Mon Carnet de Pneumologie
Mon Carnet de Pneumologie
Mon Carnet de Pneumologie
PROGRAMME :
1. EFR
2. Insuffisance respiratoire chronique
3. Bronchopathies
1) Asthme
2) BPCO
3) Emphysème
4) DDB, Mucoviscidose
4. Pathologies infectieuses
1) Infections respiratoires basses : Bronchite aigue, Pneumonies
2) Tuberculose : PIT, TP, TEP, TRT
3) Kyste hydatique pulmonaire
4) Aspergillose
5. Pathologie pleurale
1) PNO spontané
2) Pleurésie purulente
6. Pneumopathies infilrantes diffuses PID :
1) Sarcoidose
2) Pneumoconioses : Silicose, Asbestose
7. Cancer broncho-pulmonaire et Mésothélium
8. Tumeurs médiastinales
EXPLORATION FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE
L’espace mort :
Anatomique (Fowler) : volume des voies aériennes = 150 ml
Physiologique (Bohr) : volume du poumon qui n’élimine pas le CO2, peut être plus grand que l’espace
mort anatomique
Volume expiratoire moyen par seconde (VEMS) : volume d’air expiré à la première seconde au cours d’une
expiration forcée suite à une inspiration forcée. VEMS = 75-80%
NL
PaO2 80- 100 mmhg
PH 7.40 +/- 2
PaCO2 35-45 mmhg
HCO3- 22- 26meq/l
Syndromes gazométriques :
Sd Gazo Etiologies
Hypoventilation alvéolaire Hypoxie + hypercapnie + acidose Décompensation BPCO
Maladies neuromusculaires
Hyperventilation alvéolaire Hyperoxie + hypocapnie + alcaloose Crise d’asthme, crise d’angoisse
Effet Shunt Hypoxie + Hypocapnie Embolie pul, pneumonie, OAP, PID, atelectasie
(perfusé non ventilé) (hypoxémie pas, ou
VA/Q < 1 incomplètement, corrigible par
l’administration d’oxygène)
Espace mort hypercapnie hypovolémie, insuffisance cardiaque, ltroubles de
Ventilées mais pas ou peu la circulation pulmonaire
perfusées. VA/Q >1
Fich Flach
Ventilation : kima PaO2 et 3aks l PaCO2
EFR = pas un examen d’urgance, lazem patient stable
GDS : examen d’urgence
INSUFFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE : IRC
• IRC : la définiton est gazométrique: PaO2 < 70 mmHg à l’état stable, à deux reprises, intervalle de 3 semaines
• Hypoxémie : pression partelle en O2 dans le sang artériel (PaO2)
• Hypoxie : insuffisance respiratoire au sens cellulaire du terme
PH < 7.38 → Acidose 7.38 < PH < 7.42 → Nrml ou Compensée PH > 7.42 → Alcalose
Bicar PaCo2 Bicar et Les 2 Les 2 Les 2 Bicar PaCO2 Bicar et
PaCo2 nrml PaCo2
métab resp mixte Ac Resp Ac Métab normal métab resp mixte
compensée compensée
par Alc Métab par Alc Resp
Physiopath :
A . Hypoventilation alvéolaire
• hypoxémie + hypercapnie
• Hypoventilation alvéolaire pure : PaO2 + PaCO2 > 120 mm Hg
Conséquences de la ↓ de Pa02 :
1. Polyglobulie : due à la producton par le rein d’érythropoïétne hyperviscosité thrombose AV
2. Rétenton hydro-sodée : anomalies de régulaton du facteur natriurétque.
3. HTAP pré-capillaire : l’augmentation de la post-charge du VD aboutit au développement d’un cœur
pulmonaire chronique avec dilatation et hypertrophie du VD et à un stade avancé une ICD
Etiologies :
EXAMENS COMPLEMENTAIRES :
Aucun examen complémentaire n’est indispensable +++++
EFR :
Spiromètrie : Après 8 ans (l’enfant doit comprendre les instructions du technicien)
Sd d’Obstruction : indice de Tiffeneau (VEMS/CV) diminué
Augmentation des volumes pulmonaires : CPT, VR, CRF
Test de réversibilité aux m : Augmentation de la VEMS >12 %, ou de 200 ml Confirme le diagnostic
Test de provocation : inhalation de la Méthacholine Diminution du VEMS > 20 %
MEDICAMENTS :
TRAITEMENT DE LA CRISE :
Crise légère modérée sévère aigu grave
Trt β2m inhalés - β2m inhalés - O2 fort débit - O2 fort débit
(bouffées) - CTC per os ou IV - β2m nébulisation - β2m IVSE +++++
- CTC IV - βm nébulisation
- CTC IV
- Hydratation
Echec : Adrénaline en IV
Echec : Théophylline en IV
Win A domicile Hopital du jour Hospitalisation Réa
Surveillance 2H 3H 6H
TRAITEMENT DE FOND :
Palier 1 Palier 2 Palier 3 Palier 4 Palier 5
B2 CA à la demande
Slectionner 1 Slectionner 1 Ajouter 1 ou plus Ajouter 2 ou les deux
CSI faible dose CSI faible dose + B2 LDA CSI moy ou forte CTC peros
dose + B2 LDA
Anti-leucotriène CSI faible dose + Anti-leucotriène Anti-leucotriène Trt anti-IgE
CSI faible dose + Tyophylline Tyophylline
CSI moy ou forte dose
Asthme d’effort :
Provoqué par la respiration de l’air sec
Prévention : β2m inhalés, 10 minutes avant l’effort
Syndrome de WIDAL :
- Age de début : 30 – 40 ans
- Triade : Asthme + Intolérance à l’aspirine +Polypose
naso-sinusienne
- Leucotriènes augmentés
Traitement : β2 mimétiques Corticoides inhalés +++
Anti-leucotriènes
Suivi :
Tous les mois pour l’asthme sévère
Tous les 3 mois pour l’asthme modéré
Tous les 6 mois pour l’asthme léger
Tous les 6 mois – 1 an pour l’asthme intermittent.
