant en millions de Structure en % Variations en %
dirhams
2009 2010 2011 2009 2010 2011 10/09 11/10
M. Fiduciaire 136 664 144 660 158 430
M. Scripturale 391 831 407 743 411 943
Placement à vue 87 336 94 026 102 206
Placement à terme 246 824 258 117 267 420
Masse monétaire (M3)
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Economie Générale & statistique S.G.C
TAF :
Compléter le tableau
Interpréter les résultats obtenus
Représenter graphiquement la structure de la masse monétaire en 2011
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…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………
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47
Economie Générale & statistique S.G.C
Il y a création de la monnaie chaque fois qu’un dépôt est accompagné d’un octroi de crédits.
Les banques créent de la monnaie lorsqu’elles accordent des crédits en transformant une créance en
moyen de paiement.
48
Economie Générale & statistique S.G.C
Dans le système financier marocain, on distingue deux acteurs : Les banques (la finance intermédiée) et la
bourse (marché financier ou finance désintermédiée).
Des intermédiaires financiers interviennent pour emprunter aux agents excédentaires et reprêter
lescapitaux ainsi collectés aux agents déficitaires. On parle alors de financement indirect ouintermédié.
b- Composantes
Les principales composantes de ce marché sont : Le marché interbancaire et le marché des titres à court
terme.
i. Le marché interbancaire
Il permet aux banques d’équilibrer leur trésorerie en compensant entre elles leurs déficits ou excédents, ou
en empruntant les sommes complémentaires qui leur sont nécessaires auprès des différentes banques
spécialisées.
Les titres de créance négociables (TCN) peuvent être définis comme ceux émis sous la forme de billets
ou de bons à échéance, matérialisés par des titres ou simplement inscrits en comptes et qui, sans être cotés
en bourse, confèrent à leur porteur un droit de créance, librement négociable et portant intérêt.
On peut classer les titres de créances négociables en 5 catégories principales :
Les Bons du trésor négociables (BTN) ;
Les certificats de dépôts Négociables (CDN) ;
Les Billets de Trésorerie (BT) ;
Les Bons de Sociétés de Financement (BSF) ;
Et les Titres des créances Titrisées (TCT).
Les marchés financiers sont les marchés où sont effectuées les transactions sur des actifs financiers et, de
plus en plus, leurs produits dérivés.
49
Economie Générale & statistique S.G.C
Sur la bourse de Casablanca, les négociations des valeurs mobilières portent principalement sur les
actions. Les obligations n’y ont pas, comme à l’étranger, le même attrait pour les investisseurs.
La Société de Bourse des Valeurs de Casablanca (SBVC) dénommée par les textes sous l’appellation
« société gestionnaire », est une société anonyme privée. Elle a été transformée d’établissement public en
société privée.
b- Composantes du marché boursier
Les marchés des valeurs mobilières, communément appelés marché financier, sont composés de 2
compartiments bien distincts mais interdépendants :
Le marché primaire où sont crées et mises les valeurs mobilières ;
Et le marché secondaire.
i. Marché primaire
Appelé également « marché du neuf », le marché primaire est celui où sont émises pour la première fois
les valeurs mobilières inscrites à la cote officielle. Il s’agit principalement d’actions, des obligations, des
obligations convertibles en actions,…etc.
Il s’agit principalement des établissements bancaires. En effet, les banques jouent un rôle actif dans la
collecte des ordres de leur clientèle, et assurent le rôle de dépositaire (qui exécute les règlements d’espèces
et des livraisons de titres résultant des transactions en bourse de sa clientèle) et de conservateur des titres.
Les sociétés de bourse ont le monopole des transactions boursières : sont les seules habilitées à exécuter
les transactions sur les valeurs mobilières inscrites à la Bourse des valeurs »Leur rôle consiste en : la
négociation des ordres d’achat et de vente sur le marché boursier, la collecte des ordres directement de la
clientèle, la conservation des titres, le conseil en opérations boursières et la gestion de patrimoines en
valeurs mobilières.
Exemple de sociétés de bourse :Wafa Bourse, uplinesecurities, Sogebourse, Safabourse, Maroc service
intermédiation, ICF Al Wassit
Il est chargé de réaliser tous les actes de conservation adaptés à la nature et à la forme des titres qui lui
sont confiés, d’administrer les comptes courants de valeurs attachés au nom de ses affiliés, de faciliter à
ses affiliés l’exercice des droits attachés aux titres Centraliser la conservation des titres dans des comptes
courants ouverts exclusivement aux noms des professionnels (banques, sociétés de bourse et émetteurs).
Maroclear n'entretient aucune relation avec le grand public.
50
Economie Générale & statistique S.G.C
Ce sont des instruments d’épargne collective. En effet, plusieurs épargnants mettent en commun leurs
investissements dans un portefeuille constitué principalement de valeurs mobilières (actions et
obligations).
Descette formes de placement, les épargnants sont détenteurs d’actions ou de parts d’OPCVM elles-
mêmes investies en valeurs mobilières.
