Compta Géné 3
Compta Géné 3
Compta Géné 3
- les charges patronales versées directement par l’entreprise aux caisses sociales pour
les travailleurs et ne figurant pas sur le bulletin.
Le salaire brut comprend les éléments suivants : le salaire de base, les heures supplémentaires,
les primes et indemnités et autres salaires.
1) le salaire de base
Ce sont les heures accomplies au delà des heures de la durée normale c'est-à-dire 8h/jour ou
40h/semaine. A cet effet elles donnent droit à une augmentation du salaire réel :
▪ 60% pour les heures de nuit de 22 heures à 5 heures du matin mais aussi les
heures effectuées les jours de repos hebdomadaires ou fériés.
Lorsque la dernière semaine d’un mois est incomplète, le complément se fera le mois suivant
1
naissance, de risque, de salissure, de panier etc.
Il s’agit du logement du personnel et les charges qu’il entraîne, du véhicule de fonction etc.
Ces retenues sont faites à la fois suivant deux aspects : social et fiscal.
Elles comprennent la caisse de sécurité sociale où le mode de cotisation varie d’une mutuelle
-la retraite régime général qui est obligatoire pour tout travailleur et dont le taux de cotisation
- la TRIMF (Taxe Représentative de l’Impôt du Minimum Fiscal). Elle tourne entre 300f par
personne (50 000 – 83 000), 400f de (84 000 – 166 000), 500f de (167 000 – 990 000)
et 1500f au-delà. Pour le marié, le nombre de parts des épouses est pris en compte.
- l’impôt sur le revenu (IR) est calculé sur le salaire imposable ou brut fiscal c'est-à-dire le
salaire de base majoré des avantages moins 7 000f d’abattement mensuel et de la situation de
famille du salarié c'est-à-dire le nombre de part social qui est de une part pour un salarié, une
demi part pour marié, enfant à la charge : demi part par enfant, femmes sans travail une demi
Il s’agit des avances et acomptes que l’employé a demandés au cours du mois et des
oppositions ou saisies sur salaires c'est-à-dire des dettes contractées par l’employé retenues à
la source.
Elles sont affranchies d’impôt et de retenues sociales. Il s’agit des remboursements de frais de
Les indemnités de licenciement, de départ à la retraite et de décès sont conçues sous ce même
rapport ; même l’administration fiscale prévoit des plafonds comme pour le transport qui ne
3
D- COMPTABILISATION DU BULLETIN DE PAIE
On enregistre tout d’abord le salaire brut et les suppléments non imposables au crédit
du compte 422.
Le compte 422 est ensuite débité du montant des retenues sur salaire pour déterminer le net à
payer.
4
4- comptabilisation du règlement des salaires et des oppositions
▪les charges de sécurité sociale : allocation familiale 7% du brut plafonnée à 63 000f /mois,
▪la caisse de retraite : 8,4% plafonnée à 256 000f pour le régime général et 3,6% plafonnée à
▪IPM : en régime général la cotisation maladie est identique aux retenues pour les cotisations
5
F- COMPTABILISATION DES CHARGES PATRONALES
TOTAL
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CHAPITRE II :LES AMORTISSEMENTS
I- TERMINOLOGIE
- le prix d’achat augmenté des frais accessoires tels que les frais de transport, les
frais d’installation, les frais de montage, le droit de douane, frais de transit.
Les frais répétitifs en cas de cession tels que les droits de mutation, d’immatriculation,
Remarque :la valeur amortissable des immobilisations est leur valeur d’origine hors taxes.
Toutefois n’ouvrent pas droit à déduction les véhicules de tourisme, le mobilier et matériel de
logement, les immeubles d’habitation. La TVA sur ces biens n’étant pas déductible, la valeur
Il en est de même pour tous biens dont la Taxe sur la valeur ajoutée supportée est
non déductible.
7
Exemple :achat d’une Peugeot 405
2) annuité d’amortissement
t : taux d’amortissement
n : nombre de jours.
Nb : pour les biens dont la TVA n’est pas déductible en on utilise la VO TTC
amortissements.
8
VCN= VO – total des amortissements
La VCN est la valeur nette de l’immobilisation après déduction des amortissements pratiqués.
4) taux d’amortissement
C’est le pourcentage de perte de valeur estimée pour une année. Pratiquement il s’obtient en
t= 100 / n
Exemple :pour une immobilisation d’une durée d’utilisation prévue de 5 ans, 10 ans, 20 ans,
t = 100 / 10 = 10%
t = 100 / 20 = 5%
- l’amortissement dégressif
1) amortissement constant
9
Exemple : matériel acquis : 500 000f
2/ t= 100 / 5 = 20%
Exemple : un matériel a été acquis pour une valeur de 3 600 000f HT le 02/01/98 ;
TVA :
20%, n= 5ans.
10
TAF : calculer l’annuité d’amortissement pour le premier exercice.
Solution :le décompte des mois pour terminer l’année 1990 donne 6 mois (du 1er juillet au 31
décembre).
Ou encore :
Remarque : pour le décompte des jours, l’année compte 360 jours avec des mois de 30 jours.
Le jour de l’acquisition est pris en compte dans le décompte des jours et on s’arrête au 31
décembre qui symbolise la fin de l’exercice.
c) tableau d’amortissement.
Les calculs d’amortissement sont en principe rassemblés dans un tableau résumé établi dès
l’acquisition de l’immobilisation qui permet à l’issue de chaque exercice de passer les
11
TAF : présenter le tableau d’amortissements
nécessaires pour amortir totalement le bien est égal à la durée de vie du bien plus un exercice.
d) Enregistrement comptable
débit du compte 681 : dotation aux amortissements d’exploitation ; par le crédit du compte du
12
NB : on enregistre les amortissements chaque 31 décembre de l’année.