Désensibilisation spécifique :
Indications :
Asthme persistant modéré
La responsabilité de l’allergène doit être prouvé (acariens et pollens +++)
Contre-indications :
Asthme persistant sévère
Obstruction inter-critique (DEP et VEMS < 70 %)
Fich Flach
CTC : Pas de supériorité de la voie IV 3la peros
CTC : pas de bénéfice dose > 1mg/kg
Aucune place pour les CTC nébulisés dans l’exacerbation de l’asthme
Les biothérapie (anti IL-5, anti-IgE) machi trt de l’exacerbation
1ère consultation à vsiée diag : TLT + DEP + EFR + tests cutanés allergo
B2m Action lente+++ : Salméterol, Formotérol, Terbutaline LP ( jamais en IV ) : Enfant > 4ans, toujours
associés aux CTC inhalés
Contrôle de l’asthme : les symptomes + DEP mais pas EFR
BRONCHO-PNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE : BPCO
Définitions :
Bronchite chronique : Toux productive (expectorations) quasi-quotidienne 3 mois par an, au-moins 2
années consécutives (définition clinique)
BPCO : obstruction permanente et progressive des voies aériennes = trouble ventilatoire obstructif
persistant = non complètement réversible : VEMS/CVF < 70% après 2m (définition fonctionnelle)
Emphysème : Destruction des parois alvéolaires avec élargissement anormal et permanant des espaces
aériens distaux (au-delà des bronchioles terminales), sans fibrose associée (définition anapath)
Une bronchite chronique sans obstruction (No TVO) n’est pas BPCO et n’évolue pas forcément vers la BPCO
Tout BPCO n’est pas emphysèmateux, Tout emphysème n’est pas BPCO
Epidémio
Cause la plus fréquente de l’IRC : 1ère cause de l’handicap respiratoire
3ème cause d’arrêts de travail
3ème cause de décès : 5% des décès
Age > 45 ans, Homme+++ 1 fumeur sur 2
Facteurs étiologiques :
Tabac+++, cannabis, poussières et polluants professionnels, allergies
Déficit en alpha-1-antitrypsine
ATCDT de prématurité, malnutrition, TBK, asthme sévère
Anatomie pathologique :
Infiltration lympho-plasmocytaire
Métaplasie malpignienne et hypersécrétion
Clinique :
SF : Toux, expectoration, dyspnée +++ (signe majeur mais tardif)
S ph :
• Discrets au débuts : râles bronchiques, hypersonorité
• Plus tardivement :
- allongement du temps expiratoire avec parfois une expiration à lèvres pincées
- diminution du murmure vésiculaire et des bruits du cœur
- distension thoracique : thorax en tonneau
• A un stade avancé :
- Position du tripode, signe de Hoover (les côtes se rapprochents à l’inspiration)
- Mise en jeu des muscles respiratoires accessoires : inspiratoires (sterno-cléido-mastoïdiens) et
expiratoires (expiration abdominale active)
EFR :
Réversibilité significative d’un TVO : le VEMS augmente après inhalation d’un BDCA ou une
corticothérapie systémique pendant 2 semaines : de > 200 ml et > 12% par rapport à la valeur initiale
Réversibilité complète d’un TVO : IT > 0,7 et VEMS > 80 %
Imagerie :
• TLT : No intérêt, signes de distension
• TDM : pas systématique, indiquée dans les formes sévères, recherche Kc broncho-pul..etc
Évaluation cardiaque :
• ECG systématique si VEMS < 50%
• Echo chez les sujets hypoxémiques ou très dyspnéiques, signes évoquant une HTAP ou ICG
NFS : recherche
• une polyglobulie réactionnelle à l’hypoxémie (risque thrombo-embo)
• une anémie (co-morbidité fréquente et de mauvais pronostic) susceptible d’aggraver la dyspnée
Classification GOLD
STADE 1 2 3 4
VEMS < 30% Ou < 50% + IRC :
≥ 80% <80% <50 %
(PaO2 <60 mmhg +/- PaCO2 > 50mmhg)
Pronostic :
1. BODE INDEX : 4 paramètres
1) BMI
2) Obstruction (VEMS)
3) Dyspnée selon l’échelle mMRC
4) Exercice mesurée par le TDM6 (distance parcourue en 6 mns)
2. Fréquence des exacerbations : Questionnaire CAT
3. Comorbidités
Armes thérapeutiques:
SABA : Β2m courte durée d’action: Salbutamol(Ventoline) – Terbutaline (Bricanyl)
LABA : Β2m longue durée d’action: Salmétérol (Sérévent) –Formétérol (Foradil)
SAMA: Anticholinergiques courte durée : Ipratropium (Atrovent)
LAMA : Anticholinergiques longue durée : Tiotropium (Spiriva)
ICS : Corticoides inhalées : Béclométasone – Budésonide – Fluticasone
N’est jamais indiqué seul, association fixe avec LABA
Oxygène à longue durée, ventilation non invasive, kinésithérapie.
Décompensation : signes de gravité engageant le pronostic vital (Cyanose, tirage, respiration paradoxale,
signes d’IVD, troubles neuro..) GDS : hypoxémie sévère < 60 hypercapnie > 45 et acidose pH < 7,35
Causes :
1. Infection bronchique : 70 % : H. Influenzae, S. Pneumoniae et Moraxella catarrhalis
2. PNO, embolie pulmonaire
Traitement de la décompensation :
1) β2-mimétique en nébulisation : en 1ère intention
2) ATB : si expectoration purulente, VEMS < 30% ou signes de gravité
Amoxicilline, Augmentin, macrolides, Pristinamycine
FQ et C3G inj doivent être réservés aux échec des ATB
Dose: 3 g/j pdt 5 - 7 jours.
Toujours réévaluer cette décision après 48 à 72 heures.
