Rapport Des Travaux Pratiques G1 en
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Rapport Des Travaux Pratiques G1 en
Le Système
D’embrayage
Membres du Groupe :
2. Définition :
La boîte de vitesses est un dispositif agissant sur les rapports de
démultiplication entre l'arbre moteur et les roues motrices. Elle est
constituée de séries d’engrenage aux rapports étagés. Deux grandes
catégories de boîtes de vitesses sont couramment utilisées. La boîte de
vitesses manuelle, qui nécessite l'intervention du conducteur pour
changer de rapport, est aussi ancienne que l'automobile et demeure le
système le plus utilisé en Europe. La boîte de vitesses automatique, très
en vogue aux États-Unis, utilise généralement un convertisseur de
couple hydraulique, associé à des trains d'engrenages. C’est aussi
l’organe qui permet de modifier la vitesse de déplacement d'un véhicule
automobile tout en gardant optimum la vitesse de rotation du moteur.
Dans le cas du moteur à combustion interne, elle permet surtout
d'adapter le couple moteur disponible aux besoins du conducteur. Une
boîte de vitesses est habituellement accouplée au moteur à l'aide d'un
embrayage, élément permettant d'isoler la transmission du moteur.
3. Fonction globale de la boite de vitesse :
La fonction d’une boite de vitesses est de réduire (démultiplier) et de
multiplier les efforts du moteur avant leur transmission aux roues via un
certain nombre de rapports avant et une marche arrière. Ainsi le rapport
de démultiplication correspond-il à la différence de vitesse de rotation à
l’entrée de la boite (coté moteur) et la sortie (coté roues). Ces rapports
sont engendrés par des engrenages.
4. Conditions à satisfaire :
La boite de vitesse doit permettre au véhicule :
De vaincre le couple résistant en adaptant le couple moteur
De rouler à des vitesses variables, depuis son démarrage jusqu’à sa vitesse
maximum
De permettre le déplacement du véhicule en marche avant et arrière
D’isoler la transmission pour permettre au véhicule de demeurer à l’arrêt moteur
tournant (le point mort)
5. Principe de fonctionnement :
La boîte de vitesses d'une voiture est à peu près semblable (dans le principe) à un
système de plateau/dérailleur que l'on retrouve sur un vélo. Elle est destinée à
modifier la démultiplication entre l'élément moteur (jambes du cycliste dans le cas
d'un vélo et groupe motopropulseur dans le cas d'une voiture) et les roues. Il existe
cependant plusieurs techniques pour générer une démultiplication : engrenages
parallèles (manuelles,), engrenages épicycloïdaux (BVA à convertisseur)
Les boîtes à vitesses automobiles ont des engrenages constamment en prise, mais dont
l'un des deux pignons est monté fou (il peut tourner indépendamment) sur son arbre.
Au point mort, aucun des engrenages n'est solidarisé avec deux arbres. Les baladeurs
sont, eux, entraînés par leur arbre tout en pouvant coulisser axialement sur celui-ci. Le
levier de vitesses actionne les axes sur lesquels sont fixées les fourchettes dans
lesquelles tournent les baladeurs.
6. Différents types de boite de vitesses :
Pour les véhicules à moteur thermique, on pourra distinguer les boites suivant trois
fonctions techniques indépendantes :
La technologie des réducteurs : par engrenages classique, train épicycloïdal,
courroie.
Le système de commande : manuelle, semi-automatique, automatique…
La synchronisation : autorisant le changement de rapport en marche ou à l’arrêt
seulement
Enfin l’orientation qui n’a d’influence que sur la géométrie des liaisons avec l’arbre
moteur et le différentiel. L’architecture est différente suivant que le moteur est
implanté transversalement (axe de rotation du vilebrequin parallèle à l’axe de rotation
des roues) ou longitudinalement (axes orthogonaux) et, que le couple est transmis aux
roues avant, arrière, ou aux quatre roues. À chaque combinaison correspond un
modèle de boite de vitesses différent.
Quatre grands types de boîtes de vitesses existent : les boîtes manuelles, robotisées,
automatiques et enfin à variation continue :
Boite de vitesse de manuelle :
La boite de vitesse manuelle se compose :
Arbre primaire : relié au vilebrequin via l'embrayage/volant moteur, il tourne donc à
la même vitesse que le moteur.
