DCG 2008 UE11 Controle de Gestion
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DCG
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SESSION 2008
DOSSIER 4
Annexe 4 - Données prévisionnelles et réelles applicables au mois de mai 2008..................................... page 6
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs hypothèses,
il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
La société Micro Vision SAS, créée en 1983, est une entreprise spécialisée dans la fabrication de lunettes.
De la fabrication artisanale, l’entreprise est passée dans les années 1990 à un stade industriel et exporte
dans la plupart des pays européens ainsi qu’aux Etats-Unis. Elle a su bâtir une forte notoriété grâce à l’un
de ses produits leaders : la paire de lunettes « Sensa Lucia », signée par de très grandes stars (chanteurs,
musiciens et acteurs connus).
Faisant face, depuis peu, à une concurrence intense, notamment des pays d’Asie du sud, elle cherche à
redonner un second souffle à son portefeuille de produits. Elle a ainsi l’intention de lancer une nouvelle
gamme de lunettes pour hommes, le modèle « Dolce Cambio », dont la caractéristique principale est de
fournir à l’utilisateur plusieurs « habillages » possibles pour chaque monture.
Elle vient de vous recruter en tant que contrôleur de gestion afin de l’assister dans les divers dossiers
concernant l'évolution des outils d'aide à la décision, la gestion de la qualité des approvisionnements, la
simulation et l’analyse de risque ainsi que le suivi de l’activité du centre de distribution.
Étant donné la pression concurrentielle du marché, l’entreprise souhaite mettre en place une démarche
d’analyse de la valeur d'une part et de tableaux de bord d'autre part.
Travail à faire
1. Rédiger une note d'environ une page destinée au directeur général visant à lui exposer les
principes d’une démarche d’analyse de la valeur.
2. Présenter les différentes fonctions assignées à un tableau de bord de gestion. L'exposé structuré
devra expliciter la typologie des indicateurs ainsi que leur logique de construction. Il devra
également mentionner les modalités de présentation et d'intégration des tableaux de bord.
La décision est prise de lancer la production de cette nouvelle paire de lunettes. Ayant eu quelques
difficultés avec certains de ses fournisseurs de composants dans le passé (composant non conforme à la
qualité exigée, taille des composants inadaptée, etc.), l’entreprise souhaite s’assurer de la qualité des
composants pour ce nouveau produit. En effet, celle-ci est indispensable à un positionnement haut de
gamme. Elle décide donc de réaliser un audit de ses principaux fournisseurs. Une étude exhaustive des
types de défaut détectés sur des lots d’approvisionnement conduit la direction à s’intéresser au composant
C1 (cerclage métallique).
Travail à faire
A l’aide de l’annexe 1 :
1. Si la mesure des longueurs suit une loi normale, quelles sont les mesures extrêmes ou tolérances
que l’on peut accepter si l’on souhaite respecter les contraintes imposées au fournisseur (pas plus
de 5 % de pièces hors normes) ?
2. Lors d’une livraison, on prélève au hasard 100 composants C1. Les caractéristiques du lot sont
les suivantes :
- moyenne observée : 981 mm,
- écart-type observé : 100 mm.
Estimer la proportion de composants livrés non conformes, c’est-à-dire ne respectant pas les
tolérances précédentes. Commenter votre résultat.
3. Décrire les deux autres outils de gestion de la qualité que sont le diagramme d’Ishikawa et le
diagramme de Pareto.
4. Le directeur général ne semble pas convaincu par les méthodes traditionnelles du contrôle de la
qualité. Il vous demande quelles sont les critiques que l’on peut formuler à l’égard des ces
méthodes et d’exposer les avantages pour l’entreprise de la mise en place d’une démarche de
management par la qualité.
La société Micro Vision SAS souhaite pénétrer le marché brésilien, en pleine croissance. Ce marché
constitue, en outre, un marché « test » pour attaquer les autres marchés émergents.
L’entreprise envisage donc de mettre en place une nouvelle unité de production sous forme d’un atelier
flexible qui pourrait fabriquer indifféremment le modèle actuel, leader de la gamme, « Sensa Lucia » et le
nouveau modèle « Dolce Cambio ».
Travail à faire
A l’aide de l’annexe 2 :
1. Quelles sont les quantités minimales de « Sensa Lucia » et de « Dolce Cambio » à vendre pour
que cette nouvelle unité de production soit rentable ?
4. Définir la loi de probabilité suivie par le chiffre d’affaires total attendu dans l’entreprise.
6. Calculer la probabilité pour que le seuil de rentabilité soit atteint au cours de l’exercice.
7. Sur une base de 3 000 modèles « Sensa Lucia » et 3 500 modules « Dolce Cambio » vendus chaque
mois, conclure quant à la rentabilité et au risque de ce projet.
La direction souhaite analyser les résultats de la gamme de produits « Vista », qui comprend trois
modèles différents de lunettes de soleil destinées aux femmes : Vista 100, Vista 110 et Vista 120.
On peut estimer que les trois modèles, qui font partie d’une même gamme, sont substituables. La
direction souhaite que la composition des ventes soit respectée par les vendeurs.
L’entreprise étant organisée en centres de responsabilités, il existe trois centres pour la ligne de produits
étudiée :
- un centre approvisionnement, qui maîtrise la négociation des prix d’achat, les quantités achetées
pour certaines références et les arbitrages entre prix et qualité. Le prix de cession des composants
et matières premières lors du transfert au centre de production est le coût réel d’achat.
- un centre de production, qui fabrique les produits finis. Ceux-ci sont vendus au centre de
distribution à un prix de cession interne obtenu en multipliant le coût standard par un coefficient.
Le centre de production assure le stockage des modèles.
- un centre de distribution, qui est responsable des prix de vente dépendant des remises accordées
aux clients et des quantités vendues.
A l’aide de l’annexe 4 :
1. Calculer l’écart sur marge imputable au centre de distribution pour le mois de mai 2008.
2. Proposer une analyse de cet écart sur marge en faisant apparaître, notamment, un écart de
composition.
4. Selon vous, pourquoi cet écart sur marge n’est-il pas déterminé à partir des coûts réels de
production ?
t 0.00 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09
0.0 0.50000 0.50399 0.50798 0.51197 0.51595 0.51994 0.52392 0.52790 0.53188 0.53586
0.1 0.53983 0.54380 0.54776 0.55172 0.55567 0.55962 0.56356 0.56749 0.57142 0.57535
0.2 0.57926 0.58317 0.58706 0.59095 0.59483 0.59871 0.60257 0.60642 0.61026 0.61409
0.3 0.61791 0.62172 0.62552 0.62930 0.63307 0.63683 0.64058 0.64431 0.64803 0.65173
0.4 0.65542 0.65910 0.66276 0.66640 0.67003 0.67364 0.67724 0.68082 0.68439 0.68793
0.5 0.69146 0.69497 0.69847 0.70194 0.70540 0.70884 0.71226 0.71566 0.71904 0.72240
0.6 0.72575 0.72907 0.73237 0.73565 0.73891 0.74215 0.74537 0.74857 0.75175 0.75490
0.7 0.75804 0.76115 0.76424 0.76730 0.77035 0.77337 0.77637 0.77935 0.78230 0.78524
0.8 0.78814 0.79103 0.79389 0.79673 0.79955 0.80234 0.80511 0.80785 0.81057 0.81327
0.9 0.81594 0.81859 0.82121 0.82381 0.82639 0.82894 0.83147 0.83398 0.83646 0.83891
1.0 0.84134 0.84375 0.84614 0.84849 0.85083 0.85314 0.85543 0.85769 0.85993 0.86214
1.1 0.86433 0.86650 0.86864 0.87076 0.87286 0.87493 0.87698 0.87900 0.88100 0.88298
1.2 0.88493 0.88686 0.88877 0.89065 0.89251 0.89435 0.89617 0.89796 0.89973 0.90147
1.3 0.90320 0.90490 0.90658 0.90824 0.90988 0.91149 0.91309 0.91466 0.91621 0.91774
1.4 0.91924 0.92073 0.92220 0.92364 0.92507 0.92647 0.92785 0.92922 0.93056 0.93189
1.5 0.93319 0.93448 0.93574 0.93699 0.93822 0.93943 0.94062 0.94179 0.94295 0.94408
1.6 0.94520 0.94630 0.94738 0.94845 0.94950 0.95053 0.95154 0.95254 0.95352 0.95449
1.7 0.95543 0.95637 0.95728 0.95818 0.95907 0.95994 0.96080 0.96164 0.96246 0.96327
1.8 0.96407 0.96485 0.96562 0.96638 0.96712 0.96784 0.96856 0.96926 0.96995 0.97062
1.9 0.97128 0.97193 0.97257 0.97320 0.97381 0.97441 0.97500 0.97558 0.97615 0.97670
2.0 0.97725 0.97778 0.97831 0.97882 0.97932 0.97982 0.98030 0.98077 0.98124 0.98169
2.1 0.98214 0.98257 0.98300 0.98341 0.98382 0.98422 0.98461 0.98500 0.98537 0.98574
2.2 0.98610 0.98645 0.98679 0.98713 0.98745 0.98778 0.98809 0.98840 0.98870 0.98899
2.3 0.98928 0.98956 0.98983 0.99010 0.99036 0.99061 0.99086 0.99111 0.99134 0.99158
2.4 0.99180 0.99202 0.99224 0.99245 0.99266 0.99286 0.99305 0.99324 0.99343 0.99361
2.5 0.99379 0.99396 0.99413 0.99430 0.99446 0.99461 0.99477 0.99492 0.99506 0.99520
2.6 0.99534 0.99547 0.99560 0.99573 0.99585 0.99598 0.99609 0.99621 0.99632 0.99643
2.7 0.99653 0.99664 0.99674 0.99683 0.99693 0.99702 0.99711 0.99720 0.99728 0.99736
2.8 0.99744 0.99752 0.99760 0.99767 0.99774 0.99781 0.99788 0.99795 0.99801 0.99807
2.9 0.99813 0.99819 0.99825 0.99831 0.99836 0.99841 0.99846 0.99851 0.99856 0.99861
3.0 0.99865 0.99869 0.99874 0.99878 0.99882 0.99886 0.99889 0.99893 0.99896 0.99900
3.1 0.99903 0.99906 0.99910 0.99913 0.99916 0.99918 0.99921 0.99924 0.99926 0.99929
3.2 0.99931 0.99934 0.99936 0.99938 0.99940 0.99942 0.99944 0.99946 0.99948 0.99950
3.3 0.99952 0.99953 0.99955 0.99957 0.99958 0.99960 0.99961 0.99962 0.99964 0.99965
3.4 0.99966 0.99968 0.99969 0.99970 0.99971 0.99972 0.99973 0.99974 0.99975 0.99976
3.5 0.99977 0.99978 0.99978 0.99979 0.99980 0.99981 0.99981 0.99982 0.99983 0.99983
3.6 0.99984 0.99985 0.99985 0.99986 0.99986 0.99987 0.99987 0.99988 0.99988 0.99989
3.7 0.99989 0.99990 0.99990 0.99990 0.99991 0.99991 0.99992 0.99992 0.99992 0.99992
3.8 0.99993 0.99993 0.99993 0.99994 0.99994 0.99994 0.99994 0.99995 0.99995 0.99995
3.9 0.99995 0.99995 0.99996 0.99996 0.99996 0.99996 0.99996 0.99996 0.99997 0.99997
Conditions d’exploitation
Une étude du marché brésilien prévoit que la répartition des ventes pour l’exercice 2008 respectera la proportion
suivante : 6 modèles « Sensa Lucia » pour 7 modèles « Dolce Cambio ».
La production est réalisée sur 12 mois.
S’agissant d’un atelier flexible, il n’y a pas de coûts spécifiques. Les coûts fixes globaux mensuels s’élèveront à
339 500 €.
Annexe 3
Prévisions annuelles
Annexe 4
Actuellement, les prix de cession interne des modèles Vista 100, Vista 110 et Vista 120 sont
respectivement de 98 €, 115,50 € et 184 €.
Les ventes prévues sont de 5 000 Vista 100, 8 000 Vista 110 et 6 000 Vista 120.
Les prix de vente unitaires prévus des produits Vista 100, Vista 110 et Vista 120 sont respectivement de 150 €,
210 € et 260 €.
Question 1 : Rédiger une note d’environ une page destinée au directeur général visant à lui exposer les
principes d’une démarche d’analyse de la valeur
L’analyse de la valeur vise à rechercher la maximisation du rapport : satisfaction du client (valeur)/coût. Il y a donc
à la fois un souci d’économie (réduction des coûts) et d’innovation (accroître l’utilité du produit ou du service pour
le client). Si les coûts prennent en compte des données internes, la valeur, quant à elle, dépend du marché. C’est le
client qui la détermine. Il s’agit d’une variable qui dépend aussi d’éléments subjectifs. L’analyse de la valeur influe
sur le contrôle de gestion car il convient de s’interroger sur le produit et les fonctions qu’il doit assumer.
Pratiquer une analyse de la valeur suppose que le coût du produit soit décomposé de façon organique (par
composants) ou, ce qui est préférable, par fonction assumée par le produit pour le consommateur (exemple pour
une voiture : puissance, confort, sécurité, design….) Une enquête marketing devra permettre d’apprécier le degré
d’importance de chaque fonction pour l’utilisateur sur le segment visé. Le recours à des matrices de « target
costing » permettra, si besoin est, de déterminer le degré d’importance de chaque composant dans le produit.
L’analyse de la valeur doit, de préférence, être menée avant le lancement du produit compte tenu de l’importance
des coûts irréversibles liés aux investissements réalisés. On lui associe souvent la méthode du coût cible. On
confrontera, pour chaque fonction (ou chaque composant), le pourcentage du coût cible (degré d’importance pour
l’utilisateur) et le pourcentage du coût estimé. Ceci permettra de préciser les fonctions (ou les composants) pour
lesquelles des économies doivent être réalisées (fonction jugée marginale par le client mais qui représente un
pourcentage significatif du coût), et parfois aussi celles à développer.
Il s’agit donc d’une technique qui permet de concevoir ou d’adapter un produit afin qu’il réponde aux attentes des
utilisateurs, qu’il puisse être fabriqué au moindre coût et au niveau de qualité adapté à l’usage auquel il est destiné.
L’analyse de la valeur relève d’une démarche ABM (Management par activités) : elle prend en compte des
processus transversaux et la démarche est prospective.
Question 2 : Présenter les différentes fonctions assignées à un tableau de bord de gestion. L’exposé structuré
devra expliciter la typologie des indicateurs ainsi que leur logique de construction. Il devra également
mentionner les modalités de présentation et d’intégration des tableaux de bord.
La logique de construction :
- rechercher les missions du centre ;
- fixer des objectifs au centre afin de mesurer la performance réalisée ;
- déterminer les facteurs clés de succès (variables essentielles qui conditionnent la performance du centre) ;
- choisir les indicateurs qui permettront un suivi des objectifs et FCS.
Modalités de présentation :
- concision, synthèse, rapidité de calcul… ;
- modèle de tableau de bord : objectifs, réalisations, écarts.
Modalités d’intégration des tableaux de bord : ils doivent faciliter une communication aussi bien horizontale
(entre les divisions fonctionnelles) que verticale (au sein de la hiérarchie). Exemple : le CA d’un groupe de
distribution reprendra les CA de chaque filiale.
Question 1 : Si la mesure des longueurs suit une loi normale, quelles sont les mesures extrêmes ou tolérances
que l’on peut accepter si l’on souhaite respecter les contraintes imposées au fournisseur (pas plus de 5 % de
pièces hors normes) ?
Soit X, mesure des composants exprimée en mm.
On sait que X (1 000 ; 75)
On cherche les mesures extrêmes Mmin et Mmax de sorte que 95 % des observations soient situées entre ces limites.
Prob (Mmin < X < Mmax ) = 0,95 ; ce qui est équivalent à :
Prob (- t < X < t) = 0,95 ; on obtient, par lecture dans la table t = 1,96. Donc :
Mmin = 1 000 – 1,96 x 75 = 853
Mmax = 1 000 + 1,96 x 75 = 1 147.
Question 2 : Lors d’une livraison, on prélève au hasard 100 composants C1. Les caractéristiques du lot sont
les suivantes :
- moyenne observée : 981 mm,
- écart-type observé : 100 mm.
Estimer la proportion de composants livrés non conformes c’est-à-dire ne respectant pas les tolérances
précédentes. Commenter votre résultat.
Estimation de l’écart type sur la population mère : 100 . ( 100 /99 )^0,5 = 100,50
Soit X, la longueur d’un composant C1, on cherche :
Prob ( 853 < X < 1 147) et comme X . (981 ; 100,5 ), on obtient, suivant la loi normale centrée réduite, la
probabilité suivante :
Prob 853 – 981 < R < 1 147 – 981 = (1,65) - (- 1,27 ) = (1,65) – [1 – (1,27) ] = 0, 84849
100,5 100,5
Question 3 : Décrire les deux autres outils de gestion de la qualité que sont le diagramme d’Ishikawa et le
diagramme de Pareto.
Le diagramme de Pareto place en abscisse la nature des défauts observés et en ordonnée le nombre de fois où le
défaut est observé ( ou la fréquence ) ; les défauts sont classés par ordre de fréquence décroissante. Ce diagramme
permet d’orienter la gestion de la qualité en luttant en priorité contre les défauts les plus fréquents. (exemple : loi
des 20/80)
Le diagramme d’Ishikawa permet de classer les causes d'un dysfonctionnement en les regroupant en catégories.
Effet
Méthode des 5 M : Milieu : causes tenant à l'environnement (bruit, éloignement, place insuffisante…)
Matière : causes tenant à la nature de l'objet traité (imprimé…)
Matériel : machines inadaptées, pannes…
Main d'œuvre : personnel incompétent, non motivé, absences…
Méthode : façon de procéder peu efficace…
Le tronc principal ( effet ) correspond à un défaut analysé en causes ( les 5 M ). Chaque cause est elle même
décomposée.. Les différentes sous - causes sont portées sur des arêtes secondaires. Il s’agit enfin d’un outil dont
l’usage est le plus souvent collaboratif et transversal.
Les méthodes traditionnelles visent à lutter contre les défauts les plus fréquents ( ou les plus coûteux ). Elles
définissent donc un niveau de qualité acceptable ( ex : 95 % ), acceptant ainsi certains défauts. Le contrôle de la
qualité est effectué en aval, en temps différé, et par sondages. Les inconvénients sont multiples :
- les défauts génèrent des coûts de non qualité ( rebuts, retouches, traitement administratifs des retours clients…)
d’autant plus élevés que le contrôle n’est effectué qu’au terme des processus d’approvisionnement et de
production ;
- il existe des coûts indirects de non qualité qui peuvent être très élevés ( dégradation de l’image de l’entreprise et
de sa marque, perte de parts de marché…) ;
- ce contrôle par échantillonnage engendre des risques de 1ère espèce ( risque vendeur ) et de 2ième espèce ( risque
acheteur ).
Ce type de management vise à rechercher le zéro défaut en procédant à des contrôles exhaustifs et en temps réel
tout au long du processus d’approvisionnement ( les fournisseurs sont associés à la recherche de la qualité totale) et
de production ( contrôle au niveau de chaque poste de travail en responsabilisant le personnel sur la qualité).
Il permet de lutter contre tous les inconvénients cités ci-dessus.
Question 1 : Quelles sont les quantités minimales de « Sensa Lucia » et de « Dolce Cambio » à vendre pour
que cette nouvelle unité de production soit rentable ?
On peut citer :
- la part de frais fixes sur le total des charges ;
- la marge et taux de sécurité ;
- le levier d’exploitation ;
- l'écart type du résultat ;
- la probabilité de ruine ou probabilité d’atteindre le SR.
Question 4 : Définir la loi de probabilité suivie par le chiffre d’affaires total attendu dans l’entreprise.
Le CA total est égal à la somme du CA lié à la demande du modèle « Sensa Lucia » et du CA lié à la demande du
modèle « Dolce cambio ». Ces deux CA sont des variables aléatoires indépendantes notées Xa et Xb, caractérisées
par les lois de probabilité suivantes :
- L(Xa) = N(ma = 8 496 000 ; = 2 200 000) ;
- L(Xb) = N(mb = 11 550 000 ; = 2 600 000) ;
Le chiffre d’affaires total lié à la demande des deux modèles sera donc, lui aussi, une variable aléatoire X
caractérisée par la loi de probabilité suivante :
L (X) = N(mx = ma + mb ; x = a² + b² ) ; Soit L (X) = N (mx = 20 046 000 ; x = 3 405 877)
Lorsqu’une variable aléatoire suit une loi normale, sa moyenne est égale à sa médiane et à son mode. Le CA
le plus probable correspond au mode, soit ici 20 046 000 €.
Question 6 : Calculer la probabilité pour que le seuil de rentabilité soit atteint au cours de l’exercice.
P(X > 16 200 000) = P(T > 16 200 000 - 20 046 000) = P (T > - 1,13) = P (T < 1,13) = 87 %
3 405 877
Taux de sécurité : ( 19 902 000 – 16 200 000 ) / 19 902 000 soit 18,60 %
Levier d’exploitation : 1/ 0,186 = 5, 376
Le taux de profitabilité est modeste ( à relativiser selon l’activité du secteur ). On ne peut pas apprécier la
rentabilité puisqu’on ne connaît pas le montant des capitaux investis.
Quant au risque, il est significatif. L’élasticité du résultat aux variations de l’activité est forte, et la
probabilité de dégager des pertes est non négligeable ( 13 % )
Question 1 : Calculer l’écart sur marge imputable au centre de distribution pour le mois de mai 2008.
