Les Capteurs de Temperature
Les Capteurs de Temperature
Les Capteurs de Temperature
par contact
LES CAPTEURS DE TEMPERATURE
INTRODUCTION
La température d’un corps s’exprime en degrés Celsius ou en degrés Kelvin (si l’on se
réfère à l’état de repos - zéro absolu - de ses molécules).
C, L °C
Capteur
Affichage, Voltmètre,
Transmetteur Enregistreur……..
ou transducteur
•
CHOIX DE LA MÉTHODE EN FONCTION DU DOMAINE DE TEMPÉRATURE :
Le choix du capteur à utiliser est très influencé par l’ordre de grandeur des températures à mesurer.
Le choix de la chaîne de mesure est lié à l’intervalle exploré autour de la valeur moyenne.
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CHOIX D’UN CAPTEUR
Mesure de température
Capteur Détecteur
Thermomètres à dilatation
Pyromètre optique Thermomètres électriques Thermomètres à dilatation
•Pyromètre optique à disparition de
•A radiation totale •A Couple thermoélectrique •De solide filament(sans contact physique)
•A radiation partielle •A résistance métallique •De liquide •De liquide
•Bichromatique •A semi-conducteur •De gaz •Thermomètre classique à dilatation
•A quartz •Cristaux liquides
Munis de contacts •Méthodes repères (crayons, peintures
électriques thermosensibles, etc…)
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GAMME DE TEMPERATURE DES PRINCIPAUX THERMOMETRES
Thermocouple
Résistance métallique
Thermistance
Transistor
Circuit intégré
Quartz
Pyromètre optique
Pyromètre à dilatation de
solide
Pyromètre à dilatation de
liquide
Thermomètre à dilatation
de gaz
Thermomètre à tension
de de vapeur
Cristaux liquides
Méthodes repères
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CHOIX D’UN THERMOMETRE ELECTRIQUE
Thermomètres électriques
Semi-conducteur Quartz
Thermocouple Résistance métallique
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PRINCIPE DE MESURE
8
Echelle de température
V0 VT
Pf1 Pf2
9
On définit alors une échelle de température fondée sur 2 points fixes :
Une relation arbitraire entre le nombre T qui relie la température et le
nombre X qui mesure la grandeur utilisée, soit :
°F (degrés Fahrenheit)
32 212
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Dans ce cas, la fonction thermométrique peut s’écrire :
X − X0
T ( X ) = 100.
X 100 − X 0
d’où :
X = X0. ( 1 + α.T )
Remarques :
La grandeur physique qui sert à mesurer la température varie rarement de façon
linéaire avec elle.
Un accord international a fixé l’échelle de température E.I.T qui s’appuie sur 18
points fixes ( pour lesquels la température thermodynamique a été déterminée ) et
deux instruments d’interpolation.
11
12
• THERMOMETRES UTILISANT LES PROPRIETES THERMOELECTRIQUES
1/ Thermomètres a résistance :
• la variation de la résistance d’un métal avec la température s’écrit :
RT=R0(1+ α.ϴ)
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variation de la résistance de queleques matériaux
R/R0
Cuivre
6
5
Nickel
R / R0 (Cu )
4
R / R0 (Platine )
3 R / R0 (Nickel )
Platine
2
1
-200 0 200 400 600 800
0
T ( °C )
13
Rg
Principe :
E
Rs
RL
Courant de circulation :
E
i= .(mA)
r + R L + R g + Rs
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• si Rs varie, i varie,
Gaine
Isolant
Fil résistant
bobine
15
• Métaux utilisés :
•
• Nickel T→ 150 °C
• Cuivre T→ 200 °C
• Platine → 1000 °C
T→
• Le métal le plus utilisé pour réaliser des capteurs de température est le platine. Il
supporte des températures jusqu’à 1700 °C, sans s’oxyder ni s’évaporer, résistant à la
corrosion et de caractéristiques électriques stables.