31/12/90
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 120 000
2845 Amortissement du matériel de transport 120 000
Suivant tableau d’amortissements
31/12/91
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 240 000
2845 Amortissement du matériel de transport 240 000
Suivant tableau d’amortissements
31/12/91
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 240 000
2845 Amortissement du matériel de transport 240 000
Suivant tableau d’amortissements
31/12/92
31/12/94
13
NB : les dotations d’amortissement des frais d’établissement s’enregistrent au débit du
compte 6811 par le crédit du compte 201 : frais d’établissement.
2) amortissement accéléré
a) domaine d’application
L’amortissement accéléré ne peut être pratiqué que sur les matériels et outillages
achetés neufs ; sont donc exclus les biens acquis d’occasion. Ces matériels et outillages
doivent être utilisés exclusivement pour les opérations industrielles de fabrication, de
manutention, de transport ou d’exploitation agricole ayant une durée d’utilisation supérieure
ou égale à 5 ans.
b) principe
- doubler le premier amortissement annuel calculé d’après leur durée d’utilisation normale.
- répartir la valeur restant à amortir sur un nombre d’année égal à la durée normale restante
diminuée d’une année (soit (n-2) années si n est la durée normale d’utilisation).
On calculera pour les autres amortissements sur 8 ans. Annuité = 9 600 000 / 8 = 1 200 000.
14
Lorsque le bien est acquis en cours d’exercice, la première annuité comprend : une annuité
Exemple :achat d’une machine le 1er juin 1993, prix d’acquisition 18 000 000f, durée de vie
8 ans.
Amortissement = [(18 000 000 × 0,125×7) / 12] + (18 000 000×0,125) =3562500
15
d) enregistrement comptable
Selon le plan comptable seule est considérée comme élément d’exploitation la dotation aux
Le reliquat théorique entre l’annuité accéléré et l’annuité linéaire normale est considéré
comme une dotation hors activité ordinaire (HAO) et enregistré au débit du compte
851 : dotations aux provisions réglementées par le crédit du compte 151 :
amortissements dérogatoires.
NB :la loi fiscale permet, dans certains cas, d’appliquer des systèmes d’amortissement qui
majorent les dotations des premières années. C’est notamment le cas du système accéléré et
du système dégressif. Les amortissements calculés selon la méthode fiscale peuvent ainsi être
supérieurs à la véritable dépréciation de l’immobilisation. Le SYSCOA distingue alors :
- d’une part l’amortissement pour dépréciation qui est économiquement justifié ; il constate la
véritable dépréciation du bien.
L’amortissement pour dépréciation vient en diminution de la valeur d’origine pour donner une
valeur comptable nette théoriquement voisine de la valeur vénale, tandis que l’amortissement
Les amortissements dérogatoires sont en effet considérés comme des « réserves provisoires »,
constituées par prélèvement sur les bénéfices avant que ceux-ci ne soient frappés par l’impôt
(réserves non libérées d’impôt) ; c’est la raison pour laquelle ils sont comptabilisés comme
des ressources (classe 1), parmi les provisions réglementées, dont ils forment une des
rubriques.
Ces réserves sont réintégrées lorsque la dotation fiscale devient inférieure à la dotation
économique : la différence est portée au débit du compte 151 par le crédit du compte 861 :
reprises de provisions réglementées ; une reprise est également effectuée (en débitant le
16
compte 151) lorsque le bien concerné quitte le patrimoine avant la fin de son amortissement.
Tableau comparatif
31/12/93
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 1 312 500
851 Dotation aux provisions réglementées 2 250 000
2845 Amortissement du matériel de transport 1 312 500
151 Amortissement dérogatoire 2 250 000
Suivant tableau d’amortissements
31/12/94
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 2 250 000
2841 Amortissement du M.O.I. 2 250 000
Suivant tableau d’amortissements
681 Même écriture du 31/12/94 jusqu’au 31/12/99
2845 Suivant tableau d’amortissements
31/12/00
17
681 Dotation aux amortissements 2250000
151 Amortissement dérogatoire 1312 500
2841 Amortissement du MOI 2250000
861 Reprises sur provisions réglementées 1312500
Suivant tableau d’amortissements
31/12/01
681 Dotation aux amortissements 937 500
151 Amortissement dérogatoire 937 500
2841 Amortissement du MOI 937 500
861 Reprises sur provisions réglementées 937 500
Suivant tableau d’amortissements
3) amortissement dégressif
a) domaine d’application
Peuvent bénéficier de ce procédé les matériels et outillages achetés neufs. Leur durée normale
Sont exclus : les voitures de tourisme, les machines à écrire, les bâtiments administratifs et
commerciaux.
b) détermination du taux
Le taux dégressif est obtenu en multipliant le taux normal (linéaire) par un coefficient qui est
Les annuités suivantes sont obtenues en multipliant la VCN par le taux dégressif.
18
Lorsque l’annuité dégressive devient inférieure ou égale à la VCN divisée par le
nombre d’années restant à amortir, on choisit l’annuité linéaire pour les annuités restantes.
Ceci pose le problème de la détermination de la base de changement du mode de calcul ; cette
date est appelée année charnière.
Exemple : pour un matériel dont la durée de vie est de 8 ans, calculer le taux
dégressif et l’année charnière.
Solution :
- année charnière = 100 / 31,25 = 3,2 ans soit 3 ans (on ne retient que l’entier).
