Elec Messaoudene Hichem
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Elec Messaoudene Hichem
Faculté de Technologie
Département d’Electronique
Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de Magister en
Electronique
OPTION : Microélectronique
Présenté par :
Thème
Soutenu le :
Devant le jury :
Je tiens à remercier mon promoteur, Monsieur Zohir DIBI qui m'a chaleureusement
accueilli, et a accepté de diriger ce mémoire, et qui était toujours disponible, avec
ses encouragements et les conseils judicieux de très grande utilité.
En second lieu, je remercie chaleureusement mes chers parents, frère, et sœurs pour
leurs sacrifices, aides, soutien et encouragement et à tout ceux qui de près ou de loin
auraient contribués au bon déroulement de ce mémoire.
1er Chapitre
ENERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE
I.1. INTRODUCTION..................................................................................................... .5
I.2.LE SOLEIL.............................................................................................................. .6
I.3 CONVERSION D’ENERGIE : LES DIFFERENTES TECHNOLOGIES .................................. .8
I.4 LES FILIERES TECHNOLOGIQUES .......................................................................... .11
I.4.1 LE SILICIUM ................................................................................................. .11
I.4.2 LES COUCHES MINCES .................................................................................. .12
I.4.3 CELLULES ORGANIQUES ET PLASTIQUES........................................................ .14
I.5 LE PHOTOVOLTAÏQUE ......................................................................................... .15
I.5.1 LA CELLULE PV ........................................................................................... .15
I.5.2 LES CONDITIONS STANDARDS D’ILLUMINATION ............................................ .15
I.5.3 L’EFFET PHOTOVOLTAÏQUE .......................................................................... .17
I.6 GENERATEUR PHOTOVOLTAÏQUE (GPV).............................................................. .19
I.7 CARACTERISTIQUE ELECTRIQUE .......................................................................... .22
I.8 LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS DE L’ENERGIE PHOTOVOLTAÏQUE........... .26
II.9 CONCLUSION ................................................................................................. .27
2ème Chapitre
3ème Chapitre
4ème Chapitre
RESULTATS DE SIMULATION
ANNEXE A ................................................................................................................ 90
INTRODUCTION
GENERALE
Introduction générale
Introduction générale
Le photovoltaïque est la plus jeune des énergies renouvelables, il a l’avantage d’être non
polluant et fiable. Il permet alors d'éviter l'installation de groupes électrogènes qui posent des
problèmes de fiabilité et d'approvisionnement en carburant [2]. [2
2]
La cellule photovoltaïque est composée d’un matériau semi-conducteur qui absorbe l’énergie
lumineuse et la transforme directement en courant électrique. ]
1
Introduction générale
L'industrie a connue un développement important allant des petites alimentations pour les
satellites aux systèmes d’alimentations tout usage qui sont maintenant installés dans beaucoup
de pays du monde. [43]
L'électricité des systèmes photovoltaïques est produite avec zéro émissions, elle est modulaire
et peut produire de l'énergie n'importe où la lumière existe. Les petits systèmes PV autonomes
ont prouvé leur existence dans beaucoup de secteurs surtout où la connexion avec le réseau
local est trop coûteuse ou impraticable. De tels systèmes, une fois couplés à une batterie de
stockage, peuvent alimenter des charges telles que la radio, les systèmes de commande, les
répéteurs de téléphone et les systèmes d'éclairage [1].
Les modules PV peuvent être installés dans les bâtiments en tant qu'élément de toiture, des murs
et/ou des fenêtres. [14]
Dans cet MPPT (dit aussi régulateur), un circuit mesure en permanence la tension et le courant
du photogénérateur afin d’en tirer de l’énergie au point de puissance maximale. Ceci permet le
fonctionnement du système photovoltaïque avec le maximum d’énergie produite, quelque
soient les conditions atmosphériques (température et éclairement). En général, ces régulateurs
fonctionnent soit en élevant ou en abaissant la tension. Un premier circuit ajuste la demande au
point de puissance maximale du photogénérateur et un deuxième circuit transforme la tension
et le courant pour l’adapter au type de batterie [1]. [41]
Suite aux changements brusques et fréquents des conditions climatiques tels que la température
et l’éclairement, le point de fonctionnement (intersection de la courbe de charge avec celle du
générateur photovoltaïque) change de manière conséquente, ce qui rend la poursuite du point
de puissance maximale plus que nécessaire afin de minimiser les pertes en puissance du
photogénérateur.
2
Introduction générale
Dans le premier chapitre, nous avons présenté les enjeux et les développements actuels des
cellules photovoltaïques, le fonctionnement d’une cellule en expliquant brièvement le
phénomène photovoltaïque. Nous avons présenté les différentes technologies des cellules
actuellement sur le marché et en cours de développement. Dans un deuxième temps, nous
exposons le principe de l’effet photovoltaïque, et le fonctionnement d’une cellule
photovoltaïque, ensuite on va citer les avantages et les inconvénients de l’énergie
photovoltaïque.
3
Introduction générale
Au quatrième chapitre, nous avons présenté les résultats de simulation, que nous avons
commentés et interprétés.
Le dernier chapitre, présente la partie ou nous avons fait appel aux réseaux de neurones
artificiels, en particulier le réseau MLP, et le réseau RBF. Il présente également les résultats de
simulation obtenus. Une étude comparative entre les différentes méthodes utilisées a été
insérée.
Ce mémoire est parachevé par une conclusion générale dans laquelle sont valorisés les
différents développements effectués. Des perspectives pour ce modeste travail sont également
exposées.
4
CHAPITRE I
ENERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
I.1 Introduction
L'énergie solaire est une source d'énergie accessible à tous (industriels, collectivités et
particuliers). Grâce à celle-ci, il est possible de produire trois types d'énergies : l'énergie
calorifique avec les installations solaires thermiques (chauffe-eau solaire ou climatiseur
solaire), l'énergie électrique avec les installations solaires photovoltaïques et le solaire à
concentration thermodynamique [3].
Cette évolution constante a été rendue possible grâce aux recherches fondamentales
menées dans le domaine des matériaux photovoltaïques, mais aussi par l’amélioration
progressive des dispositifs de gestion de cette énergie menée en parallèle. En effet, l’électricité
photovoltaïque est une source d’énergie intermittente, à caractère non-linéaire et dépendante de
nombreux paramètres comme l’irradiance et la température. Il a donc fallu adapter cette source
d’énergie à notre mode de consommation, soit en stockant la production solaire dans des
batteries ou dans tout autre moyen de stockage en cours de développement, soit en la renvoyant
sur le réseau électrique public [4].
5
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
I.2 Le soleil
Le Soleil est une étoile, c'est-à-dire un astre qui produit sa propre énergie. Cette étoile est
particulièrement importante car elle fournit l'essentiel de l'énergie que les planètes du système
solaire reçoivent. Néanmoins, elle reste relativement banale comparée à l'ensemble des autres
étoiles. Il s'agit d'une étoile de classe G, située sur la séquence principale, donc dans la phase
principale de sa vie [5]. Son rayon de 7x10 et sa masse de 2x10 tonnes.
Bien que la notion de surface n'ait pas grand sens dans le cas d'une sphère de gaz, on distingue
toutefois deux grandes zones : l'intérieur et l'atmosphère du Soleil. Schématiquement, l'intérieur
du soleil est toute la région inaccessible par des moyens optiques (quels qu'ils soient).
La « surface » solaire (qui définit aussi son rayon) est définie par l'altitude à partir de laquelle
les photons à 500 nm se propagent librement.
L’intérieur solaire est composé de trois régions :
Le noyau
La zone radiative
La zone de convection
L’atmosphère est elle aussi composée de trois zones :
La photosphère
La chromosphère
La couronne
I.2.1 Le noyau :
Le noyau est la région la plus centrale du Soleil. C'est de là que provient toute l'énergie solaire,
traversant toutes les couches jusqu'à la surface, puis l'espace interplanétaire. Le noyau est une
zone particulièrement importante puisqu'il est le siège des réactions thermonucléaires donnant
lieu à l'énergie dégagée par le Soleil sous forme de rayonnement [5].
I.2.2 La zone radiative :
La zone radiative entoure le noyau de 0,3 à 0,8 rayon solaire. Comme son nom l'indique,
l'énergie émise par le noyau est transférée vers la surface sous forme de radiations
électromagnétiques, c'est à dire sous forme de photons. Ces photons rentrent en collision avec
les particules (atomes ionisés) du milieu. Ces collisions successives ont deux effets :
Ralentir la sortie des photons (au lieu de 2,5 secondes, les photons mettent plus d'un
million d'années pour atteindre la surface du Soleil),
Changer l'énergie des photons (ils perdent peu à peu de l'énergie).
6
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
La zone de convection est la dernière couche de ce que l'on appelle l’intérieur du Soleil. La
température décroît suffisamment (de 2x10 à 6x10 Kelvin) pour que des atomes se forment.
La densité aussi décroît considérablement. L'énergie n’est plus transportée par rayonnement
mais par convection vers la surface : le rayonnement chauffe la matière qui monte, se refroidit
à proximité de la surface et se renfonce alors. Cette convection est visible au niveau de la
photosphère sous la forme de granulation.