Les OPCVM ont pour vocation de contribuer au financement de l’économie par une canalisation de
l’épargne vers la bourse.Ils regroupent les épargnants porteurs d’actions de Sociétés d’Investissement à
Capital Variable (SICAV) ou de parts de Fonds Communs de Placements (FCP) :
SICAV : Personne morale ayant pour seul objet de gérer un portefeuille de titres pour le compte de ses
actionnaires qui peuvent souscrire des parts ou se faire rembourser les parts qu’ils ont souscrites, chaque
jour en fonction de la valeur liquidative du portefeuille.
Le FCP se distingue de la SICAV par son statut juridique. Un FCP est une copropriété de valeurs
mobilières qui émet des parts. Il n'a pas de personnalité morale. Chaque porteur de part dispose d'un droit
de copropriété sur les actifs du fonds, droit proportionnel au nombre de parts possédées.
En canalisant l’épargne des investisseurs financiers sur les différentes valeurs mobilières, le marché
financier joue un rôle important sur le plan économique en permettant à l’Etat (Trésor), aux entreprises
publiques et semi-publiques ainsi qu’aux entreprises privées de trouver les ressources longues nécessaires
au financement de leurs programmes de développement : il contribue ainsi à l’investissement et à la
croissance.
Le suivi de la situation de la bourse suppose la définition d’une batterie d’indicateurs pertinents capables
de refléter en permanence les caractéristiques et l’évolution des produits boursiers (valeurs mobilières).
Les indices boursiers qui sont présentés à travers les mas médias, ont pour but d’informer les épargnants
sur l’évolution quotidienne de la Bourse de Casablanca. Ainsi les investisseurs marocains et étrangers
trouveront à travers les indices boursiers, des indicateurs sur la performance de la Bourse de Casablanca.
C’est un indice de capitalisation. Il intègre toutes les valeurs (77 valeurs) de types actions, cotées à la
Bourse de Casablanca. Il est ainsi un indice large, permettant de suivre de façon optimale le
développement de l’ensemble de la population de valeurs de la côte.
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Economie Générale & statistique S.G.C
iii. Interpretation
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
Sur liquidité structurelle moyenne de 5.5 milliards dh. Dans un contexte principalement caractérisé par la
surliquidité, la banque centrale a dû intervenir à deux reprises sur les taux d'intérêt au courant de l'année
2006. Suite à l'engouement qu'ont connu les maturités longues, le Trésor a procédé à l'émission pour la
première fois de maturité 30 ans.
Le marché monétaire marocain se caractérise par une sur liquidité structurelle et c'est en continuité avec les années
précédentes. Cette surliquidité trouve son origine dans l'expansion des avoirs extérieurs (croissance de 14% par
rapport à 2005 avec 21 milliards). Et aussi dans le comportement du trésor. (Ponction inférieure aux levées
antérieures), se trouvant en situation d'aisance financière.
Face à cette situation, BAM agit pour soutenir le loyer de l'argent. Ainsi, elle a décidé d'intervenir sur le marché
monétaire à partir des reprises de liquidités hebdomadaires au taux de 2.5% au détriment des facilités de dépôts au
taux de 2.25%. Le taux de reprise des liquidités passe à 2.75% en décembre, à un moment ou le taux d'inflation
ressortait à 3.3%. La tendance des taux au jour le jour au cours de l'année était donc carrelé au taux de reprises des
liquidités hebdomadaires L'année 2007 devrait connaître une continuité dans l'expansion de la liquidité sur le
marché monétaire. L'expansion des avoirs extérieurs à travers la bonne tenue des recettes touristiques, des transferts
des MRE et des investissements directs étrangers, devait renforcer la liquidité du système.
Dans ce contexte, la banque centrale, hantée par le souci de la stabilité des prix, devrait continuer à éponger la
surliquidité du marché. Ses taux directeurs seraient maintenus stables sauf en cas de maintien de la pression
inflationniste.
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Economie Générale & statistique S.G.C
TAF :
1- Expliquez la surliquidité du marché monétaire au Maroc.
2- Relevez l'objectif monétaire intermédiaire et l'objectif final de la politique monétaire marocaine.
3- Relevez les instruments monétaires utilisés.
Corrigé :
1-
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………..
2-
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
3-
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Définition :La politique monétaire est l'ensemble des actions exercées par les autorités monétaires (Bank
Al Maghrib) aussi bien sur le marché des capitaux que sur le système bancaire, en vue de veiller à la
stabilité de la monnaie et partant de lutter contre l'inflation ou relancer l'économie.
Les actions sont notamment le taux d'intérêt, l'action directe sur le marché (en reprenant les liquidités ou
en les injectant) ou sur la valeur de la monnaie (dévaluation ou réévaluation).
