Sitographie Gaz de Schiste. Vol I
Sitographie Gaz de Schiste. Vol I
Sitographie Gaz de Schiste. Vol I
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"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l'argent ne
se mange pas." Prophétie d'un Amérindien Cree
INDEX DU DOCUMENT
- Index du volume I 1-2
- Index du volume II 3
- Note du rédacteur de la sitographie 4
1
4 - GAZ DE SCHISTE AU CANADA 31-43
6 - GAZ DE SCHISTE DANS LES AUTRES PAYS EUROPEENS ET DANS LE MONDE 44-49
6-1 - L’EUROPE 44-47
6-1-1 - PAYS-BAS 45
6 -1-2 - POLOGNE 45
6-1-3 - ALLEMAGNE 46-47
6-1-4 - SUEDE 47
6-2- AFRIQUE 47-49
6-2-1 - ALGERIE 47-48
6-2-2 - AFRIQUE DU SUD 48-49
6-3 - LA CHINE 49
6-4 – L’AUSTRALIE 49
2
VOLUME II
(2ème version, 14/05/2011)
- INDEX Volume II 3
Législation relative à : Energie (Loi POPE, Code de l’énergie) - Eau - Pureté et pollution de l’air 10-18
(Loi Laure, plans de protection de l’atmosphère (PPA)) – Santé et environnement –
Déchets, eaux usées (gestion, stockage) – Sites et sols pollués – Risques miniers
– Emissions atmosphériques d’hydrocarbures – Radioactivité -
– Produits chimiques (système REACH) – Collectivités territoriales (circulation, eau)
12 – TRANSITION ENERGETIQUE.
LES ALTERNATIVES AUX ENERGIES FOSSILES ET AU NUCLEAIRE 28-55
12-1 – TRANSITION ENERGETIQUE : EFFICACITE ENERGETIQUE, ECONOMIE D’ENERGIE
ET CHANGEMENT CLIMATIQUE 28-34
12-1.1 – Des scénarios crédibles pour sortir de la crise énergétique 31-34
3
NOTE DU REDACTEUR DU DOCUMENT
L’auteur de cette sitographie n’appartient à aucun parti politique. C’est un citoyen, qui a un parcours associatif diversifié depuis 45
ans, agronome et universitaire à la retraite, qui a toujours été sensible à la valeur patrimoniale de la nature, soucieux de la planète que nous
laisserons à nos enfants. Habitant du Languedoc, il a découvert ce sujet lors de la conférence du Monde Diplomatique à Montpellier le 11
février 2011, qui a agit comme un détonateur au niveau régional avec la forte mobilisation des ardéchois et des habitants du Larzac qui les
premiers ont donné l’alerte. Il a vu ensuite comme beaucoup de personnes le film GASLAND qui porte témoignage des dégâts
environnementaux causés aux Etats-Unis par cette exploitation (Chapitre 3, Vol.I). Il voulait en savoir davantage sur le sujet. Il s’est engagé
dans le collectif qui s’est constitué à Montpellier contre le gaz de schiste.
Cette sitographie est sa contribution personnelle. Il espère qu’elle pourra servir au plus grand nombre de collectifs opposés aux gaz
de schiste et à un public plus large de personnes qui souhaitent ne pas « céder à l’émotionnel » et avoir un point de vue informé pour réfléchir
et agir. Ses recherches documentaires ont été facilitées par les alertes Google sur le sujet et par celles des collectifs (merci à Chantal Viala et
aux divers collectifs) et par d’autres sources documentaires. Certains diront que ce dossier est trop lourd et qu’il faut le simplifier. De
nombreux sites des collectifs ont déjà fait ce travail pour l’organisation des réunions d’information. A notre connaissance, aucun travail de
compilation transversale de langue française, n’est disponible sur internet, sur ce sujet en dehors de celui du collectif ds scientifiques
québécois. Nous croyons utile d’élargir ce travail pour constituer un centre de ressources documentaire indépendant sur les gaz et huile de
schiste, lorsqu’un collectif multidisciplinaire sera constitué à cet effet et qu’une indexation des références pourra être effectuée avec une saisie
sur logiciel documentaire (appel à volontaires bénévoles).