Arbre intermédiaire : Situé non pas dans le prolongement de l'arbre primaire, il se
trouve à côté parallèlement. Le lien entre l'arbre primaire et secondaire est effectué
par ce dernier.
Arbre secondaire : c'est sur ce dernier que les pignons de chaque vitesse sont situés.
Cet arbre est mis en mouvement par l'arbre intermédiaire qui est lui-même relié à
l'arbre primaire.
Fourchette : sa mission est de déplacer le baladeur afin d'engager un rapport de
vitesse (en bloquant un des pignons situés sur l'arbre secondaire). Il y en a plusieurs
dans chaque boîte de vitesse.
Baladeur : il va craboter (emboiter) les engrenages de l'arbre secondaire, une vitesse
est alors enclenchée. Quand aucun des pignons de cet arbre n'est craboté, vous êtes
alors au point mort. Comme pour la fourchette, il y en a plusieurs : à chaque endroit
où l'on doit pouvoir bloquer l'un des pignons.
Synchro de boîte : appelé aussi bague synchroniseur, elle permet de synchroniser les
vitesses de l'arbre et de l'engrenage sur l'arbre secondaire afin d'éviter le craquement
de la boîte au passage des vitesses (situé au niveau du baladeur donc, là où s'effectue
le lien entre l'arbre secondaire et l'un des pignons. Cet élément n'était pas présent sur
les anciennes boîtes de vitesses, obligeant alors le conducteur à effectuer un double
débrayage/pédalage (talon pointe).
Le principe consiste à effectuer une sorte de friction entre le baladeur et le pignon afin
qu'ils s'approchent de leurs vitesses respectives avant le contact final. Plus la vitesse
est proche entre ces deux-là au moment de "connecter" les engrenages, moins la
vitesse craque. C'est la bague synchroniseur qui fait un peu office d'embrayage
miniature même si le principe est un peu différent.
La boîte de vitesses manuelle comporte les plus souvent quatre ou cinq vitesses, plus
une marche arrière. Elle se compose principalement d'un arbre primaire et d'un arbre
secondaire, chacun portant des pignons de différents diamètres. Pour un rapport de
vitesses donné, l'arbre primaire entraîne l'arbre secondaire en faisant tourner la paire
de pignons appropriée. Pour la marche arrière, l'intervention d'un pignon
supplémentaire fait tourner l'arbre secondaire en sens inverse de celui utilisé pour
faire avancer le véhicule.
Pour une vitesse de déplacement donnée du véhicule, l'utilisation d'un plus petit
rapport (par exemple, première au lieu de seconde ou troisième) permet au moteur de
tourner plus rapidement, le plaçant dans des conditions où il peut fournir une
puissance supérieure. Ainsi, la boîte de vitesses permet de choisir un rapport de
démultiplication adapté aux circonstances de fonctionnement : montée d'une côte,
accélération à partir d'une vitesse relativement faible.
CONSTITUTION :
Avantages :
Inconvénients :
La boîte de vitesses robotisée est de conception proche (si ce n'est identique dans beaucoup
de cas) d'une boîte de vitesses manuelle. Dans sa version la plus simple telle que présentée
par Renault sur la Twingo Easy, la boîte de vitesses conserve son traditionnel sélecteur de
vitesse fonctionnant selon une grille en H, la pédale d'embrayage est, quant à elle, supprimée.
Cette application est restée un cas isolé. Les boîtes robotisées actuelles disposent dans la
grande majorité des cas d'un levier similaire à celui des boîtes automatiques, à savoir R
(marche arrière), N (neutre) et D (marche avant).
D'autre part, au contraire des autres boîtes automatiques, les boîtes robotisées à simple
embrayage ne disposent généralement pas d'une position "parking" (P), ceci est dû au fait que
le blocage mécanique pour assurer cette fonction ne fait pas partie du cahier des charges
d'une boîte de vitesses manuelle, dont dérive étroitement les boîtes robotisées.
Grâce au système automatique, c’est le véhicule qui gère seul le changement de rapport (la
vitesse du levier à enclencher) en fonction de paramètres tels que le régime moteur, la
position de la pédale d’accélérateur et la vitesse du véhicule. La boîte de vitesse automatique
a pour principal avantage d’être très confortable à l’usage, notamment en ville et dans les
embouteillages où les changements de rapport sont fréquents.