Donc le mode de calcul change de dégressif en linéaire pour les 3 dernières années.
c) tableau d’amortissement
Exemple :un matériel a été acquis le 18 juillet 1991 à 20 000 000f ; durée de vie = 5 ans.
Solution :
19
NB : la première annuité est calculée sur le montant amortissable, proportionnellement
au temps d’utilisation (du premier jour du mois d’acquisition à la date de fin d’exercice).
d) enregistrement comptable
L’annuité linéaire normale est inscrite au débit du compte 681 et au crédit du compte 28…
amortissement du matériel considéré.
Si l’annuité dégressive est inférieure à l’annuité linéaire, on comptabilise d’une part l’annuité
linéaire d’autre part on constate la reprise par solde progressif du compte 151.
Tableau comparatif
31/12/91
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 2 000 000
851 Dotation aux provisions réglementées 2 000 000
2845 Amortissement du matériel de transport 2 000 000
151 Amortissement dérogatoire 2 000 000
Suivant tableau d’amortissements
20
31/12/92
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 4 000 000
851 Dotation aux amortissements réglementés 2 400 000
2841 Amortissement du M.O.I. 4 000 000
151 Amortissement dérogatoire 2 400 000
Suivant tableau d’amortissements
31/12/93
681 Dotation aux amortissements 4 000 000
151 Amortissement dérogatoire 160 000
2841 Amortissement du MOI 4 000 000
861 Reprises sur provisions réglementées 160 000
Suivant tableau d’amortissements
31/12/94
681 Dotation aux amortissements 4 000 000
151 Amortissement dérogatoire 1 120 000
2841 Amortissement du MOI 4 000 000
861 Reprises sur provisions réglementées 1 120 000
Suivant tableau d’amortissements
31/12/95
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 4 000 000
151 Amortissements dérogatoires 1 120 000
2841 Amortissement du matériel et outillage 4 000 000
861 Reprises de provisions réglementées 1 120 000
Suivant tableau d’amortissements
31/12/96
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 2 000 000
151 Amortissements dérogatoires 2 000 000
2841 Amortissement du matériel et outillage 2 000 000
861 Reprises de provisions réglementées 2 000 000
Suivant tableau d’amortissements
21
CHAPITRE X: LES PROVISIONS
I-GENERALITES ET DEFINITION
Si, à la date d’inventaire, un élément d’actif s’est déprécié par rapport à sa valeur initiale et si
cet amoindrissement probable de valeur résulte de causes dont les effets ne sont pas
jugés irréversibles, alors l’entreprise devra constituer des provisions afin de corriger la valeur
des postes du bilan :
Il existe donc des provisions pour dépréciations et des provisions pour risques et charges qui
sont la constatation comptable d’une dépréciation probable mais non définitive d’un élément
d’actif à la différence de l’amortissement qui constate la dépréciation irréversible d’une
immobilisation.
La provision est une moins value, la création de provision régularise ainsi le bilan en faisant
Elles sont :
22
-les provisions pour dépréciation des immobilisations ;
Pour les immobilisations, le mécanisme de provision pour dépréciation est constaté par
le débit d’un compte de dotation (charge calculée).
Pour l’actif circulant et la trésorerie : la dépréciation est constatée par le débit d’une charge
qu’on ne classe pas en dotation mais parmi les charges décaissables de l’exercice et
qu’on désigne par le terme : charges provisionnées.
En effet, ces charges bien que calculées seront en fait décaissées dans les délais
courts où diminueront les recettes, ce qui revient à un décaissement puisqu’elles portent :
- Sur la trésorerie ;
- Sur les créances de l’actif circulant (en principe à quelques mois au maximum)
- Sur les stocks qui se transforment en créances circulantes et en trésorerie dans des
Ainsi, la provision pour dépréciation se constate à travers un compte de dotation, charge non
suivie d’une dépense, à l’opposé d’un frais (pour les immobilisations) ou de charge
provisionnée (pour les autres actifs) en contrepartie de comptes de provision pour
dépréciation d’immobilisation, de stocks, de créances.
Les charges provisionnées sont différentes des immobilisations par leur caractère immédiat et
à court terme. Elles portent sur des dépréciations voisines des dettes dont elles
diffèrent uniquement par leur caractère potentiel.
23
-d’autre part, certains éléments de l’actif sont dépréciés du montant de la provision.
Cette dépréciation est comptabilisée au crédit d’un compte « provisions pour
dépréciation » toujours créditeur.
-59 dépréciations
Peuvent faire l’objet d’une provision pour dépréciation, toutes les immobilisations ayant subi
a) comptabilisation
Il convient de débiter un compte de « dotation aux provisions » par le crédit d’un compte de
24
Les dotations aux provisions financières concernent les immobilisations financières
(titres, prêts, dépôts et cautionnements).
Les dotations aux provisions HAO concernent des dépréciations probables liées à des
c)Exercice d’application
d) régularisation de la provision
provision nécessaire.
e)comptabilisation de la reprise
25
Application
A chaque fin d’exercice, l’entreprise procède à l’inventaire des stocks pour déterminer
le stock final puis à son évaluation. La dépréciation des stocks constate la moins value
résultant de l’inventaire. On distingue 3 stocks : marchandises, matières première, produits
finis.
a)calcul et comptabilisation
d’approvisionnement]
En fin d’année lorsque l’entreprise procède à l’inventaire (intermittent) des stocks, elle annule
PN ˃PE : Dotation
PN ˂PE : Reprise
26
39.. Dépréciation des stocks
759 Reprise des charges provisionnées d’expl.
849 Reprise des charges provisionnées HAO
Application
- les titres de participation qui confèrent des droits sur le capital d’autres entreprises. Ils sont
acquis en tout ou en partie par offre publique d’achat (OPA) ou par offre publique d’échange
- les titres de placement qui représentent des créances souscrites généralement pour 5 ans au
moins. Ils sont acquis et cessibles à tout moment en vue d’en retirer un revenu direct ou une
plus-value.
