85 SGN 412 GTH
85 SGN 412 GTH
85 SGN 412 GTH
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¿ -t.
SEP. 1985
lOTHÊQUE
Rapport du B . R . G . M .
•• • • • • • • • • • !
•••••••«••••«•••••a
MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE ET DE LA RECHERCHE
par
J.-N.TONNON
Rapport du B . R . G . M .
1ERE PARTIE
INTRODUCTION
LA C O N S O M M A T I O N ENERGETIQUE DE L A G U Y A N E ET
LES POTENTIALITES H Y D R O E L E C T R I Q U E S 1
METHODOLOGIE DE L'ETUDE 7
2 - E T U D E G E N E R A L E D U RESEAU H Y D R O G R A P H I Q U E EN G U Y A N E . 14
4 - CONCLUSIONS 25
2 E M E P A R T I E
CARTES
1 EEE PAETIE
INTRODUCTION
- 1-
méridionale, les cours supérieurs, encore coupés de rapides, gardent dans l'ensemble
des pentes faibles caractérisées par des méandres innombrables et instables, les profils
saisonnière et les quelques possibilités étudiées au stade de l'APS n'avaient pas été
retenues : site d'Aérobase Condé sur le Maroni entre Grand Santi et Langa Tabiki,
saut de Maripa sur l'Oyapock inférieur, saut Grand Camopi sur l'Approuague supérieur,
sauts Caouène et Lucifer sur le Courcibo inférieur, crique Dai-Dai" des montagnes du
Kaw.
fait l'objet d'études très poussées et la construction de cet ouvrage important qui sera
au-delà, par le projet de Petit Saut, les solutions sont encore à trouver pour toutes les
communes isolées qui, de par leur éloignement, ne peuvent être connectées au réseau
dans le monde.
- 5-
METHODOLOGIE DE L'ETUDE
- 7 -
METHODOLOGIE DE L'ETUDE
P x r.
paragraphe 1.1. conduit à l'estimation suivante des besoins des centres isolés, dressée
dans le tableau A .
. 32,5 % des centres recensés au tableau A auraient des besoins compris entre
3 et 10 K W ,
. 32,5 % des centres recensés au tableau A auraient des besoins compris entre
10 et 50 K W ,
. 22,5 % des centres recensés au tableau A auraient des besoins compris entre
50 et 75 K W ,
. 12,5 % des centres recensés au tableau A auraient des besoins compris entre
100 et 125 K W .
-11-
TABLEAU A - ESTIMATION DES BESOINS ENERGETIQUES DES CENTRES ISOLES DE L' INTERIEUR
MARIPASOULA Wacapou 11 10 5
M. Vieux Vil lag«; 20 7 10
M. Bourg 560 189 200 200
Village Macaque 18 5 5
Mongo Tapou 7 3; 20
Papa Seye Condé 19 5;
Tedamaii 8 2î
Magna Ondo 15 5 ;
Village Keïni 10 5 :
- 12 -
Boussoussa 7 7 3
Inini Mofou 17 9 8
Maripa Ondo 8 5 4
Aloïke 20 6 6
Entoucas 14 5 5
Elahe 28 6 10
Ouaqui Mofou 2 1 -
Wempi 30 4 10
Degrad-Roche 3 1 -
Edouard 17 4 4
Tuanké 33 10 10
Tuline Epoya 21 5 5
Lipo-Lipo 13 3 3
Kutaka 20 3 3
Antecume-Pata 54 19 10
Essimón 8 1 -
Pidima 14 4 4
Nanouk 11 2 -
Ma lavaté 3 1 -
Non identifiés 6 — -
CAMOPI Camopi 20 3 46 50
Joakim 30 ;
Moupera 90 ;
Norbert 120 :
Alicoto 40 7 10
Pina 31 6 9
Zidoc 150 27 30
Trois Sauts 60 11 15
Dive rs 13
ST ELIE 40 7,5
2 - ETUDE G E N E R A L E D U RESEAU H Y D R O G R A P H I Q U E EN G U Y A N E
a) Modules annuels
On s'aperçoit que :
aval, ce qui traduit simplement la répartition des précipitations dont les hauteurs sont
fréquence décennale humide (0,10) à celui de fréquence décennale sèche, est plus
marquée sur le Maroni (Rapport sup. à 2) que sur l'Oyapock (rapport de l'ordre de 1,7)
(rapport du volume mensuel écoulé au volume écoulé dans l'année) montre qu'elle est
identique pour toutes les stations étudiées, établissant l'homogénéité des régions
guyanais peut être résumée dans le tableau suivant, où l'on a également reproduit la
(_.
