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MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE ET DE LA RECHERCHE

DIRECTION RÉGIONALE DE L'INDUSTRIE ET DE LA RECHERCHE


D.R.I.R.

ÉTUDE DU POTENTIEL EN MICROCENTRALES


HYDRO-ÉLECTRIQUES EN GUYANE
RECENSEMENT ET SÉLECTION DES SITES AMÉNAGEABLES

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIERES

SERVICE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL DE LA GUYANE

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SEP. 1985
lOTHÊQUE
Rapport du B . R . G . M .

85SGN 412 GTH Juillet 1 9 8 5

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MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE ET DE LA RECHERCHE

DIRECTION RÉGIONALE DE L'INDUSTRIE ET DE LA RECHERCHE


D.R.I.R.
B.P. 333 - 97307 CAYENNE CEDEX

ÉTUDE DU POTENTIEL EN MICROCENTRALES


HYDRO-ÉLECTRIQUES EN GUYANE
RECENSEMENT ET SÉLECTION DES SITES AMÉNAGEABLES

par

J.-N.TONNON

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL DE LA GUYANE


Villa 1 - Cité Rebard - B.P. 552
97333 CAYENNE CEDEX - G U Y A N E

Rapport du B . R . G . M .

85SGN 412 GTH


Réalisation : Département Applications Graphiques
SOMMAIRE

1ERE PARTIE

INTRODUCTION
LA C O N S O M M A T I O N ENERGETIQUE DE L A G U Y A N E ET
LES POTENTIALITES H Y D R O E L E C T R I Q U E S 1

METHODOLOGIE DE L'ETUDE 7

1 - E V A L U A T I O N DES BESOINS E N ENERGIE DES C E N T R E S ISOLES .... 9

1.1. Données sur la population des centres 9

1.2. Evaluation des besoins énergétiques de chaque centre isolé 9

2 - E T U D E G E N E R A L E D U RESEAU H Y D R O G R A P H I Q U E EN G U Y A N E . 14

2.1. Caractéristiques hydrologiques 14

2.1.1. Les grands bassins versants 15

2.1.2. Les petits bassins versants 19


2.2. Caractéristiques physiques du réseau hydrographique et ses
conséquences sur les installations de micro-centrales 19

2.2.1. L a micro-centrale type : une micro-centrale de basse chute


exploitant les sauts des grandes rivières 20

2.2.2. U n type de micro-centrale secondaire : la micro-centrale de


moyenne chute 21

3 - AVANT-PROJET SOMMAIRE DE 2 CAS-TYPES - DETERMINATION


DES CONDITIONS DE RENTABILITE 23

4 - CONCLUSIONS 25

2 E M E P A R T I E

1 - Avant-projet sommaire d ' A N T E C U M E - P A T A 35

2 - Avant-projet sommaire du village F A V A R T 69

3 - Avant-projet sommaire de la crique FOURGASSIE 86

CARTES
1 EEE PAETIE
INTRODUCTION
- 1-

LA CONSOMMATION ENERGETIQUE DE LA GUYANE


ET LES POTENTIALITES HYDROELECTRIQUES

La Guyane couvre une surface de 90.000 k m 2 pour une population que le


fort mouvement récent d'immigration vient de porter à environ 90.000 habitants, soit
une densité de 1 habitant au k m 2 .

Cette population est répartie de façon extrêmement irrégulière, 65 %


étant concentrée dans l'Ile de Cayenne, 30 % sur le reste de la frange littorale et 5 96
seulement à l'intérieur de la Guyane, la plus grande partie du territoire étant
totalement déserte c o m m e le montre la carte nc 1 tirée de l'Atlas de la Guyane.

La structure de la distribution d'énergie électrique, illustrée sur la carte


nc 3, établie d'après des informations communiquées par Electricité de France et
portant sur l'année 1982, illustre bien cette irrégularité.

Un réseau interconnecté haute tension 63/90 K V d'une longueur de 68 km


dessert l'ensemble des communes situées entre Cayenne et Kourou, soit en 1982,
52.641 habitants, correspondant à 14.822 abonnés. C e réseau est prolongé par des
lignes moyenne tension 22 K V , représentant près de 500 km et s'étendant le long de la
côte, vers l'ouest, jusqu'à Mana, pour desservir les communes de Sinnamary, Iracouba
et Mana.

Vers l'est, le réseau interconnecté moyenne tension s'arrête à la


commune de Roura, à 20 km environ de Cayenne - 34 abonnés.

La puissance installée de ce réseau interconnecté était à la fin 1982 de


43.760 K V A , provenant entièrement de centrales thermiques, ayant généré au cours de
l'année 132.463.000 K W h .
- 2-

Parmi les autres communes, dont aucune n'est connectée au réseau


départemental, on distinguera :

. la commune de St-Laurent, 6.971 habitants en 1982, représentant 1.176 abonnés


alimentés par plusieurs groupes électrogènes d'une puissance installée de 4.800 K V A ,
ayant produit 6.014.000 K W h ;

. les communes rurales, où seules les agglomérations suivantes sont alimentées en


énergie électrique, par le moyen de groupes diesel Alsthom ou Baudouin de 50 K V A à
200 K V A et de 10 groupes Bernard-Moteur inférieurs à 50 K V A :

Agglomération Abonnes Puissance installée K V A Production K W h


Aouara 5 11
Apatou 48 14 + 30
Grand Santi Bourg (2 x 14) prévus
Papaichton 40 2 x 14
Maripasoula 140 (2 x 70) + 60
St-Elie 9 7,5
Cacao 109 90 + 60
Kaw 26 35 (solaire) + 30 (diesel)
Regina 67 2 x 50
St-Georges 126 150 + 125
Camopi 24 2 x 14
Ouanary 10
604 1.010 939.000
- 3 -

La consommation énergétique de la Guyane repose donc à l'heure


actuelle sur l'utilisation quasi-exclusive de combustibles fossiles, entièrement
importés, et les efforts actuels visent tout naturellement à exploiter les ressources
naturelles du département parmi lesquelles l'hydroélectricité, compte tenu de la forte
pluviométrie et de la densité du réseau hydrographique, a paru pouvoir occuper une
place particulièrement importante.

Les caractéristiques topographiques et hydrographiques de la


Guyane ne se prêtent malheureusement pas très bien à la réalisation de grands
aménagements hydroélectriques, comme l'a établi la mission de prospection
d'Electricité de France (1953 - 1954).

Si elle est bien pourvue de cours d'eau au module très important,


la Guyane se caractérise en effet par la faiblesse des contrastes topographiques,
l'essentiel du pays se trouvant entre 100 et 200 mètres d'altitude.

Les fleuves, tous orientés vers le nord, conformément à la pente


générale du bouclier guyanais, traversent les 5 grandes bandes topographiques
naturelles allongées (Voir carte n c 2) parallèlement à la côte atlantique et présentent,
de l'Oyapock à l'est, à l'axe fluvial Litany-Lawa-Maroni à l'ouest, des profils en long
presque identiques, que l'on peut ainsi synthétiser de l'aval vers l'amont :

Dans les terres basses, région large au plus d'une dizaine de


kilomètres, pentes très faibles largement remontées par la marée, avec des fonds
souvent profonds - jusqu'à 10 mètres - dans des dépôts sédimentaires importants.

Dans la zone de la chafne septentrionale, marquée par des collines


et des chaines atteignant souvent 100 mètres d'altitude, vallées larges et profondes,
souvent encore sensibles à l'influence de la m a r é e , avec des pentes faibles ayant
atteint leur profil d'équilibre.
Dans la bande médiane du massif central, le profil en long est, par

suite de la différence de résistance des roches à l'érosion, marqué par l'alternance de

nombreux sauts, dont la dénivellée est au m a x i m u m de quelques mètres, et de biefs

tranquilles à pente très faible.

Au travers de la chaîne Inini-Camopi et de la Pénéplaine

méridionale, les cours supérieurs, encore coupés de rapides, gardent dans l'ensemble

des pentes faibles caractérisées par des méandres innombrables et instables, les profils

en travers affectant en général la forme d'un U très large.

Il apparaît donc que ces caractéristiques topographiques se prêtent

mal à la création de grands ouvrages de retenue, assurant une régularisation

saisonnière et les quelques possibilités étudiées au stade de l'APS n'avaient pas été

retenues : site d'Aérobase Condé sur le Maroni entre Grand Santi et Langa Tabiki,

saut de Maripa sur l'Oyapock inférieur, saut Grand Camopi sur l'Approuague supérieur,

sauts Caouène et Lucifer sur le Courcibo inférieur, crique Dai-Dai" des montagnes du

Kaw.

Plus récemment cependant, le projet de Petit Saut, permettant

par la création d'un barrage de de hauteur sur le Courcibo, l'installation d'une

centrale d'une puissance de K W pouvant générer K W h en année moyenne, a

fait l'objet d'études très poussées et la construction de cet ouvrage important qui sera

connecté au réseau Cayenne-Kourou est prévue très prochainement.

Les besoins de la zone côtière devant être largement couverts, et

au-delà, par le projet de Petit Saut, les solutions sont encore à trouver pour toutes les

communes isolées qui, de par leur éloignement, ne peuvent être connectées au réseau

dans des conditions économiques acceptables.

La puissance nécessitée par chacun de ces centres, comprise entre

quelques kilowatts et une centaine de kilowatts, correspond bien à la g a m m e de

micro-centrales hydroélectriques qui connaît depuis peu un développement important

dans le monde.
- 5-

Les conditions de faisabilité économique et financière de telles


installations en Guyane restent cependant à établir, compte tenu des caractéristiques
particulières du réseau hydrographique exposées ci-dessus. C'est l'objet du présent
rapport.
- 6 -

METHODOLOGIE DE L'ETUDE
- 7 -

METHODOLOGIE DE L'ETUDE

Le plan en général adopté dans l'étude des potentialités en mini et


micro-centrales hydroélectriques d'une région consiste à:

1 - établir un inventaire exhaustif des sites potentiels,

2 - effectuer une étude de préfaisabilité rapide de ces sites dans le but


d'en déterminer de façon approchée les caractéristiques de rentabilité, en prenant
notamment en compte le critère de placement de l'énergie, critère fort simplifié
lorsqu'il existe un réseau interconnecté sur lequel l'énergie produite peut être livrée.

Compte tenu des données très particulières sur la répartition de la


population et de la consommation d'énergie en Guyane, il est certain que cette
démarche aurait été inutile et très coûteuse et une étude préliminaire du problème,
effectuée en collaboration avec la D R I R , a permis de retenir une méthodologie
beaucoup mieux adaptée à l'objectif qui doit être celui de la microhydraulique en
Guyane, à savoir la satisfaction des besoins des petits centres isolés. Cette
méthodologie comporte les quatre phases successives suivantes, qui constituent le plan
de ce rapport :

1 - étude précise de la population des centres isolés et évaluation des


besoins en énergie de ces centres,

2 - étude des caractéristiques générales du réseau hydrographique en


Guyane. Les caractéristiques physiques du projet-type de micro-centrale
hydroélectrique en Guyane,

3 - avant-projet sommaire de 2 sites représentant les cas-types.


Détermination des conditions de rentabilité,

4 - conclusions. Sites justifiant des études complémentaires pour


l'installation de micro-centrales hydroélectriques.
- 8 -

1 - EVALUATION DES BESOINS EN ENERGIE DES CENTRES ISOLES


- 9-

1 - EVALUATION DES BESOINS E N ENERGIE DES C E N T R E S ISOLES

1.1. Données sur la population des centres

Pour effectuer cette évaluation, il est apparu nécessaire de se reporter


au dernier recensement connu, celui de 1982, établissant pour chaque petit centre des
vingt deux communes de la Guyane, le nombre d'habitants. L'ensemble des
renseignements tirés du recensement est reporté sur la carte n° 3, où les résultats
disponibles ont été indiqués pour chaque centre isolé : nombre d'habitants dans
certains cas, nombre d'habitants, nombre de ménages et nombre de logements dans
d'autres.

Il apparaît que pour certains centres le nombre de logements n'est pas


indiqué, mais seulement globalisé au niveau de la c o m m u n e . O r , le nombre de
logements L est un critère fondamental pour l'établissement des besoins énergétiques
du centre isolé.

O n a donc été conduit, à chaque fois que la valeur de L n'était pas


indiquée, à calculer le rapport r = nombre de logements/nombre d'habitants pour la
c o m m u n e et, émettant l'hypothèse simplificatrice selon laquelle ce rapport restait le
même pour tous les centres d'une même commune, reconstituer le nombre de
logements du centre à partir de son nombre d'habitants, P :

P x r.

1.2. Evaluation des besoins énergétiques de chaque centre isolé

L'évaluation précise des besoins énergétiques d'un centre isolé est un


exercice difficile dans lequel il entre une bonne part de prospectives et qui, en toute
rigueur, devrait être effectué centre par centre, en tenant compte de sa situation
géographique, de son évolution spécifique et aussi de certaines données particulières
comme l'existence de fours, de moulins, de scieries, de pompes pour l'irrigation ou
l'eau potable, etc . . .
- 10 -

Au stade d'une première estimation de ces besoins, des démarches

simplifiées sont cependant possibles et on a retenu pour la Guyane, compte tenu de la

structure essentiellement rurale des populations recensées, un critère basé sur le

nombre de logements : on a admis qu'une puissance de 1 Kilowatt par logement

représentait en général l'enveloppe supérieure des besoins de ces centres.

L'application de ce critère aux données du recensement présentées au

paragraphe 1.1. conduit à l'estimation suivante des besoins des centres isolés, dressée

dans le tableau A .

On peut constater qu'une quarantaine de centres ont été recensés,

correspondant à des besoins cumulés de l'ordre de 700 K W .

La modicité de ces besoins est encore plus apparente lorsque l'on

effectue l'analyse centre par centre :

. 32,5 % des centres recensés au tableau A auraient des besoins compris entre

3 et 10 K W ,
. 32,5 % des centres recensés au tableau A auraient des besoins compris entre

10 et 50 K W ,
. 22,5 % des centres recensés au tableau A auraient des besoins compris entre

50 et 75 K W ,
. 12,5 % des centres recensés au tableau A auraient des besoins compris entre

100 et 125 K W .
-11-

TABLEAU A - ESTIMATION DES BESOINS ENERGETIQUES DES CENTRES ISOLES DE L' INTERIEUR

Commune Centre Nombre Nombre Estimation Besoins actuel-


habitants logements besoins en lement satisfaits
non vacants KW par groupe Diesel
(en KVA)

APATOU Apatou 263 98 100 14+30


Maiman 102 38 40
Panto 39 14 15
Associé 3 1
Andoye 16 6 6
Mt Louis 17 6 6
Patience 48 18 20
Kwaliando 19 6 6
Anawlaondo 29 11 10
La Forestière 19 7 7
Divers 63 26 25

TOTAL 618 231 225

G r d SANTI Nouveau G r d Citron 8 51 50 )


PAPAICHTON Grand Citron 43
} )
Grd Santi Bourg 131 75
) 75 28
Pascal 7 69 ; 70
Anakondé 66
Mongoliba 5
Anapacondé 32
Kofficamisa 8
Waspalashi 4
Monfina 41 52 ; 50
Kakagimi 38
Mayo 8
L'enfant perdu 9 5 5
Boniville 40 168 ) oc
Assici 99 j 9J
Lok a 29 )
Papaïchton 0
Cormontibo 95 54 55 28
Pompidou 205 116 110
Scierie Tolinga 3 - -
Non individualisés 180 102

TOTAL 1051 598 510

MARIPASOULA Wacapou 11 10 5
M. Vieux Vil lag«; 20 7 10
M. Bourg 560 189 200 200
Village Macaque 18 5 5
Mongo Tapou 7 3; 20
Papa Seye Condé 19 5;
Tedamaii 8 2î
Magna Ondo 15 5 ;
Village Keïni 10 5 :
- 12 -

Commune Centre Nombre Nombre Estimation Besoins actuel-


habitants logements besoins en lement satisfaits
non vacants KW par groupe Diesel
(en KVA)