I.2.4 La photosphère
La photosphère est la première couche de l'atmosphère solaire. C'est la partie "visible à l'œil
nu" du Soleil. C'est une zone d'environ 500 km d'épaisseur où la température décroît avec
l'altitude de 5800K à 4200K. 99% de la lumière émise par le Soleil provient de la photosphère.
I.2.5 La chromosphère
La chromosphère s'étend de 500 à 200km d'altitude. Visible comme un fin liseré rougeâtre
autour du Soleil lors des éclipses totales de Soleil, la chromosphère peut être observée au-dessus
du disque solaire grâce à des filtres spéciaux qui coupent l'intense lumière de la photosphère.
I.2.6 La zone de transition
C'est dans cette région que commencent à être visibles les trous coronaux. Il s'agit de régions,
parfois de très grande taille (avoisinant 50% de la surface solaire pour les plus grands), où les
lignes de champ magnétique, au lieu de se refermer sur le Soleil, s'ouvrent vers l'espace,
7
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
I.2.7 La couronne
La couronne est le nom que l'on donne à l'ensemble de l'atmosphère extérieure du Soleil qui
s'étend jusque dans le milieu interplanétaire. Du fait de sa très faible densité, la couronne solaire
n'est observable en longueur d'onde visible qu'au cours d'une éclipse naturelle (le disque solaire
est caché par la lune) ou artificielle (le disque solaire est caché par un masque mis devant un
télescope).
Le solaire à concentration thermodynamique est une technologie qui utilise des miroirs qui
concentrent l’énergie solaire vers un tube contenant un fluide caloporteur qui chauffe jusqu’à
une température pouvant atteindre 500°C. La chaleur obtenue est transférée à un circuit d’eau,
la vapeur alors produite actionne une turbine couplée à un alternateur qui produit de l’électricité.
L’un des grands avantages de cette technologie provient du fait que la chaleur peut être stockée,
permettant ainsi aux centrales solaires de produire de l'électricité pendant la nuit.
Les miroirs qui collectent l'énergie solaire (placés à 3 ou 4 mètres du sol) forment une zone
d’ombre sur le sol, cependant il arrive suffisamment de lumière pour cultiver des fruits ou des
légumes. Une partie de l’eau douce formée sur place par condensation en sortie de turbine, peut
être utilisée pour l’arrosage [6].
8
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
Le principe de fonctionnement de l’énergie solaire thermique est montré par la figure I.4. Pour
commencer, le rayon solaire traverse une plaque de verre transparente ; le rayon lumineux sera
alors absorbé après avoir passé la plaque de verre, par une plaque de métal noir qui absorbera
environ 80 à 90% des rayons solaires. Puis, la chaleur ainsi générée est transmise à un circuit
d’eau qui alimente un circuit secondaire qui, à son tour, alimente une habitation en eau sanitaire
ou en chauffage.
9
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
La composition d’un panneau solaire thermique est montrée dans la figure I-5. Il est composé
d’un corps opaque qui absorbe le rayonnement solaire en s’échauffant ; un système de
refroidissement par le fluide caloporteur (transportant l’énergie) ; un isolant thermique situé sur
les faces non exposées au rayonnement et une couverture transparente sur la face exposée,
destinée à assurer l’effet de serre à l’intérieur du capteur.
10
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
Contrairement à l’énergie solaire thermique qui utilise le soleil comme source de chaleur,
l’énergie solaire photovoltaïque utilise le soleil comme source de lumière en transformant en
électricité l’énergie des photons arrivant à la surface de la Terre. La lumière solaire (photons)
transmet son énergie aux électrons contenus dans un semi-conducteur (qui constitue une cellule
photovoltaïque) .Cette transformation (effet photovoltaïque) est sans action mécanique, sans
bruit, sans pollution et sans combustible. L’effet photovoltaïque a été découvert par le physicien
français A. Becquerel en 1839. Le mot « photovoltaïque » vient du mot « photo » (du grec «
phos » qui signifie « lumière ») et du mot « Volt » (patronyme du physicien Alessandro Volta
qui a contribué de manière très importante à la recherche en électricité) [7].
C’est dans la filière photovoltaïque que s’inscrit notre projet.
Une cellule photovoltaïque peut être réalisée avec de nombreux semi-conducteurs. En réalité,
il existe aujourd’hui trois principales filières technologiques : le silicium cristallin, les couches
minces et les cellules organiques. Ces filières se partagent inégalement le marché .
I.4.1 Le silicium
Le silicium mono cristallin est difficile à obtenir. En effet, il nécessite un taux de pureté très
élevé et donc plusieurs étapes de purification. Ces étapes sont délicates et donc coûteuses. Le
rendement du silicium monocristallin est le plus élevé, il est compris entre 12 et 20%
pour les cellules industrielles. Son coût élevé est aujourd’hui un handicap et le silicium
monocristallin perd du terrain devant le silicium multicristallin [8].
11
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
Monocristallin Multicristallin
12
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
Module rigide Sharp (115Wc, 1,42 m²) Module souple Unisolar (68Wc, 1,12 m²)
Figure I.7 : Deux exemples de modules utilisant le Sia (Silicium amorphe) [8].
La technologie à couche mince dont la plus mure est le silicium amorphe (Sia) représentait en
2008 plus de 7% du marché mondial. L'avantage de cette technique est l'utilisation de substrats
à bas coût.
Le silicium est déposé à basse température sur un substrat en verre. De plus, il est possible de
déposer ces cellules sur des substrats souples figure I-7, et ainsi de fabriquer des cellules
souples. Son prix est plus faible que les cellules cristallines; en revanche, le rendement d’une
cellule en Sia est inférieur à celui des cellules cristallines, il est d’environ 7%. L’utilisation de
ce type de cellules nécessite l’utilisation d’une isolation galvanique entre les modules et le
réseau. Sans cette isolation galvanique les cellules amorphes se dégradent très rapidement. La
raison physique de ce phénomène reste encore obscure.
Les cellules amorphes captent très bien le rayonnement diffus et sont donc moins sensibles aux
variations de rayonnement direct. Ces cellules sont donc une très bonne alternative aux cellules
cristallines sur des sites soumis à des ombrages sévères.
D’autres matériaux sont également utilisés dans les filières à couches minces comme le Tellure
de Cadmium (CdTe), le diséléniure de cuivre et d'indium (CIS) et de gallium (CIGS).
Ces technologies possèdent de bons rendements, pouvant aller jusqu’à 19%. Malgré les
potentialités de ces trois technologies, les problèmes de toxicité sur l’environnement et
d’approvisionnement en matières premières qu’elles soulèvent les cloisonneront au laboratoire
ou à des applications très spécifiques.
13
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
Observé depuis 30 ans dans les matériaux semi-conducteurs organiques, l’effet photovoltaïque
a connu cette dernière décennie un grand essor.
Initialement donnant des valeurs très faibles de rendement de conversion, cette application
particulière des semi-conducteurs organiques commence à attirer l’attention en 1986 lorsque
l’équipe de Tang [8] montre que les rendements proches du pourcent sont atteignables,
conformément aux prédictions de Merritt en 1978. La cellule, composée alors d’une bicouche
de molécules évaporées sous vide, atteint 0,95% de rendement de conversion [6].Ces cellules
comprennent deux voies : la voie des cellules « humides » et la voies des cellules polymères
organiques dites aussi cellules « plastiques ». Les progrès de ces technologies sont très rapides,
des records de rendement sont très fréquemment battus (actuellement près de 6%). Le principal
frein à ces technologies est actuellement la stabilité de leurs performances ainsi que leur durée
de vie (actuellement environ 1000 heures) [8].
14
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
I.5.1 La cellule PV
La cellule PV ou encore photopile est le plus petit élément d’une installation photovoltaïque.
Elle est composée de matériaux semi-conducteurs et transforme directement l’énergie
lumineuse en énergie électrique. Les cellules photovoltaïques sont constituées :
D’une fine couche semi-conductrice (matériau possédant une bande interdite, qui joue
le rôle de barrière d’énergie que les électrons ne peuvent franchir sans une excitation
extérieure, et dont il est possible de faire varier les propriétés électroniques) tel que le
silicium, qui est un matériau présentant une conductivité électrique relativement bonne,
D’une couche anti-reflet permettant une pénétration maximale des rayons solaires,
D’une grille conductrice sur le dessus ou cathode et d’un métal conducteur sur le
dessous ou anode,
Les plus récentes possèdent même une nouvelle combinaison de multicouches
réfléchissants justes en dessous du semi-conducteur, permettant à la lumière de rebondir
plus longtemps dans celui-ci pour améliorer le rendement.
Une cellule photovoltaïque est basée sur le phénomène physique appelé effet photovoltaïque
qui consiste à établir une force électromotrice lorsque la surface de cette cellule est exposée à
la lumière. La tension générée peut varier entre 0.3 V et 0.7 V en fonction du matériau utilisé
et de sa disposition ainsi que de la température et du vieillissement de la cellule [9].
Ces deux définitions sont référencées dans le document ASTM G-173-03. Les mesures qui ont
permis d’établir ces normes ont été réalisées aux Etats-Unis, l’angle entre le rayonnement et la
normale à la Terre était de 48,19°.