J F M A M J A S O N
Précipitations en %
du total annuel 12 9 10 12 16 13 7 4 2 2 5 8
Débits en %
du total annuel 6 9 11 14 16 15 11 7 4 2 2 3
en moyenne, une montée des eaux de décembre à mai et une baisse de mai à
novembre.
la diminution des débits restant peu marquée au cours de cette dernière période : les
débits journaliers les plus faibles de mars et d'avril sont bien supérieurs (près du
c) Etiages
3
Débit caractéristique d'étiage en m / s de fréquence
module spécifique compris entre 3 1/s/km 2 (amont) et 4 1/s/km 2 (aval) sur le Maroni,
contre 6 1/s/km 2 (amont) et 7 1/s/km 2 (aval) sur l'Oyapock. Quant aux débits
caractéristiques d'étiage secs de fréquence décennale, ils sont plus irréguliers, avec
des modules spécifiques compris entre 0,8 (amont) et 1,5 (aval) 1/s/km 2 sur le Maroni,
2,6 (amont) et 5,2 (aval) 1/s/km 2 sur l'Approuague. Là encore, Mana et Approuague
s'apparenteraient à l'Oyapock.
d) Crues
Q 1 0 = O,25 S
Ces sauts, répartis essentiellement sur les grandes rivières dans les zones
du massif central et de la chaîne Inini-Camopi, sont particulièrement nombreux
puisqu'on en dénombre :
. 44 sur le Maroni-Lawa et ses principaux formateurs
. 39 sur la M a n a
. 22 sur la Sinnamary
. 32 sur l'Oyapock et une vingtaine sur son affluent, le C a m o p i .
- que le coût des installations de génie civil est plus élevé en basse
chute qu'en haute chute, en raison de l'importance des ouvrages de prises et de
dérivation qui doivent absorber des débits d'équipement élevés, mais aussi résister à
de fortes crues, provoquant un marnage important. O n remarquera cependant que le
débit utilisé pour une micro-centrale ne représenterait en général qu'une faible
fraction du débit disponible sur les rivières, ce qui peut permettre de s'installer sur un
bras secondaire de cette rivière au débit réduit mais encore suffisant pour les besoins
de la micro-centrale, le coût des installations de génie civil étant alors nettement
réduit.
- 21 -
Or, les ramifications sont fréquentes sur les cours d'eau guyanais qui
dessinent en général, en amont du moindre obstacle, des diffluences aux nombreux
bras.
4 - CONCLUSIONS
- 25 -
4 - CONCLUSIONS
- supérieures sur le site d ' A N T E C U M E - P A T A , où serait équipée une basse chute pour
une puissance de 10 K W et sur le site de F O U R G A S S I E , où serait équipée une
moyenne chute pour une puissance de 7 K W ,
- les débits des grandes rivières guyanaises où sont localisés ces sites sont, en général,
suffisants, voire surabondants, en regard des puissances demandées,
- 26 -
- les principales difficultés des sites résident dans les très forts débits de crues
pouvant conduire à une complication et à un alourdissement des structures de génie
civil d'une part, à une diminution de la chute jusqu'à des valeurs inacceptables pour le
bon fonctionnement de la turbine d'autre part. U n e solution à ce problème peut être
trouvée - cas d ' A N T E C U M E - P A T A - avec l'implantation de l'usine sur un bras
secondaire, la ramification du cours d'eau principal étant fréquente au droit des sauts.