• Les dimensions des capteurs cylindriques sont de 1 à 2 mm de diamètre, de 6 à 15 mm
de longueur.
• Il peut être obtenu très pur, ce qui garantit l’interchangeabilité des sondes.
• Plus un métal est pur, plus son coefficient de dilatation α est élevé, ce qui permet de
sélectionner les capteurs.
• Le platine est utilisé quand on cherche une bonne précision.
• Il est reconnu comme instrument d’interpolation entre 13.81K (point triple de
l’hydrogène) et 903.89 K(point de solidification de l’antimoine) pour définir l’E.I.T 90.
La précision obtenue de l’ordre du mK dans le domaine des températures usuelles.
• Pour les thermomètres industriels, les exigences sont moins rigoureuses.
• La norme NF C-42.330 (1983), qui reprend la norme internationale CEI 751 (1983), pour
la plage –200 à 850 °C, utilise la relation :
• RT = R0 [ 1+aT+bT²+cT3 ( T –100 ) )] avec T en °C Relation de Callendar
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• Les constantes peuvent être déterminées à l’aide des points fixes suivants :
– Ebullition normale de l’oxygène : 90 K
– Point glace : 273,15 K
– Point vapeur : 373,15 K
– Ebullition normale du soufre : 717,15 K
• Pour plus de détails, se reporter à l’annexe B ( relation résistance – température )
Remarques
• a/ les valeurs de b et c dans la relation de Callendar restent faibles, on peut alors considérer une variation
linéaire de R(T) pour une plage de température pas trop grande ( 0 à 100 °C).
• b/ Le niveau de sortie est relativement faible.
Pour i=1 mA, R(capteur)=100Ω ; la tension de sortie n’est que de 0.4 mV par degré, mais la reproductibilité est
excellente.
Par conséquent, le platine est utilisable dans des applications où l’on cherche une grande précision (erreurs
inférieures au 1/100 °C).
• c/ Les thermomètres doivent avoir un coefficient α de 3.805.10-3 K-1 et une résistance R0 de 100 Ω.
• La norme accepte deux classes d’interchangeabilité, dont les tolérances sont données dans le tableau ci-après.
• On peut ainsi obtenir une reproductibilité meilleure que 0.1 °C si les conditions d’utilisation sont respectées, en
particulier si l’on ne dépasse pas les limites d’utilisation en température indiquées par le constructeur.
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• On peut ainsi obtenir une reproductibilité meilleure que 0.1 °C si les conditions
d’utilisation sont respectées, en particulier si l’on ne dépasse pas les limites
d’utilisation en température indiquées par le constructeur.
Avantages
– Grande précision
– Grande sensibilité
– Bonne stabilité ( 1 °C à 600
°C pour 6000 h d’utilisation )
– Interchangeabilité
– Pas d’influence des champs
magnétiques
– Mesures simples sans
corrections
Inconvénients
• Mesures différentielles difficiles
• Courant de mesure limité à 1 ou 2 mA (voir auto échauffement )
• Encombrement important pour certains capteurs
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• Le coefficient α est défini par la relation :
R100 − R0
α= = a + 100.b
100.R0
19
RL1
R2
Rs
RL2
RL3 R3
R4
20
• La sensibilité relative est donnée par :
1 dR
a=
R dT
Auto-échauffement :
E = Rs.I².
puissance K en mW/degré.
K=
delta.T
• On obtient ainsi une erreur de 0.05 à 1.5 °C.
• En pratique, on choisit un courant de mesure < 3 mA.
Remarques :
• 1/ Il existe des résistances dont les valeurs nominales peuvent être 50, 200 ou 500 Ω
• 2/ Des résistances en nickel ( fils, lames ou couches minces) sont utilisées dans
certaines applications.
Elles sont économiques avec un coefficient de température plus élevé que celui du platine
(6.18.10-3 au lieu de 4.10-3 ) mais utilisables seulement entre –60 et +180 °C.
