5-Region Vecteur de DVP Socio-Economi-Converti
5-Region Vecteur de DVP Socio-Economi-Converti
5-Region Vecteur de DVP Socio-Economi-Converti
Module :
Les Assises Théoriques de la Région en Droit Marocain
Titre de la recherche :
La région, vecTEUR de
développement SOCio-économiQUe
AU Maroc
Réalisé par : Encadrée par :
1
Plan de la recherche :
Introduction
Première partie : La région au Maroc : Etas des lieux du développement socio-
économique
Conclusion
2
Résumé
Notre recherche s’articule sur l’importance de la région et sa place prépondérante
dans les nouvelles réformes en matière de décentralisation. Cette position de
prééminence lui permet de jouer des rôles vitaux dans le développement socio-
économique .De cette position la région constitue des champs fertiles pour conduire des
politiques structurantes en matière de développement socio-économique.
3
Abstract
Our research focuses on the importance of the region and its prominent
play vital roles in socio-economic development. From this position, the region
Résumé en Anglais
constitutes fertile fields for carrying
: out structuring policies in terms of socio-
economic development.
Abréviations :
AREP:Agence Régionale de l’Exécution des Projets
CT :Collectivité territoriale
Key Concepts:
1
Jaafari Maria,Revue Organisation et Territoire n°2, 2016,p :5
2
Abdelaziz Adidi, 2011. De l'aménagement du territoire au développement territorial : quelle transition et quelle
articulation ?, 1 ère Conférence Intercontinentale d'Intelligence Territoriale "I.C.I, Gatineau Canada. pp.11,
d’activité mais ils n’ont pas pu atteindre les résultats escomptés, la cause
principale c’est que ces stratégies ont été parachuté du centre vers le local et
n’ont pas parvenus de ce dernier , ils ont été territorialisées et non pas
conçues selon une approche territoriale , donc on déduit que le territoire a
été et restera l’origine du problème du développement socio-économique .
Il s’avère bien que le rôle que doit jouer la région dans les année à
venir est de grande importance sur tous les niveau, économique , social,
politique, culturel et environnemental. Ce rôle se réalisera à travers
l’approfondissement de la démocratie en redéfinissant la relation entre le
niveau central et les niveaux régionaux et infrarégionaux par une
réorganisation démocratique des
3
Le premier article de la constitution Marocaine de 2011
compétences entre l’État et les régions à travers la consécration des
principes directeurs de la régionalisation avancée selon le modèle marocain à
savoir l’unité nationale et territoriale, l’équilibre, la solidarité et la pratique
démocratique ; le respect des principes de libre administration et de
subsidiarité, le renforcement du processus démocratique à travers l’élection des
conseils régionaux au suffrage
direct et par la participation des collectivités territoriales à l’élaboration de la
politique générale de l’État à travers leurs représentants et à la gestion de
leurs affaires et en favorisant leur contribution au développement intégré et
durable4 .
8
Par Finances News, Mercredi 01 Aout 2018
9 Le développement socio-économique régional ,Niveau et disparités, Oct 2018, Haut Commissariat au Plan
Des inégalités territoriales inquiétantes
L'existence des inégalités territoriales est une réalité inquiétante au Maroc. C'est le
constat du CESE qui souligne que malgré les efforts accomplis par les pouvoirs publics, le
phénomène des inégalités demeure encore frappant et persistant ayant pour conséquence le
prolongement du déséquilibre qui a marqué le développement régional du Maroc195. En
termes d’inégalités territoriales, les espaces ruraux sont souvent les plus affectés et la
pauvreté tend à devenir un phénomène qui caractérise le milieu rural.
Pour Ali SEDJARI « deux raisons pratiques et urgentes qui ont précipité
l'élaboration d'une politique de régionalisation »10.
L'auteur avait évoqué une certaine inégalité quant aux politiques de
développement de l’Etat marocain qui ont failli dépasser l’inégal morcellement et
bannir la cruelle séparation entre le "Maroc utile" et le "Maroc abandonné" ou le
"Maroc inutile" hérités de l'époque du protectorat. Au delà de l'inégale répartition des
villes et de la trame urbaine et la forte concentration de l’activité, évoquées plus haut,
ceci avait pour conséquence le creusement des inégalités entre les différentes régions.