3) Oxygénothérapie à faible débit 0,5 à 3L/min discontinue :
Si SaO2 < 90 % PaO2< 60 mmHg, tirage
Pour obtenir : PaO2 > 60 mmHg et SaO2 > 90%
4) Corticoïdes systémiques : (Voie inhalée pas de place en urgence)
Peros 0,5 mg/kg/j sans dépasser 40 mg/j de courte durée( de 5 à 14 jours)
Voie parentérale 1 à 3 mg/Kg/j de méthylprédnisone.
Indiquée en 2ème intention en l’absence d’amélioration après 48 hr de traitement.
5) VNI :
acidose respiratoire PH < 7,35
doit toujours être privilégiée à une à intubation endotrachéale
QCM :
maladie bronchique, non pas générale à point de départ bronchique:/
EMPHYSEME
Type A « Pan-lobulaire » Type B « Centro-lobulaire »
Destruction bronchioles + alvéoles bronchiole
Etio Défécit en alpha 1 antitrypsine. Les mêmes étiologies que la bronchite chronique
RETENTISSEMENT : pas d’HTAP ou tardive
Clinique Pink–puffer : sujet jeune, maigre tabac (-) Blue bloater : plus fréquent
distension, pas de cyanose sujet âgé, tabac (+),passé bronchitique
distension modérée, surpoids, cyanose.
Les capillaires sont touchés Les capillaires ne sont pas touchés
Pas d’hypoxie (no cyanose ni Hypoxie précose : Hippocratisme digital,
hippocratisme digital) cyanose, polyglobulie
Pas d’hypercapnie Hypercapnie
physiopath Pas de HTAP HTAP
Pas d’inflammation Inflammation
Pas d’expectorations Expectorations
Pas de râles : silence auscultatoire Râles bronchiques
emphysème diffus, les bases+++ sommets
Distension importante Distension moins importante que type A
TLT Raréfaction vasculaire Raréfaction vasculaire moins importante
Cœur en goutte Cœur en sabot
Bulles d’emphysèmeaux bases Bulles d’emphysème aux sommets
Clartés arrondies finement cerclées Clartés arrondies finement cerclées
EFR Augmentation de la compliance
Augmentation de CRF et de VR
DLCO diminuée
CV diminuée
CPT augmentée CPT normale
TRT Pas de traitement spécifique Le même traitement que la bronchite chronique
Bronchodilatateurs
Kinésithérapie
DILATATION DE BRONCHES : BRONCHECTASIE
Définition : augmentation permanente et irréversible du calibre des bronches, avec altération de leur fonction
Intêret :
Fréquence et gravité
Préventif : la plupart des étiologies sont acquises (TBK+++)
Anapath :
La DDB intérresse les bronches de diamètre > 2mm (4ème division jusqu’à la 8ème division bronchique)
Disparition de l’épithélium : métaplasie mucipare
Destruction de la charpente fibro-cartilagineuse et élastique de la sous-muqueuse
Inflammation du chorion
Néovascularisation : hémoptysie+++
Trois types : cylindrique (fusiforme), kystique (ampulaire = sacciforme), moniliforme (variqueuse)
Clinique :
Orientation : ATCD d’infections respiratoires à répititon dans l’enfance +++++, ATCD familiaux de DDB
Toux + Bronchorrhée > 200 cc/j : surtout matinale (accumulation des secrétions la nuit)
Hémoptysie+++ : > 50% des patients
Dyspnée variable
Association de foyer ORL
Examen physique :
Râles bronchiques persistants : sous-crépitants, sibilants
Signes IVD : forme évoluée
Hippocratisme digital +++ : forme étendue et ancienne
Radio :
Multiples clartés tubulées, polykystique, pseudo-rayon de miel
Multiples images hydro-aérques (bronches pleines de sécrétion)
Examens complémentaires :
TDM ++++ : type, siège et étendue
Fibroscopie bronchique : siège de l’hémoptysie
Bronchographie lipiodolée : provenance de la bronchorrhée
EFR : DDB localisée : obstructive, DDB diffuse : mixte
ECBC (examen cyto-bact des crachat) : si sucpicion surinfection
Traitement :
Kinési resp ++++ pluriquotidienne (drainage bronchique)
Trt médical : β2m inhalés - Corticoïdes inhalés
ATB : si surinfection seulement
Régime hyperprotidique avec bonne hydratation
Vaccination antigrippale chaque année et antipneumococcique chaque 5 ans
Traitement chirurgical : DDB strictement localisée, maltoléré ou compliqué
Fich Flach
Tableau évocateur : ATCDT de TBK, crachats hématopiétiques, râles sous crépitants ou rofnlant, TLT
multiples images hydro-aériques : DDB surinfectée faire bronchographie
Diag + : Bronchographie, TDM
La mucovicsidose : cause et non pas complication de la DDB
LA MUCOVISCIDOSE
– la plus fréquente des maladies génétiques autosomiques récessives graves chez les sujets caucasiens.
– Elle est due à une anomalie de la protéine CFTR (canaux chlore des membranes épithéliales).
– La mutation F 508 est la plus fréquente.
– Anomalie de toutes les glandes muqueuses par imperméabilité au chlore : appareil respiratoire, pancréas
(insuffisance pancréatique), tube digestif. Le mucus est déshydraté et visqueux.
– Surinfections bronchiques +++: Staphylococcus aureus, Haemophilus influenzae, Pseudomonas aeruginosa.
(aussi Burkholderia cepacia)
– Le dépistage anténatal est indiqué lorsque les parents ont déjà eu un enfant atteint de mucoviscidose. Il est
réalisé à partir de biopsie du trophoblaste à la 8e et 10e semaine.
–Signes respiratoires au premier plan: toux avec encombrement bronchique, hippocratisme digital est quasi-
constant. Retard staturo-pondéral est quasi-constant
– Manifestations digestives :
Iléus méconial : révélateur chez le nouveau-né : 20 %
Insuffisance pancréatique externe : 85%, caractérisée par une stéatorrhée.
Lithiases biliaires
Diarrhée chronique
Cirrhose possible
– Atteintes ORL fréquentes : polypose nasale, sinusite, otite.