2- La théorie quantitative de la monnaie
La théorie quantitative de la monnaie part du principe que la monnaie n’a pas d’utilité propre, qu’elle est
un simple instrument d’échange. Elle est basée sur la relation entre la quantité de monnaie en circulation
et le niveau général des prix, représentée par l’équation quantitative de la monnaie de I. FISCHER donnée
par la formule suivante :
M*V=P*Q
Avec : P : le niveau des prix
Q : le volume de production d’une économie pendant une période donnée ;
V : la vitesse de circulation de la monnaie ;
M : la quantité de monnaie en circulation dans une économie pendant cette même période.
Pour les économistes classiques, M reste le facteur contrôlable afin de réaliser l’équilibre et stabiliser le
niveau général des prix, d’où l’utilité d’une politique monétaire.
Pour Milton Friedman et les autres monétaristes, tout accroissement de la masse monétaire non justifié se
traduit par l’augmentation du niveau général des prix. Il faut réduire donc le taux d’augmentation de la
MM afin de le rapprocher de celui de la production.
Donc, la politique économique chez les monétaristes est une politique restrictive (réduire la quantité de
monnaie en circulation) dans le but d’éviter l’inflation qui entrave la croissance économique.
3- L’école keynésienne
La théorie keynésienne affirme que la monnaie présente un avantage important : la monnaie est un actif
sans risque présentant l’avantage d’être immédiatement disponible.
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Economie Générale & statistique S.G.C
Le taux d’intérêt dans l’analyse keynésienne est le prix qu’ils demandent pour renoncer à la liquidité. Plus
le taux d’intérêt est élevé et plus la demande de monnaie correspondant au motif de spéculation (arbitrage
entre liquidité et placement) est faible.
Pour la relation entre taux d’intérêt et investissement, l’analyse keynésienne, par des moyens différents de
l’analyse traditionnelle, obtient les mêmes résultats. L’investissement est favorisé par des taux d’intérêt
faibles et pénalisé lorsque le taux d’intérêt augmente.
Le taux d’intérêt est présent dans les deux mondes que l’analyse traditionnelle séparait :
Dans le monde monétaire : augmentation du taux d’intérêt entraîne une diminution de la demande
de monnaie.
Dans le monde réel : une diminution du taux d’intérêt entraîne une augmentation des
investissements et la production.
L’analyse dichotomique est remplacée par celle d’une économie monétaire de production. L’augmentation
de la quantité de monnaie en circulation, toutes choses égales par ailleurs, entraîne une baisse des taux
d’intérêt, ce qui stimule l’investissement, la production et l’emploi. La monnaie n’est plus neutre.
La politique monétaire est l’action à travers laquelle l’autorité monétaire, particulièrement Bank Al
Maghrib, agit sur l’offre de monnaie afin d’atteindre les objectifs de la politique économique : la
croissance, le plein emploi, la stabilité des prix et l’équilibre extérieur.
1- Objectifs finals
La politique monétaire doit assurer la croissance économique, le plein emploi et la stabilité des prix. C’est
pourquoi, elle doit mettre à la disposition de l’économie ni trop, ni trop peu de monnaie.
En période de crise, une politique monétaire expansive permet une reprise de l’activité au risque de voir
augmenter l’inflation, tandis qu’en période de surchauffe, une politique monétaire restrictive permet de
réduire les tensions inflationnistes au risque d’inhiber quelque peu la croissance.
Afin d’atteindre ces objectifs, les autorités monétaires cherchent à atteindre des objectifs intermédiaires :
La maîtrise de la croissance de la masse monétaire : il faut que la croissance de la MM soit
égale au taux de croissance de l’économie réelle afin d’éviter toute tension inflationniste ;
Le niveau des taux d’intérêts nominaux représente l’instrument privilégié des keynésiens :
une baisse des taux d’intérêts doit conduire à une reprise de l’activité économique. Même si les
banques centrales ne poursuivent pas prioritairement cet objectif, elles prennent en considération le
niveau des taux d’intérêts car il influence le niveau des investissements des entreprises et le
volume des mouvements de capitaux à court terme.
2- Objectifs intermédiaires
La politique monétaire exerce une action sur la valeur externe de la monnaie en agissant sur le taux de
change. En effet, dans une économie ouverte, la stabilité des taux de change est devenue un objectif
intermédiaire fondamental. Il s’agit de ramener le taux de change à son niveau d’équilibre, ce qui n’est
jamais facile :
Un taux de change faible favorise les exportations mais il est source de tensions inflationnistes et
n’incite pas à l’amélioration des gains de productivité des entreprises nationales protégées de la
concurrence nationale.
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Economie Générale & statistique S.G.C
Un taux de change trop élevé renchérit les exportations et risque de conduire les entreprises les
moins compétitives à la faillite.
Pour réaliser cet équilibre externe, les autorités monétaires peuvent procéder à une dévaluation de la
monnaie nationale. La dévaluation est la diminution du cours de la monnaie nationale (DH) par rapport
aux monnaies étrangères.