Les sauts le plus en aval connus sur le cours du Maroni, sont le saut
Hermina et le saut Apatou, ce qui conduit à éliminer tous les centres situés en aval à
savoir : Panto, Associé, Andoye, Mont-Louis, Patience, Kwaliando, Anawlaondo,
La Forestière.
Il resterait les deux sauts situés à 300 et 600 mètres du saut Hermina,
dont les dénivellations sont inconnues, mais a priori faibles.
- 27 -
Une autre solution pourrait être la création d'un petit barrage sur
l'affluent rive droite du Maroni, mais nous en ignorons la topographie - profil en long
et profil en travers. D e plus, la surface relativement faible du bassin versant, 120 k m 2
environ, conduit à estimer l'apport moyen qui ne pourrait être atteint en année
moyenne que 7 mois par an, aux environs de 3,3 m 3 / s , ce qui pour une puissance de
100 K W conduirait à une hauteur de chute, donc un barrage, d'une hauteur m i n i m u m
de 4,25 mètres, a priori impossible à atteindre compte tenu de ce que laisse présager
la topographie au 1/50.000.
1/ Centres de :
Le cas de ces centres n ' a pas été dissocié, les conditions qui seront
établies par l'avant-projet s o m m a i r e devant permettre de conclure à l'alimentation de
zéro, un, deux ou trois des groupes de centres a, b , et c, suivant les caractéristiques
topographiques du ou des sauts retenus, ainsi que de la distance entre ces sauts et les
centres considérés.
Il s'agit d'une très faible puissance et aucun site favorable n'a été, a
priori, repéré.
Le cours de la rivière est très calme, les sauts n'ayant que de très
faibles dénivellées, et ne présente, a priori, aucun site favorable.
Commune de MARIPASOULA
- le village d'Antecume-Pata, qui a fait l'objet d'un A P S dans le cadre de cette étude,
Commune de SAUL
Commune de SAINT-ELIE
Commune de R O U R A
Les centres concernés sont situés trop en aval sur les cours d'eau
principaux - Comte, Orapu et Oyac - pour présenter des sauts à dénivellées
significatives.
. la hauteur de chute du saut Bief est beaucoup trop faible (80 c m en basses eaux,
presque inexistante en moyennes et hautes eaux) pour permettre une installation de
basse chute,
2
La puissance disponible par m de section de roue est de l'ordre de :
C o m m u n e de R E G I N A
1/ Centre de Regina
C e centre est situé très à l'aval des derniers sauts et en dehors de tout
contraste topographique. Son équipement en micro-centrale hydroélectrique ne peut
donc pas être envisagé.
apparaît possible, à ce stade des études, dans des conditions économiques pouvant être
4 KW - . Elles restent à définir pour des avant-projets sommaires pour les centres de :
(besoins estimés 70 K W )
suivants :
topographiques,
ANNEXE I
SITE DU
VILLAGE D'ANTECUME-PATA
AVANT-PROJET SOMMAIRE
- 36 -
I - INTRODUCTION
II - CHOIX VU PARTI
P=Q_xgxhxn.
où q tÁt Iz débit d'zquipemznt zn m s / ¿
g z¿t Vaccélération dz la pzóantzun. boijt 9,SI m2/¿
h Z6t la nautzun. dz chutz zn m
n. Iz Kzndzmznt global dz Vinstallation quz, dam, l'igno-
njancz dz Vzquipemznt. pnJivu, on limiteAa à 0,65, ¿oit unz valzun, a¿¿ez
{aiblz,
on voit qu'it ¿u^injait d'un équipzmznt dz Vonjjiz dz SOO l/¿ poun. ga-
nantiA unz puiA&ancz dz 10 kitountti>.