INFECTIONS RESPIRATOIRES BASSES
GERMES :
Pneumocoque Herpès labial, splénectomisé Amox 100mg/kg/jr
Klebsiella Alcoolique, bombement de la scissure, alvéolite exudative C3G + Gentamycine
(Fraindlander)
Anaérobies Mauvais état dentaire, halaine fétide Pénicilline + Flagyl
Légionella Plombier, chauffagiste, clim Macrolide ou cycline
Diarrhée + signes neurologiques
Diagnostic : Sérologie, Ag urinaires
Hémophilus Surinfection des bronchopathies Augmentin + C2G ouC3G
Staphylocoque Enfant +++ diabétique, Pneumonie bulleuse, images labiles Oxacilline + Gentamycine
Durée du traitement :
Pneumonie alvéolaire : 10 – 14 jours
Bronchopneumonie : au moins 15 jours
SURVEILLANCE :
Apyrexie : 72 heures, sinon : changer l’antibiotique (PFLA : érythromycine 50mg/kg/jr pdt 14 jrs)
Clinique :
1. PIT latente (90 %) : Asymptomatique
2. PIT patente (10 %) :
1. FAAAS : Fébricule, asthénie, anorexie, amaigrissement, sueurs nocturnes
2. Miliaire
3. Manifestations extra-pulmonaires : Typho-bacillose de Landouzy
- Diarrhée fébrile
L’érythème noueux
- Kérato-conjonctivite phlycténulaire
- Non spécifique (commun à plz étio : PIT, Sarcoidose++)
- Arthralgie
- Siège au niveau de la face antérieure des MI (Tibia+++)
- Splénomégalie
- Guérit spontanément
- Erythème noueux
- La biopsie ne confirme pas le diagnostic de tuberculose
Radio :
PIT latente : Normale +++++
PIT patente :
- ADP : hilaire, latéro-trachéale, inter-trachéo-bronchique, inter-bronchique, Droite +++
- Chancre d’inoculation (nodule primaire)
- Lymphangite
- Atélectasie : Compression par ADP – Granulome endobronchique – Fistulisation de caséum intra bronchique
IDR : Positive ++++ si négative n’élimine pas le diagnostic Répéter après 1 mois
Clinique :
Signes d’imprégnation tuberculeuse : FAAAS
Signes respiratoires : toux muco-purulente ou sèche, hémoptysie
Examen clinique :
- Syndrome cavitaire : vibrations vocales –Matité – Souffle tubaire
- Syndrome de condensation : vibrations vocales –Matité – Râles crépitants
TLT :
Nodules :
< 3 mm 3 – 6 mm > 6 mm
Micronodule Nodule Macronodule
Caverne : Clarté, contours opaques épais, réguliers ± Niveau bas situé
Infiltrat : Opacité peu dense, limites floues, non systématisée
Opacité systématisée
Bactériologie :
1. Prélèvement :
Crachats Le 1er échantillon Sur place lors de la première consultation
Tubage gastrique Le 2èmeéchantillon A domicile durant la nuit ou le matin au réveil
Fibro-aspiration Le 3ème échantillon Le lendemain au moment où le malade revient en consultation
2. Examen direct :
Coloration de Ziehl Neelsen
Coloration : Fushine
Décoloration : Acide sulfurique – Alcool
Contre-coloration : Bleu de méthylène
Lecture :
- Lame très riche : lecture de 10 champs
- Lame moyennement riche : lecture de toute la ligne : 100 champs
- Lame pauvre : lecture de toute la lame : 300 champs
- Lame négative : 0 BAAR/300 champs
- Lame douteuse : < 10 BAAR/300 champs On refait le prélèvement après 15 jours
Autres examens :
- FNS : Anémie inflammatoire, leuco-neutropénie
- VS : accélérée
- IDR : pas d’indication si image cavitaire, peut être + ou -
III. TUBERCULOSE EXTRA-PULMONARE : TEP
Radio :
Miliaire hématogène (ou lymphatique) Miliaire bronchogène
Micronodules < 3mm Micro ou macronodules
Répartition uniforme (grains de mil) Répartition pas uniforme
Symétriques Asymétriques
Examens complémentaires :
- IDR : négative > 50% ++++
- Tubage gastrique (examen direct et culture) : souvent positif
- Biopsie hépatique : confirme le diagnostic
- Hypokaliémie
Bilan systématique
- FO : Tubercules de Bochut (tâches blanchatres arrondies +/- œdème papillaire)
- PL : systématique chez l’enfant même en absence de Sd méningé
Aspect : liquide clair, jaune citrin, coagule spontanément (riche en fibrine)
Bioch : Hypogluc < 0.30 g/l, exsudat (Hyperalbumine >30g/l) riche en fibrine (0.5-3g/l) Rivalta +
Cytologie : hyperlymphocytose 90%
Bactériologie : paucibacillaire
- Rechecherche de BK dans les urines
Diag différenciel :
- Miliaire fébrile : virale, staphyloccocique, carcinomateuse
- Méningite à liquide clair : virale, bact décapitée, cryptococcique (VIH)
TRAITEMENT :
Médicaments de réserve : moins actifs et plus toxiques que les médicaments essentiels.
Schémas :
Bilan pré-thérapeutique
Poids (nbr de cp) + Chimie des urines (Labstix)
Bilan rénal et hépatique : facultatifs
Surveillance :
TP à microscopie positive : 2 Bacilloscopies à 24 heures d’intervalle
- Schéma 1ère ligne : le 2ème, 5ème, 6ème mois
- Schéma 2ème ligne : le 3ème, 5ème , 8ème mois
TP à microscopie négative ou extra-pulmonaire :
- Clinique / radiologie début et fin de trt.
