Dossier Technique DMX
Dossier Technique DMX
Dossier Technique DMX
2. La console CHAMAN............................................................................p 8
3. Le projecteur RVB à LED DMX LED LIGHT........................................p 9
4. La lyre MaxSpot 250.............................................................................p 12
5. Le testeur DMX TBOX..........................................................................p 15
• Le diagramme sagittal
• Contrôle : l'utilisateur contrôle sources les lumineuses et les effets qu'elles réalisent au moyen des
commandes disponibles sur la console DMX ou par l'intermédiaire d'un logiciel spécialisé. Les
scènes peuvent être contrôlées manuellement ou automatiquement (scènes pré-enregistrées).
• Effets sonores : les spectacles associent généralement animations lumineuse et sonore. La
console DMX peut être programmée pour générer des scènes en fonction de la musique ou du son.
• Informations : la console DMX ou le logiciel spécialisé utilisé pour la commande des sources
lumineuses renvoient à l'utilisateur des informations sur son état (adresse du canal, position des
potentiomètres, nombre de scènes programmées, numéro de la scène en cours, ...).
• Interventions : l'utilisateur intervient sur les sources lumineuses pour en assurer la maintenance
(changement d'ampoule, de fusible, nettoyage, ...), le câblage et le réglage de l'adresse.
• Trame DMX : les ordres de fonctionnement réglés sur la console DMX sont transmis aux sources
lumineuses au moyen d'une liaison série avec le protocole DMX.
• Effets lumineux : Les effets obtenus diffèrent suivant la nature de la source lumineuse.
o Les projecteurs à leds permettent d'obtenir une lumière composée de trois couleurs (rouge,
vert et bleu) d'intensité variable (dimmer) avec effet stroboscopique.
o Les lyres MAXSPOT250 permettent d'obtenir une lumière en mouvement horizontal (pan) et
vertical (tilt) avec projection de formes (gobo) , 8 couleurs et possibilité d'effet de rotation
des couleurs et des formes. Elles permettent aussi de régler l'intensité de la lumière
(dimmer) et d'obtenir un effet stroboscopique.
• Ordres : l'utilisateur peut, au moyen d'un testeur DMX, lire le contenu d'une trame et vérifier ses
caractéristiques électriques et temporelles. Le testeur peut aussi servir à générer une trame DMX et
tester les câbles.
• Analyse : le testeur renvoie l'analyse de la trame DMX qu'il a lue (niveau de donnée, timing, valeur
dans chaque canal, ...).
• Le câblage
• Il doit être conforme à la norme RS222/485.
L'impédance caractéristique des câbles doit être comprise entre 100 et 120 Ohms.
Les appareils sont connectés les uns aux autres, formant ainsi une chaîne DMX. Bien que cela puisse ressembler à
un câblage série, les appareils sont en fait connectés en parallèle. Le nombre d'appareils dans une chaîne ne doit pas
excéder 32. Certains projecteurs ne sont pas munis de connecteurs XLR. Pour faire varier l'intensité lumineuse qu'ils
délivrent, il faut utiliser un gradateur. Ce dernier peut être commandé au moyen d'une console DMX
• L'adressage
Projecteur RVB à LED DMX LED LIGHT 76 LED Lyre Max Spot 250
Canal Fonction Canal Fonction
1 Dimmer / Strobe 1 Pan (Panoramique)
2 Rouge 2 Tilt (Assiette)
3 Vert 3 Vitesse du pan et tilt
4 Bleue 4 Couleurs
5 Gobos (projection de formes)
6 Shutter / Dimmer
7 Reset et contrôle de la lampe
Ainsi, la lyre va analyser le contenu de la trame DMX, et lire les valeurs du canal 81
qu'elle affecte à sa voie 1, et des 5 canaux suivants (qu'elle affecte aux voies suivantes).
Chaque constructeur d'appareil fournit ainsi la liste des valeurs et les effets associés.
Pendant la préparation du spectacle, le technicien chargé de la
régie de lumière règle l’adresse de départ sur chacun des
appareils. Ce réglage s'effectue soit à l'aide de boutons et
d'afficheurs 7 segments permettant la visualisation de l'adresse
réglée, soit à l'aide de microswitches permettant de fixer une
adresse codée en binaire.