Le rayonnement incident parcoure une certaine distance dans l’atmosphère conduisant à des
pertes plus ou moins importantes suivant l’angle d’incidence. Une appellation a été introduite
afin de distinguer les rayonnements selon leur incidence. Cette appellation est notée AM m
15
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
(AM signifie Air Mass) et m vaut 1,5 dans le cas des normes citées ci-dessus. On parle alors de
rayonnements AM 1.5 et AM 1.5G (G pour global) quand on veut caractériser les cellules dans
les conditions standards de l’industrie. Le rayonnement AM1.5 est le rayonnement incident de
façon normale au capteur, il est mesuré en utilisant un cylindre.
rayonnement et la tangente à la Terre. Sur la figure I.9, on peut distinguer trois rayonnements
AM. Le rayonnement AM0 est le rayonnement solaire avant la traversée de l’atmosphère, le
rayonnement AM1 correspond à la lumière ayant traversée l’atmosphère en incidence normale
et le rayonnement AM 1.5 est le rayonnement possédant l’incidence de la norme industrielle.
Figure I.9 :
Conditions de mesures de quelques rayonnements AM [5].
16
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
Si cette jonction PN est soumise au rayonnement solaire, alors des paires électrons-trous
supplémentaires sont créées dans le matériau en fonction du flux lumineux. Ce phénomène,
aussi appelé effet photovoltaïque, ne se produit que si l’énergie des photons est supérieure ou
égale à l’énergie de la bande interdite du matériau Eg. La différence de potentiel qui en résulte
aux bornes de la structure caractérise l’effet photovoltaïque et se situe, selon les matériaux et la
structure de la jonction [11].
Figure I.11 :Caractéristiques d’une jonction PN polarisée sous différents éclairements (E)
[11].
17
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
Une cellule photovoltaïque est un dispositif qui permet de transformer l’énergie solaire en
énergie électrique. Cette transformation est basée sur les trois mécanismes suivants :
Absorption des photons (dont l’énergie est supérieure au gap) par le matériau constituant
le dispositif;
Conversion de l’énergie du photon en énergie électrique, ce qui correspond à la création
de paires électron/trou dans le matériau semi-conducteurs;
Collecte des particules générées dans le dispositif.
Le matériau constituant la cellule photovoltaïque doit donc posséder deux niveaux d’énergie et
être assez conducteur pour permettre l’écoulement du courant d’où l’intérêt des semi-
conducteurs pour l’industrie photovoltaïque.
Afin de collecter les particules générées, un champ électrique permettant de dissocier les pairs
électrons / trou créées est nécessaire. Pour cela on utilise le plus souvent une jonction PN.
D’autres structures, comme les hétérojonctions et les Schottky peuvent également être utilisées.
Les photons incidents créent des porteurs dans les zones N et P et dans la zone de charge
d’espace. Les photo-porteurs auront un comportement différent suivant la région :
18
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
Dans la zone N ou P, les porteurs minoritaires qui atteignent la zone de charge d’espace
sont “envoyés” par le champ électrique dans la zone P (pour les trous) ou dans la zone
N (pour les électrons) où ils seront majoritaires. On aura un photo courant de diffusion,
Dans la zone de charge d’espace, les pairs électrons/ trou créées par les photons
incidents sont dissociées par le champ électrique : les électrons vont aller vers la région
N, les trous vers la région P. On aura un photo courant de génération [12].
Câblage des cellules photovoltaïques : les cellules sont connectées entre elles par un
fins ruban métallique (cuivre étamé), du contact en face avant (-) au contact en face
arrière (+),
Les cellules sont encapsulée sous vide entre 2 films thermoplastiques transparents (EVA
: Ethylène Acétate de Vinyle),
Le plus souvent présence d’un cadre en aluminium avec joint périphérique pour
permettre la dilatation,
Un verre trempé en face avant protège les cellules sur le plan mécanique tout en laissant
passer la lumière,
La face arrière est constituée d’un verre ou d’une feuille TEDLAR,
Connexion ; la boite de connexion étanche regroupe les bornes de raccordement, les
diodes by-pass,
19
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
En associant les cellules PV en série (somme des tensions de chaque cellule) ou en parallèle
(somme des intensités de chaque cellule), on peut constituer un générateur PV selon les besoins
des applications visées. Les deux types de regroupement sont en effet possibles et souvent
utilisés afin d’obtenir en sortie des valeurs de tension et intensité souhaités. Ainsi, pour Ns
cellules en série, constituant des branches elles-mêmes Np en parallèle, la puissance disponible
en sortie du générateur PV est donnée par :
= . . . (I-1)
Avec :
: La puissance disponible en sortie du GPV,
: Le courant de sortie du GPV,
: La tension à la sortie du GPV,
: Nombre de cellules en série,
: Nombre de cellules en parallèle.
20
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
D’autre part, une association parallèle de Np cellules est possible et permet d’accroître le
courant de sortie du générateur ainsi créé. Dans un groupement de cellules identiques
connectées en parallèle, les cellules sont soumises à la même tension et la caractéristique
résultant du groupement est obtenue par addition des courants, figure I-15. L’équation (I-3)
résume à son tour les caractéristiques électriques d’une association parallèle de Np cellules.
21
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
= .I (I-3)
Avec :
Si l’on désire avoir un générateur PV ayant un courant de sortie plus intense, on peut soit faire
appel à des cellules PV de plus grande surface et de meilleur rendement, soit associer en
parallèle plusieurs modules PV de caractéristiques similaires. Pour qu’un générateur PV ainsi
constitué puisse fonctionner de façon optimale, il faut que les (Ns. Np) cellules se comportent
toutes de façon identique. Elles doivent pour cela être issues de la même technologie, du même
lot de fabrication et qu’elles soient soumises aux mêmes conditions de fonctionnement
(éclairement, température, vieillissement et inclinaison).
Pour réduire les disfonctionnements, les fabricants ont choisi de ne pas commercialiser des
cellules PV seules. Ainsi, les générateurs PV se trouvent souvent sous forme de modules pré-
câblés, constitués de plusieurs cellules, aussi appelés par abus de langage panneaux PV.
Chaque référence de module a ses propres caractéristiques électriques garanties à ±10 % selon
le lot de fabrication [11].
I.7.1 Propriétés
La cellule photovoltaïque possède une caractéristique I(V) non linéaire figure I-16.
La caractéristique d’une cellule photovoltaïque balaie 3 quadrants sur les 4 existants [13].
Une cellule PV est un récepteur dans le quadrant 2 et dans le quadrant 4. Le fonctionnement
dans ces deux quadrants est à proscrire car un risque de destruction par phénomène
d’échauffement local (hot spot) est possible. Le fonctionnement dans le quadrant 1 est le
fonctionnement normal, en effet dans ce cas la cellule est un générateur, elle produit donc de
l’énergie. L’objectif est donc de faire travailler la cellule dans ce quadrant.
22
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
La tension en circuit ouvert (Vco) d’une cellule PV est comprise entre 0,3V et 0,7V selon le
matériau utilisé, la température et son état de vieillissement. Son courant de court-circuit (Icc)
varie principalement selon le niveau d’éclairement et selon les technologies et les tailles de
cellules (entre 5 et 8A pour le silicium cristallin).
23
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
est connecté à une charge donnée. Nous rappelons brièvement dans ce paragraphe le
comportement du générateur soumis à diverses contraintes. Ces notions sont en effet
nécessaires pour comprendre le comportement d’un générateur PV et ensuite effectuer des
optimisations de fonctionnement.
Une cellule photovoltaïque dans l’obscurité est une diode. Dans le cas idéal, le courant circulant
dans une cellule est donc donné par la relation de Shockley [14] :
.
= . [exp − 1] (I-4)
.
.
= . [exp − 1] − ℎ (I-5)
.
24
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
( . )
= [ . exp −1 + − ] (I-6)
. . .
25
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
Malgré ces inconvénients, le marché photovoltaïque ne cesse pas de trouver des applications et
de s’agrandir. En plus, la technologie photovoltaïque est dans un processus de maturation dans
laquelle les inconvénients pourraient s’attendrir, surtout en ce qui concerne les coûts de
fabrication [3].
26
Chapitre I Energie solaire photovoltaïque
I.9 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les enjeux et les développements actuels du
photovoltaïque. Nous avons ensuite présenté le fonctionnement d’une cellule en expliquant
brièvement le phénomène photovoltaïque (L’effet photovoltaïque). Nous avons vu que la
cellule PV présente une caractéristique I(V) non linéaire, présente un point de puissance
maximal (PPM) caractérisé par un courant (Imax) et une tension (Vmax) et qu’elle peut être
modélisée par un circuit électrique simple.
27
CHAPITRE II
MODELISATION ET SIMULATION
DES CELLULES PHOTOVOLTAÏQUES
Chapitre II Modélisation et simulation des cellules photovoltaïques
II.1 Introduction
La modélisation de ces dernières s’impose comme une étape cruciale et a conduit à une
diversification dans les modèles proposés par les différents chercheurs. Leurs différences se
situent principalement dans le nombre de diodes, la résistance shunt finie ou infinie, le facteur
d’idéalité constant ou non, ainsi que les méthodes numériques utilisées pour la détermination
des différents paramètres inconnus.
28
Chapitre II Modélisation et simulation des cellules photovoltaïques
La modélisation des cellules photovoltaïques passe nécessairement par un choix judicieux des
circuits électriques équivalents.