Boussoussa 7 7 3
Inini Mofou 17 9 8
Maripa Ondo 8 5 4
Aloïke 20 6 6
Entoucas 14 5 5
Elahe 28 6 10
Ouaqui Mofou 2 1 -
Wempi 30 4 10
Degrad-Roche 3 1 -
Edouard 17 4 4
Tuanké 33 10 10
Tuline Epoya 21 5 5
Lipo-Lipo 13 3 3
Kutaka 20 3 3
Antecume-Pata 54 19 10
Essimón 8 1 -
Pidima 14 4 4
Nanouk 11 2 -
Ma lavaté 3 1 -
Non identifiés 6 — -

TOTAL 1007 327 325

ROURA Roura 170 52 50 34


Cacao 773 235 235

TOTAL 943 287 285 150

CAMOPI Camopi 20 3 46 50
Joakim 30 ;
Moupera 90 ;
Norbert 120 :
Alicoto 40 7 10
Pina 31 6 9
Zidoc 150 27 30
Trois Sauts 60 11 15
Dive rs 13

TOTAL 554 100 114

ST ELIE 40 7,5

REGINA Regina 125


- 13 -

2 - ETUDE GENERALE DU RESEAU HYDROGRAPHIQUE EN GUYANE


- 14 -

2 - ETUDE G E N E R A L E D U RESEAU H Y D R O G R A P H I Q U E EN G U Y A N E

2.1. Caractéristiques hydrologiques

La Guyane est parfaitement drainée par un réseau hydrographique très


dense, rattaché aux dix grands cours d'eau principaux suivants, d'orientation générale
S.S.O. - N . N . E . , et repérés d'ouest en est :

Réseau hydrographique principal de la Guyane


(selon l'Hydrologie de la Guyane - M . Hoepffner et J. Rodier
Atlas des D . O . M . - la Guyane - 1976)

Fleuve Longueur Superficie du bassin versant


(en k m ) (en k m 2 )

I Maroni 520 65.830


II Mana 430 12.090
III Iracoubo 140 1.470
IV Counamana 90 945
V Sinnamary 262 6.565
VI Kourou 112 2.000
VII Rivière de Cayenne
(Riv. de Montsinéry) 40 265
(Riv. de Cayenne) 50 480
VIII Mahury
(Comté) 100 2.215
(Orapu) 70 1.040
IX Approuague 270 10.250
X Oyapock 370 26.820
- 15 -

Un réseau hydrométrique ayant compris jusqu'à 18 stations a été établi


progressivement par l ' O R S T O M depuis 1950 sur les 6 plus grandes rivières (Maroni,
Mana, Sinnamary, Mahury, Approuague, Oyapock), les observations ayant pour la
plupart été faites par limnigraphes-enregistreurs depuis 1964. Des campagnes de
mesures concernant les cas particuliers des petits bassins versants ont été également
effectuées sur la Crique Virgile, la Crique Cacao (B.V. du Mahury) et la Crique
Grégoire (B.V. de la Sinnamary). Une étude très complète des résultats a été établie
par M . Hoeppfner en 1974 dans le document "Caractéristiques principales du régime
hydrologique en Guyane Française", qui nous a été très aimablement communiqué par
les Services de l ' O R S T O M , puis reprise et élargie dans "l'Atlas des D . O . M . , Planche 9,
Hydrologie", par M . Hoepffner et J. Rodier.

L'analyse porte sur les observations effectuées en 16 stations sur une


période commune de 23 à 25 ans, les données manquantes en certains points ayant été
rétablies par corrélation avec des points observés, cette démarche étant rendue
possible par la grande homogénéité des cours d'eau guyanais et les excellents
coefficients de corrélation mis en évidence. Les résultats peuvent être résumés
c o m m e suit :

2.1.1. Les grands bassins versants

a) Modules annuels

Station 1Module <»n m 3 / s pour Is fréquence : Module


spécifique
Nom et B. V . Surface O,99 0,90 0,50 0,10 0,01 moyen en
1/s/km 2
rivière B. V . |
en k m 2 !

Langa Tabiki Maroni 60930 670 1070 1770 2330 2650 28


(Maroni)
Grand Santi Maroni 34480 400 625 950 1280 1475 27
(Lawa)
Maripasoula Maroni 28280 340 440 800 1040 1180 27
(Lawa)
Degrad Roche Maroni 7650 55 98 168 237 295 22
(Tampoc)
Maripa Oyapock 25120 330 635 870 1070 1250 35
(Oyapock)
Camopi Oyapock 17120 270 388 534 680 800 31
(Oyapock)
- 16 -

On s'aperçoit que :

- les débits et les modules spécifiques moyens sont élevés, en rapport

avec l'importance des précipitations,

- l'Oyapock, auquel s'apparenterait la plupart des fleuves guyanais (Mana,

Sinnamary, Mahury et Approuague) est sensiblement plus abondant que le Maroni,

- pour une m ê m e rivière, le module spécifique moyen croît d'amont en

aval, ce qui traduit simplement la répartition des précipitations dont les hauteurs sont

plus élevées sur la côte que dans l'intérieur,

- l'irrégularité annuelle, caractérisée par le rapport du module de

fréquence décennale humide (0,10) à celui de fréquence décennale sèche, est plus

marquée sur le Maroni (Rapport sup. à 2) que sur l'Oyapock (rapport de l'ordre de 1,7)

et que cette irrégularité diminue lorsque la surface du bassin versant augmente.

b) Débits moyens mensuels

L'analyse de la distribution interannuelle moyenne des débits mensuels

(rapport du volume mensuel écoulé au volume écoulé dans l'année) montre qu'elle est

identique pour toutes les stations étudiées, établissant l'homogénéité des régions

hydrologiques en Guyane. La répartition des débits moyens mensuels des fleuves

guyanais peut être résumée dans le tableau suivant, où l'on a également reproduit la

répartition de la pluviométrie moyenne mensuelle.


- 17 -

Précipitations et débits mensuels moyens

(_.
J F M A M J A S O N

Précipitations en %
du total annuel 12 9 10 12 16 13 7 4 2 2 5 8

Débits en %
du total annuel 6 9 11 14 16 15 11 7 4 2 2 3

Le régime hydrologique est du type equatorial de transition austral avec,

en moyenne, une montée des eaux de décembre à mai et une baisse de mai à

novembre.

Il y a une grande saison sèche (août à décembre) et un petit été de mars,

la diminution des débits restant peu marquée au cours de cette dernière période : les

débits journaliers les plus faibles de mars et d'avril sont bien supérieurs (près du

double) à ceux de l'étiage annuel.

c) Etiages

La répartition statistique des débits caractéristiques d'étiage, établie sur

une période de 23 ans, est la suivante :

3
Débit caractéristique d'étiage en m / s de fréquence

0,99 0,90 0,50 0,10

Langa Tabiki (Maroni) 50 90 270 490


Grand Santi (Lawa) 20 28 100 220
Maripasoula (Lawa) 20 24 100 220
Degrad Roche (Tampoc) 5 20 35
Maripa (Oyapock) 110 130 180 245
Camopi (Oyapock) 25 45 100 150
- 18 -

Ces résultats montrent là encore la plus grande abondance de l'Oyapock

par rapport au Maroni, le débit caractéristique d'étiage moyen correspondant à un

module spécifique compris entre 3 1/s/km 2 (amont) et 4 1/s/km 2 (aval) sur le Maroni,

contre 6 1/s/km 2 (amont) et 7 1/s/km 2 (aval) sur l'Oyapock. Quant aux débits

caractéristiques d'étiage secs de fréquence décennale, ils sont plus irréguliers, avec

des modules spécifiques compris entre 0,8 (amont) et 1,5 (aval) 1/s/km 2 sur le Maroni,

2,6 (amont) et 5,2 (aval) 1/s/km 2 sur l'Approuague. Là encore, Mana et Approuague

s'apparenteraient à l'Oyapock.

d) Crues

Caractérisées par le débit maximum journalier, les crues annuelles

montrent la répartition statistique suivante :

Crue annuelle en m 3 / s de fréquence

0,5 0,1 0,01

Langa Tabiki (Maroni) 5.600 6.500 7.200


Grand Santi (Lawa) 3.000 3.750 4.400
Maripasoula (Lawa) 2.600 3.250 3.800
Degrad Roche (Tampoc) 700 950 1.150
Maripa (Oyapock) 2.770 3.500 4.100
Camopi (Oyapock) 1.900 2.300 2.650

Les crues décennales concernant les bassins versants de plus de

4.000 k m 2 suivent approximativement la loi suivante :

Q 1 0 = O,25 S

où Q est le débit de crue décennal en m 3 / s

S la surface du bassin versant.en k m 2 .


- 19 -

2.1.2. Petits bassins versants

Les trois petits bassins versants étudiés, situés à moins de 50 k m de la


côte, dans la zone la plus pluvieuse de la Guyane, ont les caractéristiques physiques
suivantes :

Crique Virgile Crique Cacao Crique Grégoire

Superficie 7,6 13 8,4


Indice de pente 28 86 15
Pluie annuelle 4.200 4.000 3.600
Substratum Schistes Roches vertes Granite

Les résultats suivants ont été mis en évidence :

- module spécifique moyen compris entre 60 et 80 1/s/km 2 ,

- étiage moyen de l'ordre de 20 1/s/km 2 sur les criques Virgile et Cacao,


de l'ordre de 10 1/s/km 2 sur la crique Grégoire, cette variation traduisant la
différence de pluviométrie,

- modules de la crue décennale de 5.000 1/s/km 2 sur la crique Virgile,


4.800 1/s/km 2 pour la crique Grégoire et 3.000 1/s/km 2 pour la crique Cacao, les
modules étant d'autant moins importants que les roches du substratum - et les sols
superficiels - sont plus perméables.

2.2. Caractéristiques physiques du réseau hydrographique et ses conséquences sur les


installations de micro-centrales

La faible puissance des micro-centrales hydroélectriques conduit, pour


des raisons de rentabilité économique, à réduire au m a x i m u m les travaux de génie
civil et donc, en l'absence d'ouvrages pré-existants à la microcentrale, à exploiter des
déclivités naturelles importantes.
- 20 -

2.2.1. La micro-centrale-type : une microcentrale de basse chute


exploitant les sauts des grandes rivières

La description générale du relief de la G u y a n e , faîte au Chapitre 1, a


montré que les contrastes topographiques, en particulier sur les cours d'eau, étaient
très rares en Guyane, à l'exception toutefois des "sauts" dont les dénivellées sont en
général comprises entre un et quelques mètres, avec une valeur exceptionnelle de 19
mètres au saut du Grand C a m o p i .

Ces sauts, répartis essentiellement sur les grandes rivières dans les zones
du massif central et de la chaîne Inini-Camopi, sont particulièrement nombreux
puisqu'on en dénombre :
. 44 sur le Maroni-Lawa et ses principaux formateurs
. 39 sur la M a n a
. 22 sur la Sinnamary
. 32 sur l'Oyapock et une vingtaine sur son affluent, le C a m o p i .

Ce sont ces sauts que l'on cherchera à exploiter et la micro-centrale


type en Guyane sera donc une micro-centrale de basse chute qui, compte tenu de la
modestie des besoins à satisfaire, sera également de faible puissance. C e type de
centrale est malheureusement le plus onéreux compte tenu :

- qu'au kilowatt installé, le prix des installations électro-mécaniques


augmente très fortement pour les faibles puissances et qu'à puissance égale, le coût
d'une turbine est plus élevé en basse chute qu'en haute chute,

- que le coût des installations de génie civil est plus élevé en basse
chute qu'en haute chute, en raison de l'importance des ouvrages de prises et de
dérivation qui doivent absorber des débits d'équipement élevés, mais aussi résister à
de fortes crues, provoquant un marnage important. O n remarquera cependant que le
débit utilisé pour une micro-centrale ne représenterait en général qu'une faible
fraction du débit disponible sur les rivières, ce qui peut permettre de s'installer sur un
bras secondaire de cette rivière au débit réduit mais encore suffisant pour les besoins
de la micro-centrale, le coût des installations de génie civil étant alors nettement
réduit.
- 21 -

Or, les ramifications sont fréquentes sur les cours d'eau guyanais qui
dessinent en général, en amont du moindre obstacle, des diffluences aux nombreux
bras.

On cherchera à exploiter, chaque fois que cela sera possible, cette


particularité du réseau hydrographique.

2.2.2. U n type de micro-centrale secondaire : la micro-centrale de


moyenne chute

La pénéplaine guyanaise présente, malgré son uniformité, quelques


collines résiduelles c o m m e les Monts de l'Observatoire, la Montagne des Trois Pitons,
les Montagnes R a w et les Montagnes Plomb dans la chaîne septentrionale, les
Montagnes Cottika, les Montagnes Françaises, les Montagnes de la Sparaouine, le
Massif de Lucifer, le Massif D é c o u - D é c o u dans le massif central. Ces reliefs plus
vigoureux sont drainés par de petits cours d'eau aux bassins versants de faible
superficie, mais qui peuvent présenter des potentialités pour l'installation de
micro-centrales de faible puissance, surtout s'ils sont situés dans des zones très
arrosées : avec une dénivellée de 20 mètres, une puissance de 5 K W est produite par
un débit de l'ordre de 35 1/s correspondant à l'étiage moyen d'un bassin versant d'une
surface comprise entre 1,75 et 3,5 k m 2 , selon les chiffres rappelés au
paragraphe 2.1.2.

C e type d'installation de moyenne chute, dont la fréquence potentielle


est beaucoup plus faible que celui de basse chute, peut donc constituer une solution
dans le cas où un des centres recensés au paragraphe 1 se situerait au voisinage d'un
"relief".
- 22 -

3 - AVANT-PROJET SOMMAIRE DE DEUX CAS-TYPES.


DETERMINATION DES CONDITIONS DE RENTABILITE
- 23 -

3 - AVANT-PROJET SOMMAIRE D E DEUX CAS-TYPES - DETERMINATION DES


C O N D I T I O N S D E RENTABILITE

Les installations-types de micro-centrale hydroélectrique en Guyane


ayant été physiquement définies au paragraphe précédent, il reste à déterminer les
conditions de rentabilité économique dans lesquelles ces installations peuvent
alimenter en énergie les centres isolés.

L'étude systématique de tous les projets potentiels sortant du cadre de la


mission qui nous a été confiée, on a essayé d'illustrer ces conditions économiques par
deux avants-projets sommaires portant sur chacune des installations-types et pour
laquelle une demande a été faite par les consommateurs potentiels.

Il s'agit du site d ' A N T E C U M E - P A T A , basse chute sur le Maroni, où la


puissance maximum demandée est de l'ordre de 10 K W ,

et du site de la crique F A V A R T , chute sur un petit affluent où la


puissance maximum demandée est de l'ordre de 5 K W .

, Un autre avant-projet a été également étudié en moyenne chute, non loin


de la crique Favart : il s'agit du site de la crique F O U R G A S S I E , où la puissance
demandée était de l'ordre de 13 K W .

Ces différents avant-projets sont exposés en 2ème partie de l'étude.


- 24 -

4 - CONCLUSIONS
- 25 -

4 - CONCLUSIONS

Les trois avant-projets sommaires effectués au Chapitre 3 de cette étude


ont mis en évidence que, par rapport aux solutions classiques des groupes Diesel, la
solution d'une micro-centrale hydroélectrique présentait des conditions de rentabilité
économique :

- supérieures sur le site d ' A N T E C U M E - P A T A , où serait équipée une basse chute pour
une puissance de 10 K W et sur le site de F O U R G A S S I E , où serait équipée une
moyenne chute pour une puissance de 7 K W ,

- équivalentes sur le site du village F A V A R T , où serait équipée une moyenne chute


pour une puissance de 4 K W .

S'agissant de faibles puissances, pour lesquelles la micro-centrale n'est


en général pas concurrentielle, ces résultats peuvent paraître surprenants, mais
s'expliquent par le coût très élevé en Guyane de production du K W h thermique,
spécialement dans le cas des sites isolés. Ils conduisent à rechercher une solution de
micro-hydraulique pour l'alimentation des centres isolés de la Guyane de l'intérieur :
(40 centres recensés dans le cadre de cette étude dont un tiers pour des besoins
compris entre 3 et 10 K W , un tiers pour des besoins compris entre 10 et 50 K W , 22 %
pour des besoins compris entre 50 et 75 K W , 12 % pour des besoins compris entre 100
et 225 K W ) , en rappelant que :

- les conditions physiques de la Guyane et de son réseau hydrographique conduisent


dans la très grande majorité des cas à des sites de basse à très basse chute,

- les débits des grandes rivières guyanaises où sont localisés ces sites sont, en général,
suffisants, voire surabondants, en regard des puissances demandées,
- 26 -

- les principales difficultés des sites résident dans les très forts débits de crues
pouvant conduire à une complication et à un alourdissement des structures de génie
civil d'une part, à une diminution de la chute jusqu'à des valeurs inacceptables pour le
bon fonctionnement de la turbine d'autre part. U n e solution à ce problème peut être
trouvée - cas d ' A N T E C U M E - P A T A - avec l'implantation de l'usine sur un bras
secondaire, la ramification du cours d'eau principal étant fréquente au droit des sauts.