Les travaux concernant le développement humains ont bien mis en exergue les deux
espaces qui structurent le territoire national faisant apparaitre une configuration du
type centre-périphérie.
11
Rapport du CESE (2017) " Développement du monde rural : défis et perspectives" Auto-saisine
n°29/2017... (p. 17).
12
Lhassan Badri ,La décentralisation au Maroc : quelles perspectives pour la gouvernance locale et le développement
territorial ? :(Cas de la régionalisation avancée) ,thése de doctorat, Université Grenoble, Alpes, 2019. P59
marocain durant la seconde moitié du XX° siècle. A l’instar des pays en
développement, le Royaume connaît un processus d’urbanisation rapide.
La question d’urbanisme au Maroc soulève deux remarques
essentielles.
Avec ces dernières réformes, la région s’est vue attribuer les grandes
orientations en matière de développement économique .Et sa fonction dans le
domaine de l’aménagement du territoire est renforcée.
14
Article 83 de la loi 111-14.
15
Lhassan Badri ,La décentralisation au Maroc : quelles perspectives pour la gouvernance locale et le développement
territorial ? :(Cas de la régionalisation avancée) ,thése de doctorat, Université Grenoble, Alpes, 2019. P : 152
Considérée comme un domaine fécond pour le développement économique, la
région a été au centre des préoccupations des pouvoirs publics à travers
l’élaboration des plans régionaux et locaux. Ces plans visent la mise en relief
d’un projet de développement régional cohérent et ce, par le biais de la
définition d’une vision prospective globale et la recherche de la coordination
nécessaire entre les programmes de développement, notamment les
équipements qui ont un caractère local, initiés dans chaque région, en vue de
consolider leurs effets conjugués.
18
Article 38 de la Charte communale 78-00
19
Charte Nationale de l’aménagement et de Développement Durable ,p 66
assurée par la mise en place du schéma national d’aménagement du
territoire (SNAT) et les schémas régionaux d’aménagement du territoire
(SRAT). « Malgré
cette évolution, la question d’aménagement du territoire constitue l’un des
grands absents de l’action des collectivités locales. Ceci serait dû notamment
au manque de moyens des collectivités régionales, à la forte présence de
l’Etat au niveau régional et à la multitude des acteurs publics »20.
Etant donné l’importance de l’aménagement du territoire comme « une
action collective et volontaire qui vise à organiser de manière harmonieuse la
répartition des populations, des activités et des infrastructures dans l’espace et
dans le temps »21, l’aménagement du territoire constitue un grand défi pour
le Maroc.
Nous avons évoqué plus haut le problème lié à la forte concentration
des activités et de la population dans une partie du territoire autour de l’axe
atlantique allant de Kenitra et El Jadida. Un territoire qui s’étale désormais sur
deux grandes régions après la mise en place du nouveau découpage
régional en 2015.
Face à ce constat et vu la persistance des inégalités territoriales, la
question de l’aménagement du territoire demeure le principal axe de la
décentralisation marocaine et la réussite de la régionalisation en dépend
fortement. C’est ainsi que la nouvelle réforme donne une importance
particulière aux collectivités territoriales et notamment à la collectivité
régionale dans la mesure où
l’aménagement est désormais considéré comme une compétence propre
attribuée exclusivement au conseil régional. Conformément aux orientations du
Schéma National de l’Aménagement du Territoire (SNAT), les régions sont
appelées à devenir des échelons importants en matière d’aménagement et sont
25
amenées à
élaborer leurs propres documents d’aménagement. En matière de compétences
20
Lhassan Badri ,La décentralisation au Maroc : quelles perspectives pour la gouvernance locale et le développement
territorial ? :(Cas de la régionalisation avancée) ,thése de doctorat, Université Grenoble, Alpes, 2019. P : 152
21
DESJARDINS X. (2017) « L’aménagement du territoire », Armand Colin. (p. 13).
26
propres de la région, le nouveau texte relatif à la collectivité régionale,
contrairement à l’ancien, conserve une place importante, pour l’aménagement du
territoire.