Pour développer un circuit équivalent précis pour une cellule PV, il est nécessaire de
comprendre la configuration physique des éléments de la cellule aussi bien que les
caractéristiques électriques de chaque élément, en prenant plus ou moins de détails. Selon cette
philosophie, plusieurs modèles mathématiques sont développés pour représenter un
comportement fortement non linéaire, résultant de celui des jonctions semi-conductrices qui
sont à la base de leurs réalisations. Ces modèles se différencient entre eux par les procédures
mathématiques et le nombre de paramètres intervenant dans le calcul de la tension et du courant
du module photovoltaïque.
Nous avons étudié et simulé un module KC200GT, présenté sur la figure II-1.
29
Chapitre II Modélisation et simulation des cellules photovoltaïques
C’est le modèle le plus simple pour représenter la cellule solaire, car il ne tient compte que du
phénomène de diffusion (figure II.2). Le circuit équivalent simplifié d'une cellule solaire se
compose d'une diode et d'une source de courant montés en parallèle. La source de courant
produit le photo courant Iph, qui est directement proportionnel à l’éclairement solaire E.
L'équation courant tension I-V du circuit équivalent simplifié est déduite à partir de la loi de
Kirchhoff (première loi de Kirchhoff : la somme de tous les courants entrant et sortant d’un
point est égale à zéro):
I=I −I (II-1)
Avec :
I =I e . −1 (II-2)
D’où :
I= I −I e . −1 (II-3)
Avec :
: Photo courant.
: Courant de diode.
: Courant inverse de saturation de la diode.
: Facteur d’idéalité de la diode, m = 1…5.
: Tension thermique.
30
Chapitre II Modélisation et simulation des cellules photovoltaïques
Le deuxième modèle, tient compte de la résistivité du matériau et des pertes ohmiques dues aux
niveaux des contacts, ce qui permet une meilleure représentation du comportement électrique
de la cellule par rapport au modèle idéal. Ces pertes sont représentées par une résistance série
Rs dans le circuit équivalent représenté ci-dessous :
Figure II.3 : Circuit équivalent d’une cellule solaire, modèle avec Rs. [17]
Après analyse du circuit, l’équation courant tension est donnée comme suit :
.
I=I −I e . −1 (II-4)
Avec :
Rs : Résistance série qui tient compte des pertes en tension dues aux contacts externes.
C’est le modèle sur lequel s’appuient les constructeurs en donnant les caractéristiques
techniques de leurs cellules solaires (data sheets). Il est aussi considéré satisfaisant et même
une référence pour les constructeurs pour cataloguer typiquement les modules solaires.
Il tient compte non seulement des pertes en tension exprimées par la résistance série Rs, mais
aussi des fuites de courants exprimées par une résistance parallèle Rp (voir figure II.4).
Remarque : La résistance parallèle Rp est en générale très élevée, et lorsqu’elle est trop faible,
la cellule solaire ne donnera plus de tension sous faible éclairement.
31
Chapitre II Modélisation et simulation des cellules photovoltaïques
Figure II.4 : Circuit équivalent d’une cellule solaire, modèle à une diode. [18]
I= I −I −I (II-5)
.
I =I e . −1 (II-6)
.
I = = (II-7)
.
.
I= I −I e . −1 − (II-8)
Avec :
32
Chapitre II Modélisation et simulation des cellules photovoltaïques
Figure II.5 : Circuit équivalent d’une cellule solaire, modèle à deux diodes[18]
I=I −I −I − I + I (V ) (II-9)
I =I e . −1 (II-10)
I =I e . −1 (II-11)
.
I( ) = −a. (V + I. Rs) 1 − (II-12)
. .
I= I −I e . −1 −I e . −1 − − a. (V + I. Rs) 1 − (II-13)
Avec :
I , I : Courant de saturation de la première et la deuxième diode respectivement.
, : Facteurs d'idéalité de la première et la deuxième diode respectivement.
: Tension de rupture (-15V…-50V).
a : Facteur de correction (a = 0÷1).
n : Indice de la rupture d'avalanche (n=1÷10).
33
Chapitre II Modélisation et simulation des cellules photovoltaïques
Le module photovoltaïque (KC200GT) figure II.1, est choisi pour la modélisation puis la
simulation. Il contient (54) cellules solaires du silicium multi cristallines, et fournit une
puissance maximum nominale de 200W. Les caractéristiques physiques et électriques de ce
panneau photovoltaïque sont données par l’annexe A.
5
I [A]
1 1000w/m²
400w/m²
0
0 5 10 15 20 25 30 35
V [V]
34
Chapitre II Modélisation et simulation des cellules photovoltaïques
200
150
P [W]
100
50
0 5 10 15 20 25 30 35
V [V]
35
Chapitre II Modélisation et simulation des cellules photovoltaïques
En faisant varier l’éclairement entre 200 et 1000 avec un pas de 200, la caractéristique
5
I [A]
3 200w/m²
400w/m²
2 600w/m²
800w/m²
1 1000w/m²
0
0 5 10 15 20 25 30 35
V [V]
D’après la Figure II.8, on remarque une forte diminution du courant de court-circuit par rapport
à l’éclairement G et une faible diminution de la tension du circuit ouvert.
36
Chapitre II Modélisation et simulation des cellules photovoltaïques
180
160
200w/m²
140
400w/m²
600w/m²
120
800w/m²
P [W]
1000w/m²
100
80
60
40
20
0
0 5 10 15 20 25 30 35
V [V]
On remarque aussi sur la Figure II.9 que, l’éclairement influe proportionnellement sur la
puissance et la tension du circuit ouvert d’un générateur photovoltaïque.
37
Chapitre II Modélisation et simulation des cellules photovoltaïques
En faisant varier la température ambiante entre (0°C et 75°C) avec un pas de 25°C
l’influence de celle-ci sur la caractéristique (Ipv-Vp) est donnée par la figure II.10, avec un
éclairement G = 1000w/m . On constate d’après la Figure II.10 que l’effet de l’augmentation
de la température fait diminuer la tension du circuit ouvert du générateur photovoltaïque,
contrairement au courant de court-circuit qui reste constant.
5
I [A]
2
0
25
1 50
75
0
0 5 10 15 20 25 30 35
V [V]
Le modèle choisi a donné des résultats concordant avec ceux obtenus dans la littérature et
reflète bien le comportement physique d’une cellule (PV) vis-à-vis aux variations de la
température et de l’éclairement ce qui valide le modèle utilisé.
38
Chapitre II Modélisation et simulation des cellules photovoltaïques
120
P [W]
100
80
60
40
20
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
V [V]
39
Chapitre II Modélisation et simulation des cellules photovoltaïques
II.4 Conclusion
Nous avons vu que la cellule PV présente une caractéristique I(V) non linéaire dont il est
possible de résoudre l'équation des caractéristiques.
L’effet de la température et l’éclairement sur le comportement de la cellule est clairement
représenté sur les courbes.
40
CHAPITRE III
MODELISATION DU POINT
DE LA PUISSANCE MAXIMALE
D’UN MODULE PHOTOVOLTAÏQUE
Chapitre III Modélisation du point de la puissance maximale d’un module photovoltaïque
III.1 Introduction
Les panneaux solaires de première génération sont généralement dimensionnés pour que leurs
(PPM) correspondent à la tension nominale de batterie de 12 ou 24 Volts.
Grâce à cette configuration, une simple connexion directe via une diode anti-retour suffit pour
effectuer le transfert d’énergie du (GPV) à la charge. Cependant, les caractéristiques non-
linéaires du module photovoltaïque et sa sensibilité aux conditions extérieures, comme
l’éclairement et la température, induisent des pertes énergétiques. L’utilisation d’un étage
d’adaptation afin d’optimiser la production d’énergie à tout moment est ainsi de plus en plus
préconisée [19].
La figure III.1 présente le schéma de principe d’un module photovoltaïque doté d’un étage
d’adaptation (DC-DC) entre le (GPV) et la charge.
Il permet le plus souvent d’alimenter une batterie pour stocker de l’énergie ou une charge qui
ne supporte pas les fluctuations de la tension (ballast,…). Cet étage d’adaptation dispose d’une
commande (MPPT) (Maximum Power Point Tracking) qui permet de rechercher le (PPM) que
peut fournir un panneau solaire photovoltaïque.
L’algorithme de recherche (MPPT) peut être plus ou moins complexe en fonction du type
d’implantation choisie et des performances recherchées. Cependant au final, tous les
algorithmes performants doivent jouer sur la variation du rapport cyclique du convertisseur de
puissance associé.
De nombreuses recherches sur les commandes (MPPT) ont été effectuées afin de trouver un
système optimal permettant une recherche du (PPM) selon l’évolution de la puissance fournie
par le générateur photovoltaïque. Les commandes (MPPT) développées, sont toutes basées sur
une commande extrémale de type Perturbe & Observe, (P&O).
41
Chapitre III Modélisation du point de la puissance maximale d’un module photovoltaïque
suivre l’évolution au cours du temps du (PPM). Un grand nombre de ces commandes ont
l’avantage d’être précises et d’avoir une grande rapidité de réaction mais souffrent encore d’un
manque d’optimisation de leur algorithme parfois trop complexe et consommant alors trop
d’énergie [19].
Figure III.1. Chaîne de conversion photovoltaïque avec convertisseur (DC-DC) contrôlé par
une commande (PPM) sur charge DC [19].