Ces considérations permettent d'effectuer l'analyse ci-dessous, conduite


dans le but de retenir parmi les 40 centres recensés, ceux qui pourraient, sous réserve
d'études ultérieures d'avant-projet sommaire, être alimentés en énergie
hydroélectrique par une microcentrale, hydraulique.

Commune d'APATOU (Carte n° 4)

Les sauts le plus en aval connus sur le cours du Maroni, sont le saut
Hermina et le saut Apatou, ce qui conduit à éliminer tous les centres situés en aval à
savoir : Panto, Associé, Andoye, Mont-Louis, Patience, Kwaliando, Anawlaondo,
La Forestière.

S'agissant des centres d'Apatou (besoins estimés 100 K W ) et de Mai'man


(besoins estimés 40 K W ) on éliminera a priori les sauts Apatou et Hermina, car
l'influence de la marée, avec ses influences sur la chute, se fait encore sentir en aval
du saut Hermina.

Il resterait les deux sauts situés à 300 et 600 mètres du saut Hermina,
dont les dénivellations sont inconnues, mais a priori faibles.
- 27 -

On peut espérer obtenir une dénivellation m i n i m u m de 1,5 mètre en


exploitant les hauteurs de chute cumulées de ces deux sauts, ce qui reste bien entendu
à vérifier par des mesures topographiques effectuées à différents régimes de la
rivière. Le débit d'équipement serait alors de l'ordre de 9 m 3 / s pour l'alimentation
d'Apatou seul, de 13 m 3 / s pour l'alimentation d'Apatou et M a i m a n .

Le problème pour lequel il est impossible de dire, au stade actuel de nos


connaissances, s'il existe une solution, résiderait dans la construction nécessaire pour
l'exploitation cumulée de deux sauts, d'une adduction d'environ 500 mètres de long,
située hors de l'emprise des hautes eaux et transitant les débits d'équipement.

Une autre solution pourrait être la création d'un petit barrage sur
l'affluent rive droite du Maroni, mais nous en ignorons la topographie - profil en long
et profil en travers. D e plus, la surface relativement faible du bassin versant, 120 k m 2
environ, conduit à estimer l'apport moyen qui ne pourrait être atteint en année
moyenne que 7 mois par an, aux environs de 3,3 m 3 / s , ce qui pour une puissance de
100 K W conduirait à une hauteur de chute, donc un barrage, d'une hauteur m i n i m u m
de 4,25 mètres, a priori impossible à atteindre compte tenu de ce que laisse présager
la topographie au 1/50.000.

Une solution de micro-centrale électrique pour Apatou et M a i m a n ne


peut donc pas être éliminée au stade actuel ; elle présente cependant suffisamment
d'inconnues pour n'être retenue qu'avec des réserves, nécessitant préalablement à tout
A P S , un levé topographique sur le saut Hermina et les deux sauts amont.
- 28 -

Commune de G R A N D SANTI - PAPAICHTON (Carte n° 5)

1/ Centres de :

a) N o u v e a u G r a n d Citron, G r a n d Citron (besoins estimés 5 0 K W )


b) G r a n d Santi Bourg (besoins estimés 75 K W )
c) Pascal, A n a k o n d e , Mongoliba, A n a p a c o n d e , Caffi-Camisa, Washpalashi
(besoins estimés 7 0 K W ) .

Le cas de ces centres n ' a pas été dissocié, les conditions qui seront
établies par l'avant-projet s o m m a i r e devant permettre de conclure à l'alimentation de
zéro, un, deux ou trois des groupes de centres a, b , et c, suivant les caractéristiques
topographiques du ou des sauts retenus, ainsi que de la distance entre ces sauts et les
centres considérés.

L e saut le plus important connu est le saut M o n r o b a , à 13 k m en aval de


G r a n d Santi Bourg. C o m p t e tenu de l'importance de cette distance, il ne peut être
retenu.

L'ensemble des sauts à l ' a m o n t de G r a n d Santi Bourg représente une


dénivellée cumulée de 5 m è t r e s , la répartition par saut nous étant inconnue. Ils
semblent trop distants l'un d e l'autre pour être exploités simultanément. D ' a p r è s nos
informations, qui restent à vérifier, le saut le plus favorable est celui de
Caffi-Camisa, à 3 k m en a m o n t de G r a n d Santi B o u r g . U n e implantation sur un
r a m e a u - a priori favorable - semble possible.

On notera que l'étiage de fréquence centennale - 2 0 m 3 / s - suffirait,


c o m p t e tenu de la plus petite hauteur d e chute envisageable - 1,5 m - à alimenter les
3 groupes de centre a, b , c.

C e site apparaît donc c o m m e suffisamment favorable pour faire l'objet


d'un A P S .
- 29 -

2 / Centres de Monfina, K a g a m i m i , M a y o (besoins estimés 5 O K W ) .

Les conditions topographiques à l'aplomb de ces centres ne sont pas


favorables. L e saut de Caffi-Camisa, distant de 4 K m , constituerait la seule
possibilité, mais, outre le fait que ses ressources hydrologiques risquent d'être
mobilisées pour les centres précédents, l'importance de la ligne électrique à construire
risque de grever lourdement le budget de l'installation.

3/ Centre de l'Enfant Perdu (5 K W ) .

Il s'agit d'une très faible puissance et aucun site favorable n'a été, a
priori, repéré.

4/ Centres de Boniville, Assici, Loka (besoins estimés 95 K W ) ,


Cormontibo (besoins estimés 55 K W ) , Pompidou (besoins estimés 110 K W ) .

Le cours de la rivière est très calme, les sauts n'ayant que de très
faibles dénivellées, et ne présente, a priori, aucun site favorable.

Commune de MARIPASOULA

1/ Centre de Maripasoula (besoins estimés 200 K W ) .

Malgré les besoins plus importants de ce centre, alimenté par des


groupes Diesel d'une puissance installée de 200 K W , aucun site ne semble présenter
des caractéristiques suffisamment favorables.

On notera qu'une étude de préfaisabilité effectuée par E D F a conclu


négativement.

2 / Autres petits centres

Aucun saut notable n'a pu être identifié en aval du village d'Aloiké, ce


qui conduit à éliminer tous les centres situés en aval de ce village.
- 30 -

Parmi les villages situés en amont, seuls présentent des caractéristiques


favorables :

- le village d'Antecume-Pata, qui a fait l'objet d'un A P S dans le cadre de cette étude,

- le village d'Edouard (Carte n° 6) aux faibles besoins (4 K W ) , mais pour lequel


l'implantation immédiatement à proximité du saut Tampoc, aux caractéristiques
favorables, ainsi que certaines perspectives de développement, conduisent à préconiser
un avant-projet sommaire.

Commune de SAUL

Le centre de SaUI - besoins estimés 30 K W - situé sur un plateau, ne


présente a priori pas de condition topographique permettant l'implantation d'une
micro-centrale hydroélectrique.

Commune de SAINT-ELIE

La situation de Saint-Elie, à proximité du réseau du futur barrage de


Petit Saut, nous a conduit à ne pas aller plus avant dans la recherche d'un site de
micro-centrale hydroélectrique.

Commune de R O U R A

Les centres concernés sont situés trop en aval sur les cours d'eau
principaux - Comte, Orapu et Oyac - pour présenter des sauts à dénivellées
significatives.

Cependant, l'avant-projet sommaire effectué dans le cadre de cette


étude, a montré que le village F A V A R T pourrait être alimenté, dans des conditions
économiques acceptables, par une micro-centrale de moyenne chute (20 m ) de
puissance installée k K W .
- 31 -

Les besoins estimés du village de Roura - 50 K W - et son éloignement


relatif de la partie des montagnes de Roura à forte dénivellée, ne permettent pas d'y
envisager un projet du m ê m e type.

Le site de Cacao (besoins estimés 235 K W ) a fait l'objet d'une étude de


préfaisabilité par E D F :

. la hauteur de chute du saut Bief est beaucoup trop faible (80 c m en basses eaux,
presque inexistante en moyennes et hautes eaux) pour permettre une installation de
basse chute,

. une installation exploitant la vitesse du courant - hélice à axe horizontal ou aubes à


axe vertical placées sous une barge amarrée installée ou échouée dans le lit de la
rivière - qui est, à notre connaissance, très peu répandue dans le monde entier
(Brésil ?) - a des dimensions énormes pour une très faible puissance.

2
La puissance disponible par m de section de roue est de l'ordre de :

p = 0,15 v3, où v est la vitesse du courant en m / s


(KW)

soit, pour des vitesses de courant de la Comté à Cacao estimées


3 2
généralement comprises entre 0,8 et 1,5 m / s , une puissance par m de roue comprise
entre 0,075 et 0,5 K W .

Ainsi, une hélice immergée de 3,6 m de diamètre fournirait, pour les


vitesses habituelles du courant, une puissance comprise entre 0,75 et 5 K W , ce qui
conduit à éliminer ce type d'installation, non seulement pour Cacao, mais aussi pour
l'ensemble des sites potentiels guyanais.
- 32 -

Une solution de moyenne chute, envisageable compte tenu de la


proximité des montagnes, est très difficile en regard de la puissance à fournir. O n
pourrait penser cependant à un système, suggéré sur la carte annexe n c 7 , et qui
comprendrait :

. la récupération des eaux de 6 thalwegs par un collecteur d'environ 2,5 k m de long,

. une conduite forcée d'environ 800 m de long pour 100 m de dénivellée,

. une centrale avec turbine Micro-Pelton,

. une ligne électrique de 2,5 k m de long jusqu'au village de Cacao.

Le bassin versant d'une surface m i n i m u m de 2 k m 2 pourrait, compte tenu


du module spécifique moyen de 60 1 / s / k m 2 , assurer un débit m o y e n de 120 1/s, soit,
pour une hauteur de chute de 100 m , une puissance de l'ordre de 90 K W , certes
inférieure aux besoins estimés, mais comparable à la puissance actuelle fournie par
des groupes Diesel - 100 K W - et qui, de toute façon, pourrait être rentabilisée en
prenant seulement en compte la substitution de l'énergie hydroélectrique, lorsqu'elle
est disponible, à l'énergie Diesel.

Une telle idée doit cependant être considérée avec beaucoup de


prudence, et il conviendrait de toute façon de s'assurer :

. préalablement à l'APS, de la validité des hypothèses hydrologiques : les débits


spécifiques considérés, qui résultent de mesures faites dans la partie basse de la
crique Cacao, restent-ils valables dans la partie haute des thalwegs, et que
deviennent-ils en particulier pendant l'étiage ?

. dans l'APS, du coût des installations : collecteur + conduite forcée + centrale +


ligne, et de sa compatibilité avec la rentabilité économique, étant bien entendu que
cette rentabilité n'est possible que par la conjonction de 2 cas particuliers : prix très
élevé du K W h Diesel et forte épaisseur de la lame d'eau écoulée.
- 33 -

C o m m u n e de R E G I N A

1/ Centre de Regina

C e centre est situé très à l'aval des derniers sauts et en dehors de tout
contraste topographique. Son équipement en micro-centrale hydroélectrique ne peut
donc pas être envisagé.

2 / Centre de Camopi - Joakim - Moupera - Norbert (besoins estimés à


5 O K W ) (Carte n° 8)

Le saut le plus proche sur l'Oyapock est le saut Moura, à 1,5 k m du


village C a m o p i .

Il reste à s'assurer que l'on peut garantir une dénivellée minimum de


1,5 m , correspondant à un débit d'équipement de 4 m 3 / s , très inférieur à l'étiage
centennal (25 m 3 / s ) .

Dans le cas où les conditions d'installation resteraient néanmoins


difficiles, on pourrait étudier les possibilités offertes par la rivière C a m o p i .

3/ Centres de Zidoc et Trois Sauts (besoins estimés à 45 K W )

L'Oyapok présente une dénivellée très importante (5,6 m ) à l'aplomb du


village Trois Sauts, et un avant-projet sommaire peut donc être r e c o m m a n d é .
En conclusion de ce rapport, l'approvisionnement énergétique par

micro-centrales hydroélectriques de certains centres isolés de l'intérieur de la Guyane

apparaît possible, à ce stade des études, dans des conditions économiques pouvant être

très supérieures à celles de l'approvisionnement par groupes électrogènes.

Ces conditions ont été établies pour les deux cas-pilotes

d'Antecume-Pata - basse chute de 10 K W - et du village Favart - moyenne chute de

4 KW - . Elles restent à définir pour des avant-projets sommaires pour les centres de :

Grand Citron, Nouveau Grand Citron (besoins estimés 50 K W )

Grand Santi Bourg (besoins estimés 75 K W )

Pascal, Anakonde, Mongoliba, Anapaconde, Caffi-Camisa, Washpalashi

(besoins estimés 70 K W )

Village Edouard (besoins estimés 4 K W )

Camopi, Joakim, Moupera, Norbert (besoins estimés 50 K W )

Zidoc, Trois Sauts (besoins estimés 45 K W ) .

Des études préalables à d'éventuels A P S sont recommandées dans les cas

suivants :

Apatou, Mai'man (besoins estimés 140 K W ) : reconnaissances

topographiques,

Cacao (besoins estimés 235 K W - puissance éventuellement disponible

90 K W ) : reconnaissances hydrologiques. C e dernier cas, concernant une moyenne

chute, apparaissant plus hypothétique.


2 EME PAETIE
- 35 -

ANNEXE I

SITE DU

VILLAGE D'ANTECUME-PATA

AVANT-PROJET SOMMAIRE
- 36 -

I - INTRODUCTION

Patio le cadre du recensement des sixes de micro centrales hydro-


électriques, les conditions présentées par le site d'ANTEÓME PATA
apparaissent, en dépit de la modicité de V ¿n&taJLLcutíon potentielle.,
comme. paAZLcjuJU.eh.we.nt K.e.ptií¿>e.nüüU.\>e¿ de¿ conditions génénatu da
gu.ya.ncuu.

C'e¿£ donc à ce. ¿¿fríe que ¿a. P . R . I . R . a demandé au BRGM de


pne.pah.eA Vava.nt-pK.ojeX. ¿ommaÁAe de, ViquU.pme.nt piéienté cÁ.-apfie\¿>.

II - CHOIX VU PARTI

Antecume. Pata e¿>t un village, indien Wayana ¿iXué à ¿a jonction


du Lütani. et du UoAJonÁjii, a^luznti du ¿teuvz ManonÂ. Ce viZJLage. compte
54 nabitantà et dípznd de. la commune de MaA¿pa¿ou¿a.

Actueltement, ¿a consommation d'énengie ¿e compose de gaz


[h.é{nigêkateuKs, congéùvteuAS, gazinien.es, éclaiAages) et de piles
jetables [éclaÀAages {¡ixes et mobiles, Kadio-cassetX.es\.

On notera en outAe le ionctionnement périodique d'un groupe


électAogéne de 6 KVA, ^fiéquemment interrompu pan. des pannes aggnavees pon-
te manque de pièces de rechange.

Le fonctionnement est par oùlleuns grevé par le coût tn.ès élevé


du carburant : le IÁXASL de mélange à Manipasoula valait 7,20 F en Juillet
19Z3, à majorer du tnanspont Uaripasoula-Antéeme Pata, soit 3 heures de
pirogue en moyenne.
- 37 -

La pn,észncz dz sauts à pnxiximité du vitlagz a pznmi& d' znvi-


sagzn. l'implantation d'une. micAoczntnalz hydnoe.ltctnA.que. de. pztitz puis-
sancz, qui aULiznait la. simplicité de. ^onctionnzmznt zt V économiz.