Cette documentation, en son état, montre qu’Il serait illusoire - au regard des puissants enjeux financiers (chapitre2, Vol.I) - de croire
que l’action sera éteinte en France lorsque le Parlement aura voté, dans la précipitation, une loi en trompe l’œil pour désarçonner les
opposants, qui sera facilement contournée, et que le code minier aura été mis en accord avec les lois environnementales et introduit la
nécessaire consultation des populations ( ?). La nature des enjeux en cause laisse à penser que ce n’est qu’une première manche qui n’est pas
gagnée et qu’il convient de rester mobilisés pour la seconde qui a commencé avec les recours en tribunal administratif de Schuepbach Energy
contre des maires de l’Ardèche et qui pourrait se poursuivre, comme le propose le rapport intérimaire, dans un langage plus feutré, par l’achat
du silence des élus des communes et des associations avec une promesse de redistribution partielle de la rente gazière et des dons divers pour
des équipements socioculturels afin de pouvoir commencer l’exploration « scientifique », puis l’exploitation (Chapitres 7 & 8, Vol.I). Une
issue compatible avec les intérêts des populations concernées, d’une part, et ceux des compagnies pétrolières soutenues par le gouvernement
actuel, d’autre part, ne semble guère possible au regard de la catastrophe écologique que représente ce mode de production. Principe de
prévention et non plus de précaution. Les collectifs ne resteront sans doute pas inactifs.
Ce document vise à rassembler des sources d’information contradictoires, aussi bien des pétroliers que des opposants aux gaz de
schiste, des travaux scientifiques, sur un sujet complexe, dont la présente sitographie est loin encore d’avoir fait le tour et qu’il importe
d’enrichir progressivement par des mises à jour périodiques pour collationner des sources d’information qui donnent des clés de lecture ou de
décodage des informations. Ce sujet complexe touche à de nombreux domaines, entre autres : l’économie (les politiques énergétiques à
l’échelon international, européen et national et leurs implications économiques et sociales, les stratégies des multinationales pour convaincre
les gouvernements et les opinions publiques) (chapitre 2, volume I) ; les techniques d’exploration et d’exploitation des énergies fossiles
(chapitre 1. Vol. I) ; la géologie ; le droit et les législations environnementales, les codes miniers des pays concernés ; les disciplines qui
permettent d’analyser les impacts environnementaux et les pollutions causées par ce type d’extraction : écologie, biologie, physiologie,
médecine, chimie, toxicologie, endocrinologie, agronomie, géographie, sociologie, etc.
La technique d’exploitation par fracturation hydraulique (chapitre 1, volume I) a démarré depuis 10 ans aux Etats-Unis, et a connu
un essor considérable ; Elle a été rendu possible, d’une part, parce que les propriétaires des sols sont aussi propriétaires du sous-sol, et que le
profit a été un puissant moteur pour s’engager dans cette exploitation, ce qui n’est pas le cas pour la plupart des pays européens où c’est l’Etat
qui en est propriétaire, et, d’autre part, parce que Dick Cheney, vice-président d’Halliburton - propriétaire du brevet industriel des produits
additifs des eaux de fracturation hydraulique (chapitre 3.3, volume I) – sitôt devenu vice-président des Etats-Unis, a exempté les compagnies
de la loi sur l’eau et à fait déréglementer la législation relative aux pollutions atmosphériques, anesthésiant ainsi les réactions des populations
concernées, par la corruption d’hommes politiques (gouverneurs notamment), le mensonge et la dénégation érigés en système. Il est donc
important d’étudier, en premier lieu, ce pays pour avoir un aperçu des différents problèmes posés dans la durée et de l’évolution actuelle de la
contestation qui se développe (chapitre 3, volume I). Le Québec, sous l’impulsion d’un gouvernement néolibéral, est le second pays à s’être
lancé dans cette exploitation. La réactivité plus grande et plus rapide de la société civile a stoppé momentanément l’exploitation (chapitre 4,
volume I), mais pas l’exploration « scientifique ». D’autres pays européens se sont également lancés dans cette exploitation : le Royaume-Uni
(chapitre 5, volume I), l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas, la Lituanie, la Pologne, mais aussi d’autres continents : l’Afrique avec l’Algérie et
l’Afrique du Sud, mais aussi la Chine, l’Inde, l’Australie, etc. (chapitre 6, volume I). De la nécessité de lancer un réseau mondial des opposants
aux gaz de schiste (demande américaine).
Les conditions d’attribution des permis d’exploration en France ont mobilisé les populations locales, leurs élus locaux et régionaux et
les députés de tous bords de ces régions pour réclamer la révision du code minier et le vote d’une loi d’interdiction de l’exploration et de
exploitation gaz de schiste (travaux législatifs en cours) (chapitres 7 & 8, Volume I).. Il nous a semblé important de rappeler (chapitre 10,
volume II) la législation française qui peut concerner ce dossier ainsi que de consacrer un chapitre aux conflits d’intérêt, aux lobbies, au
fonctionnement de l’appareil public, à la technostructure et à la réforme générale des politiques publiques (RGPP), nouveau Janus, avec son
côté Marianne et son côté démantèlement de l’Etat (chapitre 11, volume II). Les français sont fatigués dit le rapport du Médiateur de la
République, les scandales se multiplient, notre démocratie est malade de son mode de gouvernance. Le dossier des gaz de schiste en est un des
révélateurs parmi d’autres. Décrypter les relations de pouvoir, le fonctionnement de l’appareil d’Etat et de sa technostructure sont des clés de
lecture indispensables à la compréhension de ce qui se joue dans ce dossier opaque. Un beau sujet pour politologues et sociologues.