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RELATION RESISTANCE TEMPERATURE
Valeur à 0 °C : 100 Ω
Coefficient de température moyen entre 0 et 100 °C :
α= 0.00385 / °C
Classe de précision :
Polynôme d’interpolation :
Valeur à 0 °C : 100 Ω
Polynôme d’interpolation :
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MESURE DES VALEURS DE RÉSISTANCE
Méthodes de mesure :
On distingue deux grandes catégories :
• les méthodes potentiométriques : aucun courant ne passe à
l’équilibre dans la branche du circuit au moment de la mesure.
Elles tendent à être remplacées par l’utilisation des appareils
numériques(mise en œuvre simple)
• Les méthodes en pont : le courant passe dans tous les
éléments du circuit pendant la mesure. Ce courant tend à être
presque négligeable.
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• MONTAGE SIMPLE À DEUX FILS
Ohmmètre
RL1
RL2
Exemple : avec deux câbles de 0.5 Ω et une sonde platine de 100 Ω On a Rs=101 Ω, soit une
erreur systématique de 2.5°C
Ce montage est déconseillé si le capteur est très éloigné de l’appareil de mesure.
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• MONTAGE SIMPLE À QUATRE FILS
A/ montage directe
RL2 G
Rs = V / I
Rs
RL3 V
Rs RL1
I
I : courant très stable
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MONTAGES UTILISANT UN PONT DE WHEATSTONE
C’est la méthode la plus utilisée, elle est précise, on peut obtenir une précision de 0.1 °C pour une température de 400
°C, ce qui donne une précision relative de 0.025 %.
Montage classique :
Rs
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MONTAGE À 3 FILS
Montage courant, nécessite un équilibrage des lignes mais pour des précisions meilleures que le 1/10 ème de degré
R2
Rs
RL2
RL3 R3
R4
A l’équilibre, l’équation du pont s’écrit :
( Rs + RL1 ). R3 = ( R4 + RL3 ) . R2
avec le choix des résistances R3= R2 l’influence des fils de liaison est
largement atténuée. 30
Thermistance CTN
Ce sont les plus utilisées. Elles sont utilisées pour des mesures de température absolues et
différentielles, mesures de débit et de niveau, régulation thermique Elles possèdent un coefficient de température
négatif. La résistance est donnée par la relation :
R(T ) = R0 exp β ( )
1 1
−
T T0
Avec R0 : résistance à T0 ( en général 25 °C )
Le choix se fait d’après R0 et le coefficient de température α à 25 °C.
On montre :
1 dR β
α= =− 2
R dT T
31
R(Ω)
dR
R1 ( )1
dT
dR
R2 ( )2
dT
T(K)
T1
T2
32
Ils permettent ainsi de détecter de très petites variations de température ( environ 5.10-4 )
Ces capteurs, de petites dimensions voient leurs températures s’élever rapidement, ce qui provoque un
fort échauffement
par exemple, dans une thermistance de 2000Ω, une dissipation par effet Joule de 0.1 mW est obtenue
pour un courant de 200 µA
En associant des thermistances et des résistances les constructeurs proposent des capteurs linéaires, ce
qui permet des erreurs de linéarité inférieures à ±0.04 °C sur une gamme de
100 °C.
L’inconvénient de l’utilisation de ces capteurs vient du fait qu’ils sont instables, vieillissent, non-linéaire et
peu interchangeable avec une précision moyenne.
R(Ω)
Thermistance CTP :
T2 T1
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Thermomètres au silicium :
On les nomme également silistors. Ils sont de technologie récente. Ils se présentent généralement
sous forme de bâtonnets de silicium dopé pour que la caractéristique résistance-température
présente une grande plage de linéarité entre 100 et 200 °C.