Lzs n.zchzn.chzs ¿e sont donc plutôt pontézs sun. Izs bnas szcon-
dain.zs zt c'zst dans ce cadn.z qu'unz mission d'évaluation, menée conjoin-
tzmznt pan. l'ORSTOM zt la PRIR en juillet 1983, a n.zpéni un sitz à
quzlquzs 250 â 300 m du villagz, où la dii^zn.zncz dz nivzau znt/iz pnJusz
zt n,zstitution zst dz 2 mét/izs zn zau moyznnz.
- 38 -
En tout ztixt dz COUAZ, lz¿ dzgôJU cau¿z¿> à czt ouvnagz pan. dz¿
CAUZ¿ pafLtA.cwLLzn.mznt v¿olzntz¿ pounnxLLznt ztxz nzpanzh iadüLzmznt avzc
lz¿ ¿zuJU moyzn¿ du vÁJULagz.
]" - BaAAage
Sa LongueuA ¿eJua de. 40 m e.nv¿non zJt ¿>e¿ patioiA ne. ¿fiant pa¿>
3o - VfúMZ d'exiu
4o - Conduitt joncét
a) - Les AécuAÍté¿
- Fu¿¿bl&6 de protection.
fa) -
- küieX d'ungznce..
- 45 -
d) ) Lz ¿>y¿>tzmz d'zxciXaXÁ.on
- 7 platinz dz régulation,
- 7 jzu dz cantouckz {uhUoleÁ,
- 7 jzu dz bobinen contactzuAi,,
- 7 jeu dz ùmpu,
- 7 jzu dz condzn&ateuAA,
- 3 tAÍa.ch,
- 7 jeu dz paJLeÁ (2)
T 7 nez de twtbinz
- 7 cantouchz dz ¿itíygot
7" - BanAagz
2° - Canal d'amznzz -
5° - Equipemznt élzctAornéco-nique.
1" - BaAAage
k = 0,75 m
b - 0,60 m
3° -
5o - Conduite jofiQ.it
La pente de. change. dan¿ une telte. conduite. e¿t, poufi un dibit
s
de. 0,75 m / ¿ , d'znviAon I mm/m, ¿oit huK. la totaJUtí dz ¿a ¿ongueufi,
d'znviAon I cm.
Le. po&te. tAanàpofit est KzpfiÀJ> e.n {i.nal en ditaJUUbant la. paht du
tfianópofit métfiopole.-Guyane de. la pont du VumhpoKt local.
1° - BaAAage.
a)
Le. po&te. ûouAniXuAe poufi le baAfiagt ne. componte que lt¿> cages
de. gfiilULa.ge poufi la confection des gabi.on&.
b)
TOTAL. 4 5 M fcfl
c) ma¿n-d'
TOTAL 7 440 h
- 52 -
2o - Canal d'amenée. -
a)
TOTAL 626 F
fa] üian&pont
boit 55 kg
c) mcU.n d'ouvjfit
3 o ?füj>t d'eau
a)
- QfuMt 7 SOO F
TOTAL 7 7 600 F
b)
- gtuJULe. HO kg
- cxUJLLe.botlt> 7 20 kg
- pAo{UJit, mí£alLLque¿ 60 kg
TOTAL 3940 kg
- 54 -
c) mcU.n-d' oeuvie.
4o - ConduÁXt
a.)
TOTAL 34 tOO F
b) tAanipoKt
TOTAL 2 000 kg
c) mcuin-d'oejuvKe.