Les techniques de contrôle employées pour la poursuite du point de puissance sont [20]:
Cette méthode est basée sur la recherche de l’extremum de la courbe de puissance Pv=f(Vp)
obtenue directement de la caractéristique du (GPV). Le point de puissance maximale (PPM) est
obtenu lorsque la dérivée de la puissance par rapport à la tension s’annule, c'est-à-dire, lorsque
dPv/dVp = 0 [20].
42
Chapitre III Modélisation du point de la puissance maximale d’un module photovoltaïque
C’est l’algorithme de poursuite du point de puissance maximale (PPM) le plus utilisé, et comme
son nom l’indique il est basé sur la perturbation du système par l’augmentation ou la diminution
de la tension de référence (Vref), ou en agissant directement sur le rapport cyclique du
convertisseur (DC-DC), puis l’observation de l’effet sur la puissance de sortie en vue d’une
éventuelle correction de ce rapport cyclique.
( )
= = + . =0 (III.1)
43
Chapitre III Modélisation du point de la puissance maximale d’un module photovoltaïque
= − (III.2)
puissance maximum (PPM), ces deux termes peuvent être égaux mais de signes opposés. Si le
point de fonctionnement ne coïncide pas avec le point (PPM), l'inégalité de l'équation (III.2)
indique la position de la tension de fonctionnement si elle est plus grande ou inférieure à la
tension du point de puissance maximum (PPM) [20].
= − , =0
< − , <0
Cela génère une tension d’erreur qui fait varier le rapport cyclique de la MLI de la commande
afin d’annuler cette erreur comme le montre la figure III.3 [22]:
Panneaux PV
Convertisseur
DC-DC
Charge
- Vcom Vramp
+
Vréf
44
Chapitre III Modélisation du point de la puissance maximale d’un module photovoltaïque
Selon la nature de cette tension de référence (fixe ou variable, interne ou externe), on distingue
trois types de méthodes :
Cette méthode est basée sur une simple comparaison entre la tension de sortie du panneau avec
une tension de référence prédéfinie, pour ajuster continuellement le rapport cyclique du
convertisseur (DC-DC). Cette tension correspond à la tension moyenne de l’intervalle des
points des puissances maximales (Figure III.3), relevées par des tests sous différentes conditions
d’ensoleillement et de température en agissant simplement sur les différents facteurs de
pondération lors de la mise au point afin de générer le maximum de puissance. A cause de la
dépendance de la tension du panneau avec l’ensoleillement et la température, la tension de
puissance maximale est déviée, alors la tension de référence doit être corrigée pour différents
ensoleillements et températures le long des périodes de l’année [22].
45
Chapitre III Modélisation du point de la puissance maximale d’un module photovoltaïque
Puisque cette méthode emploie toujours un facteur fixe pour estimer la tension optimale (Vmp)
d'une valeur mesurée de (Vco), le point de puissance maximale n’est toujours pas vraiment
obtenu. Cette technique est fondée sur la connaissance des caractéristiques de la rangée
photovoltaïque pour estimer le lieu du point de puissance maximale [22].
Dans toutes les méthodes (MPPT) présentées jusqu'ici, une mesure de (Ipv) et (Vp) a été
employée pour obtenir des informations sur la puissance de sortie du panneau. Cette nouvelle
méthode (MPPT) utilise seulement une mesure de courant pour obtenir l'information sur le point
opérationnel et actuel du système [23].
46
Chapitre III Modélisation du point de la puissance maximale d’un module photovoltaïque
La méthode de contrôle (MPPT) est nécessaire pour faire en sorte que le système PV a atteint
la puissance maximale en un temps réel. Diverses méthodes, tel que la méthode (lookup
table) [24], méthode (Perturb-and-Observe) [25], et la méthode de (l’incrémentation de
conductance) [26], ont été proposées lors de l'application de l'algorithme MPPT des panneaux
photovoltaïques pour assurer l'efficacité d'utilisation maximale.
Ces fonctions sont généralement mises en œuvre ou contrôlées par les circuits. Presque tous ces
circuits agissent comme interfaces entre les générateurs photovoltaïques et les charges.
En raison de la complexité des opérations mathématiques impliquées dans les méthodes ci-
dessus, un processeur de signal numérique ou un microcontrôleur relativement puissant est
généralement nécessaire pour leurs mises en œuvre.
A part les moyens mentionnés ci-dessus, il est impossible pour les méthodes conventionnelles
d'acquérir rapidement le «PPM» pour la puissance produite par la PV. Cela signifie que la
localisation de la puissance maximale de panneaux photovoltaïques ne peut pas être réalisée en
temps réel. Pour faciliter l'efficacité de l'algorithme MPPT, une nouvelle méthode simple et de
prédiction directe avec moins de calcul est introduite dans cette étude.
Cette méthode est développée sur la base de la théorie de la jonction p-n à semi-conducteur de
cellules solaires. À la fois la température et les caractéristiques d'intensité d'irradiation sont
prises en compte. La méthode de prédiction directe proposée est non seulement capable de
diminuer le temps de localisation et de la perte d'énergie, mais aussi d'augmenter l'utilisation
d'énergie.
47
Chapitre III Modélisation du point de la puissance maximale d’un module photovoltaïque
Vd
I Ig Id (III.4)
Rsh
Où :
Vd V I .Rs (III.5)
Et,
q V
I d I sat exp d 1 (III.6)
nKT
Où :
48
Chapitre III Modélisation du point de la puissance maximale d’un module photovoltaïque
Après avoir remplacé les paramètres liés à la diode à jonction p-n dans l'équation (III.4), le
courant de sortie I, (Ipv le courant de panneau PV) peut être exprimé par [27].
q V PV I PV Rs VPV I PV Rs
I I PV I g I sat exp 1
nKT Rsh (III.7)
q V PV I PV R s
I PV I g I sat exp 1
nKT (III.8)
dP PV dI PV
I PV V PV
dV PV dV PV
q V PV I PV R s
I g I sat exp 1 (III.10)
nKT
qI sat q V PV I PV R s 1 dI PV
exp R s V PV
nKT nKT dV PV
Le rendement d’une utilisation maximale et la puissance maximale peuvent être atteint pour
une pente de puissance β = 0, l'équation (III.10) peut être alors simplifiée à :
q V mp I mp R s qV mp qV mp R s dI PV
I g I sat I sat exp 1
nKT nKT nKT dV PV
V PV V mp
(III.11)
Où :
49
Chapitre III Modélisation du point de la puissance maximale d’un module photovoltaïque
I g I sat q V mp I mp R s qV mp qV mp R s dI PV
exp 1 (III.12)
I sat nKT nKT nKT dV PV
V PV V mp
Où :
I g I sat qV oc
exp (III.13)
I sat nKT
Où :
nKT I I sat
V oc ln g (III.14)
q I sat
Le photocourant généré par la lumière Ig, et le courant inverse de saturation Isat de panneau
photovoltaïque sont obtenus à partir d'une condition de test standard. À partir des équations
(III.12) et (III.13), on peut obtenir l'équation caractéristique qui représente l'opération de
panneau PV au PPM, qui peut être exprimée par:
qV mp qV mp R s dI pv q
1 exp V oc V mp I mp R s (III.15)
nKT nKT dV pv nKT
V pv V mp
Pour une connexion parallèle PV, le système de conditionnement pour une connexion en ligne,
la puissance efficace de la ligne Ps peut être écrite comme [28] :
= . . (III.16)
Où :
50
Chapitre III Modélisation du point de la puissance maximale d’un module photovoltaïque
Pour une conservation de puissance minimale, le générateur de puissance DC, Ppv considère le
rendement de puissance conservé qui doit être égale à la puissance efficace de la ligne, tel que :
.Ppv Ps (III.18)
Où :
Par conséquent, η sera considérée comme constante dans ce travail. À partir des équations,
(III.16), (III.17) et (III.18), le courant continu Ipv actuel de panneau PV peut être estimé comme
suit:
V S IT
I pv (III.19)
V pv
Ainsi, le courant Ipv du réseau PV peut être estimé directement sans utiliser un capteur de
courant DC.
q V s I T
1
q
V mp R s exp q V oc V mp V s I T R s (III.20)
nKT nKT V mp
nKT V mp
Dans les applications pratiques des panneaux photovoltaïques, la tension en circuit ouvert Voc
est généralement donnée ou mesurable dans des conditions de test standard.
A partir des résultats expérimentaux, nous constatons que la tension Vmp des panneaux
photovoltaïques fonctionnant à la MPP est près linéairement proportionnelle à la
tension en circuit ouvert Voc des panneaux photovoltaïques exploité sous diverses conditions
environnementales (température, éclairement).
51
Chapitre III Modélisation du point de la puissance maximale d’un module photovoltaïque
La conclusion est que la caractéristique Vmp / Voc reste presque constante avec l'augmentation
de l'intensité d'irradiation.
D'autre part, le Voc et Vmp des panneaux photovoltaïques diminuent tous les deux linéairement
avec l'augmentation de la température.