Grâce à cette dévaluation, nos produits nationaux coûtent moins cher et deviennent de ce fait compétitifs à
l’extérieur. Ce qui conduit à l’accroissement des exportations, à l’amélioration de la balance des
paiements et à l’équilibre externe.
Définition Discussion
La réserve obligatoire est un système Avantages :
obligeant les banques à déposer en comptes
- Action à effet rapide,
non productifs d'intérêts à la banque
- Dépendance des banques à l'égard de la banque centrale
centrale, une fraction déterminée de leurs
dépôts (parfois de leurs encours de crédits)
Inconvénients :
Ce système permet à la banque centrale de
modifier le niveau des liquidités bancaires. - Ne répond pas de façon immédiate aux nécessités de la
conjoncture, du fait qu'on ne peut pas modifier de façon
La réglementation impose aux banques de radicale et infiniment le taux de la réserve ;
maintenir auprès de Bank Al-Maghrib en - Problème de sincérité des déclarations bancaires quant à
dépôts appelés « réserve monétaire », un leurs dépôts et crédits ;
montant égal à 10 % (dix pour cent) au - Pour être efficace, cette action suppose une base
moins de leurs exigibilités à vue libellées en monétaire exogène, or dans une économie d'endettement,
dirhams à l’exception de celles libellées en les banques consentent d'abord les prêts et recherchent les
dirhams convertibles. liquidités ensuite, en s'adressant à la banque centrale, qui
ne peut les refuser de l'étroitesse du marché des capitaux.
Avances de BAM,
- Les avances à 7 jours sur appel d’offres à l’initiative de Bank Al-Maghrib : Chaque mercredi, la Banque
Centrale arrête l’enveloppe qu’elle décide d’allouer aux banques soumissionnaires, sur la base des facteurs
autonomes de la liquidité bancaire.
- Les avances à 5 jours à l’initiative des banques : Ces avances sont accordées deux fois par semaine par
Bank Al-Maghrib. Elles permettent de corriger les écarts éventuels par rapport aux prévisions des facteurs
autonomes de la liquidité bancaire.
- Les avances à 24 H : Ces avances sont destinées à couvrir en fin de journée, les soldes débiteurs des
comptes des banques tenus sur les livres de Bank Al-Maghrib. Elles sont consenties à la demande des
banques ou à l’initiative de Bank Al-Maghrib.
Reprises de liquidités
- Les reprises de liquidités : Cet instrument est utilisé en vue d’absorber les excédents de liquidités et
réguler les taux sur le marché monétaire interbancaire.
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Economie Générale & statistique S.G.C
l'Open Market
- Les opérations d’open market : Cet instrument permet le réglage fin des liquidités bancaires par le biais
des opérations de cession ou d’acquisition des bons du Trésor sur le marché secondaire.
Facilités de dépôts
- Facilité de dépôts à 24 heures : Permettant aux contreparties d'effectuer, auprès d'une banque centrale
nationale, des dépôts à vue rémunérés à un taux d'intérêt prédéterminé.
Le taux directeur de la banque centrale : C'est le taux fixé par la banque centrale qui sert de
référence pour les banques dans leurs relations monétaires et financières. Le principal taux directeur de
Bank Al Maghrib, le taux appliqué aux avances à 7 jours, est actuellement fixé à 3,25% en 2011. Il est
encadré par le taux des avances à 24 heures de 4,25% et celui des facilités de dépôts à 24 heures de 2,25%.
les swaps de change : Swaps de change : un contrat de swap (ou d'échange) de devises est un
engagement d'acheter au comptant un certain montant de devises et de revendre à terme ce même montant
ou inversement. Les swaps de change sont courants entre les banques et peuvent avoir lieu entre une
banque et une grande entreprise. Ils nécessitent un contrat au comptant et un autre à terme.
a- Définition
Le taux de change d'une devise (une monnaie) est le cours (le prix) de cette devise par rapport à une autre.
On parle aussi de la parité d'une monnaie.
Exemple : Le taux de change le 05 mars 2011 de l’euro (EUR) en dirham marocain (MAD) est noté :
1 EUR = 11,371MAD
b- Régimes de change
Soit flottant et déterminé à chaque transaction par l'équilibre entre offre et demande sur les
marchés des changes. Il s'agit d'un marché mondial interbancaire des monnaies
c- Action sur le change
Causes : déficit de la balance des paiements et donc perte de réserves de change, dû à l’un ou
plusieurs facteurs suivants : Niveau excessif des prix nationaux provoquant un déséquilibre commercial,
poussée de la demande nationale ou chute de l’offre intérieure (déficit commercial), sortie excessive des
capitaux pour causes diverses (investissements à l’étranger, dépenses militaires, dettes extérieures à
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Economie Générale & statistique S.G.C
rembourser, perte de confiance dans la monnaie nationale, fuite des capitaux) provocant déficit des
paiements, spéculation sur la monnaie nationale.