L’écart sur marge du centre de distribution peut être décomposé en un écart sur marge unitaire valorisé par les
quantités réellement vendues (= écart sur prix) et un écart sur quantité valorisé par les marges prévues.
Question 2 : Proposer une analyse de cet écart sur marge en faisant apparaître, notamment, un écart de
composition.
Ecart sur marge globale = écart sur prix + écart sur volume global + écart de composition
Ecart sur volume global : (16 900 – 19 000) x 77,47 = - 162 687.déf
Ecart de composition des ventes = (volume global et structure réels – volume global réel décomposé
selon la structure prévue) x marge unitaire prévue :
Autre présentation possible du calcul de la décomposition, sachant que les écarts de composition et de volume
doivent être analysés globalement.
Malgré la baisse des prix (- 5 % sur V110 et surtout – 16 % sur V100) qui constitue le principal facteur explicatif
de la dégradation de la marge globale, le volume global des ventes chute sensiblement ( - 11 %).
En outre la composition des ventes évolue défavorablement. Les ventes de V100 augmentent en proportion au
détriment de V110 et V120. Or le modèle V100 est celui qui dégage la marge unitaire la plus faible. Ces produits
étant largement substituables, on peut penser qu’il y a là une « cannibalisation » fâcheuse. Il faut donc revoir les
objectifs commerciaux avec la force de vente afin de l’inciter à développer les ventes à plus forte marge unitaire, et
en particulier le modèle Vista 110.
L’objectif de marge n’a donc pas été atteint (forte baisse, de 30 % par rapport aux objectifs).
Question 4 : Selon vous, pourquoi cet écart sur marge n’est-il pas déterminé à partir des coûts réels de
production ?
SESSION 2009
Matériel autorisé :
Une calculatrice de poche à fonctionnement autonome sans imprimante et sans aucun moyen de
transmission, à l’exclusion de tout autre élément matériel ou documentaire (circulaire n° 99-186 du
16/11/99 ; BOEN n° 42).
DOSSIER 2
Annexe 5 – Synthèse des données d'exploitation de l'usine de Trappes pour 2008 ............................. page 10
Annexe A – Représentation graphique du programme linéaire (à rendre avec la copie)……….page 13
DOSSIER 3
Annexe 6 – Résultats de l'étude de prix .............................................................................................. page 11
Annexe 7 – Objectif de marge de l'entreprise ..................................................................................... page 11
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs
hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
La société AIRELEC
D'abord spécialisée, lors de sa création, dans des activités de câblage pour le compte d'autres
entreprises fabriquant des appareils électriques, la société AIRELEC s'est ensuite progressivement
focalisée sur la production d'appareils pulsant ou aspirant de l'air (chauffé ou non) pour des
installations de chauffage, de climatisation ou d'assainissement. Elle jouit d'ailleurs d'une excellente
notoriété dans le domaine des centrales de VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée).
Ses clients étaient alors seulement des grossistes en matériels destinés au bâtiment et, pour quelques
produits, les grandes surfaces distribuant des matériels d'équipement de la maison (Leroy-Merlin,
Castorama, etc.).
En 1999, un tournant stratégique a été pris avec le lancement réussi d'une gamme d'appareils destinés
au séchage des mains dans les toilettes "hors domicile" (cafés, restaurants, hôtels, aires de repos et de
services sur autoroutes, entreprises, hôpitaux, collectivités, etc.).
Cette diversification a entretenu la croissance de l'entreprise pendant plusieurs années grâce à
l'amélioration continue de la qualité des produits fabriqués, à l'actualisation périodique de leur design
et à la mise en place d'une équipe de vente jeune et dynamique.
En 2006, l'entreprise s'est lancée dans la vente directe de ces appareils en créant un site de vente sur
Internet. Ce site présente la gamme des produits de l'entreprise, permet aux clients d'enregistrer
directement leurs commandes, de les régler de façon sécurisée et d'en suivre la réalisation.
Ces ventes "électroniques" ont encore une importance marginale en raison des défauts du site Internet
initial et d'une certaine hostilité de l'équipe de vente qui estime que ce canal de distribution la prive
de ses commissions et omet de signaler son existence aux clients. Les fonctionnalités du site Internet
ont été nettement améliorées en 2007 mais son attractivité reste faible en raison de l'étroitesse de la
gamme proposée. L'entreprise n'a pas trouvé dans ce nouveau mode de distribution le relais de
croissance attendu.
Le 1er août 2008, Alain Dugas, petit-fils du fondateur de l'entreprise, a pris la direction de l'entreprise.
A la suite du départ en retraite du contrôleur de gestion, il vous a recruté pour le remplacer.
Il a également modifié l'affectation hiérarchique de ce poste. Auparavant rattaché au DAF (Directeur
Administratif et Financier) de l'entreprise, le contrôleur de gestion est désormais sous la
responsabilité directe du PDG, M. Alain Dugas, qui a décidé de lui confier de nouvelles missions
d'études en plus des tâches traditionnelles de cette fonction.
Il pense, en particulier, trouver un relais de croissance significatif dans un nouvel élargissement de la
gamme des produits de l'entreprise.
Il estime qu'il est indispensable de renforcer le contrôle des coûts et d'améliorer la rentabilité globale
de l'entreprise en recourant à des méthodes d'optimisation de l'activité.
L'usine de Bondoufle (Essonne) de la société AIRELEC est spécialisée dans la fabrication de trois
sèche-mains électriques classiques. Il s'agit d'une unité de taille restreinte (32 salariés) ayant
essentiellement une activité de montage et de finition des produits fabriqués.
Elle assure aussi le service après-vente de l'ensemble de la société.
Elle réalise ses approvisionnements de façon autonome et réalise elle-même les contrôles de qualité
des produits finis ainsi que leur expédition aux clients.
Jusqu'à présent, cette unité se contentait de calculer ses coûts de production a posteriori dans le
simple but de s'assurer de la rentabilité des divers produits fabriqués.
Dans le cadre de la politique de contrôle des coûts mise en oeuvre par le nouveau PDG, il a été
décidé de mettre en place un système de coûts préétablis et de procéder de façon systématique au
rapprochement entre les coûts constatés et les coûts préétablis correspondants.
Dans cette perspective, les travaux suivants vous sont proposés.
Travail à faire
1. Expliquer pourquoi sur la fiche de coût préétabli du produit Alizé (annexe 2) les activités
autres que l'approvisionnement et le lancement en fabrication ont pu être regroupées sur la
ligne "Autres activités".
2. Sur la fiche de coût préétabli du produit Alizé (annexe 2), justifier le coût unitaire des
inducteurs des trois activités retenues (soit 320 € pour l'approvisionnement, 480 € pour le
lancement en fabrication et 6 € pour les autres activités).
3. Sur la fiche de coût préétabli du produit Alizé (annexe 2), justifier le nombre d'inducteurs
des trois activités retenues (soit 2,667/1500 pour l'approvisionnement, 10/1500 pour le
lancement en fabrication et 1 pour les autres activités).
4. Calculer les coûts réels complets des trois modèles pour avril 2009 et les résultats analytiques
correspondants.
5. Pour le mois d'avril 2009, et pour le modèle Alizé uniquement, présenter un tableau de
comparaison des coûts de production suivants :
- coût de production réel de la production constatée ;
- coût de production préétabli de la production constatée.
Pour chaque élément du coût de production, calculer l'écart entre ces deux coûts, en
précisant le sens des écarts (favorable ou défavorable).
10. Sans faire de calculs, indiquer les facteurs explicatifs de l'écart sur production constatée de
l'activité lancement des fabrications, calculé à la question 5.
L'usine de Trappes (Yvelines) de la société AIRELEC est spécialisée dans la fabrication de trois
sèche-mains électriques "anti-vandalisme". Comme celle de Bondoufle, il s'agit d'une petite unité de
production et elle est organisée de la même façon.
Depuis plusieurs mois, le PDG de la société reproche au Directeur de cette usine la faiblesse des
résultats obtenus. Il estime que les moyens de cette usine ne sont pas employés de façon efficiente.
Le Directeur de l'usine réplique de façon systématique qu'il manque de moyens pour réaliser un volume de
production permettant d'améliorer le résultat. Il demande des moyens financiers pour réaliser des
investissements supplémentaires.
Pour avancer sur cette question, le PDG vous demande de réaliser une étude d'optimisation de l'activité de
cette usine. Pour réaliser cette étude, vous avez décidé de vous fonder sur les données de 2008 et de
déterminer s'il était possible d'obtenir un meilleur résultat avec les mêmes moyens.
Travail à faire
A l’aide de l'annexe 5 :
1. Expliquer pourquoi, pour optimiser le résultat, il est nécessaire d'établir une fonction
économique visant à maximiser la marge sur coût variable.
2. Justifier la décision qui a été prise de fixer le programme de production du modèle Tornade
à 4 000 unités.
3. Le programme de production du modèle Tornade ayant été fixé à 4 000, calculer les
capacités des ateliers de peinture, montage et CEE (Contrôle – Emballage – Expédition)
restant disponibles pour les produits Buffalo et Ouragan.
4. Présenter, sous forme canonique, le programme linéaire prenant en compte les données
rassemblées dans l'annexe 5.
Le PDG de la société pense qu'il est nécessaire d'élargir la gamme de produits pour en accroître
l'attractivité et élargir le marché de l'entreprise. Il pense ainsi relancer la croissance de l'entreprise et
en améliorer la rentabilité.
En effet, l'entreprise est capable d'augmenter sa production avec des investissements limités puisque
la fabrication des composants des nouveaux produits serait sous-traitée et les usines actuelles peuvent
facilement accroître leur capacité de montage / finition des produits.
L'équipe de vente actuelle pourrait très facilement assurer la commercialisation de ces produits.
D'autre part, il est probable que les nouveaux produits permettraient aux ventes sur Internet de se
développer de façon significative.
Pour initier cette évolution, le Comité de direction a décidé d'étudier le projet de lancement d'un
sèche-cheveux mural destiné à l'hôtellerie et aux collectivités.
Une étude de marché a été confiée à un cabinet spécialisé et la direction technique s'est chargée de
concevoir les composants nécessaires à la réalisation de ce produit. Les données résultant de ces
travaux vous sont fournies en annexes 6 et 7.
Il vous est confié la détermination du prix psychologique et l'étude du coût cible.
Travail à faire
A l’aide de l’annexe 6 :
A l’aide de l’annexe 7 :
5. Compte-tenu des évaluations faites par les clients potentiels, calculer, en pourcentage,
l'importance relative de chaque fonction dans la valeur totale du produit.
7. Commenter les résultats obtenus et indiquer comment l'entreprise peut rapprocher le coût
estimé du coût cible.
La gamme des produits fabriqués par l'usine de Bondoufle comporte les trois modèles suivants :
- Brise proposé au prix de vente HT de 69 € ;
- Alizé proposé au prix HT de 109 € ;
- Rafale proposé au prix HT de 149 €.
Les prix de vente indiqués ci-dessus sont des prix "Catalogue" susceptibles de subir des remises lors des
négociations commerciales avec les clients.
Annexe 2
Ce programme de fabrication correspond exactement aux prévisions mensuelles de ventes car l'entreprise
travaille sur commande. Donc, en principe, aucun stock de produit fini n'est prévu.
Charges imputées
Activités Inducteur de coût
à l'activité
Approvisionnement Type de composant acheté 3 200
Lancement des séries en fabrication Lot mis en fabrication 12 480
Montage Unité de produit fabriqué et vendu 6 900
CEE (Contrôle-Emballage-Expédition) Unité de produit fabriqué et vendu 8 280
Distribution Unité de produit fabriqué et vendu 2 070
Administration générale Unité de produit fabriqué et vendu 3 450
Le budget des charges de l'activité Lancement des séries en fabrication comporte 9 880 € de charges
fixes.
Q CU M
Boîtier 1 7,60 7,60
Ventilateur 1 13,10 13,10
Résistance de chauffage & rhéostat 1 11,40 11,40
Cellule photoélectrique 1 7,00 7,00
Package de petites fournitures 1 2,50 2,50
MOD Montage 15/60 27,00 6,75
MOD CEE 30/60 22,50 11,25
Charges de l'activité Approvisionnement 2,667/1500 320,00 0,57
Charges de l'activité Lancement en fabrication 10/1500 480,00 3,20
Charges des autres activités 1 6,00 6,00
Coût total prévisionnel 69,37
Annexe 3
Un modèle consomme un demi-inducteur si le composant est commun à deux modèles, un tiers d'inducteur s'il
est commun aux trois modèles et, évidemment, un inducteur entier si le composant est spécifique à un modèle.
Prix de vente
Produit Quantité produite et vendue
unitaire
Brise 1260 65 €
Alizé 1050 98 €
Rafale 450 136 €
Les quantités de composants achetés et utilisés pour la fabrication des différents modèles ainsi que leur coût
réel sont les suivants :
Les temps et coûts de main d'œuvre directe (MOD) constatés ont été les suivants :
En raison de la sous-activité, la Direction de l'usine a obtenu des salariés que tous les vendredis du mois d'avril
2009 (quatre journées) soient prises au titre des "RTT" (journées de Réduction du Temps de Travail). Il s'agit
donc de journées non travaillées mais intégralement payées.
Les coûts horaires indiqués dans le tableau ci-dessus tiennent compte de ces heures improductives.
Charges imputées
Activités Inducteur de coût
à l'activité
Approvisionnement Type de composant acheté 3 050
Lancement des séries en fabrication Lot mis en fabrication 11 560
Montage Unité de produit fabriqué et vendu 4 900
CEE (Contrôle-Emballage-Expédition) Unité de produit fabriqué et vendu 7 480
Distribution Unité de produit fabriqué et vendu 1 840
Administration générale Unité de produit fabriqué et vendu 3 050
L'usine de Trappes est spécialisée dans la fabrication des trois modèles suivants de la gamme "anti-
vandalisme" :
- Buffalo,
- Ouragan,
- Tornade.
Les données caractéristiques de l'exploitation en 2008 sont résumées dans le tableau suivant
(montants unitaires) :
Pour cette étude d'optimisation, il a été décidé de fixer a priori le programme de fabrication du
modèle Tornade à 4 000 unités.
Le cabinet spécialisé ayant réalisé l'étude de marché a interrogé un millier de clients potentiels sur
divers aspects du produit projeté et sur le prix que ces personnes accepteraient de payer.
Pour cela, il leur a été posé deux questions :
Question 1 : à quel prix n'achèteriez-vous pas ce produit en raison de son prix trop élevé ?
Question 2 : à quel prix n'achèteriez-vous pas ce produit en raison d'un doute sur sa qualité ?
Annexe 7
Le comité de direction de la société a décidé de fixer un objectif de marge sur coût de production de
40 % pour tous les produits de l'entreprise. Ce taux de marge est calculé par rapport au prix de vente
HT.
Le cabinet chargé de l'étude de marché a demandé aux clients potentiels interrogés d'évaluer par une
note variant de 0 à 10 l'importance qu'ils accordent aux fonctions du produit étudié.
Le tableau ci-dessous fait la synthèse de ces fonctions et des notes moyennes attribuées à chacune
d'elles.
Le tableau suivant donne l'estimation, faite par la direction technique, des fonctions remplies par les
composants retenus. Cette estimation est donnée en pourcentage de la fonction considérée :
FO 1 FO 2 FO 3 FO 4 FO 5 FO 6 FO 7 FO 8 FS 1 FS 2
C1 80 90 30
C2 20 70 10 40 30 50 50
C3 10 20
C4 20
C5 20
C6 10 15 10 40 60 10 10
C7 20 15 20 60 40 40 40
C8 30
C9 30
C 10 10
100 100 100 100 100 100 100 100 100 100
Le tableau ci-dessous indique la liste des composants établie par la direction technique et leur coût
estimé :
Expliquer pourquoi sur la fiche de coût préétabli du produit Alizé (Annexe 2) les
Question 1 activités autres que l'approvisionnement et le lancement en fabrication ont pu être
regroupées sur la ligne "Autres activités".
Il est possible de regrouper un ensemble d'activités qui sont expliquées par un même inducteur de
coût.
Sur la fiche de coût préétabli du produit Alizé (Annexe 2), justifier le coût unitaire
Question 2 des inducteurs des trois activités retenues (soit 320 € pour l'approvisionnement,
480 € pour le lancement en fabrication et 6 € pour les autres activités).
Sur la fiche de coût préétabli du produit Alizé (Annexe 2), justifier le nombre
Question 3 d'inducteurs des trois activités retenues (soit 2,667/1500 pour l'approvisionnement,
10/1500 pour le lancement en fabrication et 1 pour les autres activités).
Ainsi est expliqué le chiffre 2,667 (Le tableau ci-dessus n'est pas demandé).
Le nombre 1500 au dénominateur est le nombre de produits prévus.
Pour les autres activités, le chiffre 1 correspond au nombre d'inducteur. Ici il s'agit d'une fiche de
coût unitaire concernant donc un seul produit
Voir page 3
Voir page 4
Les écarts sur production constatée sont, dans leur ensemble, très défavorables. Leur total
(8142,64 €) représente 11,14 % du coût préétabli ajusté à la production réelle et 10 % du coût réel
constaté.
Parmi les éléments de coût qui présentent des écarts particulièrement défavorables, il y a surtout les
frais de main d'œuvre directe dont le coût horaire a beaucoup augmenté du fait de la sous-activité.
Le coût des ventilateurs a lui aussi subi une hausse anormale.
L'écart sur prix est particulièrement inquiétant : le prix réel est supérieur au prix prévu de plus de
10 %. Il importe de rechercher l'origine de cet écart. S'il est récurrent, c'est la prévision de prix qui
doit être corrigée. Sinon, il faut rechercher les causes et remédier.
L'écart sur quantité semble également anormal : 30 composants consommés en plus de ce qui était
prévu. Pourquoi ? Mauvaise qualité de ces composants ? Maladresses du personnel lors du
montage ? L'identification des causes de cet écart est nécessaire pour progresser.
Coût préétabli de la P°
Coût réel réelle Ecart sur P°
réelle
Q CU M Q CU M
Boîtier 1080 7,00 7560,00 1050 7,60 7980,00 -420,00 F
Ventilateur 1080 14,50 15660,00 1050 13,10 13755,00 1905,00 D
Résistance de chauffage & rhéostat 1052 12,10 12729,20 1050 11,40 11970,00 759,20 D
Cellule photoélectrique 1060 7,70 8162,00 1050 7,00 7350,00 812,00 D
Package de petites fournitures 1070 2,40 2568,00 1050 2,50 2625,00 -57,00 F
MOD Montage 265 33,00 8745,00 262,5 27,00 7087,50 1657,50 D
MOD CEE 530 27,50 14575,00 525 22,50 11812,50 2762,50 D
Frais de l'activité Approvisionnement 2,667 305,00 813,33 2,667 320,00 * 853,33 -40,00 F
Frais de l'activité Lancement en fabrication 6 642,22 3853,33 7 480,00 3360,00 493,33 D
Frais des autres activités 1050 6,26 6570,11 1050 6,00 6300,00 270,11 D
Coût total 1050 77,37 81235,98 1050 69,61 73093,33 8142,64 D
Commentaire
Cette analyse confirme pour l'ensemble de l'entreprise ce que l'on avait pressenti en analysant les
écarts sur le produit Alizé.
Les écarts de coûts pour la main d'œuvre sont dus à la forte augmentation du coût horaire. En
revanche, la main d'œuvre a maintenu sa productivité : les écarts sur temps sont très faibles ou
inexistants.
L'augmentation du coût horaire des heures productives est elle-même dû aux quatre journées de
RTT non travaillées mais payées.
Sans faire de calculs, indiquer les facteurs explicatifs de l'écart sur la production
Question 10
constatée de l'activité Lancement des fabrications calculée à la question 5.
Tout commentaire pertinent sera apprécié dès lors que le candidat évoque les incidences liées :
- Au nombre de lots ;
- A la taille des lots ;
- A l’existence de charges fixes et le constat de sous-activité ;
- Au rendement
- …
Une fonction économique permet de comparer des solutions les unes par rapport aux autres.
Le calcul du résultat unitaire tient compte des charges fixes unitaires. Etablir une fonction
économique visant à maximiser un tel résultat conduit à rendre variables les charges fixes, ce qui est
naturellement faux.
La marge sur coûts variables ne présente pas ce défaut puisque, comme son nom l'indique, son
calcul ne prend en compte que les coûts variables.
Plus elle sera importante et mieux les charges fixes totales seront couvertes et plus le résultat sera
important lorsque les charges fixes seront entièrement couvertes.
Le programme de production du modèle Tornade a été fixé à 4 000 unités, le maximum possible sur
le marché, parce que ce modèle dégage une marge sur coût variable par unité de facteur rare
systématiquement plus élevée que pour les autres produits.
On va donc chercher à saturer le marché de ce produit.
12000
Peinture
10000
CEE
Optimum :
8000 X = 6800
Y = 5200
6500 Z = 1 314 000
Montage
8500
8500 12000 15000 17200
Q MU MT
Buffalo 6800 90 612 000
Ouragan 5200 135 702 000
Tornade 4000 185 740 000
Marge sur coût variable totale 2 054 000
Charges fixes 381 000
Résultat 1 673 000
Q MU MT
Buffalo 6900 90 621 000
Ouragan 6000 135 810 000
Tornade 3100 185 573 500
Marge sur coût variable totale 2 004 500
Charges fixes 381 000
Résultat 1 623 500
L’amélioration du résultat suppose que l’on puisse desserrer les contraintes de production, en priorité
montage et peinture. Pour cela, l'entreprise doit investir (mais attention les charges de structure risquent
d’augmenter) ou externaliser (mais les marges sur coûts variables risquent d’être modifiées), sachant
que les quantités maximales sont limitées par les contraintes commerciales.