La valeur de Vmp peut être calculée directement à partir de l'équation (III.20). Puis, en utilisant
les valeurs calculées à partir de l'Eq. (III.21), on peut obtenir directement le PPM de PV en
temps réel.
q q Vs IT q V I
1 mV oc R s exp V oc mV oc s T R s (III.22)
nKT nKT mV oc nKT mV oc
Par la suite, nous développons une méthode pour estimer le courant et la puissance de sortie des
panneaux photovoltaïques fonctionnant à la PPM. Lorsque la tension de sortie V est égale à
zéro, le Isc courant de court-circuit est donné par [30]
q I sc R s
I sc I g I sat exp 1 (III.23)
nKT
52
Chapitre III Modélisation du point de la puissance maximale d’un module photovoltaïque
q V mp I mp R s
I mp I g I sat exp 1
nKT
(III.24)
q I sc R s q V mp I mp R s
I sc I sat exp I sat exp
nKT nKT
En substituant les équations (III.13) et (III.15) dans l'équation (III.24), Imp est exprimée par :
q V mp V oc q I mp R s
I mp I sc 1 exp exp (III.25)
nKT nKT
Où:
I q
ln 1 mp V mp V oc I mp R s (III.26)
I sc nKT
Le facteur d'idéalité de la diode, qui est défini comme n, peut être calculé par l'équation (III.14).
Cela signifie que, avec l'équation (III.26), nous pouvons convertir Imp dans une quantité
mesurable. Ainsi, en utilisant les équations. (III.14) et (III.23), la tension de sortie Vpv peut être
décrite comme une fonction de la sortie Ipv en cours avec le Voc paramètres du circuit, Isc,
Vmp, et Imp donnée dans l'équation suivante en tant que:
I pv R s V mp I mp R s 1 I pv
V pv V oc 1 1 ln 1 (III.27)
V oc V oc V oc ln 1 I mp I sc I sc
Enfin, la puissance de sortie Ppv générée à partir des générateurs photovoltaïques est exprimée
en fonction de la sortie de courant Ipv et la tension de sortie Vpv. Ensuite, les caractéristiques
P-I de panneaux photovoltaïques peuvent être calculée en :
Ppv V pv I pv
(III.28)
I pv R s V mp I mp R s 1 I pv
I pv V oc 1 1 ln 1
V oc V oc V oc ln 1 I mp I sc I sc
Les valeurs de Voc, Isc, et Rs sont obtenues à partir des fiches techniques pour les panneaux
photovoltaïques, tandis que les valeurs de Vmp et Imp sont mesurées dans des situations
diverses, telles que différentes combinaisons d'intensités d'irradiation et des températures.
53
Chapitre III Modélisation du point de la puissance maximale d’un module photovoltaïque
III.5 Conclusion :
En résumé, il est facile d'estimer le PPM de sortie des panneaux photovoltaïques, en utilisant
notre méthode de prédiction basée sur le mécanisme de recombinaison de jonction p-n. Cela
garantit que l'efficacité d'utilisation maximale et la puissance maximale sont obtenues dans des
applications pratiques.
La méthode proposée est une nouvelle approche et simple avec une charge de calcul moindre,
ce qui peut être utilisé pour déterminer directement la puissance maximale du panneau.
Cette méthode de prédiction directe pourrait être appliquée à l'algorithme MPPT pour tous types
des panneaux photovoltaïques. On s'attend à ce que avec l'utilisation de la méthode proposée,
nous puissions atteindre une puissance maximale en temps réel et à augmenter
considérablement la puissance de sortie des panneaux photovoltaïques dans un système de
production d'énergie solaire.
54
CHAPITRE IV
RESULTATS DE SIMULATION
Chapitre IV Résultats de simulation
IV.1 Introduction
Dans cette partie, la caractéristique courant-tension d’une seule cellule solaire avec différentes
résistances série est examinée.
Dans cette simulation numérique, les paramètres de la jonction p-n de la cellule solaire sont
comme suit :
Les résultats de simulation mathématique, quand (Ig = 100 mA), (Isat = 1nA), et (T = 300 k),
avec (Rs = 0, 1, 3 et 5 Ohm), sont représentées sur la figure (IV.1).
La figure (IV.1) indique que la tension en circuit ouvert Voc, et le courant de court-circuit Isc,
de la cellule solaire avec Rs = 0 Ohm sont 0.47 V et 100 mA respectivement.
55
Chapitre IV Résultats de simulation
Les résultats des simulations mathématiques sont également inclus dans le tableau 1.
Tableau 1
0.09
0.08
0.07
0.06
I [A]
0.05
0.04
0.03
0.02 0 ohm
1 ohm
0.01 3 ohm
5 ohm
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
V [V]
56
Chapitre IV Résultats de simulation
Les points de la puissance maximale sont marqués par des cercles, figure (IV.2)
0.025 (2)
P [W]
0.02
0.015
(3)
0.01
(4)
0.005
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
V [V]
57
Chapitre IV Résultats de simulation
Cractéristique Ipv=f(Vpv)
5
I [A]
600w/m²
1
800w/m²
1000w/m²
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
V [V] variable et température constante.
Figure IV.3. Caractéristique Ipv=f(Vp) à éclairement
Cractéristique Ppv=f(Vpv)
250
600w/m²
200 800w/m²
1000w/m²
150
P [W]
100
50
0 5 10 15 20 25 30 35
V [V]
58
Chapitre IV Résultats de simulation
La tension Voc (circuit ouvert), et le courant Isc (court circuit) du panneau photovoltaïque sont
36.83V et 7.86 A respectivement. Ils sont obtenus sous les conditions de mesure standard
suivantes :
Le panneau photovoltaïque dans cette expérience est constitué de 60 cellules montées en série.
Le photocourant Ig généré par la lumière, et le courant inverse de saturation Isat obtenus sous
ces conditions sont 7,94 A, et 13,7 µA.
Le facteur d’idéalité « n » de la diode peut être calculé par l’équation (III.14), en utilisant cette
équation, on obtient le facteur d’idéalité « n =1.8». En outre, nous voulons aussi étudier l’effet
de différents éclairements sur le panneau photovoltaïque.
Le tableau (2) résume l’influence de l’éclairement sur Voc, Vmp et (Vmp/Voc) pour le panneau
photovoltaïque à une température de 25 ° C. En outre, deux indices de performance de
prédiction sont utilisés pour mesurer les performances de prédiction de la méthode étudiée, et
ils sont définis comme suit :
1- Erreur de prédiction : ΔVmp = Vmp (méthode de prédiction directe) −Vmp (résultat Expérimental)
Les résultats de test pour ces deux indices de performance sont également inclus dans le tableau
(2). On peut voir que les valeurs de la tension en circuit ouvert Voc et la tension Vmp au point
de la puissance maximale, augmentent en raison de l'augmentation de l’éclairement, mais les
valeurs du rapport Vmp/Voc reste presque la même à 0,8144, et ne s’affectent pas par les
variations de l'intensité d'irradiation.
59
Chapitre IV Résultats de simulation
Vmp à la PPM des panneaux photovoltaïques, peut être simplement et précisément estimée en
utilisant la méthode de prédiction directe.
Cractéristique Ppv=f(Ipv)
250
600w/m²
200 800w/m²
1000w/m²
150
P(W)
100
50
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
I(V)
60
Chapitre IV Résultats de simulation
Les caractéristiques calculées du panneau photovoltaïque sont illustrées dans les tableaux 2, et 3
Les résultats des tests ont été expérimentalement mesurés et estimée par la méthode directe de
prédiction, respectivement.
Des expériences ont été également effectuées avec trois éclairements à la même température de
25 ° C. Les résultats du test de l’influence de l’éclairement sur le courant Isc, Imp et ( ) des
panneaux photovoltaïques sont illustrés dans le tableau (3). En outre, deux indices de
performance de prédiction sont utilisés pour mesurer les performances de prédiction de la
méthode étudiée, et ils sont définis comme suit :
1- Erreur de prédiction ΔImp = Imp (méthode de prédiction directe) −Imp (résultat Expérimental)
D'après le tableau (3), on peut voir clairement que le courant Imp actuel du PPM est
proportionnel à la puissance maximale du panneau solaire à une température constante. En
outre, les valeurs de courant de court-circuit Isc, le courant Imp du PPM, et le rapport de
(Imp/Icc) sont tous en corrélation avec des niveaux d'intensité d'irradiation. Le court-circuit Icc
augmente linéairement de 4,763 à 7,938 A à la concentration de porteurs minoritaires en raison
de l'augmentation de l'intensité d'irradiation. Cependant, il est constaté que les rapports de Imp
/ Icc reste proche de la valeur moyenne 0,9335, et ne s’affecté pas par les variations de l'intensité
d'irradiation.
61
Chapitre IV Résultats de simulation
Les données indiquent que les estimations de (Imp) et (Imp/Icc) obtenus en utilisant la méthode
de prédiction directe sont précis avec peu d'erreur.
La figure IV.5 montre les courbes caractéristiques de Ppv=f(Ipv) pour les panneaux
photovoltaïques calculées en utilisant l'équation (III.28) pour les données expérimentales sous
des différents éclairements et une température de 25 ° C.
La comparaison des résultats calculés avec les résultats expérimentaux dans la figure IV.5
montre que les deux sont assez similaires. Ces résultats expérimentaux vérifient que les courants
de puissance maximale des panneaux photovoltaïques peuvent également être estimés avec
précision par la méthode de prédiction directe étudiée.