Engrenages
Les engrenages sont le cœur de la boîte de vitesses. Ils permettent d’obtenir les rapports de
couple. Dans une boîte de vitesses automatique, ces engrenages sont arrangés sous forme de
trains épicycloïdaux ou de trains planétaires. Les trains planétaires, par blocage d’un de leurs
éléments constitutifs, permettent d’obtenir différents rapports. L’association ingénieuse de
plusieurs trains planétaires permettra d’obtenir un grand nombre de vitesses avec des
rendements élevés dans un encombrement réduit.
Module électrohydraulique
Pompe hydraulique
Une pompe hydraulique fournit la pression et le débit d’huile nécessaire à la commande et à
la lubrification des pièces mécaniques. Elle est capable de fournir une pression de l’ordre de
vingt bars. Cette pompe peut être à palettes, à engrenages, déportée et entraînée par chaîne,
ou montée dans l’axe de la boîte de vitesses.
Comment cela se traduit-il au volant d’un véhicule ?
Un levier sélecteur permet au conducteur de sélectionner les modes de fonctionnement de la
boîte de vitesses. Ce levier a au moins quatre positions, notées P, R, N, D (Park ou arrêt,
Reverse ou marche arrière, Neutral ou neutre, Drive ou marche avant). Il peut aussi intégrer
un mode manuel dans lequel le conducteur déclenche lui-même les passages de vitesses par
des impulsions sur le levier.
En mode Drive, les passages de vitesses seront déclenchés automatiquement par le module de
contrôle électronique, en fonction de la vitesse du véhicule et de la pression du conducteur
sur la pédale d’accélérateur
Avantages :
Inconvénients :
C. Rôle :
La direction permet de guider le véhicule, en ligne droite comme en
virage ou sur les roues directrices (les roues devants).
D. Types de direction :
On distingue deux genres de direction : direction traditionnelle, et direction
assistée. Elles sont toutes composées chacune : de direction à boitier, et de
direction à crémaillère.
Direction à boîtier
Direction à crémaillère
1. Direction à boitier :
Vis globique et galet tournant
La vis est globique pour que le galet n’échappe pas quand la bielle
pendante. Le galet tourne avec les filets et n’oppose donc pas de
résistance en rotation : la direction est plus douce. Le dispositif le
plus employé dans cette catégorie est l’ensemble vis globique et
galet. Les propriétés de ces directions à vis et à galet résident
dans une grande maniabilité, un angle de braquage et des
dimensions extérieures extrêmement faibles, d’où un
encombrement minimal
dans le
véhicule ; elles n’ont absolument pas de jeu lors de la conduite en
ligne droite.
- directions avec galet à trois dents, qui se montent sur les véhicules
avec charge sur essieu directeur de 700 kg jusqu’à 5500 kg environ.
La vis sans fin est reliée au volant par une colonne de direction soudée
ou par l’intermédiaire d’articulations ; au cours de sa rotation, ses filets
se développent sur les flancs des dents du galet de direction. Celui-ci
repose dans une chape terminant l’arbre qui le porte, et, en « engrenant
» sur la vis, entraîne l’arbre en rotation alternative suivant que le
conducteur braque le volant vers la droite ou vers la gauche.
Avantages :
-Grande irréversibilité.
Inconvénients :
Vis et écrou
Ce dispositif constitué d’une vis sans fin et d’un écrou à billes est
employé dans les véhicules agricoles.
Ce dispositif constitué d’une vis sans fin et d’un écrou à billes est
employé dans les véhicules agricoles.
- L'écrou ne peut pas tourner, car il est relié par une articulation à un
levier solidaire de la bielle pendante ;
- Donc, quand le tube de direction fait tourner la vis, l'écrou se
déplace sur celle-ci et fait pivoter la bielle pendante ;
- Pour diminuer les frottements, les filets de la vis et de l'écrou sont
remplacés par des chemins où roulent des billes.
2. Direction à Pignon Crémaillère :
a. Définition :
b. Schéma du dispositif :
c. Principe de fonctionnement :
La rotation du volant (1) est transmise à un pignon (2) qui
entraîne une crémaillère (3) dans un déplacement latéral.
Avantages :
- Direction réversible : les chocs reçus par les roues sont transmis
dans le volant.
3. Les directions à assistance hydraulique :
Les directions assistées hydrauliques sont
associées à deux grands types de directions
mécaniques : à vis écrou et à pignon crémaillère.