Le prix psychologique est le prix acceptable par le plus grand nombre de clients.
Il est obtenu par interrogation directe sous forme de fourchette de prix dont la limite supérieure
correspond au prix au-delà duquel le produit est jugé trop cher et la limite inférieure, au prix en
deçà duquel le produit est jugé trop bon marché donc présumé de mauvaise qualité.
Compte-tenu de son savoir faire et de ses compétences au moment du calcul, l'entreprise fait une
estimation du coût qu'elle est capable de réaliser. Ce coût estimé est en général supérieur au coût
cible.
L'entreprise devra alors s'efforcer de réduire l'écart entre le coût estimé et le coût cible.
Qualité
Prix
Prix excessif insuffisante Non Taux
public
% cumulé % cumulé achat d'acceptabilité
(HT)
croissant décroissant
20 € 0,00% 100,00% 100,00% 0,00%
40 € 0,00% 61,00% 61,00% 39,00%
60 € 6,00% 35,00% 41,00% 59,00%
80 € 19,00% 20,00% 39,00% 61,00%
100 € 37,00% 10,00% 47,00% 53,00%
120 € 66,00% 2,00% 68,00% 32,00%
140 € 98,00% 0,00% 98,00% 2,00%
160 € 100,00% 0,00% 100,00% 0,00%
Le prix psychologique correspond au taux d'acceptabilité le plus élevé soit 61 % donnant un prix de
80 €.
Coût Coût
Matrice de coût cible (croisement des composant et des fonctions) Total Ecart
cible estimé
FO1 FO2 FO3 FO4 FO5 FO6 FO7 FO8 FS1 FS2
C1 7,168 0 10,75 2,69 0 0 0 0 0 0 20,6 9,89 7,00 -2,89
C2 1,792 7,315 1,194 3,58 4,029 0 0 0 4,48 4,48 26,87 12,90 9,00 -3,90
C3 0 0 0 0 1,343 0 0 1,79 0 0 3,135 1,50 7,00 5,50
C4 0 0 0 0 0 0 0 1,79 0 0 1,792 0,86 5,00 4,14
C5 0 0 0 0 2,686 0 0 0 0 0 2,686 1,29 4,50 3,21
C6 0 1,045 0 1,34 1,343 3,58 6,27 0 0,9 0,9 15,38 7,38 6,00 -1,38
C7 0 2,09 0 1,34 2,686 5,38 4,18 0 3,58 3,58 22,84 10,97 13,00 2,03
C8 0 0 0 0 0 0 0 2,69 0 0 2,688 1,29 3,00 1,71
C9 0 0 0 0 0 0 0 2,69 0 0 2,688 1,29 3,00 1,71
C 10 0 0 0 0 1,343 0 0 0 0 0 1,343 0,64 0,50 -0,14
100 48 58,00 9,99
Commentaire : il existe un écart total de 10 € entre le coût cible et le coût estimé soit 21 % du coût
cible.
Le composant dont le coût est le plus excessif est le ventilateur, suivi de la résistance puis du
dispositif Marche / Arrêt automatique.
CONTRÔLE DE GESTION
Durée de l’épreuve : 4 heures - coefficient : 1.5
Document autorisé :
Liste des comptes du plan comptable général, à l’exclusion de toute autre information.
Matériel autorisé :
Une calculatrice de poche à fonctionnement autonome sans imprimante et sans aucun moyen de transmission,
à l’exclusion de tout autre élément matériel ou documentaire (circulaire n° 99-186 du 16/11/99 ; BOEN
n° 42).
Document remis au candidat :
Le sujet comporte 11 pages numérotées de 1 à 11.
Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition.
Le sujet se présente sous la forme de 4 dossiers indépendants
Page de garde………………………………………………………………………………………………page 1
Présentation du sujet………………………………………………………………………………………page 2
DOSSIER 1 - CALCUL DE COÛTS…………………………………………. (7 points)……………… page 3
DOSSIER 2 - GESTION DE LA PRODUCTION DES PLAQUETTES……(3.5 points)……………. page 4
DOSSIER 3 - ANALYSE PREVISIONNELLE POUR 2010 ………………..(5.5 points)……………. page 4
DOSSIER 4 - TABLEAUX DE BORD……………………………………….. (4 points)…………….. page 5
________________________________________________________________________________________________
DOSSIER 1
Annexe 2 - Informations sur la production du 4ème trimestre 2009.……………..………………………page 7
Annexe 3 - Informations sur les coûts hors production du 4ème trimestre 2009…………………………...page 8
Annexe 4 - Informations sur le client OTAC pour le 4e trimestre 2009 et sur sa commande
du 12 novembre 2009.…………………...……………………………….……………...page 8
DOSSIER 2
Annexe 5 - Prévisions concernant les plaquettes vendues en l’état pour le 1er trimestre 2010……………page 9
Annexe 6 - Extrait de la table de la loi normale……….…………………………………………………..page 9
DOSSIER 3
Annexe 7 - Données de gestion prévisionnelles de l’entreprise pour 2010 ................................................. page 10
Annexe 8 - Projet de développement des ventes de particules .................................................................... page 10
DOSSIER 4
Annexe 9 - Étude des principes de gestion opérationnelle chez RECIPO................................................... page 10
Annexe10 - Politique environnementale de l’entreprise ATOOBOIS ........................................................ page 11
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs hypothèses,
il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
La société ATOOBOIS est spécialisée dans la valorisation de déchets de bois. Elle fait partie du
groupe RECIPO positionné principalement dans le recyclage des câbles et métaux non ferreux.
L’entreprise, créée en 1986 par deux personnes physiques, compte une quarantaine de salariés.
RECIPO a pris une participation majoritaire en 2005 afin d’assurer les investissements nécessaires
au développement de l’entreprise ATOOBOIS. Elle traite 50 000 à 60 000 tonnes de déchets de
bois par an sur un site industriel situé au sud du département du Nord.
L’activité est soumise à autorisation administrative, au titre de la législation des installations
classées pour la protection de l’environnement.
Les déchets de bois sont essentiellement des emballages tels que des palettes, des caisses et des
cagettes. Ils sont classés en catégories selon leur qualité :
• Catégorie 1 : déchets de palettes et de caisses, bois de calage, tourets et joues de tourets en
bois sans corps étrangers ;
• Catégorie 2 : bois de construction et de chantier, bois de démolition, bois de déchetteries,
bois aggloméré et contreplaqué.
Les panneaux souples, les bois traités ou pollués sont exclus du recyclage.
Les approvisionnements sont assurés par apport volontaire ou par collecte. Les fournisseurs de la
catégorie 1 sont de gros industriels, des collecteurs et recycleurs d’emballages (tourets, palettes...)
tandis que les déchets de la catégorie 2 sont principalement fournis par des collecteurs et pour une
faible part par des collectivités et industriels.
Tous les déchets suivent le même processus de production qui est décrit en annexe 1. Cette
annexe est utile pour les différents dossiers à traiter.
Les opérateurs de production travaillent en deux postes (5h-13h et 13h-21h). Un poste de nuit peut
être ajouté en fonction de l’augmentation de l’activité (21h-5h). Les opérateurs de tri bénéficient en
général de contrats de travail aidés.
Le contrôle de gestion est assuré par l’un des deux responsables de l’entreprise. Fin 2009, il vous
confie quelques travaux à réaliser.
Vous êtes chargé du calcul des coûts complets pour le 4ème trimestre 2009.
Travail à faire
Le responsable de la gestion de l’entreprise souhaite mettre en place en 2010 l’analyse des coûts
hors production par activités. Il avance deux motivations principales :
• L’amélioration de la connaissance de la formation des coûts ;
• La politique de prix pratiquée par l’entreprise, fondée sur les coûts actuels, ne prend pas
suffisamment en compte le type de client dans les négociations (quantités achetées,
importance des quantités livrées, fidélité, choix des conditions de transport...).
Il vous demande de procéder à une étude préliminaire pour le 4ème trimestre 2009.
4. Expliquer les notions d’activité et d’inducteur d’activité (ou de coût). Procéder à l’analyse
critique du choix du responsable de n’appliquer la méthode des coûts par activités qu’au coût
hors production (4 à 5 idées sont attendues).
7. Indiquer les intérêts de la méthode pour la détermination d’une nouvelle politique de prix.
La demande de plaquettes vendues en l’état génère des variations saisonnières importantes. La mise
en place de flux tendus n’est pas envisageable pour ce type d’activité.
Travail à faire
L’entreprise peut se trouver face à deux situations problématiques : une rupture de stocks et/ou une
augmentation forte et temporaire de la production (l’entreprise utilise la flexibilité pour répondre aux
variations de la demande en utilisant la troisième équipe).
4. Après avoir défini la notion de coûts cachés, indiquer les coûts cachés envisageables dans les
deux situations (deux à trois éléments concrets attendus par situation).
Le responsable de la gestion a établi les prévisions pour l’année 2010 fournies en annexe 7.
Travail à faire
4. Calculer l’incidence sur le résultat d’une diminution de la production et des ventes de 4 000
tonnes de plaquettes vendues en l’état.
Le groupe RECIPO souhaite mettre en place un système de tableaux de bord opérationnels chez
ATOOBOIS.
Vous disposez, en annexe 9, d’un résumé des pratiques opérationnelles du groupe RECIPO et, en
annexe 10, de la politique environnementale de l’entreprise ATOOBOIS qui dispose d’une
certification environnementale.
Travail à faire :
3. Expliquer les raisons de la préférence du groupe RECIPO pour les tableaux de bord au
détriment de la gestion budgétaire classique.
Votre travail porte uniquement sur deux objectifs du tableau de bord opérationnel des opérations de
production 1 à 7.
Il s’agit de : - 1 : atteindre les objectifs mensuels de production ;
- 2 : respecter la politique environnementale de l’entreprise.
Il faut s’intéresser uniquement aux éléments maîtrisables par les responsables techniques et les
opérateurs de production.
Le processus de production
Les déchets reçus sont des déchets industriels de bois (palettes usagées par exemple) collectés. Les procédés
de valorisation de ces déchets sur le site d’ATOOBOIS permettent deux types de recyclage :
• Le recyclage énergétique par la fabrication de plaquettes d’une taille variant entre 2 et 6 cm utilisées
pour le chauffage ;
• Le recyclage matière par la production de fines particules de bois destinées essentiellement à être
utilisées dans l’industrie de fabrication de panneaux d’agglomérés.
A leur réception sur le site, les déchets sont déversés sur une aire bétonnée. Ils subissent les opérations
suivantes :
OPERATION 1 : ils sont introduits par une pelle à godet avec bras télescopique dans une trémie
d’alimentation les acheminant vers un pré broyeur. Il fonctionne 21 heures par jour au maximum (à l’issue
de chaque poste le matériel est nettoyé pendant une heure). Les déchets sont ainsi concassés.
OPERATION 2 : les déchets concassés sont repris en sortie sur une bande transporteuse horizontale. Un
séparateur automatique de métaux permet l’élimination des pièces métalliques les plus importantes qui sont
récupérées dans une benne.
OPERATION 3 : un tri manuel est ensuite effectué par des opérateurs. Il permet de retirer les matières
indésirables comme le plastique, le verre ou les pierres. Ces éléments sont stockés dans un petit conteneur.
OPERATION 4 : le bois trié est ensuite repris par une bande transporteuse alimentant un broyeur. Il
fonctionne 21 heures par jour au maximum (à l’issue de chaque poste le matériel est nettoyé pendant une
heure). Les déchets sont réduits sous forme de plaquettes de 2 à 6 cm de coté.
OPERATION 5 : ces plaquettes transitent à nouveau par un séparateur automatique de métaux puis sont
stockées en vrac sur une aire bétonnée. Une partie d’entre elles est destinée à être vendues en l’état, tandis
qu’une autre partie est transformée en particules.
OPERATION 6 : une partie des plaquettes est reprise depuis l’aire bétonnée à l’aide d’une chargeuse vers
une trémie tampon. Elle alimente un convoyeur qui les achemine jusqu’à une coupeuse fonctionnant 8 à 12
heures par jour. Les déchets sont à ce stade transformés en particules. Elles transitent par un séparateur-
épierreur qui permet l’élimination, par tri aéraulique des derniers corps étrangers (poussières de silices,
limaille de métaux non ferreux…).
OPERATION 7 : les particules de bois sont reprises par un système pneumatique vers un bâtiment de
stockage.
Afin de limiter les calculs, vous disposez du coût de production d’une tonne de plaquettes à la sortie
de l’opération 5 qui s’élève à 40 €. A titre d’information, ce coût est obtenu en additionnant les charges
des opérations 1 à 5 et en retirant le prix payé à Atoobois par les fournisseurs de déchets.
Les différents centres d’analyse présentés ci-dessous correspondent aux différentes étapes finales du
processus de production et aux coûts hors production. Ils regroupent l’ensemble des charges
correspondantes.
Tableau de répartition des charges des opérations 6 à 7 et des coûts hors production
Services
Opération 6 Opération 7 Expédition
généraux
Répartition 70 000 10 000 135 000 153 000
secondaire
Unité d’œuvre La tonne de La tonne de La tonne de 100 € de coût de
particules particules produits vendus production des
produite produite produits vendus
L’étude transversale a permis de prédéfinir les activités suivantes pour les coûts hors production :
Numéro
Inducteur d’activité (ou de coût)
de Nature de l’activité
choisi
l’activité
1 Choisir les transporteurs Le transporteur contacté
2 Négocier les conditions de vente avec les Le client
clients
3 Planification des commandes La commande
4 Chargement des particules La tonne vendue
5 Chargement des plaquettes vendues en La tonne vendue
l’état
6 Traiter les litiges clients Le litige
7 Charges de transport Le km parcouru
8 Charges d’entretien Le m2 entretenu
9 Administration centrale L’euro de chiffre d’affaires
10 Facturation La facture
11 Suivi du contrôle interne L’euro de chiffre d’affaires
Numéro de
Coût au 4ème trimestre 2009 Nombre d’inducteurs
l’activité
1 14 000 100
2 12 000 400
3 9 000 600
4 50 000 À déterminer
5 25 000 À déterminer
6 18 000 30
7 53 000 10 000
8 21 000 15 000
9 52 000 À déterminer
10 10 850 200
11 23 150 À déterminer
ANNEXE 4
La commande du 12 novembre 2009 porte sur 50 tonnes de plaquettes vendues en l’état au prix de
vente de 60 € la tonne. Les m² entretenus correspondent à 30 m² pour cette commande.
Prévisions concernant les plaquettes vendues en l’état pour le 1er trimestre 2010
Vous admettrez, par simplification, que la production et la vente sont régulières au cours du
trimestre pour traiter les questions 2 et 3.
La demande prévisionnelle de ce trimestre suit une loi normale d’espérance mathématique 22 000
tonnes et d’écart type 8 000 tonnes.
ANNEXE 6
Plaquettes Particules
vendues en l’état
Coût variable par tonne 20 30
Coût structurel par tonne(1) 30 38
Production fabriquée et vendue en tonnes(2) 50 000 20 000
Prix de vente unitaire par tonne 55 75
(1) Les coûts structurels unitaires obtenus sont calculés sur la base des prévisions pour 2010.
(2) On prévoit donc 70 000 tonnes de plaquettes produites dont 50 000 seraient vendues en l’état et 20 000
transformées en particules. Les autorisations administratives devraient nous permettre de produire ces 70 000
tonnes en 2010 et d’atteindre une utilisation optimale des capacités de production. Le développement du site
au-delà de 70 000 tonnes n’est pas envisageable à court terme, pour des raisons de respect de la
réglementation environnementale.
ANNEXE 8
Le marché régional des particules est en nette progression depuis quelques mois, attirant la concurrence
belge. Les négociations actuelles avec de nouveaux clients montrent qu’il serait possible d’augmenter les
ventes de l’ordre de 5 000 tonnes en 2010 à condition de baisser le prix de vente unitaire de 10% sur ces
ventes supplémentaires. La structure de l’entreprise ne serait pas modifiée à l’exception d’une aire de
stockage supplémentaire de particules. Le coût de celle-ci est estimé à 30 000 € amortissable
économiquement sur 5 ans.
ANNEXE 9
Le responsable de gestion du groupe RECIPO estime que la gestion budgétaire classique s’avère inutile et
coûteuse. Il préfère les tableaux de bord pour mesurer et analyser la performance des différentes activités. Le
groupe utilise des tableaux de bord qui respectent la méthodologie suivante :
1 - Définition des objectifs ;
2 - Détermination des facteurs clés de succès (FCS) pour chaque objectif ;
3 - Élaboration d’indicateurs pour chaque facteur clé de succès.
La politique environnementale de l’entreprise, élaborée depuis plusieurs années, prend en compte les
éléments suivants :
• Les aspects environnementaux significatifs : déchets, air, bruit, eau….
• Les exigences légales ;
• Les exigences des tiers : le département, la communauté de communes, la commune … ;
• Les exigences financières, opérationnelles et commerciales ;
• La sensibilité des milieux : sol, habitat…
1. Présenter le tableau de répartition des charges. Calculer le coût de production des particules obtenues.
Tableau de répartition des charges des opérations 6 à 8 et des coûts hors production.
PARTICULES
Coût de production après l’opération 5 5000 *40 200 000
Charges opération 6 70 000
Charges opération 7 10 000
Coût de production de la période 5 000t 280 000
PLAQUETTES PARTICULES
Stock initial 30 000 t 1 200 000 5 000 t 270 000
Coût de production de la période 10 000 t 400 000 5 000 t 280 000
Total 40 000 t 1 600 000 10 000 t 550 000
CMP de production 40 55
PLAQUETTES PARTICULES
Coût de production des produits vendus 25 000*40 1 000 000 5 000*55 275 000
Expédition 25 000*4.5 112 500 5 000*4.5 22 500
Services généraux 10 000*12 120 000 2750*12 33 000
Coût de revient 1 232 500 330 500
Chiffre d’affaires 25 000*52 1 300 000 5 000*74 370 000
Résultat 67 500 39 500
Les deux produits paraissent bénéficiaires. Le résultat s’élève à 5.2% du CA pour les plaquettes et 10.6% pour les
particules. Faut-il développer l’activité Particules ? Est-ce possible, souhaitable… ?
Répartition arbitraire des coûts hors production.
3. Rappeler la signification des notions de charges directes et charges indirectes. Illustrer votre réponse au
travers des charges de l’opération 7 et des services généraux.
Charges directes : affectables à un produit…. sans calcul intermédiaire.
Charges indirectes : concernent simultanément plusieurs produits…La ventilation nécessite des calculs.
Opération 7 : toutes les charges sont directes car elles ne concernent que l’objet de coût particules.
Services généraux : essentiellement des charges indirectes qui concernent les deux produits : plaquettes et
particules.
Activité : ensemble de tâches ordonnées et liées entre elles, caractéristiques d’un processus, pour réaliser un
objectif donné.
Inducteur d’activité : Facteur explicatif du niveau de l’activité ou facteur de causalité des consommations. Il sert à
imputer le coût des activités aux produits.
Analyse critique :
Les coûts de production sont directs.
Jusqu'à l’opération 5, l’entreprise ne fabrique qu’un seul produit.
Les opérations 6 et 7 ne concernent que les particules.
Les coûts hors production représentent une fraction réduite du coût total.
6. Calculer le coût de revient de la commande du 12/11/2009. Faire la comparaison avec le coût obtenu par la
méthode actuelle. Conclure.
Éléments de coûts
Coût de production 50*40 2 000
CRC 1 140*2/10 28
CRC 2 30*1/10 3
CRC 3 15*1 15
CRC 4 0
CRC 5 1*50 50
CRC 6 600*0 0
CRC 7 5.30*12 63.6
CRC 8 1.4*30 42
CRC 9 0.045*3 000 135
CRC 10 54.25*1/10 5.425
Coût de revient 2 342.025
Éléments de coûts
Coût de production 50*40 2 000
Expédition 4.5*50 225
Services centraux 12*20 240
Coût de revient 2 465
Pour cette commande, la différence représente une baisse de 5 % du coût total. Le résultat passe de 535€ à 658€.
L’entreprise dispose d’une capacité à négocier le prix de vente.
Il faut noter l’amélioration de la connaissance des coûts permise par la méthode ABC grâce à la finesse de
l’analyse. Vérité des coûts : les inducteurs ne sont pas tous volumiques. Il faudrait, cependant, analyser les activités
de l’administration centrale où l’on utilise un faux inducteur…
La dispersion importante de la demande s’explique principalement par la variabilité des conditions climatiques des
différentes années vu la fidélité de la clientèle.
Il faut calculer la probabilité que la demande soit supérieure à la capacité de livraison du trimestre, c'est-à-dire :
P (D> (15000+10200))
P (T> ((25200 – 22 000)/8 000)) = P (T>0.40) = 1 –P (T≤0.40) = 1 – 0.6554 = 34.46%
3. Quel niveau de production permettrait de satisfaire 98% de la demande trimestrielle sans retard de
livraison? Conclure.
P (D≤Capacité) = 0.98
P (T≤ ((C-22000)/8000)=0.98 t = 2.05 (interpolation acceptée)
(C-22 000) /8 000 = 2.05
C = 38 400 c’est-à-dire une production de : 38 400 – 15 000 = 23 400 tonnes
(38 429 en calcul machine)
Niveau de production quasi-impossible à atteindre.
Faut-il diminuer la production de particules ? Il existe un stock de sécurité.
Redéfinition des programmes annuels de production ?