62
Chapitre IV Résultats de simulation
Caractéristique Ipv=f(Vpv)
5
I [A]
2
0°C
25°C
1 50°C
75°C
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
V [V]
En examinant la figure IV.6, on constate que les performances du panneau photovoltaïque sont
affectées par la température, la tension de panneau photovoltaïque diminue lorsque la
température augmente. La diminution de la température dépend de la tension en circuit ouvert
et la bande interdite du matériau semi-conducteur utilisé pour la conception de la cellule
photovoltaïque.
A partir de la [figure IV.3] et de la [figure IV.6], on peut observer que les variations de
l’éclairement affectent principalement le courant de sortie de panneau, tandis que les
changements de la température influent essentiellement sur la tension de sortie du PV.
63
Chapitre IV Résultats de simulation
Caractéristique Ppv=f(Vpv)
250 0°C
25°C
50°C
200 75°C
150
P [W]
100
50
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
V [V]
Le tableau 4 montre que la température dépend de la tension Voc, Vmp et Vmp / Voc pour un
éclairement de 1000 W/m2. Les effets de la température sur les deux indices de performance
(l'erreur de prédiction ΔVmp(V) et l'erreur de prédiction Vmp / Voc) sont également résumées
dans le tableau 3. Lorsque la température augmente, cela entraîne non seulement une diminution
rapide de la Voc 39,774 à 30,936, mais aussi à une diminution du rapport Vmp/Voc. Les valeurs
moyennes de l’erreur de prédiction ΔVmp et l'erreur de prédiction Vmp/Voc (%) pour le
panneau photovoltaïque sont 0,169 V et 0,61%, respectivement. La petite erreur de prédiction
et l’erreur de prédiction en pourcent de la tension PPM des panneaux photovoltaïques montrent
que la méthode étudiée offre une performance assez bonne.
64
Chapitre IV Résultats de simulation
Caractéristique Ppv=f(Ipv)
250
0°C
25°C
50°C
200 75°C
150
100
50
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
La figure IV.8 montre les courbes caractéristiques du générateur photovoltaïque des données
expérimentales et calculées par l'équation (III.28). Dans ce cas, différentes températures sont
utilisées pour un éclairement fixé à 1000 W/m2. Les symboles vides et les lignes en pointillés
indiquent les résultats expérimentaux et calculées Ppv=f (Ipv) de la courbe caractéristique. Les
65
Chapitre IV Résultats de simulation
symboles en cercles dans la figure IV.8 indiquent les points de puissance maximale de panneau
photovoltaïque à des différentes températures.
L’influence de la température, sur Isc, Imp, et (Imp/Icc) pour le panneau photovoltaïque sous
un éclairement de 1000 W/m2 est résumée dans le tableau 5.
66
Chapitre IV Résultats de simulation
CHAPITRE V
SIMULATION
PAR
RESEAUX DE NEURONES ARTIFICIELS
55
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
V-1 Introduction :
Les réseaux de neurones artificiels sont des réseaux fortement connectés de processeurs
élémentaires fonctionnant en parallèle. Chaque processeur élémentaire calcule une sortie
unique sur la base des informations qu'il reçoit. [31].
Tout au long de ce chapitre, nous allons essayer d’éclairer les concepts généraux des réseaux
de neurones, en particulier le réseau de neurones artificiels MLP (Multi Layer Perceptron) et le
réseau artificiel RBF (Radial Basis Function), et donner un court aperçu sur l’architecture de
ces deux types de réseau neurones artificiels, finalement une étude comparative des résultats
obtenus en utilisant ces réseaux.
V-2.1.1 Architecture
Tout type de réseaux de neurones est constitué de cellules (ou neurones), connectées entre elles
par des liaisons affectées des poids. Ces liaisons permettent à chaque cellule, de disposer d’un
canal pour envoyer et recevoir des signaux en provenance des autres cellules du réseau.
Le réseau artificiel MLP (Multi Layer Perceptron) est composé d'une couche d'entrée, une
couche de sortie et une ou plusieurs couches cachées [32]. Les éléments de deux couches
adjacentes sont interconnectés par des poids assurant la liaison des différentes couches comme
le montre la Figure V.1. Les poids déterminent l’impact sur les cellules qu’elle connecte.
Chaque cellule dispose une entrée, qui lui permet de recevoir l’information des autres cellules,
et une fonction d’activation.
67
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
Vecteur de
sortie calculée
y1 z1
x1 w1.1 u1.1
x2 z2
yM
zj
xN
u1.J
w1.N
Couche Couche Couche
d’entrée cachée de sortie
wnm représente les poids reliant la couche d'entrée avec la couche cachée ;
umj représente les poids reliant la couche cachée avec celle de la sortie.
Les composants du vecteur d'entrée « X » du MLP seront pondérés par les poids wnm et ensuite
transmis à la couche cachée selon les équations suivantes [33] :
= ∑ (V.1)
= ( ) (V.2)
Les sorties de la couche cachée seront aussi pondérés par les poids Umj et transmis ensuite à la
couche de sortie selon les équations suivantes :
= ∑ (V.3)
= ( )
f et g représentent respectivement les fonctions d'activations des neurones de la couche cachée
et celle de la couche de sortie. Pour notre cas, elles sont des fonctions sigmoïdes et linéaires.
Sa dérivée est :
68
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
L'apprentissage consiste à adapter les valeurs des poids afin d'obtenir le comportement désiré
du MLP. Pour cela, on a besoin d’une base de données, constitué d'un vecteur d'entrée et d'un
vecteur de sortie approprié. Un algorithme d'apprentissage connu sous le nom d'algorithme de
rétropropagation du gradient a été mis en place en 1986 par Rumelhart et al. [34].
Ainsi l'adaptation des poids Umj qui relient la couche cachée à celle de la sortie est donné par :
( ) ( ) ′
= + − . ( ) (V.6)
La mise à jour des poids wnm reliant la couche d'entrée à la couche cachée est donné par :
( ) ( ) ′
= + . ∑ , − . ( ′( ))( ) (V.7)
Nous allons suivre une démarche qui se compose par les étapes suivantes, pour concevoir le
réseau de neurones artificiels MLP :
1- Fixer le nombre de couches cachées, l’architecture utilisée est comme suit : une
couche d’entrée, deux couches cachées, et une couche de sortie.
2- Le nombre de neurones par couches :
La couche d’entrée : contient autant que la dimension du vecteur
d’entrée.
Les couches cachées : le nombre de neurones dans ces couches est
déterminé d’après une étude d’optimisation.
3- Déterminer la fonction d’activation : nous considérons la fonction sigmoïde pour la
première couche cachée, la deuxième couche cachée de sortie sont des fonctions
linéaires, la fonction sigmoïde est donnée par l’équation (V.4).
4- Le choix de l’apprentissage : l’algorithme de rétro-propagation est utilisé pour
déterminer les paramètres d’apprentissage et l’ajustement des poids synaptiques à
chaque itération.
69
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
Introduit par Powell et Broomhead [34], le réseau RBF (Radial Basis Function) fait partie des
réseaux de neurones supervisés. Il est constitué de trois couches (Figure V.2): une couche
d'entrée, une seule couche cachée contient les neurones artificiels, qui sont représentés par des
fonctions gaussiennes, et une couche de sortie.
Vecteur de
sortie calculée
C1, z1
x1 1.1
x2 z2
zj
xN
m.J
C.m,
Couche Couche Couche
d’entrée cachée de sortie
( ) ( )
= exp − − (2 ) , (V.8)
= 1
( ) ( )
. [∑( , ) ] (V.9)
m = 1,.., M, et j=1,…, J.
mj sont les poids reliant la couche cachée à la couche de sortie.
70
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
Centres
Apprentissage non supervisé
Largeur
L'apprentissage du réseau RBF a été présenté pour la première fois par Moody et Darken [35].
Il consiste à régler quatre paramètres principaux: le nombre de neurones dans l’unique couche
cachée ou le nombre des gaussiennes, la position des centres de ces gaussiennes, la largeur de
ces gaussiennes et les poids de connexions entre les neurones cachés et le(s) neurone(s) de
sortie.
Une fois les centres (Cm) et les largeurs ( ) sont déterminés par l’algorithme de la
quantification vectorielle (competitive learning), le problème devient alors linéaire. Pour
déterminer les poids ( ) le réseau RBF consiste à minimiser l'erreur quadratique totale E
obtenue par la différence de la sortie estimée et celle désirée, l’erreur quadratique est donnée
par :
( ) ( )
= ∑ ∑ ( − ) (V.10)
Après avoir défini la fonction d'erreur, le réseau RBF utilise la méthode de descente de gradient
mis en œuvre pour minimiser l'erreur E.
= 0, ∀ (V.11)
Dans cette partie nous avons utilisé la base de données définit dans les chapitres précédents,
pour créer le modèle d’un réseau de neurones, on aura besoin de repartitionner la base de
données en trois sous ensembles, apprentissage, validation, et test. Pour cela nous avons réservé
30% de la base de données pour l’ensemble de test, 30% pour l’ensemble de validation et 40%
pour l’apprentissage de notre modèle.
Cette section de ce chapitre discute les résultats de validation de notre modèle obtenu par les
deux types de modèles de réseaux de neurones utilisés « MLP » et « RBF », ainsi que les
résultats obtenus après l’application de ces deux modèles sur le sous ensemble de test, et
71
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
finalement une étude comparative des résultats obtenus par les réseaux de neurones et la
méthode de prédiction discutée dans le chapitre III.