Non, nous ne voulons pas « revenir à la bougie » ; Non, nous ne cédons pas à « l’émotionnel » ; Non, nous ne sommes pas « contre le
progrès technique ». Mais le progrès technique, comme les « réformes » bâclées, ne constituent pas nécessairement des progrès. Il peut être
comme les gaz de schiste une régression dévastatrice, préjudiciable au présent et dommageable à l’avenir de nos enfants. C’est la raison pour
laquelle nous devons aussi refuser les forages scientifiques, car si l’on veut expérimenter, c’est aussi qu’on veut exploiter. N’ouvrons donc pas
la boite de Pandore. Ce n’est pas aussi vouloir plus de nucléaire à l’heure de la catastrophe de Fukushima et du vingtième anniversaire de la
catastrophe de Tchernobyl. Engageons nous dans une réflexion politique globale sur la transition énergétique, c’est la voie positive de sortie. Il
n’est pas possible de débattre de ce sujet sans envisager la nécessité de débats publics sur l’efficacité énergétique, les économies d’énergie et
les énergies alternatives pour sortir progressivement des énergies fossiles et du nucléaire (chapitre 12, Volume II).
4
GAZ ET PETROLE DE SCHISTE.
QUELS ENJEUX ?, QUELS PROBLEMES ?
La polémique qui se développe actuellement en France depuis plusieurs mois sur le pétrole et le gaz de schiste trouve son origine aux Etats-
Unis. L’exploitation du pétrole et du gaz de schiste (shale gas ou « gaz de roche-mère »), gaz non conventionnel (GNC), rendu possible par la
technique de « fracturation hydraulique » (ou « fracking ») (par injection d’eau sous haute pression, 10 000 à 15 000 m3 d’eau propulsés à 600
bars, pour chaque fracturation, additionnée de sable pour empêcher la fermeture des fractures, et de 0,5 % de produits chimiques), avec forage
vertical puis horizontal à 2 000 ou 3000 m., telle qu’elle est apparue aux Etats-Unis depuis une dizaine d’années, puis étendue au Canada
(Québec. Région du Saint-Laurent), fait fureur.
Nouvel eldorado ?. En dix ans, le nombre de puits produisant ce gaz au Texas est ainsi passé de 523 à 6.200. 493 000 puits de GNC
ont été exploités aux Etats-Unis en 2009, dans 32 Etats. Cette exploitation minière risque de s’étendre en France (où des permis d’exploration
ont été délivrés, en mars 2010, et où de nouvelles demandes d’exploration sont en cours d’instruction), et dans d’autres pays européens : au
Royaume-Uni (en cours d’exploration) et sur une partie de l’Allemagne (en cours d’exploration), en Suède, aux Pays-Bas, en Lituanie et en
Pologne. L’Algérie va s’engager dans son exploitation. L’Afrique du sud, La Chine, l’Inde, l’Australie s’inscrivent également dans cette
politique.
L’agence internationale de l’énergie (AIE) estime que les ressources mondiales en gaz de schiste égalent quasiment le niveau des
gisements connus de gaz naturel. Cette exploitation s’inscrit dans le cadre des politiques énergétiques mondiales : épuisement progressif des
ressources pétrolières conventionnelles dont le pic de production aurait été dépassé en 2006, besoins croissants d’énergie des pays émergents,
hausse du prix du baril du pétrole qui rendent les ressources non conventionnelles comme les gaz de schiste « rentables » selon les pétroliers,
dès lors qu’ils s’affranchissent des contraintes environnementales (vieux principe de « privatisation des profits et de socialisation des pertes »),
dont ils ont été exonérés par les gouvernements (Etats-Unis, Québec, maintenant Royaume-Uni et France), au nom de l’indépendance
énergétique et de la créations d’emplois.
Au total, le monde serait ainsi assuré de disposer de bien plus d’une centaine d’années de consommation si celle-ci se poursuivait à
son rythme actuel. Aucune étude scientifique sérieuse ne vient étayer ces assertions des compagnies pétrolières pour l’Europe. Les documents
de référence cités sont introuvables. Lors du Conseil de l'UE, le 4 février 2011, les gaz non conventionnels ont en effet fait leur apparition dans
le texte final, à la demande de la Pologne : ''Afin de renforcer la sécurité de l'approvisionnement de l'UE, il conviendrait d'évaluer le potentiel
dont dispose l'Europe en matière d'extraction et d'utilisation durables de ressources en combustibles fossiles conventionnels et non
conventionnels (gaz de schiste et schiste bitumineux)''.