Evolution
Guérison : Frottis négatif au 5ème mois et au dernier mois
Echec : Frtottis positif 5ème mois
Interruption du trt = abondon= perdu de vue : 2 mois consécutifs
Cas particuliers :
Malade avec insuffisance hépatique : diminution de la dose de R : 8mg et H 4mg
Aggravation ou réapparition des signes d’insuffisance hépatocellulaire :
Régime de 9 mois sans isoniazide : 2 REZ / 7RE
Doses : R 8 mg/kg, E 15 mg/kg, Z à la dose normale
Malade avec insuff rénale : adapter doses selon clairance créat (si dialysé E et S contre-indiqué)
Femme enceinte : Aminosides (Streptomycine et Kanamycine) contre-indiquée tératogènes
Mère traitée pour TP > 2 mois de l’accouchement Mère traitée pour TP < 02 mois avant l’acch
- Vaccination par le BCG - Chimio-prophylaxie par l’isoniazide six mois puis
- Pas de chimio-prophylaxie pour le Nné - Vaccination BCG (Quelque soit le statut)
PL systématique :
Tout enfant <3ans suspect de TBK
Miliaire aigue hématogène
Signes neurologiques
Fich flach :
TBK extra-pulmonaire : paucibacillaire, pas contagieuse
Ne pas séparer l’enfant de sa maman malade, allaitement normale
Catégories 2 et 4 : antibiogramme obligatoire.
Méningite chez l’enfant : Streptomycine.
Le médicament le plus puissant : Rifampicine.
Cycloserine : dangereux par son effet secondaire d’idées suicidaires.
On ne parle de rechute que si microscopie positive et donc que dans le cas de la pulmonaire (C’est
exceptionnel dans l’extrapulmonaire : à ne pas prendre en considération)
Résistance acquise : mutants qui résistent à une drogue sans avoir jamais été en contact
Résistance primaire ou initiale : la contamination d’un sujet sain jamais traité auparavant, par un
tuberculeux incorrectement traité
Multirésistance : R ou H
Ultrarésistance : R, H, kanamycine (injectable), quinolone.
PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE ANTITUBERCULEUSE
Objectifs :
1. Taux de couverture vaccinale = nombre d’enfants vaccinés/nombre de naissances ≥ 95%
2. Identification d’au moins 85% des cas de TPM+
3. Guérir = 85% TPM+
4. Dépister au moins 70% des cas existants dans la collectivité.
5. Malades ayant reçu un TRT complet sans preuve bactériologique = 0%
6. Echec + rechute < 5% Décès < 5% Perdus de vue < 5%
Indices épidémiologiques :
► TPM+/TBK ≥ 65%
► TPM+/TP ≥ 85%
► TPM+/suspects de TBK = 5-15%
En Algérie le risque annuel infectieux = 0.5% : 50% TPM+ 25% TPM- Culture + 25% TEP
KYSTE HYDATIQUE PULMONAIRE
Anthropo-zoonose non contagieuse, dûe au développement dans le poumon de la forme larvaire d’Echinococcus
granulosus
Interet :
Algérie pays endémique
Poumon 2ème organe touché après le foie
Anatomie pathologique :
1- Adventice = périkyste
2- Cuticule
3- Membrane proligère (germinative)
4- Liquide hydatique
5- Sable hydatique
6- Vésicule fille exogène
7- Vésicule proligère (vésicule fille)
8- Protoscolex
9- Vésicule fille endogène
10- Vésicule petite fille
Clinique TLT
Asymptomatique +++ Face : boulet de canon : Opacité volumineuse arrondie,
Douleur, toux dense, homogène, à limites nettes
Hémoptysies **Des kystes géants peuvent occuper tout l’hémithorax
KHP sain
surtout chez l’enfant
Profil : ballon de Rugby : Opacité ovalaire
Siège : la base ++++
KHS fissuré = Hémoptysies +++ KH compliqué : 6 stades évolutifs :
flétri = malade Urticaire – Choc anaphylactique Stade I : en bague à châton
Rupture dans les bronches Stade II : croissant et croissant inversé
Vomique hydatique Stade III : clartés piégées et nid d’abeille
Parfois réaction anaphylactique Stade IV: Images hydro-aériques à niveau horizontal
Hydatose multiple ++++ ondulé +++ : double arc d’Ivassinevitch, ou en nenuphar
KHP rompu Rupture dans la plèvre : Stade V : Aspect de rétention sèche
Hydro-pneumothorax -Image en grelot, en pelote de laine, pseudotumoral
Parfois réaction anaphylactique Stade VI: Aspects séquellaires :
Surinfection : -Cavité aérique à paroi ± épaisse
tableau de suppuration pul -Image cicatricielle : opacité linéaire
Rétention de la
Hémoptysies +++
membrane
C’est dangereux de ponctionner un kyste suspect. La ponction n’est envisageable qu’à visée thérapeutique
Bilan pré-thérapeutique :
Examens en priorité :
- EFR
HémoptysiesFNS – Groupage
- Echographie abdominale : rechercher un KH du foie
Surinfection FNS – Hémoculture
Classification de GHARBI
- Type 1 : Image liquide pure
- Type 2 : Décollement des membranes
- Type 3 : vésicules endo-cavitaires : logettes, nid d’abeille
- Type 4 : Kyste hétérogène de densité pseudo-tumorale
- Type 5 : calcifiée
TRAITEMENT :
Chirurgie++++ quelque soit la taille, médical (ALBENDAZOLE 3 à 6 mois) pour les kystes multiples (2, 3 …)
** Protection par des champs imbibés par une solution scolicide
1. Kystectomie : 2 méthodes
Enucléation :
- Incision dans le périkyste En cas de surinfection :
- Accouchement du kyste par l’incision ATB puis drainage
Technique PAIR (ponction, aspiration, injection, ré-aspiration) : chirurgical
- Aspiration d’une petite quantité du liquide hydatique
- Injection d’une solution larvicide (sérum salé 20%, eau oxygénée)
- Après 20 minutes : on aspire le liquide et on retire le kyste
2. Périkystéctomie :
- Retirer le périkyste
- Hémostase et aérostase
- La périkystectomie peut être réalisée en bloc, emportant le parasite et sa gangue inflammatoire
Définition : infection fongique, causée par l’Aspergillus, touche les hommes et les animaux.