Ainsi, il incombe désormais au conseil régional de mettre en place
son schéma régional d’aménagement du territoire conformément aux
orientations nationales et en concertation avec les autres collectivités
territoriales, les
administrations, les établissements publics ainsi que les représentants du
secteur privé concernés par le territoire de la région. Loin d’être une simple
déconcentration du schéma national, les SRAT ont pour finalité de traiter
les problèmes qui relèvent de la compétence régionale, notamment en
matière de développement local. Il s’agit d’un « document de référence pour
l’aménagement de l’espace de l’ensemble du territoire de la région »22 et qui
expriment (les SRAT) les politiques régionales dans les différents domaines.
Aux termes de la nouvelle loi organique « le schéma d’aménagement du
territoire vise particulièrement à parvenir à une entente entre l’Etat et la
région sur les mesures d’aménagement de l’espace et de sa mise en valeur,
selon une vision stratégique et prospective, de manière à permettre de
définir les orientations et les choix du développement régional »23. A ce titre,
le SRAT, vise la mise en place d’un cadre général de développement
régional à la fois durable et cohérent dans les espaces aussi bien urbains
que ruraux. Il fixe les choix des équipements et infrastructures qui
structurent l’espace régional24.
L’attribution de l’aménagement du territoire, à travers les SRAT, est
indissociable du nouveau rôle de la collectivité régionale en matière de
développement en général. La mise en œuvre de ces attributions, si importantes,
22
Article 88 de la loi 111-14
23
Article 89 de la loi 111-14
26
24
Conformément à l’article cité ci-dessus, le décret n°2-17-583 du 28/09/2017 fixe la procédure d’élaboration,
d’actualisation et d’évaluation des SRAT. (B.O. n° 6618 du 02/11/2017,
26
n’est pas à négliger. Ainsi, certains dispositifs apportés par la nouvelle
réforme méritent d’être évoqués.
La nouvelle conception de la décentralisation au Maroc a pour objectif
de faire de l’échelon régional une sorte d’interface entre l’Etat et les
autres collectivités territoriales. Ainsi, les attributions en matière de
développement
économique et de l’aménagement du territoire mettent en avant la planification
régionale à travers la mise en place de PDR et des SRAT.
La mise en œuvre des compétences régionales occupe une place centrale
dans la régionalisation avancée. Des agences régionales d’exécution des projets
(ou AREP) nouvellement créées dans le cadre de la nouvelle réforme25. Les
AREP ont pour missions 26 l’exécution des projets et programmes de
développement adoptés par le conseil régional. Elles apportent aux conseils
régionaux toute forme d’assistance juridique et d’ingénierie technico-financière
nécessaires à l’étude et à l’élaboration des projets et programmes de
développement. Elles peuvent également se charger de la gestion des
projets pour le compte de la région.
Toutefois, Il est important de souligner que les AREP sont créées au sein de
chaque région. Elles remplacent désormais les agences de développement des
préfectures et provinces déjà existantes qui sont en cours de liquidation27.
Outre la création des AREP dont le rôle reste très important, les
principaux dispositifs évoqués ici demeurent insuffisants pour garantir une
meilleure mise en œuvre des compétences régionales. « Le défi majeur pour les
conseils régionaux réside dans leur capacité à assumer pleinement leur rôle de
locomotive en matière de développement. Malgré une volonté affichée pour
une meilleure clarification des compétences des collectivités territoriales en
vue d’une spécialisation pour
25
Articles 128 à 144 de la loi 111-14.
27
26
Article 130 de la loi 111-14
27
Trois agences sont concernées : L’agence de développement des provinces du Sud, du Nord et del’Oriental.
28
chaque catégorie de collectivités, les régions devraient surmonter un nouveau
défi
: agir en complémentarité avec les autres collectivités de leurs territoires » 28.
Ces deux notions sont parfois confondues car au sens large elles se
rapportent toutes les deux à la performance économique. Toutefois, comme l’ont
bien montré
C. Rousseau et B. Mulkay (2006), il est nécessaire de les distinguer surtout si
l’on
28
Lhassan Badri ,La décentralisation au Maroc : quelles perspectives pour la gouvernance locale et le développement
territorial ? :(Cas de la régionalisation avancée) ,thése de doctorat, Université Grenoble, Alpes, 2019. P : 152
29
Rappelons au passage que la nation de compétitivité et d’attractivité sont très souvent confondus ,alors que la
première s applique à l’entreprise ,et la deuxième s’applique aux territoires.