L’impact de ces nouvelles ressources sur les prix du gaz est déjà sensible. La crise économique et la baisse des importations aux
États-Unis ont libéré des quantités de gaz qui se reportent sur d’autres marchés, tirant les prix spots vers le bas sur les autres continents, Cette
baisse est néanmoins difficilement perceptible par le consommateur français, pour lequel le prix du gaz, indexé dans des contrats de long terme
à plus de 80 % sur le prix du pétrole avec l’Algérie et GAZPROM, continue d’augmenter (cf. polémique actuelle sur le prix du gaz).
Le film GASLAND, du documentariste Josh Fox, et les études américaines actuellement disponibles, comme maintenant celles
Québec, où l’exploitation se situe dans la vallée du St-Laurent, région la plus peuplée, montrent le revers de la médaille de ce nouvel eldorado
des pétroliers.
Les produits chimiques injectés dans les eaux de fracturation (protégés par un brevet industriel de Halliburton - donc secret - qu’ils
ont refusé de dévoiler) (de 500 à 900 produits, dont 500 identifiés aux Etats-Unis), représentent plusieurs tonnes de produits chimiques à
chaque fracturation, dont 30 à 70% restent dans les sols. Ils peuvent perfuser dans les couches géologiques supérieures par des failles et dans
les fuites des forages, voire lors d’explosions. Des métaux lourds (baryum, ..), des chlorures, voire des radionucléides, radioactifs (radium, …),
venant des couches profondes (Pennsylvanie, voir les révélations du New York Times), peuvent s’ajouter à ces polluants pour lesquelles les
stations d’épuration des eaux ne sont pas équipées et font l’objet de moratoires. Certains de ces produits sont cancérigènes, mutagènes,
reprotoxiques, perturbateurs endocriniens (études américaines indépendantes, EPA, dernier rapport de la chambre des Réprésentants). Ils ont
pollué des eaux de consommation, des nappes phréatiques et des cours d’eau.
Les torchères et bacs de décantation dégagent divers gaz : CO2, NOx, ozone, soufre, fluorocarbones, naphtalène, benzène, toluène,
xylène, acrylamide, formaldéhydes, etc., et d’importantes fuites de méthane des cuves de stockage et des gazoducs (ont pu être constatées à la
caméra infrarouge), suivant les sites de production, avec les conséquences sanitaires qui en résultent pour les populations locales : nausées,
maux de tête, vomissements, affections respiratoires, asthme, ...
Les compagnies, dégagées de la Loi sur l’eau potable et de la réglementation environnementale par le gouvernement Bush, ont
empêché l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) de publier ses travaux, déniant toute responsabilité dans les problèmes
de santé des populations locales, dans la pollution des eaux et de l’air et sur les dommages causés à la flore et à la faune. La contestation se
développe outre-Atlantique, aux Etats-Unis et au Québec, où des moratoires ont été demandés ou prononcés (Etat de New York, Pittsburg,
Québec, et maintenant Afrique du Sud).
Cette exploitation minière s’effectue au détriment de l’environnement (mitage du paysage par la multiplication des puits et des
infrastructures routières et gazières, destruction de la faune et de la flore, de l’agriculture et de l’élevage, pollution sonore des ballets de
camions), des ressources en eau (eau potable, nappes phréatiques, cours d’eau), de la qualité de l’air, de la santé des populations et posent de
difficiles problèmes de traitement des eaux usées et de l’élimination des boues toxiques (divers rapports).
Elle retarde le développement de politiques d’efficacité et d’économie d’énergie, de la réduction des gaz à effet de serre
(réchauffement climatique & protocole de Kyoto) et celui des énergies alternatives pour assurer la transition énergétique.
EN FRANCE, Le pétrole de schiste a été repéré dans les départements de l'Aisne et la Seine-et-Marne. Des permis ont été accordés
notamment à la société TORÉADOR France (Jean Balkany, vice-président), associé à l'américain HESS. Concernant le gaz de schiste,
TOTAL, GDF-Suez, Schuepbach Energy (société texane) et d’autres multinationales ont obtenu 3 permis d’exploration. Les gisements
potentiels se trouvent dans le sud de la France : les Causses, les Cévennes, le Quercy, Rhône-Alpes et la Provence. Cette « richesse » n’est
avérée par aucune étude scientifique sérieuse sinon par l’intérêt spéculatif des multinationales.
La délivrance des permis d’exploration, a été effectuée, dans la plus grande opacité, sans étude préalable des impacts
environnementaux, sans débat public, sans information ni consultation des collectivités territoriales concernées.