Terrain :
Immunodéprimé : neutropéniques+++, aplasie, VIH, greffe d’organe etc
Greffe aspergillaire :
- Infections : Pneumopathie excavée, abcès, kyste hydatique, tuberculose
- DDB, bulle d’emphysème
- Sarcoïdose :/ (fel QCM lala)
- Cancer nécrosé, cancer opéré, poumon radique
Clinique : Koulech
- Hémoptysies +++
- Asthme aspergillaire
Radio :
- Image en grelot
- Opacité, surmontée d’une clarté en croissant
Diagnostic :
- Sérologie +++
- LBA Examen mycologique
Traitement : Chirurgical
CANCER BRONCHO-PULMONAIRES
Première cause de mortalité par kc chez l’homme dans le monde et dans les pays du maghreb
Facteurs de risque :
Tabac+++ amiante, arsenic, chrome, hydrocarbures, radium, nickel, éthyl de chlorométhyl, rayons++
BPCO, fibrose pulmonaire idiopathique, séquelle TBK
Clinique : AEG + amaigrissement + hémoptysie Réflexe !!! Hémoptysie = KC et TBK ensuite DDB
Syndrome médiatisnal :
Arbre trachéo-bronchique : dyspnée + wheezing, Toux
Syndrome cave supérieur :
1. Œdème en pèlerine : bras, cou, tête et le haut du thorax, avec comblement des creux sus-claviculaires
2. Turgescence jugulaire bilatérale
3. Cyanose du visage+++
4. Circulation collatérale de suppléance
5. Céphalées (HIC suite à l’œdème cérébral)
6. Signe de Pemberton : le lever de bras au dessus de la tête congestion de la face
**Ces signes augmentent au décubitus dorsal + inclinaison en avant (signe de la brèche de Sorlan)
Sd cave infer : Œdème MI (Blanc, bilat, symétriques) + circulation collatérale thoraco-abdominale
Nerf sympa cervical : Sd claud- Bernard-Horner (Myosis, ptosis, enophtalmie)
Nerf sympa dorsal : hypersudation unilat
Nerf récurent gauche : Dysphonie = voix bitonale
Nerf phrénique : Paralysie diaphragmatique, hoquet et ascention de la coupole diaph
Syndrome paranéoplasique :
- Hippocratisme digital : hypoxie chronique
- Endocrinopathies :
1. Gynécomastie (œstrogènes)
2. Schwartz Bartter (ADH)
3. Syndrome de cushing (ACTH)
4. Ostéo-arthropathie hypertrophiante (GH)
5. Hypercalcémie (PTH)
- Hématologie : Hyperleucocytose – Hyperéosinophilie
- Syndrome myasthénique de Lambert-Eaton+++
Formes topographiques
Pancoast-Tobias : Apex
- Lyse costale des 2 premières côtes
- Névralgie C8–D1 : nerf cubital
Douleur scapulo-brachiale, épaule, face interne du bras, 2 derniers doigts.
Atrophie des mains (mains de singe), paralysie de la flexion-extension, sensibilité 2 derniers doigts
- Compression du sympa cervical : Claude Bernard Horner (Mysois-Ptosis-Enophtalmie)
Tobias-Escodero : Base
- Hoquet
QCM !
Loge de Baréty : Médiastin moyen latéro-trachéale droite
Fenêtre aorto-pulmonaire : Médiastin à gauche
Bilan d’extension :
TDM thoracique + échographie abdominale : obligatoires
IRM cervicalePancoast-Tobias
TDM cérébrale Adénocarcinome
Scintigraphie osseuse Signes d’appel
Clinique
- épanchement pleural chronique récidivant
- Liquide souvent hémorragique avec taux d’acide hyaluronique élevé
- Des douleurs thoraciques insomniantes apparaissent à un stade évolué
PATHOLOGIE
***La médiastinoscopie : explore le mediastin antérieur et la région paratrachéale droite jusqu’a l’éspace sous-
carenaire.
!!! Y’a un QCM résidanat de merde win il faut choisir deux berk : choisit Sarcoidose et Hodgkin -_-
PNEUMOPATHIES INTERSTTIELLES DIFFUSES : PID
Définition : ensemble hétérogène de maladies respiratoires chroniques qui ont plusieurs points en communs :
Orientation diagnostique
Normal :
Macrophages alvéolaires : 80 à 90%
Lymphocytes : ˂ 15 %
Polynucléaires neutrophiles : ˂ 5 %
Polynucléaires éosinophiles : ˂ 2 %
Selon l’imagerie :
Epidémiologie :
Adulte jeune 20 -40 ans
Femme de race noire entre 30 – 50 ans : plus fréq, plus grave et plus disséminée
Hiverno-printanière : Nov-Fev
Localisation ubiquitaire : tropisme pulmonaire+++ et lymphatique
Bénigne, guérison spontanée 80%
Etiopathogénie
Prédisposition génétique (HLA II et III) + exposition environnementale (TBK, VHC, silice, pesticide++)
Le tabac semble protéger contre la BBS
Anatomie pathologique :
3 phases :
1. Exsudative : alvéolite lymphocytaire et macrophagique : LT8 LB LT4+++ macrophages
2. Cellulaire : Granulome tuberculoïde
Centre : macrophages + cell épithelioïdes + cell géantes de Langhans + cellules astéroïdes (cellules
géantes contenant des inclusions)
Périphérie : LT4 + fibrose
3. Cicatrcielle : Fibrose
TLT :
TYPE FRQ TLT
0 5% TLT normale /
I 50% ADP médiastinales isolées polycycliques, latéro-trachéales droites, bilatérales et symétriques,
non compressives
II 15% ADP + atteinte Régions supérieures et moyennes, le plus souvent micronodulaires,
parenchymateuse parfois linéaires et réticulaires et rarement des condensations.
aspect en verre dépoli
III 10% Atteinte parenchymateuse opacités réticulo-nodulaires
isolée, sans ADP
IV 10% Opacités nodulaires et réticulaires épaisses.