La topognaphiz génénaJLz aux alzntounM du. viltagz zst en génénal


platz, manquez szulzmznt pan. Vzxistzncz de. quzlquzs dín¿veZée¿ bnutale¿
de. 0,5 à 3 m que. lu nombuzux bna¿ de. {leixve. {sKanak¿i¡¿>e.nt pan. de¿ ¿autt>.

Une. ÁjtitXnJULoJLLon de. nU.cAo-hydAaulA.cJXe. à Antzcume. Pata. ne. peut


donc êXxe. qu'une. ce.nthjalt dz baà&z chute., exploitant l'une, de ctt> dinl-

Si, poun, ¿¿xcA un on,dn,e. dz anjandzun., l'on ch¿Hn,z à 2 m la


dénivzlzz moyznnz d'un ¿>aut txploitablz, pan. Vapplication dz la ionmulz

P=Q_xgxhxn.
où q tÁt Iz débit d'zquipemznt zn m s / ¿
g z¿t Vaccélération dz la pzóantzun. boijt 9,SI m2/¿
h Z6t la nautzun. dz chutz zn m
n. Iz Kzndzmznt global dz Vinstallation quz, dam, l'igno-
njancz dz Vzquipemznt. pnJivu, on limiteAa à 0,65, ¿oit unz valzun, a¿¿ez
{aiblz,

on voit qu'it ¿u^injait d'un équipzmznt dz Vonjjiz dz SOO l/¿ poun. ga-
nantiA unz puiA&ancz dz 10 kitountti>.

Lz débit pné&znté pan. Iz bnxu, pnindpal, a¿¿zz bizn connu pan.


lz& mzhun.zh deM ¿tationi d'Antzcumz Pata zt, plu¿ zn aval, dz Manipaàoula
z¿t tAzà ûnpontant, &am> communz mz¿,unz avec lz¿> bz¿.oin¿ annoncée. Vz
pùu, unz installation sun. lz bnas pnindpal pn,észntznait dz gn.os incon-
vénizntA dûs aux difáicuZtés dz la. pnisz zt au matnagz tAzs impontant -
plus de 5 m - zxÀAtxnt zntKZ hautes eaux zt basszs zaux.

Lzs n.zchzn.chzs ¿e sont donc plutôt pontézs sun. Izs bnas szcon-
dain.zs zt c'zst dans ce cadn.z qu'unz mission d'évaluation, menée conjoin-
tzmznt pan. l'ORSTOM zt la PRIR en juillet 1983, a n.zpéni un sitz à
quzlquzs 250 â 300 m du villagz, où la dii^zn.zncz dz nivzau znt/iz pnJusz
zt n,zstitution zst dz 2 mét/izs zn zau moyznnz.
- 38 -

It n' zxi¿tz évidemmznt pa¿ de mz¿un.z¿ kydn.otogiquz¿ ¿un. CZA


bna¿ maiA unz nouvzttz mÍA¿ion, züzctxiéz tz 22 décembre 19&3 pan. ta
VRIR, t'ORSTOM zt to. BRGM, a évalué ¿ommaiAzmznt tz¿ appontA à 3 m ' / ¿ eí
ce, a.pfií& t'un dt¿> itÀxiQU £e¿ ptuu> pKonon<ií¿ de ce¿ de.hyuM.KZA a.yiní<u.

MoJLgfií t'abéznct de données kydAotog¿que¿ ¿é-^ceaóeó, £e défa-6t


i ¿ambto. donc QOJUIYVU.. Compte, t&nu de. ta. topogfuipk¿e. [VOÁA. p-cèce
annzxe. I) tu ¿ru>taJUta£Lon6 i>eA&Le.nt en hJLve. dJioite., où adduction eX.
te-wUvaJie. pou/iAcuitnt ítsie. Xmpta.nte.eA en Ligne, dxoite. te. tong d'an tnací
qui, de. ta. pnÀAe. amont à ta. phÀAe. leAtÀtxition avaJL, a Si m de. tongue.uA.

On ¿cuct que. teA moye.n¿ dz gín¿z cÁ.v¿t qui. ¿>eAoÀ.inZ mu en


oeuvfit pouA ane -te££e ¿nitaJLtcution &eAoÁ.e.nt panXÀ.c.uLLenemznt h.éduitt>, et
quz te¿ ZXCJOVcubions KocheuAeA ¿>eAa¿e.nt, en paAticutíeA, pheAqu'Ájnpo¿>-
¿¿bteA.

It impohXxùJL donc de. connaZtsie. ta po&i&ion approximative. deA


mochzA eX c'eAt danA ce but qu'ont été e-Hzctuéé ¿un. te. tha.de queZqueA
"¿ondageA" ¿oimaijieA à ta bafoiz à mint et à ta tasûJitie. à main.

Le pKo^il. n° 1 montAt une. position kaute, du fiochex, veJiA teA


pointA S et 6, c'z&t-â-diAt danA teA znvÀAonA du ¿aut, ce qui appaAaZt
comme, togique..

VOUKévÀXeA teA zxcavatiom, nocheuAeA te. tong de Vadduction,


deux ¿otutionA ¿ont atoKA po¿¿ibteA :

. paA&age. d'une, conduite, en ¿iphon

¿u/iétévation de. ta tignz d'eau pan. citation d'unz


mini-ietznuz au moyzn d'un "baAAage." au tAaveAA de. ta hivièxt.

La ¿tcondz ¿otution pn.é&znte. t'avantage, de. ganantin. Vécou-


temznt danA Vadduction. En tuet, teA conditions hydnautiqueA d'un
écoutemznt en deni.vati.on ¿un. un COUAA d'e.au non banne ¿ont atéatoin.eA et
pouhAont de. pbxA étAe. modifiées pendant ta. viz dz V ouvnagz pan. deA
¿uACAzuAzmzntA ou dz¿ ¿zdimzntationA danA tz tit dz ta. nivizns..
- 39 -

La solution d'un "boAAagz" aussi simplz quz possiblz, a donc


ztz n.ztznuz.

La hautzun dz czt ouvnagz n<¿ pzut ê&iz {¡ixzz à l'hzuKz actuzl-


Iz, dam, Vignonnjn.cz d'une, topognaphiz pnzciAz dzs ¿ÁXt¿, maÁ¿> ¿a ¿uié-
iévation du plan d'zau nu pzut QUZML zxcédeA 50 cm, zn múJbon dz V zxÁ¿-
tzncz, à une. cznùUnz de mz&ie¿ zn amont du. ¿>itz, d'un bna& annzxz zn
gauchz Lünítjxnt le. nivzau. de la "iztznuz".

La solution d'un bevJUL zn gaJoLom, z¿t appanxiz commz paA&Lcu-


ILzfizmznt bixnplz zt b¿e.n adaptez aux condition^ du ¿¿tz, zn z{izt :

- zllz zvitz lz¿ dzlicatA tAavaux de bztonnagz zn tUvi

con¿>t¿tuua.nt lz¿ gab¿on¿ pzuvznt z&iz a.ppn.ov¿-


à paKtoi dz pzt¿£& gÁAzmzntb ¿¿taz¿ quzlquzA 2.00 mzt/izi, zn amont
au hmasid dzfa-taó¿ec¿ zt {¡acÁZzmznt tAajn^pofutzzà pan. dzÁ moyzn¿ humai.n¿,
au contraluz dz¿ znsiockzmzntA.

- la ÁZUIZ úouAruXuAz zxtznízunz z¿t ceJLlz du "cagz¿" qui


pouAAont ítA.z tia.n6ponX.zz6 iaoJJLmznt zn pvwguz.

La ¿zctíon typz adoptez poun. ce¿ hzsjJJU doÁX pzfmztüiz un bon


pahbagz dz¿ CAUZ¿ zt on notznjx quz la patáLz 6upznX.zuxz du 6zuU. zht
pKotzgzz pan dz¿ Kondina zn boi¿.

En tout ztixt dz COUAZ, lz¿ dzgôJU cau¿z¿> à czt ouvnagz pan. dz¿
CAUZ¿ pafLtA.cwLLzn.mznt v¿olzntz¿ pounnxLLznt ztxz nzpanzh iadüLzmznt avzc
lz¿ ¿zuJU moyzn¿ du vÁJULagz.

Le choix dz V zquipzmznt zlzcuio-mzcaniquz poun. dz¿ instal-


lations d'aiu>¿i iaiblz puÁÁhancz z&t, zn ba¿¿z ckutz, a¿¿zz níduit.

La compagniz LEROY SOMER a, zn Tnaxicz, m¿6 au point unz gamme


d'zquipzmznt dzstinzz ¿pzcihiquzmznt à ce moKchz.
- 40 -

Vappan.eAMxx.gt ut a¿¿e.z nudimtntcUAe. et le. ne.ndmz.nt global,


iaihle. - in^inXeun. à 0,6 - confie, lu n.&ndeme.nt¿> de. Vond/iz de. 0,75 pn.i-
¿e.nté¿ pox du micKoczntAalu cla¿¿iquu.

Ce iaible. ne.Yidzme.nt ne constitue. toutt{oJut> peu, un pnoblème.


Ionique, lu appont¿ ¿ont ÁuHabondantí,, ce qui eJ>£ le. caà à AWTECUME PATA.

Pe püiÁ, la tuAblne. LEROy SOMER pie.4e.nte. une ¿olwUon hûmple. eX.


ile.ga.nte. aux dÁ-i^cÁZeM pfwblzme¿ de. nígixlahÁAatÁ.on po&é¿> pax ee¿ ¿n&tcút-
latíonA.

En e.i{eX-, lu vojUxvtioni de condition de. Ké.&exux e.nÜuU.née¿ pax.


In. m¿óe en mojichz ou le. do.cle.nckeme.nt d''a.ppaneÁAA, ¿ont poLhtÁ.cuJLLztiement
d¿hh¿cÁJLe¿ à e.ncaÁJ>¿>eA. pax un iquipemznt de {¡aÀble. puü>¿>a.ncz quÁ dolt
pourtant louHnÀJi une. in.ique.nce. OÍIÍ>6¿ constante, que. po¿¿¿ble..

Va.n& le. dl&poiltii LEROY SOMER, le. problème, ut fii&ohx en


moU.nte.na.nt constant le. couple, fiui^txint poJi un dÀj>pobitJL{ iltctfionique.
a.j'outa.nt ou ¿upptUmant du fié.¿l&tancu ile.ctnX.quu en {¡onction du de.gn.i
d'utiti&ation du n.i&enju.

Il ¿'agit là d'un dl&poiitid compact, ¿Ample, et

Une. ¿olution LEROY SOMER a donc iti n.eXe.nut à ce ¿ta.de. du


itudu, le. gn.oupe. le. mieux, adapté étant un gn.oupe. immeAgé Jé ^ounn¿¿¿ant
une. pui&¿ance. de. S KW poun. un débit d'équipemznt de. 750 l/¿ fonction-
nant ¿ou¿ une. chute, de. 1 m.

On notera que. lu condltion¿ de. ionctlonnemznt ¿ont a^tetéu


pan. la dùninwU.on de. la kautzuA de. cnute., la tioibine. d&vant etn.e. anAêtée.
louque. cellt-ci. ut ixi^enXjeixAt au niveau ba¿ impo¿i pan. le. conAtnuct&un..

On peut enjaindnz un e.i{aceme.nt pantieJL ou total de. la chute, en


pénlode. de. cnuu, et c'ut pourquoi nou¿ avion¿ demandé de pKocidex à du
muuAU ptndant lu cnuu de. la ¿ai¿on humide. 1984.
Ce¿ n.é¿ultat¿ ne nou¿ ¿ont pa¿ pan.venu¿, mai¿ on peut e¿tmen
qu'en tout étjat de caoóe, le pa¿¿age de la kauteuA de. ckute en de¿¿ou¿ de
la vaste.UA QJüjtique n.e¿tena. Lunütí à qu.eJLqu.eM joufu> pan. an, pendant
leAqueJU UaLune.ntatA.on elzcXAlque. pouwuxit l&ie. ai-óuAée pan le. gnoupe.
éle-ct/iogène. qui. devua êÂAe. maintenu en pJLace..

En fií¿>umí, la conception de Vin&tatlation a tenu compte, dea


dil&icjuJLtí¿> de üian&poKJL lieu à V'iAolmznt du ¿¿te., de¿ po¿¿ibilití¿
d'emploi de. main-d'oeuvie. locale. eX d<u> po¿¿ibilité¿ d'évolution en
fonction de. V augme.ntation íve,ntw¿JULe. de. la demande apne¿ a.íali¿at¿on de
l'ouvrage.

III - ELEMENTS CONSTlTUTltS VE L'INSTALLATION

]" - BaAAage

L'ouviage de retenue ¿ena. constitué d'un baKuage en gabiont,


d'une nauteuA de 2 m pan. tuxppofit au niveau de la n.oche, et d'une longueur
de 16 m envinan.

Cet ouvnaige ¿ena néalù>é â l'aide de cage¿ en gnÂZlage pnéha-


bnÁ.quéet> n.emptíe¿ de n.oche¿ et gaieté, extAait& localement.

Lei gabion* aim>i com,tÁXu.í¿ ¿ehont liai&onné¿ entn.e eux. pan.


ligatuAe¿ et V ouvnage ¿ena. pnatégé â 4a pantie ¿upénX.euh.e aa moyen de
n.ondini de

Cet ouvnage devna. penmetùie de nzleven. le niveau du COUAA d'eau


d'envinon 0,50 m pan nappant â ¿on niveau inÀJUal.

Ce bannsuge iena. fonction de ¿euil devenant en a u de cnue¿.


- 42 -

î" - Canal, d'amznzz - Vz66a.bLzun

Le canal d'amenée &zna ÁjnpLantí en nivz dnoitz, tzHAat>¿>z à La.


main apni¿ dzboi&zmznt de La zone d'-t

Sa. LaAûzun. en paA¿¿e amoní vaxieAa en fonction de £a pfio


du fiockeA, de ¿acón à mcuinttiuA une. ¿zction conAümto. ¿am, u£LLu>outLcm
d' txplo&li pouA ¿e. déioctage..

Le cana£ hojvx íquÁ.pí dam, ¿a pasi&Le. amont d'an


dívoA¿>a,nt destiné à KíQuJLatUAQA l<¿ dibit d' e.xp¿o¿ta£¿on, líaLL&é. en ga-
fa/¿on¿.

Le QXJMJJL pK.tn.dKa. une. ¿>e.cJJ,on tfuipízoZdaJLe. de ¿aAgeuA constante.


dz¿ que. Le. niveau, de. La, noche. Le. pexmeXtAa..

Sa LongueuA ¿eJua de. 40 m e.nv¿non zJt ¿>e¿ patioiA ne. ¿fiant pa¿>

Ce. ojxnaL ¿e. texmyiexa en partie avaJL pax un bac de¿¿abLeuA


fiécuLuí pafi íLan.Q.ÁJ>¿>me.nt eX a,ppfw{,ond¿í>¿ejntnt du canaL poun. pexmzWie. La
décantation deó ¿abLe¿ dont Va.cXA.on COAAO¿¿VZ pouKhaÁJL dimlnuex La.
duAíe. de. v¿e de La.

3o - VfúMZ d'exiu

En aval du bac deùhabLewi t>exa fiéoLUét une. phÀ^e. d'eau en


béton.

CeXte. pfilbt ¿>eAa íquipéz d'une. QfúJLLe. en ac¿eA destinée, à A.Z-


ttnin. Le¿, conph {¡Lottantà eX munie, d'un baXanAe.au mobiLe. poun. peAmeXXne.
¿on e.nth.eXie.n.

It &exa pfiívu en pied de. QnÁJLLe. une. vanne, dz dégnaveme.nt


penmeXXant Le. neXtayage. du bac deAiabLeun.
La phÀAe. d'eau kuppoKtena Le. cône. d'admù>6ion dz La conduite
ionczz ainAi quz Lz cou.de comtiXuant Lz ¿ipkon.
- 43 -

L'ouvnagt ¿tna tnavenst pan. unt pasheAtULt ptnmtttant It


ntttoyagt manatí dt la. gnÀXJLt.