Le code minier a été modifié dans la précipitation, par ordonnance, sans examen parlementaire, fin janvier 2011. Ce toilettage se
caractérise par : l'absence d'« enquête publique ou de concertation pour les permis de recherche », le « passage quasi automatique du permis de
5
recherche à l'autorisation d'exploitation », les « documents de prospection non communicables au public pendant 20 ans pour les
hydrocarbures », les « prolongations des autorisations de recherche pendant dix ans sans mise en concurrence (deux renouvellements de cinq
ans) », l'absence de « garanties financières pour les autorisations existantes avant 2014 », l'« absence de sanction en cas de dommages à
l'environnement ou de non respect des autorisations administratives lors de l'exploration », et enfin les « facilités à entrer et occuper le terrain
d'autrui », selon Corinne LEPAGE, bafouant ainsi les principes de précaution et la charte de l’environnement, inscrits dans la Constitution, la
convention d’Aarhus, les lois de Grenelle I & II, ainsi que la loi de préservation des ressources en eau (article 27 de la loi de mise en œuvre du
Grenelle de l’environnement), entre autres.
Des conditions favorables aux compagnies gazières et pétrolières, comparables à celles obtenues aux Etats-Unis, ont ainsi été créées,
qui laisseraient les charges environnementales et sociales des conséquences de cette exploitation à la collectivité nationale. L’accroissement de
gaz à effet de serre est prévisible et un bilan global financier pour l’Etat, donc pour nous contribuables, qui risque d’être largement négatif
(études canadiennes pour le Québec).
Dénis d’information et de démocratie, collusion du pouvoir politique et de la technostructure avec les multinationales du pétrole,
caractérisent cette entrée fracassante des gaz et huile de schiste dans l’actualité française.
Le gouvernement et les pétroliers, et maintenant, le rapport intérimaire remis au gouvernement, mettent en avant l’indépendance
énergétique (la France importe près de 98% du gaz qu’elle consomme) et l’intérêt stratégique des gaz de schiste, la création d’emplois (en fait,
peu d’emplois locaux directs créés ; pour qui ?, beaucoup d’équipes qui travaillent sur les forages viennent de l’étranger (problème de savoir-
faire), des pompiers ? ; sans évaluer, en contre partie, les pertes durables d’emplois locaux dans les secteurs d’activité existants : tourisme,
agriculture, viticulture, élevage, la dévalorisation du foncier et de l’immobilier,….). Ils banalisent la toxicité des produits chimiques utilisés,
qui seraient à l’avenir comparables aux produits « agroalimentaires » (voire le document de l’IFP et les déclarations de TOTAL et de
l’Amicale des foreurs, à mettre en rapport avec le bilan toxicologique et chimique d’André PICOT), mettent en avant la fiabilité et la technicité
des forages « à la française » qui ne peuvent causer de fuites vers les nappes phréatiques ou dans les eaux de surface. C’est la raison pour
laquelle ils se sont associés à des compagnies américaines, comme CHESAPEAKE Energy (accident grave récent) et DEVON pour TOTAL
ou Schuepbach Energy pour GDF-SUEZ, HESS pour TOREADO, qui maîtrisent la fracturation hydraulique, pour laquelle il n’y a pas
actuellement d’alternative en matière d’additifs de forage. Ils mentent par omission ou par négations sur les principales nuisances déjà citées,
que prouvent les multiples incidents qui se produisent sur les puits, aussi bien en surface qu’en profondeur, tant aux Etats-Unis qu’au Québec.
Du « Greenwashing » sera proposé pour compenser les atteintes irrémédiables causées à l’environnement.
Ces permis d’exploration pour les gaz de schiste, portent sur une surface totale de 10.000 km² dans le sud de la France, parfois situés
dans des zones protégées comme les parcs naturels régionaux, sur des sites classés (par ex., le cirque de Navacelles qui fait partie des Grands
Sites de France et Natura 2000,) ou en cours de demande de demande de classement au patrimoine mondial de l’UNESCO comme le Parc
National des Cévennes ou comme le parc naturel régional des Grands Causses, ou encore le parc naturel régional des monts d’Ardèche pour la
grotte Chauvet, ainsi que sur de nombreuses zones NATURA 2000, des ZNIEFF (zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et
floristique), des réserves biologiques.
Ces forages seraient effectués, en outre, dans des zones de ressources hydriques faibles, souvent en restriction de consommation en
périodes de sécheresse et sur des zones karstiques fragiles qui sont les bassins d’approvisionnement en eau des principales agglomérations
(Montpellier, Nîmes, Avignon, …). En outre, les pluies cévenoles risquent de causer des débordements des bassins de décantation. Les
incendies de forêts et de garrigues, fréquents, peuvent de se multiplier au moindre incident grave de puits de forage (+ de Canadair). Les
émanations gazeuses des puits de forage sont à l’origine de création du smog, donc une augmentation prévisible d’alertes à l’ozone.
L’opposition des populations locales n’est donc pas seulement « émotionnelle », les exemples états-uniens et québécois sont là pour nous
montrer les dégâts environnementaux et sanitaires que produit cette exploitation minière.