4. Après avoir défini la notion de coûts cachés, indiquer les coûts cachés envisageables dans les deux
situations
Coût caché : coût provoqué par un élément ou un événement identifiable mais qui n’est pas pris en compte, valorisé
par le système de gestion de l’entreprise. Il peut s’agir de coûts réels ou virtuels (coût d’opportunité….)
1. Présenter le tableau d’analyse des résultats prévisionnels par produits et globaux fournissant la marge sur
coût variable et le résultat.
Marge sur coût variable 50 000* 35 1 750 000 20 000* 45 900 000
Charges de structure 50 000* 30 1 500 000 20 000* 38 760 000
GLOBAL
CA 2 750 000+ 1 500 000 4 250 000
2. Déterminer le seuil de rentabilité et le levier opérationnel à partir des données globales. Analyser le levier
opérationnel. Les résultats obtenus sont-ils significatifs ?
L’élasticité du résultat à court terme est significative. Le résultat varie 6,8 fois plus vite que le CA en valeur
relative.
Signification limitée en raison de la présence de deux produits. Toutefois, la structure des coûts des deux produits
est assez semblable en raison du processus de production.
3. Déterminer l’équation du résultat et du seuil de rentabilité à partir des données par produits. Commenter.
Baisse du résultat = marge sur coût variable par produit * nombre de produits non fabriqués et non vendus
Baisse du résultat = 35 * 4 000 =140 000
5. Calculer l’incidence sur le résultat du remplacement des ventes de 5 000 tonnes de plaquettes vendues en
l’état par 5 000 tonnes de particules. Quels autres éléments faut-il prendre en considération pour prendre
une décision définitive ?
Marge perdue sur coût variable sur 5 000 t de plaquettes : 35*5 000 = 175 000
Marge gagnée sur coût variable sur 5 000 t de particules ((75*0.90)-30))*5 000 = 187 500
2. Donner une typologie des indicateurs de performance de l’activité de production d’une entreprise industrielle.
Les typologies sont multiples :
- indicateurs de coûts, de qualité, de délais et de flexibilité ;
- indicateurs de résultat ou de progression ;
- indicateurs globaux ou partiels ;
- indicateurs d’alerte, de pilotage ;
- indicateurs quantitatifs, qualitatifs …
3. Expliquer les raisons de la préférence de RECIPO pour les tableaux de bord au détriment de la gestion budgétaire
classique.
L’entreprise calcule des coûts complets réels par trimestre et dispose d’une information chiffrée complète.
L’entreprise est une PME : elle peut donc éprouver des difficultés à chiffrer des coûts préétablis ou dans la mise en place des
budgets dans la pratique (système d’information à revoir, informatisation, compétences…).
L’essentiel est de comprendre et de suivre la performance opérationnelle, c’est-à-dire les facteurs de succès de la division. Il
s’agit de variables de pilotage et d’action.
Outil souple d’alerte, le tableau de bord peut paraître plus adapté pour suivre les variables d’action et permettre une meilleure
réactivité (envisager une périodicité mensuelle)
4. Identifier les facteurs clés de succès (FCS) et les indicateurs de performance correspondants. Le responsable attend
deux à trois facteurs clés de succès par objectif et deux à trois indicateurs par facteur clé de succès. Pour chaque
indicateur vous préciserez, si nécessaire, les modalités d’obtention et/ou de calcul.
SESSION 2011
Matériel autorisé :
Une calculatrice de poche à fonctionnement autonome sans imprimante et sans aucun moyen de transmission,
à l’exclusion de tout autre élément matériel ou documentaire (circulaire n° 99-186 du 16/11/99 ; BOEN
n° 42).
Document remis au candidat :
Le sujet comporte 7 pages numérotées de 1/7 à 7/7.
Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition.
Page de garde……………………………………………………………………………………………..page 1
Présentation du sujet..................................................................................................................................page 2
DOSSIER 1 - Budgétisation et contrôle budgétaire…… (9 points)………....…………………………page 2 et 3
DOSSIER 2 - Investissement et ordonnancement……... (4 points).................………………………...page 3
DOSSIER 3 - Gestion de la masse salariale……………..(4 points)…...……………………………….page 4
DOSSIER 4 - Gestion de stocks……………………….....(3 points)……………………………………page 4
________________________________________________________________________________________________
Le sujet comporte les annexes suivantes
DOSSIER 1
Annexe 1 - Entretien avec Monsieur Bernard, contrôleur de gestion …………………………………..page 5
Annexe 2 - Données réelles et préétablies des collections 1, 2 et 3 pour l’exercice 2010………………page 5
DOSSIER 2
Annexe 3 - Planning d’aménagement de la chaîne de réalisation..……………………………………..page 6
Annexe 4 - Accélération du projet d’investissement au moindre coût………………………………….page 6
DOSSIER 3
Annexe 5 - Analyse de la masse salariale de l’exercice 2010…………………………………………..page 6
Annexe 6 - Prévision de la masse salariale de 2011………………………………………….…………page 7
DOSSIER 4
Annexe 7 - Informations relatives à la gestion du stock de la collection 15…………………………….page 7
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs hypothèses,
il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
Second éditeur français, l’éditeur LE LIVRE FRANÇAIS (LLF) exerce son métier dans des domaines
très divers : la littérature, l’éducation, les beaux livres, les livres pratiques, les guides touristiques, les
encyclopédies, les dictionnaires, les livres au format de poche ou les livres pour la jeunesse.
Lorsqu’il s’installe en 1854, cet éditeur souhaite simplement donner au citoyen un accès à la culture. Plus
tard, il envisage un rôle complémentaire : offrir aux lecteurs des livres de « divertissement » et de
« vulgarisation ». C’est pour cela qu’il crée un réseau de points de vente dans les gares de chemin de fer,
puis dans les aéroports. Actuellement, le distributeur Relais Distribution (RD) est un réseau exclusif de
distribution des livres de LLF pour certaines collections.
Aujourd’hui, on assiste à l’inauguration de l’ère du livre numérique et l’entreprise LLF doit s’adapter à
ces mutations. En effet, même si le papier reste encore un support inégalé pour son coût, sa polyvalence
ou sa solidité, on lira à l’avenir de plus en plus sur écran.
Le marché du livre est maintenant un marché mature, dont la croissance est portée par le dynamisme des
segments à usage loisirs (jeunesse et bandes dessinées notamment), alors que d'autres catégories
éditoriales (encyclopédies ou guides touristiques) sont pénalisées par le développement de produits
substituables (Internet, GPS, livre numérique, …).
Dans ce contexte, l’éditeur LLF a choisi depuis 2009 d’offrir ses contenus sous tous les formats et de
développer le marché du livre numérique. Il souhaite aussi aujourd'hui élargir son portefeuille éditorial et
pénétrer un nouveau marché dynamique : les livres « jeunesse ». Pour réaliser cette nouvelle collection, il
a choisi l’imprimerie SIL (Société d’Imprimerie du Livre), entreprise avec laquelle il a noué des liens
étroits depuis plusieurs années.
Monsieur Bernard, contrôleur de gestion de l’éditeur LLF, a l’habitude de réaliser un contrôle budgétaire
afin de comparer le résultat réalisé avec le résultat prévu. L’établissement des prévisions pour l’exercice
2010 a cependant été délicat compte tenu de l’évolution du marché du livre et d’un contexte économique
particulier (voir annexe 1).
Vous êtes chargé de l’aider à établir ce contrôle budgétaire pour 2010.
Travail à faire
1. Présenter, en une vingtaine de lignes, le rôle de la budgétisation dans une organisation et les
fonctions du contrôleur de gestion dans la pratique budgétaire (décrire la démarche budgétaire,
préciser les enjeux et limites des budgets, expliquer le rôle du contrôleur de gestion).
Créée en 1969, la SIL s’est développé de manière progressive dans le secteur de l’impression et du
façonnage de livres. Au fil du temps, elle a développé de nombreux partenariats avec les entreprises
d’édition.
Implantée en région parisienne, cette entreprise apporte des solutions adaptées à toutes les demandes de
l’édition (du livre de littérature au livre technique, en passant par le livre de poche et le magazine).
Totalement intégrée, la SIL maîtrise de multiples savoir-faire qui constituent un processus industriel
complet comprenant toutes les opérations de pré-presse, impression et façonnage.
Pour développer la nouvelle collection de l’éditeur LLF (livre documentaire pour les 9-12 ans avec
support numérique) et répondre à la demande d’autres maisons d’édition, la mise en place d’une nouvelle
unité de production dans un bâtiment de 1 000 m² est envisagée. Elle nécessite une multitude d’opérations
et il est indispensable d’utiliser une méthode d’ordonnancement.
Travail à faire
1. Expliquer en une dizaine de lignes dans quels cas il est intéressant de recourir à une méthode
d’ordonnancement et quels sont les avantages d’un tel outil.
A l’aide de l’annexe 3 :
2. Représenter, par un graphe PERT ou MPM, le planning d’avancement des travaux. Déterminer
le chemin critique et en déduire la date prévisionnelle de fin des travaux.
3. Calculer et interpréter les marges totales et libres de chaque tâche.
A l’aide de l’annexe 4 :
4. Quelle opération doit-on réduire en priorité pour diminuer la durée du projet au moindre
coût ? Justifier la réponse.
Pour l’exercice 2011, il est prévu une réorganisation des ressources humaines au sein de l’entreprise SIL
et les dirigeants de la société souhaitent évaluer :
- d’une part, l’impact des augmentations collectives de salaires de l’exercice 2010 sur la masse salariale
de 2011 ;
- d’autre part, la masse salariale prévisionnelle de 2011.
Travail à faire
A l’aide de l’annexe 5 :
1. Définir l’effet niveau et l’effet masse puis les calculer pour l’exercice 2010. Commenter les
résultats obtenus.
2. Calculer l’impact des augmentations collectives de salaires de 2010 sur la masse salariale de
2011. Comment qualifie-t-on cet effet ?
A l’aide de l’annexe 6 :
3. Estimer la masse salariale prévisionnelle pour l’exercice 2011.
L’entreprise Relais Distribution (RD) est un réseau exclusif de distribution des livres de l’éditeur LLF
pour certaines collections.
Le responsable des achats de ce réseau de distribution souhaite améliorer la gestion des stocks des
produits les plus coûteux afin de réduire les coûts de stockage.
Il étudie ainsi la collection 15, qui correspond à des livres nouveautés d’auteurs appréciés du grand public
et qui promettent de devenir des best-sellers. Ces livres sont publiés dans un format broché. Leur prix
d’achat est donc relativement élevé.
Travail à faire
A l’aide de l’annexe 7 :
1. Quel programme d’approvisionnement conseiller au responsable des achats afin de minimiser
l’ensemble des coûts liés à la gestion du stock de livres de la collection 15 dans un contexte où la
pénurie est refusée ? Déterminer ce coût total de gestion du stock.
Les livres de cette collection sont en distribution exclusive dans ce réseau. Il est donc possible
d’envisager un délai de livraison puisque le client sera contraint de l’accepter.
2. Le responsable des achats réfléchit à une gestion de la collection 15 avec pénurie. Quels sont les
intérêts et limites d’une gestion de stock avec pénurie volontaire ?
3. Déterminer le programme d’approvisionnement dans le cas d’une gestion avec pénurie. Quelle
est l’économie réalisée par rapport à une gestion sans pénurie ?
Dans votre système de contrôle budgétaire, nous avons bien compris le calcul de l’écart sur résultat mais
comment effectuez-vous l’analyse de celui-ci ?
Annexe 2
L’entreprise LLF édite plusieurs collections de livres. Nous étudions ici trois de ses collections.
Les prévisions retenues pour l’année 2010 sont les suivantes :
Quantités
Prix de Coût de Autres charges
produites et
vente production unitaire unitaires
vendues
Collection 1 5,20 736 000 0,38 3,50
Collection 2 3,70 75 000 0,25 3,27
Collection 3 3,90 1 300 000 0,82 2,94
Quantités
Prix de Coût total de Total autres
produites et
vente production charges
vendues
Collection 1 5,30 690 700 246 026 2 395 000
Collection 2 3,77 69 000 16 000 231 000
Collection 3 3,97 1 323 600 1 074 752 3 906 000
Le coût de production de LLF est un coût qui comprend uniquement des charges directes.
Les autres charges correspondent aux frais de distribution, aux services administratifs et aux charges
indirectes de production.
Annexe 4
Une étude commerciale menée par l’éditeur LLF met en évidence « un manque à gagner » qui dépend de
la date de mise sur le marché de la nouvelle collection.
Pour lancer la production de la nouvelle collection rapidement, il est envisagé de diminuer le temps de
réalisation du projet d’investissement. Une étude technique fait apparaître la possibilité d’accélérer
certaines opérations avec, en contrepartie, l’accroissement du coût de celles-ci (recours aux heures
supplémentaires, …).
Les opérations du projet sont classées, dans le tableau ci-dessous, en fonction de leur coût marginal. Ce
coût marginal correspond à l’accroissement du coût de chaque opération, par jour économisé.
Annexe 5
Un accord paritaire portant sur les salaires effectifs a été conclu, à l’issue de plusieurs réunions de
négociation entre la Direction de l’imprimerie SIL et la Délégation syndicale.
Extraits de l’accord sur les salaires 2010 :
« PREAMBULE : La Délégation syndicale souhaitait un rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis
plusieurs années par certains salariés. La Direction a rappelé la situation économique difficile.
Calendrier : les augmentations prévues seront réalisées en deux temps, le 1ermars 2010 et le 1er
septembre 2010. Mesure de « rattrapage partiel de pouvoir d’achat » : une revalorisation de l’ensemble
des salaires de 1% en mars 2010 suivie d’une augmentation de 1% en septembre 2010. »
Sur la période 2010, il n’y a pas eu d’augmentation individuelle de salaires ; l’effectif et la structure
catégorielle sont restés stables.
Base indicielle 100 au 31/12/2009.
Mouvements du personnel :
- aucune promotion n’est prévue pour 2011 ;
- deux départs à la retraite sont prévus :
départ le 31 mai 2011 d’un ouvrier au salaire mensuel brut de 1 725 €, en valeur au 31/12/2010.
départ le 31 août 2011 d’un cadre au salaire mensuel brut de 3 570 €, en valeur au 31/12/2010.
- recrutement : un ouvrier sera recruté le 1er juin 2011 au salaire mensuel brut de 1 380 €.
La masse salariale de l’effectif stable pour l’exercice 2011 a été évaluée à 1 866 020 €.
Annexe 7
Le stock de livres pour la collection 15 était de 20 000 unités au 1er janvier 2010 et il devra être porté à
35 000 unités au 31 décembre 2010.
On prévoit des ventes de 900 000 exemplaires pour 2010.
Le coût de gestion d’une commande est de 658,80 €.
Le prix d’achat unitaire d’un livre de cette collection est de 12,80 €.
Le coût de possession est de 18 € pour 100 € stockés pendant un an.
On retient une année de 360 jours.
En se basant sur l’expérience acquise par d’autres professionnels du secteur, on estime le coût de pénurie
à 0,02 € par article manquant et par jour de retard.
1. Présenter, en une vingtaine de lignes, le rôle de la budgétisation dans une organisation et les fonctions
du contrôleur de gestion dans la pratique budgétaire (décrire la démarche budgétaire, préciser les enjeux
et limites des budgets, expliquer le rôle du contrôleur de gestion).
Démarche budgétaire
La budgétisation correspond à l’élaboration de tous les budgets (programme d’actions chiffrées). Le budget
constitue à la fois la dernière étape du processus de planification (plan stratégique, plans opérationnels, budgets)
et la première étape du contrôle budgétaire.
L’établissement des budgets est un processus qui s’étale souvent sur plusieurs mois avec :
- des études préalables (commerciales, techniques, …) et l’établissement de variantes budgétaires ;
- la discussion des budgets détaillés (navette budgétaire) et enfin l’élaboration des budgets définitifs.
Articulation des budgets : les budgets déterminants (budget des ventes, de production) conditionnent les budgets
de moyens ou budgets dérivés (budget des approvisionnements, du personnel, …).
Les conséquences financières des budgets sont agrégées dans le budget de trésorerie.
La dernière phase de la budgétisation consiste à agréger les différents budgets établis dans des documents de
synthèse prévisionnels : le bilan et le compte de résultat prévisionnels.
Enjeux et limites des budgets
• Aide au pilotage de l’entreprise à CT et à la mise en place d’actions correctives (contrôle budgétaire).
• Référence pour juger des performances des responsables des centres et élément de motivation du personnel.
• Activité créatrice de valeur. La recherche de plans d’action permet d’identifier les différents facteurs qui
contribuent à la performance de l’entreprise.
• Vecteur de communication entre les différents services (si procédure décentralisée, participative,
interactive).
• Recherche des résultats à CT au détriment de l’intérêt à LT de l’entreprise.
• Apparition de rapports de force entre les différents responsables.
• Rigidité, complexité, lourdeur et coût de la démarche prévisionnelle.
Positionnement du contrôleur de gestion dans la pratique budgétaire
Le contrôleur de gestion participe, en relation avec la direction, à la définition des objectifs (aide à la décision).
Il anime la construction des budgets et assure la coordination entre les équipes. Il est aussi un technicien qui
utilise des outils quantitatifs et qualitatifs pour élaborer les budgets (système d’information, modèles de
prévisions, ordonnancement, etc.) et déterminer les coûts. Il suit et analyse les performances de l’entreprise
(écarts, résultats et détermination des actions correctives). Dans la pratique, le contrôleur de gestion doit
s’adapter au contexte organisationnel (style de direction, structure de l’organisation,…).
2. Calculer, globalement et pour chaque collection, l’écart sur résultat.
Données réelles Données prévues
ECART DE
Coût de Coût Coût de Coût RESULTAT
Quantités Prix Résultat Quantités Prix Résultat
production indirect production indirect
Col 1 690 700 5,30 0,36 3,47 1 019 684 736 000 5,20 0,38 3,50 971 520 48 164 FAV
Col 2 69 000 3,77 0,23 3,35 13 130 75 000 3,70 0,25 3,27 13 500 -370 DEF
Col 3 1 323 600 3,97 0,81 2,95 273 940 1 300 000 3,90 0,82 2,94 182 000 91 940 FAV
TOT 2 083 300 1 306 754 2 111 000 1 167 020 139 734 FAV
4. Indiquer l’intérêt et les critiques éventuelles que l’on peut apporter à cette décomposition. Commenter
les résultats obtenus.
Sur la base de la question 2, l’écart sur résultat est globalement favorable (12% du résultat budgété), mais celui-
ci cache d’importantes disparités selon les collections, la collection 3 ayant un résultat réel bien supérieur à celui
espéré (+50%) ; ces propos sont cependant à nuancer par le fait que l'on compare le résultat réel à un résultat
budgété (quantités prévues) et non à un résultat calculé pour une production réelle.
Cette analyse ne distingue pas l’effet de composition des ventes et de volume global.
1. Expliquer en une dizaine de lignes dans quels cas il est intéressant de recourir à une méthode d’ordonnancement
et quels sont les avantages d’un tel outil.
Lorsqu’un projet comporte un nombre élevé de tâches ou d’opérations mettant en œuvre des capitaux importants, des
matériels, des compétences diverses, il est nécessaire de prévoir et de suivre le déroulement de toutes les opérations afin
d’éviter les retards et de rester dans les limites du budget de financement.
L’ordonnancement permet une représentation claire et précise d’une succession d’opérations sous contraintes de temps
(ordre de succession des tâches et délai à respecter) et/ou sous contraintes de capacités (ressources techniques, humaines,
financières).
Intérêt :
- présentation claire et précise d’un programme d’après une procédure stricte (niveaux, ascendants, …) ;
- détermination de la durée minimale de réalisation d’un projet sous contraintes ;
- mise en évidence du chemin critique composé des tâches critiques pour lesquelles aucun retard n’est permis ;
- évaluation des marges de chaque tâche (intervalle de flottement) et de la flexibilité d’un projet ;
- amélioration d’un projet (diminution du coût total d’un programme, accélération d’un programme au moindre coût, …).
2. Représenter, par un graphe PERT ou MPM, le planning d’avancement des travaux. Déterminer le
chemin critique et en déduire la date prévisionnelle de fin des travaux.
Opérations Ascendants
Détermination des niveaux et des ascendants : A
Niveau I A, B B
Niveau II C, D C A
Niveau III E D A, B
Niveau IV F E D
Niveau V G F C, E
Niveau VI H G F
H G
PERT :
12/15
C10
A12
0/0
B15 D6 E8 E8 F3 G10 H2
Marge totale = date de début au plus tard – date de début au plus tôt
Opérations
ou = date de fin au plus tard – date de fin au plus tôt
A 3 – 0 = 3 jours
C 19 – 12 = 7 jours
B, D, E, F, H, G (tâches critiques) 0
La marge totale d’une opération représente le délai maximum que l’on peut apporter à la mise en route de cette
opération sans modifier le délai d’achèvement du programme. Il est de 3 jours pour l’opération A (Rénovation
du bâtiment) et de 7 jours pour la tâche C (réorganisation et extension de l’atelier PAO). La marge totale
renseigne sur l’élasticité du projet. Ici, deux opérations sur 8 présentent un intervalle de flottement.
4. Quelle opération doit-on réduire en priorité pour diminuer la durée du projet au moindre coût ?
Justifier la réponse.
Pour diminuer le temps de réalisation du projet, il faut agir sur les tâches critiques et accélérer leur exécution. Il
faut choisir la tâche critique qui a le coût marginal le plus faible, soit la tâche H. La réduction du temps
d’exécution de la tâche H (1 jour économisé) n’aura pas d’influence sur le réseau global, le chemin critique reste
inchangé mais permettra à la société SIL de satisfaire l’Editeur au moindre coût.