4o - Conduitt joncét

La. conduite, {oídle, htna. constÁÁxxJét d'un cone, d'admission plon-


geant dans ¿a phÁst d'eau, d'un coude. fioAmant ¿iphon auto amo leant et muni
d'une, soupape, et d'un ou phibiexjju í¿ímznt¿ dt tubtà d'unt ¿ongutun
totaJLt d'tnvÂJion 10 m.

La conduitt OXIÂXL un diametAt dt 900 mm poun. unt ipaÂA&tuh. dt


3 mm, tt ¿eAa. hJtaXÀÂtt tn toit moultt ¿oudtz, lej> a¿¿tmb¿ageÁ ¿t {aidant
pan. bhÀ.dejk boutonnées ttancnéifateA pan, jo¿ntt> dt nJí&int bJUULcont.

Ctttt conduitt ¿eJUL maÁjnttnut pan. des ma¿¿¿{¿ d'anchjxgt tn


béton anmé, dÁjntni>¿onné¿> pouA ¿>uppoKttn la conduite, et la txxA.bi.nt.

La conduitt ¿tAa pKûtégtt txténitun.emtnt pan. unt peÁ.ntxxKt anti

S" - Equipemtnt éltctAomtcaniqut

L'équipemtnt tltctAomécaniqut ¿tna constitué d'un gtioupt hydsio-


tltcttiiqut dt man.qut LEROY SOMER, béhÀJt Hydnaltc, typt H6 compo&é d'unt
nout Kaplan à pales réglables à Vann.it, d'un multiplicatexxA. tt d'unt
génénatnÀ.ct asyncnKont, et d'unt anmoint tltctnJüqut dt commandt et dt
contAÔlt.

Ctt équipemtnt {ounnÁJia, poun. un débit dt 750 1/& tt unt


haatexiA dt chutt dt 2 m, unt puis&anct tltctnJuqut dt 8,5 bu).

a) - Les AécuAÍté¿

- Relais di{{én.tntLeJL 300 MA [pn.ottction des ptnsonnts).

- Visjoncttun. téttapolcuLut [¿>uninttnsité&, ¿uAchoAges dt phcu>t)


destiné à la pnottction ma.gnttA.qut et thtnmiqut dt ta.
machint.
- 44 -

- Rela-u de ¿ U A et ¿oaó-^équ-ence de¿>tinéí> à pnotégeh. le.


matínÁ.eZ en ecu, de ¿uJichafuge. n.é¿eau OU de ¿oui-change.
(c'e¿¿-a-d¿>i.e di^cULtancz du ¿y¿£&me. de níQuJLatLon,
coufct-cAAuiAX 6UA lu ¿y¿tlm& d' zxcÁuvtion, ou toutt OJJJÜVL
caa¿e).

- Fu¿¿bl&6 de protection.

- Un bloc d'ínt¿AQ<Lt pouA I'aAÁjmtntation de¿ on.ganu de va.wna.ge


QX pouA le. mcúntízn de¿ ¿ÍCUAÁX¿¿ [40 V c e ) .

fa) -

- £e contacteufL généiaZ d'atünzntcitíon dt¿ bej>o¿n¿.

- Toaó lu KdLouLt, nízu>i>aÁAz¿> cuu bon úonct¿onnzm£nt de V¿n¿>


taJUüaXÁJOYi.

- Commande. eX pfiote.cXA.on du ¿y¿tíme. d' excJXoXLon.

- Commande. maA.oke.loJih.eX de. la tuJibine..

c) - Le¿ ¿nd¿cat¿on¿> ¿>un V

- Voyante manche., ajoieX, défaut de la mi.ni.ce.ntÄüLe..

- knpe\n.emètne., voltmètre., ^Kequzncemetxe., compte.uK


état de. choAge. du fiégulateuh. [dÁ.odeÁ éle.ctfLolum¿ne¿ce.ntz¿ qui
¿nd¿que.nt la puju&ance. ptiílevíe. à tout mome.nt pan. lz¿> ut¿ti-
¿atejuu).

- küieX d'ungznce..
- 45 -

d) ) Lz ¿>y¿>tzmz d'zxciXaXÁ.on

Un bloc dz condznt>ateun. d'zxciXaXion peAmeXXant lz ionction-


nemznt à ch.an.gz panXieZlz ou tctalz ¿zna. inclut dam, l'anmciAz.

La n.égulati.on élzcXAoniquz pan. abhonption d'éneAgiz néceM&itz


pan. OWLZUAA dzi bio a, dz n,é¿>iJ>ta,ncz dz chaAgz qui ¿zn.ont in¿>tallé¿> à
V zxténÁ.eun ¿ou¿ un auvznt poun pznmeXXAz leun vzntiZation pan. convzctJLon
naXuAzllz.

Il ¿zna. pfiívu un jeu dz piecz¿> dz Kzchangz dz pn.zmien.z uAgzncz


permettant un dépannagz immédiat dz toutz pannz pouvant a^zctzA Iz
dAcuit élzctAiquz apnz& la gznzKaXAicz.

Ce kit ¿,zAa compo&z dz¿ élémzntÁ ¿>ui\)ant¿> :

- 7 platinz dz régulation,
- 7 jzu dz cantouckz {uhUoleÁ,
- 7 jzu dz bobinen contactzuAi,,
- 7 jeu dz ùmpu,
- 7 jzu dz condzn&ateuAA,
- 3 tAÍa.ch,
- 7 jeu dz paJLeÁ (2)
T 7 nez de twtbinz
- 7 cantouchz dz ¿itíygot

TV - JUSTIFICATION VES CHOU TECHNIQUES

7" - BanAagz

L'option nztznuz d'un banjiagz zn gabion* z&t la 6zulz acczp-


tablz comptz te.nu dz VinzxÀAtzncz totalz dz moyzn¿> mécan¿quz¿> ¿un, pla.cz.

Van. aWLzunj,, cztXz solution conjiz&pond au minimum dz tAaniponX.


dz
- 46 -

Enfiin, ü s'agit d'un ouvfuigz modutablz, ce qui pvmzt unz


souplzssz d' évolution au nivzau dzs conditions dz lo netto nnzmznt {aug-
mentation évzntuzttz dz la haatzuA dz nztznuz, népahation ).

2° - Canal d'amznzz -

La solution dz AAaLuzA un canot ¿WL ¿a ptu¿ gnxindz paKtiz dz


¿a tonguzuK a été piéiénéz à czVLz d'unz condwiXz pouK dz¿> njjJj>om> d'éco-
nomíz dz tsuinApotá zt dz po¿&¿b¿Líté d'augmzntation évzntixzttz du débit
d'zxploltation.

La pn.oion.dzuK du canot a été néduitz pouK. zn {acWULzn V zn-


tx.ztA.zn zt dÁjMjiuzK. tz¿ haatzu/u, dz tatu¿ zn izmbta¿6.

3" - ?HJJ>Z d'zau

Czt ouvnagz zht tz ptu¿ complzxz dz V in&tattotLon ou nlvzau dz


ta m¿¿>z zn ozuviz ¿>un pla.cz. Il ¿'agit czpzndant dz V'ouviagz dz m¿¿z zn
ckaKgz dz Vi.nhtallaiA.on ainsi quz dz fondation poKtiztlz dz ta conduitz.

Lzè ¿ablzé zt gnasjJLzhJt) constituant tz béton dzvont ÔJUiz


locatzmznt, il convizndM. dz s''assuKzn quz tzun zxtAa.ction zn
pouKKa ¿>z iaiAz zn péniodz dz ba&szs zaux [novzmbuz).

L'zntAztizn dz czt ouvna.gz {dzghJüUüagz, dzs&abtogz) zst zntiz


fizmznt manuzt.

4" - Conduitz jonxiéz

Unz solution dz conduitz {¡oAcéz zn fiésinz avait été znvisagéz


pouK dzs tiaiàons dz simplicité dz manutzntion, dz tha.nsponX zt d'as-
szmblagz [asszmbtagz paA simplz coilagz).
- 47 -

La conduite, {¡oficie, a été choisie, en aclen. de pn.é{éfience à une


conduite en *.é¿-tne can. elle joue, un tôle. de. ¿u¿pen¿lon de. la tuAbine pan.
¿es ancnages et penmet ¿on démontage. ¿an¿ opénjxtlon ¿out V exw..

Le. choix du loncXi.onnme.nt en ¿iphon auto amo fiçant oi^fie. une.


gfiande. ¿écufUXé eX ¿implicite pafi fiappofiX à une. vannz de. ieJmeXuJie., le.
dé¿amoficage. pan. ouveA&vie. de. la. ¿oupape. étant qua¿i ¿n¿tanta.né, eX pejmeX
pax. aillejufU) de. làniXeA la. haut&ufi de. la phÁÁe. cí'eau (ñ : Im poufi un
diamèt/ie. de. conduite, de. 900 mm).

5° - Equipemznt élzctAornéco-nique.

Le. type, d'équipmznt fieXtnu pfié¿e.nte. l'avantage, d'un pfié-


a¿¿mblagz tufibine. - généfiat/U.ct, de. peJi{ohmanceM acceptables aux. condi-
tÀ.om, d'exploiXation envisagées et fieste compatible au niveau poi.d¿ et
encombrement avec le¿ contfia¿nte¿ de Vvxn¿ponX en pifiogue.

Pafi ailZeufu>, ce matéfUel ne néce¿¿iXe pa¿ de bâtiment et tieste


i,n¿en¿ible aux cfuies.

Le fiégùige des pales ¿e {aiX d'une manière ¿impie pan. une


tnjxppe de visite apfie¿ anjiêX de l'in¿taULation.

Le ¿y¿teme de fúgulati.on électronique de chaxge penmet de bien


¿'adapten, aux vanMiti.on¿ de demande.

V - PREPIMEMSIQMN/EMEMT VES OUVRAGES

1" - BaAAage

Le banjuxge a été pfiédimen¿¿onné en ¿uppo¿ant qu'il étxùX


po¿¿ible de fieleven. le niveau du couns d'eau de 0,50 m, ce qui devhxx. êtn,e
pfiécisé pan. un levé topogfuaphlque en amont de la fietenue, et en ¿uppo¿ant
une épais¿eux de ¿able et de gfiavlens de 0,80 m en Ht.
- 48 -

11 convitnd/ia dt utalÁÁtn. de¿> ¿on.da.gu tna.n&veA¿>aux à V em-


pJLa.cejne.nt prévisionnel dt l'ouvrage. pouJi disntn¿>ionntA d'une, façon plxxÂ
pfitdj>t ctlui-d.

On a utttnu It pfU.ncA.pt dt gabion* dt 0,50 m dt hauttuJi poJi


tltmtnt, ceux-ci ttant p¿u¿ facÁJLtÁ à itcbLutA pan. ant mcU.n-d'oeuvit non
txptuJjntnttt.

î" - Canal d'amtntt

Lt canal d'amtntt pouA ia. ¿tction à ¿oAgexjA con¿ta.n£t a ttt


d¿mtn&¿onnt iuA la ba¿>t dt&

ptntt longiXudinalt 1/1000


cotui.ci.tnt dt fvugo&itt •• 30
inivit dt& besvgeA 1
dtbiX : 0,750 m'/¿

V opiÁM¿&at¿on dt ¿a ¿tctLon du. canal conduit à


¿¿multantmtnt la ¿usiiact tt ¿t ptAmttAt mouÂÂJLti.

Le¿ calcuJU, conduUX& d'apfitb ta iomult dt St/UckltA., donntnt

k = 0,75 m
b - 0,60 m

Lt canal aaha. unt btction d'tnvinon 1 m2 et qui. donnt unt


vitt&iit d'tcoulemtnt dt 0,75 m/¿>, compatiblt avtc 1<U> condiXionh dt non
tno&i.on tX. dt non dtca.ntnXA.on.

la paKtit du canal tn amont du dtvtAÂoix. lattial a ttt pKtdi-


mtn¿¿onntt &uA la ba&t d'unt htetion moytnnt d'tnvijion 3 m 2 , qui. dtvia
tXAt h.tdtii.ni.t en ionctÁjon dt ¿ondagtA -ÓUA pfuoiilb tAanàvtAAaux povJi
dttfunintA la cott du nochtn.
- 49 -

3° -

Le. dU6a.bte.uA a été dime.n¿>ionné en ¿apposant un tesnp& de.


¿edime.nuvU.on pan. métAe. de. 7 5 4 eX. une. élimination du poJvU.cuZ.eA &upé-
& 0,5 mm.

En fixant corme, hypothèse, ont ¿uAlangeun. à la beat de. 2 m et


une. pfLo^ondeuA de. 1,20 m, on obtient une. viteÁhe. de. 0,3 m/¿ et unt
¿ongue.uA d'ouviage. :

L = v x H x T - 0,3 x 1,2 x 15 = 5,40 m

4" - Pfil&e. d'exux.

La pnÀAt d'eau ut dÁjne.n¿¿onnée. en fonction deM canxicté-


gé.omé¿/u.que¿ deó ouvnageA qu'eJULe. &uppofite., à ¿>a\>oiA te. cône.
d'adrrU¿&¿on de. ta conduite., ta pa¿>¿>eAeJULe. de. digtUZlage. eX. ta gfiitte..

L'e.n¿>embte. de. ce¿ élémznti conduit à un ouvfuage. paAatièlé-


pipédique. de. 5 m de. longueuh. et de. 2 m de. laAgexxA, ta Adduction de.
ÁtctLon zntAz le. deÁ¿>able.uA. eX la phÂMz ¿e {¡aidant pan. po66agt d'une
¿e.ction tAapézoZdale. à une. i>e,ction n.e.ctanguùuA.e..

L'épaÍ66zuA du paAoi& en béton a été legen.exne.nt hundi-


me.n¿ionnée. 10,30 m poun. 0,20 m â 0,25 m) pouh. texûji compte, du
vanJjatiom, de. qualité de. {abhÀ,catijon manueÂZe..

La composition n.eXe.nut poun le. béton au nive.au du quantitatif a


été déterminez en utiLUant la méthode. "Vn.eux GonÂA&e." ¿impli^iée., poun.
un béton nonmal utilisant du gnnmulatt, de. 25 mm.
- 50 -

5o - Conduite jofiQ.it

La conduite, {¡oficie, a ití dijne.nsionn.ie. en fonction des


dimensions et du poids du gfioupe hydfioile.ctAA.qut.

Les donniez du con&tAxícteuÁ. conduisent à un dixmetAz de 900 mm


et une. ipais&euJi de. 3 mm, ce. qui. appanaZt comme ¿aAgemznt coni>ehuoJÜL{.

La pente de. change. dan¿ une telte. conduite. e¿t, poufi un dibit
s
de. 0,75 m / ¿ , d'znviAon I mm/m, ¿oit huK. la totaJUtí dz ¿a ¿ongueufi,
d'znviAon I cm.

I/I -EVALUATION VES OUVRAGES

L'évaluation de Vi.m>tallatÀ.on a ité ^aite. poufi chacun de¿> com-


po¿ant& en distinguant le¿> po&teM ioufiniXiVit, tfianàpofit, et main

Le. po&te. tAanàpofit est KzpfiÀJ> e.n {i.nal en ditaJUUbant la. paht du
tfianópofit métfiopole.-Guyane de. la pont du VumhpoKt local.

1° - BaAAage.

a)

Le. po&te. ûouAniXuAe poufi le baAfiagt ne. componte que lt¿> cages
de. gfiilULa.ge poufi la confection des gabi.on&.

L'estimation est iaiZe ¿u/i la ba&e. de. maiZtes hexagonales 100 x


120, &il galvanisé 0 3 mm poufi la {¡oufiniXiUie ¿uivante. :
- 51 -

- 16 ílímtnti de 2 m x 1 m x 1 m à 7 55 F/a 2 480


- 8 í¿éme.nt¿ de. 2 m x 1,50 m x 0,50 m â 160 F/a 7 HO
- 8 ile.me.nti de. 2 m x 1 m x 0, 50 m à 7 7 0 F/a 880
- ¿¿&YU, eJL ¿¿nanti i¿L QCJLVOLYUAÍ 50 kg 160

TOTAL H.T 5 400 F

b)

Le cotiiOLgz â pn.ívo¿n. poux. V <u>t¿maX¿on du. £naru>pon¿ eJ>t le.