Conséquences :
Avantages : action pouvant mettre fin de la spéculation et fuite des capitaux, relancer les
exportations, freiner les importations, relancer les investissements étrangers et le tourisme…
Inconvénients : le service de la dette extérieure devient plus lourd, risque d’inflation, difficulté à
importer les biens indispensables…
Les conditions de réussite de la dévaluation : Déterminer un taux optimum de dévaluation, en
tenant compte de la réaction des concurrents, la demande extérieure devant être élastique par rapport aux
prix, la baisse des importations nationales doit être possible, la dévaluations doit être accompagnée de
mesures anti-inflationnistes.
Une réévaluation de la monnaie, c'est-à-dire l’augmentation du cours d’une monnaie (en devises)
décidée par les pouvoirs publics en régime de changes fixes. L’analyse en est la même que celle de la
dévaluation.
Conséquences :
Avantages : Départ de capitaux flottants et spéculatifs, Importations moins chères, service de la
dette devenu moins onéreux, lutte anti-inflationniste.
Inconvénients : Possible freinage des exportations et du tourisme…
Dans un système de changes flexibles. On utilise le terme revalorisation ou appréciation.
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Economie Générale & statistique S.G.C
I- Le Budget
1- La conception libérale
Les libéraux considèrent le budget comme un simple document administratif et comptable constatant les
opérations de l’Etat.L’équilibre budgétaire doit être la règle de la politique économique de l’Etat, c’est la
philosophie de l’Etat gendarme qui soutient une intervention limitée de l’Etat. Ils sont pour une protection
sociale "allégée" et préconisent l’équilibre budgétaire. Cette théorie a des limites : les libéraux préconisent
une baisse des dépenses sociales donc une aggravation des inégalités : hausse de la pauvreté et de
l’exclusion.
2- La conception keynésienne
Rappelant que Keynes est un défenseur de l’intervention étatique. La « révolution keynésienne » justifie
les objectifs et précise les moyens permettant de les atteindre. Pour lui, il n’y avait que l’État qui pouvait
rétablir une situation économique correcte, par une action sur la demande. La politique budgétaire aurait
donc deux moyens d’agir sur l’économie : tout d’abord, une politique de relance (elle consiste à
augmenter la demande afin de diminuer le chômage et afin d’arriver à une situation de plein-emploi) et
d’autre part une politique de rigueur (qui a pour but de lutter contre l’inflation).
En résumé : En ce sens, la politique budgétaire doit jouer un rôle économique contra cyclique, c’est à
dire ralentir l’activité quand celle-ci est trop forte (budget excédentaire) ou la relancer en cas de
ralentissement (budget déficitaire).
B- La loi de finances
1- Définition
La loi de finances détermine, pour un exercice (une année civile), la nature, le montant et
l’affectation des ressources et des charges de l’État, ainsi que l’équilibre budgétaire et financier qui en
résulte".
2- Types de loi de Finances
Il existe plusieurs formes de loi de finances toutes votées par le parlement
Formes Définitions
Loi organique Loi organique est une catégorie de lois, prévues par la Constitution, elle définit
les modes de présentation, de vote et d’exécution du budget de l’Etat
Loi des Finances
Loi des finances Autorise notamment la perception des ressources de l’État et des impositions de
initiale (LFI) toutes natures attribuées à des personnes morales autres que l’État
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Economie Générale & statistique S.G.C
Remarque :
a- Budget général
Compte retraçant les dépenses et les recettes annuelles de l’Etat qui ne font pas l’objet d’une affectation
spéciale prenant la forme d’un budget annexe, de Services de l’Etat Gérés de Manière Autonome
(SEGMA) ou d’un Compte Spécial du Trésor (CST).
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Economie Générale & statistique S.G.C
- Les ressources non fiscales, mais plus en moins régulière (le produit des amendes, les revenus du
domaine…) ;
- Les ressources d’emprunt : emprunt intérieur et emprunt extérieur.
Il s’agit des services de l’Etat qui ne sont pas dotés de la personnalité morale et dont certaines dépenses,
non imputées sur les crédits du budget général, sont couvertes par des ressources propres. Ces services
sont dotés de budgets autonomes.
Les principaux domaines d’action des services de l’Etat gérés de manière autonome couvrent les activités
ci-après : Les prestations d’éducation, de formation professionnelle, de formation de cadres supérieurs
ainsi que la restauration et l’hébergement des étudiants ; Les services de soins au niveau de certaines
formations hospitalières civiles et militaires ainsi que des centres spécialisés de santé ; Les secteurs d’infrastructure,
les activités commerciales ainsi que les centres de documentation et de recherche ; Les manifestations de portée
internationale à caractère économique, culturel et sportif.
Exemple de SEGMA : Les Centres Régionaux d’Investissement (CRI). Le budget du CRI de la région de SOUSS -
MASSA - DRAA pour l’année 2010 est de 4 000 000 dirhams.
Compte retraçant des opérations qui ne peuvent être incluses dans lebudget général en raison de leur
spécialisation, d’un lien de cause à effet réciproque entre la recette et la dépense ou de leur
continuité dans le temps.