Pour l’effet d’éclairement, nous allons utiliser comme données d’entrée le courant, la tension,
la température 25°C, et un éclairement qui vari entre 600, 800, et 1000 W/m2. Les données de
sortie nous allons utiliser la puissance calculée par la méthode prédiction comme données de
sortie désirées.
Pour l’apprentissage de réseau MLP nous avons choisi l’architecture suivante : Deux couches
cachées, dans chacune nous avons variés le nombre de neurones afin de trouver le nombre de
neurones optimal dans chaque couche.
NC1
NC2
43 44 45 46 47 48 49 50
MSE de Validation
45 0,344 0,442 1,980 19,743 0,758 25,819 7,024 15,197
46 0,818 1,505 6,557 9,025 0,827 0,374 1,114 0,909
47 5,474 0,563 1,451 5,612 0,686 2,595 3,042 1,272
48 2,884 19,270 0,096 12,955 1,051 1,916 18,334 6,122
49 1,124 1,885 0,219 0,726 1,594 0,372 4,823 3,427
50 0,437 0,654 1,480 18,751 0,695 9,680 1,697 0,318
72
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
16
14
MSE de Validation
12
10
30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50
Nombre de Neuronnes 1er
ère couche
Nombre de neurones dans la 1 couche cachée.
73
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
16
14
MSE de Validation
12
10
30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50
Nombre de Neuronnes 2eme
eme couche
Nombre de neurones dans la 2 couche cachée.
74
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
42 40 0.0008
43 29.6 0.0025
44 39.6 0.0008
45 27.9 0.0034
46 31.4 0.0019
Dans le tableau ci-dessus la case encadrée en gras représente le meilleur MSE de validation
correspond aux nombre de neurones (42) et valeur de sigma optimal (40).
La figure V.3 montre les variations de MSE de validation en fonction de changement de nombre
de neurones.
-3-3
10
La variation de MSE de validation en fonction de nombre de neurones
x X10
3
MSE de Validation
2.5
1.5
0.5
0
38 39 40 41 42 43 44 45 46 47
Nombre de Neuronnes dans la couche cachée
Nombre de neurones dans la couche cachée.
Figure V.3: Le MSE de validation en fonction de changement de nombre de neurones dans la
couche cachée.
75
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
Pour l’apprentissage de réseau MLP nous avons choisi l’architecture suivante : Deux couches
cachées, dans chacune nous avons variés le nombre de neurones afin de trouver le nombre de
neurones optimal dans chaque couche.
NC1
NC2
44 45 46 47 48 49 50
MSE de Validation
42 1,349 1,447 0,975 18,738 1,763 24,814 6,019
43 1,823 0,5 5,552 8,02 1,832 1,379 0,109
44 4,469 1,568 0,446 4,607 1,691 1,59 2,037
45 1,879 18,265 1,101 11,95 0,046 0,911 17,329
46 0,119 0,88 1,224 1,731 0,589 1,377 3,818
47 1,442 1,659 0,475 17,746 1,7 8,675 0,692
La valeur de MSE validation encadrée en gras dans le tableau ci-dessus, représente le meilleur
MSE correspond au nombre de neurones optimal dans la 1ère couche cachée « NC1 = 48
Neurones», et le nombre de neurones optimal dans la 2ème couche cachée « NC2 = 45
Neurones».
76
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
16
14
MSE de Validation
12
10
0
44 45 46 47 48 49 50
Nombre de Neuronnes dans la 1er
èrecouche cachée
Nombre de neurones dans la 1 couche cachée.
10
MSE de Validation
0
40 41 42 43 44 45 46 47
Nombre de Neuronnes dans la 2eme
Nombre de neurones dans la 2 eme couche cachée
couche cachée.
77
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
NC
Sigma 38 39 40 41 42 43 44 45 46
48.6 0,00674 0,00559 0,00558 0,00587 0,00587 0,00584 0,00584 0,00582 0,00554
48.8 0,02258 0,04577 0,00813 0,01085 0,00971 0,01368 0,01320 0,01319 0,01319
MSE de Validation
49 0,03971 0,03971 0,00161 0,00047 0,00047 0,00047 0,00048 0,00048 0,00048
49.2 0,00727 0,00475 0,00526 0,00518 0,00518 0,00422 0,00422 0,00428 0,00428
49.4 0,00203 0,00002 0,00017 0,00018 0,00017 0,00018 0,00008 0,00008 0,00008
49.6 0,00591 0,00514 0,00508 0,00506 0,00594 0,00552 0,00537 0,00537 0,00479
49.8 0,04422 0,00556 0,00552 0,00421 0,00429 0,00423 0,00424 0,00759 0,00759
50 0,01730 0,01477 0,00427 0,00428 0,00425 0,00425 0,00447 0,00449 0,00449
Tableau 4: Résultats de la validation on fonction de nombre de neurones et Sigma.
-3
10
XLa
x 10
-3 variation de MSE de validation en fonction de nombre de neurones
2.5
MSE en fonction de nbr de neurones
MSE optimal=0.00002 , Nbr opt=39
2
MSE de Validation
1.5
0.5
0
38 39 40 41 42 43 44 45 46
Nombre de Neuronnes dans la couche cachée
Nombre de neurones dans la couche cachée.
Figure V.6 : le MSE de validation en fonction de nombre de neurones.
78
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
Après choisir l’architecture des réseaux de neurones optimale pour le MLP et le RBF, nous
allons les appliquées sur le sous ensemble réservé pour le test.
MLP RBF
150
100
50
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
V [Volt]
79
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
PPM
La puissance estimée
150
100
50
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
I [A]
150
La puissance
100
50
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
V [Volt]
80
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
150
100
50
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
I [A]
Après avoir choisis l’architecture des réseaux de neurones optimale pour le MLP et le RBF, nous allons
les appliquées sur le sous ensemble réservé pour le test.
MLP RBF
81
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
PPM
La puissance estimée
150
100
50
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
V [Volt]
150
100
50
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
I [A]
82
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
PPM
La puissance estimée
150
100
50
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
V [Volt]
PPM
La puissance estimée
150
100
50
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
I [A]
83
Chapitre V Simulation par réseaux de neurones artificiels.
Dans cette partie nous allons étudier les résultats obtenus par la méthode de prédiction, le réseau
MLP, et le réseau RBF. Cette comparaison se fait en se basant sur la valeur des points de
puissances maximales estimées par les deux méthodes, comme montrer par les tableaux
suivants.
Méthode de
Eclairement Réseau MLP Réseau RBF
prédiction
Méthode de
Température Réseau MLP Réseau RBF
prédiction
V-6. Conclusion :
Ce chapitre, présente brièvement dans la première partie, la définition des réseaux de neurones
artificiels, en particulier les deux réseaux de neurones artificiels utilisés, le réseau MLP et RBF.
La deuxième partie présente d’une manière expérimentale les résultats obtenus, en utilisant les
différentes méthodes de prédiction et d’estimation de la puissance maximale du panneau
photovoltaïque. Il ressort de toutes les simulations que nous avons effectuées que le réseau RBF
donne des résultats meilleurs par rapport au réseau MLP.
84
CONCLUSION
GENERALE
67
Conclusion générale
Conclusion générale
Au terme de ce modeste travail on peut dire que notre contribution a été axée sur
plusieurs aspects : Tout d’abord nous avons passé en revue assez générale sur la technologie
photovoltaïque, en rappelant son principe de fonctionnement, ces différentes filières
technologiques, et l’association des cellules dans un module photovoltaïque.
Dans la deuxième partie du mémoire, nous avons étudié la modélisation mathématique des
systèmes photovoltaïques, qui est dans notre cas réduite à celui du photogénérateur, élément clé
de la chaîne photovoltaïque. Elle est basée sur l’étude du schéma du circuit équivalent de quatre
cas possibles. Nous avons également présenté la modélisation ainsi que la simulation du modèle
choisi.
La résolution du problème du suivi du point de puissance maximale MPPT, qui est en fait un
problème à plusieurs paramètres (variables), tels que le courant, la tension, la température,
l’éclairement, la tension thermique … etc., en variation non linéaire, n’est pas une tâche facile.
Etant donné que le problème du suiveur du point de puissance maximale MPPT est un problème
d’optimisation non linéaire, nous avons utilisé la méthode de prédiction, et on peut dire que les
résultats obtenus sont très satisfaisants.
Nous avons établi des programmes de calculs sous MATLAB 7.10 qui nous ont permis
d’identifier les paramètres des cellules étudiées, de tracer la caractéristique I(V), et par suite de
calculer les différents points caractérisant la cellule: le courant de court circuit Icc, la tension
de circuit ouvert Vco, le point de puissance maximal PPM (Vm, Im), le facteur de forme FF, et
le rendement. Le travail effectué dans ce mémoire peut être généralisé à l’étude de
comportement électrique d’un panneau solaire en suivant les mêmes étapes citées dans le
quatrième chapitre.
L’utilisation des deux méthodes MLP et RBF par les réseaux de neurones ont montré une
grande convergence des résultats.
Espérant que l'approche proposée peut fournir une base théorique et des connaissances
physiques pour la conception des cellules solaires futures.
85
BIBLIOGRAPHIE
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89
ANNEXE