¿u¿vant :

- 16 ¿¿Îmznti de. 2 m x 1 m x 1 m : 16 x 15 kg/u 224 kg


- S ile.me.Yiti de. 2 m x 1,50 m x 0,50 m : Sx 13,3 kg/u.... 106,4 kg
- S ílíme.n£t> de. 2 m x 1 m x 0,50 m : S x 9,80 kg/u 78,4 kg
- lle.ru> tt ¿¿nanti 50 kg

TOTAL. 4 5 M fcfl

c) ma¿n-d'

cjiexiiemtnt du JUX. de. n¿\j¿en.z juiqu'au n¿veau de. ¿a nxicke.


40 m3 à 10 h/m3 400 h

¿nampont à ple.d d'oe.uvn.1 de. ¿a p¿eAna¿ZJLe, [e.xtna.cX¿on dan¿


un nayon de 750 à 200 m) 52 m3 à 8 h/m3 47 6 h

montage., ca&mbJLage., n.empi¿iiage. et he.nmeXuJie. de¿ gab¿OYH


52 m3 à 4 h/m3 208 h

pn.ote.ct¿on n.ond¿n¿ eX. n.empJUj>¿>a.ge.


. tiondini 20 h
: 10 m3 â 10 h/m3 700 h
120 h

TOTAL 7 440 h
- 52 -

2o - Canal d'amenée. -

a)

Le¿ {ovJwÁJjjJuiÁ ¿>z lAjnitznt aux cageM de. gabiont, pouA ¿a


du ¿e.u¿l tatéKal dívtfuant ¿>o¿t :

5 ílímznti de. 2 m x 1 m x 0,50 m à 100 F/a 550 F

LLe.n¿ tt &jum£t> 5 fcg 76 F

TOTAL 626 F

fa] üian&pont

Le cotuage. <u>£ cztui de¿ ca.g&¿ de gabiom,

boit 55 kg

c) mcU.n d'ouvjfit

VíboÁJ>mtnt do. ta zone, d'¿n£eAve.ntion :


¿a ¿micacé, à díboi¿>eA e¿¿ d'tnvvion 1000 m 2 . Le débo¿i>ejnznt ut
àni à 30 h dz

La quantité totale, de. teAMU>&emznt pouA le. canal d'me.née.


estimée, à 220 m3 de. débùuj> en amont, m¿ó en h.emblaÀj> en aval,

Sun. ta ba¿e d'an ie.ndwe.nt jouAnaLieA de. 1,5 m3 pouA l'ex-


VvxctLon de. debíala et de. 3 m3 pouA la mue. en tiemblaLt,, le. tempt de.
Vuxvail ¿,'établU a 7 760 k.
TOTAL 7 790 k
- 53 -

3 o ?füj>t d'eau

a)

- vannz de. de.gna.vme.nt 3 000 F

- QfuMt 7 SOO F

- ccUIle.bot¿¿ pouA paA&tndULz I 200 F

mítaLLLquiU pouA bcuüvudtcui &t ¿wpponX QKÁXJLZ 600 F

pouA cofáitige. \nÁvJUULU¡abL<¿M pouA bcLtandzau.) 7 000 F

- CLCÂ.QA pouA {VüwJüÜLago. 4 000 F

poufL béton 6 000 F

TOTAL 7 7 600 F

b)

- vannt de. déghaveme.nt TOO kg

- gtuJULe. HO kg

- cxUJLLe.botlt> 7 20 kg

- pAo{UJit, mí£alLLque¿ 60 kg

- acÁ.ZA6 pouA ueAAcUlZzge. 500 kg

- cJanunt pouA béton 3000 kg

TOTAL 3940 kg
- 54 -

c) mcU.n-d' oeuvie.

La. mcutn-d'oeuvie. pouA ¿a ptvUe. d'taa compsie.nd V extnxLctJLon eX


te. tamiAOiQt dojt, moXéKÀxixxx Uab-£e¿ eX gsta.v¿eA¿> e.x&ux¿£& en K¿v¿eie.), ¿eux.
VuLYi&ponX. à p¿zd d'ozuvfui, Vcu>¿ejnbla.ge. d<u coUnagu, ia m¿&& en pla.ce.
da leAAaÁJUÜLQQ,, ta. conuo.ctA.on eX rruue. en oeuvre, du béton.

CeXte. ma¿n-d'oeuvie. <ut ZMtÁjníz à HO h.

4o - ConduÁXt

a.)

conduite, y compfúj> cono, d'adnuj>¿¿on, coude, eX boutonnexLe. pouA

cu>¿mb¿age., ancAage. eX peÁ-ntuJie. 33 000

cbne.nt poun béton moj>t>JL{i> d'anchage. 7 800

TOTAL 34 tOO F

b) tAanipoKt

conduÁXe. eX équipejne,nt 1 100 kg

cÁjntnt poun bíton 900 kg

TOTAL 2 000 kg

c) mcuin-d'oejuvKe.

nJéalÁAaXion deJ> ma¿>¿>¿l¿ d'ancrage, 30 h

m¿¿& en place. eX cu>6emb¿a,ge. conduite. 5ñ

TOTAL 35 h
- 55 -

5° - TuJibinz

a)

micfioczntAaJLz y coxnpKÀÀ anmoifiz zlzcXfiiquz de. contAÔlz zt dz

fizgulation 13S 000 F

lot de. pie.au de. fie.cha.nQZ 26 S00 F

cable. íltctsUque. 10 000 F

TOTAL 774 SOO F

fa) tAa.nl>potâ.

Qln.tKaXKi.cz zt tôltniz 7 050 kg

bloc dz n.z¿>i¿ta.ncz 7 05 kg

aAmoinz zlzcXAiqmz 7 7 0 kg

kit dz pizcz¿ dz izchangz 40 kg

câblz zlzctsiiquz 75 kg

TOTAL J 3S0 kg

c) main-d' oexvjKz

montagz, tWibinz eX bKaxichmzntJk, zlzctAiquzA : zi>tÀmaXion.... 60 h


- 56 -

RECAPITULATIF PAR POSTE

! FOURNITURE ! TRANSPORT ! MAIN-P'OEUl/RE


f / /

Baviage. ! 5 400 ! 460 ! 1 440


! ! !
C&ncuL d'amznée., de¿¿ab¿euiA ! 600 ! 55 .' ? 790
.' .' /
PnÀMz d'eau ! 17 600 ! 3 940 ! 120
! ! !
CondivUt ! 34 S00 ! 2 000 ! 35
! ! !
Tu/ibino. tt iquu.pzme.nt ! 174 800 ! 1 385 ! 60

TOTAL ! 233 200 F .' 7 840 kg ! 3 445 k


- 57 -

. mcU.n-d'oeuvre.

Poun ívaJüueA Le¿ coûta de. ¿a mai.n d'oeuvre., on nt&Lts/idna. un


coût hoKaÁJiQ. co vite pondant à ¿a valtun. du SMIC en míViopolt, &OJX un
montant liQlmmtnt ¿upisUzuA au SMIC auyanaÁA, majoní do, 45 % dt
i,oit 33.50 F de.

- 3 445 h à 33,50 F/h 115 407,50 F

d'outWLage,. 15 000,00 F

TOTAL. 130 407,50 F

. tnanipoit

- thJxni>poK£. maAÂXÂjmz 1 3S5 kg à 2 F/feg. 2 770 F

- £Ajani>pohZ loutizA 1 3S5 kg à 3 F /kg. 4 155 F

iùivlal 7 S40 feg à 3 F/feg. 520 F

TOTAL 30 445 F

. BCudu eX compléme.nt£ÚAe¿ - Encadfiejnznt

- comp¿íme.nt& d'étude.. 20 000 F

topogmxphiqueA et ¿ondage¿ compléme.ntaÁAe¿, 20 000

- ¿wiveÀZiance, de. ckantieA. 25 000

- <Lncadh.eme.nt te.chn¿que. du poAÂonneJL locat. 30 000

- montage. eX. mibo. en noute. inktaJUbation. 50 000

TOTAL 145 000


- 58 -

i.1 estimation s' établit donc à :

. iouAnituAz 223 200 F

. main d'ozuvn.z [y.a. outillagz) 130 400 F

. tnanspont 30 445 F

. zncadAemznt 145 000 F

529 045 F

aAAondi à 530 000 F.

I/I I - INTERET ECOMOMiqUE VE L' IMESTISSEMEMT

L'évaZueutton de. V intixoX économique, de. V ¿nvej>&J>6ejme.nt


¿appose, connue, ¿a consommation ile.ctAA.que. du vWbouQe., ce. qui est toujou/u
une. opération déticate. en naÂAon du phénomène. bie.n connu d'augme.ntatA.on
de. ¿a consommation due. à VappanÀtion de. la. nessouA.cz.

la pfLotiquz généMdLemznt admise., en panticulieA dans ¿es


estimations de. ¿'ONU, est d'ivalueA lon.haitaAAeme.nt cette, consommation à
4500 hennés à p¿zine. puissanct coHA.espondant à 3000 he.uA.zs à p¿zinz
puisianez zt 3000 hzun.es à pui&sancz moitié.

Vans ¿z cas d'ANTECUME PATA, ¿a consommation d'énzAgiz élzc-


tAiquz annueJULz pnévis¿b¿z ¿znaiX aZons dz 36 000 kwh.
- 59 -

PouA jugen. de VAjnX.lK.zt économique., on compaAena à une. solution


de. production poun. un gn.ou.pe. ite.cXAOQe.ne. et, compte, ttnu de. Ve.xiMte.nce.
de. ce. groupe â ANTECUME PATA, on ne pn.endna. pou, en compte, le. coût du
groupe dam, V estimation du kuoh th.eAmi.que., ce qui. Ae.vle.nt â tùniteA le.
coût du faon th.eAmi.que. à celui, du iuel et de V entAetlen.

Considérant qu'un groupe, de 10 kva conforme, en moyenne 4 l de-


mélange POLA heure, la consommation paA kwh ut d'znviAon 0,4 l soit un
pfiix de. 2,S8 {AOLnc¿/kuin en touL{ de. MARIPAS0ULA en juiMeX. 19S3.

Ce pfUx seAa. actualisé d'tnviAon 15 % pouA teniA compte des


conditions au leA se.ptembne. 1984, date. de. l'étude, de Vestimation de.
V Investissement.

Le. coût est ato fis de. 3,45 ^Kancs /kvok qu'il convient d'augmenteA
de. 10 % pouA tzniA compte du tAanspoht du canbuAant de MARTPASOÜLA â
AMTECUUE PATA et de V entxetien d'où un coût ilnal de :

- 3,80 imanes/kwh pouA un gfuoupe diesel

- 4 ^Kancs Ikitik annoncés pan EPF dans les petites centAoles


isolées en Guyane

La Aecette bnuXe annuelle moyenne pAoduite pan. V équipement


kydAoélectAlque peut donc êtAe estimée à :

R = 36 000 x 3,8 = 736 800 inanes

Le temps de n.etoun. bnut de V opénnXJion senait donc :

l = 530 000 4 ans


R 736 800

Leo {¡naiM d'entretien de VinstaJULatlon peuvent êXAe évalués à


15 000 inanes pan. an, d'où une Aecette nette annuelle de 121 800 inanes.
- 60 -

Compte, ttnu du caAactïie. tAJés paAticulieA du sitt eX de. son


éloignemznt, on estÀmexa à 7 5 ans la duA.ee. de. vie. de. Vinstallation
contAz 30 ans en méViopote..

La. fizceXte. actuaLuée. ¿un 15 avu> au taux de. 9 % ejt>t oJLote> :

75 1
121 èOO x Y ^ = 727 S00 x è,06 = 981 111
1,09*-

eZ la bénéfice. actucüLUé ut th.e¿> taAgeme.nt

Le. calcul du taux de. nzntabÁJbLtí ¿nteAne., taux d'actuatuation


th.iofii.que. poufi lequel le. béniriez actuaLLàé e¿t nul, donne, alofu une.
vaJLe.UK de. Il % qui conivmt tout VÀjatéKêX économique, de. cet aménagm&nt.

Vil - CONCLUSION

L'installation d'une. micn.oce.ntAaZe. hydAoele.ctAA.que. à AWTECUME


PATA ave.c le* moye.m> techniques et humains du village. pouA. les tAavaux de.
génie civil est une. opéAation diUiciZz, compte, ttnu à la {¡ois de. l'éloi-
gnemznt et des caAactéhÀstiques du site..

Elle. appoAaZt toute.iois iusti^iée. poA son inténét. économique, tt


poji le. caAactèAe. d'exemple, qu'elle. Ae.pAéstnteAaiX poun. d'autA.es instal-
lations hydAoéle.ctxLques pouA viJULages isolés en Guyane..
- 61 -

II convient dz AappzlzA z.n{,¿n quz l'étude, pA.z¿zntzz n'z¿t qu'un


avant-pK-OjZt ¿ormaÂjiz, IZA dztaÀJU, de Vamznagmznt de.vA.ont ztAe. p^éc¿óé4
au momtnt de. 1'avant-pn.ojeX détoUZlé, z^izcXué immídÁatejme,nt avant la
eX qu¿ componteAa notamme.nt :

- le, neJLe.vl tjopoQha.pkX.que. ptácAA du ¿¿te,,

quelques ¿>ondage¿ "¿ommasüie¿" pouh. pK.ícJj>esi la position deJ>


tt VépaU>hexiA deM alluvions,

- la. pio¿pe.ctLon de¿ gX¿e¿ dz maXzKÀaxxx dz conAtsuictíon.

Pe plu¿>, dz¿> obi>zn.vationi> actuz&LeA dzvfualznt pzhmzttsiz


d' ítablÁA la. couibz dz vaKÁoJÜLon de ta kautzuA de ckutz zn fonction du
dibit.
- 62 -
CARTE DE LA GUYANE FRANÇAISE

Moengo

LEGENDE
to«f ku «e «.f • * C A Y E N N I Soutr
* ' • • • " • - • * „. rr» . . Ina»! *lr«ttnbo r»"

• • • . . . " .

evtt:":o:cT

Echelle 1/1.&DIOOC

* t*.n*w,t t- i$i:-
fig.2
- 63 -

seuil déversant

canal d'amenée

IMPLANTATION GENERALE
fig.3

IMPLANTATION PROFIL LONGITUDINAL


I
II
I
I I
I
I
I
I
I
I .L
•no i s (cm)

longueurs cumulées

hauteurs (cm)

PROFIL LONGITUDINAL

IQ
fig.5
- 66 -
4.2

4.4 4.1

4.3

1/2 COUPES CANAL D'AMENEE

1/2 COUPE DESSABLEUR


- 67 fig.6

fil d'eau sortie dessableur soupape de


sécurité

conduite forcée

I I

profilés
pour batardeau I i I I I

X
passerelle.
grille

SCHEMA PRISE D'EAU


fig. 7
- 68 -

OUVRAGE DE RETENUE

Niveau futur

Niveau actuel

Sables et
graviers"*"

1.00
1.50
2.00

Hauteur gabions: 0.50 par élément


Largeur barrage: 16.00m
- 69 -

ANNEXE II

SITE DU
VILLAGE FAVART

AVANT-PROJET SOMMAIRE
- 70 -

L'équipement envisagé est celui du village F A V A R T , situé au débouché


de la crique Dicou, au voisinage de la confluence de l'Orapu et du C o m t é , à quelques
9 k m au sud du village de Roura. C e village doit faire l'objet d'un plan intégré de
développement, auquel participeront la D . D . E . , la D . D . A . et la D . D . I . , qui se traduira
notamment (*) par :

- la construction de carbets selon les techniques traditionnelles,

- le creusement d'un canal de 1,7 k m le long de la digue existante,


permettant la pénétration des pirogues à l'intérieur des terres,

- le renforcement de l'actuelle digue,

- l'alimentation en eau potable par une adduction depuis une prise sur la
rivière F A V A R T ,

- le développement de certaines activités agricoles et piscicoles, c o m m e


l'élevage des crevettes en bassins,

- l'alimentation en électricité.

Le village F A V A R T est alimenté à l'heure actuelle par un groupe


électrogène d'une puissance de 3 K V A , destiné uniquement à l'éclairage des carbets
ainsi qu'à l'éclairage public (5 points lumineux de 150 watts).