1. Définir l’effet niveau et l’effet masse puis les calculer pour l’exercice 2010. Commenter les résultats
obtenus.
Effet niveau : taux de variation du salaire mensuel perçu par le salarié entre deux dates données (souvent
décembre). Evolution en niveau = Salaire Date N / Salaire Date (N-1)
Effet masse : progression de la masse salariale entre deux exercices causée uniquement par les augmentations
accordées durant N. Effet lié à l’impact des décisions prises en N sur l’évolution du salaire moyen de N.
Evolution en masse = Salaire annuel N / Salaire annuel (N-1)
Masse salariale 2 011 = 1 866 020 + 9 660 + 37 317,975 = 1 912 997 ,975 €
Une gestion avec pénurie permet de diminuer les coûts annuels de possession, et de réduire le coût annuel de
gestion des commandes (grâce à une augmentation de la taille des lots). Elle peut aussi parfois rendre possible un
réapprovisionnement à prix promotionnel.
Une gestion avec pénurie peut cependant désorganiser la production (dans le cas d’une entreprise industrielle qui
connaîtrait des ruptures de stocks de matières premières). Ici, le seul risque est celui lié à une perte du client suite
à sa non satisfaction. Une telle gestion n’est cependant envisagée que lorsque le client accepte volontairement
(contre d’autres avantages) la pénurie ou y est contraint comme c’est ici le cas (distributeur exclusif). Il faudrait
donc, dans notre calcul, pouvoir tenir compte des coûts cachés liés au mécontentement des clients et au coût de
gestion des situations de pénurie (temps consacré par les managers).
3. Déterminer le programme d’approvisionnement dans le cas d’une gestion avec pénurie. Quelle est
l’économie réalisée par rapport à une gestion sans pénurie ?
L’entreprise détient un stock durant la période T 1 le niveau moyen de ce stock est égal à n/2. Elle subit une
pénurie pendant la période T 2 (cf. graphique).
Coût total lié à la gestion du stock = coût de stockage + coût de pénurie + coût de lancement
Détermination de Q R *, quantité optimale à commander (dans le cas d’une rupture de stock)
On sait que :
Q* 22875
QR* = = = 26281,37 articles à commander.
ρ 0,75757575
ou bien
T théorique = 10,34 jours puisqu’il y a 34,81 commandes dans l’année ici.
D 915000
Demande par jour = = = 2541,66
360 360
n 19910,1
le stock n = 19 910,1 articles permet de répondre pendant T 1 = = = 7,83 jours
demande par jour 2541,66
donc T 2 = T – T 1 = 10,34 – 7,83 = 2,51 jours. (on retrouve T 1 et T 2 annuels en multipliant par N R *)
Q − n 26 281,37 − 19 910,1
• Coût de pénurie = x CP x T2 = x 0,02 x 87,27 = 5 560,2 €.
2 2
• Coût de lancement = C L x N R *
= 658,80 € par commande x 34,81 commandes par an
= 22 932,8 €.
SESSION 2012
Matériel autorisé :
Une calculatrice de poche à fonctionnement autonome, sans imprimante et sans aucun
moyen de transmission, à l’exclusion de tout autre élément matériel ou documentaire
(circulaire n° 99-186 du 16 novembre 1999, BOEN n°42).
Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition.
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs
hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
Le parc d’attraction Ouf est situé en grande périphérie de la capitale et s’étend sur 52 hectares.
Ce parc d’attraction a été créé au cours des années 1980 et connait quelques difficultés,
notamment en matière de rentabilité.
En Europe, et particulièrement en France, les parcs d’attraction ont connu une belle progression
de leur fréquentation, en partie due à l’américanisation de nos modes de vie et à l’implantation
de Disneyland Paris. Ce mastodonte a, de prime abord, suscité de vives inquiétudes pour les
professionnels des parcs de taille plus modeste mais s’est révélée être paradoxalement à
l’origine d’un changement de comportement des clients découvrant alors ce loisir à part entière.
La fréquentation des parcs d’attraction par habitant est encore très inférieure à la population
nord-américaine mais s’est cependant nettement améliorée. Toutefois, ces dépenses, qui
appartiennent au budget loisirs des ménages, sont les premières à être réduites en cas de crise
économique. Depuis 2008, le parc d’attraction Ouf, comme ses concurrents, doit composer avec
une baisse de la fréquentation et du ticket moyen par visiteur.
La direction générale du parc s’inscrit dans un processus de réflexion articulé autour de quatre
axes de travail :
Travail à faire
3. Préciser les effets attendus de la baisse de prix envisagée sur le résultat du parc.
Commenter.
La direction du parc Ouf, échaudée par des résultats mitigés d’une campagne antérieure,
réfléchit pour revoir les conditions du contrat passé avec l’agence et souhaite s’orienter vers le
dispositif indiqué dans l’annexe 4.
La direction du parc Ouf est soucieuse de répondre aux attentes des visiteurs et, dans cet esprit,
a mis en place un baromètre de satisfaction de la clientèle.
Travail à faire
À partir de l’annexe 6,
1. Définir la notion de facteur clé de succès. Indiquer deux facteurs clé de succès et
proposer, pour chacun d’eux, deux indicateurs qui seront intégrés dans le
questionnaire.
Le service commercial effectue deux sondages par an. Il propose, en échange du temps accordé
au remplissage des questionnaires, un bon par famille pour une entrée gratuite d’un adulte
valable pendant trois mois. L’expérience marketing de l’entreprise montre que sur l’ensemble
des personnes ayant reçu un bon gratuit au cours d’une année, 300 personnes se présenteront au
parc dans les trois mois pour bénéficier de la gratuité offerte. L’écart type est de 50.
Le responsable marketing s’interroge sur l’opportunité de cette action commerciale. Il
considère qu’elle ne peut être efficace que si le nombre de personnes intéressées qui se
présentent est supérieur à 250.
3. Calculer la probabilité pour que l’opération soit jugée efficace par le responsable
marketing.
Travail à faire
De votre côté, vous avez approfondi l’analyse en proposant une triple décomposition de l’écart
davantage adaptée au « Yield Management ». Vous hésitez cependant entre deux méthodes
décrites en annexe 7.
2. Justifier les cellules grisées et encadrées des tableaux de l’annexe 7 en précisant le(s)
calcul(s) opéré(s).
5. La mise en place de cette nouvelle grille tarifaire vous semble-t-elle intéressante pour
la clientèle et pour le parc en termes d’activité commerciale, de trésorerie et de
rentabilité ?
La direction, accaparée par le suivi du parc, souhaite se concentrer sur son cœur de métier à
savoir les spectacles et les attractions et envisage de supprimer purement et simplement ou de
sous-traiter le volet restauration à un prestataire.
Travail à faire
À partir de l’annexe 8,
La direction est entrée en contact avec un prestataire spécialisé dans la restauration afin de lui
confier cette activité. Elle exige que le prestataire prenne en charge la quote–part de 150 000 €,
ce qui amène ce dernier à devoir supporter des charges fixes globales de 750 000 €.
Ce prestataire, conscient de l’impossibilité d’accroître la capacité en nombre de tables du fait de
la configuration des lieux préconise de réduire le temps à table du client.
Le parc Ouf, comme tout parc à thème, réclame de lourds investissements de départ visant à
offrir un site comprenant des attractions si possible spectaculaires et divertissantes. Le montant
annuel des coûts fixes, correspondant principalement aux amortissements des investissements,
loyers et frais de personnel, se monte à 2 880 000 €.
En revanche, le coût induit par l’accueil d’un visiteur est très limité (émission de billets,
contrôle, assistance pour certaines attractions…). Ce coût variable unitaire est estimé à 9 € par
visiteur et par entrée.
prix demande
25 187 500
30 150 000
35 112 500
L’agence « Matuvu » propose à la direction du parc Ouf une opération promotionnelle par «
couponning et co-branding ». Cette action repose sur un partenariat avec une marque de produits
alimentaires (biscuits de type goûter destinés au cœur de cible du parc Ouf : enfants de 7 à 12
ans) qui accepterait d’apposer sur le « packaging » du produit un coupon de réduction de 20 % à
valoir sur une entrée au parc Ouf et une participation à un grand jeu concours avec pour prix :
• un séjour tout compris pour une famille (2 parents et 2 enfants) d’une valeur
commerciale de 300 €. Ce prix est décerné pour 10 familles tirées au sort ayant répondu
correctement à une question simple ;
• 100 planches à roulettes décorées aux couleurs du partenaire industriel agroalimentaire
et du parc Ouf d’une valeur de 30 €.
L’agence pour la réalisation de cette campagne a présenté à la direction du parc Ouf une facture
de 18 000 € hors dotation du jeu concours.
Les discussions menées entre les deux partenaires conduisent à ce que la prestation ne repose
plus simplement sur un forfait de 18 000 € mais sur le principe d’un fixe + variable :
La direction du parc d’attraction a introduit en début de la saison passée une nouvelle grille
tarifaire. Cette grille s’appuie notamment sur la volonté de la direction d’améliorer le taux de
remplissage du parc en proposant le tarif « FDJ 17 » (pour Fin De Journée) donnant l’accès au
parc pour 17 € à partir de 17 h. Cette grille propose également une légère diminution des prix
qui étaient pratiqués en N-2.
La direction vous communique les données comparatives entre la saison N-2 et la saison N-1
afin de réaliser le bilan de l’opération :
1 0,8413 0,8438 0,8461 0,8485 0,8508 0,8531 0,8554 0,8577 0,8599 0,8621
1,1 0,8643 0,8665 0,8686 0,8708 0,8729 0,8749 0,877 0,879 0,881 0,883
1,2 0,8849 0,8869 0,8888 0,8907 0,8925 0,8944 0,8962 0,898 0,8997 0,9015
1,3 0,9032 0,9049 0,9066 0,9082 0,9099 0,9115 0,9131 0,9147 0,9162 0,9177
1,4 0,9192 0,9207 0,9222 0,9236 0,9251 0,9265 0,9279 0,9292 0,9306 0,9319
1,5 0,9332 0,9345 0,9357 0,937 0,9382 0,9394 0,9406 0,9418 0,9429 0,9441
1,6 0,9452 0,9463 0,9474 0,9484 0,9495 0,9505 0,9515 0,9525 0,9535 0,9545
1,7 0,9554 0,9564 0,9573 0,9582 0,9591 0,9599 0,9608 0,9616 0,9625 0,9633
1,8 0,9641 0,9649 0,9656 0,9664 0,9671 0,9678 0,9686 0,9693 0,9699 0,9706
1,9 0,9713 0,9719 0,9726 0,9732 0,9738 0,9744 0,975 0,9756 0,9761 0,9767
2 0,9772 0,9778 0,9783 0,9788 0,9793 0,9798 0,9803 0,9808 0,9812 0,9817
2,1 0,9821 0,9826 0,983 0,9834 0,9838 0,9842 0,9846 0,985 0,9854 0,9857
2,2 0,9861 0,9864 0,9868 0,9871 0,9875 0,9878 0,9881 0,9884 0,9887 0,989
2,3 0,9893 0,9896 0,9898 0,9901 0,9904 0,9906 0,9909 0,9911 0,9913 0,9916
2,4 0,9918 0,992 0,9922 0,9925 0,9927 0,9929 0,9931 0,9932 0,9934 0,9936
2,5 0,9938 0,994 0,9941 0,9943 0,9945 0,9946 0,9948 0,9949 0,9951 0,9952
2,6 0,9953 0,9955 0,9956 0,9957 0,9959 0,996 0,9961 0,9962 0,9963 0,9964
2,7 0,9965 0,9966 0,9967 0,9968 0,9969 0,997 0,9971 0,9972 0,9973 0,9974
2,8 0,9974 0,9975 0,9976 0,9977 0,9977 0,9978 0,9979 0,9979 0,998 0,9981
2,9 0,9981 0,9982 0,9982 0,9983 0,9984 0,9984 0,9985 0,9985 0,9986 0,9986
Table pour les grandes valeurs de t
t 3 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,8 4 4,5
(t)) 0,99865 0,99904 0,99931 0,99952 0,99966 0,99976 0,99984 0,99992 0,99997 0,99999
NB. La table donne les valeurs de (t) pour t > 0. Si t est négatif, on prend le complément à l'unité de
la valeur lue dans la table : (-t) = 1 - (t)
Proposition 1
Proposition 2
Pour une moyenne de 500 couverts par jour durant la période d’ouverture du parc (120 jours par
an) et pour un ticket moyen de 20 €, la structure des coûts du restaurant se présente ainsi :
- la partie variable du coût du personnel, charges sociales comprises par couvert, avoisine
10 %. Les frais de personnel supposés indépendants de l’activité se montent à 240 000 € ;
- les frais généraux hors loyer, supposés fixes, s’élèvent à 180 000 € et correspondent aux
achats non stockés (eau, gaz…), primes d’assurances, publicité, services bancaires,
charges financières et impôts ;
La capacité d’accueil du restaurant dépend du nombre de places à table disponibles, soit 130 et
de la plage horaire de service (de 12h à 15h et de 19h à 21h).
Le midi, la direction a observé qu’un client reste en moyenne à table une heure. Le restaurant
présente une capacité limitée et ne désemplit pas durant la plage de service.
Le soir, le restaurant réalise une moyenne de 110 couverts et il semble difficile d’envisager un
accroissement de ce nombre du fait de la proximité du service avec l’horaire de fermeture.
Signification des indicateurs (des « formules » de calcul ne seront pas admises comme éléments
de réponse)
Le seuil de rentabilité (ou chiffre d’affaires critique) correspond au chiffre d’affaires à partir
duquel le résultat devient positif.
L’indice de sécurité (ou marge de sécurité relative) indique la baisse relative (c’est-à-dire le
pourcentage de baisse) possible du chiffre d’affaires avant d’être en perte.
Indice de sécurité = (CA – SR) / CA = (150 000 – 137 143) / 150 000 =
12 857 / 150 000 = 8,57 %
Si les conditions d’exploitation sont stables, le levier opérationnel peut être calculé par le
rapport entre la marge sur coûts variables (MCV) et le résultat ou par l’inverse de l’indice de
sécurité (une seule approche est attendue) :
MCV = 150 000 * (30 - 9) = 3150 000
Résultat = MCV – CF = 3150 000 - 2 880 000 = 270 000
Levier = 3 150 000 / 270 000 = 11,66
Ou = 1 / 0,0857 = 11,66
Commentaire
Levier opérationnel et indice de sécurité témoignent donc d’un risque très important.
187500-150000
Elasticité / prix = 150000 = - 1,5
25-30
30
Dans le cas d’une réduction du prix de 10 %, le nombre d’entrées, actuellement égal à 150 000
passerait à 150 000 * 1,15 = 172 500.
Remarque : le signe négatif est normal pour une élasticité prix, et la valeur supérieure à |1 |
indique que la demande est très sensible à la variable prix.
3. Préciser les effets attendus de la baisse de prix envisagée sur le résultat du parc.
Commenter.
Calcul du résultat
Le levier opérationnel suppose des conditions de prix et de coûts stables et ne peut donc pas être
utilisé en cas de modification du prix.
PV entrée parc 30
réduction de 20 % 6
PV net 24
CV 9
mcv opération 15
On considère ici que les coûts fixes du parc sont déjà absorbés par la clientèle ou du moins on
raisonne en termes de coûts spécifiques.
1. Définir la notion de facteur clé de succès. Indiquer deux facteurs clé de succès et
proposer, pour chacun d’eux, deux indicateurs qui seront intégrés dans le questionnaire.
Avec 1,96, la valeur de t lue dans la table de la loi normale pour 0,975.
3. Calculer la probabilité pour que l’opération soit jugée efficace par le responsable
marketing.
Remarque : le nombre de personnes intéressées PI, suit, implicitement, une loi normale N(300 ;
50) même si le sujet ne le précise pas.
En l’absence de précision sur les conventions de calcul, l’une ou l’autre des deux analyses suivantes
de l’écart total sur C.A peuvent être effectuées :
a) Valorisation de l’écart sur quantité au prix moyen de N-2, et calcul de l’écart sur prix
avec les quantités de N-1
E/Q = 540 000 Favorable
E/P = -378 000 Défavorable Ou
b) Valorisation de l’écart sur quantité au prix moyen de N-1, et calcul de l’écart sur prix
avec les quantités de N-2
a) Valorisation de l’écart sur quantité aux prix de N-2, et calcul de l’écart sur prix
avec les quantités de N-1
b) Valorisation de l’écart sur quantité aux prix de N-1, et calcul de l’écart sur prix avec
les quantités de N-2
Interprétation et commentaires
L’écart total sur chiffre d’affaires est favorable. Cette évolution s’explique globalement en raison
de deux effets contradictoires :
• Une diminution du prix moyen qui entraine un écart sur prix défavorable
• Une hausse de la fréquentation du parc, à relier à la baisse des prix (notion d’élasticité).
Cependant, une analyse par segment de clientèle permet de constater que si l’écart sur chiffre
d’affaires est favorable, c’est en raison du nouveau segment (FDJ 17).
2. Justifier les cellules grisées et encadrées des tableaux de l’annexe 7 en précisant le(s)
calcul(s) opéré(s).
Calculs préparatoires :
Seule la justification des calculs des compositions « enfants N-2 » et « FDJ 17 N-1 » est utile
pour la suite. Les autres compositions sont indiquées uniquement à titre indicatif.
Justification de la proposition 1
4. Après avoir rappelé la définition de chaque écart, qualifier et interpréter ces écarts à
partir de la seconde proposition.
L’écart sur prix mesure l’incidence de la variation de prix sur le chiffre d’affaires.
Il est globalement défavorable puisqu’il mesure quel aurait été le chiffre d’affaires si le
comportement de la clientèle (répartition et fréquentation globale) était resté le même. Aussi,
comme les prix ont baissé et qu’un nouveau tarif a fait son apparition, le chiffre d’affaires aurait
baissé.
L’écart sur composition permet d’étudier l’incidence d’une modification de la répartition des
ventes (ici les entrées selon les tarifs) sur le chiffre d’affaires.
Il est globalement défavorable puisque la nouvelle répartition de la clientèle fait la part belle au
nouveau tarif attractif FDJ17 qui voit sa part relative progresser (elle était nulle en N-2 puisque
le tarif n’existait pas et qu’aucun client ne se présentait après 17 h).
Cet accroissement se fait au détriment des pleins tarifs qui étaient davantage rémunérateurs en
termes de chiffre d’affaires.
Plus cet écart est défavorable, plus c’est le signe que l’introduction du tarif FDJ17 fonctionne.
Le risque c’est qu’il cannibalise les autres tranches tarifaires.
L’écart sur volume mesure l’incidence d’une variation des quantités globales sur le chiffre
d’affaires.
Il est globalement favorable indiquant que la fréquentation globale du parc a progressé.
Ceci est lié, d’une part, à la baisse des tarifs adultes et enfants et, d’autre part, à l’introduction du
nouveau tarif FDJ17 qui draine une clientèle nouvelle qui n’aurait pas profité du parc au plein
tarif.
Le visiteur est gagnant puisque les prix proposés sont à la baisse ; seules les files d’attente
éventuelles aux attractions risquent de progresser…
La nouvelle grille tarifaire permet de faire progresser le chiffre d’affaires de 162 000 € soit une
hausse de 3,6% obtenue grâce à une hausse du nombre d’entrées de 12 %.
L’effet sur le chiffre d’affaires est relativement limité et s’inscrit dans une politique de
maximisation des recettes quitte à ce que le gain se fasse à la marge.
L’effet sur la rentabilité doit être calculé. Le coût variable unitaire étant de 9 € le calcul est assez
rapide.
Pour N-2
Pour N-1
6. Le responsable commercial souhaite aller plus loin dans l’évolution de sa grille tarifaire
en proposant un « pass » à 40 € offrant l’accès illimité au parc durant toute la saison.
Indiquer sans faire de calculs si cette proposition est intéressante. Sur quel raisonnement
économique et mercatique repose-t-elle ?
Ce raisonnement est fondé sur le pari d’une fréquentation faible du « pass », sur la
consommation lors des visites répétées, sur « le monde attire le monde »…
Elle peut être intéressante mais il existe un risque de cannibalisation inter tarifs. En
conséquence, il convient de bien connaitre la segmentation de la clientèle et de limiter,
éventuellement, l’accès à certaines périodes.
Un « résultat » ne permet pas de prendre de décision sur le maintien ou l’abandon d’une activité
en raison de l’arbitraire lié à la répartition des charges indirectes, ou des charges fixes dans le
cas présent.
Pour prendre une telle décision, indépendamment des considérations stratégiques, il convient de
calculer une marge sur coûts variables et/ou une marge sur coûts spécifiques.
Remarque liminaire : les calculs des marges peuvent être intégrés en question 1
Apport de la démarche
D’une manière générale, l’étude de la MCV permet de mesurer la contribution de l’activité à la
couverture des charges fixes et de voir si l’activité est intrinsèquement rentable. La marge sur
coût spécifique mesure la contribution à la couverture des charges communes.
Supprimer le restaurant aurait pour conséquence un report des charges communes sur les autres
activités.
La marge sur coûts spécifiques étant positive, il convient de maintenir le restaurant en place.
Une décision de maintien ou d’abandon d’activité doit se faire en prenant compte également des
considérations stratégiques.
SESSION 2013
Matériel autorisé :
Une calculatrice de poche à fonctionnement autonome sans imprimante et sans aucun moyen de
transmission, à l’exclusion de tout autre élément matériel ou documentaire (circulaire n° 99-186
du 16/11/99 ; BOEN n° 42).
Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition.