Le schéma global représentatif d’une direction
assistée hydraulique est le suivant (dans le cas
présent, dispositif avec crémaillère) :
a. Directions assistées à centre ouvert ;
b. Directions assistées à centre fermé ;
c. Directions assistées avec transmission hydrostatique ;
d. Les directions à assistance électrique.
E. Colonne de direction :
a. Rôle :
La colonne de direction établit, par l’entremise de l’arbre de
direction, un lien mécanique direct entre le volant et le boîtier de
direction. Au fil des ans, plusieurs rôles secondaires se sont
graduellement ajoutés au rôle initial. D’un simple tube rigide
traversé par un arbre, la colonne des automobiles modernes est
devenue un ensemble complexe. Le verrouillage du volant,
l’interdiction de démarrer ou d’extraire la clé de contact, les
interrupteurs multifonctionnels et le coussin gonflable sont des
exemples de charges qui ont exigé l’addition d’éléments à la
colonne de direction.
b. Construction et fonctionnement :
Comme le trajet entre le boîtier et le volant de direction est
rarement droit, l’arbre compte souvent deux ou trois sections.
Chacune d’elles est reliée par des joints de cardan ou de
caoutchouc entoilé. Selon les modèles, l’arbre s’insère en partie
ou entièrement dans un tube enveloppant. Des paliers situés aux
extrémités supérieure et inférieure supportent l’arbre et permettent
la rotation sans friction. Ces paliers sont parfois remplaçables
séparément, ou non démontables et intégrés à l’ensemble de la
colonne.
Les colonnes de direction d’aujourd’hui sont dites de sécurité. Cela
signifie qu’elles sont conçues de façon à en éviter le recul dans
l’habitacle lors de collisions frontales. Vous savez que dans ces
circonstances, la colonne de direction et le volant représentent un
danger pour l’automobiliste.
Le mode de fixation de la colonne de direction à la carrosserie
contribue aussi à la sécurité du conducteur. Celui-ci interdit la
transmission d’un choc du bas vers le haut, mais tolère un
mouvement du haut vers le bas à la suite d’un contact violent de
l’automobiliste contre le volant.
F. Schéma et principe de fonctionnement :
G. Qualité de direction :
Une direction doit être précise, c'est-à-dire avoir le moins de jeu possible
pour obéir exactement au volant.
Elle ne doit pas être trop démultipliée, c'est-à-dire qu'on ne doit pas être
obligé de tourner beaucoup le volant quand on veut tourner : on dit alors
que la direction est directe.
Elle doit être irréversible, c'est-à-dire que le chauffeur ne doit pas sentir
dans le volant les réactions au sol sur les roues : le chauffeur doit
pouvoir faire tourner les roues facilement. Mais les irrégularités du sol,
réagissant sur les roues doivent avoir du mal à faire tourner le volant.
C. Catégories :
Les arbres peuvent être classés en deux catégories2 :
E.Différentiel :
F.Fonctionnement :
Sous sa forme la plus fréquente le différentiel est composé d'un pignon
conique (solidaire de l'arbre moteur) entraînant perpendiculairement une
couronne dentée conique supportant une cage de pignons satellites, ceux-ci
entraînant deux pignons planétaires solidaires des arbres entraînés.
Fonctionnement du différentiel mécanique
Les deux roues supportant la même charge le pignon central reste immobile
et les deux roues tournent à la même vitesse.
La roue de gauche étant bloquée seule la roue de droite est entrainée par le
pignon central. Sur ces deux images la motricité en provenance du moteur
est représentée par la grande flèche rouge et s'exerce sur l'ensemble bleu
qui entraine les deux arbres rouge et jaune à la même vitesse :
Cas d'utilisation
Inconvénient :
Ce procédé présente le désavantage de transférer le même couple, c'est-à-
dire l'effort en rotation, dans le même sens sur les deux côtés. Dans la
plupart des cas d'utilisation, il serait plutôt souhaitable d'appliquer un
couple supérieur sur l'arbre opposant la plus grande résistance, c'est-à-dire
la roue ayant la meilleure adhérence. Dans un différentiel classique
lorsqu'une des roues est posé sur un sol glissant (verglas par exemple) elle a
tendance à tourner dans le vide, supprimant tout effort de traction.