1) calcul et comptabilisation
27
- Augmentation de la provision
- Diminution de la provision
1) principe
2) constatation
Il faut procéder :
28
- au transfert de la créance dans un compte distinct
En effet le montant (nominal TTC) de la créance dont le recouvrement est incertain doit être
viré dans le compte 416 : créances clients litigieuses ou douteuses par le crédit du
compte 411 : clients. Cette écriture peut être passée en cours d’exercice.
Le calcul de la perte probable s’effectue à partir du montant hors taxe (HT) de la créance sur
- à l’enregistrement de la provision
On débite le compte 6594 : charges provisionnées sur créances par le crédit du compte 491 :
On débite les comptes 6511 : pertes sur créances clients (montant HT) et 443 : Etat,
TVA facturée (TVA). En contrepartie on crédite le compte 411 : clients (montant TTC).
Application
Ce sont des provisions destinées à couvrir des charges, des risques et des pertes
nettement précisés quant à leur objet que des événements survenus ou en cours rendent
probables, mais comportant un élément d’incertitude quant à leur montant ou leur
réalisation. Elles sont inscrites au passif du bilan dans les dettes financières et ressources
assimilées.
29
Un événement survenu au cours de l’exercice peut en effet faire apparaître une charge
(réparations importantes etc.) ou un risque (litige, garantie donnée aux clients, amende etc.)
Il est alors nécessaire de prévoir la charge probable et ultérieure sous forme d’une provision
financière pour risques et charges qui permet d’établir une charge comptabilisée sur un
exercice en reportant sur un ou plusieurs exercices antérieurs.
On peut distinguer les provisions pour risques et charges à plus d’un an et les provisions pour
a)les composants
On peut distinguer :
-le compte 191 : provisions pour litige : elles sont constituées pour faire face à un paiement
-le compte 192 : provisions pour garantie donnée aux clients : elles sont destinées à couvrir
-le compte 193 : provisions pour perte sur marchés à achèvement futur : elles sont constituées
pour faire face à une perte qui pourrait résulter de la hausse des prix des marchandises à livrer
-le compte 194 : provisions pour perte de change : elles sont constituées pour couvrir
les pertes liées aux créances et dettes libellées en monnaies étrangères.
-le compte 197 : provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices.
30
b) le schéma de la comptabilisation
Exemple 1 : à la suite d’un affaissement de terrain les murs d’un bâtiment commercial se sont
fissurés et devront être reconstruits dans les deux ou trois années à venir. La dépense liée à la
réfection du bâtiment est estimée à 15 000 000f. Il est décidé d’étaler la charge future sur les
trois prochaines années à raison de 5 000 000f par an. Au cours de l’année (N+3) les travaux
sont effectués et le 18/07/N+3 la facture définitive est de 18 000 000f. TVA : 20%.
31/12/N
6912 Dotation aux provisions pour grosses réparations 5 000 000
1971 Provisions pour grosses réparations 5 000 000
Constatation de la provision
31/12/N +1
6912 Dotation aux provisions pour grosses réparations 5 000 000
1971 Provisions pour grosses réparations 5 000 000
Constatation de la provision
31
31/12/N +2
6912 Dotation aux provisions pour grosses réparations 5 000 000
1971 Provisions pour grosses réparations 5 000 000
Constatation de la provision
18/07/N+3
624 Entretien, réparations et maintenance 18 000 000
4454 TVA récupérable sur services extérieurs et autres 3 600 000
charges
4712 Créditeurs divers 21600 000
31/12/N+3
15 000 000
1971 Provisions pour grosses réparations
7912 Reprise de provision pour grosses réparations 15000 000
Exemple 2 :l’entreprise KOKO en litige avec un employé pour licenciement constitue une
Le 16 mai 1998, l’entreprise est condamnée à verser1 600 000f à son employé. Elle paie par
Solution :
31/12/97
6971 Dotation aux prov. financières pour risques et 1800000
charges 1800000
191 Provisions pour litiges
Procès éventuel avec l’employé X
16/05/98
6624 Indemnité de préavis de licenciement et de 1600 000
recherche
521 d’embauche 1600000
Banque
Notre chèque n°…. pour dommages
32
31/12/98
1 800 000
191 Provisions pour litiges 1 800000
7971 Reprises de prov. Fin. Pour R&C
Annulation de la provision
Ce sont les mêmes rubriques qui sont reprises ; la seule différence se trouve au niveau de la
A l’inventaire les dettes et les créances libellées en monnaie étrangères doivent être converties
sur la base du dernier cours de change connu. Les différences de change constatées doivent
- 478 : écarts de conversion actif qui enregistre au débit les pertes latentes par le crédit des
- 479 : écarts de conversion passif qui enregistre au crédit les gains latents par le débit des
33
comptes de dettes ou de créances concernées.
compte 479 n’ont aucune incidence sur le résultat de l’exercice. Par contre les pertes
de change latentes inscrites au débit du compte 478 : doivent être couvertes par une provision.
Exemple :on extrait de la balance avant inventaire au 31/12/98 les soldes suivants :
Nous devons régler au fournisseur ADN une facture de 3000 rands au 31/03/99 ; le
client CARGILL nous doit 4000 dollars US.