Pour la première fois depuis de nombreuses années, les populations des régions concernées s’organisent en collectifs locaux,
départementaux et par permis, avec un collectif de coordination nationale. Des élus des communes, les conseils généraux, les conseils
régionaux concernés, ainsi que des parlementaires de tous bords politiques, se sont mobilisés pour obtenir l’abrogation des permis et la révision
parlementaire du code minier. Nous ne pouvons pas laisser ces paysages, qui font la richesse touristique du sud de la France, ni voir les
activités touristiques et l’agriculture locale ruinées par dix ans de forages, les eaux souterraines et les eaux de surface durablement polluées, la
santé des populations affectée au nom de l’indépendance énergétique et du profit d’une minorité de multinationales du CAC 40 et de la finance
internationale. Le rapport intérimaire (et final) cherche(ra) à légitimer cette exploitation et passera du statut de paravent électoral à celui de
mensonge d’Etat sur les risques environnementaux. L’eau, l’air, sont des biens indispensables à vie. Ne laissons pas ouvrir une boite de
Pandore (avec l’exploration « scientifique », qui ouvre la porte à l’exploitation) qui laisserait de multiples bombes à retardement dans les
couches profondes des zones forées après la fermeture des puits, avec ses possibles effets délétères en profondeur et en surface. C’est le
principe de prévention et non plus de précaution qui doit être mis en avant pour interdire exploration et exploitation des gaz de schiste.
Cette exploitation minière met en cause le présent et l’avenir des populations de ces régions, leur espace et leur qualité de vie. Elles
ne peuvent pas accepter d’être, avec leur environnement, l’eau et l’air, les « variables d’ajustement » au nom d’un « intérêt général » supposé
de la Nation.
Elle doit aussi être refusée parce que cette conception de l’exploitation minière et de la technique « prométhéenne », « sans
accident », est illusoire, rétrograde, régressive, irresponsable, polluante et mortifère. Elle retardera la transition nécessaire vers la sobriété
énergétique et le développement des énergies renouvelables. Il y a d’autres voies - moins préjudiciables pour la société et pour les générations
futures - pour sortir de la crise énergétique et du toujours plus. C’est un choix de société. Encore faut-il que nos responsables politiques (de
droite comme de gauche) veuillent bien se mettre à penser le long terme et non plus seulement en termes d’échéances électorales et de
collusion avec les multinationales qui financent leurs campagnes électorales, et que l’intelligence collective de la technostructure française
regarde vers l’avenir et l’intérêt général et s’investisse davantage et plus utilement dans les énergies alternatives non polluantes et la transition
énergétique. Elle est aussi un exemple symptomatique de la crise de la démocratie française, de la société et de son mode de « gouvernance »
actuel.
La lutte est engagée aux niveaux des consciences citoyennes, des élus nationaux et des collectivités territoriales, de l’opinion
publique, des médias et des recours législatifs et réglementaires. Elle sera longue. C’est « NON ICI, MAIS AILLEURS NON PLUS ».
L’alternative n’est pas, à l’heure de Fukushima, d’aller vers plus de nucléaire pour compenser la fin des énergies fossiles, mais d’avoir un
débat public et transparent sur les politiques énergétiques de notre pays et de l’Europe.
Indignez-vous !, engagez-vous !, Signez la pétition « non au gaz de schiste », participez à (ou créez) des collectifs locaux.
6
1 - GAZ DE SCHISTE (SHALE GAS).
EXTRACTION PAR FRACTURATION HYDRAULIQUE.
COMMENT ÇA MARCHE ?
- Un livre sur les gaz de schiste : La révolution des gaz de schiste, de Normand Mousseau
http://multim.com/titre/?ID=334
* sur Affaires-strategiques.info (20 avril 2011). Le gaz de schiste : une révolution ?
(Normand Mousseau, professeur de physique à l’Université de Montréal et auteur du livre intitulé « La révolution des gaz de schiste »
(Editions MultiMondes, 2011) revient pour Affaires-stratégiques sur les enjeux posés par l’exploitation du gaz de schiste dans un contexte où
le marché du gaz naturel conventionnel rencontre de nombreuses difficultés. Entretien.)
http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article4990
- sur le Post (04/03/2011 - mis à jour le 04/03/2011) : DOSSIER EXPLOSIF. Le gaz de schiste pour les nuls : une nouvelle
catastrophe écologique ?
(Comment marche la fracturation hydraulique, les risques environnementaux pour l’eau potable, les paysages et les écosystèmes, la position
gouvernementale et les réactions citoyennes)
http://www.lepost.fr/article/2011/03/04/2424546_le-gaz-de-schiste-pour-les-nuls-une-nouvelle-catastrophe-
ecologique.html
- sur le site de Manicore. (novembre 2010). Qu'est-ce que le gaz "non conventionnel" ?