La relation R(T) s’écrit dans ce cas sous la forme :
34
On trouve ainsi les thermomètres suivants :
1. Thermomètre à diodes : Ces thermomètres sont alimentés dans le sens direct par un
courant d’intensité constante I. On établit alors une relation de la forme :
QE .U Q .U
I = I 0 (T ). exp[ −1] ≈ I 0 (T ). exp[ E ]
k B .T k B .T
avec :
QE .U
I 0 (T ) = C.T α exp[− ]
k B .T
avec : C : une constante
α : nombre voisin de 3
U0 : tension caractéristique du matériau qui vaut U0=1,12 V pour le Silicium. On en déduit :
k B .T
U (T ) = U 0 (T ) + (ln I − α . ln T − ln C )
QE
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. Thermomètre à Quartz : La fréquence mécanique d’oscillation d’un cristal de quartz dépend de la
température T selon une loi expérimentale de la forme :
ν (T ) = ν 0 (1 + A.T + B.T ² + C .T 3 )
∆ν
D’où = ( A.T + Bt ² + C.T 3 )
ν0
En mesurant la variation relative de fréquence, on accède à la température. Ils sont d’une grande précision (on détecte
des écarts de l’ordre de 10-4 K) et d’une grande sensibilité (environ 1000 Hz/K).
1.Autres thermomètres :
Diverses méthodes existent, elles permettent dans certains cas d’avoir un ordre de grandeur de la température d’un
milieu déterminé :
-Cônes de Seger,
- crayons,
- vernis ……
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LES COUPLES THERMOELECTRIQUES
PROPRIÉTES DES F.E.M THERMOELECTRIQUES :
Effet Peltier : effet thermique autre que l’effet Joule résultant du passage d’un courant à la jonction de deux matériaux A et B de
nature différente.(f.e.m de contact, résultant de la différence de mobilité des électrons des 2 conducteurs)
C
Sens du courant
Cu Fe Fe
Refroidissement échauffement
( jonction )
ions
E (m, Tc → T f ) = ∫ hm (θ )dθ
Tc
• où hm : coefficient de Thomson>0
Loi de Volta : dans un circuit fermé isotherme constitué de conducteurs différents, la somme des f.é.m de Peltier est nulle.
b
Ep( a/b, T ) + Ep( b/c, T ) + Ep( c/d, T ) = 0
a c
Par conséquent, la f.é.m d’une chaîne de matériaux homogènes isothermes est la même que celle qui existerait si les
deux matériaux étaient directement en contact.
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Métal A
Cu c f
dE dE
∆E = ∫ dT + ∫ =0
f A c A
Tc TF dT dT
Métal A Cu
Métal A A+ TF
Cu
c f
dE dE
Tc ∆E = ∫ dT + ∫ ≠0
f A c B
dT dT
Cu
Métal B
B-
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• Considérations pratiques :
Une des jonctions est portée à une température
connue, l’autre est à la température à déterminer (mesure
ponctuelle).
• Etalonnage du thermocouple :
On maintient la jonction de référence à O °C.
On relève E(a / b, T) de la jonction de mesure.
• Variation de E(a / b, T) :
E(a / b, T) = aT+bT²+cT3+….
• Sensibilité du couple thermoélectrique :
dE (a / b, T )
σ (T ) =
dT
On retiendra :
pour le couple Chrome – Alumel ( type K )
σ K = 41µV / °C
40
• Thermocouples usuels : voir détails ci-après.