-Rand 300
-Dollar US 570
-un gain latent sur la dette au fournisseur ADN : 930 000 – (3000 × 300) = 30 000 f
-une perte latente concernant la créance sur CARGILL : 2 400 000 – (4000 × 570) = 120 000f
34
31/12/98
401 Fournisseur (ADN) 30 000
479 Ecarts de conversion passif 30 000
Dette ramenée à 900 000
d°
478 Ecarts de conversion actif 120 000
411 clients 120 000
créance ramenée à 2 280 000
d°
679 charges provisionnées financières 120 000
599 risques provisionnées à caractère 120 000
financier
perte de change probable
Remarque : en début d’exercice suivant les comptes 478 et 479 seront contre passés.
35
CHAPITRE III: Les sorties d’immobilisations du patrimoine
A- La vente
la date de cession.
La société FIBAKO vend un matériel et outillage acquis à 25 000 000f CFA, date
d’acquisition 01/01/96, durée de vie 5 ans, date de cession 01/04/98, prix de cession
Solution :
36
Ou bien, au taux d’amortissement = 100 / 5 = 20%, on a :
= 13 750 000
01/04/98
485 ou Créances sur cessions d’immo. 11000000
521 banque
82 pdts des cessions d’immobilisations 11000000
prix de cession du matériel et outillage
d°
812 VCCI 25000000
241 Matériel et outillage 25000000
Sortie de matériel du patrimoine
31/12/98
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 1 250 000
Amortissement du M.O. 1 250 000
2841 Amortissement complémentaire
d°
2841 amortissement du matériel 11250000
812 valeur comptable des cessions d’immob. 11250000
solde des amortissements pratiqués
NB :la plus ou moins value de cession n’apparaît pas ici à l’enregistrement. Elle devra être
déterminée par la comparaison des soldes correspondants des comptes 82 et 81.
37
2) cas de cessions courantes
Ces cas s’adressent directement aux sociétés de transport, aux sociétés de leasing. Pour les
cessions d’immobilisations considérées comme courantes, on enregistre les prix de cession au
débit du compte 414 : créances sur cessions courantes d’immobilisations par le crédit
du compte 754 : produits des cessions courantes d’immobilisation. La valeur comptable nette
est enregistrée au débit du compte 654 : valeurs comptables des cessions courantes
d’immobilisations.
Reprenons le même cas en supposant que l’entreprise fasse des cessions courantes
d’immobilisations.
01/04/98
414 ou Créances sur cessions d’immo. 11000000
521 banque
754 pdts des cessions courantes d’immobilisations 11000000
prix de cession du matériel et outillage
d°
654 VCCCI 25000000
241 Matériel et outillage 25000000
Sortie de matériel du patrimoine
31/12/98
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 1 250 000
2841 Amortissement du M.O. 1 250 000
Amortissement complémentaire
d°
2841 amortissement du matériel 11250000
654 valeur comptable des cessions courantes d’immob. 11250000
solde des amortissements pratiqués
38
Biens concernés ; il s’agit :
- Des cessions d’immobilisations n’ayant pas fait l’objet de déduction lors de l’achat :
Biens concernés : tous les biens acquis ayant fait l’objet de TVA récupérable lors de
leur acquisition (ces biens ne sont pas totalement amortis).
Enregistrement de la TVA
Date
81 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations
4441 Etat, TVA due
TVA à reverser sur vente
La facture de vente avec TVA facturée sur le prix de cession hors taxe. Les écritures sont
donc identiques à celles passées lors d’une cession exonérée de TVA à l’exception de
l’enregistrement de la facture de vente sur laquelle une TVA a été facturée.
39
Enregistrement
Date
521,531 Compte de trésorerie
571
Ou
485 Créances sur cessions d’immobilisations
82 Produits ces cessions d’immobilisations
443 Etat, TVA facturée
Notre facture n°…
NB : au Sénégal les cessions d’immobilisations ne font pas l’objet de facturation de TVA.
B- la mise au rebut
NB :
• si l’immobilisation est déjà complètement amortie (valeur comptable nette = 0), il n’y a pas
de dotation complémentaire.
• si la mise au rebut porte sur une immobilisation ayant fait l’objet d’amortissement
dérogatoire, il convient d’ajuster la provision réglementée (débiter 851 ou créditer 861).
40
3-le solde des amortissements pratiqués : on débite le compte d’amortissement concerné par
le crédit du compte 81.
EXEMPLE
01/10/89 : acquisition d’un matériel industriel pour 3 000 000f, régulièrement amorti au taux
constant de 10%.
30/09/98
81 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations 3 000 000
241 matériel et outillage industriel 3 000 000
mise au rebut d’un matériel industriel
31/12/98
681 dotations aux amortissements d’exploitation 225 000
2841 amortissement du matériel et outillage 225 000
dotation complémentaire
d°
2841 amortissement du matériel et outillage 2 700 000
812 valeurs comptables des cessions d’immo. 2 700 000
Solde des amortissements pratiqués
● Total des amortissements de la date de mise en service ou date d’achat (01/10/89) au jour
de la cession (30/09/98) : 3000000 × 0,1 × 9 = 2 700 000.
C- la destruction
41
La destruction est assimilée à une mise au rebut si l’immobilisation n’est pas assurée ou si
l’assurance ne couvre pas la destruction.
- la dotation complémentaire
Date
81 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations
2… Compte d’actif immobilisé
Destruction d’actif immobilisé
Date
521 Banque
531 Chèques postaux
571 Caisse
Ou
485 Créances sur cessions d’immobilisation
82 Produits des cessions d’immobilisations
Indemnité d’assurance
31/12
681 dotations aux amortissements d’exploitation
28.. amortissement de l’immobilisation
dotation complémentaire
d°
28.. amortissement de l’immobilisation
81 valeurs comptables des cessions d’immo.