2 Data 1 -
3 Data 1 +
• Caractéristiques électriques
Les signaux sont transmis au moyen d'une liaison symétrique. Les deux fils Data+ et
Data- véhiculent les signaux en opposition de phase et l'étage d'entrée du récepteur
détecte les différences d'amplitude entre ces deux conducteurs. De cette façon un
parasite induit sur les deux fils sera ramené à un potentiel nul grâce à l'utilisation d'un
amplificateur différentiel.
Data+ = 2,5 V à 5 V
Data- = 0 V
Niveau logique bas :
Data+ = 0 V
Data- = 2,5 V à 5 V
o La tension entre les deux conducteurs actifs doit être au minimum de 200 mV .
o Les valeurs limites sont fixées de – 7 V min. à + 12 V max. par rapport à la masse.
• La transmission est de type série : chaque unité d'information est composée de plusieurs bits qui
sont transmis les uns après les autres dans un ordre défini.
• La transmission est unidirectionnelle : aucun acquittement des récepteurs vers l'émetteur n'est
possible.
• La transmission est asynchrone : l'émetteur initialise périodiquement le bus par une condition de
départ reconnue par les récepteurs et chaque bit aura ensuite une durée bien précise.
• La vitesse de transmission est fixée à 250 000 bits par seconde.
• Les mots sont composés de 8 bits.
• Un mot commence par un bit de start.
• Un mot se termine par 2 bits de stop.
• Une trame se compose de l'ensemble des mots et des bits de condition de départ. Le nombre
maximum de mots est de 512 (DMX512). Cependant, il est possible de composer une trame réduite
comportant uniquement le nombre de mots nécessaires au pilotage des appareils en place, soit un
mot par canal disponible.
Une trame commence par une Initialisation (break + mark after break), puis suit un
code indiquant la nature des informations (start-code), les 11 bits du circuit 1 (start-
bit+data+stop-bits), puis les 11 bits du circuit 2...
Certaines consoles n'ont pas les ressources suffisantes pour transmettre les trames de
façon continue et peuvent intercaler un temps de pause précédant les start-bits. Enfin
comme il a déjà été dit, il reste tout à fait possible de restreindre le nombre de canaux à
transmettre.
• pas d'ampoule à changer (100 000 heures de fonctionnement, c´est plus de 11 ans en
continu !),
• ne chauffent pas (90% de l´énergie est dispensée en énergie lumineuse),
• consomment peu (permet d´éviter de tirer des câbles lourds et chers),
• légers,
• silencieux (ne nécessitent pas de gros ventilateurs pour refroidir la lampe),
• fonctionnent dans toutes les positions.
Les LED Rouges, Vertes et Bleues lui permettent, par synthèse additive de disposer d'une large
palette de couleurs, toutefois, il n'est pas possible d'obtenir une aussi grande finesse de couleur
qu'avec les projecteurs à lampe blanche ou de couleur, équipés ou non de filtre gélatine.
• 3 couleurs de base, rouge, bleu, vert, 76 ou 86 LEDs, avec récepteur DMX pour une utilisation via un
contrôleur DMX512 ou en mode automatique (réglages via interrupteurs DIP), 4 canaux.
• Longue durée de vie pour une faible consommation.
• Alimentation : 220/240 V, 50/60 Hz, 6 Wmax
• Poid : 0.80 kg
• Dimensions : 190 x 130 x 130mm
• Fusible : 250 V, 3 A, 5 x 20 mm
•
• Fonction d'usage : Créer un spectacle de lumières en mouvement et de différentes
couleurs avec projection de formes.
• Présentation : Le MaxSpot 250 est un projecteur à effets compact sur lyre motorisée
d'une puissance de 250 W, fonctionnant en mode automatique musical (capteur intégré),
automatique ou DMX.
• Les mouvements des axes horizontaux (PAN 510°) et verticaux (TILT 260°)
sont assurés par des moteurs pas à pas.
• L'intensité de la lumière est graduée de manière mécanique linéaire 0 à 100%
(dimmer) et l'effet stroboscopique (shutter) est réglable de de 1 à 7 flashs/s. Le
dimmer/shutter est lui aussi mis en mouvement par un moteur pas à pas.
• Seul le focus doit être réglé manuellement sur ce produit.
• Fonction d'usage :Espionner et générer des trames DMX afin de créer et gérer un
spectacle de lumière à partir des consignes
• Rôle : transmettre des données au format DMX. Lire des données au formats DMX. Ce
testeur aide au diagnostic lors d’une panne ou à la mise au point d’une commande DMX.