1- Comptes d'affectation spéciale qui retracent les recettes affectées au financement d'une catégorie
déterminée de dépenses et l’emploi donné à ces recettes. Ex : Part des collectivités locales dans le produit
de la TVA, Fonds spécial routier, Fonds de soutien des prix de certains produits alimentaires, Fonds
solidarité habitat.
2-Comptes d'adhésion aux organismes internationaux qui décrivent les versements et les remboursements
au titre dela participation du Maroc aux organismes internationaux. Ex : Adhésion aux organismes de
BrettonWoods, des organismes arabes, islamiques et internationaux …etc.
3- Comptes d’avances qui décrivent les versements, sous forme d’avances remboursables sur une durée
égale ou inférieure à 2 ans, faites par l’Etat
4- Comptes de prêts qui décrivent les versements, sous forme de prêts octroyés sur une durée supérieure à
2 ans, par l’Etat sur les ressources du Trésor et accordés pour des raisons d’intérêt public.
5- Comptes d'opérations monétaires qui décrivent les mouvements de fonds d'origine monétaire qui sont
de différentes natures.
6- Comptes de dépenses sur dotations : Ils retracent les opérations relatives à une catégorie spéciale de
dépenses dont le financement est assuré par des dotations budgétaires.
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Economie Générale & statistique S.G.C
d- Budget annexe
Compte décrivant les opérations financières d’un service de l’Etat que la loi n’a pas doté de la personnalité
morale et dont l’activité tend essentiellement à produire des biens ou à rendre des services donnant lieu au
paiement d’un prix. Actuellement au Maroc nous avons deux Budgets annexes : La R.T.M (SNRT) et La
conservation foncière.
d- Solde budgétaire
a- Notion d’équilibre
Pour les financiers classiques, l’Etat doit être « sobre », ce qui suppose que recettes et dépenses
s’équilibrent. Total recettes = total dépenses
- Le grand équilibre : Il est réalisé quand les recettes définitives couvrent l’ensemble des dépenses
définitives et temporaires.
- Le petit équilibre : Il est réalisé lorsque les recettes définitives couvrent seulement les dépenses
définitives.
b- Solde ordinaire
Solde ordinaire = Recettes ordinaires – Dépenses ordinaires
- Recettes ordinaires >dépenses ordinaires : Solde positif : (Excèdent ordinaire) Il y a épargne
publique, l’Etat peut contribuer à l’investissement public.
- Recettes ordinaires < dépenses ordinaires :Solde négatif : (Déficit ordinaire) il n’y a pas d’épargne.
- Recettes ordinaires = dépenses ordinaires : Solde nul
c- Solde budgétaire
Solde budgétaire = Solde ordinaire + Solde CST – Investissement
- Solde nul : Equilibre budgétaire.
- Solde positif : Excédent budgétaire.
- Solde négatif : Déficit budgétaire.
Ce déficit peut être accepté s’il correspond à une politique de relance. Il sera couvert par des emprunts ou
par création monétaire.
On parle d’impasse budgétaire lorsque le solde budgétaire est négatif (situation dans laquelle les recettes
du budget sont supérieures aux dépenses définitives, mais inférieures à la somme des dépenses définitives
et des dépenses temporaires).Au Maroc, on utilise l’expression « Excédent des charges de l’Etat sur les
ressources », c’est-à-dire l’excédent des charges au titre de la loi des finances sur les ressources au titre
de la même loi.
Dans le rapport de Bank Al Maghrib, dans les opérations annuelles du trésor, le déficit budgétaire est
présenté comme l’insuffisance de l’épargne publique par rapport aux dépenses d’investissements et le
solde des comptes spéciaux du trésor.
C'est l'ensemble des mesures ayant des conséquences sur les ressources ou les dépenses inscrites au
budget de l'Etat et visant directement à agir sur la conjoncture.
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Economie Générale & statistique S.G.C
Instruments -Les recettes : ………………… des impôts sur -Les recettes : ……………………….. les
les revenus pour augmenter la consommation et impôts sur les revenus et sur les entreprises en
par conséquent la production, la baisse des vue de diminuer la demande effective.
impôts sur les entreprises pour augmenter
l’autofinancement et donc hausse de
l’investissement et de la production.
1- L’effet d’éviction
La politique de relance budgétaire est inefficace dans la mesure où elle peut provoquer un effet d'éviction.
Cet effet désigne le phénomène qui conduit l'activité économique du secteur public à supplanter (écarter)
celle du secteur privé. Il peut concerner :
- l’éviction par la fiscalité : lorsque l'État augmente le taux d'imposition, les ménages diminuent
leurs dépenses privées d'un montant équivalent ;
- l’éviction par l'emprunt public : l'État a recours à l'emprunt pour financer le déficit budgétaire, ce
qui réduit les possibilités d’emprunt du secteur privé et entraîne une baisse des investissements.