Solde des amortissements pratiqués
42
NB : les cas de disparitions (vols) ne sont pas expressément prévus par le syscohada ;
il convient de leur appliquer le traitement comptable préconisé pour les destructions
d’immobilisations.
D- l’échange
Date
2... Compte d’actif immobilisé
445 Etat, TVA récupérable
481 Fournisseurs d’investissement
X, sa facture n°…
43
●Vente de l’ancien matériel
Date
485 Créances sur cessions d’immobilisation
82 Produits des cessions d’immo.
443 Etat, TVA facturée
Notre facture n°… cession d’une immobilisation
●Règlement de la soulte
Règlement de l’échange : net réglé = prix d’acquisition – prix de reprise (ou prix de cession).
Date
481 Fournisseurs d’investissement (PA)
485 Créances sur cessions d’immo. (PR)
5… Compte de trésorerie (soulte)
Règlement de l’échange
Date
481 Fournisseurs d’investissement (PA)
5… Compte de trésorerie (soulte)
485 Créances sur cessions d’immo. (PR)
Règlement de l’échange
Les titres de placement sont des titres cessibles acquis en vue d’en tirer un revenu direct ou
44
une plus-value à brève échéance. Lors de leur acquisition, ils sont comptabilisés à leur prix
d’achat et les frais d’achat sont comptabilisés au compte 6311 : frais sur titres.
Lors de la cession, la différence entre le prix de cession et le prix d’achat est comptabilisée au
débit du compte 677 : pertes sur cessions de titresde placement, en cas de perte et au crédit du
Exemple :
Le 01/01/97 la société DOUM Export a acquis 200 titres à 10 000f l’un de l’entreprise LGK.
Le 10/01/98 les 200 titres ont été vendus à 1 700 000f réglés par chèque bancaire.
Solution :
10/01/98
521 Banque 1 700 000
677 Pertes sur cessions de titres de placement 300 000
50 Titres de placement 2 000 000
Vente de 200 titres de placement
d°
590 dépréciation des titres de placement 500 000
779 reprise sur charges provisionnées finan. 500 000
Annulation de la provision
Lorsque la valeur de l’article acquis est inférieure à 50 000f CFA hors taxe (exemple d’une
45
Lorsque la valeur de l’article acquis est supérieure ou égale à 50 000f CFA hors taxe,
on enregistre cette acquisition au débit du compte de l’immobilisation 244 : matériel et
mobilier.
- le compte 26 : titres de participation. Ces sont des titres (actions, obligations, etc.) acquis par
offre publique d’achat (OPA) ou par offre public d’échange (OPE), ou représentant plus de
10% du capital social d’une entreprise.
Un titre est qualifié de participation lorsque sa détention permet d’exercer une certaine
influence sur la société qui les a émis.
- le compte 274 : titres immobilisés. Ce sont des titres que l’entreprise a décidé de conserver
durablement, mais qui ne correspondent pas à la définition des titres de participation. Ils sont
représentatifs de placements à long terme, acquis pour en tirer une rentabilité satisfaisante.
La valeur d’entrée des titres de participation et des titres immobilisés = valeur d’apport ou
valeur d’acquisition = prix d’achat + frais accessoires d’achat.
Lors de leur acquisition, il convient de débiter le compte de titres concernés, par le crédit du
La fraction non libérée du capital est portée au crédit d’un compte de passif circulant : le
compte 472 : versements restant à effectuer sur titres non libérés.
Lors de leur cession, la valeur d’entrée des titres de participation ou des titres immobilisés
cédés est enregistrée au débit du compte 816 : valeur comptable des cessions
d’immobilisations financières, par le crédit du compte de titres concernés.
Le produit net de la cession est enregistré au débit d’un compte de trésorerie ou d’un compte
de tiers 485 : créances sur cessions d’immobilisations, par le crédit du compte 826 : produits
des cessions d’immobilisations financières.
46
Le provisions afférentes aux titres cédés doivent être soldées par le crédit du compte 797 :
reprises de provisions financières.
Exemple : le 31/03/95 l’ISM a souscrit 300 actions émises parla SAR. Ces titres d’une valeur
nominale de 10000f, sont émis une prime d’émission de 2000f et sont libérés de moitié à la
frais sur l’opération. Ces titres constituent pour lui des TIAP (Titres immobilisés de l’activité
de portefeuille).
31/03/95
2741 TIAP 3 700 000
521 Banque 2 200 000
Versements restant à effectuer 1 500 000
Achat de titres immobilisés
20/10/95
472 Versements restant à effectuer sur titres non libérés 1 500 000
521 Banque 1 500 000
Règlement solde (acquisition de titres immobilisés)
31/12/98
697 Dotation aux provisions financières 250 000
2974 Provisions pour dépréc. des titres immob. 250 000
Pertes probables
25/02/99
816 Valeur comptable des cessions d’immob. Finan. 3 700 000
2741 TIAP 3 700 000
Sortie des titres cédés
d°
47
485 créances sur cessions d’immobilisations 3 400 000
816 produit des cessions d’immob. finan. 3 400 000
Vente des titres
d°
2974 provisions pour dépréciation des titres immobilisés 250 000
797 reprises de provisions financières 250 000
solde de la provision
Remarque : la valeur d’entrée des TIAP est égale au nominal majoré des frais de souscription
Exemple : le 20/02/99 l’ISM cède un terrain de construction (terrain nu) pour 7 500 000f. Le
règlement se fait par virement bancaire ; une commission de 150 00f est versée en espèce le
même jour à un intermédiaire. Ce terrain avait été acquis pour 5 000 000f et a fait
l’objet d’une provision de 1 000 000f.