Fibrose pulmonaire Images en rayons de miel
Rétraction : hiles et coupoles ascensionnés
Examens bio :
- FNS : lymphopénie
- LBA : Lymphocytes +++> 20%, CD4/CD8 > 3,5 PN< 1% : arguments diagnostiques
- Enzyme de conversion de l’angiotensine ECA 60% : 2N +++
- Métabolisme phosphocalcique : hypercalciurie, +/- hypercalcémie
- Dosage immunologique : hypergammaglobulinémie polyclonale
Guérison spontanée :
80 % pour les types I
2/3 pour les types II
1/3 pour les types III
0 % au stade IV
Pronostic
Critères Majeurs Mineurs
Erythème noueux ATCD familial de sarcoïdose favorable
Favorables Début récent
Type 1 asymptomatique
Début après 40 ans Origine afro-américaine noire
Chronicité La nécessité d’un TRT systémique
Défavorables Types III et IV Dissémination
Syndrome obstructif Dyspnée modérée à sévère
Localisations extra-pul graves Progression rapide
HTP LBA neutrophilique initialement
ATCD familial de sarcoïdose grave
Traitement
Moyens :
Abstention
Corticothérapie locale
Corticothérapie systémique: le chef de file*, de long cours (12 à 18 mois)
Immunosuppresseurs: Méthotrexate, Azathioprine, Antipaludéens de synthèse, Anti TNF alpha
Indications :
Stade I et II asympto : abstention
II sympto, III et IV : CTC 0,5mg/kg
Sd Lofgren, arthralgies : AINS + repos
PNEUMOCONIOSES
Maladies pulmonaires résultant de l'inhalation de particules minérales ou organiques
Physiopath :
SILICOSE
La silice ou bioxyde de silicium est très répandue dans la nature (1/3 de l’écorce terrestre).
Déf : inhalation de particules de silice cristalline libre respirables SiO2 (quartz, cristobalite, tridymite)
Professions : 02 grands secteurs
Secteur d’extraction :
- Travaux miniers : mines d’or, charbon, fer
- Travaux publics : tunnels, barrage, puits, chemin de fer, carrières de granit
Secteur d’utilisation de la silice cristalline :
- Fonderies +++ Cristallerie
- Industrie du verre (sables), de la céramique, faïence, porcelaine, abrasifs (ponçage)
- Prothèses dentaires
Diagnostic +
Le diagnostic de la silicose est presque exclusivement radiologique
Clinique :
Signes cliniques tardifs (plz années) et non spécifiques.
Evolution en 4 phases :
1- phase latente (asympto), uniquement radiologique : peut durer de 10 à 30 ans
2- phase d'état : bronchite chronique banale : toux, expectoration surtout matinale
3- phase d'insuffisance respiratoire chronique : dyspnée++
4- phase d'insuffisance cardiaque droite : cœur pulmonaire chronique
Radio :
Opacités nodulaires ou micronodulaires : bilat, symétriques, à prédominance hilaire et para-hilaire.
Masses pseudo-tumorales : sous claviculaire et axillaire, évoquant des cancers pulmonaires et qui sont dues à
la confluence des opacités nodulaires
Emphysème : hyperclareté prédominant aux bases
Adénopathies hilaires bilatérales : lorsqu’elles se calcifient à leur pourtour réalisent l’image en « coquilles
d’œuf » pathognomonique de la silicose mais inconstante
Complications :
Surinfection : TBK+++, germes banals
Nécrose cavitaire aseptique des masses pseudotumorales (Mélanoptysie)
Aspergillome intra-cavitaire par colonisation des cavités
Pneumothorax, hémoptysie, insuff resp aigue
Cancer bronchique primitif
Complications extra thoraciques : dûes aux troubles immuno
- Sd de Caplan-Colinet : Silicose - polyarthrite rhumatoïde
- Sd d’Erasmus : Silicose-sclérodermie
- Périarthrite noueuse, atteinte hépatosplénique, glomérulonéphrite
- Lupus érythémateux disséminé
Traitement : Symptomatique
Réparation :
• Maladie professionnelle et indemnisée : tableau n°25
• Liste des travaux exposants indicative
• Toutes les manifestations de la silicose et de ses complications sont réparées sauf les cancers (mdrr)
• Délai d’exposition de 5 ans exigé
Professions exposées
Fabrication de matériaux à base d'amiante : freins, embrayages
Isolation : bâtiment, fours industriels, matériel thermique et frigorifique, chantiers navals
Protection contre la chaleur : gants, tabliers, cordons, couvertures…
Diagnostic +
CLINIQUE : 10 à 20 ans après exposition
- dyspnée d’aggravation progressive, expectoration…
- crépitants aux bases++++
RADIOLOGIE:
1-Interstitium:
- Fibrose pulmonaire linéaire basse : asbestose
- Réticulation forte en étoile d’araignée, en verre dépoli, débordant la silhouette cardiaque.
- Image hérissée en porc-épic.
- Aspect en rayon de miel de l’extrême base.
2-Plèvre:
Aspects bénins:
- Plaque pleurale (plèvre pariétale)+++: lorsqu’elles sont bilatérales, elles représentent un marqueur très
spécifique de l'exposition à l'amiante
- Plaque calcifiée (Plèvre diaphragmatique)
- Plaque médiastinale et péricardique.
- Pleurésie séro-fibrineuse ou séro-hémorragique.
Fich flach
Silicose : fibrose nodulaire, asbestose : fibrose interstitielle diffuse
Silicose : Kc bronchique non réparé
Asbestose : Kc bronchique et mésothéliome réparés
Sable = Silicose !