3- La contrainte extérieure
Dans le cadre d’une politique de relance budgétaire, il existe de fortes probabilités que l’augmentation de
la consommation, induite par celle-ci, se porte en grande partie sur des produits étrangers, limitant la
portée de la relance sur la croissance et entraînant le risque d’une baisse des réserves de change (devises)
au profit des agents économiques étrangers.
"Trop d'impôt tue l'impôt". Un taux élevé d'imposition, les recettes de l'Etat se voient augmenter, mais à
long terme, il y aura apparition de l'informel. En effet, les agents économiques refuseront de payer une
bonne partie de leurs revenus à l'Etat comme impôt, ce qui favorisera le travail en noir. (Voir la courbe de
LAFER)
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Economie Générale & statistique S.G.C
Jusqu’à présent, les rôles des divers agents économiques ont été appréhendés dans le cadre limité d’un
pays. Or, de nombreux échanges économiques ont lieu au-delà des frontières. Ces échanges entre Etats
sont anciens et ont fait l’objet de diverses justifications.
I- Le Protectionnisme
A- Notion
Une doctrine économique et politique qui recommande de limiter l'entrée des produits (biens et services)
et/ou des capitaux en provenance de l'étranger sur le territoire national par des moyens divers. L'objectif
est toujours de protéger les acteurs économiques nationaux de la concurrence étrangère, soit que l'on
espère ainsi encourager la production nationale et protéger ainsi l'emploi, soit que l'on affirme vouloir
conserver un haut niveau de protection sociale (ce qui contribue à l'élévation des prix et donc à une
moindre compétitivité), soit qu'il s'agisse de productions qualifiées de "sensibles" pour lesquelles on veut
conserver une indépendance nationale.
B- Formes du Protectionnisme
Le protectionnisme peut être avoué, apparent, ou rampant, c'est à dire plus ou moins caché. Il peut ne
concerner que certains produits ou être généralisé.
Les mesures protectionnistes peuvent être financières (droits de douane plus ou moins élevés), radicales
(interdiction totale de l'importation de tel ou tel produit ou contingentement, c'est-à-dire limitation
quantitative), ou indirectes (établissement de normes pour l'entrée de certains produits, subventions aux
produits nationaux, campagne de soutien aux produits nationaux, etc.).
Instruments Objectifs
L’augmentation des tarifs douaniers a pour
Le protectionnisme tarifaire :
objectifs d’entraîner une réduction des
*Droits de douane ou tarifs douaniers, importations, favoriser la compétitivité des
*Subventions à l’exportation et à l’importation. produits nationaux exportés et interdire ou
limiter l’accès pour les produits étrangers.
Le protectionnisme non tarifaire :
L’objectif « affiché » : protection du
* Les prohibitions : Ce sont les interdictions de sortie ou consommateur mais visée protectionniste
d’entrée de marchandises possible si seuls les produits nationaux
satisfont aux normes.
* Les contingentements : Ce sont les restrictions quantitatives
sur les importations telles que : les quotas, les accords
d’autolimitation des exportations
Le protectionnisme gris ou administratif: Une dévaluation a des effets similaires à
Mesures administratives : normes de qualité, normes l’établissement d’un tarif douanier sur les
sanitaires de sécurité, antipollution… importations et d’une subvention aux
Le protectionnisme monétaire : exportations
Il s’agit de la manipulation du taux de change : la dévaluation
ou la dépréciation en est un exemple
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Economie Générale & statistique S.G.C
B- Principe de construction
a- Balance commerciale
i. Définition
La balance commerciale est un document statistique ou comptable qui enregistre pour une période
déterminée (en général une année), les importations et exportations de marchandises d’un pays déterminé.
Les importations sont enregistrées dans la balance commerciale en CAF (coût, assurance, fret : le prix des
marchandises importées comporte les frais d’assurance et les frais de transport nécessaire à leur
acheminement du port du pays expéditeur aux frontières du pays destinataire).
Les exportations sont évaluées en FOB (franco à bord : ce qui correspond seulement à leur prix de vente y
compris les frais de transport jusqu’à frontière).
La balance des invisibles est un document statistique ou comptable qui enregistre pour une période
déterminée (en général une année), les achats de services et transferts de fonds à l’étranger et les ventes de
services et transferts de fonds de l’étranger d’un pays déterminé.
65
Economie Générale & statistique S.G.C
A- Indicateurs descriptifs
1- Solde Commercial
Il est représenté par la différence entre la valeur des exportations et celles des importations
66
Economie Générale & statistique S.G.C
2- Taux de couverture
Il permet de mesurer le degré de couverture des importations par les exportations
Taux de couverture = [exportations (en valeurs) / importations (en valeurs)] * 100
Commentaire :
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
1- Définition
Les termes de l’échange sont définis comme les conditions dans lesquelles les importations d’un pays
s’échangent contre ses exportations.