48
20/02/99
81 Valeur comptable des cessions d’immobilisations 5 000 000
222 terrains nus 5 000 000
sortie des immob. du patrimoine
d°
521 banque 7 500 000
82 produits des cessions d’immobilisations 7 500 000
vente du terrain de construction
d°
82 produits des cessions d’immobilisations 150 000
571 caisse 150 000
pièce de caisse n°…
d°
2922 provision pour dépréciation des terrains nus 1 000 000
791 reprises de provisions d’exploitation 1 000 000
solde de la provision
49
CHAPITRE IV: LES REGULARISATIONS DES CHARGES ET DES PRODUITS
Les opérations sont enregistrées au cours de l’exercice d’après les documents reçus ou établis
parvenus ; en conséquence des charges et des produits n’ont pas été enregistrés.
l’exercice suivant. Il convient donc de faire supporter à l’exercice comptable les charges et les
On distingue :
- les charges concernant l’exercice écoulé qui n’ont pu être comptabilisées en l’absence d’un
- les produits déjà comptabilisés (imputables aux exercices ultérieurs) avant que les
prestations ou fournitures les justifiant n’aient été effectuées ou fournies (produits constatés
d’avance).
- les charges déjà comptabilisées mais qui se rapportent à l’exercice à venir partiellement ou
- les produits acquis à l’entreprise, concernant l’exercice écoulé, dont le montant non
Solution :
31/12/97
476 Charges constatées d’avance 112 000
6047 Fournitures de bureau stockables 60 000
6288 Autres frais de télécommunication 12 000
64 Impôts et taxes 40 000
Restant en stock
01/01/98
6047 Fournitures de bureau stockables 112 000
6288 Autres frais de télécommunication 60 000
64 Impôts et taxes 12 000
476 Charges constatées d’avance 40 000
Charges constatées d’avance (contre-passation)
51
TAF : passer les écritures de régularisation au 31/12/97.
31/12/97
476 Charges constatées d’avance 62 500
6252 Assurances matériel de transport 62 500
Régularisation de la prime d’assurance
01/01/98
6252 Assurances matériel de transport 62 500
476 Charges constatées d’avance 62 500
Contre-passation
Ce sont les produits relatifs à l’année en cours mais qui n’ont pas été comptabilisés,
le document n’ayant pas été reçu. Nous pouvons citer en exemple la vente de marchandises au
client sans facture. Il est donc nécessaire d’enregistrer à la fin de l’exercice le produit qui lui
- régularisation au 31/12/N
- contre-passation au 01/01/N+1
52
2) pour les intérêts annuels à recevoir :
On débite le compte 4186 : clients, intérêts courus ou 276 : intérêts courus (sur
immobilisations financières) ou 506 : intérêts courus (sur titres de placement) par le crédit du
On débite le compte 4098 : rabais, remises, ristournes et autres avoirs à obtenir par le crédit de
EXEMPLE 1 :
Les établissements KOUDOU ont livré au client DIAGNE 800 000f HT de marchandises le
15/12/N mais n’ont pas établi la facture au 31/12/N. TVA 18%.
Solution :
31/12/N
4181 Clients, factures à établir 944 000
701 Ventes de marchandises 800 000
4435 TVA facturée sur factures à établir 144 000
Régularisation des ventes
01/01/N+1
701 Ventes de marchandises 800 000
4435 TVA facturée sur factures à établir 144 000
4181 Clients, factures à établir 944 000
Contre-passation
suivantes :
53
13/01/N+1
4181 clients 944 000
701 ventes de marchandises 800 000
4435 TVA facturée sur ventes 144 000
Notre facture n°…
EXEMPLE 2 :
L’entreprise HANN possède 100 obligations de 5000f émises par la SOFITEX le 30/04/98 au
taux de 8% l’an. Les coupons ne seront perçus que le 30/04/99.
Solution :
31/12/98
506 Intérêts courus sur titres de placement 26 667
ou
276 Intérêts courus sur immobilisations financières 26 667
Ou
4186 Clients, intérêts courus 26 667
77 Revenus financiers et produits assimilés 26 667
Régularisation des intérêts sur obligation
01/01/99
77 Revenus financiers et produits assimilés 26 667
276 Intérêts courus sur immo. Fin. 26 667
Ou
506 Intérêts courus sur titres de placement 26 667
Ou
4186 Clients, intérêts courus 26 667
Contre-passation
54
Intérêt courus en 1998, soit 8 mois (du 01 mai au 31 décembre 1998) : (40 000 × 8)/ 12 =
26667. A la perception du montant de l’intérêt soit le 30/04/99, l’écriture suivante sera passée
:
30/04/99
513 Chèques à encaisser 40 000
77 Revenus financiers et produits assimilés 40 000
Intérêts courus sur obligation
EXEMPLE 3 :
a promis un rabais de 4%. Au 31/12/N, la facture d’avoir n’a toujours pas été reçue.
TVA 18%.
