2017 2P021 2 ThGauss-1
2017 2P021 2 ThGauss-1
2017 2P021 2 ThGauss-1
Le
Flux
du
champ
électrique
à
travers
toute
surface
fermée
est
égal
à
la
charge
contenue
dans
le
volume
délimité
par
la
surface
fermée,
divisée
par
la
permi;vité
du
vide.
Le
flux
du
champ
crée
par
une
charge
q
à
travers
une
surface
vue
sous
un
angle
solide
Ω
vaut
Le flux à travers une surface d’un ensemble de charges qi vaut donc
Si
l’on
considère
une
surface
fermée,
Ωi
ne
peut
prendre
que
2
valeurs
:
zéro
si
la
charge
qi
est
extérieure
au
volume
délimité
par
la
surface,
et
4π
si
elle
est
à
l’intérieur.
On
ob<ent
donc
le
résultat
souhaité
Théorème de Gauss
Les surfaces A, B, C et D sont supposées fermées. Quelle surface
possède le plus grand flux du champ électrique ?
A C
D
B
1 A=B=C=D
2 C>B>A>D
3 A>B=D>C
4 C>B>A=D
5 Aucune de ces solutions
Théorème de Gauss
On considère une charge q et une surface de Gauss sphérique S de
rayon R légèrement décentrée par rapport à la charge q.
On
a
démontré
le
théorème
de
Gauss
en
s’appuyant
sur
l’expression
du
champ
crée
par
une
charge
ponctuelle.
Le
théorème
de
Gauss
est
donc
une
reformula<on
(plus
compacte
et
pra<que)
de
l’expression
du
champ
électrosta<que,
ou
de
la
force
de
Coulomb,
qui
provient
de
la
varia<on
de
celle-‐ci
en
1/r2.
On
peut
bien
sûr
faire
le
«
chemin
inverse
»
:
Le plan infini uniformément chargé
~ = E(z)
E ~
Le
plan
chargé
(z=0)
est
lui
même
un
plan
de
symétrie
:
E( z) = E(z)
Le plan infini uniformément chargé
On
choisit
une
surface
fermée
(surface
de
Gauss)
«
pra<que
»
étant
données
les
symétries
du
problème
:
ici,
un
cylindre
à
cheval
sur
le
plan
chargé
et
symétrique
par
rapport
à
ce
plan
convient
bien.
= E(z)⇡R2 + 0 E( z)⇡R2
On calcule la charge Qint totale à l’intérieur de la surface : Qint = ⇡R2
z
D’où
V (z) = ± (+ Const)
2"0
Le plan infini uniformément chargé mais avec une
fissure (infinie aussi) dedans…
On
peut
généraliser
le
calcul
fait
pour
le
plan
infini
à
toute
surface
chargée,
en
prenant
une
surface
de
Gauss
de
taille
infinitésimale
Th.
Gauss
:
d = dS/✏0
Flux
:
d =E ~ 1+E
~ 1 · dS ~ 2
~ 2 · dS
d ~2
= (E ~ 1 ) · ~n12 dS
E
A B C D
A B C D
A B C D
3e
• La
condi<on
de
con<nuité
de
V
en
r
=
R
nous
donne
Cte =
8⇡"0 R
e 2
• D’où
V (r < R) = (3R r2 ) Cf
TD5
8⇡"0 R3
• L’énergie
à
fournir
pour
ioniser
l’atome
dans
le
cadre
de
ce
modèle
vaut
donc
environ
3e2
Eionisation ⇠ Ep (r = 0) =
8⇡"0 R
Modèle atomique de Thomson (1904)
(pour vous amuser chez vous)
• On
ne
tombe
pas
trop
loin
!
Le
modèle
est
bien
sûr
incompa<ble
avec
la
découverte
ultérieure
du
noyau
par
Rutherford
(1911)
dans
le
cadre
d’expériences
menées
justement
pour
tester
ce
modèle
de
Thomson.
Relation locales entre champ et source :
l’équation de Maxwell-Gauss
• On
a
vu
et
démontré
le
théorème
de
Gauss.
Il
s’agit
d’une
relaGon
intégrale
entre
le
champ
E
et
sa
source.
• On
peut
réécrire
le
théorème
de
Gauss
en
introduisant
la
charge
volumique
• Il
s’agit
de
l’équaGon
de
Maxwell-‐Gauss,
valable
en
tout
point
de
l’espace,
à
tout
instant,
dans
un
cadre
staGque
comme
dynamique.
Réécriture pour le potentiel :
équations de Poisson et de Laplace
• Dans
le
cas
sta<que,
on
a
vu
que
le
champ
dérivait
d’un
poten<el
scalaire,
• L’équa<on de Maxwell-‐Gauss s’écrit donc pour le poten<el sous la forme
• Ce]e
équa<on
n’est
à
priori
valable
que
dans
le
cas
sta<que.
Cependant,
on
peut
se
placer
dans
une
jauge
(c’est
à
dire
faire
un
choix
par,culier
de
rela<on
entre
V
et
le
poten<el
vecteur
A)
telle
que
ce]e
équa<on
soit
valable
tout
le
temps.
Ce
choix
de
jauge
est
appelé
jauge
de
Coulomb.
• En
l’absence
locale
de
charge
volumique,
l’équa<on
de
Poisson
prend
la
forme
de
l’équa<on
de
Laplace
Interprétation physique :
La divergence du champ E
• Lien
entre
présence
locale
de
charge
et
no<on
de
divergence
Maxwell-Gauss : calcul-express ? Cylindre ?
Sphère ?
• On
se
propose
de
montrer
qu’on
peut
exprimer
ceNe
énergie
sans
faire
apparaitre
la
source
ρ(r),
donc
uniquement
en
foncGon
du
champ
E.
D’après
l’équaGon
de
Maxwell-‐Gauss
:
ZZZ
"0 ~ r)V (~r)d⌧
Ep = divE(~
2
Densité d’énergie électrostatique
• On
u<lise
l’iden<té
vectorielle
:
div(V E) ~
~ = gradV ~ + V.div(E)
·E ~
• Et
on
ob<ent
:
ZZZ ZZZ
"0 ~ "0 ~ ~
Ep = div(V E)d⌧ gradV · Ed⌧
2 T 2 T
T
T
• Elle
tend
vers
0
lorsque
le
rayon
typique
R
de
ce]e
surface
tend
vers
l’infini,
puisque
«
loin
»
de
la
distribu<on
de
charge,
E
décroit
en
R^2
et
V
en
R,
tandis
que
S
augmente
en
R^2.
Il
reste
donc
:
ZZZ ZZZ
1 1 ~ 2
Ep = ⇢V d⌧ = "0 |E| d⌧
2 ⌧ espace 2
Energie interne d’une sphère chargée uniformément
(fait pendant le TD4)
• Sphère
de
rayon
R,
charge
volumique
ρ
constante
(calcul
de
V(r)
fait
en
TD5.
Ici,
seul
V(r<R)
est
u<le
puisqu’on
intègre
que
jusqu’à
R).
Z R
⇢
Eint = V (r)4⇡r2 dr
0 2