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Remarque :
Sont également calculés, les termes de l’échange brut (TEB) à partir de la formule suivante :
Application 1:
Balance commerciale du Maroc
En millions de dirhams 2007
Exportations FOB 94 358
Importations CAF 180 294
TAF :
1- Calculer le solde commercial et le taux de couverture en %
2- Lisez et interprétez les résultats obtenus
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………..
Application 2:
Evolution des prix de la tonne exportée et de la tonne importée en dhs
2000 2001 2002 2003 2004
Prix de la tonne exportée 1 842 3 808 3 732 3 966 ………..
Prix de la tonne importée 3 532 4 347 4 159 4 301 …………
TAF :
1- Compléter le tableau ci-dessus à partir des informations complémentaires (ci-dessous).
2- Reproduire et compléter le tableau suivant :
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Economie Générale & statistique S.G.C
Informations complémentaires
Année 2004 Poids (en 1000 tonnes) Valeur (en millions de dh)
Importation 28 848 136 070
Exportation 20 851 83 887
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Application 3:
2005 2006
Poids Valeur Poids Valeur
(en 1000 tonnes) (en millions de dh) (en 1000 tonnes) (en millions de dh)
Importation 31 073.7 157 921.2 34 879.4 184 379.5
Exportation 23 267.2 87 896.5 24 989.5 99 265.2
TAF :
1- Calculer le T.E pour 2005 et 2006
2- Interpréter les résultats
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Economie Générale & statistique S.G.C
A- Principe
Pour cette méthode chaque élément statistique a une valeur xidu caractère X et une valeur yidu
caractère Y (valeur réelle) et une valeur théorique yi’ du caractère Y. Cette dernière valeur appartient à la
droite d’ajustement et sera la valeur normale du caractère Y qu’on avait constaté. Après calcul et
simplification on obtient les paramètres (a) et (b) de l’équation de la droite d’ajustement : Y = a X + b
a
xi x yi y
xi x
2
b y ax
a
Xi Yi avec _ X xi x _ et _ Y yi y
Xi 2
Remarque : La droite d’ajustement linéaire permet de dégager la tendance des observations effectuées au
cours d’une période suffisamment longue.
Si a > 0 : l’évolution vers la hausse et Si a< 0 : l’évolution vers la baisse
Commentaire : ……………………………………………………………………………………………….
On peut également trouver les paramètres a et b, à partir de la formule suivante :
On a Y = a X + b
Tel que : a
xi yi nxy Et b = Moy (y) – a.Moy(x)
xi nx 2
2
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Economie Générale & statistique S.G.C
L’évolution du commerce mondial peut s’analyser du point de vue de son volume et de sa structure.
Réponses :
1- ………………………………………………………………………………………………………
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2- Représentation graphique des parts des services
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Economie Générale & statistique S.G.C
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Economie Générale & statistique S.G.C
Les accords commerciaux multilatéraux de l’OMC sont basés sur 3 grands principes, les mêmes qui
guidaient les négociations commerciales du GATT :
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Economie Générale & statistique S.G.C
Conférence ministérielle
-L’OMC est dotée d’une structure permanente qui lui assure une grande stabilité ; elle comporte entre
autres :
-La conférence ministérielle : autorité suprême de l’OMC, composée de responsables de tous les
membres, réunion tous les deux ans, compétence en matière de prise de décision relatives aux accords
commerciaux multilatéraux.
-Le conseil général : exercice des fonctions de la conférence entre les membres de celle-ci, réunions
autant que nécessaires et également sous forme spéciale en tant qu’organe de règlement des différends
(ORD).
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Economie Générale & statistique S.G.C
b- Répartition géographique
Interprétations :
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………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………
2- Analyse à travers
a- Taux de couverture
B- Les perspectives
Pour cela le Maroc doit diversifier et rechercher de nouveaux marchés et valoriser ses produits exportés,
dynamiser les échanges avec les pays du Maghreb, le monde Arabe et surtout d’Afrique.
Multiplierles accords de libres échanges avec pleins de pays et de groupes, comme c’est le cas avec la
Turquie, les Etats-Unis, Accords avec les Etats du Monde Arabe (Tunisie, Egypte, Jordanie…etc.).
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Economie Générale & statistique S.G.C
Par ailleurs, les missions d’hommes d’affaires seront mieux préparéeset mieux ciblées.Un travail
préliminaire de préparation est nécessairepour n’associer que les opérateurs des secteurs où existe un
potentield’exportation réel à développer avec les pays prospectés (textile, agriculture, artisanat et sous-
traitance).
Les orientations de la stratégie 2015 pour développement du commerce extérieur peuvent être résumées en
points suivants:
- La réalisation d’un taux de croissance des exportations de plus de 11,15 % par an, à même de réduire de
moitié le déficit commercial à l’horizon 2015, tel que prévu par le plan émergence ;
- Identification des activités et des marchés prioritaires ainsi que les actions relatives aux différents axes
de la politique commerciale extérieure ;
- La mise en place d’un système d’encouragement et de promotion des exportations, d’une politique
tarifaire, de défense commerciale et la simplification des procédures.
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