Diag d’une pneumoconiose : radio + profession
Silicose Asbestose
Silice cristalline libre Fibre d’amiante
Métiers Mines : or, charbon Freins, embryage
Fonderie +++ prothèse dentaire Isolation thermique et sonore
Creusement de tunnel, barrage Fours industriels, chantier naval
Clinique Signes tardifs par rapport a la radio Signes cliniques plus importants que la radio
Toux, expec matinale Dyspnée+++ dlr, crépitants
FDR :
Sujet masculin, longiligne, Syndrome de Marfan
Tabac : multiplie 10 fois le risque de PNO
Grande variation de pression atmosphérique (l’altitude n’est pas un facteur déclenchant mais aggravant)
Lieux très bouillants et confinés (musique techno lol)
Clinique :
Signes fonctionnels :
- Douleur thoracique brutale, lathéro-thoracique, post, unilatérale, rythmée par la respiration
- Dyspnée, toux sèche
- Diminution de l’ampliation thoracique du côté atteint (hémithorax moins mobile)
Examen clinique :
- Triade de GALLIARD : Silence auscultatoire (abolition des VV et des MV), Tympanisme
- Hydro-pneumothorax : Skodisme = tympanisme qui surmonte une matité
Hémo-pneumothorax : dû à la rupture d’une bride
Signes de gravité :
- Intolérance cardiorespiratoire : dyspnée, polypnée > 25, cyanose, FC >120 , hypotension <90, malaise
- TLT : compressif, bilatéral, bridé, niveau hydroaérique, anomalies parenchymateuses
PEC :
Moyens Indications
Abstention thérapeutique : Repos + antalgique PNO partiel avec décollement apical ou axillaire < 2 cm
Exsufflation à l’aiguille dee Kuss : PNO partiel avec un décollement >2 cm
2ème ou 3ème EIC, sur la ligne médio-claviculaire (face PNO complet
antérieure), demi-assis ou DD
Drainage pleurale (pleurotomie à minima +++) : PNO secondaire (Poumon pathologique)
4ème ou 5ème EIC, sur la ligne axillaire moyenne PNO grave (compressif, bilatéral, maltoléré, à soupape)
DL ou à défaut DD Hydropneumothorax, hémopneumothorax
Patient sous ventilation mécanique
Echec de l’exsufflation
Pleurodèse au talc par thoracoscopie : Première récidive homo ou controlatéral
Injecter un produit irritant dans la cavité pleurale afin de PNO persistant après 5 jrs de drainage (échec drainage)
créer des adhérences de la plèvre viscérale à la plèvre D'emblé chez le personnel navigant
pariétale. Prévient les récidives+++
Chirurgie : pleurectomie PNO récidivant (au-delà de la 2ème récidive)
HémoPNO : à partir d’un drainage de sang 300 cc/hr
Surveillance
- Exsufflation : surveillance pendant 48hr : TLT de contrôle, si tout va bien home sweet home
- Drainage pendant 5jr : à J5 si amélioration clinique, on clampe le drain pendant 24 h
TLT de contrôle : si arrêt du bullage et tout va bien : ablation de drain
Evolutions : récidives+++
- Récidive homolatérale : 30 % au premier épisode , 62% au 2ème épisode et 83% au 3ème
- 66% surviennent dans les deux premières années
- Le taux de récidive des PNO spontanés secondaires est plus élevé : 40 à 80%.
Fich flach
Anapath : 3 phases :
- Phase de diffusion (exsudative) : plèvre souple et fine, liquide normal
- Phase de collection (purulente)
- Phase d’enkystement (pachypleurite)
Clinique :
- Syndrome infectieux brutal : AEG, Fièvre 40°
- Syndrome d’épanchement : abolition des VV et des MV, matité
- Douleur thoracique : type pleurale
Radio :
Exsudative Purulente En voie d’enkystement Pachypleurite
Examens complémentaires :
FNS : Hyperleucocytose
Hémoculture : positive dans 10 à 15 %
Ponction pleurale : liquide purulent avec 50% PNN altérés
Germes :
Gram + Gram - Anaérobies
- Staphylocoque PE : Abcès cutanée - Entérobactéries Immunodéprimé - Ethylique +++
- Streptocoque PE : ORL - Hémophilus Enfant +++ - Ponction : liquide fétide
- Pneumocoque PE : Pneumonie - Légionella
Cloisonnement fréq - Salmonella
Traitement
Antibiothérapie : Bi-ATB, IV d’abord probabiliste ensuite adaptée à l’antibiogramme, pendant 8 semaines
Traitement local : drainage aspiratif
Chirurgie : échec du drainage d’une collection pu décortication d’une pachypleurite
Kinésithérapie +++ doit être précoce, quotidienne et pendant 3 mois
Bonus
Transsudat Exsudat
Mécanisme pression hydrostatique perméabilité capilaire
pression oncotique Obstruction lymphatique
pression pleurale
Aspect Très clair sérofibrineux
Protides pleuraux < 30 g/l > 30g/l
Prot pleur/prot sang < 0,5 > 0,5
Fibrine absente présente
LDH <200 UI/L > 200 UI/L
Cholestérol <0,6 g/l >0,6 g/l
Cellules < 500 cell/mm3 > 1000 cell/mm3
Insuffisance cardiaque (80-90%) Parapneumonique
Péricardite constrictive Tuberculose
Etiologies Cirrhose hépatique Néoplasie
Syndrome néphrotique Infections
Hypoalbuminémie Embolie pulmonaire
Hypothyroidie Hémothorax
Embolie pulmonaire Chylothorax
Atélectasie Traumatisme
Maladies systémique inflam : PR, LED
LBA
Normal Perturbé
Moins de 200 GB / mm3 Alvéolite lymphocytaire : sarcoïdose, pneumopathies d’hypersensibilité +++
Macrophages : 85 à 90 % Alvéolite neutrophile : fibrose pulmonaire idiopathique
Lymphocytes < 15 % Alvéolite éosinophile : iatrogénie, poumon éosinophile
PNN < 3% Alvéolite macrophagique : pneumoconioses, histiocytose X
PNEo < 1% Hémorragie intra-alvéolaire : taux de sidérophages > 20 % avec score de Golde > 100