41
Loi des températures successives :
E ( mV)
E(a/b, T1 T2 )
E(a/b, T0 T1 )
T ( °C )
0 T0 T1 T2
Sachant que la f.é.m E( a/b, T0 à T1) peut être une compensation de soudure froide ( T0 =T amb )
Et la f.é.m totale est donnée par la relation :
42
E ( mV)
0 T ( °C )
Ta T
E0 (a / b) = E0Ta (a / b) + ETa
T T
( a / b)
43
K
44
45
46
47
. 3 montages possibles
Montage dit de
Cu Laboratoire
A+
Appareil de Lecture
Soudure à mesure à la
indirecte
la température Ta
B-
température
T Cu
T
jonction
Cu
A+ C+
Appareil de
mesure à la
Soudure à
D- température Ta
la B-
température
Cu
T
T
jonction Montage dit Industriel
Lecture indirecte
Cu
A+
C+
Afficheur en
Soudure à
D-
la B- °C
température
Cu
T
jonction
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• Les câbles de compensation, moins coûteux, sont utilisés pour les montages
nécessitant de grandes longueurs de câbles de liaison entre le couple et
l’afficheur. Ils doivent cependant respecter deux règles :
• avoir les mêmes propriétés thermoélectriques que le couple utilisé,
• avoir le même pouvoir thermoélectrique.
• La norme CEI 584.3 définit un système international d’identification par code
de couleur .et propose une table de tolérance.
L’une des fréquentes et importantes causes d’erreur est l’inversion de polarité avec les fils du
thermocouple dans la boite de raccordement : avec un type K, on peut engendrer jusqu’à 100 °C
d’erreur.
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Première solution : Un bac de glace en fusion ou une enceinte climatique avec des éléments
refroidisseurs à effet Peltier permettent de maintenir la référence à 0°C ; Cette dernière solution
est dite boite de compensation de soudure froide ; elle est lourde industriellement.
C+
C+ C+
Cu
Cu Cu
Sonde RTD
D- Cu
D- Cu
D- Cu
Deuxième solution : Les jonctions de référence sont laissées à la température ambiante à l’abri des
courants d’air de façon à thermostater. La température de référence est mesurée par une sonde résistive. Des
composants électroniques compensent alors l’effet de la température ambiante.
50
• Les circuits de conditionnement des thermocouples :
• La plupart des transmetteurs industriels convertissent la fém en un signal 4 – 20 mA. Ils
se montent en tête de canne ou en armoire ; ils acceptent des températures ambiantes
entre -20 °C et 80 °C sans que la mesure de la température en soit altérée.
• La stabilité en température (dérive du zéro et de la pleine échelle) est meilleure que
0,05 % de la plage de mesure par °C de température ambiante.
• L’erreur due à la compensation de la soudure froide est inférieure à 0,04 °C par °C de
température ambiante.
• L’erreur de linéarisation est inférieure à 0,5 °C de la plage de mesure.
Exemple :
La tolérance attendue d’un transmetteur pour un thermocouple de type J, réglé pour la plage 100 à 200
°C, soumis à une variation de la température ambiante de 40 °C :
-stabilité : ± 0,05%.40 °C (200-100) = ± 2°C
-compensation de SF : ± 0,04.40 °C = ± 1,6°C
-linéarisation : ±0,5%. (200-100) = ± 0,5°C
soit :
± 2² + 1,6² + 0,5² = ± 2,6 °C
± 2,6² + 3² = ± 4 °C
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Exemple :
La tolérance attendue d’un transmetteur pour un thermocouple de type J, réglé pour la
plage 100 à 200 °C, soumis à une variation de la température ambiante de 40 °C :
soit :
soit :
± 2,6² + 3² = ± 4 °C
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• Remarque : Les transmetteurs numériques apportent une
amélioration notable. Le signal du thermocouple est
compensé au niveau de la soudure froide puis numérisé. Les
processeurs prennent en charge les opérations
d’interpolations des tables, de linéarisation.
• Le numérique apporte de grandes opportunités en termes
de communications des données : mise en réseau sur bus de
terrain, paramétrage et diagnostic à distance.
• Les auto tests sont une des grande évolution actuelle de la
thermométrie.
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AUTRES MONTAGES
•Montage utilisant plusieurs thermocouples et un
I.M
seul instrument de mesure IM- : mesures de
températures sur des sites
•Sf 1 2 3
•1 2 3
•1 2 3
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