TOTAL 35 h
- 55 -
5° - TuJibinz
a)
fa) tAa.nl>potâ.
bloc dz n.z¿>i¿ta.ncz 7 05 kg
aAmoinz zlzcXAiqmz 7 7 0 kg
câblz zlzctsiiquz 75 kg
TOTAL J 3S0 kg
c) main-d' oexvjKz
. mcU.n-d'oeuvre.
d'outWLage,. 15 000,00 F
. tnanipoit
TOTAL 30 445 F
. tnanspont 30 445 F
529 045 F
Le. coût est ato fis de. 3,45 ^Kancs /kvok qu'il convient d'augmenteA
de. 10 % pouA tzniA compte du tAanspoht du canbuAant de MARTPASOÜLA â
AMTECUUE PATA et de V entxetien d'où un coût ilnal de :
75 1
121 èOO x Y ^ = 727 S00 x è,06 = 981 111
1,09*-
Vil - CONCLUSION
Moengo
LEGENDE
to«f ku «e «.f • * C A Y E N N I Soutr
* ' • • • " • - • * „. rr» . . Ina»! *lr«ttnbo r»"
• • • . . . " .
evtt:":o:cT
Echelle 1/1.&DIOOC
* t*.n*w,t t- i$i:-
fig.2
- 63 -
seuil déversant
canal d'amenée
IMPLANTATION GENERALE
fig.3
longueurs cumulées
hauteurs (cm)
PROFIL LONGITUDINAL
IQ
fig.5
- 66 -
4.2
4.4 4.1
4.3
conduite forcée
I I
profilés
pour batardeau I i I I I
X
passerelle.
grille
OUVRAGE DE RETENUE
Niveau futur
Niveau actuel
Sables et
graviers"*"
1.00
1.50
2.00
ANNEXE II
SITE DU
VILLAGE FAVART
AVANT-PROJET SOMMAIRE
- 70 -
- l'alimentation en eau potable par une adduction depuis une prise sur la
rivière F A V A R T ,
- l'alimentation en électricité.
. éclairage public par 7 points lumineux à 150 watts par carbet 1.050 W
5.050 W
Cependant, des informations récentes nous ont appris que, selon les
derniers développements du plan, le village serait déplacé et réinstallé dans les
environs m ê m e s de la chute, supprimant du m ê m e coup les suggestions de transport de
l'énergie.
C'est la variante A de l'étude.
- 72 -
Immédiatement avant son débouché dans les terres basses qui, sur une
largeur de 500 à 2.000 m , bordent l'Oyac, le cours d'eau présente un brusque ressaut
topographique correspondant aux pentes des montagnes de Roura. Le pied de ce
ressaut est à l'heure actuelle d'un accès assez malaisé par un sentier venant du village
FAVART. Cependant, dans le cadre du projet de réaménagement du village, il se
situera aux bords m ê m e s de la piste de desserte du village.
Tableau A
J F M A M J J A S O N D
Q moyen en 1/s 10,8 16,2 19,8 25,2 28,8 27 19, 8 12,6 7,2 3,6 3,6 5
La crue décennale peut être estimée par excès à 1,2 m 3 / s si l'on retient
le module de 5.000 1/s/km 2 établi sur la crique Grégoire.
- 74 -
p = 7,5 x q x h
où :
p est la puissance à fournir, soit 5,05 K W ,
7,5 un coefficient produit de l'accélération de la pesanteur et du
rendement global de l'installation,
h la hauteur de chute nette en mètres, soit 22 mètres,
q le débit en m 3 / s .
U n tel débit n'étant en général pas disponible sur la rivière, il n'est pas
possible de garantir la puissance de 5,05 K W .
- Nuit :
Eclairage public + privé (puiss. approchée 3,05 K W ) 4 h
Eclairage public + m a c h , à glaçons (puiss. approchée 2,05 K W ) 6 h
Eclairage public (puiss. approchée 1,05 K W ) 2 h
- Jour :
Four + machine à glaçons (puiss. approchée 2 KW) 2 h
Four (puiss. approchée 1 KW) 6 h
Machine à glaçons (puiss. approchée 1 K W ) k h.