Solution :
31/12/N
4098 Rabais, remises, ristournes et autres avoirs à obtenir 283 200
240 000
6019 Rabais, remises et ristournes obtenus 43 200
4455 TVA récupérable sur factures non parvenues
(240 000 × 18%)
régularisation
01/01/N+1
6019 Rabais, remises et ristournes obtenus 240 000
4455 TVA récupérable sur factures non parvenues 43 200
4098 Rabais, remises, ristournes et autres avoirs à obtenir 283 200
contre-passation
55
A la réception de la facture d’avoir soit le 08/01/N+1, on passe l’écriture suivante :
08/01/N+1
401 fournisseurs 283 200
601 achats de marchandises 240 000
445 Etat, TVA récupérable 43 200
X, sa facture d’avoir n°…
1) principe
Des charges se rattachant à l’exploitation de l’exercice n’ont pas été comptabilisées car les
documents les justifiants ne parviendront à l’entreprise qu’au cours de l’exercice suivant. Il
convient donc d’augmenter les comptes de charges des montants concernant l’exercice
qui s’achève. Ce sont généralement des charges des derniers mois de l’exercice. Il peut s’agir
de marchandises reçues sans la facture, d’un loyer courant sur le mois de décembre, de janvier
etc.
2) constatation
comptabilisée.
Le plan comptable a prévu une codification pour les comptes de régularisation passif avec un
8 en 3e position du n° du compte.
56
EXEMPLE 1 :
L’entreprise ADOU a reçu le 26/12/97 des marchandises de 600 000f HT, TVA 18%. Mais la
Solution :
31/12/97
601 Achats de marchandises 600 000
4455 TVA récupérable sur factures non parvenues 108 000
408 Fournisseurs, factures non parvenues 708 000
Régularisation
01/01/98
408 Fournisseurs, factures non parvenues 708 000
601 Achats de marchandises 600 000
4455 TVA récupérable sur factures non parvenues 108 000
annulation
08/01/98
601 Achats de marchandises 600 000
4455 TVA récupérable sur factures non parvenues 108 000
408 Fournisseurs, factures non parvenues 708 000
Régularisation
EXEMPLE 2 :
- électricité : 58 400f
- téléphone : 90 000f
- eau : 30 000f
TAF : passer les écritures de régularisation au 31/12/97 sachant que les factures sont
57
Solution :
31/12/97
6051 Fournitures non stockables eau 30 000
6052 Fournitures non stockables électricité 58 400
6281 Frais de téléphone 90 000
408 Fournisseurs, factures non parvenues 178 400
Régularisation
01/01/98
408 Fournisseurs, factures non parvenues 178 400
6051 Fournitures non stockables eau 30 000
6052 Fournitures non stockables électricité 58 400
6281 Frais de téléphone 90 000
annulation
07/01/98
6051 Fournitures non stockables eau 30 000
6052 Fournitures non stockables électricité 58 400
6281 Frais de téléphone 90 000
4712 Créditeurs divers 178 400
Ou
401 Fournisseurs
Régularisation
Il s’agit des 3 R accordés aux clients mais la facture d’avoir correspondante n’est établie qu’à
l’exercice suivant.
Le compte 4198 : remises, rabais, ristournes et autres avoirs à accorder est crédité en
fin d’exercice par le débit soit du compte 701 : ventes de marchandises soit du compte
702 : ventes de produits finis.
58
EXEMPLE 1 :
Les ristournes à accorder au moment de l’inventaire sur les ventes du dernier trimestre
de l’exercice 1997, s’élèvent à 150 000f.
TAF :passer les écritures de régularisation, la facture d’avoir a été établie le 06/01/98.
Solution :
31/12/97
701 Ventes de marchandises 150 000
4198 RRR et autres avoirs à accorder 150 000
régularisation
01/01/98
4198 RRR et autres avoirs à accorder 150 000
701 Ventes de marchandises 150 000
Annulation
06/01/98
701 Ventes de marchandises 150 000
4198 RRR et autres avoirs à accorder 150 000
régularisation
EXEMPLE 2 :
L’entreprise LGK accorde une remise de 15% à l’un de ses clients sur une vente réalisée en
décembre 1997 dont le montant est de 2 610 000f HT. La facture d’avoir est établie et
59
31/12/97
701 Ventes de marchandises 391 500
4435 TVA facturée sur factures à établir 70 470
4198 RRR et autres avoirs à accorder 461 970
régularisation
01/01/98
4198 RRR et autres avoirs à accorder 461 970
701 Ventes de marchandises 391 500
4435 TVA facturée sur factures à établir 70 470
Annulation
05/01/98
701 Ventes de marchandises 391 500
4435 TVA facturée sur factures à établir 70 470
411 Clients 461 970
notre facture d’avoir n°…
Ce sont des produits connus et enregistrés au cours d’un exercice mais qui sont
relatifs, partiellement ou totalement à l’exercice suivant. Il faut donc diminuer le compte de
produits de la somme ne revenant pas à l’exercice ; c’est l’exemple d’une facture
envoyée sans la livraison de marchandises ou l’encaissement de loyer sur plusieurs mois. Il
convient lors de la régularisation, de créditer le compte 477 : produits constatés d’avance en
débitant le compte de produits correspondant.
EXEMPLE 1 :
L’entreprise SENE a enregistré une facture de vente le 21/12/97 d’un montant de 747 500f.
Le 31/12/97 les marchandises n’ont pas été expédiées au client. La livraison est prévue pour
le 10/01/98.
Solution :
60
31/12/97
701 Ventes de marchandises 747 500
477 Produits constatés d’avance 747 500
01/01/98
477 Produits constatés d’avance 747 500
701 Ventes de marchandises 747 500
EXEMPLE 2 :
Le loyer perçu en octobre 1997 par l’entreprise SENE pour les mois de novembre, décembre
Solution :
31/12/97
707 Produits accessoires 60 000
Ou 60 000
7073 Location
477 Produits constatés d’avance
régularisation
01/01/98
477 Produits constatés d’avance 60 000
707 Produits accessoires 60 000
Annulation
61