DOSSIER 2
Annexe 4 - Informations complémentaires relatives à l’atelier de composition ............................. page 8
Annexe 5 - Extrait de la table de la loi normale .............................................................................. page 9
DOSSIER 3
Annexe 6 - Informations complémentaires relatives à la gestion du stock de papier.................... page 10
DOSSIER 4
Annexe 7 - Éléments de coûts de l’imprimerie au cours de l’exercice N ..................................... page 10
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs
hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
La société Publior est une société de taille moyenne, acteur incontournable de la diffusion de
l’information locale dans sa région d’implantation.
Son activité principale est la publication de journaux quotidiens d’information gratuits,
essentiellement financée par des encarts publicitaires. Sa force réside dans sa capacité à
réserver à chaque édition, quatre pages consacrées à l’actualité locale, pages dont les
annonceurs sont particulièrement friands. Son positionnement original provient du fait que ces
quotidiens gratuits sont distribués en boîtes aux lettres.
Publior compte aujourd’hui huit « sous-éditions », réparties entre trois grandes régions :
l’Alsace, la Lorraine et la Champagne.
Pour s’affranchir des contraintes imposées par les imprimeurs locaux, la société a investi dans
un outil moderne de reproduction, situé à Nancy. Cette imprimerie, dotée de rotatives
particulièrement novatrices, permet l’utilisation de papiers fabriqués à base de pâte recyclée
(récupération de vieux journaux) ou de pâte mécanique, réalisée à partir de fibres vierges
(sciures de bois inutilisables à d’autres fins). Cet investissement lui a valu le label
d’Imprimerie verte, mais son coût est tel que, pour en couvrir les charges fixes, son
responsable Monsieur IM, a décidé qu’il tournerait en deux équipes (5 jours sur 7 : le samedi
et le dimanche étant chômés).
Conscient de l’enjeu que représente la maîtrise des coûts sur un marché plus que
concurrentiel, le PDG de la société Publior, Monsieur DG décide d’étoffer son contrôle de
gestion et vous embauche en tant que contrôleur de gestion junior.
Vous seconderez Monsieur CG, contrôleur de gestion, sur les dossiers suivants :
Le premier dossier qui vous est confié concerne les prévisions établies pour l’exercice N à
venir.
Travail à faire
1. Justifier le chiffre d’affaires net rétrocédé par les commerciaux du siège à l’agence
Alsace.
3. Calculer le coût total annuel de l’impression en faisant apparaître le détail des coûts.
Justifier le coût d’impression imputé à la région Alsace.
6. Au regard des différents niveaux de marge identifiés par Monsieur CG, est-il
opportun d’envisager la fermeture de l’agence Lorraine ?
Pour permettre un suivi au plus juste des performances des acteurs de la société, celle-ci a été
organisée en centres de profit, placés chacun sous la responsabilité d’un salarié. Vous avez
décidé de fixer des prix de cession internes en vous appuyant sur les éléments prévus pour
l’exercice N qui seront considérés comme standards (sur une hypothèse de travail ne prenant
pas en compte les numéros hors série).
Travail à faire
À partir des annexes 4 et 5,
2. Présenter les avantages et les limites d’un PCI calculé à partir d’un coût standard.
En fait, les « ventes » hebdomadaires d’affiches suivent une loi normale de paramètres (1 ;
0,8) et les « ventes » hebdomadaires de flyers suivent une loi normale de paramètres (2 ; 1,2).
Les sociétés de spectacles utilisent soit des flyers soit des affiches pour communiquer sur les
évènements (concerts…) à annoncer.
4. Calculer et justifier les paramètres de la loi suivie par le chiffre d’affaires annuel de
cette activité.
5. Calculer la probabilité que le chiffre d’affaires annuel de cette activité dépasse 20 000
euros.
Travail à faire
Travail à faire
À partir de l’annexe 7,
3. Monsieur IM, à l’origine de la prime de 2,5 % accordée aux salariés, s’est étonné de
l’accueil frileux de celle-ci par les ouvriers qui réclament un montant supérieur.
Indiquer le caractère légitime ou non de cette demande à partir d’une décomposition de
l’écart sur frais de personnel.
Frais de fabrication
Composition pages communes 35 437,50 23 625,00 35 437,50
Composition pages locales 94 500,00 63 000,00 94 500,00
Marge brute 616 262,50 259 175,00 388 762,50 1 264 200,00
M/Ch spécifiques 334 262,50 -22 825,00 106 762,50 418 200,00
- marge brute de l’agence : le chiffre d’affaires de l’agence (CA développé par l’agence régionale
plus CA net rétrocédé par les commerciaux du siège) moins les frais de fabrication (composition,
impression et distribution du journal) ;
- marge sur coûts spécifiques de l’agence : la marge brute diminuée des charges spécifiques de
l’agence.
La société Publior édite huit journaux, appelés sous-éditions. Chaque journal est tiré 5 jours par
semaine, du mardi au samedi, sur 50 semaines par an. Chaque journal comprend 16 pages, soit 12
pages générales communes et 4 pages centrales locales, c'est-à-dire spécifiques à chaque sous-édition.
Les sous-éditions sont rattachées chacune à une agence régionale, selon le tableau ci-dessous :
Région Alsace Lorraine Champagne
Nombre de sous- 3: 2: 3:
éditions Strasbourg Nancy Reims
Mulhouse Metz Chalons en Champagne
Colmar Troyes
Tirages journaliers Strasbourg : 50 000 ex Nancy : 18 000 ex Reims : 35 000 ex
Mulhouse : 20 000 ex Metz : 20 000 ex Chalons en Chgne : 10 000 ex
Colmar : 12 000 ex Troyes : 12 000 ex
Le siège
Le siège est situé à la même adresse que l’agence de Strasbourg. Il regroupe l’ensemble des services
centraux (service administratif et financier, gestion des ressources humaines, contrôle de gestion) ainsi
que la direction commerciale supervisant les trois responsables d’agence, les cinq commerciaux
grands comptes chargés de commercialiser les encarts publicitaires des pages communes et les trois
assistantes.
Le chiffre d’affaires net des commerciaux du siège correspond au chiffre d’affaires effectivement
réalisé par les commerciaux grands comptes, diminué des charges nécessaires à sa réalisation (masse
salariale de la direction commerciale et 50% des charges de structure du siège). Le chiffre d’affaires
net est rétrocédé entre les régions au prorata de leur tirage respectif.
Pour l’exercice N, il est prévu un chiffre d’affaires réalisé par les commerciaux du siège de 131 160 €
par semaine de publication soit 6 558 000 € par an.
L’atelier de composition
L’atelier de composition de Strasbourg compose les 12 pages générales communes à toutes les sous-
éditions, ainsi que les 4 pages locales spécifiques à chaque sous-édition :
- ses charges, toutes fixes à court terme, sont à répartir au prorata des pages composées ;
- le coût de composition des pages communes est à répartir entre les trois agences au prorata du
nombre de sous-éditions.
Le travail de composition d’une page est indépendant du nombre d’exemplaires tirés.
De qualité supérieure (papier glacé, édition en quadrichromie), comportant 24 pages communes, ces
numéros spéciaux pourraient faire l’objet d’une édition unique distribuée en boîte aux lettres sur la
zone de distribution habituelle, soit 177 000 exemplaires. Les recettes publicitaires pourraient être
particulièrement intéressantes et le chiffre d’affaires pourrait être de 150 000 € par numéro spécial
hors série.
Composition
Ces hors séries pourraient être mis en page par l’atelier de composition. Les pages de ces hors séries
nécessiteraient une finition plus soignée et consommeraient 4 heures pour chacune des 24 pages de
chacun des hors séries. Ce travail serait effectué en heures supplémentaires au coût chargé de 25 €
l’heure.
Impression
Ces hors séries pourraient être imprimés sur l’imprimerie de la société, aux conditions suivantes :
Matières premières (papier et encres)
- papier : 760 € la tonne de papier journal (il faut environ 180 grammes pour un numéro
complet hors série de 24 pages)
- encre : 1 000 € environ.
Charges de personnel et de structure : une étude rapide indique que ces charges fixes ne seraient pas
modifiées par la décision de publication de ces numéros hors série.
Distribution
Du fait de l’excellente relation existant entre la société Publior et son distributeur, les numéros hors
séries pourraient être distribués aux mêmes conditions que les autres journaux de la société, malgré un
poids largement supérieur.
L’extrait de la table ci-dessous comporte les valeurs de la fonction de répartition de la loi normale
P(T<t) = π(t)
0.00 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09
0.0 0.5000 0.5040 0.5080 0.5120 0.5160 0.5199 0.5239 0.5279 0.5319 0.5359
0.1 0.5398 0.5438 0.5478 0.5517 0.5557 0.5596 0.5636 0.5675 0.5714 0.5753
0.2 0.5793 0.5832 0.5871 0.5910 0.5948 0.5987 0.6026 0.6064 0.6103 0.6141
0.3 0.6179 0.6217 0.6255 0.6293 0.6331 0.6368 0.6406 0.6443 0.6480 0.6517
0.4 0.6554 0.6591 0.6628 0.6664 0.6700 0.6736 0.6772 0.6808 0.6844 0.6879
0.5 0.6915 0.6950 0.6985 0.7019 0.7054 0.7088 0.7123 0.7157 0.7190 0.7224
0.6 0.7257 0.7291 0.7324 0.7357 0.7389 0.7422 0.7454 0.7486 0.7517 0.7549
0.7 0.7580 0.7611 0.7642 0.7673 0.7703 0.7734 0.7764 0.7793 0.7823 0.7852
0.8 0.7881 0.7910 0.7939 0.7967 0.7995 0.8023 0.8051 0.8078 0.8106 0.8133
0.9 0.8159 0.8186 0.8212 0.8238 0.8264 0.8289 0.8315 0.8340 0.8365 0.8389
1.0 0.8413 0.8438 0.8461 0.8485 0.8508 0.8531 0.8554 0.8577 0.8599 0.8621
1.1 0.8643 0.8665 0.8686 0.8708 0.8729 0.8749 0.8770 0.8790 0.8810 0.8830
1.2 0.8849 0.8869 0.8888 0.8906 0.8925 0.8943 0.8962 0.8980 0.8997 0.9015
1.3 0.9032 0.9049 0.9066 0.9082 0.9099 0.9115 0.9131 0.9147 0.9162 0.9177
1.4 0.9192 0.9207 0.9222 0.9236 0.9251 0.9265 0.9279 0.9292 0.9306 0.9319
1.5 0.9332 0.9345 0.9357 0.9370 0.9382 0.9394 0.9406 0.9418 0.9429 0.9441
1.6 0.9452 0.9463 0.9474 0.9484 0.9495 0.9505 0.9515 0.9525 0.9535 0.9545
1.7 0.9554 0.9564 0.9573 0.9582 0.9591 0.9599 0.9608 0.9616 0.9625 0.9633
1.8 0.9641 0.9649 0.9656 0.9664 0.9671 0.9678 0.9686 0.9693 0.9699 0.9706
1.9 0.9713 0.9719 0.9726 0.9732 0.9738 0.9744 0.9750 0.9756 0.9761 0.9767
2.0 0.9772 0.9778 0.9783 0.9788 0.9793 0.9798 0.9803 0.9808 0.9812 0.9817
2.1 0.9821 0.9826 0.9830 0.9834 0.9838 0.9842 0.9846 0.9850 0.9854 0.9857
2.2 0.9861 0.9864 0.9868 0.9871 0.9875 0.9878 0.9881 0.9884 0.9887 0.9890
2.3 0.9893 0.9896 0.9898 0.9901 0.9904 0.9906 0.9909 0.9911 0.9913 0.9916
2.4 0.9918 0.9920 0.9922 0.9925 0.9927 0.9929 0.9931 0.9932 0.9934 0.9936
2.5 0.9938 0.9940 0.9941 0.9943 0.9945 0.9946 0.9948 0.9949 0.9951 0.9952
2.6 0.9953 0.9955 0.9956 0.9957 0.9959 0.9960 0.9961 0.9962 0.9963 0.9964
2.7 0.9965 0.9966 0.9967 0.9968 0.9969 0.9970 0.9971 0.9972 0.9973 0.9974
Les informations complémentaires relatives à la gestion du stock de papier sont les suivantes :
- consommation annuelle de papier journal : 3 540 tonnes ;
- prix de la tonne : 500 € ;
- coût de lancement et de réception d’une commande : 2 458,33 € ;
- coût de possession du stock : 1 € par tonne par semaine de détention.
On rappelle que l’activité se déroule sur 50 semaines.
Pour rappel :
- la société Publior édite huit journaux, appelés sous-éditions ;
- chaque journal est tiré 5 jours par semaine, du mardi au samedi, sur 50 semaines par an ;
- chaque journal comprend 16 pages.
Le tirage réel a été conforme aux 177 000 exemplaires journaliers prévus auxquels s’est ajoutée
l’impression non prévue des 4 numéros hors-série de 24 pages chacun tirés à 177 000 exemplaires.
Frais de personnel
Pour rappel, la masse salariale annuelle chargée de l’imprimerie était estimée à 420 000 €.
Le budget prévoyait qu’une heure productive de main d’œuvre permettait l’impression de 59 000
pages de papier journal.
Monsieur IM a constaté que l’impression des numéros hors séries s’est révélée compliquée. En effet, il
faut compter sensiblement deux fois plus de temps pour imprimer une page en papier glacé que pour
imprimer une page en papier journal. Il estime qu’il faudra en tenir compte pour l’analyse de ses
résultats.
Malgré l’accroissement de la production lié aux hors séries, le temps total productif des salariés n’a
pas été majoré par rapport à ce qui était initialement prévu, les salariés ayant fait de réels efforts de
productivité. Pour les remercier, Monsieur IM leur a accordé une prime exceptionnelle de 2,5% de la
masse salariale initialement prévue.
Charges indirectes
Une étude précise des charges de l’imprimerie permet de distinguer une partie variable et une partie
fixe :
- les charges réelles de la période ont été de 15 000 € pour la partie variable, (contre 12 800 €
prévus) ;
- les charges fixes (amortissements et entretien préventif) ont été de 112 000 €, en augmentation
par rapport au budget prévu pour 107 200 €.
Pour l’analyse de ces charges, l’unité d’œuvre retenue est l’heure machine, calculée ainsi : temps de
présence des équipes – temps de réglage des machines. Le budget estimait le temps de réglage à
6 heures par semaine de travail environ. Les deux équipes, pas nécessairement au complet, ont un
temps de présence de 35 heures sur 50 semaines ; le temps machine prévu initialement au budget était
donc de 3200 heures : (2x35x50) – (6x50).
Le temps réel de fonctionnement des machines a été de 3 250 heures pendant l’exercice N.
L’impression des numéros hors séries a nécessité deux fois plus de temps pour imprimer une page en
papier glacé que pour imprimer une page en papier journal.
1. Justifier le chiffre d’affaires net rétrocédé par les commerciaux du siège à l’agence
Alsace.
Charges
Frais de personnel : 450 000
Frais de structure : 50% * 15 000 * 12 90 000
Total Charges - 540 000
2. Calculer le coût total annuel de l’atelier de composition en faisant apparaître le détail des
coûts. Vérifier que le coût de la page composée est égal à 31,50 €.
Charges de composition :
3. Calculer le coût total annuel de l’impression en faisant apparaître le détail des coûts.
Justifier le coût d’impression imputé à la région Alsace.
Charges d’impression :
Papier :
80g * 177 000 exemplaires * 5 jours * 50 semaines : 3 540 t
Coût du papier : 3 540 t * 500€ 1 770 000
Encre 61 800
Frais de personnel :
2 équipes * 5 * 3 000 * 12 360 000
1 responsable 60 000
Frais de siège :
Frais de personnel 282 000
Frais de structure : 50% * 15 000 * 12 90 000
Résultat : 46 200
5. Après avoir rappelé la définition d’un coût spécifique, indiquer en quoi la dénomination
marge sur coûts spécifiques retenue par Monsieur CG est discutable.
Dans le cas présent, la marge brute intègre les frais de composition réalisés au sein d’un seul et même atelier
servant aux 3 agences. Ces frais, pour majeure partie indirects et fixes, sont imputés et donc ne peuvent être
considérés comme spécifiques.
La dénomination marge sur coût spécifique n’est donc pas fondée.
6. Au regard des différents niveaux de marge identifiés par Monsieur CG, est-il opportun
d’envisager la fermeture de l’agence Lorraine ?
- Il faut commencer par étudier les possibilités d’accroissement de la marge brute (augmentation du
tirage, augmentation du prix de vente, réduction des coûts variables) ;
- ainsi que les possibilités de réduction des charges fixes spécifiques.
- D’autre part, prendre en considération les impacts stratégiques de la décision d’abandon : abandonner
une agence régionale laisserait probablement le champ libre à un concurrent avec le risque d’extension
future de sa zone d’influence.
- Une partie des coûts pris en compte dans la marge brute (masse salariale et charges de structure de
l’atelier composition et de l’imprimerie) ne disparaitraient pas avec la fermeture de l’agence Lorraine.
Ces coûts constituent en effet des charges fixes communes qui, en cas de fermeture de l’agence
Lorraine se reporteraient sur les autres agences, diminuant ainsi leurs marges.
- Enfin, la décision de fermeture pourrait générer de nouveaux coûts liés à la restructuration.
- Composition :
Coût des heures supplémentaires : 4*24*25*4
Nb de Hors Série*24 pages*25€*4h par Hors Série
Coût marginal de composition : 9 600 €
Le résultat marginal est positif, il faut accepter de lancer les Hors Séries.
2. Présenter les avantages et les limites d’un PCI calculé à partir d’un coût standard.
Avantages : Le PCI calculé à partir d’un coût standard permet de localiser les performances : l’efficience ou
l’inefficience du centre n’est pas reportée sur le centre acquéreur.
Limites : Le centre vendeur risque d’être pénalisé lorsque le PCI n’est pas assorti de quantités minimales. En
effet, si les quantités effectivement cédées sont inférieures à celles prévues, il peut en résulter une moins bonne
couverture des charges fixes. Le coût standard peut être déconnecté des conditions réelles de marché.
- L’activité accessoire ne doit pas impacter le fonctionnement interne (diminution des heures
disponibles pour les publications du groupe, allongement des délais de fabrication et de
réponse aux agences…). La mission principale doit primer car elle conditionne la bonne
marche de l’entreprise.
- L’atelier de composition reste une fonction de support au service des autres.
- L’atelier de composition doit présenter une capacité inemployée ou une possibilité de recourir
aux heures supplémentaires sans engendrer de sauts de charges de structure.
- L’activité supplémentaire doit rester accessoire.
La qualification comme centre de profit n’est pas pertinente car le responsable du centre n’est pas libre
d’arbitrer entre les ventes internes et les ventes externes afin de maximiser son résultat. Les objectifs
du centre sont le respect des quantités à livrer, de la qualité, des délais et des coûts : il s’agirait plutôt
d’un centre de coût.
Le chiffre d’affaires annuel (CA) est la somme de variables aléatoires normales indépendantes. Il s’agit donc
d’une variable aléatoire normale.
Espérance de CA :
E (CA) = E(200 Q A + 200 Q A + ... + 200 Q A + 80 Q B + 80 Q B + ... 80 Q B ) (somme 50 fois pour Q A et pour Q B )
E (CA) = 200 E( Q A ) + 200 E(Q A ) + ... + 200 E(Q A ) + 80 E(Q B ) + ... + 80 E(Q B )
E (CA) = 200 * 1 + 200 *1 + ... + 200 * 1 + 80 * 2 + ... + 80 * 2
E (CA) = 10 000 + 8 000 = 18 000
Variance de CA :
V(CA) = V(200 Q A + 200 Q A + ... + 200 Q A + 80 Q B + 80 Q B + ... 80 Q B )
Comme les variables aléatoires sont indépendantes
V (CA) = 2002 V (Q A ) + ... + 2002 V (Q A ) + 802 V (Q B ) + ... + 802 V (Q B )
V (CA) = 1 740 800
5. Calculer la probabilité que le chiffre d’affaires annuel de cette activité dépasse 20 000 €.
C L = 10 * 2 458,33 = 24 583,30
CP = * 1*50 = 8 850
C GT = 2 458,33 n + * 1*50
C GT = 2 458,33 n +
C’ GT = 2 458,33 -
S’annule pour n = =6
n= =6
Le rythme de commande est inchangé car la présence d’un stock de sécurité ne joue pas sur l’optimisation : il
s’agit d’une constante dont la dérivée est nulle.
L’idée est de passer au juste à temps avec le fournisseur. Pour ce faire, les coûts de lancement doivent être
notablement réduits : automatisation, EDI, …
L’entreprise peut espérer réduire les aires de stockage papier.
On peut envisager une hausse du coût d’achat pour faciliter l’acceptation de la mise en place du J.A.T. par le
fournisseur.
708 000 000 + 33 984 000= 741 984 000 pages équivalent papier journal
3. Monsieur IM, à l’origine de la prime de 2,5 % accordée aux salariés s’est étonné
cependant de l’accueil frileux de celle-ci par les ouvriers qui réclament un montant
supérieur. Indiquer le caractère légitime ou non de cette demande à partir d’une
décomposition de l’écart sur frais de personnel.
Les salariés sont mécontents de la prime car la prime correspond à 10 500 € pour l’ensemble des salariés et ne
représente que 52 % des gains de productivité. Ils auraient certainement souhaité un partage plus équitable.
L’écart favorable sur rendement traduit une meilleure productivité que prévu : 3 250 heures-machine pour
réaliser la production au lieu de 3 353,6 heures-machine.
L’écart favorable sur imputation des frais fixes correspond à un boni de suractivité : l’activité réelle (3 250
heures-machine) dépasse l’activité normale (3 200 heures-machine).