(Les gaz non conventionnels : définition, Coal Bed Methane, Tight gas, Shale gas (carte des gisements américains), leur place dans les
productions d’énergies fossiles)
http://www.manicore.com/documentation/petrole/gaz_non_conv.html
- sur Selectra info. Comparateur des fournisseurs de gaz. Gaz non conventionnel
(définition, exploitation, impact)
http://www.selectra.info/index.php/Gaz-non-conventionnel.html
- sur Psychomédia (Québec) : Gaz de schiste: l'état des connaissances selon l'Institut national de santé publique (INSP)
(Analyse du rapport préliminaire de l’INSP sur « l’Etat des connaissances sur la relation entre les activités liées au gaz de schiste et la santé
publique » (Risques technologiques et les urgences en santé publique, Risques liés à la pollution de l’air, Risques reliés à la contamination de
l’eau, Risques d’effets sur la qualité de vie, Réaction de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA))
http://www.psychomedia.qc.ca/environnement/2011-01-14/gaz-de-schiste-l-etat-des-connaissances-selon-l-institut-
national-de-sante-publique
7
* Sur cette page modifiée le 21/04/2001, on trouvera le rapport intérimaire de la mission d’inspection sur les gaz de schiste
(dossier à télécharger) (voir commentaires divers sur 7-3)
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Qu-est-ce-que-le-gaz-et-l-huile-de.html
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Mission-d-inspection-sur-les-gaz.html
- Réseau Action Climat-France. Changements climatiques : les impacts de l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste -
Avril 2011 –
http://www.rac-f.org/Changements-climatiques-les.html
- Sur Vingt Minutes (22/12/2010). Le débat sur l'extraction de gaz de schiste par fracturation hydraulique gagne la
France. PLANETE - Solution énergétique miracle ou danger pour les populations, chacun donne sa version...
http://www.20minutes.fr/article/642831/planete-le-debat-extraction-gaz-schiste-fracturation-hydraulique-gagne-france
- sur schiste.owni.fr (04/04/2011) : (EDITO) Réinjecter des arguments dans le débat sur les gaz et huiles de schiste
http://schiste.owni.fr/2011/04/04/ownischiste-reinjecter-des-arguments-dans-le-debat-sur-les-gaz-et-huiles-de-schiste/
* Sur TF1 : Un wikileaks du Gaz de schiste // Du vert sur la toile :
http://www.wat.tv/video/wikileaks-gaz-schiste-vert-3lfo9_2exyh_.html
- Sur suite101.fr (29/05/2011). Les gaz de schiste européens et les raisons de la colère
(Moratoire sur les permis en France, manifestation d'opposants avec José Bové, les gaz de schiste deviennent médiatiques en Europe. Mais à
quel prix?)
http://www.suite101.fr/content/les-gaz-de-schiste-europeens-et-les-raisons-de-la-colere-a27770
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- LE BILAN CARBONE DU GAZ DE SCHISTE
- sur le Journal de l’Environnement (13 /04/2010) : Le bilan carbone des gaz de schiste plus élevé que prévu
(« … « Bien connu des experts, Robert Howarth vient de publier dans Climatic Change Letters une nouvelle évaluation du bilan carbone des
GNC. Dans son papier, le professeur d’écologie de l’université Cornell (Etat de New York, Etats-Unis) estime que l’empreinte carbone de
l’exploitation des gaz de schiste est plus élevée que celle des puits de gaz naturels conventionnels. A l’appui de sa démonstration, le chercheur
estime, en s’appuyant sur des données de l’agence de protection de l’environnement et de l’industrie gazière américaine, que le taux de fuite ou
de dégazage des puits de GNC varie entre 3,6% et 7,9%. Soit de 30% à 200% de mieux que celui des puits classiques »…. « Conclusion de
Robert Howarth : l’empreinte carbone d’un puits de shale gas, exploité 20 années durant, est au moins 20% plus importante (voire deux fois
plus grande) que l’utilisation du charbon. »)
http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-bilan-carbone-des-gaz-de-schiste-plus-eleve-que-prevu,22642
- Sur Maxisciences (16/04/2011). Gaz de schiste : plus néfaste pour le climat que le charbon et le pétrole
(fait référence à la même étude)
http://www.maxisciences.com/gaz-de-schiste/gaz-de-schiste-plus-nefaste-pour-le-climat-que-le-charbon-et-le-
petrole_art13928.html
- Sur Actualités Environnement (18/04/2011). Le gaz naturel, une source importante d’émissions de gaz à effet de serre
(« D’après une nouvelle étude qui crée déjà la polémique avant même d’avoir été publiée, la production de gaz naturel serait une source non
négligeable d’émissions de gaz à effet de serre et pourrait même dépasser celle de charbon en matière d’impact sur le climat » …).