(*) Voir l'ouvrage de Jean-Claude B E R T R A N D , architecte


- 71 -

Le plan de développement prévoit l'utilisation suivante de l'énergie


électrique :

. éclairage de 10 carbets à 200 watts par carbet 2.000 W

. éclairage public par 7 points lumineux à 150 watts par carbet 1.050 W

. alimentation d'un moulin à K w a k 1.000 W

. alimentation d'une machine à glaçons pour conservation des produits


de la chasse • 1.000 W

5.050 W

L'existence à 3 k m environ du village d'une chute naturelle à forte


dénivellée sur la crique F A V A R T a conduit à étudier les possibilités d'installation
d'une micro-centrale hydroélectrique pour les besoins énergétiques du village.

L'avant-projet sommaire a d'abord été établi sur les données ci-dessus. A


ce titre, il a fallu y inclure les suggestions relativement importantes entraînées par le
transport de l'énergie électrique sur les 3 k m séparant la chute du village.
C'est la variante B de l'étude.

Cependant, des informations récentes nous ont appris que, selon les
derniers développements du plan, le village serait déplacé et réinstallé dans les
environs m ê m e s de la chute, supprimant du m ê m e coup les suggestions de transport de
l'énergie.
C'est la variante A de l'étude.
- 72 -

Variante A : C a s du village transféré au voisinage de la chute

a) Conditions physiques du site

Immédiatement avant son débouché dans les terres basses qui, sur une
largeur de 500 à 2.000 m , bordent l'Oyac, le cours d'eau présente un brusque ressaut
topographique correspondant aux pentes des montagnes de Roura. Le pied de ce
ressaut est à l'heure actuelle d'un accès assez malaisé par un sentier venant du village
FAVART. Cependant, dans le cadre du projet de réaménagement du village, il se
situera aux bords m ê m e s de la piste de desserte du village.

A partir de ce ressaut, le cours d'eau présente vers l'amont et en


pénétrant dans la forêt, une forte pente d'environ 25 % sur un tronçon d'environ
100 m de longueur. A cet endroit, le profil est marqué par un replat, la rivière d'une
largeur comprise entre un et quelques mètres ayant creusé un lit d'un mètre de
profondeur environ dans une mince couche de terrains meubles marqués par la
3
présence de blocs grossiers dont certains atteignent ou dépassent le m . La
dénivellation exploitable se situerait donc entre le replat et le pied du ressaut et son
amplitude se situerait entre 20 et 25 mètres, selon l'endroit exact choisi pour la prise.

Quelques mesures de jaugeage ont été effectuées sur le cours d'eau à


partir de la première visite du site en février 1984. La difficulté de trouver sur
place un observateur fiable n'a pas permis de tirer de ces mesures tout le profit
attendu. O n notera seulement que, sur la durée d'observation d'une année, il semble se
dégager un module moyen de 15 1/s, ce qui, compte tenu d'une surface du bassin
versant de 0,24 k m 2 mesurée sur la carte au 1/50.000 correspondrait à un débit
2
spécifique moyen de 62,5 1/s/km . O n notera que cette valeur se situe très bien dans
la marge - 60 1/s à 80 1/s/km 2 - retenue par l ' O R S T O M à la suite de ses études des
petits bassins versants - crique Virgile, Cacao et Grégoire .

La détermination précise des possibilités énergétiques d'un cours d'eau


passe par la connaissance de la variation annuelle et interannuelle des apports,
nécessitant de nombreuses années de mesures.
- 73 -

Faute de ces mesures on a, dans le cadre de ce projet, estimé que la


variation en année moyenne pouvait être approchée mois par mois à partir du tableau
des débits moyens mensuels établi au paragraphe 2.1.1 du rapport général pour
l'ensemble des cours d'eau guyanais, les études effectuées par l ' O R S T O M ayant
montré l'homogénéité des régions hydrologiques en Guyane.

D'après ce tableau et le module moyen de 15 1/s, les débits moyens


mensuels à la prise seraient les suivants :

Tableau A

J F M A M J J A S O N D

Q moyen en 1/s 10,8 16,2 19,8 25,2 28,8 27 19, 8 12,6 7,2 3,6 3,6 5

La crue décennale peut être estimée par excès à 1,2 m 3 / s si l'on retient
le module de 5.000 1/s/km 2 établi sur la crique Grégoire.
- 74 -

b) Choix du débit d'équipement

La puissance m a x i m u m demandée par le village est de 5,05 K W , cas


exceptionnel correspondant au fonctionnement simultané de tous les éclairages et de
l'appareillage.

La hauteur de chute nette disponible pouvant être de 22 mètres, le débit


transitant par la turbine est donné par la formule :

p = 7,5 x q x h

où :
p est la puissance à fournir, soit 5,05 K W ,
7,5 un coefficient produit de l'accélération de la pesanteur et du
rendement global de l'installation,
h la hauteur de chute nette en mètres, soit 22 mètres,
q le débit en m 3 / s .

Il vient : q = 0,031 m 7 s , soit 31 1/s.

U n tel débit n'étant en général pas disponible sur la rivière, il n'est pas
possible de garantir la puissance de 5,05 K W .

On doit cependant remarquer que l'hypothèse où tous les appareils


fonctionneraient en m ê m e temps, appelant la puissance de 5,05 K W , est irréaliste et
on fera l'hypothèse suivante sur les heures de consommation journalière :

- éclairage public (1,05 K W ) 12 h


- éclairage privé (2 K W )4 h
- machines à glaçons (1 K W ) 12 h
- four à K W (1 K W ) 8 h.
- 75 -

Les heures de marche des différents appareils peuvent être alors


réparties suivant le planning de principe suivant :

- Nuit :
Eclairage public + privé (puiss. approchée 3,05 K W ) 4 h
Eclairage public + m a c h , à glaçons (puiss. approchée 2,05 K W ) 6 h
Eclairage public (puiss. approchée 1,05 K W ) 2 h

- Jour :
Four + machine à glaçons (puiss. approchée 2 KW) 2 h
Four (puiss. approchée 1 KW) 6 h
Machine à glaçons (puiss. approchée 1 K W ) k h.

On voit alors que la puissance maximum demandée est de 3,05 K W ,


correspondant à un débit de 18 1/s. U n tel débit serait, en année moyenne, atteint
environ 175 jours par an. Pour conserver une marge de sécurité par rapport à la
puissance m a x i m u m demandée, on choisira d'équiper à 25 1/s, débit atteint environ
90 jours/an, rejoignant du m ê m e coup un critère de dimensionnement classique en
mini-centrales.

Il lui correspondrait une puissance installée de :

7,5 x 0,025 x 22 4,1 K W .

La puissance disponible aux bornes de la génératrice serait alors variable


selon les débits de la rivière au cours de l'année, le tableau ci-après montrant la
répartition théorique de cette disponibilité dans une année moyenne :
- 76 -

Tableau B

Puissance disponible aux bornes N o m b r e de jours pendant lesquels


de l'installation en K W cette puissance est disponible

4,1 70
3,2 150
2,6 180
2,1 210
1,8 240
1,2 270
0,9 300

L'installation d'une telle centrale ne serait donc envisageable que dans le


cas du maintien du groupe Diesel fonctionnant à l'heure actuelle, qui compléterait la
production fournie par la turbine, plus particulièrement pendant la période où celle-ci
devrait être fermée, faute d'un débit suffisant du cours d'eau, période dont la durée
moyenne est estimée à 60 jours par an.

c) Description des installations

c l ) L'ouvrage de prise

II sera constitué par un simple mur en béton d'une hauteur m a x i m u m de


1 mètre environ, au-dessus des fondations, et destiné à aménager la toute petite
retenue nécessaire à la mise en eau de la conduite forcée. L'emplacement le plus
favorable paraît être l'extrémité aval du replat, l'élargissement à 7 mètres du lit de
la rivière permettant à la fois une certaine décantation du sable en suspension et un
bon écoulement des crues qui doivent pouvoir être évacuées sans déborder du lit - la
crue décennale estimée à 1,25 m 3 / s entraînerait une surélévation d'environ 25 c m
au-dessus du m u r .
- 77 -

Compte tenu de la possibilité de charriage de très gros blocs, l'on


préconisera la constitution d'un m u r de type poids, fondé sur le bed rock, de 80 c m
environ d'épaisseur à la base.

La fondation de ce m u r sur le bed rock exigera le déplacement de


certains blocs volumineux, au moyen si possible d'une pelle mécanique. O n notera à ce
sujet que nous avons considéré qu'une telle pelle pourrait être mise à disposition par
le chantier qui procédera à la création de la piste d'accès au village, ce qui conduit à
recommander fortement le déroulement simultané des installations de génie civil de la
mini-centrale et de construction de cette piste. U n e ouverture d'une section carrée de
30 c m x 30 c m serait aménagée dans le m u r et dans l'axe de la rivière. Cette
ouverture serait obturée par une vanne à crémaillère actionnable par un cric et qui
jouerait le rôle de vidange de fond, permettant un certain dégravement de la
mini-retenue.

La prise serait de conception rustique, le tube de la conduite forcée


traversant le mur du barrage dans lequel il est encastré pour une alimentation directe
dans la mini-retenue.

Une légère protection devrait enfin être réalisée pour empêcher l'érosion
de la rive droite constituée d'alluvions et colluvions grossières meubles : un mince
voile de béton de 10 c m au m a x i m u m d'épaisseur serait mis en place sur les 5 mètres
situés immédiatement en amont du m u r .

La rive gauche où affleure le rocher ne nécessite aucun traitement.

c.2) La conduite forcée

D'une longueur de 90 mètres environ, elle sera faite en P V C , matériau


choisi en raison de sa maniabilité et de son faible poids. Dans le but de limiter au
maximum les pertes de charge ,dans la conduite, on a choisi un diamètre de 6"
correspondant, pour une longueur de 90 mètres, à une perte de charge de 90 c m et à
une hauteur de chute nette de l'ordre de 23 - 1 = 22 mètres.
- 78 -

C o m p t e tenu de la nature rocheuse probable du terrain, la conduite ne


pourra être enterrée, mais reposera sur des petits massifs d'appui en béton en forme
de berceau, sur lesquels elle sera maintenue par des cerclages. L'équidistance de ces
massifs sera en principe de 2 mètres.

c.3) L'usine

Dans la gamme des très faibles puissances, la régulation est


particulièrement délicate en raison de son coût élevé qui peut condamner l'ensemble
du projet.
Dans le cas qui nous intéresse, le débit turbiné varie fortement en cours
d'année, ce qui condamne le recours à la régulation simplifiée : puissance constante
aux bornes de la génératrice et interposition de résistances variables en fonction de la
d e m a n d e . O n doit donc effectuer également un réglage des débits, ce qui conduit à
opter pour une Micro-Pelton à jets multiples dans laquelle le réglage est
particulièrement simple. La régulation, double, associe deux systèmes :

- la première régulation est une régulation sommaire des débits et elle


conduit, suivant les débits existants, à l'ouverture de 1, 2 ou 3 jets, produisant donc
une puissance égale à 1/3, 2/3 ou 3/3 de la puissance maximale de la turbine ;

- la deuxième régulation adapte chacune des 3 puissances produites à la


puissance appelée par interposition d'un nombre variable de résistances électriques.

La turbine alimente directement une génératrice de 8 K V A qui, pour des


raisons de facilité d'entretien et de stabilité de la tension, sera du type sans bague ni
balai. L'ensemble, y compris l'armoire électrique et un tableau comprenant
volt-mètre, fréquence-mètre et ampère-mètre, sera inclus dans un petit bâtiment
2
d'une surface au sol de 5 m environ.

U n e liaison aéro-souterraine de 200 mètres environ conduira le courant


en 220 volts jusqu'au village : elle sera constituée d'un câble formé par deux
2
conducteurs de 35 m m de section, placé à l'intérieur d'une gaine de protection
plastique de 50 m m de diamètre, en principe enterrée en tranchée.
- 79 -

d) Coût des installations

II peut être établi c o m m e suit :

. Fourniture, y compris transport jusqu'au site :


Turbine Micro-Pelton (Ecowatt ou équivalent) avec
sa double régulation, une génératrice 8 K V A ,
sans bague ni balai : 115.000 F . H T
Armoire électrique et tableau comprenant :
fréquence-mètre, ampère-mètre, volt-mètre et
disjoncteur : 6.000 F . H T
2
200 m de câble (2 x 35 m m ) et gaine diamètre
50 m m : 9.000 F. H T
Graviers, ciment, poutrelles pour barrage : 8.000 F . H T
Vanne : 5.000 F . H T
Cric de vanne : 3.000 F . H T
Conduite (90 m en diamètre 6") : 5.000 F . H T

. Main-d'oeuvre :
8O jours de manoeuvre : 23.000 F . H T
7 jours d'ouvrier spécialisé : 8.000 F . H T

. Location pelle mécanique : 14.000 F . H T

. Construction usine de 5 m 2 de surface comprenant


fourniture et montage : 20.000 F . H T

. Ingénierie du projet, comprenant topographie, dessins


d'exécution, supervision : 70.000 F . H T

TOTAL 286.000 F. H T
- 80 -

e) Analyse économique du projet

La rentabilité du projet d'installation d'une mini-centrale hydroélectrique


au village de la crique F A V A R T peut être appréciée par comparaison avec des prix du
KWh consommé par le village et fourni par la mini-centrale avec le prix du K W h
c o n s o m m é par le village qui serait fourni par un groupe Diesel.

O n doit alors remarquer que seule une partie de l'énergie productible par
la mini-centrale serait réellement c o n s o m m é e .

En effet, l'interprétation des données du tableau B montre que le


productible annuel moyen est de 22.000 K W h pour une centrale équipée à 25 1/s. Par
contre, l'énergie c o n s o m m é e dépend de l'énergie disponible et aussi du tableau de
marche des appareils consommant l'énergie.

Dans le tableau C , on a reconstitué à partir des hypothèses sur le


fonctionnement des appareils déjà formulées au paragraphe b) et de la répartition dans
l'année de l'énergie disponible, le schéma de consommation probable en année
moyenne de l'énergie produite par la mini-centrale hydroélectrique. O n voit alors que
la consommation en K W h hydroélectriques serait de 10.800 K W h / a n .

Soit t le coût brut du K W h c o n s o m m é actualisé au m o m e n t de


l'investissement, l'actualisation étant faite sur 15 ans au taux de 9 % - taux
couramment pris en compte par E D F , hors inflation ;

Si I est l'investissement, on a :
I = 10.800 x 15 x t x (1/1,09 + l/(l,09)2 + ... (l/l,09) 15
= 10.800 x t x 8,79

avec :
I = 286.000 F , il vient :
t = 3,01 F .
- 81 -

TABLEAU C

EVALUATION DE L' ENERGIE CONSOMMEE AU VILLAGE ET PRODUITE PAR LA


MICROCENTRALE HYDROELECTRIQUE

Eclairage Eclairage cleirag« i


Four + Four Machine à TOTAL
public + public + pub lie mach, glace glace
carbets carbets
f»uiss 3,05 KW Puiss 2 ,05 KW uiss 1,()5 KW Puiss Í KW >uiss 1 KW Puiss 1 KW CONSOMME
4 cons : 4 H cons : 6 cons : 2 H cons : 2 cons : 6 H cone : 4

HYDROELECT.

