Transmission de Données
Transmission de Données
Transmission de Données
totale de la ligne.
Liaison parallèle
bits. Ces bits sont envoyés simultanément sur N voies différentes (une voie étant par
exemple un fil,
un câble ou tout autre support physique).
La liaison parallèle des ordinateurs de type PC nécessite généralement 10 fils.
(c'est la raison pour laquelle les câbles parallèles sont composés de plusieurs
fils en nappe)
une ligne physique divisées en plusieurs sous-canaux par division de la bande
passante.
Liaison série
Dans une liaison en série, les données sont envoyées bit par bit sur la voie de transmission.
Toutefois, étant donné que la plupart des processeurs traitent les informations de façon
parallèle, il s'agit de transformer des données arrivant de façon parallèle en données
en série au niveau de l'émetteur, et inversement au niveau du récepteur.
Ces opérations sont réalisées grâce à un contrôleur de communication (la plupart du temps
une puce UART, Universal Asynchronous Receiver Transmitter). Le contrôleur de
communication fonctionne de la façon suivante :
La transformation parallèle-série se fait grâce à un registre
ce problème :
La liaison asynchrone, dans laquelle chaque caractère est émis de façon
irrégulière dans le temps (par exemple un utilisateur envoyant en temps réel des
caractères saisis au clavier). Ainsi, imaginons qu'un seul bit soit transmis pendant une
longue période
de silence... le récepteur ne pourrait savoir s'il s'agit de 00010000, ou 10000000 ou encore
00000100...
Afin de remédier à ce problème, chaque caractère est précédé d'une information indiquant
le début de la transmission du caractère (l'information de début d'émission
est appelée bit START) et terminé par l'envoi d'une information
de fin de transmission (appelée bit STOP, il peut éventuellement y avoir
plusieurs bits STOP).
La liaison synchrone, dans laquelle émetteur et récepteur sont cadencés à la même
horloge. Le récepteur reçoit de façon continue (même lorsque aucun bit n'est transmis)
les informations au rythme où l'émetteur les envoie.
C'est pourquoi il est nécessaire qu'émetteur et récepteur soient cadencés à la même
vitesse. De plus, des informations supplémentaires sont insérées afin de garantir
l'absence d'erreurs lors de la transmission.
Lors d'une transmission synchrone, les bits sont envoyés de façon successive
sans séparation entre chaque caractère, il est donc nécessaire d'insérer des éléments de
synchronisation, on parle alors de synchronisation au niveau caractère.
Codage NRZ
Le codage NRZ (signifiant No Return to Zero, soit Non Retour à Zéro) est le premier système
de codage, car le plus simple. Il consiste tout simplement à transformer les 0 en -X et les 1
en +X, de cette façon on a un codage bipolaire dans lequel le signal n'est jamais nul. Par
conséquent, le récepteur peut déterminer la présence ou non d'un signal.
Codage NRZI
Le codage NRZI est sensiblement différent du codage NRZ. Avec ce codage, lorsque le bit
est à 1, le signal change d'état après le top de l'horloge. Lorsque le bit est à 0, le signal ne
subit aucun changement d'état.
Le codage NRZI possède de nombreux avantages, dont :
Codage Manchester
le non passage par zéro, rendant possible par le récepteur la détection d'un signal
un spectre occupant une large bande
Le codage bipolaire simple est un codage sur trois niveaux. Il propose donc trois états de la
grandeur transportée sur le support physique :
Les ondes électromagnétiques sont caractérisées par leur fréquence, leur amplitude
et leur phase.
Types de supports physiques
Les supports physiques de transmissions sont les éléments permettant
de faire circuler les informations entre les équipements de transmission. On classe
généralement ces supports en trois catégories, selon le type de grandeur
physique qu'ils permettent de faire circuler, donc de leur constitution physique :
Les supports filaires permettent de faire circuler une grandeur électrique sur
un câble généralement métallique
Les supports aériens désignent l'air ou le vide, ils permettent la circulation
d'ondes électromagnétiques ou radioélectriques diverses
Les supports optiques permettent d'acheminer des informations sous forme
lumineuse
Selon le type de support physique, la grandeur physique a une vitesse de propagation plus
ou moins rapide
(par exemple le son se propage dans l'air à une vitesse de l'ordre de 300 m/s alors que la
lumière
a une célérité proche de 300 000 km/s).
Perturbations
La transmission de données sur une ligne ne se fait pas sans pertes. Tout d'abord le temps
de transmission n'est pas immédiat, ce qui impose une certaine "synchronisation"
Introduction au multiplexage
On appelle multiplexage, la capacité à transmettre sur un seul support physique (appelé voie
haute vitesse), des données provenant de plusieurs paires d'équipements (émetteurs et
récepteurs) ; on parle alors de voies basse vitesse.
Le multiplexage fréquentiel
Le multiplexage fréquentiel, appelé aussi MRF (Multiplexage par répartition de fréquence ou
en anglais FDM, Frequency Division Multiplexing) permet de partager la bande de fréquence
disponible sur la voie haute vitesse en une série de canaux de plus faible largeur afin de faire
circuler en permanence sur la voie haute vitesse les signaux provenant des différentes voies
basse vitesse.
Ce procédé est notamment utilisé sur les lignes téléphoniques et les liaisons physiques en
paires torsadées afin d'en accroître le débit.
Le multiplexage temporel
Le multiplexage temporel, appelé aussi MRT (Multiplexage par répartition dans le temps ou
en anglais TDM, Time Division Multiplexing) permet d'échantillonner les signaux des
différentes voies basse vitesse et de les transmettre successivement sur la voie haute
vitesse en leur allouant la totalité de la bande passante, et ce, même si celles-ci ne
possèdent pas de données à émettre.
Le multiplexage statistique
Le multiplexage statistique reprend les caractéristiques du multiplexage temporel, à la
différence près qu'il ne transmet sur la voie haute vitesse uniquement les voies basse vitesse
comportant des données. Le nom de ce type de multiplexage provient du fait que les
multiplexeurs se basent sur des statistiques concernant le débit de chaque ligne basse
vitesse.
Ainsi, la ligne haute vitesse ne transmettant pas les blancs, les performances sont meilleures
qu'avec un multiplexage temporel.