http://www.actualites-news-environnement.com/26385-gaz-naturel-emissions.html
- IFP Energies nouvelles. Ancien IFP (Institut Français du Pétrole), établissement public national à caractère industriel et
commercial avec des mission de recherche et de formation. « IFP Energies nouvelles est un organisme public de recherche, d'innovation
industrielle et de formation dont la mission est de développer des technologies performantes, économiques, propres et durables dans les
domaines de l'énergie, du transport et de l'environnement. »
* Les gaz non conventionnels et l’eau (un document qui minimise les risques de pollution des nappes phréatiques et qui vise à
banaliser la composition et la nocivité des additifs chimiques, minimise également les besoins en eau (recyclage, mais (0% reste dans les
sols), le problème des déchets toxiques et des eaux usées n’est pas traité) (dossier pdf à télécharger)
http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/information-publications/notes-de-synthese-panorama/panorama-2011
* Sur WIKIPEDIA : Institut Français du Pétrole.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_français_du_pétrole
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1-3 - VIDEOS D’INFORMATION SUR LES GAZ DE SCHISTE
- Vidéo GASLAND : Film documentaire de Josh Fox (2010). Il nous livre l'enquête que le réalisateur a menée auprès des
communautés d'habitants de plusieurs Etats des Etats-Unis qui souffrent des conséquences désastreuses des forages des gaz de
schiste : pollutions de l'eau, de l'air et des sols, graves problèmes de santé et jusqu'à l'eau du robinet qui prend feu. Ce film est sorti
maintenant en France en salles de cinéma.
http://www.dailymotion.com/video/xgrw9n_gas-land_shortfilms
Youtub : http://www.youtube.com/watch?v=IOIxesWknk0
* site américain : http://gaslandthemovie.com/whats-fracking/
* Sur Rue89 (04/04/2011). Gaz de schiste : comment le docu « Gasland » fait décoller le débat
http://www.rue89.com/tele89/2011/04/04/gaz-de-schiste-comment-le-docu-gasland-fait-decoller-le-debat-198491
* sur owni.schiste : [DOCUMENT] L’ARGUMENTAIRE DES INDUSTRIELS CONTRE GASLAND… ET LA
RÉPONSE DU RÉALISATEUR ! (Inquiets de l'effet du film Gasland sur l'opinion, les gaziers du Colorado ont réalisé un argumentaire
pour démonter le documentaire... très vite suivi par une mise au point de son réalisateur, montrant la mauvaise foi de ces documents.)
http://schiste.owni.fr/2011/04/07/document-largumentaire-des-industriels-contre-gasland-et-la-reponse-du-realisateur/
- Vidéo québécoise de Marc Durand, doct-ing en géologie appliquée, Sur Youtube : Gaz de schiste 01
(Video qui explique en dix minutes et en 3D, les aspects techniques et les très sérieuses lacunes dans l'exploitation des shales gaziers par la
technique de fracturation hydraulique. C'est un court exposé du contenu de mes textes mis en ligne sur ce site:
http://www.facebook.com/gazdeschiste2)
http://www.youtube.com/watch?v=rgupsa48DbM&feature=player_embedded
- Sur Youtube. Vidéo québécoise. Gaz de schiste: vidéo participative
(Campagne pour le Moratoire d'une Génération sur l'exploration et l'exploitation des énergies sales au Québec)
http://www.youtube.com/watch?v=H2binaFaX6U
- Sur Deutch Bank group. DB Climate Change Advisors (les experts de la Deutsche Bank sur le changement climatique).
Rapport « Natural Gas and Renewables: A Secure Low Carbon Future Energy Plan for the United States ». November
2010 » (dossier pdf)
http://www.dbadvisors.com/content/_media/NaturalGasAndRenewables.pdf
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- Sur OCDE. IEA. International Energy Agency. World Energy Outlook 2009. Keys graphs
http://www.oecd.org/dataoecd/44/10/44047893.pdf
* Sur IEA. IEA Statistics 2010 Edition. CO2 EMISSIONS FROM FUEL COMBUSTION HIGHLIGHTS
http://www.iea.org/co2highlights/CO2highlights.pdf
- Sur Deutch Bank group. DB Climate Change Advisors (les experts de la Deutsche Bank sur le changement climatique).
Rapport « Natural Gas and Renewables: A Secure Low Carbon Future Energy Plan for the United States ». November
2010 » (dossier pdf)
http://www.dbadvisors.com/content/_media/NaturalGasAndRenewables.pdf
- UMH. Université de Mons-Hainaut. Faculté des sciences. Service de Chimie des Matériaux Nouveaux. Pic du Pétrole et Pic
du Gaz. Le déclin des ressources pétrolières et gazières après leur pic de production est un défi sans précédent.
Préparons nous. Par Patrick Brocorens. Février 2007, 108 p. (dossier pdf)
http://mail.materianova.be/pub/Pic_du_Petrole_BrocorensP_Fevrier_2007.pdf
- Sur Union SNUI-Sud Trésor solidaires. Section DG. Humanité : auto-défi (sur le pic pétrolier) (Version initiale : juin 2007