L’écart sur budget, le seul qui soit défavorable, résulte d’une augmentation des prix unitaires des éléments
composant les frais indirects variables et fixes.
SESSION 2014
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs hypothèses,
il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
SUJET
Il vous est demandé d’apporter un soin particulier à la présentation de votre copie.
Toute information calculée devra être justifiée.
Avant de créer sa Société, Jacques BIZOT travaille jusqu'à l'âge de 27 ans dans l'entreprise Colley-
Chambault à Saint-Loup-sur-Semouse. Il fait la connaissance de Richard DUGASTE.
En 1938, Jacques BIZOT, diplômé de l'école Boulle, fonde sa propre entreprise. Il crée des meubles
modernes en associant les principes de la fabrication traditionnelle à de nouvelles techniques de
production. Le succès exceptionnel de cette unité conduit la société J. BIZOT à s'engager résolument dans
la fabrication industrielle de meubles meublants.
Son esprit créatif et innovateur, ses talents de dessinateur et de concepteur permettent à Jacques BIZOT
d'offrir à ses clients la possibilité de choisir un style pour un intérieur personnalisé. Avec son équipe d'une
dizaine de personnes, il fabrique des meubles à l'usine de la gare de Saint-Loup-sur-Semouse.
En 1945, les deux amis Jacques BIZOT et Richard DUGASTE s'associent pour acheter une usine à
Hymont fabriquant des cerceaux et des pièces cintrées en hêtre. Cette usine possède une scierie. Ils y
fabriquent des buffets de cuisine en bois qui sont vernis dans un atelier parisien.
Force est de constater que depuis 1969 la Société BIZOT n’a pas cessé d’évoluer par le biais de
croissance interne et externe. En 1983, suite à la disparition tragique dans un accident de bateau de
Richard DUGASTE, le Groupe BIZOT décide de se structurer. C’est seulement en 2002 que le Groupe
Jacques BIZOT devient le Groupe BIZOT.
La société Saonica, filiale du groupe BIZOT, fabrique des meubles en bois qui sont principalement
destinés à l'équipement de la maison. Les deux principaux modèles vendus sont la bibliothèque LIBRO et
le lit mezzanine JURA. Le directeur de la production, M. LAGADEC, vient de réaliser une étude de
marché qui lui indique qu'il est possible de vendre 1 600 bibliothèques LIBRO et 1 200 lits JURA par
trimestre. La production vendue est actuellement de 650 unités pour la bibliothèque et de 400 unités pour
le lit. Il vous demande d'étudier le programme de production actuel de ces deux modèles et de faire des
propositions en vue d'améliorer les résultats de l'entreprise.
Les meubles sont du type kit à monter soi-même. Ils sont livrés sous forme de pièces détachées avec les
éléments en bois et la visserie nécessaire à l'assemblage. La visserie est fournie par un sous-traitant et ne
pose pas de problème d'approvisionnement. Les éléments en bois sont fabriqués à partir du bois fourni par
la CFP (Compagnie Française du Panneau). Le bois passe successivement dans deux ateliers : un atelier
de sciage qui permet de réaliser les éléments, puis un atelier de perçage qui réalise les trous destinés à
recevoir la visserie.
Travail à faire
2. Faire une représentation graphique du programme (on mettra en ordonnée les lits JURA et en
abscisse les bibliothèques LIBRO).
6. Indiquer l’impact sur la marge de chacune des actions suivantes, en justifiant votre réponse :
a) faire une campagne de publicité pour élargir les débouchés commerciaux ;
b) faire appel à de nouveaux fournisseurs pour augmenter les quantités de bois disponibles ;
c) faire un investissement pour augmenter la capacité de production de l'atelier sciage ;
d) réorganiser l'atelier perçage pour augmenter sa capacité de traitement.
Laquelle est la plus pertinente ?
La société Saonica, filiale du groupe BIZOT, souhaite analyser la rentabilité de son produit phare : la
bibliothèque LIBRO, un meuble du type kit à monter soi-même. Le bois fourni par la CFP (Compagnie
Française du Panneau) est scié pour réaliser les éléments, puis percé afin de réaliser les trous destinés à
recevoir la visserie. La visserie est achetée à un sous-traitant.
Tous les chiffres sont donnés sur une base trimestrielle. On considérera que les mois font 30 jours.
Travail à faire
La Compagnie Française du Panneau « CFP », filiale du groupe Bizot, souhaite redéfinir sa stratégie de
production et de commercialisation des essences de bois dont elle dispose. Pour gagner en compétitivité,
il est impératif pour la CFP de chercher à partager sa nouvelle stratégie avec les autres filiales du Groupe
BIZOT.
Pour répondre aux besoins de ses clients et partenaires internes, CFP envisage de mettre au point de
nouveaux outils lui permettant d’optimiser et de rationaliser ses propositions afin d’être en phase avec
l’ensemble des besoins des clients. La CFP a donc recours aux techniques les plus modernes en matière
de contrôle de gestion.
Aujourd'hui CFP comprend une division chêne brut pour l’ameublement vendu sur le marché au prix de
480 € le m3 et une division chêne brut pour la construction vendu 575 € le m3.
Leurs coûts variables sont respectivement :
- pour la division chêne brut pour ameublement : moyenne annuelle des cours des bois sur pied par
essence ;
- pour la division chêne de construction : les coûts variables de transformation (hors coût d’achat du
bois) s’élèvent à 255 € par m3 de bois.
Monsieur PAPIN, responsable de la production, considère qu’il y a très peu de pertes durant le processus
de transformation du chêne brut en bois de construction.
Travail à faire
À l’aide de l’annexe 9 :
1. CFP, dans un objectif de rentabilité, doit-elle ou non transformer le chêne brut en chêne de
construction ?
3. En supposant qu’une organisation en centres de responsabilité soit mise en place et que les
cessions internes soient réalisées à un PCI représentant 120 % du coût variable, le résultat de
l’activité « vente du chêne comme bois de construction » est-il impacté par ce nouveau
dispositif ? Vous détaillerez le résultat apparent de chaque centre de responsabilité concerné.
L’intérêt stratégique du groupe Bizot est d’être présent sur le marché porteur de la maison à ossature bois
au travers de sa filiale Toutenbois. Pour viser ce marché, le groupe a besoin de maintenir la division
« chêne de construction » qui approvisionnera Toutenbois.
Très sensible au développement durable et au principe de précaution, le Groupe J. BIZOT cherche sans
cesse à concevoir des produits répondant aux normes de qualité technique et de sécurité françaises et
européennes. Chaque produit fabriqué par les usines du groupe doit obtenir une certification délivrée par
le CTBA (Centre Technique du Bois et de l’Ameublement).
Ainsi, depuis quelques années, le Groupe BIZOT développe un programme d’amélioration continue de
ses performances environnementales.
Pour cela, il sensibilise et forme son personnel pour intégrer l’environnement dans tous les secteurs de
l’entreprise et s’efforce de promouvoir les approvisionnements et les productions respectueux de
l’environnement.
Travail à faire
À l’aide de l’annexe 10 :
1. Le groupe Bizot, conscient de la réalité de la mondialisation et notamment de la concurrence des
pays émergents s'interroge sur les clefs de sa compétitivité. Après avoir précisé les notions de
compétitivité prix et compétitivité hors-prix, indiquer et justifier la forme retenue par le groupe
Bizot.
2. Le groupe Bizot a choisi de s'inscrire dans une démarche qualité. Définir la notion de qualité et
préciser les coûts liés à celle-ci en distinguant :
- coût de prévention ;
- coût de détection ;
- coût de malfaçon.
Préciser pour chacun de ces trois coûts ceux qui ont trait à la qualité et ceux qui se réfèrent à la
non qualité.
3. Calculer pour 2008 et 2009 (en valeur et en % par rapport au coût de la production) les coûts
liés à la qualité.
Pour cela vous prendrez soin de déterminer et de ventiler :
- le coût lié à la qualité (conditions de son obtention) ;
- le coût de non qualité (traitement des problèmes liés à la qualité).
4. Commenter l'évolution des coûts de la démarche qualité sur les deux années. Donner les facteurs
explicatifs plausibles de l'évolution observée et conclure sur l'efficacité de la démarche qualité
entreprise.
Mois Janv Fevr Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Déc
CA
5 750 4 590 3 900 5 100 5 400 6 200 6 100 4 080 3 030 6 090 5 900 7 900
réel
CA
4 300 3 100 4 700 5 500 5 600 6 400 7 400 3 100 2 500 6 300 5 700 6 800
prévu
MVM : CA réalisé durant l’exercice 2009 : 75 330 K€ Effectif moyen au 31décembre 2009 : 518
Mois Janv Fevr Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Déc
CA
5 250 6 440 6 530 7 180 6 320 6 620 7 150 4 040 6 330 6 790 4 530 8 150
réel
CA
4 100 5 500 5 700 6 900 5 700 5 100 8 400 5 400 5 500 6 300 5 900 7 800
prévu
SDF : CA réalisé au cours de l’exercice 2009 :68 105 K€ Effectif moyen au 31 décembre 2009 : 448
Mois Janv Fevr Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Déc
CA
4 250 4 340 5 530 6 180 5 320 6 860 6 715 4 970 6 350 7 910 4 530 5 150
réel
CA
4 000 4 500 5 100 5 600 5 100 6 400 4 100 4 400 5 500 6 300 5 900 5 800
prévu
La marge sur cout variable unitaire est de 75 € pour la bibliothèque LIBRO et de 60 € pour le lit JURA.
Les charges fixes s'élèvent à 50 000 €.
La fabrication des éléments d'une bibliothèque LIBRO nécessite 0,3 m3 (mètre cube) de bois et la
fabrication des éléments d'un lit JURA nécessite 1,2 m3 de bois. CFP peut livrer au maximum 720 m3.
L'atelier sciage permet de réaliser 4 bibliothèques LIBRO ou 2 lits JURA en une heure. Compte tenu des
équipements existants, cet atelier ne peut fonctionner que 700 heures.
L'atelier perçage peut fonctionner 800 heures. 30 minutes sont nécessaires pour réaliser le perçage des
éléments d'une bibliothèque LIBRO alors qu'il suffit de 20 min pour les éléments d'un lit JURA.
Mois
Janv Fevr Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Déc
Bois
Chêne 250 234 225 231 215 207 202 195 216 290 314 325
Merisier 225 235 255 261 270 275 265 225 235 243 324 340
Noyer 375 360 365 355 367 340 337 345 370 375 380 390
Pin 30 35 37 35 30 34 32 29 35 37 39 44
Sapin 45 49 55 63 58 54 51 50 53 59 65 64
Annexe 10 – Coûts engendrés, compte tenu des actions correctrices, en milliers d’euros.
Comme « LIBRO » sera mis en abscisse et JURA en ordonnée, on notera x le nombre de LIBRO et y le
nombre de « JURA ».
Contrainte sur le bois (A) :
0,3x + 1,2 y <= 720
Contrainte de l'atelier sciage (B) :
¼ x + ½ y <= 700
Contrainte de l'atelier perçage (C) :
30 x + 20 y <= 48 000 ou ½ x + 1/3 y <= 800
Contrainte commerciale sur LIBRO (D) :
x <= 1 600
Contrainte commerciale sur JURA (E) :
y <= 1 200
Représentation graphique
6. Dans les propositions suivantes, laquelle vous semble la plus pertinente ? Vous justifierez vos
réponses :
Seuls les goulots d'étranglement limitent la production. Il faut donc agir sur ces contraintes.
Cette contrainte est dite redondante, elle ne contraint pas le programme de production. Il est inutile d'agir
sur cet élément.
b) Faire appel à de nouveaux fournisseurs pour augmenter les quantités de bois disponibles.
Faire disparaître cette contrainte permet d'améliorer la solution. On peut alors réaliser le programme (x =
1 000 ; y = 900) ce qui permet une marge sur cout variable
Z = 75 x 1 000 + 60 x 900 = 129 000 €.
c) Faire un investissement pour augmenter la capacité de production de l'atelier sciage.
Cette contrainte est dite redondante, elle ne contraint pas le programme de production. Il est inutile d'agir
sur cet élément.
d) Réorganiser l'atelier perçage pour augmenter sa capacité de traitement.
Faire disparaître cette contrainte permet d'améliorer la solution. On peut alors réaliser le programme (x =
1 600 ; y = 200) ce qui permet une marge sur cout variable
Z = 75 x 1 600 + 60 x 200 = 132 000 €.
C'est la meilleure solution. Il faut donc en priorité réorganiser l'atelier perçage.
La forme standard est la forme qui permet une résolution par l'algorithme du simplex. L'utilisation du
simplexe est ici inutile car il n'y a que deux produits. La résolution graphique est suffisante.
Il est inutile de faire figurer les contraintes redondantes (B et E). Les seules contraintes réellement
contraignantes sont A et D (le bois et le marché des bibliothèques). La forme standard est donc :
Les variables d'écart permettent de voir si la contrainte est saturée. Si A = 0, x et y sont tels que les
720 m3 sont utilisés 0,3x + 1,2 y = 720. Si A = 100, alors 0,3x + 1,2 y = 620, la production n'utilise que
620 m3 de bois. Il reste 100 m3 non utilisés.
1.1. L'annexe 5 présente les résultats des quatre trimestres de l'année 2010 sous deux
formes : le résultat et le résultat en imputation rationnelle. Rappeler en quoi consiste la
méthode de l'imputation rationnelle et en quoi elle peut être utile.
Les variations de l'activité ont une conséquence sur le résultat car les CF se répartissent sur des quantités
plus ou moins importantes. Ainsi une sous-activité fait augmenter les couts unitaires ce qui réduit le
résultat. A l'inverse, une sur-activité fait baisser les couts unitaires. Ces variations d'activité peuvent donc
masquer des variations de couts sous-jacentes. L'imputation rationnelle permet d'isoler l'influence des
variations d'activité et donc de mettre en évidence les variations dues à d'autres causes.
1.2. Commenter les données de l'annexe 5. Quelle(s) conclusion(s) pouvez-vous en tirer ?
Le résultat comptable est en progression, mais le résultat en IR stagne. L'amélioration du résultat est donc
trompeuse, elle est due à une sur-activité. Cette sur-activité risque à terme de générer des couts (usure
prématurée, déficit d'entretien...). Une fois éliminé l'effet de la sur-activité, le résultat est stable.
1.3. Le responsable de la production explique les données de l'annexe 5 par le fait qu'il a
été victime d'un problème d'approvisionnement en bois en 2010 ce qui a limité sa
production. Cette explication vous semble-t-elle crédible ? Justifiez votre réponse.
L'annexe 5 met en évidence une sur-activité. L'approvisionnement en bois est une charge variable.
L'argument ne paraît donc pas crédible. Si effectivement il y a eu un problème d'approvisionnement, cela
a évité une sur-activité encore plus importante. La production est limitée par un autre goulet
d'étranglement, qui représente une charge fixe. Un investissement de structure est nécessaire.
Le seuil de rentabilité est atteint au bout de 40 jours (sur les 90 que compte le trimestre). Il y a donc une
marge de sécurité importante. L'entreprise peut perdre 184 305 € de CA avant de faire des pertes (soit
55 % de son CA). Le levier opérationnel nous donne la sensibilité du résultat à une variation du CA. Il est
très faible : une variation de 1 % du CA donne une variation de moins de 2% du résultat. L'exploitation
apparaît comme très peu risquée.
Le résultat progresse, mais le risque également du fait de l'augmentation des couts fixes. Cela augmente le
seuil de rentabilité (5 jours). Les autres indicateurs confirment cette montée du risque. Ceci dit, le risque,
même s'il augmente reste très faible. L'investissement est donc souhaitable : amélioration du résultat et
réduction des pertes de bois.
Quelle est la probabilité d'atteindre le seuil de rentabilité ? Deux méthodes sont possibles. On peut
utiliser la réponse à la question 4.1 ou déterminer le SR en quantité :
Méthode 1 :
On cherche P( R > 0).
On centre et on réduit. On note T la variable aléatoire centrée réduite.
P(T > (0 – 65 000)/54 000)
P(T > - 1,2) = P(T< 1,2)
Sur la table on peut lire que cela correspond à une probabilité de 88,5 %.
Méthode 2 :
On détermine le SR en quantité.
Pour atteindre le seuil de rentabilité il faut vendre 70 000 / 90 soit 778 bibliothèques.
On cherche P ( Q > 778)
CA 480
CV (moyenne annuelle du cours du bois : annexe 6) (2904/12) = 242
Marge sur coût variable 238
CA 575
CV chêne brut 242
CV chêne de construction 255
Total CV 497
Marge sur coût variable 78
Donc la société CFP aurait tout intérêt à vendre le chêne brut car elle maximise sa marge.
Un centre de responsabilité = subdivision de taille variable (filiale, établissement, département, service..) qui
dispose d’une autonomie de gestion. Elle est dirigée par une autorité responsable chargée de réaliser des objectifs
précis à l’aide des moyens affectés.
On distingue :
• Les centres de coûts : doit réaliser un objectif de production au moindre coût dans le cadre d’une exigence
de qualité.
• Les centres de profit : objectif réside dans la réalisation d’une marge à obtenir
• Les centres de chiffre d’affaires : doit atteindre des recettes/volume de chiffre d’affaire sans regard sur les
coûts car peuvent être imposés en amont.
• Les centres d’investissement : objectif est de maximiser la rentabilité des capitaux investis. Dispose d’une
autonomie maximum sur l’utilisation des capitaux fournis.
• Les centres de dépenses ou centres de coûts discrétionnaires : le responsable dispose d’un budget alloué
qu’il doit utiliser pour obtenir un objectif fonctionnel
L’intérêt stratégique doit primer sur les intérêts particuliers des centres, quitte à ce que la rentabilité en
soit affectée dans un premier temps.
Trois possibilités s’offrent à la direction générale :
- la direction générale peut imposer sa décision au risque d’aller à l’encontre de l’autonomie de
gestion reconnue aux responsables des centres ;
- la direction générale peut proposer le prix du marché diminué d’une commission ;
- la direction peut proposer la pratique du double prix rendant acceptable le besoin aux deux centres
concernés.
On distingue :
- la compétitivité prix qui repose sur la capacité de l'entreprise à disposer d'un avantage
concurrentiel basé sur le coût de revient plus faible que la concurrence obtenu grâce à des
ressources à moindre coût (matières premières, MOD, contraintes environnementales et sociales
moins rigoureuses…) et ou grâce à un outil de production particulièrement performant
(productique) ;
- la compétitivité hors prix qui s'appuie sur la capacité de l'entreprise à faire accepter au client un
prix plus élevé que la concurrence grâce à une qualité objectivement supérieure ou grâce à une
image subjectivement plus flatteuse.
Le groupe Bizot s'inscrit plutôt dans une forme de compétitivité hors prix de par son choix sur la qualité
et sur un développement durable.
La qualité constitue aujourd'hui un impératif aujourd'hui notamment pour les entreprises françaises
pouvant difficilement s'inscrire dans une compétitivité prix. La qualité repose sur une démarche qui peut
être exercée :
- ex post par des contrôles en fin de chaîne de fabrication
- après chaque stade de fabrication
- dès la conception : qualité pensée
- globalement : management de la qualité globale
3.
Calculez (en valeur en % par rapport au coût de la production) les coûts liés à la
qualité.
Pour cela vous prendrez soin de déterminer :
- le coût des programmes qualités liés à son obtention ;
- le coût de non qualité ;
- le total des coûts liés à la qualité pour chaque année.
Coûts liés à la qualité Année 2008 % Année 2009 %
Total des coûts de programme qualité(1) 56 31,11 % 25 15,15 %
Total des coûts de la non qualité(2) 26,5 14,72 % 19,5 11,82 %
Total des coûts liés à la qualité(3) 82,5 45,83 50,5 30,60 %
(1)
Il s’agit de toutes les actions mises en œuvre par l’entreprise pour améliorer la qualité de ses produits
soit :
- contrôle en atelier de production
- coût de R&D
- maintenance préventives atelier de production
- plan de formation
- sélection et suivi des fournisseurs
- laboratoire et tests d’essais
- mise aux normes puis expédition
(2)
Il s’agit de toutes les défaillances, malfaçons et coûts subis par l’entreprise pour cause
d’insuffisance de la prévention :
coût d’échange
arrêts et attentes dans atelier de production
coûts des indemnités clients
coûts des retours
assurances-garanties clients
traitement satisfaction clientèle
rebuts et déchets
© Réseau CRCF - Ministère de l'Éducation nationale - http://crcf.ac-grenoble.fr 8/9
4. Commentez l'évolution des coûts de la démarche qualité sur les deux années. Donnez
les facteurs explicatifs plausibles de l'évolution observée.et concluez sur l'efficacité de
la démarche qualité entreprise.
L'effort relatif de la démarche qualité dans le coût de production baisse entre 2008 et 2009.
Le détail montre une baisse significative du coût d'obtention de qualité , ce dernier voit sa part divisée par deux.
Cette baisse s'accompagne également d'une réduction du coût de traitement de la non qualité. Ce double constat
laisse penser que la démarche de qualité entreprise produit les effets escomptés. L'effort réalisé en 2008 porte ses
fruits en 2009.
- Le diagramme de Pareto
Il s’agit d’un histogramme dans lequel les pannes sont triées par fréquence d’apparition. Ce diagramme
permet d’identifier les défauts les plus fréquents, les plus coûteux ou les plus critiques.
- Le diagramme d’Ishikawa
Sert de support à une réflexion sur les causes des défauts constatés en indiquant cinq pistes essentielles
c'est-à-dire les 5 M :
- Méthode ;
- Main d’œuvre ;
- Matériel ;
- Milieu ;
- Matière.