30
Revue organisations et territoire n1 ,2015.
souhaite pouvoir en donner une mesure. « L’attractivité d’un territoire peut
être définie comme la capacité à attirer sur ce territoire les activités
nouvelles et les facteurs de production mobiles (capitaux, équipements,
entreprises, travailleurs qualifiés). Mais l’attractivité ne peut se limiter à cet
aspect offensif ; elle a aussi une dimension défensive via la capacité à
retenir les entreprises existantes. Le principal indicateur de l’attractivité est
la création d’entreprises nouvelles ou la création d’établissements par des
entreprises existantes ; on peut aussi utiliser les créations d’emplois dans les
nouveaux établissements et les variations d’emploi positives dans les
entreprises existantes »31
La compétitivité est une notion plus complexe qui concerne à l’origine les
entreprises et qui s’applique, par extension, aux nations ou régions. Pour
une entreprise, la compétitivité désigne avant tout sa capacité à faire
face à la
concurrence étrangère. Pour un pays ou une région, il ne peut en être de
même car, comme le dit bien P. Krugman (1994), seule une augmentation
de la productivité permet d’accroître la richesse d’une nation ; c’est donc la
seule
mesure pertinente de la performance économique d’un territoire. La définition
de la compétitivité territoriale a ainsi évolué d’une notion centrée sur les
échanges
extérieurs à un objectif d’amélioration du niveau de vie et du bien-être
social »32 . Mais comment rendre compte de tous ces champs de la
politique économique ? L’observatoire européen LEADER (Farrell G. et al.
1999) a tenté d’apporter une réponse à cette question. « Partant du principe
qu’un territoire devient compétitif s’il peut affronter la concurrence du
marché tout en assurant une durabilité environnementale, économique,
sociale et culturelle fondée sur des logiques de réseaux et d’articulation
interterritoriale, il propose d’approcher la compétitivité par quatre
dimensions : - une dimension économique via la mise en valeur des
atouts spécifiques du territoire et la maximisation de la valeur ajoutée locale ; -
une
31
Bernadette Mérenne-Schoumaker est géographe et professeur ordinaire à l’Université de Liège.
32
CAMAGNI R. (2005). Attractivité et compétitivité : un binôme à repenser. Territoires 2030. 1, 11-15
dimension environnementale via la mise en valeur d’un environnement considéré
comme spécifique tout en assurant la préservation et le renouvellement des
ressources naturelles et patrimoniales ; - une dimension sociale via une
conception partagée des projets et une concertation entre les différents
niveaux institutionnels ; - une dimension de positionnement dans le contexte
global via la capacité des acteurs à trouver leur place par rapport aux autres
territoires. »33
En matière de compétences propres 37, les régions ont également pour mission
l'appui au développement économique à travers le soutien aux entreprises, la
33
CAMAGNI R., MAILLAT D. (2006). Milieux innovateurs. Théories et politiques, Economica Anthropos, Paris
34
La contractualisation devrait être prise au sens large du terme. Au-delà des contrats Etatrégions, les régions
ne doivent pas négliger la contractualisation avec les autres instances infrarégionales, et en particulier, les
collectivités territoriales. Il s’agit d’un élément central pour la mise en œuvre de la démarche territoriale. La
contractualisation pourrait être un moyen efficace pour limiter les enchevêtrements des compétences
insuffisamment clarifiés malgré le recours au mécanisme des blocs de compétences.
35
Rapport CCR/ Livre II, Opt. Cit. (p. 119).
36
Article 91 de la loi 111-14.
37
Articles 80 à 82 de la loi 111-14.
réalisation et l'organisation des zones d'activités économiques dans la région
ainsi que toutes initiatives ayant pour objet l'attraction des investissements
ainsi que la formation professionnelle, la formation continue, l’emploi.
38
Article 94 de la loi 111-14.
39
Décret n°2-16-299 (du 29 juin 2016) fixant la procédure d’élaboration du programme de développement
de la région, de son suivi, de son actualisation, de son évaluation et des mécanismes de dialogue et de
concertation pour son élaboration. B.O. n°6562 du 20/04/2017 (p. 392).
