Fiche Scandix Pecten Veneris 2018

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Peigne-de-Vénus • photos gauche : Mickaël Mady (CBN de Brest) et droite : Thomas Bousquet (CBN de Brest)

Peigne-de-Vénus
Scandix pecten veneris L. subsp. pecten veneris

Autres noms : Scandix peigne-de-Vénus, Aiguillette

Famille des Apiacées (Composées)

DESCRIPTION
Le Peigne-de-Vénus est une plante relativement
petite pouvant atteindre une cinquantaine de
centimètres. Ses tiges dressées sont striées,
courtement pubescentes et ses feuilles finement
divisées. Les fleurs rassemblées en ombelles sont
de couleur blanche, petites et à pétales inégaux
(pétales des fleurs du pourtour de l’ombelle plus
grands). Le fruit est très caractéristique, long de
3 à 6 cm et surmonté d’un très long bec qui peut
atteindre jusqu’à 8 centimètres, faisant penser
à une dent de peigne !

Thomas Bousquet (CBN de Brest)

CONFUSIONS POSSIBLES : avec d’autres espèces de petite taille de la même famille, mais
seulement avant la formation des fruits qui sont très caractéristiques.

TYPE BIOLOGIQUE ET PERIODE DE FLORAISON


Plante annuelle (thérophyte) à germination hivernale qui fleurit entre avril et juillet.

© 2018 Conservatoire botanique national de Brest • textes : Cécile Mesnage • maquette : Charlotte Dissez
ECOLOGIE
Le peigne de Vénus a une préférence pour les sols limoneux et argileux chauds et filtrants (plus ou
moins riches en cailloux), plutôt riches en éléments nutritifs, secs l'été et le plus souvent calcaires. On
le retrouve principalement dans les cultures et occasionnellement dans des friches. Cette plante
possède la particularité d'être androdioïque c'est à dire qu'elle présente des pieds mâles ou des pieds
hermaphrodites. La pollinisation se fait par les insectes et la dissémination des graines par les
animaux, si celles-ci ne tombent pas directement au sol.

REPARTITION / MENACES
Originaire de méditerranée, le Peigne-de-Vénus est connu dans une grande partie de l’Europe et
quasiment partout en France bien que rare en région siliceuse.

L'espèce qui est présente quasi


exclusivement sur des sols calcaires a
connu dans la région une régression très
forte en raison des pratiques modernes de
l'agriculture. Elle était en effet indiquée au
début du XXe siècle comme très commune
sur certaines parties du territoire (la
Sarthe notamment), alors qu’elle est
aujourd’hui devenue peu commune. A ce
titre, elle est évalué comme « quasi
menacé » dans la Liste rouge régionale.

Le peigne de Vénus est directement


menacé par les modalités de cultures
intensives : emploi d'herbicides, d'engrais
et semis denses. Il se rencontre toutefois
en d’assez nombreuses localités au sein de
stations qui peuvent parfois atteindre
plusieurs milliers d'individus.
Répartition du Peigne-de-vénus en Pays de la Loire (Source : BDD du CBN de
Brest, extraction du 14 janvier 2018)
REFERENCES POUR EN SAVOIR PLUS
JAUZEIN P., 1995 – Flore des champs cultivés. Paris : INRA, Vélizy-Villacoublay : SOPRA, 898 pages (Techniques
et pratiques).

MESNAGE C., 2015 - Actualisation de la liste des plantes messicoles en Pays de la Loire (version 2) et
établissement d’une liste de messicoles prioritaires pour la région. DREAL Pays de la Loire. Nantes :
Conservatoire botanique national de Brest, 27 p., annexes.

TISON J.-M. & FOUCAULT B. (de)(coord.), 2014 – Flora Gallica. Flore de France. Mèze : Biotope éditions, XX –
1195 pages.

VALLET J., MESNAGE C., RAMBAUD M., LACROIX P., 2013 - Etablissement d'une liste régionale et état des
lieux des plantes messicoles en Pays de la Loire : contribution à la déclinaison régionale du plan national d'actions
en faveur des messicoles. DREAL Pays de la Loire. Conservatoire botanique national de Brest / Conservatoire
botanique national du Bassin parisien, 27 p., annexes

http://www.tela-botanica.org/page:Observatoire_Des_Messicoles?langue=fr

© 2018 Conservatoire botanique national de Brest • textes : Cécile Mesnage • maquette : Charlotte Dissez

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