Tableau B
4,1 70
3,2 150
2,6 180
2,1 210
1,8 240
1,2 270
0,9 300
c l ) L'ouvrage de prise
Une légère protection devrait enfin être réalisée pour empêcher l'érosion
de la rive droite constituée d'alluvions et colluvions grossières meubles : un mince
voile de béton de 10 c m au m a x i m u m d'épaisseur serait mis en place sur les 5 mètres
situés immédiatement en amont du m u r .
c.3) L'usine
. Main-d'oeuvre :
8O jours de manoeuvre : 23.000 F . H T
7 jours d'ouvrier spécialisé : 8.000 F . H T
TOTAL 286.000 F. H T
- 80 -
O n doit alors remarquer que seule une partie de l'énergie productible par
la mini-centrale serait réellement c o n s o m m é e .
Si I est l'investissement, on a :
I = 10.800 x 15 x t x (1/1,09 + l/(l,09)2 + ... (l/l,09) 15
= 10.800 x t x 8,79
avec :
I = 286.000 F , il vient :
t = 3,01 F .
- 81 -
TABLEAU C
HYDROELECT.
I
70 j/sn
Puiss. disponible 4,1 KW 4,1 KW 4,1 KW 4,1 KW 4,1 KW 4,1 KW i
Puiss. .consommée 3,05 KW 2,05 KW 1,05 KW 2 KW 1 KW 1 KW
Energ. cons/j 12,2 KWH 12,3 KWH 2,1 KWH 4 KWH 6 KWH 4 KWH 40,6 KWH
Energ. cons pendant 2842 KWH
la période
CONSOMMATION ANNUELLE
10.812 KWH
HYDROELECT.
CONSOMMATION ANNUELLE 4.453 KWH 4.489 KWH 766 KWH 1.460 KWH 2.190 KWH 1.460 KWH 14.818 KWH
TOTALE
- 82 -
I1 = I - 0,30 I (l/l,O9) 15
I' = 262.500 F .
f) Conclusions
Pour limiter les pertes par effet Joule, ce transport doit s'effectuer au
minimum sous une tension de 1.000 volts, impliquant la mise en place d'un
transformateur élévateur de tension 220/1.000 V côté source et d'un transformateur
abaisseur 1.000 V/220 V côté village.
TOTAL 172.000 F.
ii est bien évident que, malgré le caractère volontairement rustique que
nous avons choisi pour cette connexion, le coût de l'ensemble de l'installation
hydroélectrique, porté à 458.000 F, devient prohibitif en considération des 10.800 K W h
c o n s o m m é s , le coût actualisé du K W h étant alors de 5,28 F.
A N N E X E III
SITE D E L A
CRIQUE FOURGASSIE
AVANT-PROJET SOMMAIRE
- 87 -
A/ PRESENTATION DU PROJET
14.100 Watts
- 88 -
C/ ETUDE DE L'AUTOCONSOMMATION
70
5,7 150
4,8 180
3,8 210
3,3 240
2,2 270
1,7 300
1/ Que, pendant les heures <Je jour, une puissance minimum de 7,5 K W
est appelée en permanence - importance des travaux de blanchisserie pour 20 carbets,
fonctionnement des réfrigérateurs et congélateurs.
- 90 -
26.892 K W h ,
soit approximativement 27.000 K W h par an, pour une consommation totale (hydro
Diesel) de 46.000 K W h .
D / C O U T DES INSTALLATIONS
TOTAL 374.000 F H T .
- 91 -
E/ ANALYSE E C O N O M I Q U E
F/ C O N C L U S I O N S
m •• •••••••••••• •••
•• ••••••••••••••••••*•••••••
s: .•
Carte N° 1 : REPARTITION DE LA POPULATION EN GUYANE
CARTE N° 2
Les régions
naturelles de
la GUYANE
Saut Hermina
Sauts amont
'CD
Centre
d'Edouard
au 1/50.000 - O
¿
Saut Coumataoura
CARTE N° 8
Centres de
CAMOPI
au 1/50.000