40
COURLET C. (2008), Opt. Cit. p. 101.
Ce sont ces synergies qui permettent aux entreprises et à tous ces
acteurs d'avoir une meilleure visibilité autant sur le plan national
qu'international et qui leur permet d'améliorer leur compétitivité41.
41
OUHEJJOU O. et SOSSI ALAOUI F-Z (2013) « Les pôles de compétitivité à l'ère de l'économie de la
connaissance: une nouvelle perspective de développement économique au Maroc", Economics and
Management of Networks Conférence, Agadir du 21 au 23 novembre 2013.
42
CIADT, 2007, Les pôles de compétitivité, http ://competitivite.gouv.f
43
FOREST J. « La production de connaissance à l’ère des pôles de compétitivité », Innovations 2010/ (n°32), pp.
129- 146 (p. 129).
44
Rapport CCR/ Livre II, Opt. Cit. (p. 119).
C’est d’ailleurs dans ce cadre que s’inscrit la réduction du nombre des
régions en faveur de l’élargissement de leurs tailles. Dans le contexte de
compétition économique internationale, la Commission estime que le Maroc
aurait tout intérêt à éviter le maintien ou la démultiplication des régions à
faible capacité
économique. C’est l’efficience qui est mise en avant. Autrement dit, c’est la
capacité des régions pour l’attractivité des investissements directs étrangers
sur leurs territoires qui est soulevée »45.
45
Rapport CCR/ Livre II ,Opt.Cit.(p.157).
46
Thèse Lhassan Badri.
47
Rapport CCR// Livre II ,(page.119).
pouvoir remplir les missions d’acteur de développement intégré et durable sur
les plans économique, social, culturel et environnemental des territoires.
Enfin une dernière mesure, pourrait être décisive, dans l’effort d’accroître
l’attractivité des régions, consiste à instaurer une fiscalité différentielle à titre
temporaire et sélective en faveur des régions en manque d’attractivité pour leur
donner plus de chances de drainer les investissements aussi bien des
marocains
que des étrangers. Par ailleurs, dans cette perspective de bonifier l’attractivité
des régions marocaines, suppose également l’adhésion et l’engagement de la
part de toutes les composantes de la population locale (citoyens, entreprises,
autorités locales, société civile) à participer à cette belle aventure et s’évertuer à
sa réussite.
Car à travers le monde, nombreuses expériences ont démontré que le
développement local d’un territoire est une stratégie d'organisation de ses
propres conditions de développement. il faut reconnaitre la pertinence des
actions locales pour la réalisation d'objectifs macroéconomiques nationales.
48
48
Revue organisation et territoire n1,2015.
Conclusion
Lhassan Badri ,La décentralisation au Maroc : quelles perspectives pour la gouvernance locale et le développement territorial ? :(Cas de
la régionalisation avancée) ,thése de doctorat, Université Grenoble, Alpes, 2019.
le décret n°2-17-583 du 28/09/2017 fixe la procédure d’élaboration, d’actualisation et d’évaluation des SRAT. (B.O. n° 6618
du 02/11/2017,
Décret n°2-16-299 (du 29 juin 2016) fixant la procédure d’élaboration du programme de développement de la
région, de son suivi, de son actualisation, de son évaluation et des mécanismes de dialogue et de concertation
pour son élaboration. B.O. n°6562 du 20/04/2017 .
OUHEJJOU O. et SOSSI ALAOUI F-Z (2013) « Les pôles de compétitivité à l'ère de l'économie de la
connaissance: une nouvelle perspective de développement économique au Maroc", Economics and
Management of Networks Conférence, Agadir du 21 au 23 novembre 2013.
FOREST J. « La production de connaissance à l’ère des pôles de compétitivité », Innovations 2010/ (n°32), .
Plan de la recherche..................................................................................2
Résumé.......................................................................................................................3
Abstract......................................................................................................................4
Abréviations…............................................................................................................5
Introduction..............................................................................................7
Première partie : Région au Maroc : Etas des lieux du développement socio-
économique..................................................................................................................................11
Titre 1 : Les fondements constitutionnels de la région et le principe de la prééminence
économique...............................................................................................................................11