I
70 j/sn
Puiss. disponible 4,1 KW 4,1 KW 4,1 KW 4,1 KW 4,1 KW 4,1 KW i
Puiss. .consommée 3,05 KW 2,05 KW 1,05 KW 2 KW 1 KW 1 KW
Energ. cons/j 12,2 KWH 12,3 KWH 2,1 KWH 4 KWH 6 KWH 4 KWH 40,6 KWH
Energ. cons pendant 2842 KWH
la période

80 j/sn (150 - 70)


Puiss. disponible 3,2 KW 3,2 KW 3,2 KW 3,2 KW 3,2 KW 3,2 KW
Puiss. consommée 3,05 KW 2,05 KW 1,05 KW 2 KW 1 KW 1 KW
Ene rg. cons/j 12,2 KWH 12,3 KWH 2,1 KWH 4 KWH 6 KWH 4 KWH 40,6 KWH
Energ. cons pendant 3248 KWH
la période

30 j/sn (180 - 150)


Puiss. disponible 2,6 KW 2,6 KW 2,6 KW 2,6 KW 2,6 KW 2,6 KW
Puiss. consommée 2,6 KW 2,05 KW 1,05 KW 2 KW 1 KW 1 KW
Energ. cons/j 10,4 KWH 12,3 KWH 2,1 KWH 4 KWH 6 KWH 4 KWH 38,8 KWH
Energ. cons pendant 1164 KWH
la période

30 j/sn (210 - 180)


Puiss. disponible 2,1 KW 2,1 KW 2,1 KW 2,1 KW 2,1 KW 2,1 KW
Puiss. consommée 2,1 KW 2,05 KW 1,05KW 2 KW 1 KW 1 KW
Energ. cons/j 8,4 KWH 12,3 KWH 2,1 KWH 4 KWH 6 KWH 4 KWH 36,8 KWH
Energ. cons pendant 1104 KWH
la période

30 j/an (240 - 210)


Puiss. disponible 1,8 KW 1,8 KW 1,8 KW 1,8 KW 1,8 KW 1,8 KW
Puiss. consommée 1,8 KW 1,8 KW 1,05 KW 1,8 KW 1 KW 1 KW
Energ. cons/j 7,2 KWH 10,8 KWH 2,1 KWH 3,6 KWH 6 KWH 4 KWH 33,7 KWH
Energ. cons pendant 1011 KWH
la période

30 j/an (270 - 240)


1,2 KW 1,2 NW 1,2
Puiss. disponible 1,2 KW 1,2 KW 1,2 KW IfU KW
Puiss. consommée 1,2 KW 1,2 KW 1,05 KW 1,2 KW •y
A
NW
V IfL]
NW
KUH 26 5 KWH
Energ. cons/j 4,8 KWH 7,2 KWH 2,1 KWH 2,4 KWH 795 KWH
Energ. cons pendant
la période

30 j/an (300 - 270)


Puiss. disponible 0,9 KW 0,9 KU 0,9 KW 0,9 KW 0,9 KW 0,9 KW
Puiss. consommée 0,9 KW 0,9 KW 0,9 KW 0,9 KW 0,9 KW 0,9 KW
Energ. cons/j 3,6 KWH 5,4 KWH 1,8 KWH 1,8 KWH 5,4 KWH 3,6 KWH 21,6 KWH
Energ. cons pendant 648 KWH
la période

CONSOMMATION ANNUELLE
10.812 KWH
HYDROELECT.
CONSOMMATION ANNUELLE 4.453 KWH 4.489 KWH 766 KWH 1.460 KWH 2.190 KWH 1.460 KWH 14.818 KWH
TOTALE
- 82 -

A ce coût brut, il convient d'ajouter l'incidence des frais d'entretien,


évalués à 5.000 F/an, soit 0,46 F / K W h consommé.

Le coût net actualisé du K W h hydroélectrique consommé est d'environ


3,46 F. C e chiffre est légèrement supérieur au coût du K W h Diesel consommé à la
crique F A V A R T , que nous avons évalué à 3 F , chiffre qui serait à vérifier par
l'analyse détaillée des postes intervenant dans le coût du K W h Diesel et notamment
des pièces de rechange, les réparations sur un Diesel étant très nombreuses après
4 ans de fonctionnement.

On doit tenir compte également de la valeur résiduelle de la


microcentrale hydroélectrique que l'on peut, en restant très prudent, estimer à 30 %
de sa valeur au bout de 15 ans.

Le coût actualisé de la microcentrale au jour de l'investissement devient


donc :

I1 = I - 0,30 I (l/l,O9) 15

soit, avec I • 286.000 F

I' = 262.500 F .

Avec cette nouvelle valeur, le coût brut actualisé du KWh


hydroélectrique c o n s o m m é devient 2,76 F et le coût net 3,22 F , plus proche de 3 F
estimés pour le K W h Diesel.

On remarquera enfin que toute addition judicieuse d'appareils électriques


- pompes par exemple - utilisant à la crique F A V A R T une partie de l'excédent de
production de la microcentrale, rentabiliserait le coût du K W h hydroélectrique
consommé, en le rapprochant de la valeur limite constituée par le coût du K W h
hydroélectrique produit.
- 83 -

Cette valeur limite est, en ce qui concerne la valeur brute :

t1 = 1/22.000 x 8,79 = 286.000/22.000 x 8,79 = 1,48 F .

En ce qui concerne la valeur nette :

t1 = 1,48 + 5.000/22.000 = 1,70 F.

f) Conclusions

L'installation d'une microcentrale hydroélectrique au village FAVART,


d'une puissance installée de 4,1 k W , exploitant une chute de l'ordre de 22 mètres pour
un débit d'équipement de 25 1/s permettrait, compte tenu de la structure prévisible de
la consommation électrique du village, de fournir environ 75 % de cette
consommation, pour un coût actualisé du K W h sensiblement équivalent à celui du K W h
Diesel.

Le groupe Diesel actuel, qui ne peut de toute façon satisfaire à ces


besoins, devrait cependant être maintenu en place pour alimenter le village pendant
les périodes de déficit hydrologique, soit une production complémentaire correspondant
à 25 % de la consommation estimée.

L'ensemble de ces conditions nous semble suffisamment attrayant pour


justifier l'installation d'une microcentrale hydroélectrique au village F A V A R T .
Variante B : Cas du village restant à son emplacement actuel

L'ensemble des installations exposé dans la variante A reste identique,


mais il convient de lui ajouter la ligne électrique d'environ 3 k m joignant la centrale
au village.

Pour limiter les pertes par effet Joule, ce transport doit s'effectuer au
minimum sous une tension de 1.000 volts, impliquant la mise en place d'un
transformateur élévateur de tension 220/1.000 V côté source et d'un transformateur
abaisseur 1.000 V/220 V côté village.

L'ensemble fréquence-mètre, volt-mètre, ampère-mètre serait situé au


village pour permettre la surveillance de l'usine depuis celui-ci.

Enfin, compte tenu de la topographie assez plane séparant village et


chute, ainsi que de la nature meuble des terrains, la liaison se fera par câble enterré.

L'ensemble des prestations correspondant à la ligne, ainsi que son coût,


peut être alors résumé c o m m e suit :

. 3.000 m de câble électrique 2 x 35 m m 2 R 0 2 V 104.000 F


. 3.000 m de gaine plastique diamètre 50 m m pour protection 39.500 F
. Jeu de fusibles 6F 63 ampères 800 F
Disjoncteur différentiel 60 ampères
4 fusibles pour les 4 départs 16 ampères au village
. 2 transformateurs 220/1.000 volts protection IP 235, classe H 8.000 F
. Travaux de creusement de tranchée et mise en place 12.000 F
. Transport 7.700 F

TOTAL 172.000 F.
ii est bien évident que, malgré le caractère volontairement rustique que
nous avons choisi pour cette connexion, le coût de l'ensemble de l'installation
hydroélectrique, porté à 458.000 F, devient prohibitif en considération des 10.800 K W h
c o n s o m m é s , le coût actualisé du K W h étant alors de 5,28 F.

Dans le cas où le village serait maintenu à son emplacement actuel, les


conditions économiques d'une installation hydroélectrique ne sont pas satisfaisantes,
montrant ainsi qu'un équipement d'aussi faible puissance ne peut supporter le handicap
supplémentaire d'une longue distance de transport de l'énergie.
- 86 -

A N N E X E III

SITE D E L A

CRIQUE FOURGASSIE

AVANT-PROJET SOMMAIRE
- 87 -

A/ PRESENTATION DU PROJET

La crique F O U R G A S S I E est un petit affluent rive droite de l ' O R A P U ,


descendant des montagnes de Roura.

Peu avant sa confluence avec l'Orapu, ce cours d'eau franchit une


dénivellation d'une vingtaine de mètres sur environ 250 mètres de long en une
pittoresque petite cascade, bien connue des habitants de Cayenne.

Le but du projet était d'utiliser cette chute pour l'alimentation en


énergie électrique d'un village de vacances qui devait s'installer au bord de l'Orapu, à
400 mètres environ du pied de la cascade.

La puissance demandée par le village était estimée ainsi :

. Eclairage extérieur 600 Watts


. Eclairage salle de d o u c h e s - W C 500 Watts
. Eclairage centre évolutif - magasin, bar 300 Watts
. 2 congélateurs 1.500 Watts
. 3 réfrigérateurs 1.500 Watts
. Machine à laver 6.000 Watts
. 2 fers à repasser 2.000 Watts
. Divers ménager 1.000 Watts
. Chaîne Hi-fi 200 Watts
. Station radio-amateur 500 Watts

14.100 Watts
- 88 -

B/ DESCRIPTION DES INSTALLATIONS

Nous ne disposons pas de mesures de débits sur le cours d'eau. On estime


cependant que le débit dépassé 70 jours par an est de l'ordre de 60 1/s.

Compte tenu d'un débit réservé minimum de 10 1/s à conserver dans la


rivière en raison de son attrait touristique, l'application des critères utilisés dans
l'avant-projet sommaire de la crique F A V A F T conduit à adopter un débit d'équipement
de 50 1/s.

Les éléments constitutifs de l'aménagement seraient alors :

. Petite prise en béton d'environ 40 c m de hauteur implantée sur le


replat dominant immédiatement la chute, . _. .
. Conduite forcée en P V C , de 250 m de long, de diamètre 12", ce qui
limitera les pertes de charge à 25 c m environ,
. Usine située en rive droite de" la rivière et comprenant":

- turbine débitant 50 1/s sous une chute de 20 m . C e s caractéristiques permettent de


retenir une turbine de type cross-flow (Banki-Mitchell) particulièrement bien adaptée
en raison de sa robustesse, de sa facilité d'entretien ainsi que de son bon rendement
aux faibles ouvertures. Elle est équipée de façon standard de son régulateur, de son
multiplicateur de vitesse, d'un volant d'inertie ainsi que d'une génératrice synchrone
sans bague ni balai. La puissance m a x i m u m est de 10,6 C V sur l'arbre de la turbine,
de 8 K V A aux bornes de la génératrice,

- armoire électrique avec protections et appareil de mesure,

. Ligne électrique de 400 m , constituée par un câble formé de deux


2
conducteurs de 35 m m de section et placé à l'intérieur d'une gaine de protection de
50 m m de diamètre, conduisant le courant en 220 volts jusqu'au village de vacances.
- 89 -

C/ ETUDE DE L'AUTOCONSOMMATION

On remarquera que la puissance maximum produite ne représente environ


que la moitié de la puissance totale des appareils Consommateurs d'énergie. M ê m e si
ceux-ci ne fonctionnent pas tous en m ê m e temps,' il apparaît que l'installation d'une
micro-centrale hydroélectrique pour le village de vacances devrait, de toute façon,
être accompagnée par celle d'un groupe Diesel, qui ne fonctionnerait que pour
compléter là production du groupe hydroéié'ctrïque jusqu'à hauteur des besoins.
• . ' . _• i

Par analogie avec la crique Favart, et en supposant que les variations de


débit au cours de l'année des deux cours d'eau suivent les mêmes lois, la puissance
disponible aux bornes de la génératrice de la microcentrale hydroélectrique suivrait,
en année moyenne, les variations suivantes :

Puissance disponible aux bornes N o m b r e de jours pendant lesquels


de l'installation en K W cette puissance est disponible

70
5,7 150
4,8 180
3,8 210
3,3 240
2,2 270
1,7 300

Dans l'ignorance de la répartition des heures de consommation des


différents appareils électriques dans la journée, nous supposons :

1/ Que, pendant les heures <Je jour, une puissance minimum de 7,5 K W
est appelée en permanence - importance des travaux de blanchisserie pour 20 carbets,
fonctionnement des réfrigérateurs et congélateurs.
- 90 -

2/ Q u e , pendant les heures de nuit, une puissance minimum d'environ


3 K W est appelée en permanence - éclairage et appareils à froid.

Avec ces hypothèses, la consommation en K W h hydroélectrique serait


alors en année moyenne :
(70 j x 7,5 K W x 12 h) + (70 j x 3 K W x 12 h) soit 8.820 K W h
+ (80 j x 5,7 K W x 12 h) + (80 j x 3 K W x 12 h) + 8.352 K W h
+ (30 j x 4,8 K W x 12 h) + (30 j x 3 K W x 12 h) + 2.808, K W h
+ (30 j x 3,8 K W x 12 h) + (30 j x 3 K W x 12 h) + 2.448 K W h
+ (30 j x 3,3 K W x 12 h) + (30 j x 3 K W x 12 h) + 2.268 K W h
+ 30 j x 2,2 K W x 12 h) + (30 j x 2,2 K W x 12 h) + 1.584 K W h
+ (30 j x 1,7 K W x 12 h) + (30 j x 1,7 K W x 12 h) + 612 K W h

26.892 K W h ,
soit approximativement 27.000 K W h par an, pour une consommation totale (hydro
Diesel) de 46.000 K W h .

D / C O U T DES INSTALLATIONS

Le coût de l'équipement hydroélectrique peut être établi c o m m e suit :

- Fourniture et transport jusqu'au site :

. Turbine cross-flow avec régulateur, multiplicateur et génératrice 170.000 F H T


. Armoire électrique • -, . " 6.000 F H T
. 400 m de ligne électrique (câble et gaine) 19.000 F H T
. Conduite (250 m en diamètre 12") 25.000 F H T
. Vanne : 5.00Q..F H T
. Cric de vanne 3.000 F H T
. Graviers, ciment, poutrelle 6.000 F H T
- Main d'oeuvre et mise à disposition d'engins . 40.000 F H T
- Construction bâtiment pour usine 20.000 F H T
- Ingénierie du projet comprenant topographie, dessins
d'exécution, supervision .. 80.000 F H T

TOTAL 374.000 F H T .
- 91 -

E/ ANALYSE E C O N O M I Q U E

Compte tenu des 27.000 K W h hydroélectriques consommés en année


moyenne, le coût brut du K W h consommé, actualisé au m o m e n t de l'investissement est
(actualisation au taux de 9 % sur 15 ans) :

t = 374.000/27.000 x (1/1,09 + l/(l,09)2 + ... l/(l,09)15 = 374.000/27.000 x 8,79


= 1,58 Francs.

A ce coût brut, il convient d'ajouter l'incidence des frais d'entretien,


évalués à 5.000 1/an, soit 0,19 F par K W h consommé.

Le coût net du K W h hydroélectrique consommé est alors de 1,77 Francs.

F/ C O N C L U S I O N S

L'installation d'une microcentrale hydroélectrique à F O U R G A S S I E pour


l'alimentation d'un village de vacances constituerait donc une opération parfaitement
rentable puisque, avec les hypothèses de consommation retenues, elle permettrait de
fournir environ 60 % de la consommation du village à un coût actualisé d'environ
1,80 F par K W h , le reste de cette consommation devant être fourni par un groupe
Diesel à un coût actualisé d'environ 3 F par K W h .

La supériorité de ces résultats par rapport "à ceux du projet F A V A R T


s'explique par :

- la puissance installée, nettement plus importante à F O U R G A S S I E ^ entraînant, suivant


une loi bien connue pour les microcentrales, une diminution très nette du prix de
l'installation au K W installé : 50.000 F au lieu de 70.000 F ,

- une meilleure utilisation des K W h produits, notamment pendant le jour.

La viabilité de ce projet pourrait cependant être compromise par des


problèmes d'environnement.
•••••• ••

m •• •••••••••••• •••
•• ••••••••••••••••••*•••••••

s: .•
Carte N° 1 : REPARTITION DE LA POPULATION EN GUYANE

Carte N° 2 : LES REGIONS NATURELLES DE LA GUYANE

Carte N° 3 : CARTE DE LA GUYANE AU 1/500.000 ET RECENSEMENT DES


CENTRES ISOLES

Carte N° 4 : CENTRE D'APATOU AU 1/50.000

Carte N° 5 : CENTRES DE GRAND SANTI - PAPAICHTON AU 1/50.000

Carte N° 6 : CENTRE D'EDOUARD AU 1/50.000

Carte N° 7 : CENTRE DE CACAO AU 1/50.000

Carte N° 8 : CENTRES DE CAMOPI AU 1/50.000


LES REGIONS NATURELLES

CARTE N° 2
Les régions
naturelles de
la GUYANE
Saut Hermina
Sauts amont
'CD

Centre
d'Edouard
au 1/50.000 - O
¿
Saut Coumataoura

CARTE N° 8
Centres de
CAMOPI
au 1/50.000

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