Pour chaque axe, il faut chercher les causes possibles qui peuvent elles mêmes être décomposées.
SESSION 2015
UE 11 – CONTRÔLE DE GESTION
SESSION 2015
________________________________________________________________________________________________
Le sujet comporte les annexes suivantes
DOSSIER 1
Annexe 1 - Eléments relatifs à la première commande supplémentaire.................................................... page 8
Annexe 2 - Eléments relatifs à la deuxième commande supplémentaire .................................................. page 8
DOSSIER 2
Annexe 3 - Analyse des coûts ................................................................................................................... page 8
DOSSIER 3
Annexe 4 - Présentation de la masse salariale pour les exercices 2013 et 2014 ....................................... page 9
Annexe 5 -Travaux préparatoires à l’analyse de la masse salariale pour 2013 et 2014 ............................ page 10
Annexe 6 : - Prévision de la masse salariale pour l’exercice 2015 .......................................................... page 11
DOSSIER 4
Annexe 7 – Rappels sur les lois de probabilités ........................................................................................ page 12
Annexe 8 – Table de la loi de Poisson ...................................................................................................... page 13
Annexe 9 – Table de la loi normale........................................................................................................... page 14
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes vous conduit à formuler une ou plusieurs hypothèses,
il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
La société HOUBLON
La société HOUBLON est l’une des dernières brasseries françaises indépendantes. Fondée en 1748,
c’est une société anonyme dont la famille a conservé la totalité du capital. Elle est installée dans une
petite ville d’Alsace où l’activité brassicole s’appuie sur la qualité exceptionnelle du bassin
hydrographique alimenté par les eaux vosgiennes.
La société HOUBLON, avec un effectif stable autour d’une centaine de salariés, possède une filiale
de distribution et deux dépôts dans les Vosges et le Haut-Rhin.
Le produit phare de sa gamme est la bière « Grand Houblon » dont 400 000 hectolitres sont écoulés
chaque année auprès de ses clients : grandes et moyennes surfaces (GMS) pour 60 % du volume ;
cafés, hôtels, restaurants (CHR) (35 %) ; le solde (5 %) réalisé à l’export en Europe et aux Etats
Unis.
Malgré la crise économique, le marché de la bière reste globalement stable.
Après une étude précise des coûts de la société HOUBLON, le contrôleur de gestion a modélisé le
coût de revient d’un hectolitre de bière Grand Houblon.
L’hectolitre est vendu 110 euros. La production annuelle s’élève à 400 000 hectolitres.
Le coût de revient est composé d’une partie variable et d’une partie fixe.
Pour une période de fabrication et de vente, le coût fixe est de 1 400 000 euros.
Le coût variable comprend une composante strictement proportionnelle aux quantités de 84,50
euros par hectolitre.
Travail à faire
*
La société HOUBLON vient d’être sollicitée pour être le fournisseur exclusif d’une grande
manifestation festive alsacienne exceptionnelle qui aura lieu en août 2015, soit une commande de
30 000 hectolitres.
Travail à faire
A l’aide de l’annexe 1 :
2) Afin de fixer le prix de vente par hectolitre de la commande supplémentaire, quel est le coût
de référence à considérer ? Justifier votre réponse.
3) Quel prix de vente par hectolitre la société HOUBLON peut-elle proposer pour cette
commande supplémentaire ? Quel est le nouveau bénéfice pour la société HOUBLON ?
*
Après avoir été retenue et reçu le bon de commande des 30 000 hectolitres, la société HOUBLON
reçoit une nouvelle demande de la part des organisateurs de la manifestation. En effet, les
collectivités locales ont accepté que la manifestation se prolonge de deux jours. Aussi, les
organisateurs souhaiteraient commander 10 000 hectolitres supplémentaires.
La capacité actuelle de la société HOUBLON ne permet pas d’accepter cette nouvelle commande.
Deux options s’offrent au PDG :
- sous-traiter les hectolitres dépassant la capacité de production de la société ;
- investir pour augmenter la capacité de production.
Travail à faire
À partir de l’annexe 2
5) Présenter, sous forme de tableau, le chiffrage du coût de revient des 10 000 hectolitres
supplémentaires pour les deux options se présentant à la société HOUBLON. Quelle est la
meilleure option ?
6) À partir du coût de revient optimum, calculer le prix de vente que la société HOUBLON
peut proposer aux organisateurs pour cette demande supplémentaire, sachant que
l’entreprise souhaite toujours maintenir sa marge. Commenter.
Le PDG de la société HOUBLON constate le succès grandissant des micro-brasseries qui proposent
des bières très typées, à fort caractère et à un prix élevé, très rémunérateur.
Il est également conscient de la tendance actuelle à la baisse de consommation de bière classique en
Europe et en France.
Il envisage donc de lancer une bière à destination d’une clientèle plus aisée mais aussi plus
exigeante, pour qui le prix de vente n’est pas le critère d’achat principal, afin de compenser la
baisse tendancielle de son volume d’activité ces dernières années.
La société HOUBLON est capable d’augmenter sa production avec des investissements limités.
La force de vente actuelle pourrait très facilement assurer la commercialisation de ces bières plus
sophistiquées que ce soit auprès des GMS ou des CHR.
Pour lancer ce projet, le PDG a diligenté une étude de marché auprès d’un cabinet spécialisé et le
contrôle de gestion a chiffré les coûts estimés des différents critères perçus par le consommateur de
la bière classique Grand Houblon.
L’étude de marché a pour cible une clientèle haut de gamme capable de payer un prix élevé pour
une bière. Elle a pour objectif de détecter les critères les plus déterminants dans l’achat d’une bière
haut de gamme pour ce type de consommateurs.
L’étude permettra donc de déterminer les investissements les plus pertinents pour conquérir cette
clientèle.
L’objectif de rentabilité de la société pour cette nouvelle bière est de 20 % du chiffre d’affaires.
Travail à faire
1) Après avoir défini la méthode des coûts cibles, préciser en quoi sa mise en œuvre nécessite
une refonte organisationnelle.
À l’aide de l’annexe 3 :
4) Déterminer l’écart en valeur absolue et en valeur relative entre les coûts estimés et les coûts
cibles de chaque élément-clé du processus, afin de mettre en évidence les efforts à effectuer
dans le processus de production.
5) Commenter les résultats obtenus et indiquer comment l’entreprise peut rapprocher le coût
estimé du coût cible.
La politique salariale de la société HOUBLON consiste à verser un salaire brut mensuel plus élevé
que la plupart de ses concurrents, afin d’attirer et de garder en son sein des salariés de qualité. En
contrepartie, elle ne verse pas de treizième mois. Elle vous charge d’étudier l’évolution des salaires
entre les années 2013 et 2014. La direction est composée de trois personnes : le PDG qui est aussi le
directeur de production, un directeur administratif et financier et un directeur commercial.
Travail à faire
À l’aide des annexes 4 et 5 :
1. Calculer l’écart de masse salariale entre l’année 2013 et 2014.
2. Décomposer cet écart total, en écarts sur salaires nominaux, sur structure
professionnelle et sur effectif. Vous vous appuierez notamment sur les travaux
préparatoires réalisés par l’assistant de gestion.
3. Expliquer et commenter cette évolution. Vous mettrez l’accent sur l’interprétation et
l’explication de l’écart sur structure professionnelle.
La société HOUBLON souhaite maîtriser pour l’année 2015 l’évolution de sa masse salariale. Elle
vous charge d’établir les prévisions de cette dernière. La société HOUBLON résiste assez bien à la
crise en parvenant à maintenir son activité tout en cherchant à développer des relais de croissance.
Les salariés participant à l’effort global ont fait part d’une demande d’augmentation à la direction
générale.
Face à la grogne montante des salariés, la direction étudie la proposition de deux scénarii :
- deux augmentations de 0,5 % intervenant pour la première le 1er mai et le 1er septembre
pour la seconde ;
- une augmentation générale de 1,2 % à compter du 1er octobre.
À l’aide de l’annexe 6 :
7. Calculer la prévision de masse salariale pour l’année 2015. Les calculs seront arrondis
à l’euro le plus proche.
Dans la composition de la bière entrent les levures et, pour les bières spéciales, les épices. La
qualité de ces matières premières est essentielle pour fabriquer une bière d’exception. La société
HOUBLON se les fait livrer par son fournisseur SPICE. La société HOUBLON a constaté que sur
cent livraisons, deux sont défectueuses. L’accord passé entre la société HOUBLON et son
fournisseur SPICE prévoit une pénalité de 5 % du prix de vente dès qu’il y a au moins une livraison
défectueuse pour vingt livraisons effectuées.
Travail à faire
À l’aide des annexes 7, 8 et 9 :
1. Sans calcul préalable, identifier les impacts organisationnels et économiques que risque de
supporter la société HOUBLON du fait de la multiplication éventuelle des livraisons
défectueuses.
2. Déterminer les paramètres de la loi binomiale de probabilités suivie par le nombre de
livraisons défectueuses pour vingt livraisons réalisées, sachant que les occurrences des
défectuosités sont indépendantes. Calculer la probabilité d’avoir au moins une livraison
défectueuse.
Le fournisseur SPICE propose une modification de la pénalité. Cette dernière s’appliquerait dès
trois livraisons défectueuses sur cinquante livraisons effectuées.
3. À l’aide de la loi de Poisson, justifier son recours et déterminer la probabilité d’avoir trois
livraisons défectueuses au moins. La société HOUBLON a-t-elle intérêt à accepter cette
modification contractuelle ?
Sur plusieurs années, le nombre de livraisons effectuées par le fournisseur SPICE est en moyenne
de 1276. La direction de la société HOUBLON vous charge de déterminer quelle est la probabilité
d’avoir moins de quinze livraisons défectueuses en 2015 avec ce fournisseur.
4. A l’aide de la loi normale, justifier son recours et calculer la probabilité d’avoir moins de
quinze livraisons défectueuses, la correction de continuité étant supposée faite.
Le PDG souhaite réaliser le même taux de rentabilité par rapport au chiffre d’affaires que celui
obtenu sur la production courante.
Annexe 2
Eléments relatifs à la deuxième commande supplémentaire
Annexe 3
Analyse des coûts
C1 Fermeture de la bouteille 15 %
C2 Degré d’alcool 30 %
C3 Couleur de la bière 5%
C4 Arôme 40 %
C5 Esthétique de la bouteille 10 %
Types de coût C1 C2 C3 C4 C5
Brassage 10 10 10
Fermentation 70 10 10
M.P. (orge, houblon, eau, levures) 10 60 30
Epices 10 20 50
Capsule 80 20
Bouteille 20 40
Etiquette 20
Emballage carton 20
Le produit envisagé positionné sur le segment premium nécessite un soin et une attention
particuliers dans sa distribution se traduisant par un coût de distribution de 40 centimes par bouteille
vendue.
Par ailleurs, le contrôle de gestion a estimé le coût de production des 8 références de coût retenues
correspondant aux critères de l’étude de marché.
Pour cela, il s’est appuyé sur le processus productif actuel de la bouteille de bière classique Grand
Houblon de 33 cl :
Annexe 4
Année 2014
Salaires moyens
Catégories du personnel effectifs
mensuels
direction 3 6 150
cadre junior 1 3 535
cadres seniors 4 4 300
agent de maîtrise junior 1 3 535
agents de maîtrise senior 4 4 100
techniciens 30 3 570
employés 14 2 040
ouvriers 40 1 632
effectif total 97 2 681,03
Travaux préparatoires à l’analyse de la masse salariale pour les exercices 2013 et 2014
L’assistant de gestion a commencé à produire des calculs de masse salariale sous forme de tableaux
qu’il vous communique ci-après :
salaires bruts
effectifs moyens décembre
2014
Direction 3 6 089
Cadres 5 4 368
Agents de maîtrise 5 4 121
Techniciens 30 3 606
Employés 14 2 060
Ouvriers 40 1 648
Total 97
Embauches :
La probabilité pour que la variable aléatoire soit égale à k se calcule comme suit :
Si X suit une loi binomiale B(n,p) X peut être approchée par une loi
Si n>= 30 et p < 0.1 et np<15 de Poisson P() avec = np
Si n >= 30 et p=0.5 et q =0.5
Ou si np>15 et nq>15 Normale N(np, npq)
Ou si npq>10
k
P(X=k) = e -
k!
Si X suit une loi de Poisson P() X peut être approchée par une loi
Si >15 Normale N(,√)
k
Probabilités individuelles : P(X=k) = e -
k!
k =1 =2 =3 =4 =5 =6 =7 =8 =9 =10
0 0,3679 0,1353 0,0498 0,0183 0,0067 0,0025 0,0009 0,0003 0,0001 0
1 0,3679 0,2707 0,1494 0,0733 0,0337 0,0149 0,0064 0,0027 0,0011 0,0005
2 0,1839 0,2707 0,224 0,1465 0,0842 0,0446 0,0223 0,0107 0,005 0,0023
3 0,0613 0,1804 0,224 0,1954 0,1404 0,0892 0,0521 0,0286 0,015 0,0076
4 0,0153 0,0902 0,168 0,1954 0,1755 0,1339 0,0912 0,0573 0,0337 0,0189
5 0,0031 0,0361 0,1008 0,1563 0,1755 0,1606 0,1277 0,0916 0,0607 0,0378
6 0,0005 0,012 0,0504 0,1042 0,1462 0,1606 0,149 0,1221 0,0911 0,0631
7 0,0001 0,0034 0,0216 0,0595 0,1044 0,1377 0,149 0,1396 0,1171 0,0901
8 0 0,0009 0,0081 0,0298 0,0653 0,1033 0,1304 0,1396 0,1318 0,1126
9 0,0002 0,0027 0,0132 0,0363 0,0688 0,1014 0,1241 0,1318 0,1251
10 0 0,0008 0,0053 0,0181 0,0413 0,071 0,0993 0,1186 0,1251
11 0,0002 0,0019 0,0082 0,0225 0,0452 0,0722 0,097 0,1137
12 0,0001 0,0006 0,0034 0,0113 0,0263 0,0481 0,0728 0,0948
13 0 0,0002 0,0013 0,0052 0,0142 0,0296 0,0504 0,0729
14 0,0001 0,0005 0,0022 0,0071 0,0169 0,0324 0,0521
15 0 0,0002 0,0009 0,0033 0,009 0,0194 0,0347
16 0 0,0003 0,0014 0,0045 0,0109 0,0217
17 0,0001 0,0006 0,0021 0,0058 0,0128
18 0 0,0002 0,0009 0,0029 0,0071
19 0,0001 0,0004 0,0014 0,0037
20 0 0,0002 0,0006 0,0019
21 0,0001 0,0003 0,0009
22 0 0,0001 0,0004
23 0 0,0002
24 0,0001
25 0
f(x)
0 t x
1 0,8413 0,8438 0,8461 0,8485 0,8508 0,8531 0,8554 0,8577 0,8599 0,8621
1,1 0,8643 0,8665 0,8686 0,8708 0,8729 0,8749 0,877 0,879 0,881 0,883
1,2 0,8849 0,8869 0,8888 0,8907 0,8925 0,8944 0,8962 0,898 0,8997 0,9015
1,3 0,9032 0,9049 0,9066 0,9082 0,9099 0,9115 0,9131 0,9147 0,9162 0,9177
1,4 0,9192 0,9207 0,9222 0,9236 0,9251 0,9265 0,9279 0,9292 0,9306 0,9319
1,5 0,9332 0,9345 0,9357 0,937 0,9382 0,9394 0,9406 0,9418 0,9429 0,9441
1,6 0,9452 0,9463 0,9474 0,9484 0,9495 0,9505 0,9515 0,9525 0,9535 0,9545
1,7 0,9554 0,9564 0,9573 0,9582 0,9591 0,9599 0,9608 0,9616 0,9625 0,9633
1,8 0,9641 0,9649 0,9656 0,9664 0,9671 0,9678 0,9686 0,9693 0,9699 0,9706
1,9 0,9713 0,9719 0,9726 0,9732 0,9738 0,9744 0,975 0,9756 0,9761 0,9767
2 0,9772 0,9778 0,9783 0,9788 0,9793 0,9798 0,9803 0,9808 0,9812 0,9817
2,1 0,9821 0,9826 0,983 0,9834 0,9838 0,9842 0,9846 0,985 0,9854 0,9857
2,2 0,9861 0,9864 0,9868 0,9871 0,9875 0,9878 0,9881 0,9884 0,9887 0,989
2,3 0,9893 0,9896 0,9898 0,9901 0,9904 0,9906 0,9909 0,9911 0,9913 0,9916
2,4 0,9918 0,992 0,9922 0,9925 0,9927 0,9929 0,9931 0,9932 0,9934 0,9936
2,5 0,9938 0,994 0,9941 0,9943 0,9945 0,9946 0,9948 0,9949 0,9951 0,9952
2,6 0,9953 0,9955 0,9956 0,9957 0,9959 0,996 0,9961 0,9962 0,9963 0,9964
2,7 0,9965 0,9966 0,9967 0,9968 0,9969 0,997 0,9971 0,9972 0,9973 0,9974
2,8 0,9974 0,9975 0,9976 0,9977 0,9977 0,9978 0,9979 0,9979 0,998 0,9981
2,9 0,9981 0,9982 0,9982 0,9983 0,9984 0,9984 0,9985 0,9985 0,9986 0,9986
Table pour les grandes valeurs de t
t 3 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,8 4 4,5
(t) 0,99865 0,99904 0,99931 0,99952 0,99966 0,99976 0,99984 0,99992 0,99997 0,99999
N.B. La table donne les valeurs de (t) pour t > 0. Si t est négatif, on prend le complément à l'unité
de la valeur lue dans la table : (-t) = 1 - (t)
UE 11 – CONTRÔLE DE GESTION
Dossier 1
R = CA – CV – CF
2) Afin de fixer le prix de vente par hectolitre de la commande supplémentaire, quel est le coût de
référence à considérer ? Justifier.
Le coût de référence à considérer est le coût marginal. En courte période, il est égal au coût variable unitaire.
En effet, l’entreprise peut considérer que ses charges fixes sont absorbées par l’activité courante et qu’une
activité exceptionnelle peut donc s’évaluer à partir seulement du coût variable.
3) Quel prix de vente par hectolitre la société HOUBLON peut-elle proposer pour cette commande
supplémentaire ? Quel est le nouveau bénéfice pour la société HOUBLON ?
R = CA – CV = 0.2 * CA
x = 118.30
4) Expliquer pourquoi n’est-il pas possible d’accepter la nouvelle commande de 10 000 hectolitres au
même prix que la précédente de 30 000 hectolitres ?
Il n’est pas possible d’accepter la nouvelle commande de 10 000 au même prix que la précédente car la
capacité de production de la société est saturée : seuls 5 000 hl supplémentaires peuvent être produits par
l’outil de production actuel.
Présentant le coût de revient le plus faible, la sous-traitance s’avère la meilleure option pour cette année.
L’investissement pourrait se justifier dans l’hypothèse de développement de l’activité et/ou par la volonté de
développer l’emploi de l’entreprise.
6) A partir du coût de revient optimum, calculer le prix de vente que la société HOUBLON peut
proposer aux organisateurs pour cette demande supplémentaire, sachant que l’entreprise souhaite
toujours maintenir sa marge. Commenter.
Avec l’option de sous-traitance, le coût de revient unitaire est de 1 022 450 / 10 000 = 102.25
Compte tenu de l’exigence de marge de 20 %, le prix de vente proposé est :
102.25 / 0.8 = 127.81
La méthode des coûts cibles est une approche prospective utilisée à l’occasion du développement de nouveaux
produits et/ou services. Ce n’est donc pas une technique a posteriori de constatation des coûts.
Elle peut être utilisée dans une situation de concurrence par les prix, quand le prix de vente est imposé par le
marché.
Son objectif est de définir ex ante le coût maximum que l’entreprise peut supporter compte tenu de ses objectifs
de profit, du prix de vente imposé par le marché et des marges des distributeurs.
Cette méthode implique une vision transversale des organisations : marketing, production, recherche-
développement, approvisionnement, contrôle de gestion, etc.
Coût cible = Prix de vente du marché – Profit cible attendu – frais de commercialisation
Coût cible = [ (1,50 / 1,20) x 0,80 - 0,40 = 0,60 €
4) Déterminer l’écart en valeur absolue et en valeur relative entre les coûts estimés et les coûts cibles de
chaque élément-clé du processus, afin de mettre en évidence les efforts à effectuer dans le processus de
production.
1
10%*30%
Le coût cible est supérieur de 0,21 € au coût estimé. Cet écart significatif peut s’expliquer par le fait que le coût
estimé est celui d’un produit de gamme inférieure et qui donc ne correspond pas au projet. Il aurait fallu calculer
un coût prévisionnel de ce nouveau produit.
A l’aide de l’annexe 4 :
1. Calculez l’écart de masse salariale entre l’année 2013 et 2014.
salaires moyens salaires annuels
2013 nombre mensuels bruts en €
direction 3 6 030,00 217 080
cadre junior 1 3 500,00 42 000
cadres seniors 4 4 240,00 203 520
agent de maîtrise junior 1 3 500,00 42 000
agents de maîtrise seniors 4 4 000,00 192 000
techniciens 25 3 500,00 1 050 000
employés 15 2 000,00 360 000
ouvriers 47 1 600,00 902 400
total 100 2 507,50 3 009 000
Variation de la masse salariale : 3 120 720 – 3 009 000 = 111 720 soit 111 720 / 3 009 000 = 3,71 %
d’augmentation par rapport à 2013
2. Décomposez cet écart, en écarts sur salaires nominaux, sur structure professionnelle et sur
effectif. Vous vous appuierez notamment sur les travaux préparatoires réalisés par l’assistant
de gestion.